Le Mag Loisirs et Art de Vivre dans les Alpes

Vélo : 15 cols mythiques à gravir dans les Alpes

Accueil » Tous les articles » Alti-sport » Alti-vélo » Vélo : 15 cols mythiques à gravir dans les Alpes

Incontournables, ces cols mythiques sont à mettre sur votre to-do list des cols à gravir ces prochaines années. Si le Tour de France a créé leur notoriété, leur intérêt ne se limite pas qu’à ceci. Difficiles, souvent en haute altitude et en pleine nature, ils permettent à tout un chacun de se dépasser en atteignant des altitudes inédites ou en dépassant ses propres scores. Avec les applications en ligne comme Strava, on peut également maintenant participer à une course permanente, se mesurer aux champions, et, pourquoi pas, rentrer dans le TOP 10 des meilleurs grimpeurs de chaque col mythique.

Le col du Galibier (2 642 mètres)

Route du col du Galibier en été

Entre Alpes du Nord et Alpes du Sud, à 2642 mètres d’altitude, le col du Galibier est un col mythique des Alpes franchi 63 fois par le Tour de France. On y accède, côté nord, par le col du Télégraphe et Saint-Michel-de-Maurienne et, côté sud, par le col du Lautaret depuis Bourg d’Oisans ou Briançon. Quel que soit le versant choisi, c’est un col dur puisqu’il vous faudra 35 kilomètres côté Maurienne ou côté Briançon pour atteindre le sommet et près de 50 km côté Bourg d’Oisans. Il est classé hors catégorie par le Tour de France.

Profil du col du Galibier

Accès : Les points de départ possibles sont Saint-Michel-de-Maurienne côté Savoie, Bourg-d’Oisans côté Isère ou Briançon, côté Hautes-Alpes. Côté Maurienne, on peut accéder au départ par la gare SNCF de Saint-Michel Valloire, parfait point de départ. Ici, tous les trains acceptent les vélos.
Difficulté : dur dur 🙂
Tour de France : 63 passages ou arrivées au sommet, classé hors catégorie

Cadre : La route monte en pleine nature, dans de très beaux paysages, traverse la station village de Valloire côté nord, et les villages de Serre Chevalier côté Briançon. Le cadre est plutôt agréable bien que côté nord, comme côté sud, les routes du Lautaret et du col du Télégraphe sont plutôt très circulé. Si vous faites la partie nord au mois de juin ou début juillet, vous passerez les derniers kilomètres au milieu d’impressionnants murs de neige.

Voir le profil du col du Galibier

Le Mont Ventoux (1910 m)

Sommet du mont Ventoux

Le mont Ventoux est sans doute le plus connu et le plus mythique des cols des Alpes ! Il domine la Provence de ses 1 910 mètres et s’atteint depuis 3 versants : depuis Malaucène au nord, Bédoin au sud et Sault à l’est. Les montées “classiques” sont celles de Bédoin et Malaucène. Toutefois, la grande majorité des passages du Tour se sont faite depuis Bédoin. Le Tour de France l’a gravi 18 fois, dont 10 arrivées au sommet. En plus de la chaleur, la montée côté Bédoin est vraiment dure avec 8 kilomètres forestiers à plus de 10% entre Saint Estève et Chalet Reynard.

Profil du mont Ventoux

Accès : Pour se chauffer les jambes avant cette longue ascension, l’idéal est de partir de Vaison-le-Romaine, magnifique ville touristique située sur les bords de l’Ouvèze.
Difficulté : dur, dur. La plus dure montée que nous ayons faite. Sans doute plus difficile que le Galibier ou le mont du Chat… mais en plein été, la chaleur joue aussi avec nos capacités.
Tour de France : 16 passages ou arrivées au sommet, classé hors catégorie

Cadre : Son sommet, immense pierrier, lui a donné le nom de mont Chauve. C’est aussi cette caractéristique qui fait qu’on le voit de très loin en Provence. Après un passage dans les vignes, la partie dure de la montée se fera (heureusement) en forêt avant d’entrer dans ce monde minéral.

Voir notre profil du mont Ventoux

Le col de la Croix de Fer (2 067 m)

Vue depuis le col de la Croix de Fer
Les aiguilles d’Arves se reflètent dans le Lac de au Col de la Croix de Fer par Julien Sabardu, licence CC, Flickr

Entre Oisans et Maurienne, le col de la Croix de Fer est un très beau col dont l’ascension est relativement longue. On y accède depuis Allemond au sud et Saint-Jean-de-Maurienne au nord. Sur chaque versant, l’ascension se fait par palier. Côté Maurienne, on pourra également envisager le retour par le col du Glandon, tout proche, pour faire une boucle. Le mythique Brevet du Randonneur Alpin (BRA) enchaîne, depuis Grenoble, les cols de la Croix de Fer depuis Bourg-d’Oisans et du Galibier dans la même journée. Côté Maurienne, une variante par le col du Mollard (Albiez-Montrond) est possible également.

Profil du col de la Croix de Fer

Accès : les points de départ possibles sont Allemond (proche de Bourg-d’Oisans) et Saint-Jean-de-Maurienne (où se trouve la gare SNCF de Saint-Jean-de-Maurienne Arvan).
Difficulté : dur. Ici, la principale difficulté concerne la longueur du col, plus que la pente.
Tour de France : 20 passages au sommet, classé hors catégorie

Cadre : Côté Allemond, le cadre est très sauvage. On passe 2 beaux lacs de barrages, à Allemond puis quelques kilomètres avant l’arrivée. La route est peu circulé. Côté Maurienne, la route est plus circulé. On passe par plusieurs villages, dans un cadre champêtre. Au sommet et sur le versant Maurienne, on profite d’une très belle vue sur les aiguilles d’Arves, sommet emblématique de la vallée.

Voir le profil du col de la Croix de Fer

L’Alpe d’Huez (1 850 m)

Montée de l'Alpe d'Huez
Vélo près de l’Alpe d’Huez par Will Cyclist, Licence CC Flickr

La route aux 21 virages de l’Alpe d’Huez a souvent été décisive lors du Tour de France. Avec plus de 30 passages au sommet, cette montée de station en est devenue mythique. La montée n’est pas simple : elle se réalise sur 13,8 km à plus de 8% de moyenne avec plusieurs passages à plus de 10%, dont les premiers kilomètres. Sur ce versant sud (donc chaud), les 21 virages mythiques permettent de rythmer l’effort. Seuls les derniers kilomètres permettent une accalmie autour de 4%. Ils garantissent de beaux sprints lors des arrivées du Tour de France.

profil vélo de l'Alpe d'Huez

Accès : On y accède depuis Bourg d’Oisans, beau point de départ de nombreux cols : Galibier, Croix de Fer, Glandon et Col d’Ornon notamment.
Difficulté : dur, mais régulier !
Tour de France : 31 passages ou arrivées au sommet, classé hors catégorie

Cadre : la route est circulé et ponctuée par des virages numérotés. On ne peut pas dire qu’on se trouve en pleine nature. L’arrivée est “urbaine”, dans une des plus grandes stations des Alpes. Le cadre reste beau, ouvert et ensoleillé.

Voir notre profil de l’Alpe d’Huez

Le Grand Colombier (1 501 m)

Vue sur le lac du Bourget depuis le Grand Colombier

Ce sommet du Jura (mais si proche des Alpes) pourrait bien se faire une place dans la cour des grands. Ce géant domine les plaines du Rhône et le lac du Bourget de ses 1500 mètres d’altitude. Comme le mont du Chat, le Galibier et le Ventoux, il fait partie des vraies montées cyclo difficiles. Il possède d’ailleurs son club de fans : les fêlés du Colombier. Si le colombier a 4 routes d’accès “hors catégorie”, le club des fêlés réunit ceux qui en escaladent 2 à 4 montées dans la même journée. 2 montées permettent d’être membre, 4 montées permettent de devenir grand maître !

Accès : la montée la plus classique est celle de Culoz, plein sud et bénéficiant de cette vue unique sur les Alpes et le lac du Bourget.
Difficulté : il est connu pour être très dur. Sans doute comparable au mont Ventoux ou au mont du Chat
Tour de France : 4 passages au sommet, classé hors catégorie
Cadre :
très forestier, comme les monts du Jura, le Colombier offre de belles vues sur le lac du Bourget et les Alpes. Dans les alpages, au sommet, la vue est large, à 360° avec les monts du Jura et le massif du Mont-Blanc en perspective. Ici, les couchers de soleil sont magnifiques.

Le col de l’Izoard (2 362 m)

Montée au col de l'Izoard

Au cœur du Queyras, traversé maintes fois par le Tour de France, le col de l’Izoard est un grand classique des Alpes du Sud ! Son sommet désertique et la “casse déserte”, que l’on traverse par le versant sud, sont deux éléments singuliers du col. La face sud est longue de 31 km, mais progressive.

Profil du col d'Izoard côté Briançon

Accès : on l’atteint par le nord depuis Briançon ou par le sud depuis Guillestre, l’idéal étant de faire la boucle !
Difficulté : Si les 17 premiers kilomètres oscillent entre 2 et 5%, les 7 derniers kilomètres sont plutôt durs entre 9 et 10%. Entre les deux, la pente connaît des ressauts passant de 8% à 3%, puis à 7%.
Tour de France : 26 passages au sommet, classé hors catégorie
Cadre : au nord, on remonte une longue vallée rurale et les beaux paysages du Queyras. C’est toutefois le versant sud qui est le plus connu avec la Casse Déserte, paysage “lunaire” fait d’éboulis et de pitons de cargneules.

Voir le profil de l’Izoard

Le Cormet de Roselend (1 968 m)

Le beau lac de Roselend

Beau col du Beaufortain, surmontant un magnifique lac de barrage, le Cormet de Roselend culmine à 1968 mètres d’altitude. Il relie le Beaufortain à Bourg Saint Maurice, dans la vallée de la Tarentaise. C’est un col plutôt dur qui va se gravir par paliers, le plus dur étant les 10 premiers kilomètres côté Beaufortain. En prenant le train entre Albertville et Bourg Saint Maurice, vous pouvez imaginer de le gravir au départ de Bourg Saint Maurice avec retour par Beaufort ou par le col des Saisies.

Profil du Cormet de Roselend

Accès : les points de départ possibles sont Beaufort (ou Albertville si vous arrivez en train) et Bourg-Saint-Maurice (où l’on trouve une gare SNCF également).
Difficulté : dur. La principale difficulté concerne la montée forestière entre Beaufort et le barrage de Roselend. Côté Bourg Saint Maurice, malgré des passages à 9%, la pente est plus régulière.
Tour de France : 12 passages au sommet, classé 1re catégorie

Cadre : côté Beaufort, la montée a lieu en forêt jusqu’au barrage, puis dans un cadre unique fait de beaux alpages. Au 12e kilomètre côté Beaufort, le lac de Roselend est un des plus beaux panoramas des Alpes du Nord. Côté Bourg Saint Maurice, la montée a lieu en pleine nature.

Voir le profil du Cormet de Roselend

Col du Glandon (1 924 m)

Vue sur le mont Blanc depuis le col du Glandon

Ce col dur monte la belle vallée des Villards dans une atmosphère sauvage et nature. Il s’escalade en deux paliers avec une première partie en forêt et une seconde partie en alpages après le village de Saint-Colomban-des-Villards. En une quinzaine de kilomètres, on passe ainsi de 500 mètres d’altitude à près de 2 000 mètres. Sur son versant sud, le col est relié à la route du col de la Croix de Fer.

Profil du col du Glandon

Accès : On accède principalement au Glandon par le nord, en Maurienne, au départ de Saint-Etienne-de-Cuines. On peut partir de la gare de La Chambre, à seulement 3 km. Au sud, la route du col du Glandon est longue en fait de 200 m et rejoint directement la route du col de la Croix de Fer.
Difficulté : dur. Régulièrement à plus de 8% de pente, le col du Glandon est d’autant plus dur qu’il se termine sur 8 kilomètres à plus de 8% et les 2 derniers à plus de 10%.
Tour de France : 13 passages au sommet, classé hors catégorie

Cadre : Ce col, assez sauvage, passe de l’étage des vignes, en bas de vallée, aux alpages d’altitude, au sommet. On passera de la forêt aux villages, du village aux alpages, dans une vallée serrée aux pieds des belles aiguilles du massif de Belledonne. Au loin, depuis le sommet, le mont Blanc se dessine au-delà du col de la Madeleine.

Voir le profil du col du Glandon

Le col de la Madeleine (1 993 m)

Col de la Madeleine

Voici un beau col situé à 1 993 mètres d’altitude entre Maurienne et Tarentaise, au cœur de la Savoie. Le versant sud, est habité de hameaux et par la station de Saint François Longchamp, 400 sous le niveau du col. L’hiver, le haut de la route est même une piste verte. Si la station a peu de charme, les villages avant la station sont beaux et le cadre, entre Lauzière et Belledonne est juste grandiose. Le versant nord est plus long et authentique, habité de petits villages moins touristiques.

Profil du col de la Madeleine

Accès : On peut partir de La Chambre en Maurienne ou de La Léchère, côté Tarentaise. Ces 2 villes ont une gare SNCF. Il sera également assez facile de faire une boucle par Aiton ou de relier 2 gares : La Chambre et Saint-Pierre-d’Albigny par exemple.
Difficulté : Il est dur et chaud en versant sud, mais régulier.
Tour de France : 27 passages au sommet, classé hors catégorie
Cadre : beaux alpages, hameaux fleuris et sommets acérés de la Lauzière… On aime ce coin de montagnes authentiques, même si la station de Saint-François-Longchamp manque de charme.

Voir le profil du col de la Madeleine

Col de Joux Plane (1 691 m)

Le mont Blanc depuis Joux Plane
Le Mont-Blanc depuis Chamossière

Voici un beau col avec une vue XXL sur le massif du Mont Blanc. On l’escalade, soit depuis Morzine, soit depuis Samoëns, 2 beaux villages de Haute-Savoie. Il est relativement court, mais assez dur sur ses deux versants. C’est un des cols mythiques de la Haute-Savoie avec le col de la Colombière.

Le col de Joux Plane sera gravi par le Tour de France 2023 le 15 juillet

Accès : on y accède soit depuis Morzine, soit depuis Samoëns.
Difficulté :
sur 10 km de montée, on trouvera plusieurs passages à plus de 9% qui rendent ce col irrégulier plutôt difficile.
Tour de France : 11 passages au sommet, classé hors catégorie
Cadre : la route surplombe les villages, passe l’étage forestier pour arriver dans de beaux alpages d’altitude avec, au sommet, une très belle vue sur le Mont Blanc.

Voir le profil du col de Joux Plane

Le col de l’Iseran (2 764 m)

Col de l'Iseran © Andy Parant
Col de l’Iseran © Andy Parant

C’est une des plus hautes routes des Alpes françaises. Elle peut d’ailleurs fermer occasionnellement en été, quand il neige. La montée la plus dure et authentique est le versant sud, depuis Modane ou Bonneval-sur-Arc. De l’autre côté, à Val d’Isère, ambiance station de ski, mais belle montée toutefois depuis Bourg Saint Maurice. Un peu longue également de chaque côté avec près de 50 km de montée depuis Modane ou Bourg Saint Maurice.

Profil du col de l'Iseran

Accès : depuis Modane ou Bourg Saint Maurice, on peut partir de la gare SNCF. On peut également envisager l’Iseran depuis Val-d’Isère ou Bonneval-sur-Arc, ce qui laisse une montée d’environ 900 mètres, ce qui en fait un col bien plus facile.
Difficulté :
très dur si on part de Modane ou Bourg Saint Maurice. Modéré si on part des stations-villages intermédiaires.
Tour de France : 8 passages au sommet, classé hors catégorie
Cadre : vous êtes en plein parc de la Vanoise, en terres de hautes montagnes, de glaciers et des marmottes… Mais sans forêts (trop haut). Assez grandiose ! Les deux côtés sont des stations touristiques avec 2 modèles qui s’opposent. D’un côté Val-d’Isère mise sur le luxe et le ski, mais avec une architecture plutôt authentique. De l’autre, Bonneval est membre des Plus Beaux Villages de France. Ici, le tourisme est plus patrimonial, même si le village est aussi une station de ski et les projets de liaison avec Val d’Isère restent dans les têtes de certains.

Voir le profil du col de l’Iseran

Le mont du Chat (1 486 m)

La vue depuis le mont du Chat
La vue du sommet du Mont du Chat mérite bien le détour !

Si le sommet offre une vue magnifique sur le lac du Bourget, la montée au signal du mont du Chat (ce n’est pas un col) est dure et relativement monotone. C’est une montée en grandes lignes droites à près de 10% pendant plus de 10 km. Même s’il n’a pas été gravi de nombreuses fois par le Tour de France, ce col, bientôt mythique, est un peu le mont Ventoux de la Savoie (en plus petit).

Profil du Relais du Chat

Accès : on y accède sur les deux flancs du mont du Chat : par le Bourget du Lac ou par Meyrieux-Trouet, dans l’avant-pays savoyard. Une boucle peut être réalisée avec le col du chat, petit col qui surplombe le lac du Bourget ou par le col de l’Épine.
Difficulté :
c’est un col dur, voire très dur.
Tour de France : 2 passages au sommet, classé hors catégorie
Cadre : Le sommet est très beau, mais, mis à part au sommet, le paysage n’est quasiment jamais ouvert. On appréciera de belles ouvertures sur le lac du Bourget, au départ du Bourget-du-Lac. La montée forestière permet aussi de monter plutôt à la fraîche.

Voir le profil du mont du Chat

Le petit Saint Bernard (2 188 m)

Le col du Petit Saint-Bernard en été
Vue sur la France depuis le col du Petit Saint Bernard

Il relie la France à l’Italie au départ de Bourg-Saint-Maurice. Sa montée est très roulante et agréable. Elle traverse la station de La Rosière avant d’arriver au col, avec une très belle vue sur le massif du Mont Blanc, versant italien.

Profil du col du Petit Saint-Bernard

Accès : on y accède depuis Bourg Saint Maurice, en Tarentaise ou Pré-Saint-Didier en Italie.
Difficulté : c’est un col plutôt facile, sauf à monter la variante par Montvalezan, plutôt dure !
Tour de France : 4 passages au sommet et une arrivée à La Rosière, classé 1re catégorie
Cadre :
Ce col en balcon est assez beau et bien ensoleillé. C’est une route roulante et agréable et la promesse de l’Italie au bout de la route est une invitation au voyage !

Voir le profil du Petit Saint-Bernard

Cime de la Bonnette (2 802 m)

Le sommet de la Bonnette
Col de la Bonette par rjshade, Licence CC BY 2.0

C’est la plus haute route des Alpes françaises. Elle relie la vallée de l’Ubaye, haut lieu du cyclotourisme à la vallée de la Tinée. Le col de la Bonnette se situe en fait à 2 715 m d’altitude. La route de la Bonnette permet d’aller un peu plus haut, dans une ambiance très minérale.

Accès : on y accède par Jausiers, en Ubaye, ou Saint-Etienne-de-Tinée, côté sud.
Difficulté : nous n’avons pas testé ce col, mais avec 25 km de long avec parfois des passages à 9%, il vaut les grands cols mythiques cités ci-dessus.
Tour de France : 4 passages au sommet, classé hors catégorie
Cadre : si le sommet est très minéral et sombre, les montées ont lieu dans de belles vallées, aux paysages typiques des Alpes du Sud.

Col de la Loze (2 304 m)

Profil du col de la Loze

Accès : On y accède depuis Moutier, où on trouve une gare SNCF.
Difficulté : dur dur, voire trop dur pour que ça soit agréable.
Tour de France : 2 passages du Tour de France, classé hors catégorie
Cadre : Si vous aimez monter dans des montagnes aménagées pour la pratique du ski, vous voilà au paradis ! Sinon, peu d’intérêt paysager ici, même si on reste plutôt dans la nature.

C’est le dernier col entièrement dédié aux cyclistes créé en France. Situé entre Méribel et Courchevel, sur le domaine skiable des 3 Vallées, le col de la Loze est plus qu’atypique. Sur cette ancienne route à 4×4, dédiée à l’exploitation des pistes de ski, on y trouve des portions à plus de 14% qui succèdent à des quasi-plats. Un ovni qui n’a pas manqué de faire l’objet de critiques…

Voir notre profil du col de la Loze

Source des passages du Tour de France : Wikipedia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.