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Focus thématique - Groupe EAC

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VEILLE D’ACTUALITÉ<br />

PROFESSIONNELLE
N°06
<br />

Du 27 mars au 17 avril 2012<br />


<br />

Télécommunications,
NTIC,
informatique,
marché
de
l’art,
tourisme,
musées,
patrimoine,
audiovisuel,
multimédia,
jeux
<br />

vidéos,
édition,
médias,
communication,
spectacles
vivants,
musique,
usages
et
sociologie
des
publics,
économie
et
<br />

modèles
économiques,
politique
et
réglementation,
politique
générale,
événements
internationaux,
business
des
<br />

médias,
vie
des
entreprises
et
des
institutions
culturelles.
<br />


<br />

Sous
la
direction
de
Barthélémy
MARTINON,
directeur
des
missions
professionnelles

<br />

Équipe :<br />

Coordinateur : Hanna MARTY<br />

C4 : Estefania ARREGUI, Charlotte BOULARD, Fanny BOURDON-BART, Céline CAUDERLIER, Anaïs CREPET,<br />

Marine FOLIO, Marine JOUFFLINEAU, Thibault POURSIN<br />

A5 : Orianne LIEURAIN-MINELLA<br />

C5 : Marion CHAPEL, Hanna MARTY, Shu Shu MIAO, Simon RIHOUEY<br />

« Ce document provient du site internet du groupe <strong>EAC</strong>. Url :<br />

http://www.groupeeac.com. Il ne peut faire l’objet, aux termes des dispositions de l’article l. 122-ı1<br />

et suivants du Code de propriété intellectuelle, d’une quelconque représentation ou reproduction,<br />

intégrale ou partielle, sur quelque support que ce soit sans l’autorisation préalable de l’<strong>EAC</strong>, à<br />

peine de poursuites judiciaires à l’encontre de l’auteur de l’acte de contrefaçon qui engage sa<br />

responsabilité civile et/ou pénale. L’adresse internet du site de l’<strong>EAC</strong> doit impérativement figurer<br />

dans la référence en cas de citation. Pour d’autres utilisations, veuillez contacter le webmaster à<br />

l’adresse suivante : karljohn@groupeeac.com »


SOMMAIRE
<br />


<br />

EDITO
<br />


<br />

FOCUS
GENERAL
:
<br />


<br />

Quelle place occupe réellement la Culture au sein de la<br />

campagne présidentielle 2012?
<br />


<br />

THEME 1 : BUSINESS<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Impact de l’offre de Free sur le marché de la téléphonie mobile<br />

Actualités<br />

THEME 2 : STRATEGIES<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Apple, Amazon, Google, Facebook, la bataille des écosystèmes<br />

numériques: se diversifier pour faire face à la concurrence.<br />

Actualités<br />

THEME 3 : POLITIQUE ET REGLEMENTATION<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Le Financement des campagnes électorales.<br />

Actualités<br />

THEME 4 : USAGES ET SOCIOLOGIE DES PUBLICS<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Le rachat de Instagram par Facebook. Quel destin pour<br />

l’application ?<br />

Actualités<br />

2


THEME 5 : POLITIQUE GENERALE<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Les expulsions d’extrémistes islamistes ordonnées par le<br />

gouvernement<br />

Actualités<br />

THEME 6 : TELECOMMUNICATIONS, NTIC ET INFORMATIQUE<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Google, polyvalence donc omniprésence ?<br />

Actualités<br />

THEME 7 : MARCHE DE L'ART<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Le Pavillon des arts et du design Paris Edition 2012<br />

Actualités<br />

THEME 8 : PATRIMOINE ET TOURISME<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Le combat de l'UNESCO pour sauver Tombouctou<br />

Actualités<br />

THEME 9 : INDUSTRIES CULTURELLES : AUDIOVISUEL,<br />

MULTIMEDIA ET JEUX VIDEO<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Attribution par le CSA de 6 nouveaux canaux TNT pour la<br />

rentrée prochaine<br />

Actualités<br />

THEME 10 : EDITION ET MEDIAS<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : La hausse de la TVA sur le prix du livre, conséquences<br />

économiques directes sur les libraires<br />

Actualités<br />

3


THEME 11 : SPECTACLE VIVANT<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Rapport sur le financement du spectacle vivant, une nouvelle loi<br />

d’orientation et une clarification des financements.<br />

Actualités<br />

THEME 12 : MUSIQUE<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Icône rock et produit culturel : Bob Dylan, expo, ciné & co<br />

Actualités<br />


<br />

Index<br />

Sitographie<br />

Tables des Matières<br />

4


EDITO
<br />


<br />


<br />


<br />


<br />

A l’approche des présidentielles, il est apparu comme évident de consacrer le focus<br />

général de cette veille à la place qu’occupe la culture dans la campagne électorale qui<br />

fait rage. Alors que certains média affirment que la culture n’est que très peu mise à<br />

l’honneur durant cet évenement politique, le secteur apparaît pourtant comme un<br />

point d’honneur dont il est sujet dans chaque programme. L’importance et les idées<br />

accordées sont aussi diverses que le sont les partis.<br />

Du côté des focus <strong>thématique</strong>s, les écosystèmes numériques ont été mis à l’honneur,<br />

en particulier Google, Apple, Orange et Amazon. Les nouvelles technologies et<br />

industries le sont également avec 6 nouveaux canaux de TNT annoncés pour la<br />

rentrée. Les réseaux sociaux Twitter et Facebook deviennent des acteurs récurants<br />

lorsqu’il s’agit de parler de technologie et l’usage d’applications liées à ces réseaux a<br />

retenu notre intérêt, notamment l’application Instagram. La politique est quant à elle<br />

remise en avant avec deux sujets polémiques, le financement des campagnes<br />

électorales d’une part et l’expulsion d’Islamistes par le gouvernement d’autre part.<br />

Du côté de l’art et du patrimoine, le Pavillon des Arts et du Design fait grand bruit en<br />

parallèle de l’ouverte de la Cité de la Mode et du Design. Au niveau international,<br />

l’UNESCO s’attache à sauver un patrimoine malien en péril, à travers la ville de<br />

Tombouctou. Enfin, le spectacle vivant est en émoi suite à la parution du rapport de<br />

financement du spectacle vivant. Enfin, à l’occasion de l’exposition Bob Dylan nous<br />

avons réalisé un focus à propos de l’institutionnalisation de l’icône rock.<br />

Hanna Marty<br />

5


Quelle place occupe réellement la Culture au sein de la<br />

campagne présidentielle 2012?
<br />

Le premier tour des présidentielles est imminent, et si à cette occasion nous faisions le tour<br />

des propositions futures concernant la culture ?<br />

Actuellement chaque candidat pressentît comme éligible, selon divers média, est soumis à une<br />

multitude de questions concernant ses goûts culturels, « Aimez vous l’art Contemporain ? »,<br />

« Quelle œuvre vous à ému ? Choquée ? » demande Le Figaro à Mr. Sarkosy, Mr Bayrou et Melle<br />

Lepen... Ou encore « Les candidats élisent leur films favoris » titre le site Culture2012.org. Les<br />

candidats en lice se prêtent facilement au jeu.<br />

Justement, la culture n’est elle pas abordée comme un point secondaire durant cette campagne, une<br />

carte en plus pour le candidat qui sera élu ?<br />

Les candidats ne devraient ils pas renforcer leurs propos et leur convictions concernant ce secteur<br />

« pas comme les autres » ?<br />

Culture2012.org, mis en place dans la cadre de la course à la présidentielle, nous permet de<br />

voir l’évolution des discours et des actions qui sont menés depuis le 1 er février 2012 jusqu’au<br />

deuxième tour, ce 6 mai tant attendu. Véritable puits à ressources, cette entité web est animée par<br />

les « grands noms » de la Culture tels que la SACD et la SACEM qui laissent imaginer ce que<br />

pourraient être, par exemple, les 10 Commandements de la Culture, du futur quinquennat :<br />

Commandement n°1 : Tu intègreras le numérique et la société de l’information dans les<br />

prérogatives du ministère de la Culture et de la Communication.<br />

Commandement n°2 : Tu encourageras l’éducation artistique pour favoriser la démocratisation<br />

culturelle.<br />

Commandement n°3 : Tu respecteras les droits exclusifs et veilleras à l’existence d’une<br />

rémunération juste, transparente et équitable pour les auteurs.<br />

Commandement n°4 : Tu favoriseras l’accès légal du public aux œuvres culturelles dans<br />

l’environnement numérique.<br />

Commandement n°5 : Tu assureras l’indépendance de l’audiovisuel public, renforceras ses<br />

6


missions de création et garantiras ses ressources.<br />

Commandement n°6 : Tu préserveras la rémunération pour copie privée.<br />

Commandement n°7 : Tu moderniseras et renforceras le financement de la création.<br />

Commandement n°8 : Tu défendras la création contemporaine d’expression originale française.<br />

Commandement n°9 : Tu valoriseras le patrimoine audiovisuel, cinématographique et littéraire<br />

français.<br />

Commandement n°10 : Tu soutiendras l’émergence d’une nouvelle ambition pour la culture en<br />

Europe.<br />

A côté des espérances « bibliques culturelles », un sondage BVA réalisé dans le courant du<br />

mois de mars pour Orange et la SACD nous aiguille sur les préférences de candidats en terme de<br />

confiance en matière de politique culturelle.<br />

(Baroufs Culturels, http://baroufs.wordpress.com/2012/03/09/presidentielle-2012/)<br />

L’échantillon d’articles et d’informations collecté tente de démontrer le rapport entre culture et<br />

politique pendant cette campagne, mais aussi d’illustrer les propositions des candidats selon leur<br />

parti afin de dresser un panorama aussi divers que possible.<br />

Enfin, si vous souhaitez avoir un résumer des programmes et en particulier des idées de chaque<br />

candidat concernant la culture, Le Monde l’a fait pour vous. Disponible depuis le 20 mars mais<br />

7


emis à jour depuis le 12 avril, ce grand média met à notre portée un comparateur de programmes<br />

ludique et intéressant ou toutes les combinaisons sont envisageables.<br />

(http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/visuel/2012/03/20/comparez-les-programmes-des-candidats-a-la-<br />

presidentielle-2012_1672519_1471069.html)<br />

Les dés sont lancés, à nous, citoyens, de se rendre aux urnes pour que les jeux soient faits !<br />


<br />

8


- Quelle politique culturelle si la gauche gagne ?<br />

Dans Libération daté du 27 mars, des acteurs du monde de la culture posent leurs questions à<br />

Aurélie Filippetti, chargée des enjeux liés à la culture et l’audiovisuel dans l’équipe de François<br />

Hollande.<br />

A l’occasion de la réunion des scènes nationales au CentQuatre, à Paris, le journal Libération fait le<br />

point sur la politique culturelle qu’envisagerait de mener la gauche en cas de victoire. Tous modes<br />

de création et de diffusion confondus et à travers les questions de neuf personnalités du monde de la<br />

culture. Extraits:<br />

Musique : Quel projet pour remettre à plat la loi Hadopi ? (Vincent Frèrebeau, fondateur du label<br />

musical Tôt ou tard)<br />

« François Hollande souhaite qu’une large concertation permette de définir les contours d’une<br />

nouvelle législation signant ainsi l’acte II de l’exception culturelle (…) permettre le développement<br />

massif des offres légales, lutter contre la contrefaçon commerciale et rechercher de nouvelles<br />

sources de financement chez les (…) FAI mais aussi les fabricants de plateformes et matériels »<br />

Spectacle vivant : Quel nouveau souffle pour la création dans le spectacle vivant ? (Hortense<br />

Archambault et Vincent Baudriller, directeurs du Festival d’Avignon jusqu’en 2013)<br />

« Le spectacle vivant a été le grand sacrifié des dernières années. ( …) il est la grande priorité<br />

culturelle de François Hollande qui s’est engagé pour une loi d’orientation et pour une nouvelle<br />

étape de la décentralisation culturelle qui renforce les financements croisés. (…) Afficher<br />

clairement et sur plusieurs années les moyens alloués, avec au minimum une indexation sur<br />

l’inflation, engage la parole de l’Etat. »<br />

Financement : Quels financements pour que l’artiste puisse créer dans de bonnes conditions ?<br />

(Gilbert Fillinger, directeur de la Maison de la culture d’Amiens)<br />

« Le PS a formulé des propositions sur la protection sociale des auteurs, l’élargissement des<br />

obligations de financement des chaînes de télé à l’écriture et au développement d’œuvres, la<br />

sécurisation budgétaire pluriannuelle du spectacle vivant (…) La culture n’est pas un luxe ni un<br />

supplément d’âme. C’est la capacité à former les grands récits universels. Voilà une belle ambition<br />

pour notre pays : redevenir le cœur battant de la création »<br />

Création : Consacrer les droits d’auteur des artistes décédés à des aides à la création<br />

contemporaine ? (Christophe Honoré, cinéaste, écrivain)<br />

« La durée des droits d’auteur relève d’accords internationaux sur lesquels il est impossible de<br />

revenir unilatéralement (…) Pour financer la création, les créateurs peuvent aussi choisir de léguer<br />

une partie de leurs biens à l’institution de leur choix. Et une partie des droits d’auteurs sert au<br />

travail éditorial que mènent les ayants-droit. Et, dans l’intervalle, les sociétés de recouvrement des<br />

droits utilisent une partie des sommes perçues pour soutenir les artistes. Cela n’empêche pas de<br />

s’interroger sur l’extension continue de leur durée qui frise parfois l’absurde »<br />

Obliger les chaînes publiques à coproduire tous les films ayant obtenu l’avance sur recettes ?<br />

(Christophe Honoré, cinéaste, écrivain)<br />

« Votre suggestion, intéressante pour l’audace éditoriale, ne résoudrait pas le problème de la<br />

diffusion. Il faut donc d’abord faire respecter les obligations de financement mais aussi de diffusion<br />

(et notamment de première diffusion) qui existent, et pas seulement par le service public. Les<br />

chaînes privées ont-elles aussi un cahier des charges »<br />

Mécénat : Quelles garanties pour les mécanismes de financement privés ?<br />

« Le mécénat est une chance pour les institutions (…) Il faut juste veiller à ce que ce mécénat privé<br />

ne s’assimile pas à de simples opérations marketing sans lendemain, ni ne vienne évincer<br />

l’engagement public. (…) L’Etat devrait piloter une stratégie nationale en faveur du mécénat. Une<br />

9


charte éthique, comme la Cour des Comptes l’a recommandée, serait un instrument utile. (…) Il faut<br />

favoriser aussi ce mécénat de proximité pour lequel les Drac ont un rôle à jouer »<br />

Education artistique : Quelle ambition pour l’enseignement de la culture à l’école ? (Nicolas<br />

Bourriaud, directeur de l’Ecole nationale des Beaux-Arts)<br />

« L’éternel débat sur la démocratisation culturelle doit être placé au bon endroit : à l’école dès le<br />

plus jeune âge, au contact d’artistes et de leur pratiques (…) Rétablir le continuum entre la<br />

connaissance et le sensible, réduire l’hémiplégie de la formation, installer dès la maternelle<br />

(notamment pour la musique) cette fréquentation de la pratique artistique et jusqu’à l’université :<br />

c’est beaucoup plus qu’une réforme ! ( …) les artistes, seront partie prenante de cette reconquête<br />

par la culture de l’école de la République »<br />

Numérique : Quel vivre ensemble dans un monde en pleine numérisation ? (Benjamin Cadon,<br />

directeur de Labomedia et artiste numérique)<br />

« Un plus large partage des objets culturels et un modèle unique de soutien à la création font l’objet<br />

de la proposition d’un acte II de l’exception culturelle (…) nouvelles formes de rémunération pour<br />

les créateurs, lutte contre la contrefaçon commerciale et développement de l’offre légale (…)L’Etat<br />

doit assurer non seulement la numérisation de l’ensemble des œuvres tombées dans le domaine<br />

public, mais aussi leur accessibilité réelle. Les grands établissements, notamment la Cinémathèque,<br />

seront appuyés pour la mise en ligne de leurs ressources ».<br />

Source : http://www.culture2012.org/quelle-politique-culturelle-si-la-gauche-gagne/<br />

Publié le 27 mars 2012<br />


<br />


<br />

- La culture, grande absente de la campagne<br />

Jusqu’à présent, la culture n’a fait dans la campagne que quelques incursions à travers le débat sur<br />

la rémunération des artistes sur internet, et les hommages rendus au cinéma français dans le sillage<br />

des succès remportés par le film The Artist, aux Oscars, et par le comédien Omar Sy, aux César.<br />

Terreau collectif - « Si on se contente, comme François Hollande, de se féliciter du succès d’un film<br />

qui n’a de français que sa signature, on passe à côté de l’essentiel, de ce terreau collectif qui permet<br />

non seulement de produire des oeuvres, mais aussi de former des êtres humains parlants, pensants,<br />

rêvants », critique Nicolas Roméas, directeur de la revue culturelle Cassandre/Hors-Champ.<br />

Or, cette dimension de la culture, qui met en jeu la sensibilité de chacun et l’expérience collective,<br />

n’existe que grâce à un maillage du territoire en équipements culturels, des politiques publiques<br />

conduites sur le terrain, en matière de création et de diffusion, de médiation, d’éducation artistique<br />

et culturelle, d’enseignements artistiques, de préservation et de valorisation du patrimoine, etc.<br />

Or sur les politiques culturelles et leurs enjeux, pas un mot dans les débats, du moins jusqu’à<br />

présent. On est loin du large débat qu’appelait de ses vœux Frédéric Mitterrand, ministre de la<br />

Culture et de la communication, aux premières semaines de la campagne, comme il l’avait expliqué<br />

à la Gazette.<br />

Vecteur de l’économie numérique - Un vide que pointe l’ancien ministre de la Culture et de la<br />

francophonie (1993 -1995), Jacques Toubon. Aujourd’hui membre de la Haute autorité pour la<br />

diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) , délégué français pour la<br />

fiscalité des services culturels en Europe, et président du conseil d’orientation de la Cité de<br />

l’histoire de l’immigration, l’ancien député de Paris estime que la montée en puissance de<br />

l’économie numérique aurait dû être l’occasion de parler culture. « Tout est ramené à ‘suis-je pour<br />

10


ou contre l’Hadopi’, débat technique et juridique, et tout le monde a la même position : face à 10<br />

millions d’internautes et 100 000 artistes, quand il s’agit d’élection, on choisit les internautes ». Or,<br />

précise l’ancien député de Paris, « la culture est devenue un vecteur de l’économie numérique,<br />

préfigurant ce que sera l’économie mondiale dans 5 ou 10 ans. Elle devrait être un enjeu majeur de<br />

la campagne. »<br />

Quant aux propositions du Parti socialiste, il estime qu’elles sont, à 70 % « déjà réalisées ou en train<br />

de l’être. »Une analyse que réfute Catherine Tasca, ancienne ministre de la Culture et de la<br />

communication (2000-2002) : « La question de la mutation numérique est présente dans tous les<br />

domaines, et François Hollande s’est clairement positionné sur la question du futur de l’Hadopi,<br />

qu’il veut supprimer. Il a posé deux grandes priorités de sa campagne et de son projet présidentiel :<br />

la jeunesse et la République. La culture est donc forcément au coeur du débat. »<br />

Sens de la vie dans les temps difficiles - Pour sa part, le dramaturge et metteur en scène Olivier Py,<br />

qui dirigera le festival d’Avignon à partir de 2013, après avoir été pendant 5 ans à la tête de<br />

l’Odéon-Théâtre de l’Europe, à Paris, avance une explication : « C’est la plante verte qu’on ressort<br />

juste avant la fin. » Sans grand espoir sur la qualité du débat qui s’engagera alors. « J’attends<br />

toujours, à droite comme à gauche, un politique qui mette la culture au centre de la vie politique, car<br />

ce n’est pas un secteur de la vie, c’est le sens même de la vie. Le sens de la vie, ça s’impose aussi<br />

dans les temps difficiles, d’autant plus même. Mais les politiques n’y croient pas. Ils ne savent pas<br />

que les salles de théâtre sont pleines ; ils pensent que le peuple s’achète avec du pain et des jeux. »<br />

Pour essayer de faire parler de culture pendant la campagne, Gaspard Delanoe, militant en faveur<br />

des collectifs d’artistes alternatifs, et porte-parole de l’ancien squat du 59 rue de Rivoli – devenu un<br />

pôle d’attraction de la culture alternative, avec le soutien de la Ville de Paris – a choisi de se<br />

présenter symboliquement à la présidentielle. Avec un programme : « L’art pratiqué par tous pour le<br />

bien de tous. »<br />

Pour autant, les candidats n’ont pas oublié de mentionner la culture dans leur programme… plus ou<br />

moins. Certains y consacrent quelques lignes, d’autres quelques pages. D’aucuns se limitent à<br />

développer de grands principes politiques généraux, d’autres s’intéressent de près à certaines<br />

problématiques spécifiques (économie de la culture, statut de l’artiste, contractualisation Etatcollectivités<br />

etc.), propositions concrètes à l’appui. Mais aucun candidat n’a développé un<br />

programme couvrant l’ensemble des champs culturels.<br />

En ce sens, les initiatives de certains acteurs locaux pour interpeller les candidats sont loin d’être<br />

superflues. Pour en savoir plus sur leurs intentions, la Fédération nationale des collectivités<br />

territoriales pour la culture (FNCC) leur a ainsi adressé le 15 mars un questionnaire en 15 questions<br />

précises et ciblées. Elle leur a demandé les réponses pour le 17 avril.<br />

Source :http://www.lagazettedescommunes.com/107166/la-culture-grande-absente-de-lacampagne/<br />

Publié le 28/03/2012<br />

- Culture : la droite prétend « protéger la jeunesse »<br />

En ce jour de hausse de la TVA sur les livres, la droite tente de trouver un point positif à sa<br />

politique culturelle. L’embarras est tellement cuisant, que le gouvernement est obligé de reprendre<br />

le vocabulaire sécuritaire pour parler de culture.<br />

11


Ce week-end, Frédéric Mitterrand était en meeting avec Nicolas Sarkozy porte de Versailles, devant<br />

les jeunes UMP rameutés de toute la France et surtout des Hauts de Seine pour faire le nombre… Le<br />

ministre de la Culture a assuré qu'il n'y a "pas de dépression culturelle en France grâce à Nicolas<br />

Sarkozy et le gouvernement". Ce qu’on peut traduire par : on aurait pu faire bien pire, mais comme<br />

on n’a pas fait grand-chose, les dégâts sont limités. C’est l’élément de langage de campagne ressorti<br />

par la droite à toutes les sauces et sur toutes les <strong>thématique</strong>s face à tous les publics : « Dans cette<br />

crise terrible, Sarkozy a protégé votre [insérer le mot adéquat en fonction de l’auditoire: culture,<br />

épargne, industrie, agriculture, compte en Suisse, privilèges…] ».<br />

Et donc le bilan culturel de ce quinquennat se résume en deux points : Frédéric Mitterrand prétend<br />

avoir globalement protégé la culture de la crise, et protégé la jeunesse grâce à Hadopi.<br />

Protégé les jeunes contre leurs mauvais penchants qui les pousse au piratage peut -être? En tout cas,<br />

Hadopi n’a pas protégé la liberté d’expression des jeunes UMP, puisque comme le rappelle PC<br />

INpact, les jeunes Pop avaient pris position contre la loi avant de se faire vertement engueuler, et<br />

que leur plaidoyer contre Hadopi sur leur site s’est mystérieusement transformé en un très sage<br />

article intitulé « Hadopi, une loi juste et adaptée ».<br />

Quoi qu'il en soit, prononcer un discours affirmant que « jusqu’ici, nous avons protégé la culture »<br />

le 31 mars, soit la veille de l’augmentation de la TVA sur les livres, est d’un cynisme tout à fait<br />

piquant.<br />

Source : http://www.humanite.fr/politique/culture-la-droite-pretend-proteger-la-jeunesse-493692<br />

Publié le 2 avril 2012<br />

- Hollande : Acte II de l’exception culturelle pour adapter le modèle économique<br />

français<br />

"L'acte II de l'exception culturelle" que François Hollande, candidat PS à la présidentielle, veut<br />

instaurer s'il est élu, vise à "remettre la culture au coeur des politiques publiques en adaptant le<br />

modèle économique français à l'ère du numérique", selon Aurélie Filippetti, sa porte-parole sur cette<br />

question pendant la campagne.<br />

L'objectif ? "Que le numérique ne se transforme pas en énorme machine à concentrer les acteurs<br />

dans le domaine culturel", et protéger "l'écosystème fragile mais efficace qui permet la diversité"<br />

face à "d'énormes acteurs capitalistiques" comme Google ou Amazon.<br />

Qu'il s'agisse de cinéma ou de musique, le PS souhaite développer l'offre légale, favoriser la lutte<br />

contre la contrefaçon commerciale et chercher de nouvelles sources de financement auprès des<br />

principaux acteurs de l'internet mais aussi des fabricants de matériel informatique.<br />

Cet acte II a "deux sens au niveau européen", dit Mme Filippetti: la nécessité d'une mobilisation à<br />

l'échelle de l'Europe "qui a un modèle culturel à défendre pour relancer une partie de son activité<br />

économique", et une politique "volontariste" en France.<br />

Côté TVA, le PS veut obliger des acteurs comme Google ou Amazon à payer un impôt<br />

correspondant réellement à leur activité en France, alors qu'aujourd'hui il est "ridiculement faible"<br />

par rapport aux recettes que leur activité génère.<br />

François Hollande souhaite aussi lancer "dès l'été 2012" une concertation avec tous les acteurs des<br />

industries culturelles, et a lancé l'idée "d'assises".<br />

S'il veut supprimer la loi Hadopi sanctionnant le téléchargement illégal, qui a montré ses limites<br />

selon lui et coûte très cher, il souhaite développer l'offre légale sur Internet.<br />

12


En matière de cinéma, le PS veut maintenir le principe de la chronologie des médias - qui régit les<br />

délais de diffusion des films entre leur sortie en salle, leur diffusion à la télévision gratuite et<br />

payante et leur édition en DVD - et le système de préfinancement du cinéma français.<br />

Concernant la télévision, il veut mettre en place une nouvelle régulation "aussi bien pour les<br />

nouveaux entrants, les chaînes de la TNT, que pour les services fournis par Internet".<br />

Pour le livre, le PS veut "unir les forces des différents acteurs de la chaîne du livre face à Amazone<br />

pour maintenir la diversité culturelle".<br />

En termes de calendrier, les questions budgétaires telles que la TVA sur le livre et la loi<br />

d'orientation sur le spectacle vivant et la création, se règleront "dès la première loi des finances<br />

rectificative, à l'automne".<br />

Source :http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/hollande-acte-ii-de-l-exception-culturellepour-adapter-le-modele-economique-francais-04-04-2012-1939123.php<br />

Publié le 04/04/12<br />

- Les points clés du programme Culture du Front de Gauche<br />

Publié sous le titre "Quelle humanité voulons nous être ?" dans un petit ouvrage d’une centaine de<br />

pages, le programme Culture du Front de Gauche est présenté comme un « document d’étape », qui<br />

n'est pas "clos" mais à développer avec la participation des professionnels et des citoyens intéressés.<br />

En voici les points clés :<br />

• Une loi d’orientation et de programmation pour la culture, les arts et les médias serait adoptée<br />

après des Etats Généraux, réunissant Etat, collectivités locales et citoyens, pour définir les<br />

ambitions et les objectifs des politiques culturelles, les processus de coopération entre l’Etat, ses<br />

directions déconcentrées (DRAC) et les collectivités locales…<br />

• Le cadre d’une Education populaire, non seulement à l’école mais aussi pour les adultes serait<br />

établi et financé.<br />

• L’Education artistique sera pleinement intégrée à l’Ecole, avec, par exemple, une année à forte<br />

option artistique dans chaque cycle (primaire, collège, lycée).<br />

• Le budget du ministère de la Culture serait relevé à hauteur de 1 % du budget de l’Etat, ; l’objectif<br />

est d’amener l’ensemble des crédits publics (Etat, collectivités locales) à 1 % du PIB en 5 ans, soit<br />

une hausse de 50 %.<br />

• Remettre à plat en urgence les annexes 8 et 10 de la convention Unedic, qui concernent les<br />

intermittents, et les réformer, par voie législative si nécessaire, pour revenir à un système pérenne<br />

fondé sur la solidarité professionnelle et la mutualisation.<br />

• Mise en place pour les arts de la scène d’un Contrat de permanence artistique entre l’Etat et les<br />

collectivités locales d’une part, des équipes artistiques d’autre part, qui s’engagent à s’installer sur<br />

un territoire.<br />

Cinéma :<br />

• Etats généraux du cinéma pour améliorer l’existant, démocratiser le Centre national du Cinéma<br />

(CNC)…<br />

• Refus de toute ponction sur le budget du CNC et de tout plafonnement des taxes affectées.<br />

Culture et numérique :<br />

• Face à la « révolution anthropologique » qu’est le numérique, notamment pour la Culture, le Front<br />

13


de Gauche propose d’abroger Hadopi et de mettre en place des plate-formes publiques de<br />

téléchargement, rémunérant les œuvres selon leur audience, financées par :<br />

- une « redevance » comme pour l’audiovisuel, progressive selon les revenus, (qui ressemble à la<br />

licence globale) ;<br />

- une taxe sur les fournisseurs d’accès et la publicité ;<br />

- une partie des taxes (il faut sans doute comprendre de la « rémunération pour copie privée ») sur<br />

les supports de stockage numérique (baladeurs, disques durs externes…) ;<br />

Ces mesures s’appliqueraient sans délai à la musique enregistrée, mais après concertation avec le<br />

public, la représentation nationale et les acteurs concernés pour le livre, la presse, l’audiovisuel…<br />

Médias et audiovisuel<br />

• Adoption d’une Loi anti-concentration dans la presse, les médias et l’audiovisuel, et interdiction<br />

de posséder des médias pour des groupes dépendant de la commande publique. Lancement d’un<br />

appel d’offre pour remettre en jeu la fréquence concédée à TF1.<br />

• Remise en cause de la nomination des présidents de l’audiovisuel public par le président de la<br />

République.<br />

• Création d’un pôle de médias public englobant France Télévisions, Radio France, l’Audiovisuel<br />

extérieur, l’AFP, l’INA<br />

• Révision des décrets Tasca sur les obligations de production des chaînes de télévision envers la<br />

production indépendante et reconstitution d’un pôle public de production (cf. la défunte SFP).<br />

• Inscription dans la Constitution de la pérennité du financement de l’audiovisuel public avec :<br />

- hausse progressive de la redevance au niveau de la moyenne européenne, modulée selon les<br />

revenus et étendue aux résidences secondaires.<br />

- élargissement de la taxe sur la publicité des chaînes TV et sur le chiffre d’affaires des opérateurs<br />

télécoms (cette taxe est contestée par Bruxelles. Ndlr).<br />

Source : http://www.culture2012.org/les-points-cles-du-programme-culture-du-front-de-gauche/<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- Mélenchon présente sa « révolution culturelle »<br />

Jean-Luc Mélenchon a fait salle comble lundi 2 avril au Bataclan, où le Front de Gauche présentait<br />

son programme Culture.<br />

Dans un Bataclan (Paris 11e) bondé, Jean-Luc Mélenchon est venu soutenir le programme<br />

Culture du Front de Gauche, rédigé par des groupes de travail depuis des mois. Il a proposé une<br />

« révolution culturelle », tout en écartant toute référence à la barbarie chinoise du même nom.<br />

Ce qu’il s’agit de révolutionner pour Jean-Luc Mélenchon, c’est la « marchandisation » de la<br />

culture, la culture « globalisée », le « formatage » de l’être humain. Quand le Front de Gauche<br />

intitule son programme L’Humain d’abord, la culture est au « cœur de son projet ».<br />

Contre la marchandisation et le formatage<br />

Avec le lyrisme oratoire qu’on lui connaît, Jean-Luc Melenchon a dénoncé le fait que l’ « on essaie<br />

de tout faire rentrer dans l’ordre de la marchandise : de la brevetabilité du vivant jusqu’à telle<br />

mélodie qu’on fredonne », pour « vous transformer tous individuellement, pour que vous soyez<br />

réceptifs à un produit ».<br />

Contre le « formatage marchand de tout ce qui constitue l’humain », contre « les créateurs que nous<br />

sommes qui tous ont été changés en consommateurs », le candidat du Front de Gauche affirme qu’<br />

« il faut être éduqué culturellement pour pouvoir apprécier le monde dans lequel nous vivons. »<br />

La loi du partage<br />

14


La réponse à la crise économique, sociale et écologique que nous traversons est « nécessairement<br />

culturelle ». « Elle passe par l’amour, la fraternité, la création, c’est à dire tout ce qui se donne<br />

gratuitement » car « c’est avec la loi du partage que nous voulons avancer ».<br />

Contre la « culture dominante », « violente », sa « révolution culturelle » consiste à « tout (…)<br />

repenser, réanimés par le souci de faire voir les valeurs essentielles que nous voulons, un monde de<br />

fraternité et de refus de la compétition ». Il faut selon lui s’opposer au « culte de la performance<br />

continue, de la rapidité, de l’agressivité, de la domination » et à « toutes les formes de domination<br />

invisibles dans la société ».<br />

Le député européen a critiqué « l’extrême concentration dans tous les domaines de la production<br />

culturelle », la « précarisation des créateurs » et notamment des intermittents du spectacle, qui ont<br />

servi de « cahier de brouillon de toutes les méthodes d’exploitation dans ce pays ».<br />

Abattre Hadopi<br />

Il considère la proposition de François Hollande, de sanctuariser le budget de la culture, comme<br />

insuffisante car il s’agit pour lui de faire en sorte que la culture « habite » toutes les « activités<br />

humaines ». Un orateur qui le précédait avait dénoncé cette « sanctuarisation » comme une façon<br />

d’entériner « la régression sarkozienne ». Le Front de Gauche veut, lui, multiplier par deux ce<br />

budget.<br />

Jean-Luc Mélenchon a rapidement évoqué les grandes propositions du Front de Gauche : « abattre<br />

Hadopi » (sous les hourras de la salle) et « mettre à la place des plates-formes publiques de<br />

téléchargement », mettre l’accent sur l’éducation populaire et introduire « la culture partout et<br />

notamment à l’école » du primaire à la terminale.<br />

Concernant les médias, il a appelé à les « subvertir de l’intérieur » car « nous n’avons pas besoin<br />

de 6 journaux qui disent 6 fois la même chose » mais plutôt de « pluralité, de regards croisés ».<br />

Le candidat du Front de Gauche a donné les lignes directrices, se présentant comme le simple porteparole<br />

du « programme partagé ». « Je ne suis pas là pour vous faire un catalogue de mesures » a t-il<br />

lancé, affirmant sa confiance dans les acteurs de la culture qui ont travaillé depuis des mois à la<br />

rédaction du programme Culture, publié dans un petit ouvrage collectif d’une centaine de pages<br />

sous le titre : Quelle humanité voulons nous être ?<br />

Source : http://www.culture2012.org/melenchon-presente-sa-revolution-culturelle/<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- « La culture, c'est le néant ! »<br />

Dominée par la crise économique et l’état des finances publiques, la campagne électorale ne laisse<br />

que peu de place à la culture. Au grand dam des professionnels du secteur dont une partie des<br />

subventions a été gelée lors du quinquennat qui s’achève.<br />

Les professionnels de la culture ont tiré la sonnette d’alarme tout le mois de mars dans une<br />

indifférence quasi totale. Les scènes nationales d’Ile de France ont dégainé les premiers, suivi de la<br />

Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC), très vite rejoint par le «<br />

mouvement du 19 mars » qui réunissait les syndicats du secteur artistique. Tous ont interpellé les<br />

candidats pour leur demander de préciser quelle politique culturelle ils mettront en place s’ils<br />

venaient à gagner les élections présidentielles. Une initiative née d’un constat : « on parle très très<br />

peu de culture dans cette campagne. En 2007, on n’en n’a pas beaucoup parlé non plus mais là,<br />

c’est carrément le néant ! » fulmine Michel Lefeivre, président du Syndicat national des entreprises<br />

artistiques et culturelles (SYND<strong>EAC</strong>).<br />

Ce n’est pas Frank Riester qui dira le contraire. Le conseiller « culture » de Nicolas Sarkozy a si<br />

peu de propositions à défendre qu’il ne prend même pas la peine de répondre aux nombreux<br />

15


messages laissés par Marianne2, l’invitant à détailler le versant culturel du programme du candidat<br />

UMP. C’est dire si la question au cœur de la campagne de Nicolas Sarkozy… « De toutes façons, il<br />

n’a aucun intérêt à parler culture : son électorat s’en fout complètement ! »analyse l’essayiste<br />

Frédéric Martel, auteur de J’aime pas le Sarkozysme culturel (Flammarion) et par ailleurs<br />

collaborateur de Marianne. N’empêche, il fût un temps où les diatribes contre les intermittents<br />

faisait recette chez les électeurs UMP. Mais Frédéric Martel estime qu’il serait « trop risqué »,<br />

voire « contre-productif » de renouer avec cette stratégie : « cela mettrait en lumière la maigreur de<br />

son bilan : en cinq ans, il n’a vraiment révolutionné le système de l’intermittence… ». (…)<br />

Source : http://www.marianne2.fr/La-culture-c-est-le-neant-_a216853.html?com<br />

Publié le 8 avril 2012<br />

- Hold-up de Sarkozy sur la musique ?<br />

Tout a été très vite. Volonté de l’Elysée. A sa demande, au printemps 2011, Frédéric Mitterrand,<br />

ministre de la Culture, commandait donc un rapport sur le thème “Création musicale et diversité à<br />

l’ère musicale”. A priori, vouloir mener une réflexion sur les moyens de pallier les ravages de<br />

l’internet pour sauvegarder tout un tissu artistique, humain, et économique en danger de mort,<br />

n’avait rien de scandaleux. Cette mission fut confiée à Franck Riester (député UMP, rapporteur de<br />

la loi Hadopi), Didier Selles (conseiller à la Cour des comptes), Daniel Colling (fondateur du<br />

Printemps de Bourges, ex-directeur du Centre national des variétés, gestionnaire des Zénith de Paris<br />

et de Nantes), Alain Chamfort (chanteur), et Marc Thonon (fondateur du label Atmosphériques).<br />

Remis en septembre, leur travail (consultable sur le site de la Documentation française) préconise<br />

notamment la création d’un Centre national de la musique (CNM) destiné, selon eux, à fédérer et à<br />

rationnaliser la “filière musicale”, à l’instar du CNC pour le cinéma.<br />

Fin janvier 2012, le ministre annonce au MIDEM de Cannes la signature d’un accord-cadre en vue<br />

de la création du CNM. A cet instant, le monde musical se divise immédiatement. Entre ceux qui<br />

voient là l’opération de la dernière chance, et d’autres qui considèrent ce CNM comme le produit<br />

d’une conception purement économiste et technocratique de la culture. D’ailleurs, soulignent-ils, les<br />

musiciens – principaux intéressés – n’ont pas été consultés. Pour en parler, nous avons choisi de<br />

réunir des “acteurs de base” de la vie musicale : deux petits producteurs – Jean Rochard, fondateur<br />

du label nato, fermement opposé au projet du CNM, et Philippe Couderc, patron du label Vicious<br />

Circle et disquaire, favorable à sa construction. Et un musicien, Patrice Caratini, contrebassiste,<br />

compositeur et chef d’orchestre. L’occasion d’un débat très animé, dont voici le verbatim… (pour<br />

voir l’entretien, cliquer sur le lien)<br />

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20120412.OBS6048/hold-up-de-sarkozy-surla-musique.html<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

Nicolas Sarkozy à la rencontre des auteurs<br />

Invité à partager un déjeuner de travail à la SACD, le président candidat Nicolas Sarkozy a<br />

réaffirmé son engagement pour la défense du droit d’auteur et la lutte contre le piratage devant<br />

plusieurs auteurs, réalisateurs et scénaristes.<br />

Premier candidat à avoir accepté l’invitation de la SACD, Nicolas Sarkozy a rencontré hier Jean-<br />

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Paul ALÈGRE (auteur dramatique), Jean-Jacques BEINEIX (cinéaste), Jean-Claude CARRIÈRE<br />

(auteur dramatique), Jacques FANSTEN (réalisateur), Sophie DESCHAMPS (scénariste et<br />

présidente de la SACD), Michel FAVART (réalisateur), Gérard KRAWCZYK (cinéaste), Claude<br />

LELOUCH (cinéaste), Radu MIHAILEANU (cinéaste), Christine MILLER (scénariste), Pascal<br />

ROGARD (directeur général de la SACD), Bertrand TAVERNIER (cinéaste) et Carole THIBAUT<br />

(auteur dramatique).<br />

Il a profité de ce déjeuner pour souligner la nécessité de « poursuivre le développement de l’offre<br />

légale de films et d’œuvres réalisées pour la télévision » et a pris acte de « la nécessité d’une<br />

évolution de la chronologie des médias mûrement concertée avec l’ensemble des acteurs concernés<br />

». Il a également réaffirmé sa volonté d’« étendre à l’ensemble des biens culturels (physiques ou en<br />

ligne), la récente mesure d’abaissement de 19,6% à 7% du taux de TVA sur le livre numérique », et<br />

de « mettre fin au dumping fiscal pratiqué par certains distributeurs de biens culturels en ligne à<br />

partir de pays européens à faibles TVA et impôt sur les sociétés, notamment en les assujettissant à<br />

l’impôt sur les sociétés en France ». Il s’est enfin engagé à consolider le financement de la<br />

production audiovisuelle via le CNC, en faisant contribuer les nouveaux acteurs du numérique.<br />

Du côté du spectacle vivant, le candidat a annoncé qu’il poursuivra en 2012 et au-delà la «<br />

sanctuarisation » des moyens alloués à ce secteur et s’est également engagé à « présenter devant le<br />

Parlement un projet de loi-cadre destiné à fixer et à clarifier les compétences, les objectifs et les<br />

moyens de l’ensemble des acteurs du spectacle vivant : Etat, collectivités territoriales, institutions<br />

culturelles publiques et privées ». Objectif de cette loi : encourager la diffusion des spectacles et<br />

aborder la question de la répartition sur le territoire des institutions subventionnées par les différents<br />

niveaux de collectivités publiques. Il a enfin annoncé son souhait d’agir résolument pour « garantir<br />

aux femmes une place plus équitable dans les nominations à la tête des institutions dramatiques<br />

subventionnées ».<br />

Source : http://www.culture2012.org/nicolas-sarkozy-a-la-rencontre-des-auteurs/<br />

Publié le 12/04/2012<br />

- Nicolas Sarkozy n'est pas content de France Télévisions<br />

Le président-candidat a déjeuné à la Société des auteurs et compositeurs dramatiques avec Claude<br />

Lelouch, et d'autres auteurs ou réalisateurs. Une occasion de renouveler ses promesses, de tacler<br />

France Télévisions, de critiquer l'institution Hadopi, et de suggérer une idée d'émission.<br />

Jean-Jacques Beineix, Claude Lelouch, Jean-Claude Carrière, Radu Mihaileanu, Jean-Paul Alègre<br />

ou Michel Favart... Une douzaine de réalisateurs, d'auteurs et de scénaristes ont déjeuné mercredi<br />

avec Nicolas Sarkozy, dans l'hôtel particulier de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques<br />

(SACD) dans le 9ème arrondissement à Paris. Une occasion pour le chef de l'Etat candidat de<br />

renouveler ses promesses au monde de la culture s'il était réélu. Extension de la TVA réduite à 7% à<br />

tous les produits culturels, physiques ou en ligne, comme c'est le cas pour le livre, rétablissement de<br />

l'équité fiscale par rapport aux acteurs américains qui échappent à l'impôt en passant par le<br />

Luxembourg ou l'Irlande, et taxation des « nouveaux acteurs du numérique et notamment des<br />

opérateurs de télévision connectée », afin d'alimenter le CNC : Nicolas Sarkozy n'a oublié aucun<br />

des sujets chers au cœur du monde de la culture. Sera également au programme « une évolution de<br />

la chronologie des médias », qui fixe le calendrier de diffusion des films en fonction des supports.<br />

Récemment, producteurs, ayants droit et chaînes de télévision ne sont pas parvenus, même à la<br />

marge, à faire évoluer les choses, en réduisant le délai de diffusion en vidéo par abonnement des<br />

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films d'art et essai. Nicolas Sarkozy leur a aussi laissé entendre qu'il dégèlerait les 5% de crédits<br />

alloués au spectacle vivant, une mesure impossible à annoncer en période de disette budgétaire.<br />

Une critique de France Télévisions<br />

Le chef de l'Etat, qui a visiblement réussi à séduire des convives pas toujours acquis à sa cause, a<br />

aussi livré ses impressions sur France Télévisions. Sans attaquer directement son président Rémy<br />

Pflimlin, il s'est dit déçu du groupe d'audiovisuel public, qui n'a pas su prendre de vrais risques ou<br />

de se montrer innovant en matière de création alors même que l'éxécutif l'avait libéré du joug de<br />

l'audience, en supprimant la publicité après 20 heures.<br />

Nicolas Sarkozy différencie l'institution Hadopi de la réponse graduée<br />

Enfin, Nicolas Sarkozy n'a pu s'empêcher une sortie sur sa mesure phare : Hadopi. En substance, le<br />

candidat UMP a expliqué que ce qui était important dans le dispositif c'était « la réponse graduée »,<br />

et qu'il faisait clairement la différence entre la réponse graduée et l'institution, se rapprochant en<br />

cela de la position de François Hollande. Il faut dire que la toute jeune autorité indépendante<br />

Hadopi consomme un budget annuel de 13 millions d'euros.<br />

Une émission sur Canal Plus?<br />

Si Nicolas Sarkozy, que les sondages donnent sensiblement loin derrière François Hollande au<br />

second tour, n'a pas évoqué le sujet qui fâche, la présidentielle, il a exposé une idée d'émission qui<br />

aurait lieu lors de l'entre-deux tours, où les deux candidats en lice évoqueraient leurs goûts en<br />

matière de culture. Cette proposition a même été faite à Rodolphe Belmer le directeur général de<br />

Canal Plus.<br />

Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20120412trib000693271/nicolassarkozy-n-est-pas-content-de-france-televisions.html<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Frédéric Mitterand défend la politique culturelle de Nicolas Sarkozy<br />

Plus de 200 personnes ont accueilli jeudi soir Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, dans la<br />

salle des fêtes de l’hôtel de ville de Saint Mandé, à l’invitation du député-maire de la ville, Patrick<br />

Beaudoin, candidat à sa réélection aux élections législatives de 2012, et de Catherine Procaccia,<br />

sénatrice du Val de Marne.<br />

C’est auprès de sympathisants UMP, de libraires, écrivains, danseurs et artistes que le ministre de la<br />

Culture a expliqué les enjeux de la politique culturelle et soutenu la candidature du président<br />

sortant. « Nicolas Sarkozy est un homme très cultivé contrairement à ce l’on croit » a-t-il débuté.<br />

Multipliant les exemples prouvant la sensibilité artistique du du président de la République, le<br />

ministre de la Culture s’est félicité de la politique culturelle menée lors du quinquennat. »On ne<br />

parle plus aujourd’hui de crise du cinéma comme il y a encore quelques années. ‘The Artist’ est<br />

l’exemple même de la réussite du cinéma français. Et cela, même si les artistes critiquent le<br />

gouvernement. De toutes façons, les artistes sont toujours revendicatifs! »<br />

Pointant du doigt le rapport de la Cour des Comptes sur l’évaluation de la gestion des musées qu’il<br />

considère comme « bâclé« , Frédéric Mitterrand a estimé que Le Louvre, le musée des arts<br />

premiers, le centre Pompidou de Metz et encore le Palais de Tokyo prouvent la réussite de la<br />

politique du ministère de la Culture par l’accroissement du nombre de visites et la reconnaissance<br />

internationale du patrimoine culturel français.<br />

S’exprimant de manière plus personnelle il a « reconnu les erreurs » de la politique du<br />

gouvernement: « Passer la TVA de 5,5 à 7 a été une erreur, au même titre, que la circulaire sur les<br />

étudiants étrangers. »<br />

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Source: http://94.citoyens.com/2012/frederic-mitterrand-defend-la-politique-culturelle-de-nicolassarkozy,13-04-2012.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- "Maison de l'histoire de France", enquête critique<br />

Le 12 septembre 2010, Nicolas Sarkozy annonce sa volonté de créer une "Maison de l'histoire<br />

de France". Dès lors le projet avance à marche forcée, soutenu par une forte communication et<br />

étouffant les controverses légitimes. Les auteurs de cette enquête critique en livrent une analyse<br />

minutieuse.<br />

Envisagée dès le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, la décision officielle de créer<br />

la "Maison de l'histoire de France" et de l'installer dans le périmètre des Archives nationales à Paris<br />

(hôtels de Soubise et de Rohan) a été annoncée le 12 septembre 2010 par le président de la<br />

République. Nicolas Sarkozy a fait de ce projet une des ambitions phares de sa présidence. Des<br />

moyens importants - voire très importants en période de repli des finances publiques - ont été<br />

alloués à la"Maison de l'histoire de France". De l'Elysée à la rue de Valois au ministère de la<br />

Culture, une priorité politique et administrative s'est dégagée. Une communication de forte intensité<br />

a dominé les débats et a étouffé les controverses légitimes. Présenté comme évident, nécessaire et<br />

naturel, ce projet de contenu très critiquable a été imposé sans discussion à la communauté<br />

nationale et aux sociétés étrangères qui s'interrogent sur la France.<br />

Rendue nécessaire par l'état du dossier de "Maison de l'histoire de France" et l'absence de<br />

document de référence sur le sujet, comme par les méthodes d'instruction de ce projet public et<br />

l'impuissance du Comité d'orientation scientifique censé en garantir la qualité, cette "enquête<br />

critique" l'est à double titre. Elle repose effectivement sur la méthode critique des sciences sociales<br />

- et de l'histoire notamment - que mobilisent les deux auteurs pour la connaissance et la<br />

compréhension du projet. Mais leur enquête est critique aussi parce qu'elle établit une réalité<br />

inquiétante, problématique, celle d'une opération idéologique, superficielle, autoritaire à de<br />

nombreux titres. Cette conclusion mais aussi les moyens pour y parvenir sont portés à la<br />

connaissance de tous. A situation critique méthode critique. Il s'agit d'engager un processus<br />

permettant de rétablir de la connaissance et de la raison dans un dossier dominé par les affects et les<br />

egos, les procédés de communication et la propagande politique, le refus du dialogue et la fuite en<br />

avant. Il n'est pas tolérable qu'à l'heure actuelle l'information et la décision soient confisquées par un<br />

groupe partisan.<br />

En rédigeant cette enquête critique, fruit d'un minutieux travail d'étude et d'analyse du projet de<br />

la "Maison de l'histoire de France" mais aussi des contextes généralement niés par les responsables,<br />

ses auteurs obéissent à un devoir professionnel et moral, celui de restituer l'horizon des savoirs à<br />

l'esprit public et à l'action politique. Cette étude critique démontre comment une idée juste, et<br />

nécessaire depuis la mort programmée du Musée de l'histoire de France aux Archives nationales, a<br />

été le prétexte d'une opération politique au service d'ambitions partisanes. L'histoire et les historiens<br />

ont été instrumentalisés, l'Etat et ses institutions détournés, l'opinion publique abusée. La raison et<br />

l'idéal exigent de mettre fin à ce projet dangereux, menaçant même pour ce qu'il s'est donné comme<br />

mission de transmettre, l'histoire de France, et de reprendre le fil d'une large réflexion sur les grands<br />

projets intellectuels que la France, ouverte à l'Europe et au monde, est capable de porter.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/18/maison-de-l-histoire-de-franceenquete-critique_1686957_3232.html<br />

Publié le 18 avril 2012<br />

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- Hadopi : les approximations de Nicolas Sarkozy pour défendre la riposte<br />

graduée<br />

Présidentielle 2012 - Constant, Nicolas Sarkozy dresse auprès d’Allocine.fr un bilan sans ombres de<br />

la riposte graduée, selon lui efficace et pédagogique. Un bilan étayé d’après le candidat par des<br />

instituts indépendants, qui ne le sont pourtant pas. Quant à la pédagogie revendiquée, elle est<br />

d’abord le fruit d’une censure des Sages, moins d’une volonté politique du gouvernement.<br />

Si au cours de la campagne, Nicolas Sarkozy a parfois opportunément changé de position,<br />

concernant Hadopi, le candidat UMP fait preuve en revanche de constance - ou presque. Dans une<br />

interview accordée à Allociné, il défend ainsi, sans nuances, le bilan de la riposte graduée.<br />

« Effondrement du piratage de pair-à-pair, de 35% pour la musique et de 50% pour les films les<br />

plus piratés. La France représentait 6,2% des échanges illégaux mondiaux au début de l’année 2011,<br />

elle est passée à 4,5% à la fin de la même année » assure ainsi le président sortant.<br />

Pour lui, ces premiers résultats de la Hadopi sont « mesurés par plusieurs instituts indépendants ».<br />

Un argument de l'indépendance censé apporter du poids à ses affirmations. Mais le président de la<br />

République ne peut cependant l'invoquer ici.<br />

Si le nombre d’utilisateurs de P2P a baissé, « ces résultats remarquables ont été enregistrés alors<br />

même qu’aucune sanction n’a encore été prononcée par le juge : c’est la démonstration que le pari<br />

de la pédagogie et de la responsabilisation peut être gagné » défend également Nicolas Sarkozy.<br />

De plus, la dimension pédagogique est d’abord la conséquence d’une censure du Conseil<br />

constitutionnel. Dans le cadre de la Hadopi 1, le gouvernement prévoyait en effet de couper l’accès<br />

Internet sans décision de justice préalable en confiant à la Haute autorité, une autorité<br />

administrative, le pouvoir de sanction.<br />

De manière tout aussi pédagogique, le texte initial stipulait qu’il était à la charge de l’internaute<br />

soupçonné de téléchargement illégal d’apporter la preuve que l'adresse IP flashée n'était pas la<br />

sienne. Un renversement de la charge de la preuve et une présomption de culpabilité, avaient<br />

considéré les Sages.<br />

Sur le front de la lutte contre le téléchargement illégal, étendue au streaming et direct download, le<br />

candidat UMP laisse de côté la pédagogie et appelle, une nouvelle fois, à « une lutte tous azimuts ».<br />

Nicolas Sarkozy adoptait déjà cette formule en mars dans une lettre adressée à la SACD (Société<br />

des Auteurs et Compositeurs Dramatiques).<br />

Pourtant, dans ce domaine, à la demande de Nicolas Sarkozy, le ministre de la Culture promettait en<br />

novembre 2011 que des mesures ("un arsenal") seraient annoncées d'ici trois mois. Ce délai s'est<br />

écoulé et la Hadopi n'a pour l'heure livré qu'une étude aux résultats contestés sur les revenus illicites<br />

du streaming et du téléchargement direct.<br />

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/hadopi-les-approximations-de-nicolas-sarkozy-pourdefendre-la-riposte-graduee-39770870.htm<br />

Publié le 18 avril 2012<br />

- François Hollande écrit aux auteurs de documentaires<br />

Dans deux lettres adressées à la Scam, François Hollande apporte des précisions sur l’Acte II de<br />

l’exception culturelle, sur les mesures qu’il prendrait s’il était élu, sur l’Hadopi et la réponse<br />

graduée, sur le service public, sur la TNT...<br />

Dans deux lettres, l’une adressée à Jean-Xavier de Lestrade, président de la Scam et l’autre à Jean-<br />

Marie Drot, président de l’Association Scam Vélasquez, François Hollande déclare être «<br />

profondément attaché au modèle de l’exception culturelle française ainsi qu’à la nécessité<br />

impérieuse de défendre le droit d’auteur ». « Le rôle indispensable que joue la Scam (…) dans le<br />

20


système actuel renforce ma conviction d’entamer un dialogue serein et privilégié avec vous. »<br />

Concernant l’audiovisuel public, François Hollande en fait une priorité afin qu’il retrouve « le rôle<br />

clé qui doit être le sien (…) qu’il revienne à ses missions premières (…) qu’à côté de ses missions<br />

d’informer et de divertir, il se souvienne qu’il doit aussi cultiver ». Il souhaite « que les<br />

documentaires de création aient toute leur place sur le service public et à des heures moins<br />

nocturnes ». « Quant aux programmes de la télévision privée (…) il faut bien constater que<br />

l’apparition des nouvelles chaînes de la TNT n’a pas encore contribué à l’amélioration de la qualité<br />

globale des émissions, ce qui doit rester un objectif majeur de leur développement à venir. »<br />

Réaffirmant sa position sur la réponse graduée, le candidat socialiste affirme que « le remplacement<br />

de l’Hadopi (…) doit s’opérer dans la plus grande concertation et c’est pourquoi j’attends (…) les<br />

propositions que vous formulerez et qui nous permettront d’avancer ensemble » pour « sortir de<br />

l’opposition stérile entre les créateurs et leur public ». La Scam qui a noté, au fil de la campagne<br />

électorale, l’évolution de langage du candidat du parti socialiste au regard d’Hadopi a d’ores et déjà<br />

rappelé (dans un document adressé à tous les candidats) son attachement au principe de la réponse<br />

graduée, mais accepterait la concertation proposée.<br />

Source : http://www.culture2012.org/francois-hollande-ecrit-aux-auteurs-de-documentaires/<br />

Publié le 18 avril 2012<br />

21


Thème N°1<br />

Business<br />

(Marine FOLIO)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> :<br />

Impact de l’offre de Free sur le marché de la téléphonie<br />

mobile<br />

Le 10 janvier, après plusieurs semaines d’un suspense bien entretenu, Xavier Niel, qui s’était<br />

jusqu’à l’heure proposer de transmettre l’art du french kiss grâce à sa Freebox, se lance dans la<br />

téléphonie mobile avec cette fois-ci la promesse de diviser par deux la facture en téléphonie mobile<br />

des français. Une offensive lançait directement contre les opérateurs historiques accusaient de faire<br />

de leurs clients des « pigeons ». Les intentions du PDG d’Iliad (maison mère de Free) sont claires :<br />

causer le trouble sur la planète mobile et obliger ces nouveaux concurrents à pratiquer des tarifs<br />

plus justes et surtout totalement transparents.<br />

Quatre mois après le lancement de l’offre Free mobile, le trublion de la téléphonie est-il en passe de<br />

réussir son pari ?<br />

« Le tout pour rien » voilà comment Free définit son forfait principal. En effet, l’opérateur propose<br />

une offre illimitée plus poussée pour moins d’une vingtaine d’euros par mois. A ce prix, Free<br />

Mobile est 2,5x moins cher que Sosh (Orange), et 4,5x moins cher que SFR pour des services<br />

similaires. Une offre agressive dans laquelle se sont très vite (trop vite !) réfugiés les premiers<br />

migrants venant même à saturer dès la première journée les lignes téléphoniques. Les premiers<br />

sondages annonçaient que près de 78% des mobilenautes songeaient à changer d’opérateur pour<br />

l’offre Free. Depuis, Orange avait annoncé la perte de 201.000 abonnés depuis l’arrivée de son<br />

nouveau concurrent. Dans le détail, il a enregistré près d’un million de résiliation dont 40% aurait<br />

profité à Free selon Stéphane Richard, PDG d'Orange. SFR quant à lui a perdu au total de 200.000<br />

clients en janvier et février. Mais il s'agit là du "solde" entre les clients ayant résilié et les nouveaux<br />

abonnés. Les analystes estiment toutefois que le deuxième opérateur français aurait pu perdre aux<br />

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alentours de 300.000 clients au profit de Free Mobile. Un résultat qui conduit le président du<br />

directoire de Vivendi à reprendre lui-même les rennes de sa filiale. Enfin Bouygues Telecom a<br />

indiqué avoir perdu 1,4% de son parc de 11,3 millions de clients mobile.<br />

(Résultat du sondage sur les intentions de migrations au profit de Free )<br />

La riposte ne se fît pas attendre. En à peine un mois, tous les acteurs du marché ont été contraint de<br />

réviser leurs grilles tarifaires. Bien que celles-ci soient peu compétitive, différentes annonces ont<br />

fusé et très vite Free mobile n’a plus été le moins cher. On compte maintenant chez tous les<br />

opérateurs (à l’exception d’Orange) des forfaits à moins de 19,99 euros. De nombreux utilisateurs et<br />

associations de consommateurs en ont conclu, à juste titre, que les opérateurs bénéficiaient jusque là<br />

de marges considérables.<br />

A terme, cette baisse des prix aura pour effet une diminution du revenu moyen généré par abonné<br />

entraînant à terme une déflation du marché estimé à prés de 32 millions d’euros soit 8 millions par<br />

opérateur.<br />

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L’arrivée d’un nouveau concurrent sur un marché déjà en pleine maturité mettra donc à mal les<br />

performances financières du secteur. Dorénavant, les enjeux de croissance se situeront autour de la<br />

place de l’innovation. Pour augmenter la recette moyenne par client, les opérateurs ont tout intérêt à<br />

pousser le déploiement de la norme 4G leur permettant de proposer des abonnements plus élevés et<br />

des offres de services innovants. Par ailleurs, le calendrier de déploiement du réseau 4G a déjà été<br />

avancé de six à douze mois. Après une guerre des prix, c’est une course à la technologie qui s’est<br />

engagée avec l’arrivée de Free. Tous ont annoncé une commercialisation du très haut débit pour<br />

début 2013. Free qui ne dispose pas d’une licence 4G lui permettant de rivaliser risquerait sur ce<br />

coup de faire enfermer dans l’entrée et le moyen de gamme.<br />

Mais peu importe, l’un des objectifs premiers n’était-il pas de révolutionner le marché des<br />

télécoms ? La bombe Free a effectivement paniquaient la planète mobile. Mais au vue de difficultés<br />

techniques rencontrées par le nouvel opérateur, la promesse d’une révolution attendue par les<br />

millions de clients de la téléphonie mobile semble de plus en plus difficilement tenable.<br />

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- Orange va empocher 2 milliards d'euros grâce à Free<br />

Le contrat d'itinérance avec Free pourrait rapporter jusqu'à 2 milliards d'euros à Orange, soit le<br />

double de ce qui était attendu, a estimé mardi 17 avril son PDG, tout en prévenant que l'arrivée du<br />

nouvel opérateur entraînerait des baisses des marges sur le marché français.<br />

On avait dit que le contrat devait nous rapporter 1 milliard d'euros. Cela pourra aller jusqu'au double<br />

en fonction de la capacité de Free à développer son réseau", indique Stéphane Richard dans<br />

"Libération".<br />

Cet accord permet aux abonnés de Free de passer par le réseau Orange quand il n'y a pas de réseau<br />

Free disponible. Suite à une série de pannes, Orange avait menacé en mars de suspendre cet accord,<br />

également vivement critiqué par ses concurrents.<br />

"Je suis satisfait d'avoir signé ce contrat. J'en revendique tous les termes. C'est la meilleure<br />

protection pour l'entreprise, ses salariés, ses actionnaires, que je pouvais trouver face à l'arrivée du<br />

quatrième opérateur", assure toutefois Stéphane Richard.<br />

Pour le PDG, "Orange s'est donné les moyens d'absorber ce choc [l'arrivée de Free Mobile, dont la<br />

politique de prix agressive a bouleversé le marché, NDLR] mieux que ses concurrents. Oui, cet<br />

acteur déstabilise le secteur. Il va entraîner des baisses significatives des marges brutes. Personne ne<br />

peut dire qu'elles seront sans conséquence".<br />

"La vague d'adhésion à Free Mobile est retombée"<br />

Free mobile "débarque dans un marché largement mature. C'est un électrochoc. Mais personne, je<br />

dis bien personne, n'est capable aujourd'hui d'en mesurer les conséquences. On commence à<br />

comprendre qu'elles vont être lourdes pour le secteur, que ce n'est pas juste une belle histoire soidisant<br />

au profit du consommateur", avertit-il.<br />

Entre début janvier et fin février, Free avait déjà fait perdre plus d'un demi-million de clients à ses<br />

trois concurrents Orange, SFR et Bouygues Telecom, de l'aveu même de ces derniers.<br />

"La vague d'adhésion à Free Mobile est aujourd'hui retombée. Les gens vont commencer à regarder<br />

la question de la qualité de service, de l'acquisition du terminal et des contenus", juge néanmoins<br />

Stéphane Richard. Il rappelle que Free vend pour l'instant des cartes SIM sans mobile et sans<br />

engagement, ce qui "devrait représenter à terme, si l'on regarde ce qui s'est passé au Royaume-Uni,<br />

environ 15% du marché".<br />

Source : http://obsession.nouvelobs.com/les-forfaits-free-mobile/20120417.OBS6325/orange-vaempocher-2-milliards-d-euros-grace-a-free-mobile.html<br />

Publié le 17/04/2012<br />

- Tarifs mobiles: l'Arcep épinglée par l'UE<br />

La Commission européenne a ouvert une enquête sur les tarifs de terminaison d'appels, facturés<br />

entre les opérateurs. Des tarifs préférentiels avaient été accordés aux nouveaux entrants, dont Free<br />

Mobile. De quoi remettre en cause la politique de tarifs toujours plus agressifs?<br />

Mauvaise nouvelle pour les nouveaux entrants sur le marché de la téléphonie mobile, parmi lesquels<br />

Free. Leur politique basée sur des prix agressifs pourrait bien pâtir de la remise en cause par la<br />

Commission européenne des tarifs de terminaison d'appels pratiqués entre opérateurs. La baisse<br />

récente de ces tarifs avait notamment permis de voir sur le marché des offres de plus en plus<br />

compétitives.<br />

L'Autorité française des télécoms (Arcep), va retravailler "au cours des prochaines semaines" son<br />

projet d'appliquer des tarifs de terminaison d'appels préférentiels pour les trois nouveaux opérateurs,<br />

après l'ouverture d'une enquête de la Commission européenne. En décembre dernier, l'Arcep avait<br />

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proposé d'appliquer pendant deux ans des tarifs de gros préférentiels aux opérateurs Free,<br />

Lycamobile et Omea Telecom, entrés sur le marché de la téléphonie mobile en 2012.<br />

Vendredi soir, la Commission européenne a annoncé avoir ouvert une enquête sur ces propositions<br />

de tarifs et leur justification, et a fait état de ses "sérieuses réserves". Elle a donné "trois mois" à<br />

l'Arcep pour "trouver une solution à ce problème en collaboration avec la Commission", a-t-elle<br />

indiqué. "Afin de tenir le plus grand compte de cet avis, l'Arcep, au cours des prochaines semaines,<br />

va déterminer les conditions concrètes dans lesquelles, compte tenu des commentaires de la<br />

Commission et de la situation de ces nouveaux entrants sur le marché français, un effet utile peut<br />

être donné aux dispositions de la recommandation européenne", selon un communiqué publié lundi.<br />

Lorsqu'un abonné utilise une ligne fixe ou mobile pour appeler un mobile sur le réseau d'un<br />

concurrent, l'opérateur appelé facture à l'opérateur appelant une "terminaison d'appel vocal mobile".<br />

L'Arcep a proposé "un encadrement tarifaire", courant jusqu'au 31 décembre 2013, permettant aux<br />

nouveaux opérateurs Free Mobile, Lycamobile et Omea Telecom "de s'aligner" progressivement sur<br />

les tarifs appliqués aux trois grands opérateurs historiques Orange, SFR et Bouygues Telecom.<br />

L'Arcep juge en effet "pertinent" de permettre aux trois opérateurs de "compenser les surcoûts<br />

transitoires liés à leur statut de nouvel entrant", étant donné qu'ils n'auront, au début, qu'un petit<br />

nombre de clients et pâtiront d'un déséquilibre de trafic. Elle propose ainsi de leur appliquer un tarif<br />

de 2,4 centimes d'euros par minute jusqu'au 30 juin 2012, puis de 1,6 centime du 1er juillet au 31<br />

décembre 2012, et enfin de 1,1 centime pour toute l'année 2013.<br />

Les opérateurs déjà présents sur le marché verront leurs propres tarifs évoluer de la façon suivante:<br />

1,5 centime par minute pendant les six premiers mois de 2012, puis 1 centime pour le deuxième<br />

semestre, et enfin 0,8 centime pour l'année 2013<br />

Source : http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/tarifs-mobiles-l-arcep-epinglee-par-lue_291263.html<br />

Publié le 16/04/2012<br />

- Bouygues Telecom n'en finit plus d'ajuster ses tarifs !<br />

Difficile de réagir face à une concurrence féroce. Même si Free Mobile est un peu dans la<br />

tourmente, ses forfaits ont fait beaucoup de mal à la concurrence, qui peine à s'adapter...<br />

Free Mobile a fait beaucoup de mal à ses concurrents et même si le dernier venu sur le marché de la<br />

téléphonie mobile peine un peu à convaincre du fait de ses difficultés à fournir un service de qualité,<br />

les autres opérateurs peinent à suivre d'un point de vue tarifaire. Bouygues Telecom a ainsi décidé<br />

de revoir une nouvelle fois sa copie et de procéder à un ajustement des tarifs pratiqués sur la gamme<br />

Eden. Et la chute des tarifs est appréciable puisque, par exemple sur le forfait Eden Smartphone<br />

(appels illimités, SMS/MMS illimités et Internet 3 Go) jusque-là facturé 68,90 euros par mois, on<br />

passe désormais à 41,90 euros ! L'offre Eden classique et ses deux heures de communication<br />

mensuelles vous coûtera désormais 26,90 euros par mois (22,90 euros si vous prolongez votre<br />

période d'engagement), soit une baisse de 2 euros par mois.<br />

En revanche, l'Eden Classic 4 heures est quant à lui relégué aux oubliettes. En ce qui concerne la<br />

gamme Low Cost de Bouygues Telecom, baptisée BandYou, dont le concept consiste à adapter les<br />

offres en temps réel en fonction des demandes des Internautes, le forfait illimité est aligné sur celui<br />

de Free Mobile à 19,90 euros par mois et ce, sans engagement. Difficile en revanche de rivaliser<br />

avec le tarif à 2 euros de Free Mobile, puisque le forfait d'entrée de gamme de Bouygues Télécom<br />

reste à 9,90 euros... Reste que les tarifs de la gamme Ideo de Bouygues Telecom ne suivent pas<br />

cette tendance baissière, bien au contraire, puisque l'on notera par exemple que l'offre Ideo ADSL<br />

Eden Classic passe de 38,80 à 41,80 euros... en ces temps de mouvements tarifaires, il faut donc,<br />

plus que jamais, garder l'œil ouvert !<br />

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Source : http://votreargent.lexpress.fr/consommation/bouygues-telecom-n-en-finit-plus-d-ajusterses-tarifs_181261.html<br />

Publié le 16/04/2012<br />

- Free Mobile nuirait à la vente de l'iPhone d'Apple<br />

Selon une étude du magazine de la grande consommation LSA, Apple pâtirait du succès de Free<br />

dans les mobiles avec le développement des abonnements sans téléphone.<br />

Selon les informations du site Internet de LSA, la part de marché du fabricant Apple aurait baissé de<br />

près de 10% au premier trimestre en France pour passer sous les 20%. L'explication viendrait du<br />

succès de Free Mobile qui aurait capté, selon les estimations, entre 2,5 et 3 millions d'abonnés<br />

depuis le début de l'année.<br />

«Free a contribué à l'explosion en France du «Sim-only» soit les abonnements sans téléphone. Tous<br />

les opérateurs s'y sont d'ailleurs mis avec leurs offres low-cost (de Sosh chez Orange à B&You chez<br />

Bouygues Telecom)», explique Frédéric Bianchi de LSA. «Cette explosion s'est accompagnée d'une<br />

croissance exponentielle des ventes de téléphones dits nus (sans subvention opérateur). Chez<br />

certains distributeurs, les ventes ont été multipliées par cinq sur le seul premier trimestre».<br />

L'iPhone est trop cher sans la subvention opérateur<br />

Or le problème d'Apple est que ses téléphones sont très chers sans la subvention opérateur : 629<br />

(pour le modèle de 16 Go) et 849 euros (pour le 64 Go). Alord que les concurrents (Nokia,<br />

Samsung, Sony) proposent des smartphones entre 100 et 400 euros, Apple ne baisse pas les prix de<br />

ses téléphones. «D'autant que l'iPhone 4S, il faut l'avouer, n'est pas une révolution qui justifie qu'on<br />

paie deux à trois plus cher son téléphone», explique anonymement un cadre chez un opérateur<br />

télécoms.<br />

Samsung s'est positionné en tête du marché des smartphones avec près de 50% de part de marché en<br />

valeur. Apple se doit de retourner la tendance avant la sortie très attendue du Galaxy S3.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202010228689-free-mobilenuirait-a-la-vente-du-smartphone-d-apple-312470.php<br />

Publié le 13/04/2012<br />

- SFR perd moins de clients que lors de l'arrivée de Free Mobile<br />

"Actuellement, nous ne perdons plus d'abonnés, notre parc s'est stabilisé", affirme Jean-Bernard<br />

Lévy, nouveau PDG de SFR. L'opérateur annonce également une simplification de ses offres.<br />

L'opérateur téléphonique SFR (groupe Vivendi) est revenu à un rythme de départs "modéré" de ses<br />

clients, après un pic lié à l'arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile, a affirmé mardi 10<br />

avril son nouveau patron Jean-Bernard Lévy, aussi président du directoire de Vivendi.<br />

"Au moment du lancement de Free, nous avons observé un pic de départs", a-t-il déclaré au<br />

quotidien Le Figaro. "Il a fallu huit semaines pour écluser cette vague. Mais depuis le 15 mars, les<br />

départs ont considérablement baissé et nous sommes revenus à un rythme de départs modéré, même<br />

si le nombre est un peu plus élevé qu'auparavant", a-t-il ajouté.<br />

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"Actuellement, nous ne perdons plus d'abonnés, notre parc s'est stabilisé", a-t-il poursuivi en<br />

assurant que son groupe voyait "déjà revenir vers SFR un courant significatif de déçus de Free"<br />

depuis quelques semaines.<br />

Jean-Bernard Lévy, qui a pris directement les rênes de SFR fin mars après le départ du PDG<br />

historique Frank Esser, indique que l'objectif à court terme est de "renforcer la riposte commerciale<br />

et réduire la structure de coûts".<br />

"A plus long terme, nous devrons reconstruire une vision du marché des télécoms en tenant compte<br />

de sa profonde évolution, et nous développer sur de nouveaux moteurs de croissance", poursuit-il.<br />

Simplification des offres<br />

Il précise que SFR entend simplifier son offre dès mi-avril et "passer à moins de 10 offres grand<br />

public", après avoir réduit depuis l'été dernier de 32 à 14 la gamme proposée à ses clients.<br />

SFR a perdu 200.000 clients depuis l'arrivée de Free Mobile début 2012, dont l'offre a chamboulé le<br />

marché, provoquant d'importantes migrations de clientèle et contraignent les opérateurs en place à<br />

modifier leurs propositions commerciales.<br />

Selon Jean-Bernard Lévy, "l'arrivée de Free est un changement de paradigme, qui modifie la<br />

structure du marché". "Nous devons changer à la fois la direction et la vitesse du bateau", a-t-il<br />

affirmé.<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120410.CHA5166/sfr-perd-moins-de-clients-quelors-de-l-arrivee-de-free-mobile.html<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- Free Mobile sort de son silence face à une « campagne de dénigrement »<br />

Dans un communiqué, Free Mobile reprend une à une les critiques de ses concurrents et de<br />

syndicats d’opérateurs à son encontre. L’objectif : contredire les arguments bancals de ses rivaux et<br />

menacer désormais de poursuivre toute personne « dénigrant la réalité de sa couverture ou de ses<br />

investissements. »<br />

Depuis son lancement, la tension ne s’est pas relâchée, bien au contraire. A l’occasion de la<br />

présentation de leurs résultats, les principaux opérateurs de téléphonie mobile ont attaqué Free<br />

Mobile, la qualité de son réseau et mis en doute le respect de ses obligations.<br />

Dans un communiqué du 8 mars, Free Mobile apporte sa réponse « à la campagne de dénigrement<br />

orchestrée ces dernières semaines », ce sous la forme de précisions. L’opérateur tient ainsi à<br />

rappeler que la mesure de la couverture n’a pas été adaptée pour Free, mais est basée sur des<br />

modalités précisées en février 2007.<br />

Des opérateurs qui n'avaient pas respecté leurs obligations de couverture<br />

« Ce protocole de mesure utilisé pour les mesures de couverture de tous les opérateurs n’a jamais<br />

été critiqué par les bénéficiaires ni pour eux même, ni lors des nombreux contentieux visant la<br />

quatrième licence. Ce n’est qu’après le lancement de Free Mobile que certains ont remis en cause ce<br />

qui était accepté sans réserve jusque là » écrit Free Mobile.<br />

L’Arcep a multiplié les déclarations sur cette question de la couverture. Dès le 27 janvier, le<br />

régulateur rappelait qu’en matière d’obligation de couverture, Orange, Bouygues Télécom et SFR<br />

avaient en revanché été en infraction. Une infraction tolérée « en raison des difficultés techniques et<br />

économiques invoquées par les opérateurs. »<br />

En clair, les critiques d’aujourd’hui oublient qu’ils ont bénéficié d’une faveur par le passé. Mais les<br />

attaques portent aussi sur le trafic, contestant ainsi le protocole de contrôle de l’Arcep. « Il va de soi<br />

que ce pourcentage de couverture mesuré en % de la population, n’équivaut pas à une part de trafic<br />

identique acheminé en propre sur le réseau » reconnaît Free Mobile.<br />

Un contrat d'itinérance dénoncé par des courtisans éconduits ?<br />

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L’opérateur avance plusieurs explications, dont le temps nécessaire au déploiement d’antennes,<br />

confronté à des difficultés (imputées en partie à la concurrence) et expliquant que les abonnés soient<br />

« donc souvent en itinérance ». Free rappelle à cette occasion son engagement à poursuivre son<br />

déploiement, un effort constaté par l’Arcep.<br />

« Il s’agit d’un impératif économique, l’itinérance étant une alternative précieuse mais coûteuse »<br />

commente le 4e opérateur. De 1.000 sites actifs actuellement, Free Mobile compte passer à 2500 à<br />

la fin de l’année.<br />

Free Mobile démonte également les attaques à l’égard de son contrat d’itinérance conclu avec<br />

Orange, itinérance 2G qui est « une obligation acceptée dans le cadre des licences 3G ». Sans les<br />

nommer, Free affirme avoir reçu avant son lancement des « tarifs d’itinérance plus compétitifs »<br />

que ceux d’Orange.<br />

Tolérance zéro désormais<br />

« Ces opérateurs hier désireux de conclure ce contrat avec Free Mobile condamnent aujourd’hui le<br />

principe de l’itinérance. L’itinérance est une nécessité transitoire. Seul le déploiement du réseau<br />

permet d’établir une rentabilité structurelle de l’activité » ironise Free Mobile.<br />

Cette mise au point bouclée, le nouvel entrant de la téléphonie mobile conclut par une mise en garde<br />

: « A compter de ce jour, Free Mobile attaquera en justice toute personne dénigrant la réalité de sa<br />

couverture ou de ses investissements ».<br />

Pour Free, il est temps pour la concurrence de passer à autre chose. Un sentiment également partagé<br />

par le président de l’Arcep, Jean-Ludovic Silicani, pour qui le sujet est « à présent clos ».<br />

Source : http://www.businessmobile.fr/actualites/free-mobile-sort-de-son-silence-face-a-unecampagne-de-denigrement-39769444.htm<br />

Publié le 08/04/2012<br />

- Free Mobile va coûter 8 milliards à ses concurrents<br />

Nicolas Teisseyre du cabinet RolandBerger estime que l'arrivée de Free Mobile est un "séisme".<br />

Le succès exceptionnel du lancement de Free Mobile provoque un séisme dans le secteur des<br />

télécommunications, dont la réplique la plus récente est le départ de SFR de Frank Esser, le 26<br />

mars. Le patron de Vivendi, Jean-Bernard Lévy, a en effet décidé de reprendre le contrôle direct sur<br />

sa filiale SFR. Et les effets de l'arrivée du quatrième opérateur mobile ne s'arrêteront pas là. C'est<br />

toute une vision de l'économie française qui pourrait s'en trouver transformée.<br />

Un constat s'impose: Free a innové sur une multitude de terrains sauf, paradoxalement, sur la<br />

technologie, son domaine de prédilection pourtant comme le montre le lancement de la Freebox.<br />

Son innovation est marketing. Ce marché était hypersegmenté avec des offres pour tous les types<br />

d'abonnés - « nos clients sont aussi bien le geek de Paris que la mamie du Cantal », justifiait<br />

Stéphane Richard, PDG d'Orange. Le nouvel entrant se contente, lui, de seulement deux offres, à 2<br />

et à 20 euros. De fait, le fondateur de Free, Xavier Niel, applique la stratégie d'entreprises<br />

innovantes comme Apple ou Google ou de compagnies low cost comme easyJet, qui se limitent<br />

toutes à un produit unique et s'épargnent ainsi la gestion d'une offre complexe. France Télécom,<br />

SFR et Bouygues Telecom s'étaient jusqu'à présent développés en s'appuyant sur un important<br />

réseau de boutiques.<br />

La Poste Mobile va plus loin en visant pour juin 10.000 points de vente. Xavier Niel aborde le<br />

marché presque sans présence physique, et il entend démontrer que cet investisse ment n'est plus un<br />

coût inévitable. Enfin, Free change les codes de la relation clients, en mettant en avant l'assistance<br />

sur le Net ou via les réseaux sociaux, par exemple en centrant sa communication sur le buzz digital<br />

avec un style relativement agressif.<br />

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Quel sera l'impact de cette entrée fracassante? Le fait d'arriver avec un prix aussi décalé va créer<br />

une déflation de ce marché assez stable ces dernières années, autour de 32 milliards d'euros. Nous<br />

estimons la perte de valeur à 6 milliards d'euros, avec un gain de 2 milliards pour Free et 8 milliards<br />

de perte pour les autres opérateurs. Un séisme économique. La question est de savoir ce que le<br />

consommateur va faire de ces 6 milliards d'euros. Cette somme sera-t-elle captée par les vendeurs<br />

de terminaux, d'Apple à Huawei, par les fournisseurs de services, tels Google ou Facebook, ou par<br />

les fournisseurs de jeux ou de contenus?<br />

Chaque opérateur va devoir revoir en profondeur son modèle industriel et la façon dont il fait son<br />

métier. Les infrastructures deviennent difficiles à financer. Il faudra probablement les mutualiser<br />

pour développer les nouvelles technologies, la 4G ou la fibre optique, mais aussi pour les<br />

installations existantes. Cette mutualisation peut s'étendre aux boutiques, avec l'émergence de<br />

nouveaux concepts multiopérateurs. Le jeu concurrentiel s'exercera alors plus sur le marketing que<br />

sur les infrastructures et la technique.<br />

De fait, la relation avec les clients est à restaurer. L'arrivée de Free a fait des dégâts en accentuant le<br />

sentiment que les consommateurs payaient trop cher. Il faudra re gagner en proximité.<br />

Actuellement, le service clients dans les télécoms est très standardisé. Ce standard doit être révisé.<br />

Les opérateurs doivent en particulier apprendre à reconnaître les clients de haute valeur en leur<br />

proposant un service vraiment premium, comme le font certaines compagnies aériennes.<br />

Au-delà de la téléphonie, les enseignements de ce séisme sont de deux ordres. D'abord, cet épisode<br />

nous apprend qu'il demeure des espaces d'innovations, même sur des marchés matures et régulés.<br />

Sur de nombreux fondamentaux du métier d'opérateur, Free a montré qu'on pouvait avoir une<br />

approche différente. C'est une grande leçon pour d'autres industries. Ensuite, il faut souligner les<br />

effets de la réglementation des télécoms. L'Europe comptait de nombreux leaders mondiaux,<br />

Alcatel, Thomson, Sagem, Nokia, Siemens, Ericsson ou Matra. En vingt ans de déréglementation,<br />

l'Europe a perdu ses champions. Elle n'a su ni faire émerger les champions de l'économie<br />

numérique, ni créer des emplois dans ces secteurs. En France, d'après l'Arcep, 10 000 emplois ont<br />

été détruits dans les télécoms et 10 000 pourraient l'être à court terme suite à l'arrivée de Free. Il ne<br />

faut pas s'en satisfaire: nous manquons d'une perspective à moyen et long terme fxant une ambition<br />

et un cap pour la filière des servi ces technologiques digitaux. La France a besoin de créer des<br />

entreprises capables de capter la valeur rendue disponible par la déflation provoquée par Free.<br />

De façon plus générale, il s'agit de faire émerger des champions européens de l'économie<br />

numérique, au confluent du monde des télécoms, des services et de celui des contenus, avec si<br />

possible un Mark Zuckerberg européen en mesure d'incarner cette révolution. Faute de quoi cette<br />

valeur libérée par Free sera captée par les leaders américains et chinois. A l'heure du Made in<br />

France, ce serait paradoxal, non?<br />

Source : http://www.challenges.fr/high-tech/20120405.CHA5005/free-mobile-va-couter-8milliards-a-ses-concurrents.html<br />

Publié le 05/04/2012<br />

- Télécoms - Virgin lance une offre fixe et mobile à moins de 30 euros<br />

Virgin Mobile a voulu frapper fort mardi matin, et c'est plutôt réussi. L'opérateur n'est pas K.-O.<br />

après le lancement de Free Mobile, et a annoncé le lancement d'un forfait quadruple play à moins de<br />

30 euros et sans engagement, une première sur le marché. Le forfait "H@ppy4" couple la nouvelle<br />

Virgin Box (Internet, TV et téléphonie fixe) avec un forfait mobile doté d'un accès internet. Les<br />

tarifs varient de 29,99 euros pour H@ppy4 avec un forfait mobile de deux heures de voix, à 39,99<br />

euros pour le même forfait avec quatre heures. Les SMS sont illimités dans les deux formules, et<br />

une option d'appels illimités vers les mobiles français sera proposée pour 8 euros par mois. Le "fair<br />

30


use", la limite de consommation d'Internet mobile au-delà de laquelle le débit est bridé par<br />

l'opérateur, est fixé comme chez la concurrence à 3 Go par mois.<br />

L'opérateur alternatif a signé un accord avec SFR et utilisera son réseau fixe pour proposer ses<br />

offres ADSL, ainsi que ses Neuf Box redécorées aux couleurs de Virgin. Les services seront<br />

calqués sur la norme du marché, avec 300 chaînes de TV, un débit jusqu'à 25 mégas et les appels<br />

illimités vers les fixes d'une centaine de destinations internationales. La Virgin Box est disponible<br />

dès mardi, pour les clients Virgin Mobile dans un premier temps, puis progressivement pour les<br />

nouveaux clients dans les 2 500 points de vente.<br />

Un nouveau mini-forfait Extaz<br />

"Virgin Mobile écrit aujourd'hui une page importante de son histoire avec le lancement de la Virgin<br />

Box. Nous sommes devenus opérateur mobile dégroupé, et nous avons l'ambition de bousculer le<br />

marché de la box comme nous l'avons fait avec celui du mobile depuis 6 ans... La bataille<br />

quadrupleplay ne fait que commencer", explique Geoffroy Roux de Bézieux, président d'Omea<br />

Telecom, qui possède Virgin Mobile en France.<br />

Le groupe a aussi annoncé, mardi, le lancement pour le 18 avril d'un nouveau mini-forfait mobile<br />

dans sa gamme Extaz : 45 minutes de communication et 450 SMS pour 4,99 euros mensuel. Un<br />

effort conséquent pour l'opérateur, mais qui restera sans doute durement concurrencé par le forfait à<br />

deux euros de Free Mobile, qui inclut 60 minutes de voix et 60 SMS<br />

Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/telecoms-virgin-lance-uneoffre-fixe-et-mobile-a-moins-de-30-euros-03-04-2012-1447855_506.php<br />

Publié le 03/04/2012<br />

- Le PDG de SFR quitte ses fonctions<br />

Franck Esser est remplacé par Jean-Bernard Lévy, président du directoire du groupe Vivendi.<br />

Franck Esser, quitte ses fonctions de PDG de SFR (groupe Vivendi), alors que l'opérateur essaie de<br />

se repositionner face à l'offre de Free (Iliad) sur le marché de la téléphonie mobile, lundi 26 mars. Il<br />

est remplacé par Jean-Bernard Lévy, président du directoire de Vivendi.<br />

Franck Esser était à la tête du deuxième opérateur mobile français depuis dix ans.<br />

L'arrivée de Free mobile début 2012 a chamboulé le marché, provoquant d'importantes migrations<br />

de clientèle et contraignant les opérateurs en place à modifier leurs propositions commerciales.<br />

Mais cette irruption de Free, et l'accord que l'opérateur a passé avec Orange pour utiliser son réseau,<br />

n'en finissent pas d'agiter le secteur.<br />

Auditionné à l'Assemblée nationale en février, Franck Esser avait estimé que plusieurs "questionsclés"<br />

se posaient sur l'accord d'itinérance conclu par Orange et Free. Il s'était dit "sincèrement<br />

étonné par l'agressivité" des offres à bas coûts de Free et s'était interrogé sur la "pérennité de ces<br />

innovations tarifaires". "C'est une question-clé, avait-il estimé, parce que pour moi, financer la<br />

fréquence 4G à deux euros par mois [allusion à une offre de forfait de Free], c'est impossible !".<br />

Free Mobile, s'est engagé à couvrir 27% de la population avec son propre réseau à son lancement et<br />

a signé un contrat d'itinérance avec Orange pour couvrir les trois quarts restants, en attendant de<br />

développer son propre réseau.<br />

Source : http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20120326.OBS4564/le-pdg-de-sfr-sur-ledepart.html<br />

Publié le 26/03/2012<br />

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ACTUALITES<br />

� Vie des entreprises et des institutions culturelles<br />

- Zadig & Voltaire ouvre son capital à un fonds américain<br />

Dans une démarche d'internationalisation, la marque de prêt à porter va céder 30% de son capital au<br />

fonds d'investissement américain TA Associates. Avec à la clé une revalorisation de 380 millions<br />

d'euros. La célèbre marque de prêt à porter Zadig & Voltaire modifie sa politique et s'engage plus<br />

intensément à l'international. Selon Le Figaro paru aujourd'hui, la marque haut-de-gamme<br />

s'apprêterait à céder 30% de son capital au fonds d'investissement américain TA Associates.<br />

L'accord, qui devrait être rendu public "dans les tous prochains jours", valorise la griffe de 380<br />

millions d'euros, ajoute le journal.<br />

Fondée en 1995 par son actuel propriétaire Thierry Gillier, Zadig & Voltaire a réalisé au cours de<br />

son exercice achevé fin juillet un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 34,2 millions d'euros sur<br />

un chiffre d'affaires de 130,6 millions d'euros. Peu endettée et très rentable, la marque n'a guère<br />

besoin d'argent, note Le Figaro. Mais les liquidités apportées par TA Associates vont lui permettre<br />

de professionnaliser sa gestion et d'intensifier son développement à l'international, selon le journal.<br />

Zadig & Voltaire compte actuellement 70 points de vente en France et 75 à l'étranger en incluant les<br />

emplacements dans les grands magasins et les franchisés.<br />

Pour l'exercice en cours, la société vise une progression de 19% de son chiffre d'affaires consolidé<br />

et une hausse plus rapide encore de son excédent brut d'exploitation, ajoute Le Figaro<br />

Source : http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/zadig-voltaire-ouvre-son-capital-a-un-fondsamericain_291234.html<br />

Publié le 16/04/2012<br />

- 20e anniversaire de Disneyland Paris: Les salariés ne sont pas à la fête<br />

Alors que le parc d'attractions célèbre jeudi les vingt ans, le conflit s'enlise autour des négociations<br />

salariales...<br />

«Vingt ans que nos métiers nous donnent envie de siffler en travaillant». Le slogan de la campagne<br />

de pub placardée dans la presse en ce jour anniversaire est bien trouvé… mais il a fait rire jaune les<br />

représentants du personnel d’Eurodisney, maison-mère du parc, moins d’un mois après le<br />

mouvement de grève qui a mobilisé plusieurs dizaines de salariés des 30 et 31 mars dernier.<br />

Le point de blocage: la hausse générale de 1,5% des salaires proposée par la direction dans le cadre<br />

du plan salaire 2011-2012. Une offre inacceptable selon les syndicats qui dénoncent un «plan de<br />

rigueur interne» à l’œuvre au sein du groupe<br />

«Que ce 20e anniversaire soit aussi une fête pour les salariés»<br />

«On parle de 150 salariés le premier jour de grève et d’une quarantaine le second contre 14.500<br />

salariés au total sur le site» minimise-t-on au sein de la direction de Disneyland Paris.<br />

«Sur les trois dernières années, on a accordé 11% de hausse, toutes mesures confondues et 500<br />

créations d’emplois nets par an. Nous sommes une des seules entreprises à avoir un tel bilan ce qui<br />

ne veut pas dire que l’on va s’arrêter là», lance un porte-parole, cachant mal son agacement que ces<br />

sujets viennent gâcher la fête.<br />

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Avec cette campagne de communication «Disneyland Paris veut que ce 20e anniversaire soit une<br />

fête pour ses visiteurs mais aussi pour ses salariés et qu’il permette à ce titre de revenir sur des<br />

chiffres moins connus» explique-t-il.<br />

Parmi eux: une «diversité naturellement intégrée» avec 100 nationalités représentées et 20 langues<br />

parlées, mais aussi 86% de salariés en CDI, «un attachement à l’entreprise» qui se traduit par une<br />

ancienneté de plus de sept ans et «un ascenseur social qui existe et qui fonctionne» puisque 80% des<br />

encadrants sont issus de l’interne».<br />

«On est en alerte rouge depuis deux ans»<br />

Des chiffres que ne contestent pas les syndicats mais qui ne doivent pas occulter selon eux un<br />

malaise social grandissant: «Ce 20e anniversaire est une nouvelle occasion de faire des gains de<br />

productivité avec des hausses de l’amplitude horaire et de la fréquentation qui ne sont pas suivies de<br />

hausse de salaires et des effectifs dans les mêmes proportions» explique David Charpentier, porteparole<br />

de FO Eurodisney.<br />

Les délégués syndicaux dénoncent en chœur des contraintes et une flexibilité horaire grandissante,<br />

des petits salaires qui ne permettent pas de se loger, des problèmes de transport et de logement.<br />

Avec à la clé un taux d’accidentologie au sein de l’entreprise supérieur à celui du secteur du BTP!<br />

«Je travaille à Disneyland depuis 19 ans, j’ai vu beaucoup de directions différentes mais le discours<br />

est toujours le même. Aujourd’hui la coupe est pleine: comme souvent dans un couple au bout de 20<br />

ans de mariage, ces dernières semaines, il y a eu divorce», lance Daniel Rovedo, délégué syndical<br />

CFDT.<br />

«Nous sommes heureux que le groupe se développe et on ne veut pas gâcher la fête, mais on est en<br />

alerte rouge depuis deux ans et on sait bien qu’à Disneyland, on n’obtient des primes que par le<br />

combat juridique, ou par la grève», conclut le porte-parole de FO. Un nouveau rendez-vous est pris<br />

avec la direction le 26 avril prochain<br />

Source : http://www.20minutes.fr/economie/915735-20e-anniversaire-disneyland-paris-salariesfete<br />

Publié le 12/04/2012<br />

-Viadeo : 24 millions d'euros levés pour contrer LinkedIn<br />

Le réseau social dédié aux professionnels Viadeo annonce, jeudi 12 avril, une levée de fonds de 24<br />

millions d'euros. Un tour de table réalisé auprès du Fonds Stratégique d'Investissement (FSI) dont<br />

l'investissement s'élève à 10 millions d'euros.<br />

"Cette levée de fonds permettra à Viadeo d'augmenter significativement ses investissements pour<br />

améliorer sa plate-forme et accélérer le développement de la société en France, en Chine, ainsi que<br />

dans les autres pays à fort potentiel où elle détient de fortes positions (Amérique Latine, Russie,<br />

Inde, Afrique...)", annonce le site français.<br />

Avec cet investissement, Viadeo espère réussir à dépasser son principal concurrent, le leader<br />

américain LinkedIn.<br />

Viadeo est le premier réseau social professionnel en France avec 5 millions d'inscrits pour 45<br />

millions de membres à l'échelle mondiale.<br />

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20120411.OBS5981/viadeo-24-millions-deuros-leves-pour-contrer-linkedin.html<br />

Publié le 11/04/2012<br />

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- McDonald's va tester le McBaguette en France<br />

La filiale française du géant américain du hamburger McDonald's va tester, à partir du 18 avril et<br />

pour 6 semaines, un hamburger dans une baguette dans ses 1 200 restaurants de l'hexagone et<br />

pourrait péréniser ce produit à partir de la rentrée.<br />

"C'est un pain baguette, croustillant et servi chaud, avec de la viande de boeuf, de la batavia, un<br />

sauce moutarde à l'ancienne un peu forte et de l'emmental affiné", décrit Nawfal Trabelsi, viceprésident<br />

de McDonald's France chargé notamment du marketing, lors d'une rencontre avec la<br />

presse. Il reconnaît la "portée symbolique" de ce nouveau produit mais l'inscrit dans la continuité du<br />

processus "d'intégration" engagé par McDonald's.<br />

L'enseigne, qui déjà a largement francisé son offre depuis son arrivée en France en 1979, "est<br />

toujours en mouvement" mais aussi "toujours à la recherche d'un équilibre entre son ADN (une<br />

enseigne américaine de hamburgers, NDLR) et la pertinence locale".<br />

Ainsi, elle a développé les menus, communiqué sur ses achats en France (80% pour l'alimentaire,<br />

NDLR), facilité les commandes aux heures de pointe avec des bornes électroniques, introduit les<br />

macarons dans l'offre petit déjeuner, proposé des hamburgers au pain complet ou à la fourme<br />

d'Ambert, et même développé le service à table. Le McBaguette sera commercialisé au prix des<br />

hamburgers haut-de-gamme, précise McDonald's, c'est-à-dire plus cher que le traditionnel Big Mac.<br />

McDonald's espère qu'il figurera sur "un plateau sur quatre", qui est "l'objectif habituel des<br />

nouveautés" éphémères ou pérennes. Souvent taxé d'arrogance, McDonald's mise sur l'humilité et la<br />

modestie, assurant que la décision de péréniser ou non la baguette dépendrait de "l'accueil général"<br />

par les clients, tout en assurant que les premiers tests sont positifs.<br />

"On va écouter nos clients (2 millions par jour, NDLR) très conscients que c'est un symbole", assure<br />

encore M. Trablesi avant d'ajouter : "J'ai confiance le produit est bon". Fort de 1 230 restaurants et<br />

63 000 salariés, McDonald's France a enregistré un chiffre d'affaires de 4,2 milliards d'euros HT en<br />

2011.<br />

Source : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/commerce-et-produits-deconsommation/mcdonald-s-va-tester-le-mcbaguette-en-france/543067<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- Sony réduirait ses effectifs de 10 000 personnes dans le monde entier<br />

Le géant japonais de l'électronique redoute une perte annuelle de plus de deux milliards d'euros.<br />

Le géant japonais de l'électronique Sony va réduire ses effectifs de 10 000 personnes dans le monde<br />

d'ici à la fin de l'année, du fait de la restructuration de plusieurs activités, a affirmé lundi le<br />

quotidien économique japonais Nikkei. Le cas échéant, cette diminution correspondra à environ 6<br />

% du personnel total employé par Sony à fin mars 2011 (168 200 salariés).<br />

Lors d'une table ronde il y a quelques semaines, le nouveau P-DG de Sony, Kazuo Hirai, avait<br />

indiqué qu'il fallait s'attendre à des décisions de cette nature, compte tenu de la nécessité de<br />

redresser le groupe qui redoute une perte nette annuelle de 220 milliards de yens (plus de 2<br />

milliards d'euros) et un déficit d'exploitation de 95 milliards de yens (900 millions d'euros) pour<br />

l'exercice clos le 31 mars dernier.<br />

La moitié des postes en voie de réduction au Japon et à l'étranger découlera de la cession d'activités,<br />

a précisé le Nikkei, le reste résultant notamment de la nécessité de réduire les frais fixes. Sony a<br />

décidé récemment de céder une filiale de produits chimiques qui fabrique des matériaux adhésifs<br />

ainsi que des films et disques optiques.<br />

Sortir du rouge les téléviseurs<br />

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Le transfert est prévu au cours du dernier trimestre 2012. Le groupe est par ailleurs en train de<br />

regrouper ses activités de petits et moyens écrans à cristaux liquides (LCD) avec celles de ses<br />

compatriotes Hitachi et Toshiba au sein d'une société commune, afin de lutter plus efficacement<br />

contre les rivaux asiatiques.<br />

Kazuo Hirai s'est en outre fixé pour objectif de sortir du rouge en deux ans l'activité phare des<br />

téléviseurs, déficitaire depuis des années et en cours de profonde restructuration. Dans ce cadre,<br />

Sony a déjà cédé sa participation de 50 % dans la coentreprise S-LDD fondée avec son concurrent<br />

sud-coréen Samsung Electronics.<br />

Il veut désormais revoir de fond en comble sa chaîne d'approvisionnement et la structure de coûts<br />

associée. Une conférence de presse sur la stratégie du groupe pour les prochaines années est<br />

programmée jeudi 12 avril.<br />

Sony avait déjà durement souffert à la suite de la crise financière internationale de 2008-2009,<br />

supprimant alors plus de 16 000 emplois dans le monde et fermant plusieurs usines pour confier<br />

davantage de tâches à des sous-traitants. Ses concurrents et compatriotes Panasonic et Sharp sont<br />

aussi forcés de repenser leurs lignes de produits et modes de fonctionnement pour s'adapter à un<br />

contexte concurrentiel de plus en plus féroce, à un environnement économique dégradé et à la<br />

flambée de la devise japonaise.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/economie/sony-va-supprimer-10-000-postes-dans-le-monde-09-04-<br />

2012-1449729_28.php<br />

Publié le 09/04/2012<br />

-Le Louvre d'Abu Dhabi de nouveau relancé<br />

Si le chantier a été retardé, les acquisitions d'oeuvres, elles, n'ont jamais été interrompues. L'Agence<br />

France Museums dispose pour cela d'un budget annuel de 40 millions d'euros. Elle présente<br />

régulièrement les oeuvres choisies localement, afin que la population locale puisse s'approprier peu<br />

à peu le musée.<br />

C'est un véritable « cluster culturel » qu'Abu Dhabi souhaite réaliser sur l'île Saadiyat. Dans le<br />

bâtiment qui fait office de centre de préfiguration, on explique au visiteur que ce sera à la fois « un<br />

emblème pour l'émirat mais aussi un projet significatif pour le Moyen Orient et même une<br />

destination phare pour le monde ». Le Louvre Abu Dhabi est la locomotive de ce quartier dédié à<br />

l'art, de par sa notoriété. Si le chantier a pris du retard, crise internationale et Printemps arabe<br />

obligent, il est désormais de nouveau sur les rails, et l'ouverture du musée est prévue en 2015.<br />

Les acquisitions d'œuvres nécessaires à la constitution d'une collection permanente, elles, n'ont<br />

jamais cessé, comme le précise Laurence des Cars, directrice de l'agence France Museum chargée<br />

de mener à bien ce projet […] dans cette aventure sont engagés aussi l'Ecole du Louvre, le Centre<br />

Pompidou, les musées d'Orsay, de l'Orangerie, du Quai Branly, Rodin, et Guimet, la Bibliothèque<br />

Nationale de France, les domaines de Versailles et de Chambord, la Réunion des Musées<br />

Nationaux, et l'établissement public de maîtrise d'ouvrage des travaux culturels.<br />

Financée intégralement par les autorités des Emirats Arabes Unis, l'agence France Muséums compte<br />

une équipe de 28 experts de haut vol, « pour un projet unique au monde » selon Hissa Al Dhaheri,<br />

qui suit le projet du Louvre d'Abu Dhabi au sein du Tourism Development & Investment Company<br />

(TDIC), l'interlocuteur émirien. « Notre ambition est très universelle, avec une collection s'étendant<br />

des antiquités à l'art contemporain, présentée selon un parcours chronologique mais <strong>thématique</strong>,<br />

toutes régions du globe et toutes civilisations confondues. Un parcours à échelle humaine, pour un<br />

musée qui se veut un outil d'éducation et d'ouverture sur le monde » confirme Laurence des Cars.<br />

Des centaines de prêts sur 10 ans<br />

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Le temps que se constitue la collection du Louvre d'Abu Dhabi via des achats auprès de particuliers,<br />

marchands d'art, antiquaires, ou de maisons de ventes aux enchères (six pièces ont été acquises lors<br />

de la vente Saint Laurent/Bergé par exemple), des centaines d'oeuvres vont être prêtées pendant dix<br />

ans par les musées français.<br />

…Dans le cadre de l'accord intergouvernemental signé en mars 2007, l'agence France Museums a<br />

conclu un contrat de prestations de services pour une durée de 20 ans avec TDIC, concernant<br />

également l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la muséographie, la signalétique, les projets<br />

multimédia, la politique des publics, l'avancée du projet.<br />

…Pour Laurence des Cars, si Abu Dhabi s'est adressé à la France pour ce projet emblématique, c'est<br />

grâce à son expertise bien sûr mais aussi à la structuration publique de ses collections, permettant<br />

d'apporter une réponse à la fois spécifique et universelle à la préoccupation de l'émirat. […]Et la<br />

France est doublement gagnante: en termes de diplomatie culturelle, il y a indéniablement « un effet<br />

Louvre Abu Dhabi ».<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0201999504892-lelouvre-d-abu-dhabi-de-nouveau-relance-310502.php<br />

Publié le 06/04/2012<br />

- Boeing écrase Airbus au premier trimestre<br />

412 commandes contre 90. C'est la victoire enregistrée par Boeing face à son rival Airbus sur les<br />

trois premiers mois de l'année. La suprématie de l'avionneur européen est en danger.<br />

Airbus va-t-il perdre sa place de n°1 mondial de l'aéronautique? Le constructeur européen a en tout<br />

cas mal commencé l'année puisqu'il a annoncé vendredi n'avoir enregistré que 90 commandes nettes<br />

au premier trimestre. Soit très loin des 412 commandes nettes de son rival américain Boeing qui a<br />

quasiment quadruplé les siennes par rapport à l'année précédente.<br />

La filiale d'EADS a en fait enregistré 100 commandes au cours des trois premiers mois de l'année.<br />

Mais 10 ont finalement été annulées dont six A350-900, le long courrier qui doit concurrencer les<br />

Boeing 777 et le 787 à partir de 2014. Airbus a en revanche augmenté le rythme de ses livraisons:<br />

131 appareils livrés du 1er janvier à fin mars après 84 à fin février, soit 47 avions livrés en un mois.<br />

Dès janvier, le constructeur européen avait prévenu qu'il s'attendait à une baisse des commandes en<br />

2012 après une année record portée par le lancement de l'A320 NEO, version remotorisée de son<br />

moyen-courrier vedette. Mais Boeing a fini par copier son rival en développant le 737 Max, version<br />

également améliorée et remotorisée du 737, son plus grand succès commercial. Un appareil qui a<br />

aussitôt séduit les compagnies aériennes.<br />

"Ce bilan n'est pas une surprise. C'était annoncé, a commenté Yan Derocles, analyste chez Oddo<br />

Securities. Boeing rattrape de son côté son retard". "On table sur 600 à 650 commandes d'Airbus sur<br />

l'ensemble de l'année. Airbus va probablement concentrer ses annonces de commandes lors de<br />

salons aéronautiques, en particulier, à Farnborough", a en outre avancé M. Derocles.<br />

Le salon de Farnborough (du 9 au 15 juillet, près de Londres), est l'un des plus grands salons<br />

aéronautiques qui se déroule en alternance avec celui du Bourget près de Paris. Traditionnellement,<br />

Airbus réserve les annonces de commandes lors de ces événements.<br />

En 2011, Airbus avait engrangé 1.419 commandes, un record jamais atteint dans l'histoire de<br />

l'aéronautique. Il avait alors largement distancé Boeing grâce à l'A320 NEO, qui promet<br />

d'économiser 15% du carburant. Le 737 MAX doit lui aussi être nettement moins énergivore, un<br />

paramètre qui séduit les compagnies aériennes en période de crise et de prix élevé du kérosène.<br />

Source : http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/boeing-ecrase-airbus-au-premiertrimestre_290425.html<br />

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Publié le 06/04/2012<br />

- Dexia cède sa filiale luxembourgeoise pour 730 millions d'euros<br />

Le groupe bancaire a officialisé, jeudi matin, la vente de Dexia BIL.<br />

Le groupe bancaire Dexia a officialisé jeudi la vente de sa filiale luxembourgeoise, Dexia Banque<br />

internationale au Luxembourg (BIL), qui va être cédée pour un montant de 730 millions d'euros.<br />

Comme convenu en décembre dernier, "un groupement d'investisseurs du Qatar va acquérir 90 %<br />

de la participation de Dexia dans Banque internationale à Luxembourg, les 10 % restants seront<br />

acquis par le Grand-Duché de Luxembourg", rappelle le groupe dans un communiqué. Cette<br />

opération, qui doit être finalisée au troisième trimestre, porte sur la quasi-totalité des actifs (99,99<br />

%) de la filiale luxembourgeoise de Dexia, présente dans la banque de détail et la gestion de<br />

patrimoine.<br />

En revanche, l'opération ne prend pas en compte la participation de Dexia BIL dans Dexia Asset<br />

Management Luxembourg, dans RBC Dexia et dans Dexia LDG Banque. "Ces actifs seront soit<br />

transférés à Dexia, soit vendus séparément avant la clôture de la transaction", indique le groupe<br />

bancaire dans son communiqué. Avant d'être finalisée, la vente de Dexia BIL doit obtenir le feu vert<br />

de la Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe.<br />

L'exécutif européen a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête approfondie sur cette cession afin<br />

d'établir si elle est conforme aux conditions du marché et ne comporte aucun élément d'aide d'État.<br />

"Étant donné que la vente envisagée est le fruit de négociations exclusives avec un investisseur<br />

privé (...), la Commission a ouvert une enquête approfondie pour établir si le prix de la vente est<br />

conforme au marché", justifiait la Commission. L'opération de rachat de la banque luxembourgeoise<br />

fait partie de l'accord global trouvé fin 2011 entre la Belgique, la France et le Luxembourg dans le<br />

cadre du démantèlement de Dexia, première banque victime de la crise de la dette.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/economie/dexia-cede-sa-filiale-luxembourgeoise-pour-730-millionsd-euros-05-04-2012-1448605_28.php<br />

Publié le 05/04/2012<br />

- Les centres commerciaux bataillent contre le Net<br />

Hasard du calendrier. Ce mercredi 4 avril, deux centres commerciaux ouvrent leurs portes en<br />

France. A Lyon, Guillaume Poitrinal, président du directoire d'Unibail-Rodamco, inaugure Lyon-<br />

Confluence. La foncière européenne convie les Lyonnais à cinq jours de fêtes dans cet ensemble de<br />

53.000 m² construits à la pointe de la presqu'île. A Angers, Philippe Journo, PDG et co-fondateur de<br />

la Compagnie de Phalsbourg, célèbre lui l'Atoll. Ce projet atypique, dont il porte seul les 145<br />

millions d'investissement, s'étend sur 91.000 m².<br />

L'un et l'autre se veulent futuristes. A Lyon, Unibail-Rodamco vante un centre « quatre étoiles », du<br />

nom du label qu'il vient de créer : sa galerie marchande est adossée à un multiplex de 14 salles de<br />

cinéma et à une batterie de restaurants. Parmi ses 100 boutiques, figurent un Apple Store, Hollister,<br />

sous-marque de Abercrombie & Fitch et un supermarché new look de Carrefour. Son aménagement<br />

intérieur baigné de lumière naturelle le distingue d'un centre commercial standard.<br />

A Beaucouzé, prés d'Angers, le propos de l'Atoll est aussi très esthétique. Dans un bâtiment blanc à<br />

la façade métallique en forme d'anneau - il pourrait abriter deux Stades de France - la Compagnie de<br />

Phalsbourg a installé les enseignes de grandes surfaces spécialisées (Castorama, But, Toys R Us et<br />

autres Alinea). Leurs magasins sont connus pour enlaidir les entrées de ville. Cette fois, ils<br />

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s'effacent derrière un bâtiment unique. Au centre de l'anneau, s'étendent six hectares de verdure<br />

plantés de 600 arbres et 15.000 arbustes. « Cela fera date dans l'histoire des retail parks », reconnaît<br />

Jérôme Legrelle, président de Convergences-CVL, cabinet de conseil en aménagement commercial.<br />

Pourquoi tant d'apparat à Lyon et Angers ? "Dans un pays où s'alignent 730 centres commerciaux,<br />

ces deux équipements doivent trouver leur place. […]L'Atoll d'Angers et Lyon-Confluence devront<br />

lutter contre d'autres vents défavorables. Depuis plusieurs années, la fréquentation des galeries<br />

marchandes s'effrite en France. De plus, la consommation vivote. Le commerce de détail a reculé de<br />

0,2% en 2011 après +2,2% en 2010 et -1,4% en 2009, selon la Banque de France). « La conjoncture<br />

n'est pas favorable pour lancer un nouveau centre», ajoute Jérôme Legrelle. Et - surtout - ces deux<br />

centres devront composer avec la propension des Français à « dénicher moins cher » ailleurs qu'en<br />

magasin, y compris le dimanche. A savoir : sur le Net.<br />

[…]En 2011, ils ont été 31 millions à dénicher la bonne affaire sur la Toile. « Aujourd'hui, il y a<br />

moins cher que les grandes surfaces spécialisées de périphérie : c'est internet. Sans bouger de chez<br />

soi », reconnaît Philippe Journo. A quoi bon alors payer un plein d'essence pour faire ses courses ?<br />

Pour découvrir le Cirque du soleil ou le casting de l'agence de mannequins Elite, répond Unibail-<br />

Rodamco qui organise ces événements dans ses centres. "Une visite dans l'un de nos centres n'est<br />

pas une visite comme les autres," avance Christophe Cuvillier, directeur général des opérations<br />

d'Unibail-Rodamco.<br />

La foncière y installe aussi des enseignes peu présentes ailleurs, dont à Lyon, l'espagnol<br />

Suiteblanco, censé faire la différence. « Dés lors qu'on accorde un supplément d'âme et un bon<br />

degré de confort à ses clients, ils vous le rendent », approuve Philippe Journo. Une semaine avant<br />

l'inauguration de l'Atoll d'Angers, trois mille personnes se sont ainsi rendues par curiosité pour<br />

découvrir cet objet commercial non-identifié. « C'est dans un an, qu'on évaluera son succès »,<br />

indique Philippe Journo, en espérant avoir alors attiré 2 à 3 millions de visites et réalisé 200<br />

millions d'euros de chiffre d'affaires. Un objectif fort ambitieux.<br />

Source :<br />

http://www.latribune.fr/entreprisesfinance/services/distribution/20120403trib000691788/lescentres-commerciaux-bataillent-contre-le-net-.html<br />

Publié le 03/04/2012<br />

-Le chinois Yangtze River Express ouvre un pont aérien avec Paris-Vatry<br />

Premier vol ce matin pour la liaison de fret entre Shanghai, Chengdu et Vatry, dans la Marne. Dès<br />

l'été prochain, la ligne pourrait passer à 8 vols hebdomadaires. Le président de la société<br />

d'exploitation de Paris-Vatry n'exclut pas l'hypothèse d'une entrée des Chinois au capital de<br />

l'aéroport.<br />

Le premier Boeing 747-400 cargo de la compagnie chinoise Yangtze River Express, filiale du géant<br />

Hainan Airlines (30 milliards de dollars de chiffre d'affaires dans le transport aérien, la gestion<br />

aéroportuaire, le tourisme, la finance ou la grande distribution), atterrit ce matin sur l'aéroport Paris-<br />

Vatry (Marne). Ce vol est le premier d'une série qui verra l'aéroport marnais accueillir chaque<br />

semaine 3 vols en provenance de Shanghai et de Chengdu. Ils emporteront avec eux entre 20.000 et<br />

25.000 tonnes de marchandises, de l'électronique pour l'essentiel, vers le marché européen.<br />

[…]La création en France de la première ligne commerciale de fret avec un acteur économique<br />

majeur en Chine apportera une incontestable bouffée d'oxygène à un équipement encore sous<br />

perfusion d'argent public : 2,12 millions d'euros en 2011, 1,37 million en 2012 pour un retour à<br />

l'équilibre prévu en 2014. Confronté depuis la crise financière de 2008-2009 à une chute de son<br />

activité de fret (de 40.000 tonnes en 2007 à 8.500 tonnes en 2011), Vatry revoit désormais ses<br />

38


objectifs à la hausse, d'autant qu'il vient d'ouvrir il y a quelques jours une ligne vers Tripoli (Libye).<br />

De plus, situé dans un territoire à faible densité humaine, Vatry autorise des vols de nuit sans<br />

problème alors qu'ils sont interdits sur l'aéroport allemand de Francfort et très contingentés à<br />

Roissy-Charles-de-Gaulle.<br />

« L'arrivée de la France en Chine »<br />

D'après nos informations, les autorités chinoises se seraient mobilisées financièrement pour soutenir<br />

le projet. Le gouvernement de Chengdu aurait notamment débloqué une subvention de 5 millions de<br />

yuans -600.000 euros environ-(*) pour soutenir le lancement de la ligne. Wang Shijie justifie le<br />

choix de l'aéroport de Vatry plutôt que celui de Roissy par le fait que « Charles-de-Gaulle est<br />

extrêmement chargé et n'est donc pas le plus efficace pour le transit de marchandises ». A ceux qui<br />

pourraient encore hurler au loup chinois entrant dans la bergerie française, Jean-Paul Bachy, le<br />

président divers gauche du Conseil régional de Champagne-Ardenne, répond : « L'ouverture de<br />

cette ligne, c'est l'arrivée de la France en Chine par la grande porte. C'est une chance extraordinaire<br />

qui est donnée aux produits français et champardennais de s'exporter. Car les avions circuleront<br />

dans les deux sens. »<br />

Ce faisant, la région Champagne-Ardenne s'ouvre une porte vers l'une des zones les plus<br />

dynamiques de la Chine[…]Le but pour Chengdu est bien de s'imposer comme le quatrième<br />

aéroport chinois (derrière Pékin, Shanghai et Canton) et, surtout, le premier situé en dehors des<br />

zones côtières. Six lignes internationales de fret aérien ont été ouvertes l'an dernier. Une autre,<br />

desservant Chicago, est prévue en 2012.<br />

(*) Et non 5 milliards comme indiqué par ailleurs précédemment.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201986735796-le-chinoisyangtze-river-express-ouvre-un-pont-aerien-avec-paris-vatry-308786.php<br />

Publié le 03/04/2012<br />

- Les PME, premiers mécènes, devant les grandes entreprises<br />

"Le mécénat d'entreprise va bien", assure l'association Admical, Carrefour du mécénat d'entreprise.<br />

Le nombre d'entreprises françaises mécènes a en effet progressé, selon l'enquête Admical-CSA<br />

réalisée tous les deux ans sur le sujet depuis 2006. Près d'un tiers d'entre elles sont engagées, soit<br />

environ 40.000 entreprises, contre 35.000 en 2010. La crise n'a donc pas freiné les ardeurs, surtout<br />

chez les PME qui occupent désormais le premier rang des mécènes, selon le document publié jeudi<br />

2 avril. Aujourd'hui, 32% des entreprises de moins de 100 salariés sont mécènes contre 27% des<br />

moyennes et grandes entreprises. Les PME représentent 93% des mécènes contre 85% en 2010 et<br />

47% du budget global du mécénat d'entreprise, ajoute encore l'étude.<br />

Le budget global du mécénat se stabilise quant lui à 1,9 milliard d'euros contre 2 milliards en 2010.<br />

Pourquoi les PME se sont-elles davantage investies dans le mécénat ? A qui donnent-elles et<br />

pourquoi ? Quelles différences y-a-t-il avec le sponsoring ?<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120403.CHA4951/les-pme-forces-vives-dumecenat-d-entreprise.html<br />

Publié le 03/04/2012<br />

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- Plus de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour les autoentrepreneurs<br />

Après un démarrage sur les chapeaux de roue, le dispositif des autoentrepreneurs, créé en 2009,<br />

semble aujourd'hui atteindre sa vitesse de croisière. Certes, le bilan que vient de publier l'Acoss<br />

(Agence centrale des organismes de Sécurité sociale) laisse encore apparaître une progression<br />

sensible du nombre des autoentrepreneurs, soit 750.828 à fin 2011 (+ 20 %). Mais plusieurs<br />

données traduisent un relatif essoufflement de la formule.<br />

D'abord, le rythme des nouvelles affiliations recule régulièrement depuis le milieu de 2010. L'Acoss<br />

n'en compte qu'un peu plus de 65.000 au quatrième trimestre de l'an dernier, contre 82.000 un an<br />

plus tôt, et 90.000 à la même période de 2009. La mauvaise conjoncture économique a sans doute<br />

contribué à dissuader de nouveaux entrepreneurs de se lancer. Mais un autre facteur tend à limiter<br />

l'effectif global : la mise en place, en 2011, d'un processus de radiation automatique lorsque le<br />

chiffre d'affaires est nul sur huit trimestres consécutifs. La mesure s'est traduite par une forte<br />

poussée des radiations, passées à 177.500 en 2011. Soit un quasi-doublement en un an.<br />

Commerce et bâtiment en tête<br />

En outre, près de la moitié (43,5 %) des cotisants au régime n'ont affiché aucun chiffre d'affaires en<br />

2011. Quant aux autres, leur volume d'affaires annuel moyen s'établit à 9.244 euros (contre 8.316<br />

euros en 2010), seuls 60.000 autoentrepreneurs (soit 8,1 % de l'effectif total) atteignant un volume<br />

d'affaires supérieur à 20.000 euros. Des montants qui confirment que l'autoentreprise correspond<br />

davantage à une activité d'appoint, notamment pour des fonctionnaires, des préretraités ou des<br />

retraités, qu'à une véritable création. Les secteurs du commerce et de la réparation automobile et,<br />

dans une moindre mesure, du bâtiment, représentent à eux seuls plus d'un tiers (34,4 %) des<br />

autoentreprises.<br />

En dépit de ce relatif tassement, le mouvement affiche un poids économique conséquent. Au total,<br />

le chiffre d'affaires réalisé l'an dernier sous ce statut s'établit à 4,364 milliards d'euros, en forte<br />

hausse par rapport à 2010 (3,1 milliards seulement). Même si, comme l'explique l'Acoss, la<br />

progression est « davantage liée à l'accroissement du nombre des autoentrepreneurs (+ 27 %) qu'à la<br />

hausse du chiffre d'affaires annuel moyen (+ 11 %) ». Ces entrepreneurs d'un nouveau type<br />

représentent désormais la moitié des créations. Et comme le relevait récemment l'Insee, « trois<br />

autoentrepreneurs sur quatre n'auraient pas créé d'entreprise en dehors de ce régime ». Loin d'être<br />

anodin, surtout en période de poussée du chômage.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201985265158-plus-de-4milliards-d-euros-de-chiffre-d-affaires-pour-les-autoentrepreneurs-308194.php<br />

Publié le 02/04/2012<br />

- Immatriculations : PSA et Renault plongent en début d'année<br />

Les immatriculations de voitures neuves sont en recul de 23,5% en mars. PSA Peugeot Citroën a<br />

plongé de 33,2%, Renault de 29,8%.<br />

Les immatriculations de voitures neuves ont accentué leur dégringolade en mars, avec un plongeon<br />

de 23,5% en données brutes, la chute sur le premier trimestre 2012 est de 21,7%, selon les chiffres<br />

publiés lundi 2 avril par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).<br />

Les constructeurs français sont particulièrement affectés par cette baisse: PSA Peugeot Citroen a vu<br />

ses ventes plonger de 33,2% en mars (-30,3% au premier trimestre) et le groupe Renault (incluant la<br />

marque Dacia) de 29,8% (-30,2% sur le trimestre).<br />

A titre de comparaison, les immatriculations de voitures neuves avaient déjà accusé des baisses de<br />

20,7% et de 20,2% en données brutes sur les mois de janvier et février.<br />

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Un phénomène équivalent aux années d'avant la crise<br />

PSA et le groupe Renault avaient déjà été les principales victimes du phénomène, avec des replis<br />

respectifs de 27,4% (en janvier) et 29,2% (en février) pour le premier, principal constructeur<br />

hexagonal, et de 32,7% et 28,5% pour le second sur les deux mêmes mois.<br />

Le premier trimestre 2012 n'est "pas brillant mais il n'est pas fondamentalement différent" des<br />

mêmes périodes des années d'avant la crise, a nuancé le CCFA.<br />

Le mauvais chiffre de mars 2012 est à rapporter à la hausse de 8,9% qu'avait connue les<br />

immatriculations il y a un an pour le même mois, qui était alors le dernier à bénéficier des effets de<br />

la prime à la casse.<br />

Fixée au départ à 1.000 euros puis réduite progressivement à 500 euros, cette prime a pris fin le 31<br />

décembre 2010 mais les constructeurs avaient jusqu'au 31 mars 2011 pour livrer les voitures<br />

commandées.<br />

Le CCFA a maintenu son estimation d'une baisse de 10% environ du marché automobile français en<br />

2012.<br />

VW tire son épingle du jeu<br />

Premier constructeur français, PSA Peugeot Citroën a écoulé 59.290 véhicules neufs en mars et<br />

153.391 depuis le début de l'année. Le groupe Renault en a immatriculé 42.908 le mois dernier et<br />

115.181 sur les trois premiers mois.<br />

Avec 26.879 immatriculations neuves en mars et 70.727 sur le premier trimestre, le groupe<br />

allemand Volkswagen (marques VW, Audi, Seat, Skoda) est le constructeur étranger qui s'assure la<br />

meilleure part sur le marché hexagonal. Il résiste également mieux que la plupart de ses concurrents<br />

à la chute des ventes (-11,9% en mars, -2,3% sur le premier trimestre).<br />

A 13H49 (11H49 GMT), Peugeot cédait 5,92% à 11,36 euros et Renault 2,61% à 39,53 euros dans<br />

un marché en baisse de 0,56%.<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120402.CHA4918/psa-et-renault-fortementtouches-par-la-baisse-des-immatriculations-en-mars.html<br />

Publié le 02/04/2012<br />

- Air France va développer des vols low cost<br />

Air France, qui veut réduire de 20 % ses coûts (hors carburant, flotte et charges d'aéroport) et<br />

ramener son réseau à l'équilibre en 2014, a annoncé, lundi 2 avril, son intention de développer des<br />

vols à bas prix en court et moyen-courrier par le biais de sa filiale Transavia. La compagnie<br />

maintiendra en parallèle son propre réseau court et moyen-courrier, "à condition" de faire des<br />

économies supplémentaires.<br />

Cette décision intervient dans un contexte où la restructuration du court et du moyen courrier est<br />

devenu un enjeu vital pour la compagnie et, au-delà, pour le groupe Air France-KLM qui subit la<br />

concurrence acharnée des low cost. L'an passé, le groupe a en effet accusé une perte de 700 millions<br />

d'euros sur ce réseau.<br />

"En juin prochain, nous serons en mesure de présenter le projet industriel de la compagnie.<br />

L'objectif de réduction des coûts de 20 % est un minimum ; faire moins compromettrait le<br />

redressement et l'avenir de la compagnie", a commenté le PDG, Alexandre de Juniac.<br />

Parmi les autres pistes envisagées pour transformer la compagnie : un repositionnement du longcourrier<br />

pour répondre à la demande des vols à vocation loisirs, la simplification de l'organisation<br />

de la compagnie avec une diminution du nombre de niveaux hiérarchiques, ou encore la montée en<br />

gamme de la compagnie.<br />

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Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/02/air-france-va-developper-des-volslow-cost_1679331_3234.html<br />

Publié le 02/04/2012<br />

- Yahoo s'apprêterait à annoncer des milliers de licenciements<br />

Le portail internet Yahoo! s'apprête à annoncer des licenciements qui pourraient débuter la semaine<br />

prochaine et toucher des milliers d'employés, affirme le site spécialité AllThingsD (groupe News<br />

Corp.), citant des sources proches du dossier. Le nouveau directeur général Scott Thompson a tenu<br />

une série de réunions avec les hauts dirigeants du groupe mardi et mercredi pour expliquer son<br />

projet stratégique.<br />

Il en ressort l'objectif d'une organisation resserrée sur les médias, la publicité et de nouvelles<br />

directions encore non précisées, poursuit le Wall Street Journal. Selon les sources d'AllThingsD, les<br />

licenciements seront importants et toucheront les unités produits, recherche et marketing de Yahoo!<br />

Le but ultime est de supprimer plusieurs milliers d'emplois sur des effectifs de 14.000 personnes,<br />

même si le groupe en fait travailler en réalité beaucoup plus par l'intermédiaire de contrats<br />

externalisés.<br />

Perte de vitesse<br />

La nouvelle structure devrait comporter une division internationale de médias, une autre regroupant<br />

les activités de communication et recherche sur internet, et une autre les ventes internationales et<br />

régionales. Il pourrait également y avoir une unité plus petite de quelques 50 personnes travaillant<br />

sur l'innovation-produits, poursuit AllThingsD.<br />

Yahoo! s'est refusé à tout commentaire sur ces informations. Le groupe internet, en perte de vitesse,<br />

tente de remonter la pente en se réorganisant en profondeur même si une nouvelle stratégie se fait<br />

attendre.<br />

Pour l'ensemble de 2011, qui a été marqué notamment par le départ de l'ex-directrice générale Carol<br />

Bartz, sanctionnée pour n'avoir pas réussi à relancer le chiffre d'affaires, le bénéfice net a baissé de<br />

15% à 1,05 milliard de dollars, et le chiffre d'affaires total de 21% à 4,98 milliards de dollars.<br />

Source : http://www.huffingtonpost.fr/2012/03/30/yahooannoncelicenciements_n_1392341.html?ref=economie<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- Le prix des fonds de commerce est reparti à la hausse en 2011<br />

En 2011, plus de 45.000 fonds de commerce ont changé de mains pour un prix moyen de 187.924<br />

euros, en hausse de 6,8 %, selon le deuxième baromètre « Bodacc »-Altares. Les PME ont voulu<br />

saisir les opportunités de croissance externe pour se renforcer.<br />

Les tensions sur les marchés financiers et les incertitudes économiques suscitées par la crise de la<br />

zone euro n'auront pas pesé sur la valeur des commerces et des entreprises cédées. En 2011, 45.105<br />

fonds de commerce ont changé de main pour un montant global de 9,5 milliards d'euros, a révélé<br />

hier le deuxième baromètre du Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (« Bodacc »)<br />

réalisé avec Altares. En volume, la progression reste limitée à 2,2 % par rapport à 2010 et le nombre<br />

de « ventes et cessions » se situe encore sous son niveau de 2008. « Mais le marché de la reprise de<br />

fonds de commerce s'est raffermi alors que la création d'entreprise (hors autoentrepreneur) a, dans le<br />

42


même temps, reculé de 2 % », relativise Thierry Millon, directeur des études d'Altares. Or les<br />

créateurs d'entreprise signent plus de la moitié des actes de reprise. […]Plus de six opérations sur<br />

dix se concentrent dans les activités de commerce ou d'hébergement-restauration-débit de boisson.<br />

Mais c'est dans la construction et les services aux entreprises que la hausse des prix de cession a été<br />

la plus forte (+14 % en moyenne). Un regard géographique donne l'image d' « une France coupée en<br />

deux », avec des régions au nord de la Loire bénéficiant d'un prix moyen supérieur à 180.000 euros<br />

et d'autres au sud où un fonds de commerce se négocie sous les 170.000 euros. Première région<br />

économique de France, « l'Ile-de-France confirme son pouvoir attractif », avec les prix les plus<br />

élevés, à 224.000 euros en moyenne.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201979884941-le-prix-des-fonds-<br />

de-commerce-est-reparti-a-la-hausse-en-2011-307697.php<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- Pourquoi les entreprises vont devoir multiplier les business model<br />

Paiement par abonnement ou facturation à l'acte ? Culture de groupe ou entités autonomes ? Denis<br />

Dauchy, directeur de l'Executive MBA de l'Edhec, propose de dépasser ces questions qui taraudent<br />

les chefs d'entreprise. Le professeur de stratégie estime qu'à l'avenir, pour se développer, une<br />

entreprise a tout intérêt à multiplier ses business model.<br />

Air France par exemple réfléchit sérieusement à l'idée de lancer une compagnie aérienne à bas<br />

coûts. Or, comme le souligne Denis Dauchy, EasyJet a été créée en 1995 et les compagnies low cost<br />

représentent déjà 13,6% du trafic total des aéroports parisiens et environ un tiers du trafic passager<br />

en Europe.<br />

Air France a certainement peur de perdre son image de marque et de cannibaliser ses offres<br />

moyennes et haut de gamme. Pourtant, d'autres grands groupes ont réussi à s'organiser autour d'une<br />

offre complète comme Accor, qui possède à la fois les hôtels Formule 1 et les Sofitel.<br />

Denis Dauchy explique pourquoi les entreprises vont devoir multiplier les business model pour se<br />

développer à l'avenir (une vidéo APM/CHallenges) :<br />

L’Association Progrès du Management (APM) regroupe 5.600 chefs d’entreprise en France et dans<br />

le monde. Sa vocation est de faire progresser les entreprises, par le perfectionnement de leur<br />

dirigeant, le dialogue et l'ouverture.<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120330.CHA4896/pourquoi-les-entreprises-vontdevoir-multiplier-les-business-model.html<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- Swatch tente une nouvelle incursion dans l'automobile<br />

Nick Hayek, le patron du géant suisse de l'horlogerie, vient de présenter un prototype de voiture à<br />

propulsion écologique. Passionné comme son père par l'automobile, il détaille son projet pour<br />

Challenges.<br />

43


L’esprit de la Smart flotte encore dans les couloirs du groupe Swatch à Bienne (Suisse). Aux<br />

commandes du groupe d’horlogerie depuis le décès de son père en juin 2010, Nick Hayek fait<br />

preuve de la même passion que son père pour l’ingénierie automobile. En 1991, Nicolas G Hayek<br />

met au point, un moteur hybride, combinant essence et électricité, en collaboration d’abord avec<br />

Volkswagen puis en 1994 avec Mercedes-Benz. C’est le projet Smart.<br />

Mais quatre ans plus tard, le groupe décide de se recentrer sur ses activités horlogères. La petite<br />

Smart à essence allait faire son chemin sans Swatch et sans moteur hybride. 20 ans plus tard, le fils<br />

Hayek retente l’aventure. Il vient de présenter son premier prototype de propulsion écologique. Le<br />

plus dure reste à faire : le rentabiliser pour le commercialiser. Nick Hayek, PDG de Swatch Group<br />

explique à Challenges.fr qu’il faut compter au moins quatre ans avant d’imaginer une<br />

industrialisation de cette invention.<br />

En quoi consiste la nouvelle propulsion que vous venez de mettre au point ? Dans quelle mesure<br />

est-elle écologique ?<br />

Le prototype testé actuellement sur une voiture fonctionne avec une pile à combustible, combinant<br />

oxygène et hydrogène. La pile à combustible a été développée avec l’institut suisse Paul Scherrer<br />

(PSI).<br />

Avez-vous des contacts avec des constructeurs automobiles pour industrialiser et commercialiser<br />

votre prototype ?<br />

Nous sommes toujours en contact avec l’industrie automobile. Mais nous sommes toujours encore<br />

en phase de recherche. Il est essentiel de pouvoir également faire des tests "en temps réel" sur une<br />

voiture, ce que nous avons commencé à faire. Le prototype actuellement testé nous fournira de<br />

précieuses informations. Mais il ne faut pas compter sur une industrialisation avant quatre ou cinq<br />

années minimum.<br />

Y a-t-il des synergies possibles entre l’horlogerie et l’industrie automobile ? Lesquelles ?<br />

Les sociétés Swatch Group sont également des experts dans les domaines de la miniaturisation, la<br />

micromécanique et la microélectronique. Des disciplines communes avec la recherche automobile.<br />

Swatch Group a accumulé un grand savoir-faire entre autres à travers le développement de voitures<br />

hybrides (Swatchmobile) et de voitures solaires (avec l’école polytechnique de Bienne) pour le<br />

World Solar Challenge en Australie dans les années 1990, ainsi que sa participation active dans le<br />

projet Solarimpulse.<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120330.CHA4892/pourquoi-le-geant-suisse-de-lhorlogerie-swatch-tente-une-nouvelle-incursion-dans-l-automobile.html<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- Rien n'arrête les Galeries Lafayette<br />

Le groupe de distribution prépare le lifting de son navire amiral. Objectif : séduire encore davantage<br />

de touristes étrangers.<br />

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(Le chiffre d'affaires des Galeries Lafayette du boulevard Haussmann a progressé de 14% en 2011 (Infographie<br />

Challenges)<br />

Il promet "d'étonner le monde". Paul Delaoutre, directeur général des Galeries Lafayette, dévoilera<br />

fin avril les transformations à venir dans son navire amiral du boulevard Haussmann. Un chantier de<br />

deux ans qui va donner une nouvelle jeunesse à ce grand magasin parisien inauguré en 1912.<br />

L'espace montres sera repensé alors que Richemont va ouvrir un mégastore, fin 2012, à deux pas,<br />

remplaçant Old England, boulevard des Capucines. Au quatrième étage, les instruments d'écriture,<br />

avec Montblanc, Cross, Graf von Faber Castell, ST Dupont et Caran d'Ache, auront leur écrin. Le<br />

luxe se développe aussi avec l'arrivée de Chanel Joaillerie.<br />

L'objectif des travaux est surtout de désengorger le rez-de-chaussée d'un magasin dont les ventes<br />

ont encore progressé de 14% l'an dernier (1,3 milliard d'euros). Et depuis le début de 2012, le<br />

rythme de croissance s'accélère, pour atteindre 19%. Pas suffisant. "Une partie du chiffre d'affaires<br />

du Printemps vient de la saturation de notre magasin, regrette Paul Delaoutre, qui voudrait récupérer<br />

cette clientèle attirée par le lustre de son rival récemment rénové. Il y a une émulation entre nous,<br />

mais nos ventes sont deux fois plus élevées. Nous sommes sans doute le plus grand magasin du<br />

monde."<br />

Les touristes étrangers sont les principaux contributeurs au succès du grand magasin, avec une<br />

croissance de la détaxe de 30 % l'année dernière. Le groupe communique peu sur le sujet, mais ses<br />

clients chinois, japonais, russes ou encore brésiliens représenteraient aujourd'hui les trois quarts du<br />

chiffre d'affaires du magasin. Leur nombre ne cesse d'augmenter grâce aux tours-opérateurs. "Les<br />

Galeries Lafayette travaillent sur leur marque dès les aéroports, remarque Bertrand Chovet,<br />

directeur général d'Interbrand Paris. Par ailleurs, les publicités de Jean-Baptiste Mondino ont créé<br />

un fi l rouge qui pérennise l'icône de la mode parisienne."<br />

L'arrivée dans le quartier Opéra-Haussmann des vastes boutiques d'Uniqlo et d'Apple a aussi<br />

contribué à rajeunir la clientèle. Et si les Galeries Lafayette misent sur le luxe, elles n'oublient pas<br />

les petites marques tendance, comme Michael Kors et 2WS, arrivées l'année dernière. Sous la<br />

coupole, qui fêtera ses 100 ans en octobre, haut de gamme et produits populaires continuent à se<br />

mélanger avec succès.<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120329.CHA4853/les-galeries-lafayette-veulentrester-le-plus-grand-magasin-du-monde.html<br />

Publié le 29/03/2012<br />

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- Le business de la cocaïne génère 900 millions d'euros par an<br />

Le business de la poudre blanche se porte très bien. Selon une étude de l'Observatoire français des<br />

drogues et des toxicomanies (OFDT), publié jeudi, la vente au détail de cocaïne en France génère<br />

un chiffre d'affaire annuel estimé à environ 900 millions d'euros.<br />

L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) s'est prêté à l'exercice difficile du<br />

chiffrage. Résultat : le business de la cocaïne en France rapporte environ 900 millions d'euros par<br />

an, pour un volume de 15 tonnes de produit "coupé", selon un rapport publié ce jeudi.<br />

Ce chiffre d'affaires a été calculé à partir du prix moyen du gramme de cocaïne dans l'Hexagone (60<br />

euros actuellement contre 80 euros en 2000) et du nombre d'usagers dans l'année, estimé à environ<br />

400.000 personnes en France, rapporte l'OFDT dans ce rapport intitulé "Cocaïne, données<br />

essentielles".<br />

3,8% de la population a déjà expérimenté la cocaïne<br />

Au total, en 2010, environ 1,5 million de personnes avaient déjà expérimenté la cocaïne en France<br />

(3,8% de la population), soit une nette augmentation par rapport à 1992 (0,8%). Entre 2000 et 2010,<br />

le nombre d'usagers dans l'année a également progressé, passant de 0,3% à 0,9%. Ces chiffres<br />

concernent la cocaïne "coupée", cette drogue n'étant jamais consommée pure, rappelle l'OFDT. Sa<br />

concentration moyenne se situe entre 20% et 30% pour la poudre et entre 50% et 70% pour le crack.<br />

La production annuelle mondiale de cocaïne est estimée à environ un millier de tonnes. En France,<br />

près de 11 tonnes de cocaïne ont été saisies en 2011, marquant une très forte hausse (50% environ)<br />

par rapport à 2009 et 2010. "Le marché européen est aujourd'hui quasi équivalent au marché<br />

américain", d'après le rapport. Le produit est acheminé en Europe via différents trajets dont une<br />

route africaine "en plein essor".<br />

La cocaïne plus rentable que le cannabis<br />

La cocaïne reste dix fois moins consommée que la première drogue illicite en France, le cannabis,<br />

mais son trafic est plus rentable. "Le montant du chiffre d'affaires de la cocaïne est proche de celui<br />

du cannabis estimé en 2007", mais "les volumes sont très différents, ceux du cannabis s'établissant à<br />

200 tonnes, soit environ 13 fois plus", dit l'OFDT.<br />

Ainsi, "la rentabilité de la cocaïne serait un facteur explicatif de la reconversion de certains réseaux<br />

de trafiquants de cannabis sur le territoire". Le rapport de l'OFDT, disponible sur son site internet<br />

www.ofdt.fr, se penche sur la présentation et l'histoire de la cocaïne, l'offre, le profil des<br />

consommateurs, les enjeux sanitaires, le cadre légal et les réponses publiques, ainsi que les<br />

représentations et perceptions entourant cette drogue.<br />

Source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120329trib000690931/le-businessde-la-cocaine-genere-900-millions-d-euros-par-an.html<br />

Publié le 29/03/2012<br />

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- Louer son visage pour payer ses dettes, ça rapporte<br />

Pour payer leurs dettes, deux étudiants anglais ont trouvé une parade pour le moins originale : ils<br />

louent leur visage à la publicité. Depuis octobre, ils ont déjà gagné 35.000 euros. Et ont attiré<br />

l'attention du monde entier.<br />

Avec leurs jeans et leurs baskets, Ross Harper et Ed Moyse ressembleraient à n'importe quels<br />

jeunes Britanniques de 22 ans sans ces mots qui barrent leur figure: "Visage à vendre". Sur le<br />

trottoir d'Oxford Circus, haut lieu du shopping à Londres, leur présence ne passe pas inaperçue: les<br />

hordes de passants jettent des coups d'oeil étonnés à ces deux diplômés de la prestigieuse université<br />

de Cambridge.<br />

"C'est combien?", lancent des touristes espagnols. "Cent livres" (120 euros), répond Ross Harper,<br />

ex-étudiant en neurosciences. Le prix de la location pour une journée de leurs deux visages<br />

transformés en espaces publicitaires. "Cent livres!", s'esclaffe le groupe. Ceux-là ne seront<br />

visiblement pas clients, mais d'autres sont sur les rangs pour louer les services de ces panneaux<br />

d'affichage d'un nouveau genre.<br />

Prochaine étape : l'international<br />

Harper et Moyse ont déjà réussi à empocher plus de 30.000 livres (35.000 euros) depuis qu'ils ont<br />

monté en octobre leur petite entreprise "Visage à vendre" ("Buy my face") pour parvenir à payer<br />

leurs emprunts d'étudiants. Et le duo entend même se lancer à l'international en mai. "Nous avons eu<br />

des manifestations d'intérêt à Hong Kong, aux Etats-Unis et dans toute l'Europe", explique Ross<br />

Harper.<br />

[…]Un investissement de 120 euros pour une recette de 35.000 euros<br />

Les deux amis, qui ont chacun dû emprunter 25.000 livres pour financer leurs études, ont eu l'idée<br />

l'an dernier de lancer "Buy My Face" en phosphorant autour d'un plat de nouilles sur des projets peu<br />

onéreux. "Nous avions déjà 50.000 livres de dettes, nous ne voulions pas beaucoup investir", relève<br />

Moyse. Cent livres (120 euros) ont suffi, de quoi acheter de la peinture pour peindre leur visage aux<br />

couleurs de leurs clients.<br />

Depuis le 1er octobre, ils sont parvenus à "vendre" leur visage tous les jours, à des petites<br />

entreprises comme à des grandes, tel Ernst & Young. "Le tout premier jour, nous les avons mis en<br />

vente à une livre, pas vraiment un salaire royal pour des diplômés", se souvient Moyse.<br />

7000 visites par jour sur leur site grâce au bouche à oreille<br />

Mais grâce au bouche à oreille, leur site reçoit désormais quelque 7.000 visites par jour et ils ont pu<br />

augmenter leurs tarifs. On y découvre un calendrier bien rempli : leur visage est loué tous les jours à<br />

des entreprises, petites ou grandes. Ils arrivent à le louer jusqu'à 400 livres par jour à certains<br />

annonceurs pour lesquels ils réalisent des acrobaties susceptibles de faire parler d'eux, saut en<br />

parachute ou plongeon dans des rivières glacées.<br />

[…]Découvrez le blog de "Buy my face", avec des photos et des vidéos de leurs expériences<br />

47


Source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/unioneuropeenne/20120329trib000690913/louer-son-visage-pour-payer-ses-dettes-ca-rapporte.html<br />

Publié le 29/03/2012<br />

- Air Caraïbes et Corsair s'allient contre Air France<br />

A partir du 1er mai, les deux compagnies assureront en partage de codes l'ensemble des vols à<br />

destination des Caraïbes, Antilles françaises comprises.<br />

C'est une bataille à couteaux tirés qui s'annoncent. Corsair et Air Caraibes viennent de révéler une<br />

alliance destinée à contrer la toute-puissante Air France-KLM sur les Caraïbes. A partir du 1er mai<br />

prochain, les deux compagnies feront vols communs sur toutes leurs destinations au départ de Orly<br />

vers les Caraïbes – Cayenne, Fort-de-France, Point-à-Pitre, Saint Martin, Port-au-Prince, Saint<br />

Domingue et Punta Cana.<br />

Aujourd’hui, Air France-KLM règne encore en maître sur ce marché porteur, où la concurrence est<br />

extrêmement vive : le major franco-néerlandais détient près de la moitié des parts de marché (46%<br />

exactement). Air Caraïbes, 2e compagnie sur ces routes, vole loin derrière, avec 27% des parts de<br />

marché, talonnée par Corsair, qui en a 26%. Mais à partir du 1er mai, Air France se retrouvera dans<br />

la position de challenger…<br />

Une alliance gagnant-gagnant<br />

Certes, il ne s’agit que d’un simple partage de codes : les clients auront une offre plus étendue (et,<br />

en particulier, pourront voler à l’aller sur une compagnie et au retour sur l’autre si les horaires leur<br />

convient mieux), les compagnies une meilleure visibilité sur leurs taux de remplissage. Mais elles<br />

resteront indépendantes, en particulier dans leur politique tarifaire et commerciale.<br />

L’alliance de ces deux petites compagnies est logique, et elles devraient toutes deux y gagner…<br />

surtout Corsair International. Propriété du géant mondial du tourisme TUI, celle-ci traverse une très<br />

mauvaise passe depuis plusieurs années et fait désormais l’objet d’un vaste plan d’économies visant<br />

un retour à l’équilibre en 2013-2014. En 2011, ses pertes se sont élevées à 11,6 millions d’euros (en<br />

forte baisse, puisqu’elles étaient de 28,5 millions un an auparavant), pour un chiffre d’affaires de<br />

491 millions d’euros.<br />

Air Caraïbes, elle, est en bien meilleure posture financière que sa nouvelle alliée : propriété de la<br />

famille vendéenne Dubreuil, c’était même la seule en France à avoir réussi à rester bénéficiaire<br />

depuis le début de la crise, en 2008. Elle a fléchi en 2011, avec des pertes limitées à 5 millions<br />

d’euros (pour un chiffre d’affaires de 297 millions d’euros à +8,5%).<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120329.CHA4882/air-caraibes-et-corsair-s-allientcontre-air-france.html<br />

Publié le 29-03-2012<br />

-PSA pourrait discuter avec Toyota<br />

Le constructeur automobile discute avec un groupe asiatique pour monter des véhicules en commun<br />

sur le site de Sevelnord, où Fiat doit se retirer en 2017.<br />

PSA Peugeot Citroën discute avec un groupe asiatique, peut-être Toyota, pour monter des véhicules<br />

en commun sur le site de Sevelnord, où le partenaire actuel du constructeur automobile français,<br />

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l'italien Fiat, doit se retirer en 2017, selon plusieurs sources. "PSA discute avec Toyota", a indiqué<br />

mercredi 28 mars une source proche du dossier à l'AFP.<br />

Selon Ludovic Bouvier, délégué CGT à Sevelnord, "la seule certitude que nous avons, c'est que<br />

c'est un (groupe) asiatique", "suffisamment costaud" pour rendre le site "pérenne" et faire des<br />

investissements conséquents. PSA a eu des discussions avec Mitsubishi, puis avec Toyota, selon lui,<br />

et "la question de Toyota est plus que plausible". Le choix du nouveau partenaire devrait être<br />

officialisé en juin, selon lui.<br />

"Stratégie logique"<br />

"C'est une stratégie logique", a renchéri Jean-Pierre Delannoy, responsable CGT Métallurgie<br />

Nord/Pas-de-Calais. "Toyota a tout un réseau d'équipementiers performants autour de son usine de<br />

Valenciennes", qui pourrait être utilisé par PSA, alors que son équipementier Faurecia se<br />

rapprocherait de l'usine Renault-Douai, a-t-il expliqué.<br />

PSA et Mitsubishi se sont refusés à tout commentaire, tandis que Toyota n'était pas joignable.<br />

Le constructeur français avait annoncé en mai dernier la fin de son partenariat avec Fiat, une<br />

décision prise à l'initiative du constructeur automobile italien et qui pose la question de l'avenir des<br />

2.800 salariés de l'usine.<br />

Cette usine d'assemblage implantée à Hordain, près de Valenciennes, fabrique les monospaces<br />

Peugeot 807, Citroën C8, ainsi que les véhicules utilitaires Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat<br />

Scudo. Près de 80% des modèles produits le sont pour PSA et seulement 20% pour le groupe<br />

italien.<br />

Sevelnord n'est pas concerné par l'alliance que vient de conclure PSA avec l'américain General<br />

Motors et son président des marques Frédéric Saint-Geours avait indiqué début mars être toujours à<br />

la recherche d'un allié pour ce site.<br />

Toyota produit depuis plus de 10 ans sa petite citadine Yaris dans son usine d'Onnaing, près de<br />

Valenciennes, à une trentaine de kilomètres de Sevelnord.<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120328.CHA4733/psa-pourrait-discuter-avectoyota.html<br />

Publié le 28-03-2012<br />

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� Business des médias<br />

- TF1 récupère la régie pub des chaînes d'Al Jazeera<br />

Un bon coup pour TF1 qui assurera la régie publicitaire des chaînes BeIn Sport 1 et 2, filiales d'Al<br />

Jazeera.<br />

TF1 et Al Jazeera pactisent ! Quelques jours après l'attribution des droits TV de l'Euro, les deux<br />

chaînes sportives, BeIn Sport 1 et BeIn Sport 2, filiales d'Al Jazeera, ont passé un contrat de régie<br />

publicitaire avec TF1. La Une s'en tire plutôt bien sur cette affaire. Après avoir récupéré neuf<br />

matches (dont la finale) de l'Eurofoot pour 25 millions d'euros, TF1, moyennant un petit minimum<br />

garanti, prendra sa commission sur la commercialisation des espaces publicitaires des chaînes<br />

payantes du Qatar.<br />

"C'est une marque de confiance pour le savoir-faire de TF1 Publicité", a commenté Laurent Solly,<br />

directeur général de la régie. TF1 Publicité était en compétition avec Lagardère, Amaury et France<br />

Télévisions. La régie de la Une est la mieux placée du marché sur la cible des hommes amateurs de<br />

sports puisqu'elle commercialise déjà la chaîne payante Eurosport. Naturellement, le rapprochement<br />

de TF1 et du Qatar laisse augurer d'autres partenariats possibles... Ce n'est pas la meilleure nouvelle<br />

qui soit pour Canal+, là non plus. On remarquera l'absence du groupe M6 lors de cet appel d'offres.<br />

La raison est peut-être une affaire de personnes : Robin Leproux, nouveau patron de la régie pub de<br />

M6, a été débarqué de la présidence du PSG par les Qatariens...<br />

BeIn Sport 1 et BeIn Sport 2 seront commercialisées, en couple, pour 11 euros par mois sur les<br />

réseaux ADSL. Un premier contrat de distribution a été signé avec Free. D'autres sont en cours de<br />

finalisation avec Orange, Bouygues, Numéricable...<br />

Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/tf1-recupere-la-regiepub-des-chaines-d-al-jazeera-13-04-2012-1451143_52.php<br />

Publié le 13/04/2012<br />

- « La Tribune » en version hebdomadaire sera dans les kiosques demain<br />

Vendu 3 euros, ce premier numéro a été tiré à 100.000 exemplaires.<br />

« La Tribune is back ». C'est par ces mots que les nouveaux dirigeants de « La Tribune » ont<br />

débuté ce matin la présentation de l'hebdomadaire qui sera dans les kiosques demain : le tabloïd, sur<br />

papier journal, comprend 44 pages et sera vendu au prix de lancement de 3 euros.<br />

Une interview de François Hollande, des articles de remise en perspective sur les socialistes et les<br />

marchés, une reprise des articles du site Internet sur la semaine, six pages sur les « territoires », etc.<br />

« Nous voulons offrir à la fois une compréhension de l'économie mondiale et de l'environnement<br />

local », a rappelé François Roche, directeur de la rédaction.<br />

Ce premier numéro a été tiré à 100.000 exemplaires. L'objectif de Jean-Christophe Tortora, qui a<br />

repris le titre fin janvier avec Hi-Média de Cyril Zimmermann, est d'atteindre une diffusion payée<br />

de 50.000 exemplaires chaque semaine. Le prix de vente, aujourd'hui de 3 euros, pourrait être porté<br />

à 4 euros, « mais ce n'est pas encore décidé », a-t-il indiqué.<br />

Les repreneurs espèrent que le « print » leur apportera 40 % des 5 millions d'euros de revenus<br />

attendus en 2012. Globalement, la publicité (print et web) devait leur rapporter 70 % du chiffre<br />

d'affaires cette année, sachant que le site internet est en partie payant. « C'est le cas des articles à<br />

valeur ajoutée », a affirmé Jean-Christope Tortora.<br />

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Les repreneurs tablent sur un retour aux bénéfices d'ici 3 ans, avec un chiffre d'affaires qui aurait<br />

alors atteint 13 millions d'euros<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202007536777-la-tribuneen-version-hebdomadaire-sera-dans-les-kiosques-demain-311853.php<br />

Publié le 12/04/2012<br />

-Dailymotion explose sur Facebook<br />

C’est une explosion brutale sur le net : les équipes de Dailymotion ont passé leur week-end de<br />

Pâques à brancher en urgence des serveurs supplémentaires pour répondre à la demande des<br />

internautes. La raison ? Un afflux brutal d’utilisateurs amenés par l’intégration de l’application<br />

Dailymotion dans Facebook.<br />

Désormais, quand on regarde une vidéo en étant connecté à Facebook, tous nos amis le savent, et ils<br />

cliquent aussi. Résultat ? Depuis la création de la nouvelle "timeline" de Facebook, 22 millions de<br />

"facebookiens" ont téléchargé l’application Dailymotion. L’effet s’est accéléré au fil des semaines,<br />

puisque la moitié de ces téléchargements a été faite depuis 10 jours. Chaque jour, six millions<br />

d’utilisateurs regarde une vidéo Dailymotion via Facebook sur le web et il y a en prime 4.5 millions<br />

de clics via un mobile.<br />

C’est peut être, enfin, la clé de la réussite que cherchait cette société largement soutenue par l’Etat<br />

français. Car Dailymotion n’est pas une entreprise comme les autres : avec Deezer, elle représente<br />

une des réussites sur le web made in France : selon les mois, elle est classée au 28e ou 29e rang<br />

mondial avec 115 millions d’utilisateurs… ce qui en fait aussi le premier acteur made in Europe.<br />

C’est pour cela que Orange et le FSI, un fonds public lié à la Caisse des dépôts, ont investi dans la<br />

société pour empêcher les fonds américains de la racheter. Mais cela n'en fait pas pour autant une<br />

réussite économique - même si les dirigeants assurent être à l'équilibre. Car Dailymotion souffre<br />

(souffrait ?) de la présence de son rival, Youtube, intégré à Google (qui a d’ailleurs remplacé sur sa<br />

barre de navigation le bouton video par un bouton Youtube, pour éviter de laisser de la place aux<br />

autres sites).<br />

Mais, juste revanche, c’est justement parce que Youtube appartient à Google, que son grand rival<br />

Facebook a choisi de donner un coup de main à Dailymotion. Et vu la puissance de Facebook, cette<br />

union peut donner à la société française la crédibilité qui lui manquait, voire lui permettre enfin de<br />

devenir aussi puissant que Youtube. Et plus si affinités.<br />

Source : http://claude-soula.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/04/11/dailymotion-explose-surfacebook.html<br />

Publié le 11/04/2012<br />

- France 5 expérimente la télé connectée en direct avec «C dans l'air»<br />

C'est une première européenne…<br />

Les fans de «C dans l’air» vont devenir les premiers «téléspectateurs actifs» du PAF. A partir de<br />

mardi prochain, ceux dont les téléviseurs obéissent à la norme HbbTV -le nouveau standard<br />

technique européen permettant l’interactivité- pourront intervenir dans les débats de l’émission<br />

quotidienne animée par Yves Calvi.<br />

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Par un simple bouton sur leur télécommande, ils accéderont à une interface qui leur fournira du<br />

contenu annexe – en l’occurrence, des fiches techniques sur les débats en cours et des biographies<br />

des intervenants- et leur permettra de s’inviter dans le débat en postant commentaires et questions<br />

en direct.<br />

France Télévisions, qui planche depuis des mois sur la télévision connectée, n’a pas choisi «C dans<br />

l’air» par hasard. Sur une tranche horaire très convoitée (17h45 et 22H25), l’émission d’Yves Calvi<br />

rassemble chaque jour entre 2 et 2,5 millions de téléspectateurs, soit entre 11 et 14 % de part<br />

d’audience. «C’est la marque la plus forte de la chaîne et donc l’émission idéale pour tenter<br />

«l’expérimentation» télévision connectée», affirme Bruno Patino, directeur de France 5 et directeur<br />

général du numérique du groupe France Télévisions, au Figaro. L’expérimentation devrait<br />

rapidement faire des petits: Bruno Patino annonce «une dizaine de prototypes comparables<br />

concernant des émissions ou des événements comme Roland-Garros».<br />

20 % des téléviseurs vendus sont connectables<br />

Pour interpeller les intervenants reçus par Yves Calvi, encore faudra-t-il disposer d’un téléviseur<br />

connectable. D’après les derniers chiffres du Syndicat des téléviseurs publiés en février 2012, en<br />

2011 20 % des téléviseurs vendus étaient connectables, et sur ces 20 %, seul un tiers était connecté<br />

fin 2011, soit environ 60.000 écrans. Le Syndicat des téléviseurs compte cependant sur une<br />

progression. Selon lui 40 % des TV vendues en 2012 devraient être connectables, et il faut<br />

s’attendre à «une progression rapide» du taux de terminaux réellement connectés.<br />

Source : http://www.20minutes.fr/medias/913965-france-5-experimente-tele-connectee-direct-c-air<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- Facebook acquiert Instagram pour 1 milliard de dollars<br />

Le site de socialisation américain Facebook rachète l'application de photographie en réseau pour<br />

appareils mobiles Instagram pour 1 milliard de dollars en actions et en numéraire, a annoncé lundi 9<br />

avril son PDG Mark Zuckerberg.<br />

"Je suis heureux de partager avec vous la nouvelle que nous avons accepté de racheter Instagram et<br />

que leur talentueuse équipe va rejoindre Facebook", a-t-il indiqué sur sa page Facebook.<br />

"Pendant des années, nous nous sommes concentrés sur l'architecture du meilleur système pour<br />

partager des photos (...). Maintenant nous allons pouvoir travailler encore plus étroitement avec<br />

l'équipe d'Instagram qui offre les meilleures expériences pour partager de belles images prises sur<br />

des appareils mobiles", ajoute-t-il.<br />

"Nous pensons que ces systèmes différents vont se compléter" mais pour cela "nous devons avoir en<br />

tête de garder et solidifier les forces et les caractéristiques d'Instagram plutôt que d'essayer de tout<br />

intégrer à Facebook", a signalé Mark Zuckerberg, qui précise qu'Instagram gardera son<br />

indépendance.<br />

Le PDG du géant des réseaux en ligne précise que "c'est la première fois que Facebook fait<br />

l'acquisition d'une entreprise avec tant d'utilisateurs. Nous ne prévoyons pas d'en faire beaucoup<br />

d'autres de la sorte, s'il y en a d'autres".<br />

Les dirigeants d'Instagram se sont félicités de l'opération.<br />

"Quand Mike (Krieger) et moi avons créé Instagram il y a presque deux ans, nous avons voulu<br />

changer et améliorer la manière dont le monde communique et partage. Nous avons pris beaucoup<br />

de plaisir à voir Instagram se transformer en communauté vibrante à travers le monde", a commenté<br />

Kevin Systrom, directeur général d'Instagram, dans un communiqué.<br />

Aujourd'hui, nous sommes vraiment très heureux d'annoncer qu'Instagram a accepté d'être racheté<br />

par Facebook", a-t-il ajouté.<br />

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"Instagram ne va pas disparaître. Nous allons travailler avec Facebook pour bâtir un réseau. Nous<br />

allons continuer à ajouter des caractéristiques au produit pour trouver de nouvelles manières de<br />

créer une meilleure expérience photo", a-t-il précisé.<br />

Facebook prépare actuellement son entrée en Bourse. Elle devrait être la plus grosse jamais réalisée<br />

dans l'internet et le groupe devrait lever quelque 10 milliards de dollars au cours d'une opération qui<br />

devrait le valoriser autour de 100 milliards de dollars, d'après les estimations.<br />

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20120409.OBS5793/facebook-acquiertinstagram-pour-1-milliard-de-dollars.html<br />

Publié le 09/04/2012<br />

- Facebook attaque Yahoo! pour vol de brevets<br />

Le géant des réseaux sociaux, Facebook, a contre-attaqué ce mardi en portant à son tour plainte<br />

contre le portail internet Yahoo!, affirmant que c'est lui qui enfreint ses brevets et non le contraire.<br />

Facebook, qui prépare une entrée en Bourse qui pourrait le valoriser autour de 100 milliards de<br />

dollars, avait admis fin mars qu'une victoire de Yahoo! dans ce contentieux aurait un impact<br />

important sur ses résultats financiers.<br />

Yahoo! avait porté plainte contre Facebook en Californie le mois dernier, l'accusant d'avoir violé<br />

dix de ses brevets.<br />

«Nous avions dit dès le début que nous nous défendrions vigoureusement contre la plainte de<br />

Yahoo!, et aujourd'hui, nous avons répondu» avec une procédure qui accuse Yahoo! «d'avoir violé<br />

10 brevets de Facebook», a commenté le directeur juridique de Facebook, Ted Ullyot.<br />

[…]Yahoo!, un site créé en 1995 neuf ans avant le roi des réseaux sociaux, assure pour sa part dans<br />

sa plainte que, «pour une large part de la technologie sur laquelle Facebook est fondé, Yahoo! y<br />

était arrivé en premier, et a en conséquence obtenu des brevets (...) pour protéger ces innovations».<br />

Yahoo! affirme en particulier que «tout le modèle de réseau social de Facebook, qui permet aux<br />

internautes de créer des profils et de se connecter avec, entre autres, des gens et des entreprises», est<br />

basé sur une technologie qu'il a déposée.<br />

Les plaintes liées aux brevets sont courantes chez les fabricants de téléphones multifonctions ou de<br />

tablettes informatiques et les plus grands groupes du secteur s'affrontent les uns les autres dans un<br />

imbroglio de plaintes croisées, mais de telles poursuites étaient jusqu'alors rares chez les réseaux<br />

sociaux.<br />

Yahoo! devient offensif avec Facebook alors que le groupe aux 845 millions d'utilisateurs l'a doublé<br />

l'an dernier sur le marché américain des encarts publicitaires en ligne. Cette année, la part de<br />

Facebook sur ce marché est attendue en hausse à 16,8% et celle de Yahoo! en baisse à 9,1%, d'après<br />

des chiffres du cabinet eMarketer.<br />

Source : http://www.liberation.fr/medias/01012400282-facebook-attaque-yahoo-pour-vol-debrevets<br />

Publié le 03/04/2012<br />

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-Mediaset vend sa part dans Endemol<br />

Selon le journal économique italien Il Sole 24 Ore, le montant de cette cession s'élève à 72 millions<br />

d'euros.<br />

Le groupe de télévision italien Mediaset, contrôlé par l'ex-chef du gouvernement Silvio Berlusconi,<br />

a vendu sa participation dans la célèbre société de production Endemol, mettant fin à l'aventure cinq<br />

ans après être entré au capital, a-t-il annoncé mardi 3 avril.<br />

"Mediaset annonce avoir vendu sur le marché environ 6% de la dette senior d'Endemol (convertible<br />

en actions selon les termes de l'accord de renégociation de la dette d'Endemol, ndlr), représentant la<br />

totalité de la part détenue par le groupe", a indiqué le groupe dans un communiqué succinct.<br />

Selon le journal économique italien Il Sole 24 Ore, le montant de cette cession s'élève à 72 millions<br />

d'euros. Contacté par l'AFP, Mediaset s'est refusé à tout commentaire à ce sujet.<br />

Mediaset (à travers Mediacinco, société contrôlée par le groupe italien et sa filiale espagnole,<br />

TeleCinco), la banque Goldman Sachs et Cyrte Investments, le fonds d'investissement du fondateur<br />

d'Endemol, John de Mol, avaient racheté Endemol en 2007 et détenaient 33% chacun.<br />

Restructuration de la dette<br />

Mais croulant sous une dette de plus de 2 milliards d'euros, conséquence de ce rachat, Endemol est<br />

parvenue en janvier à un accord avec une majorité de ses créanciers pour restructurer cette dette qui<br />

doit être convertie en actions.<br />

Dans ce cadre, Cyrte Investments et le fonds d'investissement Apollo doivent devenir les<br />

actionnaires les plus importants d'Endemol en rachetant la majorité de sa dette, avait indiqué le 23<br />

mars un porte-parole de Cyrte Investments.<br />

Selon Il Sole 24 Ore, "un des grands fonds encore partenaires" d'Endemol devrait "probablement"<br />

avoir racheté la part de Mediaset.<br />

Société de production néerlandaise, basée à Amsterdam et fondée en 1994, Endemol a inventé des<br />

émissions de téléréalité comme Big Brother ou Star Academy.<br />

Produisant chaque année environ 10.000 heures d'émissions de téléréalité, de comédies et de films<br />

d'animation, elle assure être la plus grande société de production indépendante au monde.<br />

A la Bourse de Milan, Mediaset prenait 1,47% à 2,07 euros vers 07H25 GMT dans un marché en<br />

légère hausse de 0,06%.<br />

Source : http://www.challenges.fr/media/20120403.CHA4944/mediaset-cede-sa-part-dans-lasociete-de-production-endemol.html<br />

Publié le 03/04/2012<br />

- Berlusconi quitte Endemol<br />

Le groupe Mediaset de l'ex-chef du gouvernement italien quitte la société Endemol à l'issue de sa<br />

recapitalisation.<br />

Le groupe Mediaset de Berlusconi a vendu ses parts dans le géant mondial de la production,<br />

Endemol. Le groupe italien met un terme à une collaboration entamée en 2007 avec ses deux<br />

partenaires, John de Mol (à travers le fonds Cyrte) et la banque Goldman Sachs. La recapitalisation<br />

de la dette d'Endemol a fait entrer au capital les quatre banques créancières. Berlusconi, dont la<br />

participation était de fait tombée, en a profité pour sortir totalement du groupe Endemol. John de<br />

Mol s'est quant à lui renforcé au capital, ayant racheté une partie des 2 milliards d'euros de dettes du<br />

groupe.<br />

Selon le journal économique italien Il Sole 24 Ore, Mediaset aurait vendu la totalité de sa<br />

participation pour un montant de 72 millions d'euros, chiffre non confirmé. L'entente entre les trois<br />

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actionnaires n'était plus au beau fixe. Mediaset aurait voulu prendre le contrôle d'Endemol en<br />

rachetant une grosse partie de la dette. Il s'est heurté au refus de ses deux partenaires. Offusqué par<br />

cette attitude à son égard, Mediaset n'envisageait plus, dès lors, son avenir dans la production<br />

audiovisuelle au sein d'Endemol.<br />

Dette d'acquisition<br />

Pour bien comprendre les tenants et les aboutissants, la dette d'Endemol, désormais résorbée, n'est<br />

pas une dette liée au fonctionnement. Il s'agit d'une dette d'acquisition. Endemol est bénéficiaire<br />

depuis dix ans. En fait, lors de l'acquisition d'Endemol, Mediaset, Goldman Sachs et John de Mol<br />

n'ont versé qu'un tiers du prix en cash. Pour le reste, ils se sont endettés. Les ratios d'endettement de<br />

l'époque - nous étions en 2007 - ont été bouleversés par la crise de 2008, si bien qu'aujourd'hui ils<br />

ne sont pas supportables.<br />

Les banques créancières ont converti la dette en actions. Parmi celles-ci, on trouve la banque<br />

Barclays ainsi que la Royal Bank of Scotland. John de Mol, le concepteur de The Voice, serait le<br />

premier actionnaire et aurait retrouvé, de ce fait, l'outil de production qu'il avait créé en 1994. Son<br />

poids est estimé entre 20 et 40 %, selon des sources divergentes.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/berlusconi-quitteendemol-04-04-2012-1448265_52.php<br />

Publié le 04/04/2012<br />

-Allociné arrête sa chaîne de télévision lancée en septembre<br />

Allociné n'est plus intéressé par le petit écran. La deuxième plateforme mondiale sur le web<br />

consacrée au septième art a décidé d'arrêter sa chaîne de télévision lancée il y a six mois.<br />

AlloCiné, deuxième plateforme mondiale sur le web consacrée au 7e Art, a décidé d'arrêter sa<br />

chaîne de télévision lancée il y a six mois. La direction du groupe dément également une<br />

information de presse sur le lancement d'un "processus de vente" du site.<br />

"Face aux contraintes économiques et réglementaires qui pèsent sur le développement de la<br />

télévision en France, AlloCiné a pris la décision d'abandonner son activité télévisuelle et de<br />

concentrer ses efforts et ses ressources sur ses points forts: l'international et le digital", a-t-il indiqué<br />

dans un communiqué.<br />

La chaîne de télévision victime de la crise<br />

Cette décision a été prise "en total consensus avec notre actionnaire (le fonds américain Tiger<br />

Global, ndlr)", a renchéri le président d'AlloCiné, Grégoire Lassalle. "Ma seule erreur a été de<br />

penser que je pouvais atteindre un équilibre en trois ans, alors qu'il m'en aurait fallu sept, pour des<br />

raisons structurelles et conjoncturelles", a-t-il ajouté à l'AFP.<br />

"La crise est là. Déjà que c'était dur pour les chaînes du câble et du satellite, avec l'arrivée de<br />

nouvelles chaînes de la TNT, ça va être très difficile pour les rentrées publicitaires", poursuit-il,<br />

ajoutant qu'il y a aussi "des soucis réglementaires pour pouvoir diffuser un film tous les soirs".<br />

Recentrage sur ses activités phares<br />

Malgré ce recentrage sur ses activités phares, "il n'y a pas le début du commencement d'un<br />

processus de vente" du site, acheté en 2007 par Tiger Global pour 120 millions d'euros, a cependant<br />

assuré M. Lassalle, alors que le Figaro affirme jeudi que le fond actionnaire "lance le processus de<br />

vente".<br />

"Si demain Monsieur Google me dit qu'il veut acheter la boîte, on verra", a cependant reconnu le<br />

président d'AlloCiné, admettant que si Tiger Global n'était "pas pressé", il était quand même à la<br />

recherche d'un acquéreur "comme tout fond". Mais "réussissons nos projets sur les deux ans à venir<br />

et on verra bien", a-t-il ajouté.<br />

55


Diffusée depuis septembre sur les réseaux ADSL, le câble et le satellite, la chaîne AlloCiné TV<br />

proposait des programmes consacrés au cinéma (reportages, interviews, bandes-annonces, makingof...)<br />

et des soirées dédiées aux films. AlloCiné avait aussi un temps envisagé de postuler pour l'une<br />

des six nouvelles chaînes de la TNT attribuées mardi, mais avait finalement renoncé. Leader dans<br />

six pays (France, Chine, Russie, Allemagne, Turquie et Brésil), le site AlloCiné est fréquenté<br />

chaque mois par plus de 40 millions d'utilisateurs (web et mobile), dont 11 millions en France,<br />

selon le groupe.<br />

Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20120329trib000690960/allocine-arretesa-chaine-de-television-lancee-en-septembre.html<br />

Publié le 29/03/2012<br />

- Rachat de Direct 8 : Canal Plus propose des concessions minimales<br />

Canal Plus propose à l'Autorité de la concurrence sept engagements afin d'obtenir son feu vert au<br />

rachat de Direct 8 et Direct Star. Des concessions minimales qui règlent peu de problèmes.<br />

Canal Plus n’a apparemment pas un goût immodéré pour le sacrifice. La chaîne cryptée doit faire<br />

approuver par l’Autorité de la concurrence son arrivée dans la télévision en clair, via le rachat à<br />

Bolloré des chaînes Direct 8 et Direct Star. Elle sait que le gendarme de la concurrence ne lui<br />

donnera pas son feu vert sans lui imposer moult contraintes. La procédure prévoit que Canal<br />

propose d’abord d’elle-même des sacrifices –c’est ce qu’elle a fait mardi. Dans un maigre document<br />

de 6 pages, elle propose seulement de s’imposer sept obligations, valables trois ans, voire même<br />

moins si elles devenaient « obsolètes ».<br />

Non discrimination<br />

D’abord, la filiale de Vivendi s’engage à ne pas favoriser les annonceurs ayant mandaté comme<br />

agence médias des sociétés contrôlées par Bolloré -comme Havas. En outre, lors de la vente de<br />

films anciens par Studio Canal, elle s’engage à ne pas se favoriser Direct 8 et Direct Star par rapport<br />

aux autres chaînes gratuites. Et Direct 8 et Direct Star ne pourraient acheter ces droits pour plus de<br />

six mois. Des engagements bien légers, car le groupe risquerait de toutes façons quantité de<br />

problèmes s’il s’aventurait à de telles discriminations. En outre, rien n’empêchera Studio Canal de<br />

refuser de vendre son catalogue aux chaînes gratuites concurrentes.<br />

Incontournable dans le cinéma<br />

Concernant le cinéma américain, la filiale de Vivendi s’engage à « négocier de manière distincte »<br />

l’achat de films frais pour ses chaînes payantes et pour ses chaînes gratuites. Pour le cinéma<br />

français, elle pourra « lier l’acquisition » des droits en clair et des droits payants pour un maximum<br />

de 20 films par an. Des concessions qui ne résolvent rien : en effet, les deux négociations pourront<br />

très bien être séparées, mais au final réussir toutes les deux, aboutissant à ce que Canal détienne<br />

tous les droits.<br />

La chaîne cryptée est déjà incontournable dans le 7ème art : elle détient les droits en TV payante de<br />

5 des 7 majors américaines, et pré-achète près de 60% des films français. Avec l’engagement<br />

proposé, elle pourra donc choisir chaque année les 20 films français les plus porteurs, et en acheter<br />

les droits en clair. En outre, aucun engagement n’est proposé concernant les séries, alors que Canal<br />

a déjà commencé à acquérir les droits en clair de séries qu’elle diffuse en payant, comme "The<br />

event".<br />

De la Ligue 1 en clair<br />

Enfin, concernant les droits sportifs, Canal était jusqu’à présent obligé de revendre à des chaînes en<br />

clair une bonne dizaine de matches chaque année (la finale de la Ligue des champions de football,<br />

la finale du championnat de France de rugby…) bien qu’elle ait acheté tous les droits de la<br />

compétition. Explication: ces matchs sont considérés juridiquement comme des « événements<br />

56


d’importance majeure », et doivent donc être obligatoirement être diffusés en clair. Désormais, la<br />

filiale de Vivendi pourra diffuser ces matches phares sur Direct 8 et Direct Star. Elle propose<br />

toutefois de limiter cela à 5 matches par an, et donc de continuer à revendre les autres à des chaînes<br />

gratuites concurrentes.<br />

Enfin, Canal se propose aussi de diffuser sur Direct 8 et Direct Star des matches de football qui<br />

étaient jusqu’à présent réservés à la TV payante : en pratique, des matches de Ligue 1 et de<br />

championnats européens. Une belle manière de donner envie de s’abonner à la chaîne cryptée sans<br />

doute… Toutefois, Canal propose de limiter cela à 12 matches de Ligue 1 par an, et deux matches<br />

européens.<br />

L’Autorité de la concurrence consulte actuellement les acteurs du secteur sur ces propositions.<br />

Certains plaideront pour des mesures radicales, TF1 qui veut interdire la publicité sur les tranches<br />

en clair de Canal Plus. Le gendarme de la concurrence n’ira surement pas jusque là, car Canal<br />

restera un nain sur le marché de la publicité. Et son arrivée dans la télévision en clair renforcera la<br />

concurrence sur ce marché, un objectif que l’apôtre de la concurrence ne peut qu’approuver et<br />

soutenir. Au final, un feu vert sous conditions devrait être accordé mi-2012.<br />

Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20120329trib000691046/rachat-de-direct-<br />

8-canal-plus-propose-des-concessions-minimales.html<br />

Publié le 29/03/2012<br />

- La chaîne de télévision d'Oprah Winfrey est un échec<br />

Les audiences de "Oprah Winfrey Network" sont extrêmement décevantes. La chaîne vient de<br />

licencier 20% de ses effectifs et pourrait perdre 141 millions de dollars cette année.<br />

La reine de la télévision américaine s'apparente de plus en plus à une reine déchue. Car s'il est<br />

encore peut-être trop tôt pour parler d'échec, les performances d'OWN ("Oprah Winfrey Network"),<br />

la chaîne de télévision lancée en janvier 2011 par Oprah Winfrey, sont en effet extrêmement<br />

décevantes. Selon Horizon Media, elle ne rassemblerait en moyenne que 250.000 téléspectateurs en<br />

prime time, soit autant que Discovery Health, la chaîne très confidentielle qui occupait<br />

précédemment son canal de diffusion. Les dirigeants d'OWN espéraient pourtant doubler cette<br />

audience avant la fin 2011.<br />

Ces audiences plus que médiocres se sont logiquement traduites dans les résultats financiers de la<br />

chaîne. En 2011, OWN aurait perdu environ 107 millions de dollars selon les estimations de Derek<br />

Baine de SNL Kagan. Très loin de l'objectif initial, qui était de limiter ce déficit à 20 millions de<br />

dollars la première année. Et la situation pourrait encore empirer selon cet analyste: les pertes<br />

pourraient ainsi atteindre 143 millions cette année, en raison des coûts de production d'émissions<br />

qui ne fonctionnent pas et de ceux du plan social récemment annoncé.<br />

[…] La réussite du projet se heurte également à l'univers extrêmement concurrentiel de la télévision<br />

américaine. Sur le câble, plusieurs centaines de chaînes sont disponibles, avec des numéros pouvant<br />

atteindre les 4 chiffres. Imposer une nouvelle chaîne est donc toujours un challenge car les<br />

habitudes des téléspectateurs mettent du temps à changer. Sans compter que l'audience de l'émission<br />

quotidienne d'Oprah n'avait cessé de s'éroder ces dernières années, tombant sous la barre des 7<br />

millions et perdant la place de leader qu'elle occupait depuis 23 ans<br />

Source : http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20120327trib000690528/la-chaine-detelevision-d-oprah-winfrey-est-un-echec.html<br />

Publié le 27/03/2012<br />

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� Nominations importantes<br />

- Sciences po Paris : Hervé Crès nommé administrateur provisoire<br />

Hervé Crès, quarante-quatre ans, a été nommé hier administrateur provisoire de Sciences po Paris<br />

après le décès mardi à New York de Richard Descoings. « Il exercera cette fonction jusqu'à la<br />

nomination d'un nouveau directeur », a annoncé le rectorat de Paris. Il était depuis 2008 directeur<br />

adjoint de Sciences po, chargé des études et de la scolarité. Sa nomination a été décidée par le<br />

recteur Patrick Gérard, chancelier des universités de Paris<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201996303896-sciences-po-parisherve-cres-nomme-administrateur-provisoire-310286.php<br />

Publié le 06/04/2012<br />

- Patrick Bertrand, président du Conseil national du numérique.<br />

Patrick Bertrand, président de l'éditeur français de logiciels de gestion Cegid, a été élu pour un an à<br />

la tête du Conseil national du numérique (CNN). Il remplace à ce poste Gilles Babinet, notamment<br />

fondateur de l'agence digitale Eyeka. Composé de 18 membres (représentants des opérateurs<br />

télécoms ou dirigeants de sociétés Internet), l'organe consultatif créé le 27 avril 2011 a pour mission<br />

d'«éclairer» le gouvernement sur les questions numériques et d'améliorer le dialogue entre les<br />

acteurs du secteur et les autorités.<br />

Source : http://www.strategies.fr/guides-annuaires/nominations/185868W/patrick-bertrandpresident-du-conseil-national-du-numerique.html<br />

Publié le 06/04/2012<br />

- Jean Réveillon, nouveau patron de France 2<br />

Rémy Pflimlin, le P-DG de France Télévisions, nomme Jean Réveillon à la tête de France 2. Trois<br />

patrons en 21 mois.<br />

Et de trois ! En 21 mois, France 2 aura connu trois directeurs différents. Rémy Pflimlin a officialisé,<br />

lundi matin, la nomination de Jean Réveillon à la tête de la première chaîne du groupe public en<br />

remplacement de Bertrand Mosca, tombé malade. L'intérim assuré par Réveillon se transforme donc<br />

en direction de plein exercice.<br />

[…]L'instabilité du management de France 2 n'est pas uniquement le fruit du hasard. Claude-Yves<br />

Robin, le premier directeur de l'ère Pflimlin, a sauté à la suite d'une certaine mésentente au sein de<br />

l'équipe. Pflimlin a eu à cœur de s'entourer de personnes avec qui il avait déjà travaillé lors de son<br />

passage à la tête de France 3. Bertrand Mosca, qui avait été à l'époque son directeur des<br />

programmes, avait donc été intronisé, en octobre 2011, à la suite du départ de Robin. Les mêmes<br />

causes produisant les mêmes effets, de nouvelles tensions sont apparues dans l'encadrement autour<br />

de Mosca. Officiellement, le directeur de France 2 aurait été victime d'incidents de santé. En rapport<br />

avec l'ambiance au travail ?<br />

[…]Les défis de Jean Réveillon peuvent être identifiés assez aisément. Pour la rentrée prochaine, il<br />

faudra résoudre la faiblesse de l'avant-20 heures : faut-il renouveler le jeu de Nagui ? Et par quoi le<br />

58


emplacer sans perdre de vue cette contrainte supplémentaire de ne pas déstabiliser l'information de<br />

France 3 ? Dans ce carrefour qui précède le journal de David Pujadas et de Laurent Delahousse,<br />

l'enjeu publicitaire est important pour le service public. L'engorgement créé par l'arrêt de la pub<br />

après 20 heures pose un problème structurel à la chaîne.<br />

Idem concernant la fiction française : le chantier conduisant à renouveler son écriture et ses modes<br />

de production est désormais lancé et va entrer dans la phase la plus difficile. France 2 va devoir<br />

choisir entre les nombreux développements lancés. Comme d'habitude, les producteurs qui n'auront<br />

pas eu satisfaction vont répandre sur le management une tonne de boue et crier à l'assassinat de la<br />

création. Jean Réveillon aura besoin de toute la confiance de Rémy Pflimlin pour ne pas être<br />

ballotté entre les pressions et les coups de fil "amicaux" des nombreux "amis du pouvoir".<br />

Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/jean-reveillon-nouveaupatron-de-france-2-02-04-2012-1447497_52.php<br />

Publié le 02/04/2012<br />

- Areva : la nomination d'Oursel comme PDG sera proposée en mai<br />

Le gouvernement va soumettre la transformation d'Areva en société anonyme à conseil<br />

d'administration et la nomination de son président du directoire Luc Oursel au poste de PDG à son<br />

assemblée générale prévue en mai, a affirmé mercredi 28 mars à l'AFP une source proche du<br />

dossier. Des résolutions en ce sens "ont été avalisées par l'Elysée et seront déposées avant le 19<br />

avril", date-limite pour qu'elles puissent être inscrites à l'ordre du jour de l'assemblée générale des<br />

actionnaires du groupe nucléaire public, prévue le 10 mai, a indiqué cette source, qui préfère garder<br />

l'anonymat.<br />

Interrogé par l'AFP, Areva n'a pas commenté ces informations. Le groupe s'est contenté de rappeler<br />

que l'ordre du jour de son Assemblée générale mixte a été publié le 23 mars au Bulletin des<br />

annonces légales obligatoires (Balo). Il prévoit des modifications moins profondes de la<br />

gouvernance du groupe, qui avaient été annoncées à la mi-février lors de la publication des<br />

conclusions de son audit interne sur l'acquisition d'Uramin.<br />

"Jurisprudence Proglio"<br />

A l'époque, le groupe contrôlé à plus de 80% par l'Etat avait dit réfléchir aussi à une transformation<br />

de son statut juridique en société anonyme à conseil d'administration, alors qu'actuellement, il est<br />

piloté par un conseil de surveillance et un directoire.<br />

Mais cette mesure ne figure pas à l'ordre du jour de l'AG tel qu'il a été publié, pas plus que la<br />

nomination d'un PDG. […]Selon la source proche du dossier, le gouvernement a choisi de confier la<br />

présidence et la direction générale du groupe à Luc Oursel faute de concurrents susceptibles de<br />

prendre la présidence.<br />

Il n'a pas voulu la confier à Jean-Cyril Spinetta, déjà président du conseil de surveillance d'Areva, et<br />

président du groupe aérien Air France-KLM "au nom de la 'jurisprudence Proglio'". Une allusion à<br />

Henri Proglio, qui après avoir pris la tête d'EDF fin 2009, avait dû renoncer à la présidence du<br />

groupe Veolia face au tollé médiatique suscité par sa double rémunération.<br />

L'autre piste, celle de Jean-Dominique Comolli, patron de l'Agence des Participations de l'Etat, et<br />

qui représente ce dernier au conseil de surveillance du groupe nucléaire, a été exclue cette fois du<br />

fait d'une incompatibilité juridique.<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120328.CHA4738/areva-la-nomination-d-ourselcomme-pdg-sera-proposee-en-mai.html<br />

Publié le 28/03/2012<br />

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Thème N°2<br />

Modèles économiques : Stratégies<br />

(Anaïs CREPET)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Apple, Amazon, Google, Facebook,<br />

la bataille des écosystèmes numériques: se diversifier<br />

pour faire face à la concurrence<br />

(Stephanie d'Otreppe/NPR)<br />

Si la guerre fait rage depuis quelques mois déjà entre les géants d’internet, ce mois-ci a vu la<br />

course s’intensifier : rachats d’applications par Facebook, omniprésence de Google…En effet, il est<br />

loin le temps où Amazon vendait des livres, Apple des baladeurs et où Google était un navigateur<br />

de recherche et Facebook, un petit réseau social. « The Big Four » ont aujourd’hui plus d’ambition<br />

que jamais et créent des offre de plus en plus complètes et concurrentielles.<br />

Ces entreprises du web ont évidemment une spécialité, un domaine de prédilection et des<br />

modèles économiques fondamentalement différents : Amazon, montre via sa stratégie business to<br />

business qu’elle a une capacité d’adaptation et de repositionnement impressionnante en s’ouvrant à<br />

60


de nouveaux marchés. Avec une économie digitale de plus en plus mobile, elle est capable d’être<br />

compétitive face aux leaders du marché du smartphone et de la tablette, d’autant plus qu’elle tient<br />

ses revenus de la vente de ses produits. Apple, quand à elle, est une entreprise à forte capacité<br />

d’innovation qui se positionne sur le secteur haut de gamme en maîtrisant toute la chaîne de valeur.<br />

Elle a su créer des produits intuitifs, très désirables, au point qu’au-delà du produit, elle vend une<br />

expérience au consommateur. Google propose des services, applications et plateformes très ouverts<br />

qui attirent publicitaires et consommateurs, lui permettant ainsi de créer toujours plus de services<br />

gratuits puisqu’il les monétise grâce à son audience. Facebook, de son côté, à su attirer plus de 845<br />

millions de d’utilisateurs actifs en seulement 8 ans, et sans pour autant se lancer dans la fabrication<br />

d’un smartphone, il dispose d’une base de l’ordre de 200 à 300 millions d’utilisateurs mobiles. il ne<br />

continuera sur sa lancée que s’il évite la lassitude des utilisateurs, les problèmes de vie privée et<br />

l’arrivée d’un service plus à la mode.<br />

Chacun veut maintenant être omniprésent dans la vie des internautes et dominer la sphère du<br />

eBusiness puisque l’immobilisme est voué à l’échec, comme l’ont montré MySpace, Yahoo et<br />

AOL. Il convient d’être sur tous les fronts et à chaque instant.<br />

De l’édition à la télévision en passant par la musique, ces titans n’ont plus de limites. Ils ont<br />

créé des empires dont le fer de lance est l’innovation. L’ambition de Facebook est immense et<br />

pourrait se résumer en une phrase : faire du Web un lieu plus social, plus personnalisé, plus<br />

sémantique et en devenir le nouveau système d’exploitation. Le réseau social de Mark Zuckerberg<br />

fait de l’ombre à Google. De son côté, Google réplique avec Google + et entend simplifier la vie<br />

61


digitale de ses utilisateurs en unifiant son offre de contenus via GooglePlay et son « cloud »,<br />

réunissant GoogleMusic, Google eBooks, concurrent d’Amazon, ainsi qu’Android Market, au sein<br />

de sa nouvelle plateforme unique, afin de se positionner en tant que concurrent d’iTunes. Amazon<br />

s’est essayé à la tablette avec son Kindle Fire afin de faire vendre du contenu, face à l’iPad tandis<br />

que la marque à la pomme lance l’iBookstore et son propre « cloud », c'est-à-dire la possibilité<br />

d’accéder aux médias en mobilité, «anytime, anywhere and from any device ». C’est à qui sera le<br />

plus imaginatif et le plus vif dans cette course effrénée. Créer de la valeur en investissant de<br />

nouveaux marchés, voilà la dynamique de ces écosystèmes.<br />

(Source : Forrester Research, Inc.)<br />

Les nouveaux maîtres du digital ont bien compris que le tryptique gagnant pour assurer leurs<br />

arrières est le mélange terminaux, plateforme de distribution et de service d’hébergement des<br />

contenus, le fameux « cloud computing » qui boucle l’écosystème et devient le nouvel objet de la<br />

compétition.<br />

Les grands tissent donc peu à peu leur toile. Google a fait l’acquisition de Motorola, Google<br />

de Youtube parmis de nombreuses autres, et récemment Facebook d’Instagram. La rachat de start-<br />

up permet d’ajouter de la valeur.<br />

Dans une économie numérique caractérisée par les contenus et l’accès, le contrôle de la<br />

distribution, lié à celui du terminal et du système d’exploitation, bref de l'écosystème, reste l’enjeu<br />

déterminant.<br />

Désormais mondiale et d’envergure industrielle, cette structuration des entreprises du web<br />

autour de quelques écosystèmes est un mouvement de fond. Cette jungle laisse peu de place aux<br />

start-up qui essaient de ne pas se laisser écraser et qui, loin encore de pouvoir concurrencer les plus<br />

grands, peuvent devenir de véritables valeurs-ajoutées.<br />

62


- Appstore : Amazon montre l'exemple et Google tente de suivre<br />

Selon les dernières données publiées par Flurry, l'Appstore d'Amazon génère plus de revenus que<br />

celui de Google. Récemment rebaptisé Google Play, l'ex-Android Market est apparemment à la<br />

traine. Pour situer les choses, Apple a franchi ce mois-ci les 25 milliards de téléchargements à partir<br />

de 550 000 applications disponibles. De son côté, Google a passé la barre des 10 milliards de<br />

téléchargements en décembre dernier, pour un catalogue de 400 000 applications.<br />

D'après les analystes, la comparaison à faire est la suivante :<br />

En se basant sur le nombre moyen d'utilisateurs des boutiques d'applications en ligne (soit 11<br />

millions de personnes par jour), Flurry a comparé les chiffres d'affaires de l'Amazon Appstore et de<br />

Google Play en prenant comme référence l'Applestore (d'où le "100%" rapporté dans l'illustration<br />

ci-dessus).<br />

Résultat : en terme de revenus, les recettes d'Amazon correspondent à 89% de celles d'Apple, tandis<br />

que Google Play ne pèse pas plus de 23%. Autrement dit, pour chaque dollar encaissé sur une<br />

application iOS, Amazon et Google ne gagnent de leur côté que 0,89$ et 0,23$.<br />

L'étude observe et salue le succès d'Amazon. La réussite de la plateforme serait, entre autres, due au<br />

"one-click purchase" (l'achat en un clic) inventé par la compagnie.<br />

Contrairement à Google, qui a encore du chemin à faire, les chiffres présentent Amazon comme<br />

étant un écosystème prometteur pour les développeurs qui cherchent à générer plus de revenus. En<br />

conséquence, les autres acteurs du marché pourraient être tentés de suivre l'exemple en lançant leur<br />

propre plateforme. Avec la croissance d'Amazon, Flurry estime que Samsung pourrait facilement<br />

bifurquer et faire un bout de chemin en solo afin d'adapter Android à sa sauce. Pourquoi pas...<br />

Enfin, ça reste à voir !<br />

Source : http://www.zdnet.fr/blogs/watch-it/appstore-amazon-montre-l-exemple-et-googletente-de-suivre-39770248.htm<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

- Google affirme son offre vidéo face à Apple<br />

Sur les six grand studios hollywoodien, Google a signé un partenariat avec cinq d'entre eux :<br />

Warner Bros, NBC Universal, Disney, Sony Picture, et depuis mercredi la Paramount, qui autorise<br />

63


la firme de Mountain View à proposer en location leurs oeuvres sur ses différents services de vidéo,<br />

Youtube et Google Play Films.<br />

L'accord conclu avec Paramount ajoute au catalogue Youtube/Play quelques 500 titres dont la<br />

trilogie du Parrain, Hugo Cabret ou la série des Transformers.<br />

Au total, 9 000 titres sont désormais disponibles via les interfaces Google. L'objectif pour le géant<br />

d'Internet est de constituer une offre de contenu cinéma pour concurrencer l'iTunes Movies d'Apple.<br />

Comme Apple au moment de lancer la section « films » de l'iTunes Store, Google cherche à séduire<br />

les ayants-droits sur les plus gros succès du cinéma. Un dernier gros studio hollywoodien, la 20th<br />

Century Fox, continue de lui résister, considérant l'accord financier insuffisant ou craignant de voir<br />

ses contenus piratés depuis les sites de Google. Apple, en revanche, propose des films siglés Fox.<br />

La société fondée par Steves Jobs est pour l'instant le leader de la location de vidéo à l'unité, comme<br />

le révèle une étude IHS publiée la semaine dernière. Google veut rattraper la marque à la pomme<br />

malgré son retard à l'allumage. En 2010, alors que l'Itunes Store Movies cartonnait déjà aux Etats-<br />

Unis, Google commençait à nouer des partenariats avec le cinéma américain. Un an plus tôt, Apple<br />

proposait déjà 7 500 films, dont 2 000 en haute-définition.<br />

D'abord cantonnée à Youtube, l'offre de location de Google s'exporte aussi vers la plate-forme<br />

commune à toutes les interfaces de la firme,Google Play. De la même façon qu'Apple tient à<br />

proposer les mêmes services sur iPhone, iPad et Mac, Google synchronise son offre pour<br />

smartphone, tablette, netbook et PC.<br />

D'autres changements sont à prévoir. Les services de vidéo à la demande vont devoir se<br />

métamorphoser pour suivre les évolutions de l'informatique dématérialisée (cloud computing) et de<br />

la télévision connectée. L'iCloud et Google Cloud devraient ainsi devenir les principaux portails<br />

pour attirer les internautes vers la location de films. Sur le marché des écrans de salon, la Google<br />

TV entend bien concurrencer une éventuelle iTv lancé par la firme de Cupertino. De nouveaux<br />

terrains de lutte pour les deux géants higt-tech.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201999311088google-affirme-son-offre-video-face-a-apple-310486.php<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

- Google va unifier ses sites autour de Google+<br />

Larry Page, qui a repris la tête de Google il y a tout juste un an, annonce que le réseau social va<br />

continuer à s'immiscer dans tous les services de Google.<br />

Dans une longue lettre adressée aux investisseurs de Google, rendue publique vendredi, Larry Page<br />

fait le bilan de son action à la tête de l'entreprise qu'il a créée avec Sergey Brin en 1998 et dont il a<br />

repris la direction il y a exactement un an.<br />

Le PDG revient sur le rôle de Google+ au sein de Google. «Avec plus de 120 intégrations [ndlr: de<br />

Google+] à venir (dont la recherche Google, YouTube et Android), nous sommes sur la bonne<br />

piste», affirme-t-il. Selon Larry Page, l'unification des services de Google va permettre de proposer<br />

des résultats toujours plus pertinents afin que les utilisateurs n'aient accès qu'à ce qui les intéresse<br />

réellement: «ce sont des problèmes difficiles à résoudre sans connaître votre identité, vos centres<br />

d'intérêts ou les personnes qui vous intéressent».<br />

Pour permettre cette simplification, Google a revu en profondeur ses conditions d'utilisation le 1er<br />

mars, afin de les unifier dans un seul et même texte. Larry Page admet que ce changement a généré<br />

d'importants débats chez les internautes, mais qu'il était essentiel pour profiter d'une «expérience<br />

bien meilleure, plus intuitive de Google». Cette simplification de la recherche constitue le<br />

«principal objectif» de l'entreprise en 2012. Larry Page revient également sur les «erreurs» de<br />

Google, comme le changement récent d'interface qui a pu «perturber les utilisateurs dans un premier<br />

64


temps». «Lorsque nous faisons des erreurs, nous essayons de les réparer aussi rapidement que<br />

possible», se défend-il.<br />

A l'avenir, Larry Page promet que Google cherchera à rendre le Web plus ouvert et les informations<br />

accessibles le plus rapidement possible. Il constate ainsi qu'il y a «une énorme quantité de données<br />

dans le monde qui n'est pas encore rendue publique». Il propose ainsi d'afficher ces données dans<br />

les résultats de Google à l'aide de «partenariats profonds entre les différents secteurs dans de<br />

nombreux pays». Selon le Wall Street Journal, Google saura bientôt répondre directement aux<br />

questions des utilisateurs en haut des résultats de recherche, et non plus simplement à des mots-clés.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/04/06/01007-20120406ARTFIG00517-googleva-unifier-ses-sites-autour-de-google.php<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

- Après Instagram, quel est le prochain sur la liste de Facebook ?<br />

Nouvelle bulle Internet ou pas, l'acquisition par Facebook d'Instagram marque un tournant dans<br />

l'histoire du réseau social. En ayant racheté pour un milliard de dollars cette application de partage<br />

de photos sur smartphones, le réseau social joue désormais dans la cour des grands de la fusionacquisition.<br />

Peu d'entreprises au monde sont en effet capables de mettre sur la table autant d'argent<br />

en aussi peu de temps.<br />

Facebook prévoit-il d'autres achats de ce calibre à l'avenir ? La question est désormais sur les lèvres<br />

de tous les analystes outre-Atlantique. Jusqu'ici, le réseau social s'était contenté d'acheter à des prix<br />

"raisonnables" des start-up spécialisées. L'objectif était à l'époque d'acquérir des compétences et,<br />

surtout, du personnel très qualifié, des talents. Snaptu, une entreprise fournissant notamment des<br />

solutions pour les services en ligne sur mobiles, a ainsi été l'une des plus grosses acquisitions de<br />

Facebook depuis sa création. En mars 2011, le réseau social déboursait alors environ 70 millions de<br />

dollars. Une paille par rapport à sa dernière folie.<br />

Avec l'achat d'Instagram, Facebook change de braquet et peut-être de stratégie.<br />

Mark Zuckerberg,sur son profil public, assure pourtant qu'il n'a pas l'intention de faire d'autres<br />

emplettes de cette envergure. "C'est la première fois que nous faisons l'acquisition d'un produit et<br />

d'une entreprise avec autant d'utilisateurs. Nous ne prévoyons pas d'en faire beaucoup d'autres de la<br />

sorte, s'il y en a d'autres", a confié le fondateur du plus grand réseau social au monde. Certains<br />

indices incitent cependant à penser le contraire.<br />

Juste avant son acquisition par Facebook, Instagram avait levé 50 millions de dollars auprès<br />

d'investisseurs. Un nouveau tour de table qui valorisait alors l'entreprise à 500 millions de dollars.<br />

Comment expliquer qu'en quelques jours seulement, la valeur de l'entreprise ait doublé ? (…)<br />

"C'est un moyen de garder Instagram hors de portée de ses concurrents", estime l'analyste (explique<br />

Brian Blau, directeur de recherche chez Gartner, ndlr).<br />

Le prix fort payé par le réseau social révèle sans doute une angoisse : celle de se faire dépasser par<br />

un nouveau Facebook. "Il ne peut pas y avoir 50 réseaux sociaux. La capacité de chaque individu à<br />

être actif sur ces derniers est limitée. Un moment donné, l'un chasse l'autre", indique Stéphane<br />

Amis, président de Fullsix France, une agence de communication digitale.<br />

Facebook, qui tâtonne depuis des années sur son modèle économique, aurait en outre besoin de<br />

redynamiser l'attrait qu'il a pour ses utilisateurs. "Jusqu'ici, Facebook reposait sur un modèle de<br />

réseau social lié à l'amitié. Instagram, au contraire, est avant tout axé sur les centres d'intérêt de ses<br />

utilisateurs, en l'occurrence la photographie", explique Brian Blau. Facebook envoie donc un signal<br />

fort, alors qu'une certaine lassitude semble gagner les utilisateurs des réseaux sociaux.<br />

Eliminer la concurrence, se diversifier, booster l'enthousiasme de ses utilisateurs, cette<br />

problématique ne risque pas de s'effacer d'un trait pour Facebook avec l'arrivée d'Instagram dans<br />

65


son panier. "Nous pensons qu'il ne s'agit que de la première acquisition dans la liste de shopping de<br />

Facebook incluant Instagram, Tumblr et Pinterest", estime ainsi Sam Hamadeh, PDG de<br />

Privco, devant des journalistes de Bloomberg. (…)<br />

Avec les 5 à 10 milliards que le groupe veut lever lors de son introduction en Bourse, les emplettes<br />

de Mark Zuckerberg ne font peut-être que commencer.<br />

Source : http://www.challenges.fr/high-tech/20120410.CHA5183/apres-instragram-quel-estle-prochain-sur-la-liste-de-facebook.html<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Ces perles du web qui ont fait craquer les géants<br />

A l’image de Facebook qui a annoncé le 9 avril le rachat d’Instagram pour un milliard de dollars,<br />

d’autres géants des high-tech et des médias ont eux aussi, par le passé, déboursé une petite fortune<br />

pour s'offrir (ou ôter à des concurrents la possibilité de le faire...) un service ou une application en<br />

ligne peu de temps après sa naissance. Avec plus ou moins de bonheur, Google, Microsoft, AOL ou<br />

encore NewsCorp, ont fait la fortune de jeunes créateurs. (Voir le diaporama en suivant le lien)<br />

Source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/20120410trib000692806/ces-perles-duweb-qui-ont-fait-craquer-les-geants.html<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Turow, Apple Worry About Amazon Monopoly<br />

After keeping silent immediately following the Department of Justice's lawsuit on Wednesday both<br />

Apple and the Authors Guild reacted to the actions Thursday. Apple denied the charges and said the<br />

launch of the iBookstore helped to break “Amazon's monopolistic grip on the publishing industry" a<br />

company spokesperson told the Wall Street Journal.<br />

Authors Guild president Scott Turow also used the word monopoly in his response, saying that low<br />

Kindle book prices “will last only as long as it takes Amazon to re-establish its monopoly. It is hard<br />

to believe that the Justice Department has somehow persuaded itself that this solution fosters<br />

competition or is good for readers in the long run.”<br />

Turow, who in March wrote a much touted essay on why possible DOJ action against the publishers<br />

and Apple would be "grim news" went on: “by allowing Amazon to resume selling most titles at a<br />

loss, the Department of Justice will basically prevent traditional bookstores from trying to enter the<br />

e-book market, at the same time it drives trade out of those stores and into the proprietary world of<br />

the Kindle. The settlement provides a gigantic obstacle to Amazon’s competitors in the e-book<br />

business by allowing Amazon to function without making a profit, something that leaves that<br />

market forbidding to anyone else who might think of entering, and a bad business for those already<br />

there."<br />

Source : http://www.publishersweekly.com/pw/by-topic/digital/content-and-ebooks/article/51500-turow-apple-worry-about-amazon-monopoly.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

66


- Facebook poursuit ses achats dans les applications mobiles<br />

Facebook va racheter Tagtile, une jeune pousse privée spécialisée dans les applications pour les<br />

téléphones mobiles, selon des informations de presse publiées samedi.<br />

L'annonce intervient moins d'une semaine après l'acquisition par Facebook pour un milliard de<br />

dollars (762 millions d'euros) d'Instagram, une application permettant l'échange de photos.<br />

Facebook, qui prépare son introduction en Bourse, va mettre la main sur la quasi-totalité des actifs<br />

de la start-up basée à San Francisco et ses fondateurs rejoindront le premier réseau social, selon<br />

l'agence Bloomberg.<br />

Les termes financiers de la transaction n'ont pas été dévoilés.<br />

Tagtile est notamment l'éditeur d'une application pour smartphones permettant de gérer des points<br />

de fidélité obtenus chez les commerçants.<br />

Source : http://www.challenges.fr/high-tech/20120416.REU4157/facebook-poursuit-sesachats-dans-les-applications-mobiles.html<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

- Livre numérique : Apple nie toute entente et voit Amazon comme le problème<br />

Le géant américain de l'informatique Apple s'est défendu, jeudi 12 avril, de toute entente sur le prix<br />

des livres numériques, et a estimé que le problème sur ce marché était plutôt l'emprise de son<br />

concurrent, le distributeur en ligne Amazon.<br />

"L'accusation du département de la justice lancée contre Apple d'entente est tout simplement sans<br />

fondement", a affirmé un porte-parole du groupe, Tom Neumayr, dans un courrier<br />

électronique. "Exactement de la même façon que nous avons permis aux développeurs de décider<br />

des prix sur l'App Store, les éditeurs ont décidé des prix sur l'iBookstore", la boutique de livres<br />

numériques d'Apple, a-t-il poursuivi.<br />

Le gouvernement américain a lancé mercredi des poursuites contre Apple et deux éditeurs,<br />

Macmillan (filiale de l'allemand Verlagsgruppe Georg von Holtzbrinck) et Pengui Group (filiale du<br />

britannique Pearson), pour le tort causé aux consommateurs en s'entendant sur les prix. Selon le<br />

gouvernement, Apple et ces éditeurs, plus trois autres qui ont échappé aux poursuites en trouvant un<br />

accord financier, ont travaillé ensemble pour éliminer la concurrence et inciter le numéro un,<br />

Amazon, à relever ses tarifs.<br />

Apple affirme au contraire avoir favorisé la concurrence dans un marché où, avant l'arrivée de son<br />

iPad, Amazon était pratiquement seul. "Le lancement de l'iBookstore en 2010 a favorisé<br />

l'innovation et la concurrence, brisant l'emprise monopolistique d'Amazon sur le secteur de<br />

l'édition. Depuis, les consommateurs ont bénéficié de livres numériques plus interactifs et<br />

engageants", a estimé M. Neumayr.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/13/livres-numeriques-apple-nietoute-entente-et-voit-amazon-comme-le-probleme_1684936_651865.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

67


ACTUALITES<br />

- Pourquoi Bruxelles pourrait stopper la fusion Universal-EMI<br />

Une surprise ? Pas vraiment. Quand vendredi 23 mars, on a appris que le rachat<br />

de EMI par Universal Music annoncé en novembre dernier était soumis à une enquête approfondie<br />

de la part de la Commission européenne, la nouvelle n'a ému personne ni chez l'acquéreur, ni chez<br />

son actionnaire le groupe Vivendi. "Nous n’aurons pas de feu vert sans passer par l’ouverture d’une<br />

enquête approfondie", avait même confié Jean-Bernard Lévy, le PDG de Vivendi, début mars.<br />

Depuis l’annonce de ce rachat de quelque 1,4 milliard d'euros, en novembre dernier, les<br />

protagonistes sont d’une prudence de sioux en ce qui concerne l’avis des autorités de la<br />

concurrence. Il est même rare de voir une telle opération entourée d’un climat aussi circonspect,<br />

mais il faut bien reconnaître que l’absorption d’EMI n’est pas sans poser quelques problèmes.<br />

Tout d’abord, la concentration du marché mondial du disque est devenue telle que Bruxelles peut<br />

difficilement donner son aval sans condition. Universal détient au bas mot et selon ses propres<br />

données 26,5% du marché mondial de la musique enregistrée. En fusionnant ses activités à celles<br />

d'EMI, le groupe contrôlerait, dans certains pays européens, plus de 50% du marché. EMI détient<br />

10% de parts de marché au niveau mondial avec 1 milliard de livres de chiffre d'affaires. Après son<br />

absorption par Universal, il ne restera plus que trois majors dans le monde avec Sony et Warner.<br />

Les petites maisons de disques indépendantes se sont regroupées au sein du collectif Impala qui<br />

tente de faire valoir leur position auprès des relais d’opinion et des autorités politiques. Impossible<br />

pour elles d’accepter la naissance d’un leader, deux fois plus gros que le numéro deux du marché,<br />

Sony Music.<br />

Déjà en 2007, la Commission européenne n'avait autorisé que du bout des lèvres le rachat de BMG<br />

par Sony, en expliquant que la concentration du secteur de la musique était devenue trop forte, mais<br />

qu'il lui était difficile d'annuler l'opération compte tenu des difficultés du marché.<br />

Une maison de disque saisie il y a un an par Citigroup, son premier créancier : Chez Universal, on<br />

explique qu’il s’agissait avant tout de sauver la maison de disques de Coldplay, Katy Parry et<br />

David Guetta, en pleine déconfiture. EMI avait été saisie en février 2011 par Citigroup, auparavant<br />

son principal créancier, après un bras de fer avec le fonds d'investissement britannique Terra Firma,<br />

son précédent propriétaire. Terra Firma, qui avait acheté l'ensemble d'EMI en 2007 pour la somme<br />

colossale de 4,2 milliards de livres, avait sabré les effectifs et les dépenses, sans réussir à réduire la<br />

dette et à remettre le groupe sur les rails. (...)<br />

Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120326.CHA4667/pourquoi-bruxellespourrait-stopper-la-fusion-universal-emi.html<br />

Publié le 26 mars 2012<br />

- Disney Channel investit dans la production française<br />

Numéro deux des chaînes jeunesse, Disney Channel, accessible sur le câble, le satellite et l'ADSL,<br />

fête ses 15 ans. La chaîne a surtout bâti son succès avec des productions américaines: des fictions<br />

(«Hannah Montana»), des séries animées («Phinéas & Ferb») et des téléfilms («High School<br />

Musical»). Disney Channel ne boude pas pour autant les productions hexagonales. «Nos chaînes<br />

sont françaises et conventionnées CSA. A ce titre, nous investissons dans la production française.<br />

Nous sommes d'ailleurs la première chaîne jeunesse payante en termes d'investissement et la<br />

troisième chaîne payante du marché après Canal+ et Orange. (...) Les programmes d'origine<br />

européenne représentent 60% de notre grille, dont 40% sont français».<br />

68


Disney Channel vient de franchir le cap des 11 millions de téléspectateurs mensuels selon le dernier<br />

Mediamat'Thematik (août 2011-février 2012). Cette montée en puissance s'accompagne-t-elle d'un<br />

renforcement des équipes? «Oui, nos équipes sont renforcées et nos grilles redynamisées pour<br />

répondre à cette évolution de notre distribution». Au-delà de sa cible principale, Disney Channel<br />

cherche-t-elle à séduire les parents et notamment les ménagères à travers une programmation<br />

spécifique en soirée? «Nous avons restructuré notre grille pour qu'elle s'adresse évidemment aux<br />

enfants - notre cœur d'audience -, les 4-10 ans et les 11-14 ans, mais aussi à toute la famille. (...) »<br />

Le marché publicitaire de la télévision stagne à 3,5 milliards d'euros nets, selon l'Irep. Pourtant,<br />

l'arrivée prévue fin 2012 de six nouvelles chaînes de la TNT gratuite ne menace pas les chaînes<br />

Disney. «Déjà, la précédente vague (en 2005, Ndlr) de nous avait pas du tout pénalisés ; nos<br />

audiences ont continué de progresser. (...) La France est un des pays les plus concurrentiels en<br />

matière de chaînes jeunesse et pourtant, nous venons de doubler notre audience, grâce à la qualité<br />

de la marque Disney et à une distribution élargie», souligne Hélène Etzi.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/03/29/20004-20120329ARTFIG00680-heleneetzi-invitee-du-buzz-media-orange-le-figaro.php<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- Télécoms-Mesures d'urgence à SFR avant un plan stratégique-sources<br />

SFR, mis sous pression par le lancement de Free Mobile, a engagé la mise en oeuvre d'une série de<br />

mesures d'urgences pour réduire ses coûts en prélude à la mise au point d'un plan de réorganisation<br />

plus vaste attendu d'ici l'été, selon un document interne obtenu jeudi par Reuters. Le détail de ces<br />

mesures dites "conservatoires" a été présenté aux représentants du personnel mercredi lors d'un<br />

comité d'entreprise présidé par Jean-Bernard Lévy, dirigeant de la maison mère Vivendi et nouveau<br />

PDG de l'opérateur télécoms, a-t-on dit à Reuters de sources syndicales.<br />

"Cette réflexion pourra conduire à la révision de la stratégie de SFR qui sera alors présentée en CCE<br />

une fois aboutie", est-il ajouté dans le document.<br />

Selon deux sources syndicales, la direction de SFR prévoit de présenter d'ici l'été un plan<br />

stratégique prévoyant une réorganisation en profondeur de l'entreprise face à la nouvelle donne sur<br />

le marché du mobile provoquée par le lancement en début d'année de Free Mobile avec des offres à<br />

prix cassés. En dépit de la baisse des tarifs d'une partie de ses offres, SFR a fait état de 200.000<br />

pertes d'abonnés sur les deux premiers mois de l'année, soit 1% de l'ensemble de son parc, et dit<br />

anticiper un recul de 12% à 15% de son Ebitda en 2012.<br />

Dans l'attente de l'élaboration du plan stratégique, l'opérateur mobile a engagé une première série de<br />

mesures visant à réduire ses coûts. Selon le document obtenu par Reuters, SFR prévoit notamment<br />

le gel ou l'arrêt de certains projets, des gels de recrutements en contrat à durée indéterminée, des<br />

non-renouvellement de contrats à durée déterminée ainsi que des arrêts de contrats d'intérim ou de<br />

prestataires. L'ensemble de ces mesures représenteraient entre 150 et 200 emplois, selon les<br />

estimations des sources syndicales.<br />

"Ce n'est que le début", a indiqué l'une des sources, selon laquelle la direction de l'opérateur<br />

prévoirait 1.500 suppressions d'emplois par le biais de non-renouvellements de CDD et d'arrêts de<br />

contrats d'intérim ou de prestataires dans les 18 à 24 prochains mois. Les syndicats redoutent que la<br />

réorganisation de l'opérateur affecte également des salariés en contrat indéterminée.<br />

69


Source : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA681920120329<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- RIM rime de plus en plus avec RIP<br />

Les derniers résultats de Research in Motion (RIM) n'ont vraiment rien pour rassurer les<br />

actionnaires et les 17 000 employés du fabricant de téléphones BlackBerry. Comme prévu, les<br />

ventes et profits ont chuté pour le cinquième trimestre consécutif, mais ce qui inquiète davantage,<br />

c'est que rien ne laisse présager un redressement prochain. Pire, l'entreprise a annoncé qu'elle ne<br />

formulerait plus aucune prévision pour les prochains trimestres.<br />

(...) Pour confirmer que RIM est vraiment entrée de plein front dans une période trouble, Thorsten<br />

Heins (PDG de RIM, ndlr) a indiqué que la société avait entrepris la revue stratégique de toutes les<br />

opportunités qui pourraient s'offrir à elle: partenariats, coentreprise, octroi de licences... Il ne<br />

manque qu'une pancarte à vendre.<br />

Le fameux BlackBerry 10, la prochaine déclinaison de son produit phare, n'est toujours pas prêt à<br />

être commercialisé. Le lancement n'est pas prévu - si on peut encore se permettre de prévoir - avant<br />

la fin de l'année 2012.<br />

C'est cette incapacité de RIM de se renouveler ou d'arriver avec des produits améliorés dans un<br />

marché en continuel changement qui est à la base de tous ses problèmes.<br />

Pendant que ses concurrents Apple et son iPhone et les manufacturiers qui utilisent la plateforme<br />

Androïd multiplient les mises à jour et la variété de leurs applications, le BlackBerry stagne avec<br />

une technologie qui semble chaque jour un peu plus déficiente ou dépassée.<br />

Lorsqu'il a été nommé, il y a 10 semaines, Thorsten Heins a clairement laissé savoir que sa priorité<br />

absolue était de nommer un vice-président marketing qui aurait pour mission de mettre en place une<br />

stratégie pour au moins retenir la clientèle de RIM.<br />

Hier, en conférence de presse, le PDG a candidement fait savoir que le travail de recrutement<br />

poursuivait son cours et que tout se déroulait correctement.<br />

Voilà exactement le problème central de RIM que le nouveau PDG est en train de perpétuer sans le<br />

savoir. Il n'y a plus de sentiment d'urgence chez RIM alors que c'est à l'urgence que carburent tous<br />

les acteurs de cette industrie.<br />

Research in Motion (RIM)<br />

4e trimestre de l'exercice 2012<br />

- Revenus de 4,2 milliards US (-25% sur un an)<br />

- Perte de 125 millions US (comparativement à un profit de 934 millions US il y a un an)<br />

- 11,1 millions de BlackBerry vendus (-21% sur un trimestre)<br />

Source : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippedecarie/201203/30/01-4510792-rim-rime-de-plus-en-plus-avec-rip.php<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

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- Licenciements massifs en vue chez Yahoo!<br />

Selon le site AllthingsD, Yahoo! devrait annoncer dès la semaine prochaine des milliers de<br />

licenciements. Le nouveau patron, qui veut redresser les finances du groupe, bouscule la stratégie.<br />

Selon le site spécialité AllThingsD (groupe News Corp.), qui cite des sources proches du dossier, le<br />

portail Internet Yahoo! s'apprête à annoncer des licenciements qui pourraient débuter la semaine<br />

prochaine et toucher des milliers d'employés. Les unités produits, recherche et marketing de Yahoo!<br />

seront touchées, d'après le site Internet. Actuellement, le groupe emploie 14.000<br />

personnes. Yahoo! qui n'a pas souhaité commenter cette information, est en perte de vitesse. En<br />

2011, la société a vu son bénéfice net baisser de 15% à 1,05 milliard de dollars, et son chiffre<br />

d'affaires total de 21% à 4,98 milliards de dollars. L'année passée a en outre été marquée par le<br />

départ de l'ex-directrice générale Carol Bartz, qui n'est pas parvenue à redresser l'entreprise.<br />

Depuis, Yahoo! est en profonde restructuration. Le nouveau directeur général Scott Thompson,<br />

arrivé en janvier dernier a tenu une série de réunions avec les hauts dirigeants du groupe mardi et<br />

mercredi pour expliquer son projet stratégique. Il en ressort l'objectif d'une organisation resserrée<br />

sur les médias, la publicité et de nouvelles directions encore non précisées, selon le Wall Street<br />

Journal. La nouvelle structure devrait comporter une division internationale de médias, une autre<br />

regroupant les activités de communication et recherche sur internet, et une autre les ventes<br />

internationales et régionales. Il pourrait également y avoir une unité plus petite de quelques 50<br />

personnes travaillant sur l'innovation produits, poursuit AllThingsD .<br />

Fin du partenariat avec Microsoft en vue<br />

Toujours selon AllThingsD, Scott Thompson voudrait rompre l'accord qui le lie à Microsoft depuis<br />

2009 et qui concerne la publicité et le moteur de recherche. Il aurait même parlé de vendre ces<br />

branches à son concurrent direct, Google. En plus des tensions avec Microsoft, Yahoo! est en<br />

bataille avec Facebook pour violation de brevets.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/societes/2012/03/31/20005-20120331ARTFIG00337licenciements-massifs-en-vue-chez-yahoo.php<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

- Air France va développer des vols low cost<br />

Air France, qui veut réduire de 20 % ses coûts (hors carburant, flotte et charges d'aéroport)<br />

et ramener son réseau à l'équilibre en 2014, a annoncé, lundi 2 avril, son intention de développer<br />

des vols à bas prix en court et moyen-courrier par le biais de sa filiale Transavia. La compagnie<br />

maintiendra en parallèle son propre réseau court et moyen-courrier, "à condition" de faire des<br />

économies supplémentaires.<br />

Cette décision intervient dans un contexte où la restructuration du court et du moyen courrier est<br />

devenu un enjeu vital pour la compagnie et, au-delà, pour le groupe Air France-KLM qui subit la<br />

concurrence acharnée des low cost. L'an passé, le groupe a en effet accusé une perte de 700 millions<br />

d'euros sur ce réseau.<br />

"En juin prochain, nous serons en mesure de présenter le projet industriel de la compagnie.<br />

L'objectif de réduction des coûts de 20 % est un minimum ; faire moins compromettrait le<br />

redressement et l'avenir de la compagnie", a commenté le PDG, Alexandre de Juniac.<br />

Parmi les autres pistes envisagées pour transformer la compagnie : un repositionnement du longcourrier<br />

pour répondre à la demande des vols à vocationloisirs, la simplification de l'organisation de<br />

la compagnie avec une diminution du nombre de niveaux hiérarchiques, ou encore la montée en<br />

gamme de la compagnie.<br />

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Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/02/air-france-va-developper-desvols-low-cost_1679331_3234.html<br />

Publié le 2 avril 2012<br />

- RIM/BlackBerry en quête d’une nouvelle stratégie<br />

Ce n’est pas en ajoutant un clavier à sa Playbook que RIM (Research in Motion) vendra plus de<br />

tablettes. Ou de BlackBerry. Et la nouvelle plate-forme BlackBerry 10, qui unifiera ardoises<br />

numériques et smartphones, tarde à venir. Elle est désormais attendue pour la fin de l’année.<br />

Mais en attendant, le constructeur canadien ne cesse de perdre du terrain. Les résultats du quatrième<br />

trimestre fiscal 2012, arrêté le 3 mars et présenté le 29 mars, sont éloquents : à 4,2 milliards de<br />

dollars, le groupe a perdu 19 % par rapport au trimestre précédent et 25 % par rapport à celui de<br />

2011. Et les 11,1 millions de téléphones mobiles vendus sur la période sont en baisse de 21 % d’un<br />

trimestre à l’autre. Seule la Playbook semble reprendre du poil de la bête avec 500 000 unités<br />

vendues sur le trimestre. La mise à jour Playbook OS 2.0 a visiblement eu son petit effet.<br />

Il n’en reste pas moins que l’entreprise avance sur le fil de la brèche. « Les défis auxquels nous<br />

sommes confrontés au cours des prochains trimestres sont importants et je prends les mesures<br />

nécessaires pour y remédier », a assuré Thorsten Heins, qui a pris la tête de RIM en janvier dernier.<br />

RIM pourrait donc se recentrer sur les marchés qui ont fait son succès à savoir les entreprises. En<br />

cherchant à concurrencer l’iPhone, et aujourd’hui Android, notamment en proposant désormais des<br />

écrans tactiles (y compris sur des modèles équipés d’un clavier physique), RIM n’a cessé de perdre<br />

du terrain. Répondre aux besoins de l’entreprise pourrait donc s’avérer une porte de sortie de crise<br />

honorable.<br />

Autrement dit, est-ce que RIM est encore capable de faire cavalier seul face à l’imposante présence<br />

de l’iPhone, au dynamisme de l’écosystème Android et au couple, désormais, Nokia Windows<br />

Phone ? Même en temps qu’acteur de niche, on voit mal comment les BlackBerry pourraient<br />

s’imposer dans cet univers sauf à développer des offres de service aujourd’hui absentes du<br />

catalogue… Bien que Thorsten Heins n’ai pas développé de stratégie particulière, le titre a repris<br />

7 % à Wall Street vendredi dernier. Les investisseurs ayant visiblement salué la prise de conscience<br />

du besoin de changement de RIM.<br />

Source : http://www.silicon.fr/rimblackberry-en-quete-dune-nouvelle-strategie-73414.html<br />

Publié le 2 avril 2012<br />

- Samsung Display : le plus grand fabricant d'écrans LCD est lancé<br />

Comme prévu, la nouvelle société Samsung Display, issue de la séparation de l'activité de<br />

fabrication d'écrans LCD du groupe coréen, vient de débuter ses activités.<br />

Le groupe Samsung avait annoncé en février dernier son intention de se détacher de l'activité de<br />

production d'affichages LCD et d'en faire une société indépendante, tout en conservant pour sa<br />

branche Samsung Mobile Display une activité tournée vers les affichages OLED.<br />

Les écrans OLED sont longtemps restés discrets et réservés à certaines catégories de produits du<br />

fait de leur coût plus élevé que le LCD et de capacités de production limitées. Avec l'essor des<br />

smartphones et tablettes, la demande s'intensifie, permettant à l'OLED de devenir un marché à forte<br />

72


capacité de croissance quand le LCD fait l'objet d'une forte concurrence entre fournisseurs,<br />

notamment pour la fourniture d'écrans plats.<br />

Samsung a donc choisi de faire sortir cette activité de son bilan en créant une spin off,<br />

baptisée Samsung Display, qui a officiellement ouvert ses portes ce 1er avril 2012. Donggun Park,<br />

président de l'ancienne branche LCD de Samsung Electronics, devient CEO de cette nouvelle entité,<br />

qui a généré 20 milliards de dollars de revenus en 2011, compte 20 000 salariés et cinq sites de<br />

production dans le monde.<br />

La société promet de conserver ce qui a fait son succès lorsqu'elle était rattachée directement au<br />

groupe Samsung, à savoir sa capacité d'innovation et son adaptation rapide aux besoins du marché.<br />

Source : http://www.generation-nt.com/samsung-display-spinoff-lancement-affichagesecrans-actualite-1562911.html<br />

Publié le 2 avril 2012<br />

- Les Chinois prennent en main les TV de Philips<br />

Les téléviseurs de l'entreprise néerlandaise passent officiellement sous pavillon chinois ce lundi 2<br />

avril. La coentreprise TP Vision, détenue à 70% par le chinois TPV et 30% par Philips, démarre son<br />

activité ce jour.<br />

Cette fois, c'est fait. Philips s'est désengagé de sa division téléviseurs. Enfin. Car il aura fallu près<br />

d'un an à Franz Van Houten, le PDG de Philips, pour boucler cette opération. C'est aussi la première<br />

décision stratégique du patron, arrivé à la tête de l'entreprise néerlandaise il y a tout juste un an.<br />

Au cours des deux derniers exercices, la division téléviseurs de Philips a cumulé un peu plus de 500<br />

milliards d'euros de pertes - y compris les coûts liés au désengagement de Philips. Désormais, la<br />

nouvelle entité devrait pouvoir repartir sur des bases plus saines. «Philips a apporté ses équipes, ses<br />

innovations, son savoir-faire… et TPV sa compétitivité et sa maîtrise de la supply chain», explique<br />

Marie-Véronique Cazeaux, directrice générale de TP Vision France. Une répartition qui correspond<br />

très bien à l'état du marché de la télé. Les acteurs traditionnels restent innovants, mais ne<br />

parviennent plus à faire face à des fabricants chinois très compétitifs. Sans parler des coréens<br />

Samsung et LG, qui occupent désormais les deux premières places du podium.<br />

«TPV est une marque quasi inconnue en France. Pourtant, ils sont numéro trois mondial», souligne<br />

Marie-Véronique Cazeaux. Pour le néerlandais, l'opération doit lui permettre de se désengager d'une<br />

source récurrente de pertes, tout en restant présent aux yeux du grand public sur le marché des<br />

téléviseurs. Marché ô combien emblématique. «Nous disposons d'une excellente image de marque,<br />

ajoute Marie-Véronique Cazeaux. Or nous entrons dans un marché de renouvellement. Il y a six ou<br />

sept ans, Philips détenait 25% de parts de marché et ce sont ces clients qui reviennent en magasin.»<br />

Reste à savoir si l'effet fidélité sera suffisant pour que Philips revienne en grâce. En 2011, il détenait<br />

à peine 7 à 10% du marché français, contre 25% pour Samsung.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/societes/2012/04/02/20005-20120402ARTFIG00563-leschinois-prennent-en-main-les-tv-de-philips.php<br />

Publié le 2 avril 2012<br />

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- Havas poursuit sa stratégie d’acquisitions<br />

Le groupe vient d’annoncer le rachat d’une start-up américaine, Victors & Spoils. Une petite<br />

opération, mais qui confirme le dynamisme actuel de la société.<br />

Le groupe de communication acquiert l’agence créative Victors & Spoils , confirmant par là même<br />

que son offre de rachat de 12 % de son capital ne va pas stopper son ambition d’accélérer sa<br />

croissance externe. Pour rappel, Havas avait annoncé en mars 2011 vouloir consacrer 750 millions<br />

d’euros sur trois ans en acquisitions. On est encore loin du compte (33 millions d’euros l’an<br />

dernier), d’autant que la cible annoncée ne devrait guère coûter plus de 10 millions.<br />

Son choix est cependant pertinent pour nombre d’analystes. Victors & Spoils est «propriétaire d’une<br />

plateforme technologique qui centralise les appels d’offres des annonceurs pour inviter des créatifs<br />

en free-lance à y répondre», indique Oddo. Une «technologie qui lui permet d’être compétitif<br />

(structure légère) tout en disposant d’une grande flexibilité». La jeune pousse compte déjà des<br />

clients prestigieux (Coca-Cola, Converse, General Mills,…), et son intégration au sein d’Havas<br />

devrait dégager de belles synergies. «Une opération de petite taille, mais astucieuse de la part<br />

d’Havas qui se renforce dans le numérique à moindre coût», estime CM-CIC.<br />

Source : http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/havas-poursuit-sa-strat-gie-dacquisitions-174919<br />

Publié le 4 avril 2012<br />

- Dexia cède sa filiale luxembourgeoise pour 730 millions d'euros<br />

Le groupe bancaire Dexia a officialisé jeudi la vente de sa filiale luxembourgeoise, Dexia Banque<br />

internationale au Luxembourg (BIL), qui va être cédée pour un montant de 730 millions d'euros.<br />

Comme convenu en décembre dernier, "un groupement d'investisseurs du Qatar va acquérir 90 %<br />

de la participation de Dexia dans Banque internationale à Luxembourg, les 10 % restants seront<br />

acquis par le Grand-Duché de Luxembourg", rappelle le groupe dans un communiqué. Cette<br />

opération, qui doit être finalisée au troisième trimestre, porte sur la quasi-totalité des actifs (99,99<br />

%) de la filiale luxembourgeoise de Dexia, présente dans la banque de détail et la gestion de<br />

patrimoine.<br />

En revanche, l'opération ne prend pas en compte la participation de Dexia BIL dans Dexia Asset<br />

Management Luxembourg, dans RBC Dexia et dans Dexia LDG Banque. "Ces actifs seront soit<br />

transférés à Dexia, soit vendus séparément avant la clôture de la transaction", indique le groupe<br />

bancaire dans son communiqué. Avant d'être finalisée, la vente de Dexia BIL doit obtenir le feu vert<br />

de la Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe.<br />

L'exécutif européen a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête approfondie sur cette cession afin<br />

d'établir si elle est conforme aux conditions du marché et ne comporte aucun élément d'aide d'État.<br />

"Étant donné que la vente envisagée est le fruit de négociations exclusives avec un investisseur<br />

privé (...), la Commission a ouvert une enquête approfondie pour établir si le prix de la vente est<br />

conforme au marché", justifiait la Commission. L'opération de rachat de la banque luxembourgeoise<br />

fait partie de l'accord global trouvé fin 2011 entre la Belgique, la France et le Luxembourg dans le<br />

cadre du démantèlement de Dexia, première banque victime de la crise de la dette.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/economie/dexia-cede-sa-filiale-luxembourgeoise-pour-730millions-d-euros-05-04-2012-1448605_28.php<br />

Publié le 5 avril 2012<br />

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- Ford et PSA mettent un frein à leur collaboration<br />

La coopération entre Ford et PSA Peugeot Citroën est la première victime de l'alliance annoncée fin<br />

février entre le français et General Motors, le concurrent américain de Ford. Jeudi 5 avril, Ford et<br />

PSA ont annoncé dans un communiqué très pudique l'"évolution de leur coopération dans les<br />

moteurs diesel". Alors qu'ils ont produit depuis douze ans près de 20 millions de moteurs en<br />

commun, ils devraient progressivement réduire ce travail en commun.<br />

S'ils entendent toujours produire des moteurs de 1,4 litre à 1,6 litre, ils vont développer<br />

et industrialiser indépendamment leurs moteurs diesel à forte cylindrée (2 litres et supérieure).<br />

PSA, qui a multiplié ces dernières années les coopérations ponctuelles, avait estimé qu'elles ne<br />

seraient pas touchées par la nouvelle alliance PSA-GM. Cette décision va dans le sens exactement<br />

inverse du discours du constructeur français. Le sort de la coopération avec BMW, sur les moteurs<br />

hybrides, ne semble pour l'instant pas à risque. Celle avec Fiat sur les véhicules utilitaires semble de<br />

son côté se déliter avec le retrait annoncé de l'italien de l'usine Sevelnord, à Valenciennes, à<br />

l'horizon 2017.<br />

Enfin, la coopération avec Toyota, notamment pour la production de petites voitures dans l'usine<br />

tchèque de Kolin, n'est pas pour l'instant remise en cause. Au contraire, PSA serait en discussion<br />

très avancée avec le constructeur japonais pour que ce dernier remplace Fiat à Sevelnord. Même si<br />

le constructeur refuse de confirmer cette hypothèse, d'autres sources avancent que l'annonce de<br />

l'arrivée de Toyota à Sevelnord est imminente. Le japonais dispose à quelques kilomètres de cette<br />

usine de son propre site de production de la Yaris.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/05/ford-et-psa-mettent-un-frein-aleur-collaboration_1681325_3234.html<br />

Publié le 2 avril 2012<br />

- Boeing fait le plein de commandes et Airbus de livraisons<br />

Airbus a annoncé, vendredi 6 avril, qu'il avait enregistré 90 commandes nettes au premier trimestre<br />

de cette année, après 10 annulations - un chiffre qui positionne l'avionneur européen loin derrière<br />

son rival américain Boeing, qui a annoncé jeudi qu'il avait reçu 412 commandes nettes à la fin du<br />

mois de mars, après 28 annulations, un volume bien plus important qu'un an plus tôt (106<br />

commandes au premier trimestre 2011). Au premier trimestre, Airbus a en revanche augmenté le<br />

rythme de ses livraisons : 131 appareils livrés après 84 à la fin de février, soit 47 avions livrés en un<br />

mois. Lors de la publication de son bilan annuel, en janvier, le constructeur européen avait prévenu<br />

qu'il s'attendait à une baisse des commandes en 2012 après une année record portée par le<br />

lancement de l'A320 NEO, version remotorisée de son moyen-courrier vedette.<br />

Pour Yan Derocles, analyste chez Oddo Securities, "Boeing rattrape de son côté son retard", une<br />

allusion au fait que l'américain bénéficie désormais du lancement du 737 MAX, version remotorisé<br />

de son best-seller. "On table sur 600 à 650 commandes d'Airbus sur l'ensemble de l'année. Airbus<br />

va probablement concentrer ses annonces de commandes lors de Salons aéronautiques, en<br />

particulier, à Farnborough", a-t-il avancé.<br />

En 2011, Airbus avait engrangé 1 419 commandes, un record jamais atteint dans l'histoire de<br />

l'aéronautique. Il avait alors largement distancé Boeing grâce à l'A320 NEO, qui promet<br />

d'économiser 15 % du carburant. Le 737 MAX doit lui aussi être nettement moins énergivore, un<br />

paramètre qui séduit les compagnies aériennes en période de crise et de prix élevé du kérosène.<br />

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Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/06/boeing-fait-le-plein-decommandes-et-airbus-de-livraisons_1681945_3234.html<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

- Dassault Systèmes quitte Andromède<br />

Pour Dassault Systèmes, Andromède, c’est fini. Après deux ans de travail, son patron, Bernard<br />

Charlès, vient de claquer la porte du projet qui vise à contrer l’hégémonie des acteurs américains du<br />

cloud (Amazon, Google et autre Microsoft) à travers un consortium composé d’Orange, Dassault<br />

Systèmes et Thalès. Le dirigeant a écrit à René Ricol, commissaire général à l’investissement, pour<br />

annoncer son retrait définitif du projet, rapporte LaTribune.fr.<br />

Outre l’idée d’un « cloud à la française », le retrait de Dassault Systèmes fait une première<br />

victime : SFR. Les deux entreprises avaient monté un projet parallèle pour cause de désaccord avec<br />

Orange. Les deux entreprises espéraient bénéficier ainsi du soutien financier des Investissements<br />

d’avenir (Grand emprunt) pour la construction d’une infrastructure permettant la mise en oeuvre de<br />

services cloud sécurisés, notamment d’un point de vue juridique en conservant les données<br />

immatérielles sur le sol français.<br />

Des exigences non reconnues<br />

Mais les exigences de Dassault Systèmes n’ont visiblement pas été retenues par le Commissariat<br />

général à l’investissement (CGI). Bernard Charlès ne souhaitait pas avoir à investir 75 millions<br />

d’euros dans une structure où l’Etat est actionnaire d’un des partenaires, Orange en l’occurrence. De<br />

fait, le dirigeant souhaitait, à travers le projet Andromède dont Dassault était à l’origine, assurer une<br />

concentration stratégique, une compétitivité structurelle, et offrir une plateforme ouverte à des<br />

partenaires, avec des capacités d’alliances européennes. Exigences non satisfaites par le<br />

gouvernement, selon l’intéressé.<br />

Résultat, René Ricol devrait recommander l’offre Orange-Thalès, au Premier ministre François<br />

Fillon qui doit arbitrer, pour mettre en oeuvre le projet Andromède. L’alliance Orange-Thalès<br />

pourrait cependant ne pas être le seul candidat au dossier. Toujours selon LaTribune.fr, SFR<br />

maintiendrait sa candidature. Mais il lui faut trouver un nouveau partenaire. Et repasser devant le<br />

Comité d’investissement pour obtenir l’éventuel financement. Si le désistement de Dassault<br />

Systèmes clarifie la situation, il n’est néanmoins pas forcément de bon augure pour ce projet de<br />

cloud français.<br />

Source : http://www.silicon.fr/dassault-systemes-quitte-andromede-73557.html<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

- Sony: nouveau PDG et nouvelle stratégie<br />

Le 5 avril 2012, Sony a tenu une conférence de presse à, afin de donner les lignes directives de la<br />

nouvelle stratégie du groupe mené par le nouveau PDG, en fonction depuis le premier avril.<br />

Le 31 décembre dernier s’est achevé le troisième trimestre fiscal de 2011. (...) A l’époque, Howard<br />

Stringer, PDG jusqu’au premier avril 2012, annonçait 17,4% de chiffre d’affaires en moins au<br />

troisième trimestre sur un an. Le pactol de 137 milliards de Yen de l’entreprise s’est transformé en<br />

un gouffre de 91,7 milliards de perte…<br />

Le nouveau PDG a décidé de prendre les choses en main rapidement, organisant une conférence de<br />

presse afin de rassurer les marchés financiers et de redonner le plus vite possible une vision pérenne<br />

et JEUNE à l’entreprise. La société possède encore une bonne image aux yeux des consommateurs<br />

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du fait de produits bien faits ayant bonne réputation. Les nouveautés sont elles bien plus<br />

compétitives face à l’iPhone et réduisent l’écart. Par contre Sony a beaucoup surpris en présentant<br />

tardivement, après tous ses concurrents, deux tablettes aux formats uniques: les Sony S et P.<br />

Fonctionnant sous Android, ces produits sont assez complets et permettent de découvrir le nouvel<br />

univers de Sony, la base de la stratégie de 2012.<br />

Pour l’année 2012, Kaz Hirai mettra l’accent sur les produits qui marchent le mieux, à savoir : les<br />

services en ligne, PlayStation…et faire la “convergence des différents écrans proposés à<br />

l’utilisateur par l’intensification et la simplification des intéractions.”<br />

Nous savons d’ores et déjà que Sony a beaucoup insisté sur la technologie DLNA dans ses tablettes<br />

et télévisions, dans le but d’afficher ce que l’on fait avec la tablette sur la TV : « Nous nous<br />

dirigeons donc vers la convergence des contenus à travers tous les écrans via le Cloud et les<br />

technos telles que le DLNA. »<br />

Source : http://www.tablette-tactile.net/dossier/sony-nouveau-pdg-et-nouvelle-strategie-<br />

121175/<br />

Publié le 7 avril 2012<br />

- Le russe Gazprom candidat au rachat du gazier grec Depa<br />

Le géant russe Gazprom a déposé sa candidature au rachat du groupe gazier public grec Depa, a<br />

indiqué samedi le numéro deux de l'entreprise russe, Alexandre Medvedev, cité par l'agence<br />

Interfax.<br />

"Nous avons déposé une déclaration (d'intérêt) et espérons que nous passerons la qualification.<br />

Nous comptons proposer un montant réaliste, nous ne comptons pas payer plus", a-t-il dit, sans<br />

apporter plus de précisions.<br />

M. Medvedev a en revanche dit que Gazprom n'était pas intéressé par Desfa, la filiale de<br />

distribution de Depa.<br />

La Grèce a annoncé fin février le lancement d'un appel d'offres international pour la privatisation du<br />

groupe gazier national Depa, dans le cadre du plan de cession des actifs publics prévu par le<br />

programme UE-FMI de redressement de l'économie grecque.<br />

L'appel porte sur 100% des actions de Depa, détenu actuellement à 65% par l'Etat grec et à 35% par<br />

la compagnie pétrolière grecque Helpe.<br />

Les candidats pourront choisir soit de racheter ensemble Depa et sa filiale de distribution Desfa,<br />

dont l'Etat gardera toutefois 34% des actions, soit de prendre contrôle de chacune des sociétés<br />

séparément.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/le-russe-gazprom-candidat-au-rachatdu-gazier-grec-depa_1102364.htmlhttp://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/le-russe-gazpromcandidat-au-rachat-du-gazier-grec-depa_1102364.html<br />

Publié le 7 avril 2012<br />

- AOL vend pour 1,056 milliard de dollards de brevets et licences à Microsoft<br />

Le portail internet AOL a annoncé lundi la vente et l'octroi de licences de brevets au géant de<br />

l'informatique Microsoft pour une valeur globale de 1,056 milliard de dollars.<br />

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Le portail internet en difficulté a précisé dans un communiqué qu'il allait vendre 800 brevets et<br />

accorder la licence de 300 autres à Microsoft pour "créer de la valeur pour ses actionnaires et<br />

permettre à AOL de mener à bien sa stratégie destinée à maintenir cette valeur à long terme pour<br />

les actionnaires".<br />

Cette opération s'inscrit dans un contexte de course globale aux brevets. Pour dissuader des<br />

concurrents de se lancer dans de coûteux contentieux, les grands groupes de haute technologie<br />

cherchent à renforcer leur stock de propriété intellectuelle.<br />

AOL, qui chapeaute de nombreux sites d'information, du Huffington Post au site d'information<br />

hyper-locale Patch, conservera également la licence des 800 brevets vendus à Microsoft.<br />

Un fonds d'investissement new-yorkais, Starboard Value, faisait pression depuis l'an dernier sur le<br />

conseil d'administration d'AOL, dont il est actionnaire, pour que le portail internet monétise ses<br />

brevets. Le fonds souhaitait également obtenir cinq sièges au conseil d'administration pour mieux<br />

défendre cette stratégie.<br />

Du côté de Microsoft, l'opération de lundi doit lui permettre de "se défendre dans des domaines<br />

qu'il juge stratégiques comme la publicité et le courriel", soulignait l'analyste David Joyce au<br />

cabinet Miller Tabak + Co.<br />

AOL se garde "des brevets qui restent essentiels pour (sa) croissance, comme la publicité, la<br />

recherche, la gestion et la génération de contenus, le fonctionnement en réseau, la cartographie, la<br />

diffusion en flux et la sécurité", ajoutait M. Joyce.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/aol-vend-pour-1-056-milliard-dedollards-de-brevets-et-licences-a-microsoft_1102654.html<br />

Publié le 9 avril 2012<br />

- Facebook avale Instagram pour 1 milliard de dollars<br />

Le géant des sites communautaires sur internet Facebook a annoncé lundi 9 avril qu'il achetait un<br />

milliard de dollars l'application de photographie pour appareils mobiles Instagram, confirmant sa<br />

puissance financière avant même son entrée en Bourse.<br />

(...) Instagram permet de prendre des photos à un format carré, à l'image d'un vieux Polaroïd, d'y<br />

ajouter divers filtres ou effets spéciaux, et de les mettre en ligne sur divers réseaux sociaux.<br />

Les chiffres de l'entreprise dont le siège est situé à San Francisco (Californie, ouest) sont<br />

impressionnants: en 551 jours, cette application a séduit plus de 30 millions d'utilisateurs inscrits, et<br />

430.000 mobinautes étaient en liste d'attente pour l'utiliser sur un appareil sous Android, avant le<br />

lancement de la version adaptée la semaine dernière. Plus de 5 millions de clichés sont mis en ligne<br />

sur ce service chaque jour. Pour autant, c'est encore une toute petite entreprise, à en croire son blog,<br />

qui ne cite que 14 employés.<br />

(...) "Les photos sont l'application la plus utilisée sur Facebook, elles sont essentielles (...) et<br />

Facebook ne voulait pas perdre sa domination" dans ce domaine, a souligné pour sa part l'analyste<br />

spécialiste des médias sociaux Lou Kerner, sollicité par l'AFP. Il remarque que Facebook héberge<br />

"environ 5% de toutes les photos qui ont jamais été prises dans le monde depuis le début de<br />

l'histoire de la photographie".<br />

"La valorisation est certes astronomique", a ajouté M. Kerner, mais l'implantation d'Instagram sur<br />

les appareils mobiles sera un atout majeur pour Facebook et devrait lui permettre de "monétiser le<br />

trafic internet mobile mieux que toute autre entreprise de médias mobiles, donc avec le temps la<br />

valorisation pourrait ne pas sembler tellement excessive".<br />

Sans compter que Mark Zuckerberg s'assure au passage qu'Instagram ne filera pas chez un de ses<br />

principaux concurrents comme Twittter ou Google.<br />

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L'analyste Rob Enderle a aussi noté qu'Instagram permettait à Facebook de se protéger contre<br />

l'essor du nouveau venu Pinterest, sorte de tableau d'affichage virtuel qui compte déjà plus de 13<br />

millions d'amateurs.<br />

"L'acquisition d'Instagram pourrait valoir des dizaines de milliards de dollars si elle permet à<br />

Facebook de garder l'avantage et de neutraliser Pinterest", a-t-il dit.<br />

Enfin, à l'approche de l'entrée en Bourse que Facebook prépare pour les semaines ou mois qui<br />

viennent, une opération de cette envergure est une façon insolente d'afficher sa puissance, de dire<br />

qu'à son échelle "un milliard de dollars représente une somme modeste", ajoute M. Enderle.<br />

Source : http://www.challenges.fr/high-tech/20120410.CHA5160/facebook-avale-instagrampour-1-milliard-de-dollars.html<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Havas Media acquiert l’agence américaine ignition<br />

Havas Media, l’un des plus grands groupes mondiaux d’expertise média, a annoncé un nouveau<br />

développement des activités de son réseau Havas Sports & Entertainment, avec l’acquisition<br />

d’ignition, une agence de marketing événementiel primée et indépendante, présente aux Etats-Unis,<br />

à Londres et à Moscou.<br />

Cette acquisition fait partie de la stratégie d’Havas Sports & Entertainment visant à renforcer l’offre<br />

globale de “Brand Engagement”, en particulier à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques<br />

de Londres 2012 et de la FIFA World Cup (TM) 2014 qui se déroulera au Brésil.<br />

(...) Avec cette nouvelle acquisition, le réseau Havas Sports & Entertainment renforce sa présence<br />

sur le territoire américain. En effet, le siège d`ignition est basé à Atlanta et l`agence possède un<br />

bureau à New-York.<br />

L’expertise d’ignition et sa position de leader dans l`organisation de campagnes événementielles de<br />

grande envergure et durables viendront compléter l`offre actuelle de brand content, social media,<br />

conseil en sponsoring, relations publiques, expérience de marque et études d`Havas Sports &<br />

Entertainment.<br />

(...) Cette opération s’inscrit dans la stratégie d’acquisition de Havas qui vise d’une part à<br />

développer davantage ses métiers clés et d’autre part à cibler des agences se distinguant par leur<br />

niveau d’innovation, leur esprit entrepreneurial et qui utilisent la créativité et la technologie pour<br />

tisser des relations plus profondes entre les consommateurs, les marques et leurs communautés.<br />

Source : http://finactu.org/2012/04/10/havas-media-acquiert-lagence-americaine-ignition/<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Pourquoi Sony n'est plus au top de la techno<br />

Tandis que les firmes Apple ou Samsung sont au sommet de leur gloire et caracolent en tête des<br />

ventes de produits high-tech, Sony tente d'éviter la déconfiture.10000 suppressions d'emplois<br />

seraient envisagées chez le géant japonais en raison d'une perte annuelle qui pourrait approcher les<br />

4.9 milliards d'Euros. Sony reste positionné sur des produits haut de gamme - par exemple avec ses<br />

ordinateurs portables Vaio plus chers que tous les produits équivalents. Des produits sophistiqués et<br />

design mais sans véritable perspective en matière d'usages. Aujourd'hui, la technologie n'a de sens<br />

79


que dans le cadre d'un écosystème d'objets connectés. Or, malgré pourtant de sérieux atouts comme<br />

ses télé, ses ordinateurs et même ses contenus, Sony ne parvient pas à imposer son standard.<br />

Sony, c'est aussi Playstation qui, malgré l'épisode du piratage de son réseau informatique, tient<br />

encore le haut du pavé en matière de jeu vidéo. Malheureusement, cette grande entreprise semble<br />

être devenue ingouvernable. Des dizaines de branches et de secteurs qui n'arrivent plus à avancer<br />

ensemble. Une "boîte d'ingénieurs", comme on dit, pleine d'innovations mais sans âme ni rêve.<br />

A l'inverse, Samsung est devenu le nouveau leader de l'innovation technologique. Pas beaucoup<br />

plus d'âme ni de rêve, pourtant, chez le coréen, mais une formidable capacité de production en<br />

surfant sur les nouvelles tendances. Il faut dire que le duel Sony-Samsung s'appuie aussi sur une<br />

rivalité historique entre Japonais et Coréens. Les premiers ont longtemps dominé l'innovation<br />

technologique. Les seconds, revanchards, sont bien décidés à leur faire mordre la poussière, près de<br />

70 ans après la fin de l'occupation de la Corée du Sud par le Japon.<br />

Source : http://www.franceinfo.fr/high-tech/nouveau-monde/pourquoi-sony-n-est-plus-au-topde-la-techno-581453-2012-04-10<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Euro 2012 et 2016 : TF1 et M6 précisent les droits obtenus<br />

À moins de deux mois du match d'ouverture de l'Euro, les droits de diffusion en France de la<br />

compétition de football en 2012 et 2016 ont enfin été attribués. TF1 et M6 ont en effet confirmé ce<br />

mardi matin avoir signé un accord avec l'UEFA. Comme pressenti, dix rencontres seront diffusées<br />

sur M6 selon un commuiqué du groupe. TF1 diffusera de son côté neuf matches dont France-<br />

Angleterre, le premier choix et le quatrième choix des quarts de finale ainsi qu'une des demi-finales<br />

et la finale.<br />

Ainsi, contrairement à 2008, TF1 et M6 ne retransmettront pas l'intégralité des compétitions 2012 et<br />

2016. Cette année, 19 matchs sur 31 seront diffusés gratuitement sur les deux chaînes. Pour la<br />

première fois, il faudra donc payer pour voir certains matchs de l'Euro: Be In sport 1 et 2, les deux<br />

futures chaînes sportives en France du quatarien Al-Jezira, codiffuseront en effet l'intégralité de la<br />

compétition en accès payant.<br />

Aucun montant n'a été précisé par TF1 et M6 pour l'obtention de ces droits. Mais les deux chaînes<br />

se partageraient les meilleures parts du gâteau lors des éditions 2012 et 2016 pour moins d'une<br />

centaine de millions d'euros, un prix nettement inférieur à celui de 2008.<br />

L'accord prévoirait que chacune des deux chaînes débourse 20 millions d'euros pour l'Euro 2012 et<br />

un peu plus pour l'édition 2016 qui se tiendra en France et comptera plus de matchs. Soit au total<br />

environ 50 millions d'euros chacune pour les deux événéments, la même somme qu'elles avaient<br />

acquittée pour diffuser le seul Euro 2008.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/10/20004-20120410ARTFIG00314-euro-<br />

2012-et-2016-tf1-et-m6-paieront-100-millions-d-euros.php<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Scott Thompson annonce une réorganisation de Yahoo en trois branches<br />

A peine moins d'une semaine après l'annonce d'un nouveau plan social le président de Yahoo, Scott<br />

Thompson, a précisé ses intentions quant à la réorganisation de la société. Yahoo va ainsi être<br />

80


divisée en trois branches : les "médias", les "connexions" et le" commerce", respectivement dirigées<br />

par Ross Levinsohn, Shashi Seth et sans doute Sam Shraugher.<br />

Dans le détail, la branche média sera en charge de l'ensemble de la production de contenus du<br />

groupe, la branche connexion des services comme Yahoo mail, Yahoo Answers ou encore Flickr et<br />

la nouvelle branche commerce de la commercialisation publicitaire. Elle se structurera autour de<br />

nouveaux pôles <strong>thématique</strong>s : l'automobile, le shopping, le voyage, l'emploi, les rencontres et<br />

l'immobilier.<br />

Le département des ventes de Yahoo sera divisé quant à lui en pôles régionaux et chacun des<br />

dirigeants de ces derniers sera responsable des revenus de Yahoo que ce soit sur le continent<br />

américain, dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) ou dans la région APAC (Asie-<br />

Pacifique). Ils seront amenés à travailler en collaboration avec les responsables des trois branches<br />

citées précédemment.<br />

Source : http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/reograganisation-yahoo-0412.shtml<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Adidas supprime des références produits<br />

Avec 47 000 articles différents, Adidas croulait sous les références sans pour autant multiplier les<br />

ventes. Environ 20 % des produits représentent 80 % du chiffre d'affaires, a expliqué le patron du<br />

groupe. C’est pourquoi la marque aux trois bandes veut réduire de 25 % le nombre de ses produits à<br />

la vente.<br />

De plus en plus de marques font le même chemin. Selon Yves Marin du cabinet Kurt Salmon,<br />

depuis deux ans, on peut même parler de tendance vers la rationalisation des portefeuilles produit<br />

des entreprises. Unilever a sacrifié plus de 1200 références pour ne conserver que les marques<br />

fortes. Nestlé et Danone mettent l'accent également sur leurs marques internationales, au détriment<br />

des autres.<br />

Cette rationalisation est le résultat d'un constat simple : le client ne suit plus le rythme ! Chaque<br />

année les références en supermarché augmentent de 10 %, générant des taux de rupture importants.<br />

Or, des produits qui manquent dans les linéaires par défaut d'approvisionnement, c'est du chiffre en<br />

moins. Les hypermarchés tentent de leur côté de clarifier leur linéaires. Ils ont établi que 15<br />

secondes est le temps moyen de l'acte d'achat en rayon. De quoi calmer les ardeurs des plus grands<br />

groupes et les fausses innovations.<br />

Source : http://www.bfmbusiness.com/article/1/adidas-supprime-desr%C3%A9f%C3%A9rences-produits-146368<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Viadeo lève 24 millions d'euros<br />

Le français Viadeo, deuxième réseau social à usage professionnel dans le monde, a annoncé jeudi<br />

12 avril avoir bouclé une levée de fonds de 24 millions d'euros, auprès du Fonds stratégique<br />

d'investissement (FSI), de ses actionnaires historiques et de nouveaux investisseurs.<br />

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Le FSI a participé à hauteur de 10 millions d'euros, le reste venant des fonds Idinvest et Ventech,<br />

actionnaires historiques, ainsi que de "nouveaux investisseurs internationaux", parmi lesquels la<br />

banque d'investissement Jefferies, l'assureur Allianz, et des fonds du Moyen-Orient.<br />

"Au vu de nos perspectives de croissance et après trois ans de développement autofinancés, il était<br />

temps de passer à la vitesse supérieure et nous recherchions des investisseurs soucieux de nous<br />

soutenir sur le long terme, jusqu'après notre éventuelle entrée en Bourse", a indiqué Dan Serfaty,<br />

co-fondateur et président de Viadeo, cité dans le communiqué.<br />

Cette opération permettra à Viadeo "d'enrichir son offre" avec notamment des applications pour<br />

mobiles et tablettes "et de poursuivre sa stratégie de développement en Europe et dans les pays<br />

émergents", notamment en Chine et dans des "pays à fort potentiel" où le réseau social détient "de<br />

fortes positions (Amérique latine, Russie, Inde, Afrique)".<br />

Le site internet a levé "moins de 15 millions d'euros depuis sa création" et a atteint l'équilibre en<br />

septembre 2009, grâce à "son offre Premium" et ses solutions payantes à destination des<br />

professionnels des ressources humaines et de la publicité, précise-t-il.<br />

Viadeo revendique 45 millions de membres et près d'1 million de nouvelles inscriptions chaque<br />

mois, "soit 3 fois plus qu'il y a deux ans", selon le communiqué.<br />

Source : http://www.challenges.fr/high-tech/20120412.CHA5344/viadeo-leve-24-millions-deuros.html<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Nokia et BlackBerry, mêmes erreurs, même destin?<br />

En moins de deux semaines, deux ex-stars de la téléphonie mobile ont envoyé des signaux de<br />

détresse inquiétants quant à leur survie même à moyen terme. Mercredi, Nokia a en effet lancé un<br />

avertissement sur ses résultats du 1er trimestre, reconnaissant à la fois des ventes décevantes et une<br />

perte opérationnelle dans sa division de téléphones mobiles. Et ce malgré la commercialisation des<br />

smartphones Lumia, premier fruits de l'alliance avec Microsoft.<br />

Dix jours auparavant, c'est RIM, le fabricant canadien du BlackBerry, qui a publié des résultats<br />

inférieurs aux prévisions pour le cinquième trimestre consécutif, essuyant même une perte nette.<br />

Une dégradation de la situation financière qui a conduit le nouveau patron, Thorsten Heins, à<br />

envisager pour la première fois de vendre purement et simplement ses activités mobiles. La survie<br />

de RIM dépend en effet de la réussite commerciale de son prochain smartphone. Ce superphone,<br />

connu sous le nom de code London, est attendu avant la fin de l'année, voire même dès cet automne.<br />

Il sera le premier de la marque équipé de la nouvelle génération du système d'exploitation, le<br />

Blackberry 10, déjà présent dans sa tablette Playbook.<br />

(...) Les erreurs stratégiques accumulées par RIM ressemblent trait pour trait à celles de Nokia. A<br />

croire que la rançon du succès dans la high-tech est de ne pas savoir quand il faut abandonner une<br />

technologie jusque là gagnante pour une autre qui émerge.<br />

Si Nokia a purement et simplement loupé le virage du smartphone, tous deux ont raté la révolution<br />

du tactile.<br />

Confronté au même retard, RIM et Nokia se ressemblent aussi dans le choix de se relancer en<br />

adoptant un système d'exploitation de nouvelle génération concurrent d'Android ou d'iOS. Quitte<br />

dans le cas du canadien à sous-estimer la difficulté d'une telle migration. Il y a deux ans, le canadien<br />

a finalement racheté son compatriote QNX, dont le logiciel Linux est aujourd'hui au coeur du<br />

Blackberry 10. Soit 3 ans après la sortie de l'iPhone !<br />

De son côté, Nokia a cru trouver la solution dans une alliance avec Microsoft. Et de fait, elle lui a<br />

permis de sortir le Lumia 800, sous Windows 7, dès octobre dernier.<br />

82


Résultat, il apparaît déjà indispensable pour Nokia de ne pas manquer sa prochaine grande<br />

échéance, à savoir l'arrivée de l'OS mobile Windows 8 en octobre prochain. En attendant, il faut<br />

éviter de nouveaux couacs. Mais il sera plus dur d'éviter les pertes ...<br />

Source : http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/nokia-et-blackberry-memes-erreurs-memedestin_291006.html<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- L'offre de reprise de Sernam par Geodis acceptée par le tribunal de commerce<br />

Le tribunal de commerce de Nanterre a accepté vendredi la reprise du transporteur en redressement<br />

judiciaire Sernam par Geodis, filiale de la SNCF, selon une copie du jugement que s'est procurée<br />

l'AFP.<br />

Le tribunal "ordonne la cession des actifs et des activités de la société Sernamservices aux sociétés<br />

Calberson SAS et BM Virolle", selon le jugement. Geodis pourrait reprendre jusqu'à 893 postes, estil<br />

précisé.<br />

Sernam compte encore 1 441 employés, contre 1 600 fin janvier, après une série de départs liés aux<br />

difficultés financières de l'entreprise. Comme prévu dans l'offre améliorée qui avait été déposée<br />

mardi par Geodis, sa filiale Calberson paiera 500 000 euros pour la reprise du fonds de commerce,<br />

ce à quoi s'ajoutent 250 000 euros apportés par BMV, filiale à 30 % de Geodis.<br />

Le transfert de Sernam, qui a été placé le 31 janvier en liquidation judiciaire avec poursuite<br />

d'activité, prendra effet le 7 mai à minuit, est-il précisé dans le jugement.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/13/le-transporteur-sernam-reprispar-geodis_1685465_3234.html#<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Zadig & Voltaire va céder 30% de son capital à un fonds<br />

La marque textile française Zadig & Voltaire, engagée dans un rapide mouvement<br />

d'internationalisation, va céder 30% de son capital au fonds américain TA Associates, affirme le<br />

quotidien Le Figaro du lundi 16 avril, sans préciser ses sources. L'accord, qui devrait être bouclé et<br />

rendu public "dans les tout prochains jours", valorise la griffe 380 millions d'euros, ajoute le<br />

journal.<br />

Fondée en 1995 par son actuel propriétaire Thierry Gillier, la marque de prêt-à-porter haut de<br />

gamme a réalisé au cours de son exercice achevé fin juillet un excédent brut d'exploitation (Ebitda)<br />

de 34,2 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 130,6 millions d'euros.<br />

Peu endettée et très rentable, Zadig & Voltaire n'a guère besoin d'argent, note le journal. Mais les<br />

liquidités apportées par TA Associates vont lui permettre de professionnaliser sa gestion et<br />

d'intensifier son développement international, selon le journal.<br />

Zadig & Voltaire compte actuellement 70 points de ventes en France et 75 à l'étranger en incluant<br />

les emplacements en grands magasins et les franchisés.<br />

Pour l'exercice en cours, la société vise une progression de 19% de son chiffre d'affaires consolidé<br />

et une hausse plus rapide encore de son excédent brut d'exploitation, ajoute le Figaro.<br />

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Source : http://www.challenges.fr/entreprise/20120416.CHA5404/zadig-voltaire-va-ceder-30de-son-capital-a-un-fonds.html<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

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Thème N°3<br />

Politique et Règlementation<br />

(Marion CHAPEL)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Le financement des campagnes<br />

électorales<br />

Avant toute campagne électorale, chaque candidat doit tout d’abord budgétiser le coût de<br />

l’ensemble des frais que cette dernière devrait engendrer. Les règles sont strictes et restent les<br />

mêmes quel que soit l’envergure du candidat. L’ensemble de cette codification est régie par la loi<br />

n°90-55 du 15 janvier 1990.<br />

La première étape est de nommer un mandataire financier, qui peut soit être une personne physique<br />

ou bien une association de financement électoral. Le candidat charge alors son mandataire de<br />

recueillir les fonds nécessaires pendant l'année précédant le premier jour du mois de l'élection<br />

jusqu'à la date de dépôt des comptes de campagne, 61 jours après le second tour de l'élection<br />

présidentielle. Tout dépôt doit être recueilli dans un compte bancaire (ou postal) unique, ce qui<br />

permet lors du dépôt des comptes de pouvoir retracer la totalité des opérations bancaires liées à la<br />

campagne.<br />

85


Les dépôts recueillis par ce mandataire peuvent provenir de diverses sources : soit une personne<br />

physique, soit une personne morale. Dans le cas de la personne physique, chaque citoyen ne peut<br />

verser un don de plus de 4.600 euros à un candidat. Pour les personnes morales, seuls les partis et<br />

les groupements politiques peuvent faire de dons à un candidat, les entreprises, les associations, les<br />

syndicats et les collectivités ne peuvent apporter d’aide financière ou matérielle à un candidat.<br />

Enfin, les dons de plus de 150 euros<br />

doivent obligatoirement se faire par<br />

chèque et les dons en espèces ne peuvent<br />

dépasser 20% du montant global autorisé.<br />

Chaque candidat à l'élection présidentielle<br />

reçoit une avance forfaitaire de 153.000<br />

euros s'il arrive à décrocher les 500<br />

signatures d’élus nécessaires. Avec 10<br />

candidats en liste cette année, c'est<br />

86


1.530.000 euros qui ont été déboursés par l’Etat. Cependant, certains candidats possèdent assez de<br />

biens ou ont recours à des prêts pour autofinancer leur campagne.<br />

Le plafond des dépenses de campagne autorisées par la loi est fixé à 16,851 millions d'euros pour<br />

chacun des candidats du premier tour. Pour les deux candidats atteignant le second tour, les<br />

dépenses de campagne sont plafonnées à 22,509 millions d'euros.<br />

Pour les candidats qui feront plus de 5% au premier tour de l'élection présidentielle, 47,5% de leurs<br />

dépenses seront remboursées, soit un total plafonné à près de huit millions d'euros. Pour les autres,<br />

c'est 4,75% de leurs frais de campagne qui seront remboursés, soit de 800.425 euros au maximum.<br />

Pour les deux finalistes du second tour, c'est la moitié du montant du plafond des dépenses qui<br />

seront pris en charge par l'Etat.<br />

L'Etat prend en charge les frais de la campagne officielle à la télévision et à la radio, les frais<br />

d'impression et de distribution des professions de foi et les frais d'impression et d'apposition des<br />

affiches sur les panneaux officiels. Pour le reste, c’est-à-dire le coût des meetings, l’impression des<br />

tracts, les locaux de campagne, les permanences, c'est au candidat qu’incombe d’avancer les frais.<br />

Comme décrit dans ces lignes, les règles sont extrêmement strictes en ce qui concerne le<br />

financement ainsi que le remboursement. La loi sanctionne pénalement le candidat qui, en vue de<br />

son élection, accorde des dons ou libéralités soit à des électeurs, soit à une commune, soit à une<br />

collectivité.<br />

La campagne présidentielle de 2012 connaît déjà de nombreuses polémiques. Plusieurs candidats<br />

ont ainsi fait le lien entre le financement de la campagne du président sortant et l’affaire<br />

Bettencourt. Bien que le candidat de l’UMP nie l’ensemble des faits, les candidats tant socialistes<br />

qu’écologistes pointent du doigt des irrégularités. En réponse, certains candidats de droite critiquent<br />

déjà le financement et les dépôts financiers émanant de la fédération socialiste des Bouches-du-<br />

Rhône.<br />

Le candidat centriste, François Bayrou, propose de réformer la loi du 15 janvier 1990 et ajoute son<br />

projet de référendum sur la moralisation de la vie publique englobant à la fois le nombre de ministre<br />

maximum, le nombre de députés ainsi que la création d’une autorité de « déontologie de la vie<br />

publique ».<br />

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Le financement des campagnes est au cœur des préoccupations actuelles des candidats qui<br />

dépensent sans compter tout en espérant être soutenus par les électeurs et ainsi remboursés de leurs<br />

dépenses. Benjamin Franklin disait que « le seul intérêt de l’argent est son emploi », un emploi<br />

parfois quelque peu opaque quand les enjeux sont aussi grands.<br />

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- Financement de campagne : Eva Joly en appelle aux dons<br />

Au plus bas dans les intentions de vote, Eva Joly a toutes les peines du monde à trouver des fonds<br />

pour financer sa campagne électorale. Même si Europe Écologie-Les Verts (EELV) n'a jamais eu<br />

pour ambition d'égaler, dans ce domaine, les grosses cylindrées du circuit - notamment l'UMP ou le<br />

PS - il manque toujours 600.000 euros au parti écologiste pour boucler son budget estimé à 2,2<br />

millions d'euros.<br />

Le score de l'ex-magistrate dans les sondages étant trop faible (entre 2 et 3%) pour prétendre à un<br />

emprunt bancaire, Eva Joly a décidé de faire appel à ses militants pour rassembler au plus vite cette<br />

somme conséquente. Dans une lettre rendue publique vendredi matin, elle explique avoir jusqu'à<br />

présent mené « une campagne aussi sobre et économe que possible », bénéficiant des « minces<br />

ressources » de sa formation politique et, surtout, du « soutien de chacune et chacun d'entre-vous ».<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.francesoir.fr/actualite/politique/financement-de-campagne-eva-joly-en-appelleaux-dons-203885.html<br />

Publié le 30 mars 2012<br />


<br />

- Campagne électorale: « pas plus de 10 M€ »<br />

« Le candidat du MoDem François Bayrou a proposé samedi de réformer la loi sur le financement<br />

des campagnes présidentielles sur fond de polémique sur un possible financement frauduleux de la<br />

campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. "Pour sortir de l'ombre le financement des campagnes<br />

électorales, je propose le financement public intégral et l'interdiction des dons privés", indique le<br />

député des Pyrénées Atlantiques sur son compte Twitter. "Je propose également un plafonnement<br />

sévère des dépenses de campagne, à 10 millions d'euros contre le double aujourd'hui", ajoute-t-il.<br />

Cette prise de position survient au lendemain du rejet de la demande en liberté de Patrice de<br />

Maistre, ex-homme de confiance de Liliane Bettencourt, mis en examen notamment pour un<br />

possible financement frauduleux de la campagne présidentielle de 2007 de l'actuel chef de l'Etat ».<br />

(Extrait)<br />

Source : www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/03/31/97002-20120331FILWWW00360-campagneelectoralepas-plus-de-10-m.php<br />

Publié le 31 mars 2012<br />


<br />

- Financement/campagne: Hollande veut reformer<br />

Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande a indiqué mardi à Tours qu'il ferait, s'il<br />

était élu, "une nouvelle réforme" concernant le financement des campagnes électorales. Lors d'un<br />

meeting en plein air, François Hollande a affirmé qu'il souhaitait engager "une moralisation de la<br />

vie politique".<br />

"Puisqu'il y a des débats qui reviennent après chaque campagne sur le financement des campagnes<br />

électorales, justement, eh bien, il nous faudra faire une nouvelle réforme là-dessus", a-t-il déclaré.<br />

"Je ne souhaite pas que la campagne se fasse sur des affaires, mais je ne souhaite pas non plus que<br />

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les affaires soient étouffées, parce qu'il y a là aussi une exigence de responsabilité!", a ajouté le<br />

député de Corrèze.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.europe1.fr/Politique/Financement-campagne-Hollande-veut-reformer-<br />

1019835/<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Les deniers pas très personnels de Mélenchon...<br />

« C'est l'un des rares candidats à la présidentielle à engager des deniers personnels pour financer sa<br />

campagne. "Sur les quelque 3 millions d'euros budgétés au niveau national, explique Marie-Pierre<br />

Oprandi, la mandataire financière de Jean-Luc Mélenchon, il a apporté 150.000 euros de fonds<br />

propres", le reste provenant de prêts bancaires.<br />

Et de détailler : "Il a reçu un petit héritage de son père et il avait une permanence parlementaire à<br />

Massy, qu'il a vendue." De quoi relativiser le caractère personnel de ses deniers. Le candidat du<br />

Front de Gauche, sénateur de l'Essonne vingt années durant, a en effet usé d'une pratique souvent<br />

dénoncée mais tolérée.<br />

A côté de son indemnité parlementaire mensuelle de 5.388,72 euros net, un député comme un<br />

sénateur perçoit une indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) de 6.037,23 euros net.<br />

L'IRFM permet à l'élu de couvrir les dépenses liées à ses fonctions, et en premier lieu le loyer de sa<br />

permanence.<br />

Mais nombre de parlementaires préfèrent acheter au lieu de louer. "Le bien leur est évidemment<br />

acquis et le restera une fois leur mandat terminé", relève Vincent Quivy dans son livre "Chers élus"<br />

(Seuil). Mélenchon l'a depuis vendu et s'est servi du fruit de cette vente pour financer sa campagne.<br />

Une somme dont l'intéressé sera remboursée s'il dépasse la barre des 5% au premier tour. »<br />

(Extrait)<br />

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/les-off-politiques/20120404.OBS5465/les-deniers-pastres-personnels-de-melenchon.html<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- Hollande dénonce une "méthode" Sarkozy pour ne pas répondre sur son<br />

financement<br />

« Sur RTL, M. Sarkozy venait de démentir à nouveau tout financement illégal de sa campagne<br />

présidentielle, ajoutant qu'il faudrait demander à M. Hollande "pourquoi, en dix ans de Parti<br />

socialiste, il a pu laisser la fédération des Bouches-du-Rhône avec un système mafieux de<br />

financement" et poser également des questions sur le Pas-de-Calais.<br />

"J'ai été Premier secrétaire du PS pendant dix ans, eh bien il n'y a eu aucune procédure qui a été<br />

engagée dans quelque fédération que ce soit", a rétorqué M. Hollande. "S'il y en avait eu, j'aurais<br />

immédiatement procédé à un certain nombre de sanctions".<br />

Donc, Nicolas Sarkozy "est une nouvelle fois mal inspiré, peut-être parce qu'il avait des<br />

inquiétudes", a poursuivi le candidat socialiste.<br />

90


Concernant les Bouches-du-Rhône, aucune procédure judiciaire ne concerne la fédération, "cela<br />

concerne une personne qui n'est plus d'ailleurs au PS", a ajouté le député de Corrèze, à propos de<br />

Jean-Noël Guérini, président du conseil général.<br />

M. Guérini, également sénateur et dont l'immunité parlementaire a été levée à la mi-mars pour le<br />

contraindre à répondre aux convocations du juge d'instruction, est mis en examen depuis le 8<br />

septembre 2011 dans une affaire de marchés publics impliquant son frère Alexandre, patron de<br />

décharges. »<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/hollande-denonce-une-methode-sarkozypour-ne-pas-repondre-sur-son-financement-06-04-2012-1942526.php<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- Pour l'élection présidentielle de 2012, l'Etat prendra 228 millions d'euros à sa<br />

charge<br />

« Par ailleurs, le financement public des campagnes électorales, qui bénéficie à tous les candidats<br />

ayant été autorisés à se présenter, est déjà une réalité. Combien coûte l'élection présidentielle ? René<br />

Dosière, député (app. PS) de l'Aisne, auteur de L'Argent de l'Etat (Seuil, 19,50 €) détaille le<br />

montant des opérations. Il estime que le coût global de l'élection présidentielle, en 2012, s'élèvera à<br />

228 millions d'euros, avec 10 candidats en lice. Celui-ci avait été de 133 millions en 1995 (avec 9<br />

candidats), 200,3 en 2002 (16 candidats), 210,7 millions en 2007 (16 candidats).<br />

Comment se ventilent ces dépenses ? La dépense la plus importante est constituée par la mise sous<br />

pli du matériel électoral, qui nécessite le recrutement de personnels vacataires, la location de salles<br />

pour le stockage et la mise sous pli, etc. Ce poste devrait atteindre 51 millions d'euros ; il<br />

représentait 42 millions d'euros en 2007.<br />

Ensuite viennent les frais d'acheminement de la propagande électorale. En 2012, il est prévu un<br />

budget de 49 millions d'euros. Cette somme, ajustée sur celle 2007 (47,8 millions d'euros), pourrait<br />

s'avérer insuffisante au vu du changement de statut de La Poste qui, pour se conformer à l'ouverture<br />

du marché postal européen, a mis un terme au traitement particulier dont bénéficiait l'Etat. »<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/09/pour-l-electionpresidentielle-de-2012-l-etat-prendra-228-millions-d-euros-a-sa-charge_1682763_1471069.html<br />

Publié le 09 avril 2012<br />


<br />

- Présidentielle : des financements de campagne mieux contrôlés ?<br />

« On rencontre souvent des apports en provenance de plusieurs partis politiques ou de plusieurs<br />

structures locales sans que cela ne soit toujours scrupuleusement retracé dans le compte de<br />

campagne. Idem pour des apports en nature qui sont "oubliés" plus ou moins volontairement (mise à<br />

disposition de véhicule, d'ordinateurs, de locaux...)<br />

De même il y a souvent une dérive sur les factures comme les tickets de péages, d'essences ou<br />

d'hôtel des militants qui parcourent la France pour leurs candidats, par exemple durant la période de<br />

récolte des 500 signatures de grands électeurs. La tentation est parfois grande de "charger la<br />

91


arque" », explique Laurent Frölich, avocat en droit public au cabinet Palmier & Associés, dans un<br />

interview publié dans Challenges.<br />

(Extrait)<br />

Source :http://www.challenges.fr/elections-2012/20120410.CHA5173/le-financement-descampagnes-des-candidats-a-la-presidentielle-est-il-mieux-controle.html<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Présidentielle: Sarkozy dénonce «les ragots» de Joly sur le financement de sa<br />

campagne de 2007<br />

« Nicolas Sarkozy a accusé jeudi la candidate écologiste Eva Joly de se faire l'écho de «ragots» en<br />

l'accusant «sans aucune preuve» d'avoir bénéficié de financements illégaux, notamment de la<br />

famille Bettencourt, lors de sa campagne pour la présidentielle de 2007.<br />

Invitée de l'émission Des Paroles et des Actes sur France 2, l'ancienne magistrate avait fait état<br />

mercredi de «présomptions concordantes et précises» sur des sources de financements illégales dont<br />

aurait alors bénéficié Nicolas Sarkozy et jugé anormal qu'il puisse solliciter un deuxième mandat.<br />

Interrogé jeudi soir sur ces accusations lors de la même émission, le président candidat a déclaré<br />

qu'il n'avait pas à répondre à Eva Joly, qu'il a présentée comme une «alliée» du candidat socialiste<br />

François Hollande, pour ajouter: «Quand on pense que cette dame qui viole tous les principes du<br />

droit, qui porte des accusations scandaleuses sans aucune preuve était magistrate, ça fait frémir!». »<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.20minutes.fr/ledirect/915867/presidentielle-sarkozy-denonce-les-ragots-jolyfinancement-campagne-2007<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

92


ACTUALITES<br />


<br />

- Pourquoi aucun candidat ne souhaite développer la croissance française?<br />

Il reste quand même un constat: celui d'un grand consensus national contre des politiques qui<br />

pourraient élever la croissance. Ce consensus ne s'appuie pas seulement sur les risques potentiels de<br />

ces politiques, mais plutôt sur une répugnance générale vis-à-vis du changement. Même lorsque des<br />

changements techniques majeurs sont acceptés par la population – comme l'Internet – les politiques<br />

font beaucoup d'efforts pour que ces changements ne changent rien, surtout pas les positions<br />

acquises. La limitation de la construction de nouveaux logements dans les villes avantage les<br />

propriétaires existant au détriment des propriétaires futurs; la loi Hadopi avantage les ayants droit<br />

actuels au détriment des utilisateurs futurs. Tout se passe comme si les Français n'acceptaient le<br />

changement que dans la mesure où il ne change rien.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.liberation.fr/politiques/01012398318-pourquoi-aucun-candidat-ne-souhaiteaugmenter-la-croissance-francaise<br />

Publié le 26 avril 2012<br />

- Spectacle vivant : un rapport propose une loi d’orientation et de nouvelles<br />

sources de financement<br />

Avancée par les professionnels, approuvée par le ministre de la Culture et de la communication, et<br />

reprise par deux candidats à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy et François Hollande,<br />

l’élaboration d’une « loi d’orientation » sur le spectacle vivant, constitue la première proposition du<br />

rapport. Un tel projet permettrait d’engager un débat sur « les fondements et l’avenir de ce secteur<br />

», estiment les rapporteurs de la mission. Elle « marquerait, de manière forte, l’attachement de la<br />

nation au spectacle vivant. Elle permettrait d’une part de clarifier durablement les orientations et<br />

l’articulation des politiques publiques, d’autre part de créer certains outils ou d’en renforcer<br />

d’existant. »<br />

Aux yeux des rapporteurs, une telle loi constituerait une première et son élaboration serait une tâche<br />

délicate. Premier intérêt d’un tel texte : donner une définition du spectacle vivant.<br />

Ensuite, identifier les dispositifs de financement, et les acteurs des politiques publiques. « Ici le rôle<br />

(déterminant), les engagements des collectivités territoriales dans le financement du spectacle<br />

vivant devraient être rappelés, soulignés et précisés. »<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lagazettedescommunes.com/107288/spectacle-vivant-un-rapport-propose-uneloi-d%E2%80%99orientation-et-de-nouvelles-sources-de-financement/<br />

Publié le 28 avril 2012<br />


<br />

93


- Vingt mesures pour lutter contre les effets pervers de la mondialisation<br />

La France tente de s’organiser contre les effets pervers de la mondialisation notamment en matière<br />

de réciprocité dans les échanges et de l’accès aux marchés publics. C’est depuis longtemps l'objectif<br />

de Pierre Lellouche, l’actuel secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur. Depuis le meeting de<br />

Villepinte le 11 mars, c’est aussi celui du candidat-président Nicolas Sarkozy qui a lancé l’idée du<br />

dispositif « Buy european act ».<br />

Les pays visés ? La plupart de nos partenaires non européens, qu’ils soient classés dans la catégorie<br />

« industrialisés », comme les Etats-Unis, ou « émergents ». La Chine est tout particulièrement dans<br />

le viseur du gouvernement pour qui cette mondialisation sauvage accélérerait notamment la<br />

désindustrialisation de la France. « L'industrie européenne connaît un recul, une dévalorisation qui<br />

se manifeste par de nombreux signaux inquiétants (...). Avec une part d'environ 13 % du PIB pour<br />

l'industrie, la France est devenue l'un des pays les moins industrialisés d'Europe », indique Yvon<br />

Jacob, l’ambassadeur de l’Industrie à Bruxelles, dans un rapport sur la mondialisation déloyale<br />

corédigé par Serge Guillon, contrôleur général économique et financier, remis ce jeudi à Eric<br />

Besson, le ministre de l’Industrie, Pierre Lellouche, le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur et<br />

Jean Leonetti, son homologue aux Affaires européennes.<br />

Sur la question des marchés publics, la France tente d’organiser une parade au niveau européen.<br />

Depuis le 21 mars et son adoption par le collège des commissaires européens, cette question fait<br />

désormais l'objet d'un projet de règlement communautaire qui est présenté ce jeudi en Conseil des<br />

ministres par Pierre Lellouche. Ce projet de texte permet aux autorités européennes de faire<br />

pression sur les pays tiers qui verrouillent leurs marchés publics.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/20120329trib000690948/vingt-mesures-pourlutter-contre-les-effets-pervers-de-la-mondialisation.html<br />

Publié le 29 avril 2012<br />


<br />

- Fortement relevés, les impôts s'acheminent vers de nouveaux sommets d'ici à<br />

2016<br />

Si les dépenses ont connu un coup d'arrêt en 2011, les hausses d'impôts ont encore plus fortement<br />

contribué à la réduction du déficit. Pour respecter ses engagements l'an dernier - et même les<br />

dépasser (lire ci-dessus)-, le gouvernement a porté le taux de prélèvements obligatoires à un niveau<br />

un peu plus élevé que prévu (43,8 % de PIB). Les rentrées fiscales ont gonflé de 5,9 %, une hausse<br />

près de deux fois supérieure à celle de 2010. Les impôts sur le revenu et le patrimoine ont été les<br />

plus sollicités : le gouvernement a opéré un renversement de tendance (lié aussi à la croissance) en<br />

les faisant bondir de 10 %.<br />

Les Français n'en ont pas pour autant fini avec les hausses d'impôts. Prévu pour 2016, le retour à<br />

l'équilibre suppose un effort de redressement de 115 milliards d'euros entre 2011 et 2016. A en<br />

croire les engagements pris auprès de Bruxelles, la pression fiscale atteindra un niveau record en<br />

2016 (à 46 % de PIB). François Hollande prévoit même davantage (46,9 % de PIB). L'UMP<br />

propose 75 milliards d'économies et 40 milliards de hausses d'impôt. Parmi elles, quelque 32<br />

milliards auraient déjà été votés (gel du barème de l'impôt sur le revenu, suppression de niches<br />

fiscales, etc.). Un tableau récapitulatif de Bercy en donne le détail. Il ne resterait donc plus que 8<br />

milliards à trouver. L'impôt minimum sur les grands groupes proposé par Nicolas Sarkozy<br />

rapportera 3 milliards, la taxe sur les exilés fiscaux 500 millions. Les 4,5 milliards restants seraient<br />

issus d'un nouveau tour de vis sur les niches fiscales.<br />

(Extrait)<br />

94


Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201981141860-fortement-relevesles-impots-s-acheminent-vers-de-nouveaux-sommets-d-ici-a-2016-308257.php<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- UE regarde la fiscalité transfrontalière<br />

La Commission européenne a décidé de procéder tout au long de l'année 2012 à une évaluation des<br />

systèmes fiscaux des pays membres pour s'assurer qu'ils ne pénalisent pas injustement les<br />

travailleurs transfrontaliers, a annoncé lundi une de ses porte-parole. "Nous allons examiner la<br />

législation fiscale de chaque Etat membre pour voir s'il existe des discriminations quelles qu'elles<br />

soient à l'encontre des travailleurs transfrontaliers", a annoncé au cours d'un point de presse Emer<br />

Traynor, porte-parole du commissaire européen chargé de la Fiscalité, Algirdas Semeta.<br />

La Commission estime à 1,2 million les travailleurs qui vivent dans un Etat de l'Union européenne<br />

et travaillent dans un autre, ce qui représentait 46,9 millions d'euros en salaires bruts en 2010. En<br />

cas de discrimination ou de violation des libertés fondamentales de l'UE, "la Commission signalera<br />

ces manquements aux autorités nationales et insistera pour que les modifications nécessaires soient<br />

effectuées", explique un communiqué. "Si les problèmes persistent, la Commission engagera des<br />

procédures d'infraction à l'encontre des Etats membres en cause". "Il ne peut y avoir de<br />

discrimination, et le droit des travailleurs à la libre circulation ne doit pas être compromis", insiste<br />

Algirdas Semeta, cité dans le communiqué.<br />

La Commission considère les entraves fiscales comme un des principaux freins à la mobilité<br />

transfrontalière. Pour mener à bien son enquête, elle vérifiera en particulier si les personnes qui<br />

perçoivent l'essentiel de leurs revenus dans un autre Etat membre sont imposées plus lourdement<br />

que les citoyens de cet Etat. Elle souligne que l'enquête concernera aussi bien la situation des<br />

travailleurs salariés que celle des indépendants et des retraités.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/04/02/97002-20120402FILWWW00535-ue-regardela-fiscalite-transfrontaliere.php<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- Le financement de l'économie en danger<br />

La campagne électorale qui vient de s'ouvrir va nécessairement aborder le rôle des banques dans la<br />

crise et déboucher sur des propositions de réformes de la réglementation bancaire. Sans le moins du<br />

monde nous souhaitons prendre parti, nous voudrions attirer l'attention des candidats sur une<br />

bagarre qui est en train de se dérouler sous nos yeux, dans l'indifférence générale, et qui, pourtant,<br />

va déterminer, fondamentalement et pour de nombreuses années, le rôle que jouent les banques dans<br />

le financement de l'économie française.<br />

Les autorités de régulation bancaire internationales sont en train de mettre en place de nouvelles<br />

normes qui vont conduire les banques à réduire considérablement leur activité de crédit. L'idée du<br />

Comité de Bâle, qui pilote ces travaux, paraît pleine de bon sens : limiter les risques, parfois<br />

exagérés, qu'ont pris les banques avant la crise. L'objectif est juste mais la solution proposée, en<br />

matière de liquidité, l'est beaucoup moins. Si les propositions du Comité de Bâle sont adoptées en<br />

l'état, alors les banques françaises ne pourront plus intégrer, comme elles le font aujourd'hui, le<br />

refinancement de la Banque centrale à la liquidité qui leur est nécessaire au développement des<br />

crédits accordés aux entreprises et aux collectivités locales (suppression des crédits mobilisables<br />

95


dans le ratio dit LCR). Elles devront également adapter la durée des crédits qu'elles accordent, aux<br />

ressources qu'elles détiennent<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/02/le-financement-de-l-economie-endanger_1678455_3232.html<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- Epandage aérien de pesticides : une réglementation de plus en plus<br />

contraignante<br />

Contrairement à ce que l'on pouvait lire dans Le Monde du 23 mars, qui titrait « La France assouplit<br />

l'interdiction de pulvériser des pesticides par voie aérienne », la réglementation en matière<br />

d'épandage de pesticides par voie aérienne se durcit. Interdit par la loi Grenelle 2, ce type de<br />

traitement peut toutefois faire l'objet de dérogation lorsqu'il n'existe pas d'alternative, comme sur les<br />

bananes aux Antilles, sur le riz en Camargue ou encore sur les parcelles de maïs et de vigne<br />

lorsqu'elles présentent une forte pente. Dérogations très encadrées par un arrêté en date du 31 mai<br />

2011. « Et les conditions de dérogations sont de plus en plus contraignantes, confirme le ministère<br />

chargé de l'agriculture. A partir de cette année, par exemple, les produits utilisés doivent avoir fait<br />

l'objet d'une évaluation spécifique à cet usage aérien. Ces contraintes conduisent inévitablement à<br />

une baisse de ce type de traitement. » Pour l'heure, cette baisse n'est pas évaluée, faute de données<br />

de référence avant l'interdiction, mais des chiffres seront disponibles en septembre, dans le cadre du<br />

bilan Ecophyto. Ils seront alors suivis et comparés chaque année, confirme-t-on au ministère.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.campagnesetenvironnement.fr/epandage-aerien-de-pesticides-une-5011.html<br />

Publié 03 avril 2012<br />

- Les cabines UV au banc des accusés<br />

Selon les chiffres du Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine, il y a en France<br />

15500 cabines de bronzage. Seize pour cent de la population en a déjà fréquenté une. Sur le site<br />

Internet de ce syndicat, le vice-président Hervé Corlay estime de son côté que « la réglementation<br />

française est déjà l’une des plus rigoureuses d’Europe. Les cabines sont interdites aux mineurs,<br />

alors que le Royaume-Uni et l’Allemagne l’autorisent. On peut aller dans les cabines UV, mais sans<br />

excès».<br />

Le danger principal du « soleil en boîte » est dû à la quantité importante d’UV reçue au cours des<br />

séances. Cela dépend de la puissance des lampes, et de leur réglage et du sérieux avec lequel elles<br />

sont contrôlées. Il faut aussi faire attention au « vrai » soleil, qui peut lui aussi favoriser les cancers<br />

de la peau. « Les gens doivent penser à mettre des crèmes de protection avant de s’exposer au soleil,<br />

en particulier s’ils ont des peaux très claires », conclut Claudine Blanchet-Bardon.<br />

Source : http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/les-cabines-uv-au-banc-des-accuses-03-04-<br />

2012-1937396.php<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

96


- Transparence des salaires, parité : des progrès dans la gouvernance des<br />

entreprises<br />

Pour la première fois, les indemnités de départ ont été soumises à des conditions de performance<br />

qui doivent être constatées par le conseil d'administration ou de surveillance. La loi a été suivie d'un<br />

code éthique de la part du Medef et de l'Afep (Association française des entreprises privées)<br />

promulgué en octobre 2008, qui préconise de mettre un terme au cumul du contrat de travail et du<br />

mandat social, la fin des parachutes dorés, l'encadrement strict des stock-options. Ce code s'adresse<br />

aux sociétés qui ont émis des titres sur les marchés réglementés. Celles qui ne l'appliquent pas<br />

devront s'expliquer devant les actionnaires, le Medef et l'opinion publique (c'est la règle<br />

fondamentale du « comply or explain »).<br />

Depuis 2007, les salaires des patrons ont diminué. Selon Proxinvest, agence française d'analyse de<br />

gouvernance et de politique de vote, le montant moyen des rémunérations totales (part salariale et<br />

part actionnariale, mais hors les retraites supplémentaires) des 40 dirigeants du CAC 40 est passé de<br />

4,727 millions d'euros en 2007 à 4,11 millions d'euros en 2010. Il a atteint un point bas en 2009 à<br />

3,1 millions d'euros avant de rebondir fortement en 2010 (+ 34 %). Onze dirigeants ont dépassé le<br />

plafond des 240 SMIC annuels. La rémunération totale moyenne des dirigeants exécutifs français<br />

rentrant dans le périmètre d'une étude réalisée par Expert Corporate Governance Service (ECGS)<br />

n'atteint cependant que 50 % de la rémunération des collègues britanniques, 70 % de leurs collègues<br />

italiens et 80 % de leurs voisins suisses ou allemands.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economiepolitique/france/dossier/0201983895095/0201989666961-transparence-des-salaires-parite-desprogres-dans-la-gouvernance-des-entreprises-309031.php<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Fillon appelle l'UE à négocier sur la taxe carbone aéronautique<br />

L'Union européenne doit être prête à modifier son système de quotas d'émissions de CO2 mis en<br />

place dans l'aérien afin ne pas léser son industrie aéronautique, écrit François Fillon dans une lettre<br />

adressée au président de la Commission européenne.<br />

Cette directive, qui oblige depuis janvier les compagnies faisant voler des avions dans le ciel<br />

européen à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, sous peine de payer une taxe de<br />

100 euros par tonne émise hors quotas, a provoqué l'ire des Etats-Unis, de la Chine et de l'Inde.<br />

"Il paraît absolument indispensable que l'Union, au regard du contexte international qui ne cesse de<br />

se dégrader sur ce dossier, déploie tous les efforts nécessaires pour trouver des solutions<br />

mutuellement acceptables avec les Etats tiers", écrit le Premier ministre dans la lettre à José Manuel<br />

Barroso, dont Reuters a obtenu une copie.<br />

Des contacts politiques "doivent être l'occasion de préciser clairement que l'Union européenne est<br />

prête, comme le prévoit déjà la directive, à réviser sa législation, dès lors que les Etats tiers<br />

accepteraient de participer à un accord international qui soit à la fois ambitieux, global, nondiscriminatoire<br />

et juridiquement contraignant de réduction des émissions du secteur aérien", ajoute<br />

le Premier ministre.<br />

97


Mais si l'Union et ses entreprises devaient faire l'objet de mesures discriminatoires, il doit être clair<br />

que "l'Union n'hésiterait pas à réagir fermement en adoptant des mesures appropriées", écrit<br />

François Fillon.<br />

Les responsables d'Airbus, de compagnies aériennes dont Air France et de motoristes européens ont<br />

écrit aux dirigeants politiques européens pour les enjoindre de résoudre la querelle provoquée par<br />

l'introduction de cette taxe carbone dans l'Union.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/reuters-00436661-fillon-appelle-lue-a-negocier-sur-la-taxe-carbone-aeronautique-309996.php<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- «Je suis pour l’interdiction stricte du cumul des mandats»<br />

« Le statut juridique du chef de l’État, qui ne relève d’aucune forme d’action en justice durant la<br />

durée de son mandat, peut donner un sentiment d’impunité générale. Ensuite, les valeurs qui sont<br />

aux postes de commande, dans une société du chacun pour soi et de l’ostentation de l’argent, sont<br />

également des pousse-au-crime. Vous aurez beau inventer les meilleures institutions du monde,<br />

elles seront contournées, si le contexte général amène à faire fi de la morale individuelle. »<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Je-suis-pour-l-interdiction-strictedu-cumul-des-mandats-_EP_-2012-03-25-782006<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Réforme des agences de notation : le Sénat français n'attend pas grand-chose<br />

des Etats-Unis<br />

« Réformer les agences de notation : l'idée est séduisante, elle est revendiquée par la plupart des<br />

candidats à la présidentielle. Problème : elle risque de relever davantage du fantasme que de la<br />

réalité. C'est, à mots couverts, ce qui ressort des propos des quatres représentants de la mission<br />

d'information du Sénat sur les agences de notation. Frédérique Espagnac (Pyrénées Atlantiques),<br />

présidente de cette mission, Aymeri de Montesquiou (Gers), le rapporteur, Marie-Hélène des<br />

Esgaulx (Gironde) et Jean-Pierre Caffet (Paris) ont rencontré lors d'un voyage de trois jours Outre-<br />

Atlantique les dirigeants des trois grandes agences de notation américaines, qui dominent ce marché<br />

au niveau mondial: Standard and Poor's, Moody's et Fitch. Ils se sont également entretenus avec des<br />

sénateurs américains, des représentants de cercles de réflexion, de la banque Goldman Sachs, de la<br />

Commission américaine des opérations de Bourse (SEC), et de la Cour des comptes américaines,<br />

entre autres.<br />

Résultat : ce n'est pas demain la veille que le pouvoir politique mettra au pas celui des agences de<br />

notation, qui font aujourd'hui la pluie et le beau temps sur les marchés mondiaux. "Ce qu'on en a<br />

retenu, c'est une résistance à plus de réglementation", "doublée d'un conflit politique" entre<br />

démocrate et républicains, a noté Jean-Pierre Caffet. »<br />

(Extrait)<br />

98


Source :<br />

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120405trib000692077/reforme-desagences-de-notation-le-senat-francais-n-attend-pas-grand-chose-des-etats-unis.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Une proposition de loi pour autoriser la remontée de files<br />

C'est à l'initiative de Damien Meslot, député (UMP) du Territoire de Belfort, que le législateur<br />

devra se prononcer sur cette proposition de loi visant à "autoriser les véhicules à deux roues à<br />

moteur à circuler en interfile sur les voies rapides urbaines".<br />

On se souvient qu'en fin d'année dernière, le ministre de l'intérieur Claude Guéant avait indiqué que<br />

"les pouvoirs publics étaient ouverts à une discussion sur le sujet (de la circulation entre les files,<br />

NDLR) avec les associations de motards" (lire MNC du 14 novembre 2011 : vers la fin de<br />

l'obscurantisme ?), s'attirant les encouragements de la Fédération française de motocyclisme (FFM)<br />

et de la Fédération française des motards en colère (FFMC).<br />

Source : http://www.moto-net.com/breve.php?RefBreve=4737<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- Homoparentalité : «la loi actuelle est hypocrite»<br />

A quelques encablures de la présidentielle, et des promesses du PS, du Front de gauche et<br />

d’Europe Ecologie-les Verts d’offrir aux homosexuels les mêmes droits qu’aux hétéros sur le<br />

mariage et l’adoption, la pression monte. Les ouvrages se succèdent. Telle cette belle somme d’Eric<br />

Garnier, ancien président de l’Association des parents gays et lesbiens (APGL), intitulée :<br />

l’Homoparentalité en France, la bataille des nouvelles familles, ou le tout frais Désirs de familles,<br />

homosexualité et parentalité du magistrat Serge Portelli et de l’avocate Clélia Richard. Faire le<br />

point, en finir avec les faux débats, convaincre que les 200 000 à 300 000 enfants de couples homos<br />

ont besoin de deux parents reconnus par la loi, faire valoir que onze pays européens permettent<br />

l’adoption simple d’un enfant au parent social d’un couple homo : voilà l’enjeu actuel, alors que ces<br />

ménages se font blackbouler depuis des années par tous les tribunaux de l’Hexagone.<br />

Comment grandit-on dans une famille homoparentale ? Comment l’homoparentalité se décline-telle<br />

au masculin ? Où en sommes-nous de la transformation des modèles familiaux ? Voilà les<br />

questions auxquelles Jérôme Guedj, le président (PS) du conseil général de l’Essonne, propose de<br />

réfléchir avec une prestigieuse brochette de sociologues, avocats, etc. lors du colloque qu’il<br />

organise aujourd’hui à Evry, sous le titre «Rencontres nationales sur l’adoption et<br />

l’homoparentalité».<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.liberation.fr/societe/01012400737-homoparentalite-la-loi-actuelle-esthypocrite<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

99


- Exploitation numérique des livres indisponibles : une loi à surveiller<br />

La BNF va inscrire dans une base de données les ouvrages indisponibles, c’est-à-dire les œuvres<br />

publiées en France avant le 1 er janvier 2001 qui ne sont plus éditées ou qui ne font pas actuellement<br />

l’objet d’une publication sous forme imprimée ou numérique. Passé un délai de six mois après<br />

l’inscription à ce fichier, une SPRD (Société de perception et de répartition des droits) spécialement<br />

créée à cet effet et agréée par le ministère va alors exercer son droit d’autoriser la reproduction ou la<br />

représentation sous forme numérique de l’ouvrage. Cette exploitation sous forme numérique<br />

donnera lieu à une rémunération. L’auteur ou l’éditeur d’un livre qui possède les droits de<br />

reproduction « papier » du livre pourra faire jouer son droit d’opposition dans certaines conditions.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.01net.com/editorial/563248/exploitation-numerique-des-livres-indisponiblesune-loi-a-surveiller/<br />

Publié le 06 avril 2012<br />


<br />

- Jour de carence, loi des contractuels : des inquiétudes pour la CFDT santésociaux<br />

La journée de carence a retenu l'attention des responsables qui s'inquiètent des conséquences<br />

financières pour les familles, de l'application de cette nouvelle réglementation, depuis le 1er janvier<br />

2012. La loi sur les contractuels inquiète encore les dirigeants qui dénoncent ces CDD, qui peuvent<br />

durer des années, avec des effets négatifs sur les retraites futures de ces travailleurs. « Les lois sont<br />

votées, mais les décrets d'application tardent toujours à être signés », ont précisé les syndicalistes.<br />

(Extrait)<br />

Source :<br />

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Calais/actualite/Secteur_Calais/2012/04/08/article_jour-decarence-loi-des-contractuels-des.shtml<br />

Publié le 08 avril 2012<br />


<br />

- Nouvelle réglementation sur le stockage des déchets d'amiante<br />

En décembre 2011, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait condamné la France<br />

pour ne pas avoir pris les mesures nationales nécessaires permettant d'assurer que les déchets<br />

d'amiante lié à des matériaux de construction inertes soient traités dans les décharges appropriées.<br />

Un arrêté du 12 mars 2012 relatif au stockage des déchets d'amiante, publié au Journal officiel du 6<br />

avril 2012, modifie en conséquence les prescriptions pour le stockage de matériaux contenant de<br />

l'amiante dans les installations de stockage de déchets inertes, les installations de stockage de<br />

déchets non dangereux et les carrières. L’arrêté entrera en vigueur le 1er juillet prochain.<br />

A partir du 1er juillet 2012, les règles de stockage évolueront donc afin que les déchets d’amiante<br />

lié à des matériaux inertes ou que les déchets amiantifères puissent être admis dans des installations<br />

de stockage.<br />

100


Source : http://www.eurojuris.fr/fre/collectivites/environnement-principesgeneraux/environnement/actualites/dechets-amiante-stockage.html<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- La réglementation des cours d'eau est complexe<br />

Animée par Isabelle Diomard, responsable agronomie et environnement, la réunion avait pour objet<br />

le rappel de la réglementation et de la responsabilité des différents acteurs que sont les riverains, les<br />

élus ou les entrepreneurs « concernant la protection des cours d'eau. Il y a des règles assez<br />

complexes qui ne sont pas connues de tous », indique Isabelle Diomard.<br />

En effet, si selon le Code de l'environnement, le propriétaire riverain est tenu à un entretien régulier<br />

du cours d'eau, il n'en reste pas moins que celui-ci est tenu de déclarer ou de demander l'autorisation<br />

pour toute intervention sur le lit ou les berges.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-reglementation-des-cours-d-eau-estcomplexe-_14069-avd-20120410-62616428_actuLocale.Htm<br />

Publié le 10 avril 2012<br />


<br />

- Premier anniversaire de la loi sur le voile intégral<br />

«Le chiffre de 300 verbalisations peut paraître assez faible, mais il est en fait énorme quand on le<br />

rapporte aux chiffres du ministère de l'Intérieur qui disent que 2000 femmes portent le voile intégral<br />

en France, cela fait 15% d'entres elles», commente Samir Amghar, sociologue spécialiste de l'islam<br />

à l'EHESS et auteur d'un livre sur le salafisme*. «Imaginez qu'on contrôle et verbalise 15% d'une<br />

population, c'est considérable.»<br />

Le ministère de la Justice fait état pour sa part de 312 procédures «orientées par les parquets» dans<br />

des affaires de port du voile intégral, dont 10 classées sans suite et 302 ayant fait l'objet d'une<br />

«réponse pénale».<br />

Les seuls chiffres sur le nombres de femmes musulmanes portant la burqa ou le niqab remontent à<br />

2009. Le Figaro avait révélé un rapport confidentiel du ministère de l'Intérieur, corrigeant le<br />

précédent chiffre des RG qui avait recensé 367 femmes portant le voile intégral et l'établissant à<br />

2000.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/04/11/01016-20120411ARTFIG00473premier-anniversaire-de-la-loi-sur-le-voile-integral.php<br />

Publié le 11 avril 2012<br />


<br />

101


- Délit de consultation de sites : le gouvernement dévoile le texte de son projet de<br />

loi<br />

Le projet propose ainsi de sanctionner « le fait de consulter de façon habituelle un service de<br />

communication au public en ligne mettant à disposition des messages, soit provoquant directement<br />

à des actes de terrorisme, soit faisant l'apologie de ces actes lorsque, à cette fin, ces messages<br />

comportent des images montrant la commission d'actes de terrorisme consistant en des atteintes<br />

volontaires à la vie. »<br />

Le gouvernement a prévu une exception applicable à une consultation dans le cadre de « l'exercice<br />

normal d'une profession ayant pour objet d'informer le public », les journalistes donc, ou lorsque<br />

cette consultation « intervient dans le cadre de recherches scientifiques ou est réalisée afin de servir<br />

de preuve en justice. »<br />

Saisi le 2 avril par le cabinet du premier ministre, le CNN a de son côté rendu son avis sur le texte.<br />

Le Conseil national du numérique n’a toutefois bénéficié que de 72 heures pour rendre ses<br />

préconisation. Un délai insuffisant pour consulter divers acteurs (police, gendarmerie et société<br />

civile) comme le souhaitait pourtant le CNN.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/delit-de-consultation-de-sites-le-gouvernement-devoile-letexte-de-son-projet-de-loi-39770667.htm<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Le Sénat lorgne sur les ressources du CNC<br />

La commission des finances du Sénat s’intéresse plus particulièrement à la taxe sur les services de<br />

télévision (TST) que perçoit le CNC depuis le 1er janvier 2010. En effet, l’établissement public est<br />

en charge de recouvrir cette redevance due par les éditeurs et distributeurs de services de télévision.<br />

Sont donc inclus les FAI qui proposent une offre comprenant la télévision.<br />

Le montant de ces prélèvements est intégralement reversé au Compte de soutien à l’industrie des<br />

programmes audiovisuels (COSIP), lui-même géré par le CNC. En 2010, le fonds de soutien du<br />

CNC s’élevait à 575 millions d’euros, dont 73 % provenaient de la TST, soit 422,31 millions<br />

d’euros. Le problème est que ce fond « connaît un rendement croissant depuis plusieurs années<br />

ayant pour effet de constituer un trésor de guerre au sein du CNC », comme le soulevait l’année<br />

dernière le député UMP Lionel Tardy.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.pcinpact.com/news/70167-senat-commission-cnc-taxe-cosip.htm<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

102


- La circulaire grands passages 2012 rappelle la loi aux maires et aux préfets<br />

Révolutionnaire par certains aspects, la version 2012 de la circulaire de préparation des grands<br />

passages des gens du voyage se distingue des précédentes sur deux points importants.<br />

Adressée aux préfets le 23 mars 2012, elle anticipe les premières étapes des 110 grands groupes qui<br />

s'élanceront à l'issue du rassemblement évangélique de Nevoy du 22 au 29 avril, entre les deux tours<br />

de l'élection présidentielle. Celle de 2011 avait été publiée le 8 juin, alors que la saison battait son<br />

plein et que la plupart des groupes avaient déjà effectué plusieurs étapes sans trouver de terrains<br />

adaptés, ni de dispositifs de médiation efficaces.<br />

La version 2012 insiste sur la sensibilisation des communes, la recherche de terrains provisoires au<br />

sol stabilisé "dans la mesure du possible", d'une surface de 4 hectares.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.courrierdesmaires.fr/actualite/france-la-circulaire-grands-passages-2012rappelle-la-loi-aux-maires-et-aux-prefets-32762.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Pesticides hors champs<br />

« Il faut rapidement demander un changement de législation, car de plus en plus de paysans sont<br />

touchés par des cancers du foie, du cerveau, du sang, de la prostate. D'autres contractent les<br />

maladies de Parkinson et d'Alzheimer, c'est une véritable épidémie qui est en train d'apparaître, qui<br />

fera autant de dégâts humains que le scandale de l'amiante », assure le candidat.<br />

« Il faut renverser la vapeur », renchérit à ses côtés José Bové. Et de montrer du doigt, le géant<br />

américain Monsanto, spécialiste des biotechnologies végétales. Lequel assure de son côté que « les<br />

produits phytopharmaceutiques ont un rôle essentiel en agriculture ». La multinationale n'hésite<br />

d'ailleurs pas à parler de ces pesticides en termes de « produits frais, sains, garants d'une bonne<br />

hygiène de vie ».<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.20minutes.fr/article/915921/pesticides-hors-champs<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

-L'Europe de la semaine : vers une augmentation des ressources du FMI ?<br />

Après l'accord du 30 mars sur le renforcement des capacités financières du Mécanisme européen de<br />

stabilité (de 500 à 700 milliards d'euros), les responsables de l'UE espèrent que les dirigeants des<br />

pays du G20 se mettront d'accord pour contribuer davantage aux ressources du FMI. Ceux-ci se<br />

retrouveront le 22 avril pour débattre d'une levée de fonds supplémentaire afin d'aider les pays<br />

touchés par les conséquences de la crise de la dette dans la zone euro.<br />

Le FMI lui-même estime que 600 milliards de dollars de ressources supplémentaires sont<br />

nécessaires. La zone euro a déjà dit qu'elle y contribuerait à hauteur de 150 milliards d'euros, mais<br />

103


les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) conditionnent cette augmentation à la<br />

reconnaissance de pouvoirs plus importants au sein de l'organisation internationale.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.touteleurope.eu/fr/divers/toutes-lesinformations/article/afficher/fiche/5836/t/70796/from/2890/breve/leurope-de-la-semaine-vers-uneaugmentation-des-ressources-du-fmi.html?cHash=c2fb3ac51b<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Logiciel libre: les réponses de François Hollande et Nicolas Sarkozy au CNLL<br />

François Hollande évoque le combat constant des socialistes dans ce domaine: «Le gouvernement<br />

Jospin s’était opposé au projet de directive instaurant la brevetabilité du logiciel, dès novembre<br />

2000, lors de la Conférence Diplomatique pour la révision de la Convention sur le Brevet Européen.<br />

Au Parlement européen, Michel Rocard et les eurodéputés socialistes français avaient entraîné une<br />

majorité du groupe socialiste européen afin que la directive soit amendée de façon à refuser<br />

explicitement les brevets logiciels. Nous veillerons à ce que la mise en œuvre du brevet<br />

communautaire ne soit pas l'occasion de légitimer les brevets sur les logiciels, les méthodes<br />

ma<strong>thématique</strong>s et les méthodes commerciales», déclare le candidat socialiste.<br />

Au contraire, Nicolas Sarkozy revendique son soutien aux brevets logiciels. Il invoque les bénéfices<br />

de la protection de la propriété intellectuelle dans la réussite de grands acteurs du logiciel tels que<br />

SAP.<br />

Le CNLL rappelle son article du mois dernier, «Brevets logiciels: la grande imposture de la<br />

propriété intellectuelle», pour souligner que «loin d’encourager l’innovation, [les brevets] sont<br />

facteurs de risque juridique, en particulier pour les PME innovantes, et renforcent la domination<br />

d'un petit nombre d'acteurs en position dominante. Sur ce sujet, nous partageons la position<br />

exprimée par François Hollande, selon laquelle 'les brevets, qui sont légitimes dans le cadre de<br />

l’économie matérielle, ne doivent pas être transposés à l’économie immatérielle, en particulier aux<br />

algorithmes et aux méthodes d’affaires'.»<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/logiciel-libre-les-reponses-de-francois-hollande-etnicolas-sarkozy-au-cnll-39770689.htm<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Présidentielle: Comment les pouvoirs publics s'assurent que les résultats ne<br />

fuitent pas<br />

La sacro-sainte loi de non-publication des résultats avant 20h le jour de la présidentielle sera-t-elle<br />

respectée cette année? Rien n’est moins sûr à l’heure des réseaux sociaux. Comme en 2007, les<br />

médias étrangers ont fait d’ores et déjà savoir qu’ils ne sont pas soumis à la loi française. Ainsi, la<br />

RTBF belge consacrera une émission sur les élections hexagonales de 18h30 à 20h30 et donnera les<br />

estimations et sondages de sortie des urnes dès qu’elle les recevra. En principe dès 18h30. Même<br />

position pour les sites Internet du quotidien Le Soir, La Libre Belgique ou encore de l’édition suisse<br />

de 20 Minutes.<br />

104


En France en revanche sont interdites «toutes diffusions par voie de presse, en particulier<br />

radiophonique et audiovisuelle, sur Internet (sites et blogs) ainsi que sur les réseaux sociaux»,<br />

rappelle la commission nationale de contrôle de la campagne en vue de l’élection présidentielle<br />

(CNCCEP), une émanation du conseil d’Etat. «La violation de cette interdiction est punie d’une<br />

peine de 75.000 euros d’amende», insiste la CNCCEP.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.20minutes.fr/presidentielle/916207-presidentielle-comment-pouvoirs-publicsassurent-resultats-fuitent<br />

Publié le 13 avril 2012<br />


<br />

- Le nouveau contrat sur les obligations françaises ravive les tensions entre<br />

finance et politique<br />

C'est une nouvelle pierre ajoutée au mur d'incompréhension qui sépare le monde de la finance et<br />

celui de la politique française depuis quelques mois. En ce vendredi 13 avril, la polémique sur<br />

l'apparition lundi d'un contrat à terme sur les obligations d'Etat françaises a rebondi : depuis la<br />

venue de Jean-Luc Mélenchon devant l'AMF jusqu'à la réponse de la société allemande Eurex à<br />

l'origine du produit financier.<br />

Tout a commencé par l'arrivée le matin de Jean-Luc Mélenchon devant le siège de l'Autorité des<br />

marchés financiers (AMF), place de la Bourse à Paris. Le candidat du Front de Gauche à l'élection<br />

présidentielle avait déjà dénoncé mercredi sur son blog «un nouvel instrument spéculatif contre la<br />

dette française». Il a remis ça devant l'AMF, scandant avec la vingtaine de partisans qui<br />

l'accompagnaient : « Ils spéculent au tirage, ils dégagent au grattage! »<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202010383080-lenouveau-contrat-a-terme-sur-les-obligations-francaises-ravive-les-tensions-entre-finance-etpolitique-312531.php?xtor=AL-4003-[Choix_de_la_redaction]-<br />

[Le%20nouveau%20contrat%20%C3%A0%20terme%20sur%20les%20obligations%20fran%C3%<br />

A7aises%20ravive%20les%20tensions%20entre%20finance%20et%20politique]<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Bercy: "aucun pouvoir" pour interdire les contrats à terme sur la dette<br />

Le ministère français des Finances a déclaré vendredi n'avoir "aucun pouvoir" pour autoriser ou<br />

interdire les contrats à terme sur la dette de la France en passe d'être lancés par une société<br />

allemande et déjà au cœur d'une controverse politique.<br />

Eurex, spécialiste des produits dérivés et filiale du groupe boursier allemand Deutsche Börse, doit<br />

lancer lundi un contrat à terme sur les obligations d'Etat françaises de long terme. Il s'agit d'un<br />

instrument permettant à un investisseur d'acheter un titre à un prix fixé à l'avance pour un règlement<br />

effectif à une date ultérieure.<br />

Mais plusieurs partis politiques, dont le Front de gauche et le Front national, y voient un outil pour<br />

favoriser la spéculation contre la dette française à la veille de la présidentielle, et accusent les<br />

autorités de laisser faire.<br />

105


"La décision par un opérateur privé étranger de lancer un contrat dérivé sur la dette française ne<br />

requiert pas d'autorisation préalable par une autorité de régulation française ou européenne", a<br />

affirmé le ministre des Finances François Baroin dans un communiqué.<br />

"L'Agence France Trésor, placée sous son autorité, ne dispose donc d'aucun pouvoir d'autorisation<br />

ou d'interdiction concernant l'initiative d'une plateforme boursière privée de lancer un nouveau<br />

produit financier", a ajouté Bercy. Selon François Baroin, l'Autorité des marchés financiers (AMF)<br />

pourra en revanche veiller "au strict respect de la réglementation".<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00437889-bercyaucun-pouvoir-pour-interdire-les-contrats-a-terme-sur-la-dette-312507.php<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Des associations demandent aux présidentiables d'abolir la prostitution<br />

Plusieurs associations se sont réunies vendredi à Paris pour demander aux candidats à la<br />

présidentielle l'adoption d'une loi d'abolition de la prostitution, le jour anniversaire de la loi Marthe<br />

Richard sur la fermeture des maisons closes.<br />

La loi Marthe Richard, adoptée le 13 avril 1946, a aboli le régime de la prostitution réglementée en<br />

France et a imposé la fermeture des maisons closes.<br />

Rassemblées autour de l'appel "Abolition 2012", lancé en octobre par Le Mouvement du Nid,<br />

L'Amicale du Nid et la Fondation Scelles, les associations ont une nouvelle fois demandé<br />

"l'abolition du système prostitueur" et notamment "la pénalisation des clients", "le renforcement de<br />

la lutte contre toute forme de proxénétisme", et "la suppression de toutes les mesures répressives" à<br />

l'encontre des prostitué(e)s.<br />

Au total, 43 associations ont signé cet appel, a précisé Ernestine Ronai, de l'Amicale du Nid.<br />

Pour Claire Quidet, porte-parole du Mouvement du Nid, il a manqué à la loi Marthe Richard "des<br />

mesures pour accompagner les personnes prostituées et pour changer les mentalités. Les<br />

associations de terrain ont dû prendre le relais pour venir en aide aux prostituées".<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lepoint.fr/societe/des-associations-demandent-aux-presidentiables-d-abolir-laprostitution-13-04-2012-1451317_23.php<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Loi anti-terrorisme : pour Sarkozy, la priorité c'est Internet<br />

Mercredi, le Conseil des ministres a examiné le nouveau projet de loi anti-terroriste, qui fait suite<br />

aux drames de Toulouse et Montauban. Mais si la campagne imposait au président-candidat de<br />

répondre au plus vite à l’émotion générée par l’affaire Merah, cette loi ne pourra pas être avant<br />

votée avant les élections. Il faudra donc que l’UMP soit reconduite au pouvoir pour que ces mesures<br />

soient concrétisées.<br />

Et le gouvernement a clairement désigné sa cible : Internet. Première mesure : punir « le fait de<br />

consulter habituellement un service de communication au public en ligne mettant à disposition des<br />

messages provoquant directement à des actes de terrorisme ou faisant l’apologie de ces actes au<br />

106


moyen notamment d’images montrant la commission d’infractions d’atteinte volontaire à la vie ».<br />

Tarif retenu : deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.marianne2.fr/Loi-anti-terrorisme-pour-Sarkozy-la-priorite-c-est-<br />

Internet_a216940.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Une assemblée nationale 2.0 ?<br />

La e-democratie est en plein boom, l’open-data est lancé et bien parti. Le mouvement mettra encore<br />

du temps à arriver à maturité et à donner tous ses fruits. Les utilisateurs vont avoir à se former.<br />

Ayant eu l’occasion de suivre ce qui se fait à l’Assemblée nationale et au Sénat, je dois dire que je<br />

suis un peu effaré par le retard. Alors que le Sénat s’est mis aux réseaux sociaux, mais est encore<br />

loin du compte pour beaucoup de choses, l’Assemblée nationale n’a tout simplement pas démarré.<br />

Les parlementaires sont un peu plus réactifs et la période de campagne électorale devrait permettre<br />

à certains de réaliser de gros progrès dans les usages du numérique, du moins pour ce qui est de la<br />

communication sur les réseaux sociaux. C’est toujours ça de pris, mais ce n’est que l’écume. Ce qui<br />

m’intéresse, c’est la lame de fond.<br />

La e-democratie, ce n’est pas gazouiller des live-tweets de séance publiques ou d’auditions. C’est<br />

bien plus profond et cela concerne autant les institutions que les parlementaires. C’est l’irruption<br />

des citoyens dans un espace auquel il n’avaient pas accès. Les outils techniques existent et sont<br />

largement opérationnels, les données commencent à arriver très massivement, les communautés se<br />

forment, un corpus théorique s’élabore (pour l’instant beaucoup en anglais). Sauf pour les<br />

observateurs avertis, on est encore en dehors du champ du radar. Pourtant, il y a déjà des signaux<br />

avec nosdéputés.fr et récemment, nossénateurs.fr qui ont mis en lumière l’activité quantitativement<br />

mesurable des parlementaires. En 2009, la même troupe avait montré avec le site députés godillots<br />

qu’on pouvait aussi exploiter les données pour apporter un regard critique mais étayé sur l’activité<br />

parlementaire.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://blogs.lexpress.fr/cuisines-assemblee/2012/04/13/une-assemblee-nationale-2-0/<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Bayrou présente une loi sur le « produire en France »<br />

Afin d'inciter le consommateur à acheter des produits de fabrication française même en payant un<br />

peu plus cher, le candidat centriste propose, outre la création d'un label, l'extension à cinq ans de la<br />

garantie légale de ces produits. François Bayrou mise beaucoup sur le développement de stratégies<br />

par filière, prenant notamment exemple sur l'Allemagne. « Il y a là d'immenses réserves<br />

d'emplois », assure-t-il. Il entend, comme d'autres favoriser le développement des PME, via<br />

notamment un meilleur accès à la commande publique et la création d'un emploi sans charges pour<br />

les entreprises de moins de 50 salariés qui embaucheraient un jeune ou un chômeur.<br />

Le matin, François Bayrou avait d'ailleurs été reçu à la CGPME, devant un parterre de chefs<br />

d'entreprise nettement plus clairsemé que pour François Hollande ou Nicolas Sarkozy les jours<br />

précédents. Le candidat avait pourtant pris soin de préparer une réponse à chacune des quarante<br />

107


propositions de l'organisation patronale, proposant même d'en ajouter quelques-unes à son projet de<br />

loi-cadre. « Pour huit mesures sur dix, je les soutiens avec chaleur et détermination », a-t-il conclu<br />

son intervention. Le seul point fort de divergence avec les propositions patronales relèvent de la<br />

TVA sociale. « Ce qui est absurde, c'est la TVA sociale à 1,6 point [de hausse de TVA pour<br />

financer les baisses de charges, NDLR]. Cela ne baissera pas suffisamment le coût du travail pour<br />

avoir un impact. Dans une PME, il y aura un effet zéro, alors qu'on aurait bien besoin de ces<br />

sommes pour réduire le déficit », a-t-il plaidé. François Bayrou milite pour une croissance zéro en<br />

valeur de la dépense publique pendant deux ans, assortie d'une hausse de TVA d'un point et de la<br />

suppression de niches fiscales<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lesechos.fr/journal20120413/lec1_special_presidentielle/0202007727854bayrou-presente-une-loi-sur-le-produire-en-france-312117.php<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Patronat et syndicats renvoient les accords de compétitivité à l'aprèsprésidentielle<br />

Les partenaires sociaux ont décidé de ne pas respecter l'ultimatum fixé par le gouvernement. Alors<br />

que François Fillon leur avait donné début février deux mois pour conclure leur négociation sur<br />

accords compétitivité-emploi, syndicats et patronat ont décidé de renvoyer celle-ci à l'après la<br />

présidentielle. Le parlement étant fermé, ces accords n'auraient de toute façon pas pu être<br />

concrétisés avant les élections législatives. La prochaine négociation devrait se tenir le 16 mai.<br />

Voulus par Nicolas Sarkozy, les accords de compétitivité-emploi, que les partenaires sociaux ont<br />

décidé de renommer "accords de sauvegarde de l'activité et de l'emploi", doivent permettre aux<br />

entreprises en diffculté de négocier le niveau des salaires ou le temps de travail pour éviter les<br />

licenciements. En échange de sacrifices, les salariés obtiendraient une garantie du maintien de leur<br />

emploi pendant une période donnée. S'ils sont promus par le candidat sortant, l'équipe de François<br />

Hollande a fait savoir qu'il ne s'opposait pas à un accord paritaire.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/04/13/patronat-et-syndicats-renvoient-lesaccords-de-competitivite-a-l-apres-presidentielle_1685314_823448.html<br />

Publié le 14 avril 2012<br />

- Un syndicat CGT sanctionné par la Cnil pour l'envoi de mails de prospection<br />

Un syndicat CGT s'est vu infliger une sanction de 5.000 euros par la Commission nationale<br />

informatique et libertés (Cnil) pour avoir persisté à envoyer de la prospection syndicale par<br />

messagerie électronique, selon un communiqué en ligne samedi sur le site de la Cnil.<br />

La Commission avait reçu en août 2010 "une plainte émanant d'un professeur de l'Université des<br />

sciences et technologies de Lille 1 qui ne souhaitait plus recevoir de courriels de prospection<br />

syndicale sur sa messagerie professionnelle", précise l'article.<br />

(Extrait)<br />

108


Source : http://www.google.com/url?sa=X&q=http://lci.tf1.fr/filnews/economie/un-syndicat-cgtsanctionne-par-la-cnil-pour-l-envoi-de-mails-de-<br />

7169480.html&ct=ga&cad=CAEQAhgAIAAoATABOAFAhr6q_ARIAVAAWABiBWZyLUZS&<br />

cd=m4f_ICRV7V0&usg=AFQjCNEqcHDb1IkJjaXi59qmnCebAEnzzA<br />

Publié le 15 avril 2012<br />


<br />

- Une loi qui a, pour une fois, donné la prime aux «petit candidats»<br />

C’est à priori la loi la plus stupide de la République, cette loi de comptable qui oblige les télévisions<br />

et radios à accorder le même temps de parole à tous les candidats une fois la campagne officielle<br />

lancée ouverte c’est-à-dire au moment où les électeurs réclament davantage d’émissions politiques<br />

et de débats. A l’heure d’Internet, des tweets et de facebook, cette « loi de comptable » paraît<br />

totalement désuète. Et pourtant, cette loi a tout de même du bon…<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.rfi.fr/emission/20120415-une-loi-une-fois-donne-prime-petit-candidats<br />

Publié le 15 avril 2012<br />

- Pourquoi la question des rémunérations excessives des banquiers doit être<br />

réformée avec prudence<br />

En ce qui concerne les rémunérations au niveau individuel, les règles s’appliquant aux bénéficiaires<br />

doivent être uniformes pour préserver le principe fondamental de l’égalité du citoyen devant la loi.<br />

Si le législateur désire taxer ou limiter/réguler le montant de la rémunération (sous toutes ses<br />

formes) perçue par un individu, les règles doivent s’appliquer à tous sans les limiter aux<br />

« traders » ou « banquiers » en en faisant des boucs émissaires sacrifiés sur l’autel d’un<br />

populisme à bon marché. Toute discrimination de ce genre aurait des conséquences imprévues<br />

dont le résultat pourrait encore renforcer la fragilité du secteur financier.<br />

J’ai déjà eu l’occasion de faire à ce sujet une proposition simple : introduire au niveau de l’UE une<br />

norme comptable qui limiterait la déductibilité fiscale de toutes les rémunérations du bénéfice avant<br />

impôts. Ce pourrait être soit un montant fixe (500.000 euros), une norme objective (30 x le<br />

salaire minimum) ou encore toute autre référence normative décidée par le législateur.<br />

Toute rémunération, excédant le montant déductible – sans limitation – serait attribuée par les<br />

actionnaires simultanément au vote sur le dividende ou les bénéfices reportés. Les bénéficiaires de<br />

ces « libéralités » (bonus, stock-options, contributions aux retraites...) seraient astreints à l’impôt sur<br />

le revenu ordinaire dans l’année où ils en recevraient la valeur monétaire correspondante.<br />

Une telle approche agirait comme un frein puissant à l’attribution de rémunérations excessives; elle<br />

serait non discriminatoire, elle respecterait le principe accordant le droit aux actionnaires de<br />

disposer librement de leur patrimoine et, de surcroît, apporterait une contribution significative aux<br />

Trésors Publics, au titre de l’impôt sur les sociétés.<br />

(Extrait)<br />

Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/reforme-remuneration-excessive-banquiers-mondefinance-paul-goldschmidt-331242.html<br />

Publié le 15 avril 2012<br />

109


Thème N° 4<br />


<br />


<br />

Usage des publics<br />

(Estefanía ARREGUI)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Le rachat de Instagram par<br />

Facebook. Quel destin pour l’application ?<br />

(Photo AFP)<br />


<br />

Instagram, l’application qui permet de transformer ses images de iphone ou ipod touch en<br />

photographies vintage a connu un énorme succès. Cependant ce succès se manifeste à travers le<br />

nombre de téléchargements du programme et non pas son chiffre d’affaires. En effet, dans ses plus<br />

de 500 jours de vie, Instagram n’a pas fait de bénéfices. C’est pourquoi le million de dollars que<br />

Facebook a dépensé en achetant l’application est une surprise mondiale. Une surprise agréable pour<br />

certains et désagréable pour d’autres.<br />

Au delà du montant dépensé pour acheter Instagram, la question se pose sur les motivations de<br />

Facebook et si sa stratégie est réussie ou pas. Pourquoi est-ce que Facebook a trouvé intéressant de<br />

racheter une société qui ne fait aucun profit économique ? Quelle est la réaction des utilisateurs de<br />

Instagram face à ce rachat ?<br />


<br />


<br />

110


Le succès que Instagram a eu face au public internaute est presque incroyable. L’étude à<br />

continuation démontre la croissance des mentions faites à propos de Instagram dans le web depuis<br />

son existence en septembre 2010. En plus, il ne faut pas oublier que Instagram était disponible que<br />

sur des supports Apple jusqu’à mars 2012.<br />

Le phénomène de cette application est un véritable boom social, presque autant fort (sinon plus) que<br />

celui de Facebook. En effet, dans sa courte durée d’existence, Instagram a réussi à égaler ses<br />

mentions sur la web avec celles de Facebook. Le graphique si contre l’illustre.<br />

En gros traits on pourrait affirmer que Instagram représente tout ce que Facebook veut être. La<br />

nouvelle version du réseau social le prouve. Une importance donnée aux images publiées<br />

spontanément, une accessibilité simple à la version mobile et la disposition des photographies en<br />

manière de frise, à cela il faut rajouter 30 millions d’utilisateurs en 500 jours de vie.<br />

Mais comment peut-on expliquer cet énorme réussite de Instagram ? On vit dans un monde où les<br />

expériences sont validées par les publications dans les réseaux sociaux. Instagram offre cela et<br />

encore plus. L’option de publier sa vie et son quotidien avec des images stylées n’importe où<br />

111


n’importe quand, est tout ce qu’un internaute veut. Une image vaut plus que mille mots et elle vaut<br />

plus encore quand il s’agit d’une image « retro » qui s’inscrit complètement avec la mode<br />

« vintage » et hipster très puissantes dans notre actualité.<br />

C’est ainsi que l’application mobile, disponible maintenant sur Android aussi, appartient<br />

aujourd’hui au géant social. Est-ce que cela veut dire que les utilisateurs de Instagram sont soumis<br />

aux conditionnements de Facebook ?C’est peut être trop tôt pour prédire le futur de Instagram dans<br />

les mains de Facebook, mais on ne peut pas nier que les utilisateurs de l’application photographique<br />

ne sont pas contents.<br />

Dès l’annonce du rachat de Instagram, plusieurs utilisateurs de l’application ont décidé de fermer<br />

leurs comptes craignant perdre leur intimité. Quelques internautes ce sont sentis trahis par<br />

l’application qui c’est vendu au réseau social plus grand de la planète.<br />

L’étude ci contre fait une analyse des tweets concernant l’achat de Instagram par Facebook. Si bien<br />

c’est vrai que les réactions ne sont pas particulièrement négatives, il faut bien prendre en compte<br />

que 35% des tweeters ce sont prononcés négatifs à ce sujet et ce qui est très choquant c’est que 52%<br />

ce sont prononcés neutres. Cela est surprenant si on considère que les internautes n’ont aucune<br />

opinion face à un événement si important des réseaux sociaux.<br />


<br />


<br />

112


Le mécontentement par rapport au rachat de Instagram c’est fait si présent, que quelques sites web<br />

ont déjà commencé à proposer des nouvelles alternatives à Instagram et à donner des instructions<br />

pour pouvoir éliminer son compte de Instagram le plus efficacement possible.<br />

D’autres formes de photographie vintage mobile ( Hipstamatic, Retro Camera, EyeEm) existaient<br />

déjà mais c’est juste maintenant qu’elles commencent à devenir connues.<br />

Est-ce que ce nouvel achat de Facebook représente alors une publicité pour sa concurrence ?<br />


<br />

113


- Facebook rachète l'application de photo Instagram pour un milliard de dollars.<br />

Le géant des réseaux sociaux Facebook rachète l'application de photographie en réseau Instagram<br />

pour un milliard de dollars en actions et en numéraire, a annoncé lundi 9 avril son cofondateur et<br />

PDG, Mark Zuckerberg. Il s'agit de sa plus importante acquisition à ce jour. Le<br />

réseau social compte boucler l'opération dans le courant du trimestre.<br />

"Il s'agit d'un jalon important dans l'histoire de Facebook, parce que c'est la première fois que nous<br />

acquérons un produit et une entreprise avec tant d'utilisateurs, a-t-il indiqué dans un communiqué<br />

publié sur sa page Facebook. Pendant des années, nous nous sommes concentrés sur la mise en<br />

place du meilleur système pour partager des photos avec vos amis et votre famille. Maintenant nous<br />

allons pouvoir travailler encore plus étroitement avec l'équipe d'Instagram qui permet<br />

de partager de belles photos prises sur des appareils mobiles."<br />

"Nous pensons que ces systèmes différents vont se compléter" mais pour cela «nous devons avoir en<br />

tête de garder et solidifier les forces et les caractéristiques d'Instagram plutôt que d'essayer de tout<br />

intégrer dans Facebook", a signalé M. Zuckerberg, qui précise qu'Instagram gardera son<br />

indépendance.<br />

PAS DE MODÈLE ÉCONOMIQUE<br />

Instagram, qui permet de prendre des photos depuis son téléphone portable, de les retoucher avec<br />

une série de filtres, puis de les mettre en ligne, revendique trente millions d'utilisateurs après moins<br />

de deux ans d'existence. Exclusivement disponible sur les terminaux d'Apple jusqu'à la semaine<br />

dernière, l'application est désormais téléchargeable également sur Android, le système<br />

d'exploitation de Google. En à peine une semaine, plus d'un million d'utilisateurs d'Android ont<br />

installé l'application.<br />

Le rachat d'une entreprise aussi jeune pour un milliard de dollars pose toutefois certaines questions.<br />

Malgré ses millions d'utilisateurs, Instagram n'a pas encore de modèle économique, et s'est jusqu'ici<br />

financé grâce à deux importantes levées de fonds. L'entreprise ne compte qu'une dizaine d'employés<br />

et ne possède pas de brevets stratégiques. Il y a un mois, l'entreprise était valorisée à 500 millions<br />

de dollars - une somme déjà très conséquente.<br />

BULLE INTERNET<br />

La trajectoire d'Instagram est le dernier épisode d'une série de rachats et d'entrées en Bourse très<br />

fortement valorisées dans le secteur des nouvellestechnologies. Plusieurs sociétés, dont la plus<br />

emblématique, Groupon, ont été valorisées à des sommes très importantes - avant, pour la plupart,<br />

de chuterlourdement en Bourse après quelques mois. Ces exemples alimentent les craintes d'un<br />

retour d'une forme de "bulle Internet", similaire à celle qui s'était développée dans les années 1990<br />

avant de provoquer l'écroulement des marchés en 2000.<br />

Facebook, qui doit entrer en Bourse dans les prochains mois, pourrait voir sa valorisation monter à<br />

100 milliards de dollars, soit environ 100 dollars par utilisateur, le premier réseau social au monde<br />

revendiquant un milliard d'inscrits.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/09/facebook-rachete-lapplication-de-photo-instagram-pour-un-milliard-de-dollars_1682828_651865.html<br />

Publié le 10/04/2012<br />

114


- Instagram, le YouTube de Facebook ?<br />

Facebook a annoncé, lundi 9 avril, le rachat du service de photographie Instagram. Pour ce service,<br />

qui permet de retoucher ses prises de vue avant de les diffuser en ligne, le réseau social a déboursé<br />

un milliard de dollars (765 millions d'euros), ce qui constitue, de loin, la plus grosse acquisition de<br />

l'entreprise.<br />

Jusqu'alors, le rachat le plus coûteux de Facebook était, fin 2009, celui du réseau social Friendfeed,<br />

pour 47,5 millions de dollars (36,3 millions d'euros). Depuis 2007, le réseau social a multiplié<br />

les acquisitions stratégiques, qui sont ce que les anglo-saxons appellent "acqu-hire" - un jeu de mot<br />

entre "acquérir" et "embaucher" - le rachat servant essentiellement à embaucher du personnel<br />

qualifié dans un secteur précis.<br />

Après le rachat de la jeune pousse Beluga en 2011, Facebook a développé une application sur<br />

mobiles. Avec l'acquisition de Gowalla, concurrent du site de géolocalisation Foursquare, Facebook<br />

peut aussi poursuivre dans la géolocalisation. Son concurrent, Twitter, procède de la même manière,<br />

rachetant tour à tour l'interface de Tweetdeck, permettant d'avoir une vision synoptique des flux<br />

d'actualisation, et du site de microblogs Posterous.<br />

Avec le rachat d'Instagram, Facebook trouve-il son YouTube, le site de vidéos racheté<br />

par Google pour 1,65 milliard de dollars (1,26 milliard d'euros) en 2006 ? Instagram permet certes à<br />

Facebook de combler ce que que le réseau social à lui-même identifié comme un secteur à<br />

développer : le mobile. Désormais disponible sur les terminaux iOs et Android, connectable aux<br />

plateformes sociales, dontTwitter et Tumblr, Instagram est aussi une manière pour Facebook<br />

d'introduire sesservices au-delà des frontières de son réseau social.<br />

RACHAT DE CONCURRENTS<br />

Mais cette opération montre également que Facebook, à l'instar de Google, peut racheter des<br />

concurrents au prix fort. Avant sa prochaine entrée en Bourse, le réseau social avait reçu 1,5<br />

milliard d'investissements, en 2011. Selon les sites TechCrunch et All Things Digital, Instagram<br />

venait de boucler un tour de table financier de 50 millions de dollars (38 millions d'euros) qui le<br />

valorisait à 500 millions de dollars (380 millions d'euros), avec la participation des fonds<br />

Sequoia,Thrive Capital, Greylock et Benchmark.<br />

Cette acquisition est aussi le dernier épisode d'une série de rachats et d'entrées en Bourse très<br />

fortement valorisées dans le secteur des nouvelles technologies. En 2011, plusieurs jeunes<br />

entreprises ont été cotées, des sites d'achats groupés comme Groupon, aux réseaux sociaux de<br />

Demand Media, en passant par Zynga, leader des jeux sociaux. Mais après les premiers jours<br />

d'effervescence, le cours de nombreuses sociétés nouvellement cotées dévisse. C'est une différence<br />

importante, par rapport à la "bulle" des années 2000.<br />

Outre les entrées en Bourse, des rachats conséquents ont aussi été réalisés par de grands groupes du<br />

Web, afin de consolider leurs bases, ou investir dans l'avenir. C'est notamment le cas de Motorola<br />

Mobility, racheté par Google en août pour 12,5 milliards de dollars (8,75 milliards d'euros), qui<br />

permet au groupe dedisposer d'un prtefeuille de brevets technologiques.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/10/instagram-le-youtube-defacebook_1683211_651865.html<br />

Publié le 10/04/2012<br />

115


- Rachat d'Instagram par Facebook : le triomphe de l'image...<br />

Facebook vient d’annoncer le rachat du réseau social spécialisé dans le partage de photos pour la<br />

somme rondelette d’un milliard de dollars. Coup de génie ou coup de folie ?<br />

Instagram, vous n’en n’avez peut-être (probablement) jamais entendu parler, c’est un réseau social<br />

spécialisé sur le partage de photos, « une façon amusante et décalée de partager sa vie en photos »<br />

comme l’annonce l’application dans son mot d’accueil. Une application qui revendique paraît-il 30<br />

millions d’utilisateurs d’après les communiqués de presse qui circulent depuis lundi… et 15<br />

millions, soit deux fois moins, d’après le petit descriptif que vous pourrez trouver comme moi en<br />

cherchant à la télécharger sur le fameux store de la pomme. Mais nous ne sommes là ni à quelques<br />

milliards ni à quelques millions près, et il y a fort à parier que depuis qu’un certain Zuckerberg en<br />

est devenu le premier fan propriétaire, il va être suivi de quelques autres.<br />

Inutile de rappeler qu’Instagram n’existe que depuis 18 mois et ne gagne pas d’argent, Facebook<br />

estimait sans doute que les 2 milliards et demi de photos déposées chaque mois sur le réseau<br />

(Instagram c’est déjà une base d’un milliard de photos) méritaient d’être un petit peu encouragées,<br />

notamment via les réseaux mobiles (Instagram est uniquement sur le mobile)<br />

Car l’enjeu est bien là : partage et mobilité. Aujourd’hui le partage passe par l’image, on veut tout<br />

pouvoir saisir, capturer, envoyer, et de partout, c’est-à-dire sans se connecter à Internet via un<br />

vulgaire ordinateur, même portable, ce qui a fait le succès de Twitter. Et comme les réseaux<br />

télécoms et les optiques des téléphones portables (puisqu’ils servent aussi à téléphoner) le<br />

permettent, plus rien ne s’oppose à faire de nous des « ATAWADERS » : Any Time, Any Where,<br />

Any Device. La mobilité, car tout se passe désormais dans la poche, la moitié des utilisateurs<br />

Facebook le sont désormais en mobilité. Nous avions déjà des avis sur tout, maintenant on veut<br />

aussi le faire savoir à tous.<br />

J’ajouterais au partage et à la mobilité, l’instantanéité, l’immédiateté, certains diraient la<br />

superficialité, la chasse au scoop, au décalage, à la bonne photo comme on fait de bons mots. Nous<br />

devenons alors les paparazzis de nous-mêmes, de nos propres vies, que nous livrons à livres<br />

ouverts, plutôt à « books » ouverts, avec le sentiment d’être à la fois artistes et romanciers. Artistes<br />

car « le succès » d’Instagram vient du fait qu’il ne permet pas uniquement de prendre des photos,<br />

mais de les habiller, de les « styliser » (même si franchement, essayez-le, c’est assez pauvre).<br />

Puisque vos photos sont sans intérêt, la forme va tenter de travestir cette réalité ordinaire.<br />

Mais, blague et cynisme à part, il est tout à fait juste que la tendance est de demander à voir, au sens<br />

propre comme au sens figuré. Nous ne voulons plus être dupes, nous voulons des preuves, des<br />

démonstrations, des faits, des actes, et nous vouloir « voir », de nos propres yeux. Nous demandons<br />

à voir, la démonstration et l’image, une forme de « T’as qu’à croire » comme le dit Bayrou, et de<br />

« T’as qu’à voir ».<br />

L’image, la vôtre, celle de la marque, de son produit à travers son pack et ses pubs, l’entreprise à<br />

travers son site, ses dirigeants, son actualité, est omniprésente et cruciale aussi parce qu’il s’agit<br />

d’un produit de consommation rapide, immédiat, à la fois dans l’accroche et dans la compréhension<br />

supposée. Mais l’image n’est pas que photo, l’image, c’est aussi l’image de soi, l’image de marque,<br />

ce sont des champs de perceptions, de représentations, nous avons besoin de visualiser les<br />

choses. Dans un monde qui se consomme et se vit de plus en plus vite, conceptuel, parfois virtuel, et<br />

de plus en plus chiffré (des pourcentages d’intention de vote, des milliards d’investissements et de<br />

dettes publiques, des taux de croissance ou de récession, des nombres de fans, de tweets et de<br />

photos téléchargées), nous avons besoin de ré-incarner les choses, et surtout de nous re-connecter,<br />

et pas uniquement virtuellement.<br />

Finalement cette tendance, cet appétit à voir, est vieille comme le monde. Quelques jours après<br />

Pâques, souvenons-nous que même Saint Thomas a demandé à voir pour croire, il aurait eu<br />

Instagram, c’était la photo du siècle, et même de l’humanité !<br />

Mais rien ne se serait passé sans l’envie ensuite de témoigner, donc de partager. L’image et le<br />

partage, Facebook doit avoir raison !<br />

116


Source : http://www.atlantico.fr/decryptage/rachat-instagram-facebook-triomphe-image-alainrenaudin-328329.html?page=0,1<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- INSTAGRAM : DES UTILISATEURS FUIENT APRES LE RACHAT PAR<br />

FACEBOOK<br />

Plusieurs internautes craignent pour leurs données personnelles et préfèrent renoncer à l'application<br />

de photos.<br />

L'annonce du rachat de l'application de photos Instagram par Facebook n'a pas fait que des heureux.<br />

De nombreux internautes ont annoncé leur intention de supprimer leur compte Instagram, par<br />

crainte de voir leurs données personnelles récupérées par le réseau social, rapporte le site<br />

spécialisé TechCrunch.<br />

"Je vais supprimer mon [compte] Instagram maintenant", lance un internaute sur Twitter.<br />

"Facebook a acheté Instagram pour un milliard de dollars ! La récréation est terminée. Il est temps<br />

de supprimer mon compte Instagram maintenant", renchérit un autre.<br />

Sur le site de micro-blogging, plusieurs internautes font part de leurs inquiétudes sur la future<br />

utilisation des données personnelles confiées à Instagram et qui seront récupérées par Facebook. Le<br />

géant du web social est ainsi accusé de manière récurrente de violer la vie privée de ses utilisateurs<br />

et d'utiliser leurs données personnelles hors du cadre prévu.<br />

J'ai quitté Facebook après une énième violation de ma vie privée. Je fais attention à mes données<br />

personnelles [et] je dis non à cette merde", a lancé le blogueur de Boing Boing Xeni Jardin, cité<br />

par TechCrunch.<br />

Plusieurs sites spécialisés indiquent ainsi comment récupérer ses photos et supprimer son compte<br />

Instagram. Pour récupérer toutes ses photos, le site Mashablepropose plusieurs services,<br />

dont Instaport, qui télécharge l'intégralité des photos.<br />

Source : http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20120410.OBS5827/instagram-desutilisateurs-fuient-apres-le-rachat-par-facebook.html<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- POURQUOI FACEBOOK A RACHETÉ INSTAGRAM?<br />

A la surprise générale, Facebook a racheté, lundi 9 avril, l'application de retouche photos Instagram<br />

pour un milliard de dollars. Une surprise qui confirme la réussite de la jeune application mobile.<br />

Instagram résume son succès : 30 millions d'utilisateurs inscrits, un milliard de photos publiées pour<br />

5 millions de photos par jour, 575 signalements "j'aime" par seconde et 81 commentaires par<br />

seconde.<br />

Pour autant, Instagram, vieux de seulement 551 jours, n'a toujours pas dégagé le moindre bénéfice.<br />

De plus, les sites TechCrunch et All Things Digital estiment que la start-up était valorisée<br />

(seulement) à hauteur de 500 millions de dollars après avoir bouclé un tour de table financier de 50<br />

millions de dollars.<br />

Alors, pourquoi Facebook a-t-il dépensé un milliard de dollars pour Instagram ? "C'est un pari sur<br />

l'avenir", estime Philippe Torres, responsable de la cellule de veille technologique L'Atelier.<br />

117


"Facebook anticipe sur la future valeur d'Instagram, mais aussi fait une offre que Kevin Systrom et<br />

Mike Krieger [les deux fondateurs] ne pouvait refuser. Enfin, ce rachat est stratégique : la valeur<br />

d'une telle application peut doubler, voire tripler avec la puissance du réseau social", poursuit-il.<br />

Vers une nouvelle bulle internet ?<br />

Cette acquisition a clairement une visée stratégique pour Facebook, quelques semaines avant son<br />

introduction en Bourse. Le réseau social "s'est assuré confortablement de disposer d'une killer app<br />

[application incontournable, NDLR] sur les plates-formes Apple et Android, mais a aussi pris soin<br />

de couper l'herbe sous le pied au concurrent Google qui cherche désespérément une application<br />

sociale et mobile performante, sans succès", explique Philippe Torres. "L'opération pourrait aussi<br />

être, à terme, stratégique pour l'entrée en Bourse de Facebook. En effet, le rachat d'Instagram<br />

permettrait d'évaluer à la hausse cette entrée", souligne l'analyste.<br />

Pour autant, faut-il s'attendre à voir se former une nouvelle bulle internet ? Tout dépendra de<br />

l'arrivée de Facebook sur le Nasdaq, en mai prochain. "Si elle réussit, l'entrée en Bourse pourrait<br />

provoquer une nouvelle bulle spéculative sur les valeurs digitales", estime Philippe Torres. Les<br />

actifs s'échangeraient alors à un prix excessif par rapport à leur valeur intrinsèque, sans véritable<br />

raison, jusqu'à une potentielle chute instantanée.<br />

Selon les analystes, l'arrivée en Bourse de Facebook devrait lui permettre de lever jusqu'à 10<br />

milliards de dollars, pour une valorisation jusqu'à 105 milliards de dollars. Le rachat d'Instagram, du<br />

coup valorisé à 1 milliard de dollars, peut être perçu comme "une tentative de créer une nouvelle<br />

bulle sur les valeurs digitales avant même l'introduction de Facebook", histoire que le réseau social<br />

bénéficie de marchés favorables.<br />

Source : http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20120410.OBS5853/pourquoi-facebook-arachete-instagram.html<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- Facebook rachète Instagram pour un milliard de dollars.<br />

Le réseau social dédié à la photo a déjà séduit près de 30 millions d'utilisateurs...<br />

La nouvelle a fait l'effet d'une petite bombe sur Twitter, lundi soir: Facebook va racheter Instagram<br />

pour «environ un milliard de dollars» en cash et en actions, a annoncé l'entreprise. La transaction<br />

devrait être complète d'ici la fin du 2e trimestre.<br />

Alors qu'Instagram vient tout juste de débarquer sur Android, Mark Zuckerberg a tenu à rassurer les<br />

utilisateurs. «Le fait qu'Instagram soit connecté à d'autres services que Facebook est une part<br />

importante de l'expérience. Nous avons l'intention de conserver des fonctions comme la possibilité<br />

de publier les photos sur d'autres réseaux sociaux ou de ne pas les partager sur Facebook si vous ne<br />

le voulez pas», écrit le patron de Facebook. Il le jure, il sera possible de continuer à suivre des<br />

utilisateurs directement sur Instagram, indépendamment de Facebook.<br />

Lancée en 2010, Instagram s'est vite imposée comme l'appli photo la plus populaire sur iPhone,<br />

avec ses multiples filtres et ses fonctions de réseau social, séduisant près de 30 millions<br />

d'utilisateurs.<br />

Le montant astronomique, pour une entreprise qui n'avait pas de business model clairement défini<br />

pour gagner de l'argent, fait réagir. Certains experts y voient un signe de plus d'un retour d'une bulle<br />

Internet, alors que des firmes comme Zynga ou Groupon sont désormais valorisées à plusieurs<br />

milliards de dollars. MaisFacebook devait agir vite: avec le lancement de la version Android, la<br />

valeur d'Instagram était destinée à exploser. Et si Facebook est le numéro 1 mondial du partage de<br />

118


photos, l'entreprise n'avait jusqu'ici pas vraiment réussi à innover sur le front mobile et Instagram<br />

aurait pu devenir un dangereux concurrent. Comme toujours dans un tel deal, le juste prix est celui<br />

que l'acheteur est prêt à lâcher.<br />

Les vrais gagnants de l'affaire sont les employés d'Instagram. La startup fondée par Kevin Systrom<br />

and Mike Krieger ne compte que 13 salariés, qui vont devenir les derniers multimillionnaires de la<br />

Silicon Valley.<br />

Source : http://www.20minutes.fr/high-tech/913553-facebook-rachete-instagram-milliarddollars<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- Instagram, désertion programmée ?<br />

Nombreux sont les utilisateurs qui ont annoncé vouloir résilier leur compte, après le rachat de<br />

l'application photo par Facebook. Voici quelques alternatives<br />

Hipstamatic<br />

On prend les mêmes et on recommence. Hipstamatic transforme votre iPhone en appareil de photo<br />

rétro, avec la possibilité de changer de lentille, de pellicule et de flash pour varier les effets sur les<br />

prises de vue. Le partage des images se fait via Twitter, Facebook ou Instagram. (Pour iPhone, 2 fr.)<br />

Retro<br />

Pour les nostalgiques de l'étoile rouge. Cette appli assez semblable à Hipstamatic émule notamment<br />

un appareil est-allemand et une caméra soviétique. Le partage des clichés avec les camarades se fait<br />

par Facebook, Twitter ou mail. (Pour iPhone et Android, gratuit.)<br />

1-Bit<br />

L'application nerd-chic qui monte. Plus radicale qu'Instagram & Co. 1-Bit camera puise son charme<br />

vintage aux sources de l'imagerie informatique, avec des pixels en noirs et blancs (sans nuance de<br />

gris) qui fleurent bon l'interface graphique des premiers Macintosh et les balbutiements du net.<br />

Partage intégré sur Twitter, Facebook et tumblr. (Pour iPhone, 1 fr.)<br />

pixlr-o-matic<br />

Cette appli plusieurs fois récompensée propose un large choix de filtres, de cadres et de réglage<br />

pour donner une touche patinée à vos clichés. Ses développeurs promettent plus de 2 millions de<br />

combinaisons différentes. Utile aussi pour retoucher des photos reçues par mail ou trouvées sur le<br />

net. Partage via Facebook (Pour iPhone et Android)<br />

EyeEm<br />

14 filtres à disposition, avec en bonus la possibilité de classer ses photos par albums, grâce à un<br />

système de listes. Un bon moyen aussi de découvrir les clichés d'autres utilisateurs en fonction de<br />

leur localisation ou de leurs centres d'intérêt. (Pour iPhone et Android, gratuit.)<br />

PicPlz<br />

L'appli propose de nombreuses options pour travailler ses photos (recadrer, rotation, contrastes,<br />

etc.), ainsi qu'une poignée de filtres artistiques vieillots. Les moyens de partage sont aussi<br />

exhaustifs. (Pour iPhone et Android, gratuit.)<br />

En se faisant racheter pour un milliard de dollars par Facebook, Instagram s’est offert un joli coup<br />

de pub. 18 mois après son lancement sur la plate-forme d’Apple, l’application qui transforme les<br />

photos de smartphones en clichés vintage s’est retrouvée hier à nouveau propulsée au sommet des<br />

téléchargements sur l’App Store.<br />

Un buzz en chasse un autre pour Instagram. Il y a une semaine, l’App gratuite débarquait sur les<br />

téléphones Android, avec à la clé 1 million de téléchargements en 24 heures.<br />

119


Avec plus de 30 millions d’utilisateurs inscrits et 5 millions de clichés mis en ligne chaque jour sur<br />

les réseaux sociaux, Instagram finira-t-il par lasser? Les photos moulinées par l’application, avec<br />

leurs filtres vintage, leur format carré et leur cadre estompé n’ont plus rien d’exclusif depuis belle<br />

lurette. La hype s’en est allée, à mesure que le nombre d’utilisateurs augmentait.<br />

Et pour ne rien arranger, de nombreux internautes digèrent mal le rachat d’Instagram par Facebook.<br />

Dénonçant un nouveau pas vers l'hégémonie du réseau social, ils désinstallent l'application.<br />

Mashable, un site très respecté dans les nouveaux médias, s'est fait l'écho de cette rébellion et<br />

propose un mode d'emploi pour fermer son compte et tourner le dos à Instagram.<br />

Selon des analystes de Crimson Hexagon, société qui étudie les contenus des réseaux sociaux, 12%<br />

seulement des 201’000 mentions du rachat sur Twitter y étaient positives. 10% faisaient part de leur<br />

«dégoût» vis à vis de Facebook, et 10% promettaient de quitter Instagram.<br />

Source : http://www.24heures.ch/high-tech/web/Instagram-desertionprogrammee/story/14467035<br />

Publié le 12/04/2012<br />

- Facebook : Les utilisateurs ne veulent pas d’Instagram<br />

Il n’y a pas longtemps Facebook a acquis Instagram à prix d’or. Cela fâche de nombreux utilisateurs<br />

du réseau social. Pourquoi cette grogne de colère ? De quoi ont-ils peur ? Quels sont les enjeux ?<br />

Un point d’analyse s’impose.<br />

Après le rachat d’Instagram par Facebook pour le montant pharaonique d’un milliard de dollars US,<br />

un flot de colère associé à de l’inquiétude semble s’emparer d’une grande majorité des utilisateurs<br />

des services du plus large des réseaux sociaux sur la planète.<br />

Le cabinet Crimson Hexagon a rendu public récemment une étude à ce propos qui se rapporte à une<br />

l’analyse situationnelle de deux cent milles tweets. Laquelle dévoile que 12 % seulement des<br />

tweets analysées sont en phase avec ce rachat d’Instagram par Facebook.<br />

Le reste des commentaires sont très violents à l’endroit de Mark Zuckerberg le PDG de Facebook.<br />

Cette analyse rapporte les chiffres qui suivent : 10 % éprouvent un sentiment de colère à l’égard du<br />

réseau social, 5 % accusent « Facebook possède tout », 4 % pensent que Facebook arrivera à avaler<br />

Instagram sous peu et, 10 % des commentaires évoquent des fermetures de comptes en cascades de<br />

milliers d’utilisateurs à travers le monde.<br />

Source : http://www.logiciel.net/facebook-rachat-dinstagram-des-milliers-dutilisateurs-nesont-pas-content-20171.htm<br />

Publié le 16/04/2012<br />

120


ACTUALITES<br />


<br />

- Pinterest est-il là pour durer ?<br />

Pinterest est sans aucun doute le réseau social qui fait l'actualité. Mais comment justifier<br />

l'engouement soudain pour cette plateforme crée en 2010. Quel est son but, son mode de<br />

fonctionnement et au final son intérêt ?<br />

Ce qui caractérise l'internaute est sans aucun doute son comportement de plus en plus versatile. Prêt<br />

à s'enflammer pour une nouvelle tendance, il n'hésitera pas à l'abandonner aussi rapidement. Ce<br />

comportement, encouragé par la diversité des moyens de communications qui nous sont proposés,<br />

crée chez l'internaute une exigence toujours plus importante.<br />

L'éco-système des réseaux sociaux est donc en perpétuel mouvement. Certaines plateformes<br />

disparaissent au profit de nouvelles. Mais toutes ne sont pas promises au succès.<br />

L'audience de ce réseau social explose au point de se retrouver en 4ème position du classement<br />

Hitwise des principaux réseaux sociaux :<br />

121


Pinterest est sans aucun doute le réseau social qui fait l'actualité. Mais comment justifier<br />

l'engouement soudain pour cette plateforme crée en 2010. Quel est son but, son mode<br />

fonctionnement et au final son intérêt ?<br />

Pinterest, c'est quoi ?<br />

Pinterest se présente comme un tableau d'affichage sur lequel on va épingler nos plus belles photos<br />

mais également celles que l'on aura trouvé chez les autres. En organisant ses photos par<br />

<strong>thématique</strong>s, on facilitera la visibilité et la recherche.<br />

En effectuant des recherches à partir de mots clés et de hashtags (#), sur le même principe que<br />

Twitter, on découvre des contenus (photos mais aussi vidéos) sur les sujets de notre choix.<br />

Pinterest va donc plus loin que des plateformes telles que TheFancy ou Flickr en intégrant les<br />

vidéos et en proposant des fonctionnalités réellement collaboratives telles qu'épingler les photos<br />

d'autres personnes sur ses propres tableaux ('boards'), commenter et partager sur d'autres réseaux<br />

comme Facebook et Twitter.<br />

Pinterest, comment ça marche ?<br />

L'utilisation est très simple. On se crée des 'boards' pour lesquels il convient de définir un thème, un<br />

objectif. Puis, il suffit d'ajouter à chaque tableau des contenus pouvant provenir de son ordinateur,<br />

de liens externes, ou de contenus épinglés à partir d'autres 'boards'.<br />

Chaque 'board' et chaque contenu peut être décrit pour en faciliter le référencement au sein de<br />

Pinterest. On peut choisir de suivre une personne, tout en étant sélectif, soit étant informé de<br />

l'intégralité de ses publications, soit en suivant uniquement l'un de ses 'boards'.<br />

Pinterest, un intérêt pour les marques ?<br />

Pour l'instant, les contenus les plus représentés concernent les <strong>thématique</strong>s de la mode, de la<br />

restauration, du voyage, de l'art, de la décoration et de la photo. Ce qui explique d'ailleurs que les<br />

utilisateurs de Pinterest sont à 87% des femmes (selon mdgadvertising).<br />

Mais la viralité des contenus de Pinterest et le trafic généré vont probablement voir arriver d'autres<br />

<strong>thématique</strong>s, notamment à l'initiative de marques qui commencent à percevoir l'intérêt et le<br />

potentiel de cette plateforme.<br />

A condition de ne pas tomber dans le piège de l'auto-promotion exclusive, Pinterest peut être un<br />

véritable levier marketing avec des objectifs multiples pour des 'boards' spécifiques : concours,<br />

lifestyle, événement, board participatif, etc...Mais également une façon de valoriser la marque et de<br />

fédérer sous des angles de communication moins corporate : présenter son approche sociale, sa<br />

démarche écologique,etc.. Bref, un nouvel outil potentiel de valorisation de son eReputation.<br />

Pin étiquette<br />

Comme chaque réseau social, les utilisateurs doivent respecter certains usages notamment<br />

concernant les droits d’auteur. C’est d’ailleurs la critique la plus importante faite au mode de<br />

fonctionnement de Pinterest. Toutefois, il faut garder à l’esprit que cette question légitime par<br />

rapport à l’usage de Pinterest, concerne également toutes les publications que nous sommes en<br />

mesure de faire sur les réseaux sociaux, blog ou tout moyen de communication sur internet.<br />

Cette question prend suffisamment d’ampleur pour que Pinterest adresse ce week-end un email à<br />

tous ses utilisateurs pour communiquer les nouvelles CGU qui seront appliquées à partir du 6 avril<br />

2012.<br />

Même si les fonctionnalités de Pinterest favorisent le partage et la curation, il faut donc respecter les<br />

règles que nous sommes censés appliquer aux autres leviers de communication, comme par exemple<br />

citer ses sources. Alors si vous publiez des contenus qui vous appartiennent et que vous souhaitez<br />

profiter du potentiel de viralité de cette plateforme, autant préciser dans la légende que vous<br />

autorisez sa reprise. Cela rassurera les utilisateurs.<br />

122


Source : http://www.ecommercemag.fr/Tribunes-Experts/Pinterest-est-il-la-pour-durer---<br />

Tribune247.htm<br />

Publié le 27.03.2012<br />


<br />

- Pékin durcit encore un peu plus la censure d'internet en Chine<br />


<br />

La Chine a annoncé samedi 31 mars d'importantes restrictions d'utilisation des microblogs, la<br />

fermeture de plusieurs sites et l'arrestation de personnes accusées d'être à l'origine de "rumeurs" de<br />

coup d'Etat à Pékin. Ce durcissement brutal, qui intervient quinze jours après le limogeage du<br />

responsable charismatique Bo Xilai, un coup de tonnerre politique qui a brisé l'image d'unité que<br />

souhaite donner leParti communiste chinois, alimente toutes les spéculations sur la Toile.<br />

Les deux principaux services de microblogs chinois, Sina Weibo et Tencent QQ, ont suspendu<br />

samedi la possibilité pour les internautes de mettre en ligne des commentaires. Les deux géants ont<br />

affirmé que cette mesure resterait en vigueur jusqu'au 3 avril, alors que les autorités montrent une<br />

nervosité croissante face au flot de critiques véhiculées par les microblogs.<br />

Ces messages de 140 idéogrammes maximum sont très populaires chez les Chinois qui n'hésitent<br />

pas à en faire usage pour dénoncer scandales et abus. Selon les observateurs, ils jouent un rôle<br />

crucial pour façonner l'opinion publique.<br />

"Les rumeurs et les informations illégales et nuisibles propagées par microblog ont eu des<br />

mauvaises répercussions sociales", a justifié Tencent. "Il est nécessaire de procéder à un<br />

nettoyage", a insisté ce poids lourd des réseaux sociaux, de la messagerie instantanée et du<br />

microblogging en Chine. "Du 31 mars 8 heures au 3 avril 8 heures la fonction commentaire de<br />

Weibo sera temporairement suspendue", a de son côté indiqué Sina, qui possède le premier service<br />

de microblogging du pays.<br />

"UNE GRAVE ATTEINTE À LA LIBERTÉ D'EXPRESSION"<br />

Les internautes chinois, déjà soumis à une censure draconienne qui bloque par<br />

exemple Twitter, Facebook et Youtube, n'ont pas tardé à réagir. "Couper les commentaires de tous<br />

les utilisateurs de microblogs est une grave atteinte à la liberté d'expression et cela restera gravé<br />

dans l'histoire", a jugé Lawyer 80, sur weibo.com.<br />

Peng Xiaoyun, un autre cyberactiviste, a appelé ses pairs à se mobiliser en craignant une<br />

aggravation de la répression. "Si vous restez silencieux aujourd'hui tandis que les commentaires<br />

sont coupés, alors vous continuerez à vous tairedemain quand les microblogs seront fermés et tout<br />

le monde se taira le jour oùvous serez arrêté", a-t-il mis en garde. Peng a précisé<br />

qu'il "déménageait" sur Google+. Comme lui d'autres internautes appelaient à quitter les systèmes<br />

chinois pour des réseaux sociaux étrangers (Facebook, Twitter), même s'il fautcontourner la censure<br />

pour les consulter en Chine.<br />

Les autorités chinoises ont par ailleurs imposé la fermeture de seize sites web et arrêté six personnes<br />

pour "création et propagation de rumeurs", a annoncé samedi Chine nouvelle. Selon la police citée<br />

par l'agence officielle, on reproche à ces sites d'avoir rapporté "l'entrée à Pékin de véhicules<br />

militaires ainsi que des choses qui ne tourneraient pas rond". Toujours d'après la police, un nombre<br />

non précisé d'utilisateurs du Net ont été "admonestés et éduqués" pour avoir diffusé ces rumeurs<br />

qui, la semaine dernière, ont emballé les forums de discussion.<br />

La Chine, où la presse est muselée par l'Etat, compte plus d'un demi-milliard d'internautes et plus de<br />

300 millions de comptes Weibo enregistrés. Les autorités ont ces derniers mois resserré leur étau<br />

sur cette vaste communauté. Depuis le 16 mars, il est théoriquement impossible d'ouvrir un compte<br />

de microblog sous un nom d'emprunt, même si cette mesure ne semble pas appliquée de façon<br />

systématique.<br />

123


Le PC chinois, parti unique au pouvoir, a suivi d'un œil inquiet le printemps arabe, sachant bien le<br />

rôle joué par les réseaux sociaux qui ont servi d'outil de mobilisation rapide et anonyme pour les<br />

militants pro-démocratie.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/03/31/pekin-durcit-encore-unpeu-plus-la-censure-d-internet-en-chine_1678564_3216.html<br />

Publié le 31.03.2012<br />

- Tragédie sur Twitter<br />

Afin de permettre aux utilisateurs des réseaux sociaux de revivre le naufrage du Titanic, une page<br />

Twitter a été conçue.<br />

En suivant @TitanicRealTime, les abonnés ont l'occasion de lire ce qui se produisait sur le bateau à<br />

cet instant précis il y a 100 ans.<br />

Déjà, il est possible de lire les préparatifs de la traversée. Ce qui est attendu de tous, cependant,<br />

reste le naufrage en soi: les quelque 48 000 abonnés en date du 5 avril pourront le suivre dans la<br />

nuit du 14 au 15 avril.<br />

Pour les plus curieux, une application iPad ayant pour nom Titanic: Her Journey est également<br />

disponible.<br />

Source : http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/general/2012/04/05/19598901-ca.html<br />

Publié le 05/04/2012<br />

- La "nomophobie" ou l'angoisse d'être privé de son téléphone portable<br />

Se sentir "très angoissé" à l'idée de perdre son portable ou être incapable de s'en passer plus d'une<br />

journée: la "nomophobie", contraction de "no mobile phobia", touche principalement les accros aux<br />

réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés.<br />

En février, une étude menée auprès d'un millier d'utilisateurs de mobiles au Royaume-Uni -pays où<br />

le terme de "nomophobie" est apparu en 2008- révélait que 66% d'entre eux se disaient "très<br />

angoissés" à l'idée de perdre leur téléphone.<br />

La proportion atteint 76% chez les jeunes de 18-24 ans, selon ce sondage réalisé par l'entreprise de<br />

solutions de sécurité pour mobile SecurEnvoy. 40% des personnes interrogées indiquaient en outre<br />

posséder deux téléphones.<br />

"Le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités. Chacun a<br />

accès à une panoplie de services: Où suis-je? Y a-t-il des restaurants à proximité? J'achète mon<br />

billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée, etc.", résume à l'AFP Damien Douani, expert<br />

en nouvelles technologies de l'agence FaDa.<br />

"Il y a quelques années, le SMS était déjà une forme de nomophobie. On parlait même de la<br />

+génération des pouces+ pour décrire ceux qui tapaient non-stop des textos. Mais l'internet mobile<br />

via un smartphone, c'est le SMS puissance 10.000", selon lui.<br />

"Le réflexe Google a été transposé au mobile: j'ai besoin d'une information, et je trouve réponse à<br />

tout, c'est la facilité incarnée", souligne Damien Douani.<br />

124


22% des Français avouent qu'il leur est "impossible" de passer plus d'une journée sans leur<br />

téléphone portable, selon un sondage en ligne réalisé en mars par la société Mingle auprès de 1.500<br />

utilisateurs, et un pourcentage qui grimpe à 34% s'agissant des 15-19 ans.<br />

29% des personnes interrogées indiquent qu'elles pourraient se passer de leur téléphone plus de 24H<br />

"mais difficilement", contre 49% qui estiment qu'elle y arriveraient "sans problème".<br />

"On peut comprendre que les gens soient accros à leur smartphone car ils ont toute leur vie dedans,<br />

et si par malheur ils le perdent ou qu'il est en panne, ils se sentent totalement coupés du monde",<br />

souligne l'écrivain Phil Marso, organisateur depuis une dizaine d'années des Journées mondiales<br />

sans téléphone portable les 6, 7 et 8 février de chaque année.<br />

"C'est un outil qui déshumanise. Un jour dans la rue, une personne qui cherchait son chemin m'a<br />

tendu son smartphone avec le plan du quartier sur l'écran au lieu de me demander où se trouvait la<br />

rue qu'elle cherchait", raconte-il.<br />

"Parallèlement à tout cela, les réseaux sociaux créent des liens avec des communautés et font qu'il y<br />

a un besoin de mise à jour constante et de consultation en permanence. S'il y avait un petit compteur<br />

sur chaque téléphone comptabilisant le nombre de fois où on le vérifie, on serait surpris", souligne<br />

Damien Douani.<br />

Cet expert parle de "véritable extension du domaine de l'addiction": "il y a ce syndrôme +je suis<br />

toujours connecté+, +je vérifie mon téléphone au cas où+".<br />

"On est dans une société robotique où on doit faire plein de choses à la fois. Une partie de la<br />

population pense que si elle n'est pas connectée, elle loupe quelque chose. Et si on loupe quelque<br />

chose ou si on ne peut pas réagir tout de suite, on développe des formes d'angoisse ou d'énervement.<br />

Les gens n'ont plus de patience", selon Phil Marso, auteur en 2004 du premier livre entièrement<br />

rédigé en SMS.<br />

"Le smarpthone détruit une forme de fantaisie. Tout est servi sur un plateau et il n'y a plus de<br />

spontanéité ou d'effet de surprise, comme trouver un restaurant au fil des rues au lieu de le repérer<br />

grâce à une application mobile et s'y rendre directement. On est en train de tuer une forme<br />

d'inattendu", estime-t-il.<br />

Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012400890-la-nomophobie-ou-l-angoisse-detre-prive-de-son-telephone-portable<br />

Publié le 6/04/2012<br />

- France 5 lance la télévision connectée en direct<br />


<br />

Les téléspectateurs pourront intervenir dans les débats de l'émission quotidienne C dans l'air, d'Yves<br />

Calvi.<br />

C'est une première européenne. Mardi prochain, France 5 lancera son premier service de télévision<br />

connectée en direct pour son émission phare C dans l'air. La chaîne de la connaissance, dirigée par<br />

Bruno Patino, qui est également le directeur général du numérique du groupe France Télévisions,<br />

joue sur du velours. Outre le fait que, depuis sa création, elle a toujours été en pointe de l'innovation<br />

technologique, elle est, avec sa petite sœur France 4, la meilleure élève du service public sur la<br />

TNT. Alors que les chaînes historiques voient leurs performances s'éroder, France 5 affiche une part<br />

d'audience en progrès à 3,6 % sur le premier trimestre, contre 3,4 % un an plus tôt.<br />

Pour cette nouvelle expérience, la chaîne surfe sur le succès de l'émission C dans l'air, animée par<br />

Yves Calvi, qui, tous les soirs, sur l'une des tranches horaires les plus encombrées et stratégiques du<br />

PAF, oscille entre 11 et 14 % de part d'audience et entre 2 et 2,5 millions de téléspectateurs. «C'est<br />

la marque la plus forte de la chaîne et donc l'émission idéale pour tenter “l'expérimentation”<br />

télévision connectée», affirme Bruno Patino. Car, comme le rappelle le patron de France 5, «nul ne<br />

125


sait combien il existe en France de téléviseurs connectables et encore moins combien sont<br />

connectés».<br />

Le principe est simple: depuis sa télécommande et le simple bouton «OK», les téléspectateurs<br />

pourront, via une fenêtre apparaissant sur l'écran, se connecter en direct de l'émission à ce nouveau<br />

service. Parmi les fonctionnalités proposées, des fiches techniques sur les débats en cours, des<br />

biographies des intervenants et, surtout, la possibilité d'intervenir en direct dans l'émission en<br />

commentant ou en posant des questions. Petite contrainte, pour accéder à ce service encore faut-il<br />

disposer d'un téléviseur obéissant à la norme HbbTV, le standard technique plébiscité par les<br />

groupes de télévision publique en Europe. «Nous permettons au téléspectateur, jusque-là passif, de<br />

devenir actif», souligne Bruno Patino, qui promet un calendrier «numérique» chargé.<br />

En effet, d'ici à la fin de l'année, le dirigeant annonce «une dizaine de prototypes comparables<br />

concernant des émissions ou des événements comme Roland-Garros».<br />

À ce chapitre, France Télévisions devrait également ajouter le lancement de nouveaux services en<br />

partenariat avec des constructeurs et un modèle applicatif avec des grands opérateurs d'Internet, à<br />

commencer par Google TV. À cette «brique» d'usages et de technologies, France Télévisions va<br />

ajouter la relance de son service Pluzz, qui permettra de voir en direct les programmes, les revoir,<br />

mais qui sera également une plate-forme de VOD. Enfin, la plate-forme sport devrait voir le jour<br />

avec le lancement des Jeux olympiques 2012, tandis que l'offre régionale devrait être renouvelée<br />

d'ici à la fin de l'été.<br />

En tout, ce sont 60 millions d'euros que France Télévisions consacre à ses développements<br />

numériques en 2012, dont une vingtaine de millions en faveur des régions et de l'outre-mer.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/08/20004-20120408ARTFIG00116-france-5lance-la-television-connectee-en-direct.php<br />

Publié le 08/04/2012<br />

- Pourquoi l'iPad et les tablettes numériques remplaceront le portable... et la télé<br />

Vous n'avez pas encore de tablette numérique ? Ça pourrait changer. Selon une étude,les ventes de<br />

tablettes numériques devraient doubler en 2012. Un succès qui ne doit rien au hasard, explique<br />

Sylvain Géron, consultant en télécommunications et médias au sein du cabinet Polyconseil.<br />

Avec la fermeture de Megaupload, la consommation de films à domicile connaît un nouvel essor.<br />

Selon la Hadopi, et même s'il faut prendre cette source avec une certaine précaution, les plateformes<br />

de Catch-Up TV et de VOD ont connu à cette occasion un bond de 25,7% d'audience<br />

Le poste de télévision reste l’écran privilégié pour regarder une vidéo à la demande. D’après<br />

Médiamétrie, plus de la moitié des VODistes (60%) ont déjà visionné une vidéo à la demande<br />

depuis leur poste de télévision. L'ordinateur arrive en deuxième position avec plus d'un VODiste sur<br />

trois. Si le téléphone mobile et la tablette restent encore minoritaires dans la pratique de la VOD,<br />

ces deux supports disposent d'une large marge de progression.<br />

Par contre, les utilisateurs de tablettes montrent déjà leurs préférences en termes d'usage,<br />

notamment une réelle appétence pour les programmes de télévision. D’après Médiamétrie, un peu<br />

plus plus d'un utilisateur équipé d'une tablette sur trois (34,9%) l'utilise pour consommer de la<br />

télévision en direct ou en rattrapage. Si la tablette, équipement au service du divertissement et des<br />

126


médias, s'installe dans les foyers français, elle pourrait bien devenir le troisième écran de télévision.<br />

Voire le deuxième.<br />

La tablette, pratique dans le canapé ou au lit<br />

Regarder un film avec une tablette ou un ordinateur portable se fait le plus souvent assis dans un<br />

canapé ou allongé dans son lit. Dans ce contexte, les tablettes offrent un confort d’utilisation<br />

supérieur à l’ordinateur portable :<br />

- la tablette peut être positionnée à peu près dans n’importe quel sens, alors que l’ordinateur<br />

portable doit être posé<br />

- pour augmenter le son ou mettre le film sur pause, il suffit de toucher l’écran. Avec un ordinateur<br />

portable, il faut trouver les bonnes touches sur le clavier ce qui est bien moins facile, surtout dans la<br />

pénombre de sa chambre<br />

- la tablette a moins tendance à chauffer que l’ordinateur portable, ce qui est plus agréable lorsque<br />

l’objet est posé sur ses genoux<br />

- la tablette est accessible aux enfants dès le plus jeune âge, alors que l’ordinateur portable est<br />

difficilement accessible avant l’adolescence<br />

Et puis, rien de tel pour calmer les enfants dans la voiture que de leur donner à regarder un film sur<br />

tablette ! Tout cela m'amène à penser qu'à la maison, la tablette va prendre progressivement le<br />

dessus sur l’ordinateur portable.<br />

Avec 64 millions de tablettes vendus dans le monde en 2011 contre 18 millions en 2010, la montée<br />

en puissance de la tablette ne fait que commencer. D’après Gartner, il faut s’attendre à plus de 300<br />

millions de tablettes vendues par an en 2015.<br />

Source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/521710-pourquoi-l-ipad-et-les-tablettesnumeriques-remplaceront-le-portable-et-la-tele.html<br />

Publié le 11/04/2012<br />

- Radio France et l’AFP lancent une application pour suivre la campagne<br />

Pour se tenir au courant des élections présidentielles et législatives, Radio France et l’Afp lancent<br />

l’application France 2012. Disponible sur tablettes, Smartphone, iPhone et Androïde, elle permet à<br />

quelques mois du scrutin de démêler l’actualité des différents candidats.<br />

Si pour certains la campagne électorale est trop compliquée, et les informations trop abondantes,<br />

Radio France en partenariat avec l’Afp a trouvé la solution. C’est par le biais d’une simple<br />

application nommée France 2012 que ce dernier propose de décortiquer et d’organiser les meilleurs<br />

contenus et informations de la vie politique.<br />

L’application est conçue comme un jeu vidéo en mode paysage. L’utilisateur navigue et choisit ses<br />

candidats, ses thèmes (santé, sécurité, culture, immigration…) et suit les dernières actualités dont<br />

les contenus sont issus évidement de France Inter, France Info, France Culture et l’Afp.<br />

Comme elle se veut moderne, l’application est reliée avec tous les autres réseaux sociaux<br />

(Facebook, Twitter) et permet ainsi de relayer les informations à son propre réseau<br />

social. Cela permet donc à l’utilisateur de donner son avis sur la campagne.<br />

127


Pour les élections législatives, les partis qui seront représentés et non les différents candidats.<br />

A noter que l’application est gratuite et disponible sur iTunes Store.<br />

Source : http://toutelaculture.com/2012/04/radio-france-et-lafp-lancent-une-application-poursuivre-la-campagne/<br />

Publié le 12/04/2012<br />

- France 5 a expérimenté cette semaine une première émission de télévision<br />

connectée au web.<br />

Ça s'est passé mardi soir dans l'émission C dans l'air présentée par Yves Calvi. France Télévision a<br />

présenté cette expérience comme la première émission européenne en direct enrichie par la<br />

télévision connectée. En d'autres mots, cela veut dire que les détenteurs d'une télé connectée<br />

installée en bonne et due forme ont pu interagir pendant l'émission et obtenir des infos<br />

supplémentaires en rapport avec les sujets abordés directement sur leur écran de télé. Pour cela,<br />

l'émission a développé une application spécifique pour les télés connectées grâce à laquelle il est<br />

notamment possible de poser ses questions en direct, trouver par exemple les références des livres<br />

des invités, revoir les cinq dernières émissions, etc.<br />

Et est-ce que l'expérience a été un succès ?<br />

Difficile à dire, France 5 n'a pas communiqué sur les résultats de cette initiative et peu de réactions<br />

ont été enregistrées sur les réseaux sociaux. Mais on se doute que très peu de personnes ont<br />

réellement utilisé l'application en direct, il s'agissait surtout d'un test grandeur nature et d'un coup de<br />

promo pour l'émission et la chaîne. D'ailleurs, on peut se demander si ce type d'interactivité<br />

nouvelle sur sa télé est vraiment innovant, utile et pratique. A priori l'idée d'interagir en direct<br />

semble évidemment intéressante, mais faut-il pour cela absolument passer par sa télévision, pareil<br />

pour les contenus supplémentaires, quel intérêt d'aller lire des textes sur un grand écran situé à<br />

plusieurs mètres devant soi. D'autant que ce type de contenu peut être facilement obtenus sur le site<br />

de l'émission par exemple. Dans ce cas-ci, les seconds écrans, tablettes et smartphones endossent<br />

déjà ce rôle.<br />

Seul point positif : la télévision de rattrapage, avec la possibilité d'avoir directement accès sur sa<br />

télé via une application aux précédentes émissions diffusées. A part ça, il faut reconnaître que dans<br />

leur ensemble les expériences de télévision connectée présentée jusqu'ici sont assez peu<br />

convaincantes.<br />

Et pourtant aujourd'hui, près de 40% des écrans vendus sont des télés connectées.<br />

Oui même si on devrait plutôt les appeler " télés connectables " parce que bien souvent ces télé ne<br />

sont jamais branchées à internet par les utilisateurs, le concept est d'ailleurs assez flou pour<br />

beaucoup d'entre eux comme l'a montré une récente étude en France menée par Médiamétrie en<br />

mars dernier.<br />

Mais, pour beaucoup d'observateurs avisés, c'est le développement d'applications bien pensées,<br />

facile à utiliser et à manipuler sur son écran qui va susciter l'intérêt. Il y a d'ailleurs un marché<br />

potentiel important à venir dans ce domaine à l'instar de celui qui s'est développé avec les<br />

applications mobiles. Apple avait été le déclencheur de ces nouveaux usages des téléphones en<br />

2007 avec le lancement de l'Iphone, et certains se demande si la firme ne va pas réitérer son coup<br />

avec le lancement d'un téléviseur dont plusieurs sources annoncent la sortie dans le courant de cette<br />

année. Quoi qu'il en soit, tous les poids lourds du secteur high tech sont dans les starting-blocks<br />

pour ne pas manquer ce décollage promis depuis longtemps de la télé connectée.<br />

128


Source : http://www.rtbf.be/info/emissions/article_mediatic-la-televisionconnectee?id=7747120<br />

Publié le 13/04/2012<br />

- La BD numérique au service de l’auteur, et réciproquement<br />

Dans le cadre d'une très intéressante conférence sur la BD numérique organisée par EspritBD jeudi<br />

12 avril au soir à Paris, qui réunissait sur un même plateau auteurs, expérimentateurs et analystes à<br />

la pointe de ce marché petit mais très dynamique (photo), a été posée la question piège de la<br />

définition de la BD numérique. La discussion, un peu enflammée (grâce notamment aux<br />

énergiques Xavier Guilbert et Julien Falgas), s'est focalisée sur les questions formelles, théoriques,<br />

et tandis que j'écoutais le débat sur ce qu'était ou n'était pas la BD numérique, une caractéristique<br />

m'a sauté aux yeux à l'évocation du "dessin animé du pauvre". A la grande différence d'un dessin<br />

animé, la BD numérique de création originale conserve bon an mal an un auteur identifié, une<br />

signature, ce qui est commun en BD mais beaucoup moins évident dans les loisirs numériques<br />

(exception faite peut-être du jeu vidéo indépendant). L'auteur ici renvoie à une signature, parfois à<br />

un personnage, l'essentiel étant qu'il est entièrement le contrôle de son œuvre, c'est-à-dire non<br />

seulement des planches ou illustrations mais également de la mise en forme de son blog, de son site,<br />

de l'espace qu'il aura déterminé dans lequel s'affichera sa création, par exemple en turbomédia.<br />

Que l'auteur soit au centre de la production de l’œuvre a l'air d'une évidence voire d'un lieu<br />

commun, et pourtant comment expliquer que nombre d'auteurs numériques revendiquent leur art en<br />

rupture et en affranchissement des éditeurs traditionnels ? Sentiment d'être mis en laisse par<br />

l'employeur, qu'il soit éditeur, producteur ou développeur ? Sentiment d'être enfermé dans un<br />

espace où la créativité serait bridée ? Soupape créative dans un quotidien tendu en termes de travail<br />

ou de revenus (dixit par exemple Malec lors de la conférence) ? Bien sûr, tout n'est pas tout noir ou<br />

tout blanc, néanmoins l'affirmation de l'auteur est somme toute logique dans un espace où la<br />

revendication de l'individu est essentielle et dépasse largement l'expression artistique. Sur leurs sites<br />

ou blogs, les auteurs de BD numérique créent (ou voient se constituer, ne faisons pas de raccourci<br />

de langage) leur propre communauté, assimilent et découvrent de nouvelles manière de<br />

communiquer, de créer et de valoriser leur œuvre. C'est d'ailleurs l'un des paradoxes majeurs de la<br />

BD numérique de création originale : la valeur de l’œuvre n'a aucun sens d'un point de vue<br />

strictement marchand. La plupart des blogs par exemple ne seront jamais des livres et ne<br />

rapporteront pas dans l'adaptation papier un kopeck à leurs auteurs. En revanche, la valeur<br />

(réputation, popularité, audience, recommandation en ligne, proximité avec la communauté dédiée)<br />

de l'auteur superposée à celle de son œuvre est considérable et on en trouve une preuve évidente<br />

dans la capacité que trouvent ces mêmes auteurs à, quotidiennement souvent, approvisionner leurs<br />

blogs avec l'attente de retours de ses lecteurs. Qu'est-ce qui fait courir un auteur qui ne gagne aucun<br />

argent avec sa production en ligne si ce n'est créer du lien avec son lecteur ? La BD numérique<br />

aujourd'hui a déplacé donc l'échelle des valeurs et je ne lasse pas de m'étonner que des sites<br />

d'informations générales ne fassent pas davantage appel à des blogueurs qui sont par ailleurs<br />

capables de réunir des dizaines de milliers de visites par jour sur leur seul nom ou signature, et...<br />

gratuitement.<br />

Les logiciels de graphisme, de compositing et d'editing aujourd'hui permettent à des artistes en solo<br />

de produire des cinématiques, des vidéos, des BD, de la musique électronique ou d'autres types de<br />

créations visibles sur leurs sites et blogs dans une qualité et une accessibilité totalement inédites.<br />

Mais comme toujours, ce qui fera ici la différence et retiendra l'attention, c'est à la fois la maîtrise et<br />

l'adéquation entre le dessin et la narration, la pertinence du propos, la tenue générale de la<br />

réalisation et, éléments fondamentaux, la capacité à renouveler de jours en jours et de publications<br />

en publications une qualité à même de fidéliser le lectorat, ainsi que la création de lien via les<br />

129


commentaires, les forums, les réseaux sociaux, les mails. Tout cela participe pour l'auteur, comme<br />

le rappelait la larme à l'oeil Pierre-Yves Gabrion, à le désenclaver de son travail "de moine<br />

bénédictin", de nourrir sa motivation qui jusqu'alors ne se rechargeait pour l'essentiel que lors des<br />

séances de dédicaces, dans les rubriques des courriers des lecteurs ou, bien sûr, face au sourire<br />

satisfait de l'éditeur face aux courbes des ventes.<br />

C'est l'interrogation que j'ai aujourd'hui vis-à-vis de la démarche de Marvel Infinite Comics :<br />

Marvel aura t-il la capacité de ne pas laisser les œuvres écraser leurs auteurs, ceux-ci ont-ils la<br />

possibilité d'échanger avec les lecteurs ? Je sais bien que la gestion des personnages et des univers<br />

est bien différente aux US, mais la recherche de relation avec ses artistes préférés est je pense un<br />

phénomène mondialisé. C'est une chance unique de valoriser l'humain derrière l’œuvre, de dresser<br />

des ponts inédits. Dire que cela me semble fondamental est un euphémisme.<br />

Source : http://lecomptoirdelabd.blog.lemonde.fr/2012/04/13/la-bd-numerique-au-service-delauteur-et-reciproquement/<br />

Publié le 13/04/2012<br />

- Facebook impacte l'information consommée par les jeunes<br />

L’audience des sites web des médias provient de plus en plus de leur page Facebook. Les jeunes ont<br />

pris l’habitude d’utiliser le réseau social non seulement pour échanger avec leur entourage mais<br />

aussi pour se divertir et s’informer. L’enjeu des médias consiste donc à capter l'attention d'un public<br />

très volatile. L’étude fanObserver réalisée par Harris Interactive décrypte le comportement des fans<br />

sur les pages Facebook des marques médias (1).<br />

L’enquête montre que l’on devient fan d’une page média via le site web ou dans une moindre<br />

mesure la newsletter dans 42% des cas (owned media). L'earned media - simple constat qu’un de<br />

ses amis est déjà fan, recommandation d’un ami ou d’une autre source… - représente 30%. Les<br />

requêtes effectuées spontanément dans les moteurs de recherche représentent seulement 10%.<br />

Les motivations pour devenir fan sont essentiellement de deux natures : pour soi-même, simplement<br />

parce qu’on apprécie le média (63%) et pour lire les dernières publications du média, en suivre les<br />

actualités directement sur Facebook (61%). Vient ensuite l’envie de bénéficier d’informations<br />

exclusives ou en avant-première, privilégiées ou réservées aux fans (30%).<br />

Ceux-ci suivent à 66% les publications depuis leur fil d’actualité et à 30% depuis la page Facebook<br />

du média. Comment interagissent-ils avec ces fans pages ? En moyenne, un quart des fans déclarent<br />

souvent cliquer sur le bouton « J’aime » lié à une publication et 40% de temps en temps. De même,<br />

19% des fans disent lire fréquemment les commentaires des autres fans et 37% de temps en temps.<br />

Viennent ensuite, le partage de publications avec ses amis, l’utilisation d’une application proposée<br />

par la page et la rédaction de commentaires liés aux publications de la page.<br />

L’enquête montre que les fans sont particulièrement importants pour les marques médias. En effet,<br />

plus de 75% sont des utilisateurs réguliers et 57% d’entre eux, se disent prêts à recommander le<br />

média à leur entourage (avec des écarts constatés allant du simple au double entre un média et un<br />

autre). Ces fans peuvent ainsi être considérés comme de véritables ambassadeurs.<br />

Une fois inscrits, 65% des fans en moyenne visitent les pages Facebook du média au moins une fois<br />

par semaine et seuls 13% d’entre eux se contentent d’en suivre les informations uniquement depuis<br />

leur fil d'actualités. Les médias doivent donc être attentifs à la présentation de leur page Facebook :<br />

nouveau format Timeline des pages, choix des fonctionnalités ouvertes aux fans - telles que la<br />

possibilité de laisser un message sur le mur de la page ou d’accéder aux publications des autres<br />

fans.<br />

La fan page d’une marque média s’avère complémentaire du site web dans la mesure où elle permet<br />

d’élargir son audience et notamment de toucher les jeunes qui privilégient les réseaux sociaux pour<br />

130


s’informer. En effet, les fans ne sont pas des visiteurs plus réguliers du site internet que les autres.<br />

Plus de 65% des fans fréquentent le site internet (au moins une fois par semaine) du fait même des<br />

renvois systématiques des publications de la page Facebook vers le site.<br />

Cependant, fanObserver note qu’être fan de la page ne change pas l’opinion sur le média pour 58%<br />

d’entre eux, ni son usage (56%). 40% déclarent au contraire en avoir une opinion plus positive et<br />

fréquenter plus souvent le site. Le niveau de satisfaction global est bon avec une note de 7,5 sur 10.<br />

Mieux, 90% disent leur intention de suivre les prochaines publications. En revanche, 56% n’ont pas<br />

l’intention de recommander le média, 23% affirment l’inverse.<br />

L’enquête décrypte également les préférences des fans : la possibilité d’exprimer son opinion, de<br />

poser des questions sur le mur, le caractère informatif/instructif des actualités publiées mais aussi<br />

leur caractère divertissant/ludique ainsi que la fréquence de publication des actualités. fanObersver<br />

a aussi demandé leurs attentes et suggestions d’amélioration. Les fans mentionnent spontanément le<br />

souhait de trouver davantage de jeux-concours, d’informations exclusives, de réponses aux<br />

questions posées et de modération des commentaires des autres fans, certains étant jugés<br />

inintéressants, voire insultants.<br />

Les fans souhaiteraient également davantage d’interactions, d’échanges de la marque média avec<br />

ses fans et une version mobile du site. En effet, les publications des pages Facebook redirigent les<br />

fans vers le site et non vers l’application, ce qui peut s’avérer gênant pour les éditeurs qui n’ont pas<br />

développé de site internet optimisé pour les mobiles. L’enjeu porte donc la continuité de lecture<br />

d’un support à l’autre.<br />

Source : http://www.e-marketing.fr/Breves/Facebook-impacte-l-information-consommee-parles-jeunes-45793.htm<br />

Publié le 16/04/2012<br />


<br />


<br />


<br />

131


Thème n° 5<br />

Politique Générale<br />

(Fanny BOURDON-BART)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong>: Les expulsions d’extrémistes<br />

islamistes ordonnées par le gouvernement<br />

En mars 2012, Mohammed Merah, un islamiste français provoque des tueries qui font sept<br />

morts. Sa tentative d'interpellation, au cours de laquelle il a été abattu, et ses crimes ont fait l’objet d’une<br />

couverture médiatique exceptionnelle et controversée au cœur de la campagne électorale de l’élection<br />

présidentielle. Parmi les conséquences directes de cette affaire se trouvent les mesures prises par le<br />

gouvernement français au regard de la lutte contre l’Islam radical. Le 2 avril 2012, le ministre de<br />

l’Intérieur, Claude Guéant, confirmait la volonté du gouvernement de ne faire preuve d’aucune tolérance<br />

vis à vis des extrémistes en ordonnant l’expulsion de cinq islamistes dont trois imams radicaux. D’autres<br />

coups de filets ont eu lieu dans des milieux islamistes présumés durant les semaines suivantes, partout<br />

en France.<br />

Face à ces évènements les réactions sont multiples. De manière légitime les interrogations<br />

portent tout d’abord sur le côté arbitraire et peu documenté de certaines arrestations. Face aux reproches<br />

formulés au ministère de l’Intérieur après l’affaire Merah, celui-ci revendique aujourd’hui la prudence et<br />

semble avoir procédé à des arrestations sur des doutes parfois minces. Ces évènements posent donc la<br />

question de l’équilibre entre sécurité intérieure et atteinte à la dignité et aux droits des personnes. De<br />

plus, ces éléments intervenants dans un contexte de campagne électorale, les mesures prises sont<br />

désignées comme spectaculaires car l’ensemble des français observe la façon dont le gouvernement<br />

actuellement en place réagis face à ce danger.<br />

132


Mais, au delà de la couverture<br />

médiatique importante dont bénéficie ces<br />

expulsions, élément accentué par les<br />

protestations des expulsés et leur actions en<br />

justice contre l’Etat Français, ces évènements<br />

mettent au premier plan d’une part la question<br />

de l’immigration mais aussi celle de la<br />

présence musulmane en France et de ses<br />

possibles dérives extrémistes. Ils sont donc une<br />

façon de se questionner sur l’état de la<br />

politique de la France en matière<br />

d’immigration et les moyens de celle-ci pour<br />

prévenir le risque islamiste.<br />

La France est aujourd’hui considérée comme<br />

un des pays européen délivrant le plus d’arrêtés<br />

préfectoraux d’expulsion.<br />

Néanmoins, comme cela est visible sur la carte<br />

ci-jointe, elle n’en concrétise qu’une petite part, ici 25% en 2009. La même année, elle a également<br />

délivré 191323 titres de séjour.<br />

Le paradoxe apparent de la politique française en terme d’immigration est donc que, parallèlement aux<br />

expulsions existe une grande régularisation.<br />

Le tableau ci-dessous souligne les évolutions de ce phénomène : si entre 2001 et 2009 le nombre<br />

d’expulsions a doublé, celui des régularisation a triplé. De même, nous constatons une tendance à la<br />

baisse en terme d’expulsions tandis que les régularisations sont en augmentation.<br />

133


Néanmoins, les données de 2011 et les prévisions de 2012 en matière d’expulsion indiquent des<br />

objectifs croissants depuis la nomination de Claude Guéant. Celui-ci explique la hausse de 17,6% entre<br />

2010 et 2011 par l’afflux d’entrées irrégulières en France suite aux Révolutions Arabes. Le tableau ci-<br />

dessous reprend l’ensemble de ces données.<br />

Objectifs Expulsions<br />

réelles<br />

Différence<br />

2010 28 000 28026 26<br />

2011 28 000 32 922 4922<br />

2012 35000<br />

Par ailleurs, l’ensemble des ces éléments trouvent aujourd’hui écho dans l’actualité internationale avec<br />

les décisions prises par la Cour européenne des droits de l'Homme en ce qui concerne l’extradition<br />

d’Imams radicaux.<br />

L’enjeu principal en matière d’expulsion d’extrémistes religieux semble donc aujourd’hui être de<br />

protéger le territoire par expulsions d’éléments menaçants sans pour autant stigmatiser l’ensemble<br />

d’une communauté religieuse.<br />

134


- Claude Guéant ordonne des expulsions d'imams<br />

Le gouvernement a ordonné l'expulsion de trois imams radicaux et deux militants islamistes étrangers,<br />

a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, confirmant sa volonté de tolérance zéro à<br />

l'égard des islamistes après l'affaire du tueur de Toulouse, Mohamed Merah. Un militant islamiste de<br />

nationalité algérienne et un imam de nationalité malienne ont été renvoyés ce lundi dans leur pays<br />

d'origine, indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Un imam de nationalité saoudienne,<br />

"qui sans doute a quitté notre territoire et ne pourra plus y entrer", a précisé Claude Guéant sur RTL, a<br />

également fait l'objet d'une notification d'expulsion "selon la procédure de l'urgence".<br />

Un militant islamiste de nationalité tunisienne et un imam de nationalité turque feront quant à eux<br />

"prochainement l'objet d'une procédure d'expulsion", ajoute le ministère dans son communiqué. Ces<br />

deux personnes "sont expulsées selon la procédure ordinaire qui requiert l'avis de la commission<br />

d'exécution parce qu'ils bénéficient de garanties supérieures, étant sur le territoire depuis davantage de<br />

temps", a expliqué le ministre sur RTL. Selon Claude Guéant, ces cinq personnes "se livraient à des<br />

comportements ou à des propos qui portaient atteinte à la sécurité publique, à la sûreté de l'État ou qui<br />

étaient de nature à inciter à la violence, à la discrimination ou à la haine". Ali Belhadad, militant<br />

islamiste algérien, condamné pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994 et qui, selon<br />

l'Intérieur, avait "repris au cours des semaines passées des relations assidues avec la mouvance<br />

islamiste radicale", a rejoint son pays lundi.<br />

D'autres expulsions prochainement<br />

Almany Baradji, imam malien qui "promeut dans ses prêches l'antisémitisme, le port du voile intégral,<br />

le rejet de l'Occident et l'éducation des adolescents jugés difficiles dans des écoles coraniques à<br />

l'étranger", a lui aussi été expulsé lundi vers son pays d'origine. Saad Nasser Alshatry, imam saoudien<br />

qui, selon la même source, promouvait dans ses prêches "l'isolement des femmes, le repli<br />

communautaire des musulmans, le commerce de la drogue et l'acquisition de la nationalité française<br />

pour faciliter le prosélytisme musulman", fera l'objet d'une procédure de refoulement s'il devait tenter<br />

de rentrer en France d'où il est absent actuellement. Malek Drine, militant islamiste tunisien qui<br />

"promeut publiquement le rejet du monde occidental et le meurtre des personnes qui se détourneraient<br />

de l'islam", fera prochainement l'objet d'une procédure d'expulsion après avis de la commission<br />

d'expulsion, compte tenu de ses attaches familiales en France. Yusuf Yuksel, imam turc qui "promeut<br />

dans ses prêches la haine du monde occidental et des juifs", fera prochainement l'objet d'une procédure<br />

d'expulsion après avis de la commission d'expulsion, compte tenu de ses attaches familiales en France.<br />

"Mardi, a indiqué Claude Guéant, une autre notification interviendra qui se traduira par une expulsion<br />

en urgence également, mais qui, compte tenu de la particularité du statut de la personne, sera assortie<br />

d'une assignation à résidence sur notre territoire". D'autres mesures d'expulsion interviendront<br />

prochainement, a annoncé le ministère. Il est reproché à ces personnes de "tenir des propos dans les<br />

mosquées ou d'avoir des comportements qui peuvent préparer des actions djihadistes ou bien des<br />

propos de haine, de violence, antisémites. Ils soulèvent leur coreligionnaires pour déchaîner de la<br />

violence dans notre pays", a ajouté Claude Guéant. "On sait trop malheureusement que des propos<br />

comme cela peuvent entraîner des comportements radicaux qui vont jusqu'à l'attentat", a-t-il dit. "Il en<br />

va de la sécurité des Français, de la concorde dans notre pays. Notre pays doit être un pays d'harmonie<br />

et l'extrêmisme n'y a pas sa place", a souligné le ministre au micro de RTL.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/societe/claude-gueant-ordonne-des-expulsions-02-04-2012-<br />

1447633_23.php<br />

Publié le 02/04/2012<br />

135


- Pour une réelle politique contre le radicalisme religieux dans les prisons<br />

Coordinateur de l’Aumônerie musulmane à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, m’a adressé un texte<br />

après les drames de Toulouse et de Montauban, dont un extrait a été publié sur la.Croix.com.<br />

Encore une fois, le débat sur le radicalisme religieux dans les prisons vient occuper le devant de scène<br />

politico-médiatique. Et encore une fois, il a fallu un drame pour en parler. Espérons du moins que cette<br />

fois-ci sera l’occasion de poser les vraies questions, afin de trouver les bonnes réponses.<br />

C’est dans cette perspective que nous avons souhaité apporter notre contribution au débat, sur la base<br />

de notre expérience de terrain, notamment en tant qu’aumônier musulman dans la plus grande prison<br />

d’Europe, la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.<br />

Y a-t-il un radicalisme religieux dans les prisons ?<br />

Sans céder à une quelconque analyse zemmourienne, ni à la politique de l’autruche de certains<br />

musulmans, à commencer par certains de leurs responsables, nous pouvons affirmer que ce phénomène<br />

existe bel et bien. Il faut être aveugle - pour ne pas dire complice - pour le nier. Seulement, reconnaître<br />

cette réalité ne doit pas en faire un phénomène majoritaire. Sinon, que serions-nous devenus (sans<br />

vouloir entrer dans le débat des chiffres) avec le taux de la présence musulmane au sein des prisons<br />

françaises ?<br />

Pour nous, un seul cas, susceptible de provoquer un drame comme celui de Montauban et de Toulouse,<br />

serait toujours un cas de trop. Mais cela ne doit pas nous conduire à stigmatiser et pénaliser la majorité<br />

de la population carcérale, en l’accusant de ce qu’elle ne l’est pas.<br />

De quel radicalisme religieux parle-t-on ?<br />

De par notre expérience, nous préconisons de distinguer deux types de radicalisme présents au sein de<br />

la prison. Le radicalisme idéologique qui est porté par des individus se trouvant en prison suite à des<br />

affaires liées à leur idéologie extrémiste : ils cherchent, par tous les moyens, à s’imposer en tant<br />

qu’imams ou leaders autoproclamés. Le radicalisme de ces individus ne connaît aucune limite, comme<br />

il n’obéit à aucun ordre, voire même il peut créer des problèmes là où il n’y en a pas (prières<br />

collectives en promenade, opposition aux personnels et même, parfois, aux aumôniers musulmans, …).<br />

Il y a ensuite le radicalisme comportemental, exprimé par des détenus influencés par les premiers. La<br />

majorité d’entre eux n’ont aucune formation religieuse. Cette forme de radicalisme s’exprime par un<br />

changement brutal de l’apparence (barbe, tenue vestimentaire, …), mais, elle n’altère pas l’acceptation<br />

du règlement intérieur des établissements pénitentiaires, ni les rapports avec le personnel. Elle peut<br />

provoquer des demandes cultuelles, mais ne remet pas en cause l’organisation carcérale. Bref, elle peut<br />

trouver un certain épanouissement, malgré la détention, du moment qu’elle trouve une reconnaissance<br />

de la part de l’administration (présence de l’aumônier, cantine halal, …)<br />

Cette distinction s’avère nécessaire pour éviter tout amalgame dans les rapports avec les détenus.<br />

Depuis quelques années maintenant, le radicalisme religieux, en prison, n’est présenté que sous un seul<br />

et unique schéma, ne reconnaissant aucune frontière entre les détenus qui cherchent à donner un sens à<br />

leur vie (découvert ou retrouvé à l’occasion de la détention) et les détenus qui sont dans la<br />

revendication idéologique et sont, d’ailleurs, bien connus des services de sécurité.<br />

Ce schéma ne laisse aucune chance à l’écrasante majorité des détenus qui, empruntant le chemin de la<br />

religiosité, ne sont que dans une démarche spirituelle provoquée par le regret, veulent se racheter ou<br />

chercher le pardon …<br />

Confondant, par exemple, la simple pratique cultuelle et le prosélytisme, cette façon de voir prive la<br />

majorité des détenus du simple droit d’exercer son culte ; elle représente une des causes qui les<br />

poussent dans les bras des extrémistes.<br />

La double classification proposée protège donc la majorité des détenus et leur évite le piège d’une<br />

minorité facilement détectable, vu les motifs de son incarcération. Elle permet aussi à cette majorité<br />

une meilleure intégration dans la vie carcérale, en leur permettant de<br />

vivre normalement leur religiosité comme un droit inscrit dans le Code de la procédure pénale.<br />

136


Comment éviter le risque de radicalisation religieuse dans les prisons ?<br />

Tous les spécialistes de la question carcérale s’accordent à dire que le détenu, une fois en prison,<br />

devient un être fragile. La privation de la liberté est, pour le détenu, synonyme de privation de dignité<br />

(terme bien entendu qui reste flou à définir ; entre fierté et orgueil, la frontière n’est jamais claire).<br />

Ainsi rares sont les détenus, notamment dans une maison d’arrêt, qui reconnaissent les actes qui leur<br />

sont reprochés. Sauvegarder cette dignité, en niant les actes d’accusation leur garde espoir d’une<br />

liberté rapidement retrouvée. Protéger sa dignité devient une quête quotidienne. Tout moyen, pour<br />

cette fin, est bon à prendre.<br />

Une fois cet espoir rompu, leur fragilité prend le dessus. Ils perdent tous les repères.<br />

C’est à ce moment-là que le détenu devient une proie facile. Il devient réceptif, n’ayant qu’une envie :<br />

se raccrocher à quelques choses, … pour garder sa dignité.<br />

Les circuits classiques qui permettent au détenu de garder les repères, dépendent beaucoup du parcours<br />

de vie de chaque détenu. Mais les plus importants sont de deux sortes : la famille, l’encadrement au<br />

sein de la détention. Un troisième se rajoute lorsqu’il s’agit de la pratique religieuse : la présence de<br />

l’aumônier.<br />

Lorsque le détenu est entouré d’une bonne prise en charge familiale, administrative et religieuse, ses<br />

chances d’une réinsertion post-carcérale sont plus que sûrs. Si, au contraire, une au moins de ces<br />

conditions fait défaut, alors le détenu devient la proie de tous les protagonistes des dérives, de tout<br />

genre, qui vont lui faire miroiter une vie meilleure dans l’ici-bas pour les uns, et de l’au-delà pour les<br />

autres.<br />

C’est d’une meilleure gestion de ces trois types de prise en charge qu’il s’agit ici, pour éviter aux<br />

détenus de tomber dans les filets des uns et des autres.<br />

La prise en charge familiale<br />

La pire des situations qui puisse arriver aux détenus, notamment aux jeunes récidivistes, c’est de ne<br />

plus avoir de contacts avec leurs proches. Être privé de cet important lien social ouvre les possibilités<br />

de tout autre improbable lien. Certains parents, excédés par les agissements de leur enfant, ne mesurent<br />

pas l’impact de la rupture. Sur le terrain, nous constatons que c’est souvent le père, symbole de<br />

l’autorité, qui refuse catégoriquement d’aller rendre visite à son fils détenu. Le terme de « honte »<br />

revient souvent lorsque j’essaie, parfois, de les convaincre d’y aller. Vouloir garder la dignité pour<br />

l’enfant, éviter la honte pour le père.<br />

Perdre espoir d’avoir un parloir familial, c’est la rupture avec les racines, et c’est aussi le ticket de<br />

départ vers le néant. Ainsi, le jeune détenu devient le client idéal pour tout type d’endoctrinement.<br />

Une réflexion sur la façon de préserver le lien familial - surtout celui des parents - s’impose pour que<br />

le jeune détenu ne soit pas laissé à l’abandon et au désespoir. Désespoir qui ouvre toute les portes de la<br />

bêtise humaine.<br />

La prise en charge administrative<br />

Nous entendons par là tout le travail qui doit être mené par l’ensemble des intervenants auprès du<br />

détenu. Ceci n’est possible que lorsque tous les moyens, notamment humains, sont disponibles, mais<br />

aussi à condition de convaincre (et non d’obliger) l’ensemble des détenus à suivre des activités, au<br />

quotidien, pour occuper les journées de détention, car, la nature n’aime pas le vide.<br />

Dans beaucoup de prisons françaises, les syndicats déplorent le manque de personnel, notamment de<br />

proximité, pour que toutes les activités, et donc, les mouvements qu’elles nécessitent, puissent se faire<br />

dans des conditions satisfaisantes. Nous constatons aussi que certains détenus, pour diverses raisons,<br />

ne sont pas assez motivés à suivre les activités proposées, malgré les efforts fournis par le personnel<br />

pénitentiaire, comme par les autres intervenants.<br />

Une vigilance, et un suivi de ce type de détenus est plus que nécessaire, car, ne pas être inscrit à une<br />

activité, ne veut pas nécessairement dire que le détenu n’a aucune activité.<br />

La prise en charge religieuse<br />

Tout le monde s’accorde pour dire que les prisons françaises manquent cruellement d’aumôniers<br />

musulmans. L’Administration pénitentiaire ne cesse de faire appel à l’ensemble des aumôniers pour<br />

recruter de nouveaux candidats à cette fonction. Seulement, il est important d’aborder ce sujet avec un<br />

peu de réalisme et d’objectivité. Avons-nous d’abord défini ce que c’est un aumônier musulman ?<br />

137


Avons-nous un cahier de charge (nos collègues catholiques parlent de mission) clair et précis de sa<br />

tâche ? Sommes-nous tous d’accord sur les conditions du recrutement ? Voilà des questions qui<br />

méritent d’être posées, avec courage.<br />

Certes, l’aumônerie musulmane pénitentiaire a connu une réelle évolution depuis la création du<br />

C.F.C.M. et surtout depuis la nomination de l’aumônier national en 2006. Les chiffres ont presque<br />

triplé en moins de dix ans : d’environ 60 à environ 160. Plusieurs circulaires ont été produites pour<br />

faciliter l’exercice du culte musulman dans les prisons.<br />

Mais, malheureusement, ces évolutions positives ne suffisent pas pour une réelle prise en compte de la<br />

demande de la population carcérale de confession musulmane.<br />

Tous les acteurs de terrain estiment qu’il faut au moins tripler le nombre des aumôniers musulmans.<br />

Mais suffit-il de mettre un certain nombre d’aumôniers musulmans dans les prisons pour prétendre<br />

répondre à la demande ? A notre avis, on risque de commettre une grave erreur si notre volonté s’arrête<br />

au simple remplissage des postes vacants pour rattraper le retard, sans que cela ne s’accompagne d’une<br />

réelle formation théologique (au minimum 4 années d’étude), linguistique (bilingue arabe/français), et<br />

d’une connaissance des fondements de la République (histoire, lois, …).<br />

Notre expérience de terrain, nous a montré que l’aumônier musulman est parfois confronté à des<br />

débats théologico-politiques houleux avec les détenus, portant telle ou telle idéologie religieuse. Un<br />

aumônier dépourvu d’une formation adéquate risque de se trouver discrédité par un simple détenu qui<br />

ne maitrise qu’une seule littérature religieuse, celle de la haine.<br />

Il faut ensuite aborder avec sérieux et courage la question financière. Le profil des candidats potentiels<br />

à cette fonction se limite à une minorité qui ont accompli une scolarité assez poussée, et sont un<br />

emploi stable. Qui assume le financement de leur formation ? Et que leur proposer s’ils sont prêts à<br />

donner de leur temps pour assumer cette fonction ? Est ce normal de leur proposer une simple<br />

indemnisation qui ne dépasse pas les 750 € par mois ?<br />

Nous pensons aussi qu’une formation systématique du personnel pénitentiaire, aux principes de<br />

l’Islam, devient plus que nécessaire. Certaines directions interrégionales, conscientes de l’enjeu, ont<br />

pris les devants.<br />

C’est l’ensemble de ces conditions qui feront qu’un aumônier musulman pourra jouer son rôle en tant<br />

qu’accompagnateur des détenus et en tant que régulateur de la pratique religieuse en détention. Ce sont<br />

ces conditions qui éviteront que les détenus ne cèdent aux appels des imams autoproclamés qui, eux,<br />

ont tout leur temps pour faire passer leur message.<br />

Pour résumer, prévenir l’endoctrinement et le radicalisme religieux dans nos prisons, c’est possible. Il<br />

suffit de réunir les bonnes volontés autour d’une même table, loin de toute passion, afin de passer à<br />

l’action.<br />

Source : http://www.lecfcm.fr/?p=2910<br />

Publié le 03/04/12<br />

- Qui sont les cinq islamistes expulsés de France?<br />

Le gouvernement a notifié ce lundi à cinq islamistes radicaux - dont trois imams - un avis de<br />

reconduite à la frontière. Prêche antisémite, participation à des réunions avec des anciens terroristes,<br />

appel à la haine contre l'Occident... justifient cette décision selon Claude Guéant.<br />

Depuis l'affaire Merah, Nicolas Sarkozy est passé à la vitesse supérieure dans la lutte contre l'islam<br />

radical. En moins d'une semaine, une trentaine d'islamistes radicaux - dont plusieurs membres du<br />

groupe salafiste Forsane Alizza - ont été interpellés, cinq prédicateurs musulmans se sont vus refuser<br />

l'entrée sur le territoire. Autre levier d'action pour le gouvernement, les expulsions. Lundi, cinq<br />

fondamentalistes - dont trois imams - se sont vus notifier un avis de reconduite à la frontière. Et selon<br />

138


le ministère, d'autres expulsions sont prévues dans un avenir proche.<br />

Cause invoquée par le gouvernement: leurs "comportements [sont] de nature à porter atteinte aux<br />

intérêts fondamentaux de l'Etat, ou liés à des activités à caractère terroriste, ou constituant des actes de<br />

provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence". "Désormais, même<br />

lorsque les soupçons sont faibles, la police passe à l'action", explique Farhad Khosrokhavar, directeur<br />

de recherche à l'EHESS, auteur de Quand Al Qaïda parle: témoignages derrière les barreaux.<br />

Qui sont les cinq personnes expulsées?<br />

Ali Belhadad a été immédiatement expulsé. C'est un militant islamiste algérien âgé de 45 ans.<br />

Condamné à 18 mois d'emprisonnement pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994, il avait<br />

repris "des relations assidues avec la mouvance islamiste radicale", selon le ministère. Selon une note<br />

de police, relayée par le Figaro, il entretenait des "liens très étroits avec un islamiste radical membre<br />

du <strong>Groupe</strong> islamique armé (GIA), ainsi qu'avec un vétéran des camps d'entraînement au Pakistan et en<br />

Afghanistan". Il aurait en outre, toujours selon le quotidien, participé en février dernier à une réunion<br />

organisée par un ancien détenu de Guantanamo et à laquelle assistait un vétéran d'Al-Qaïda ainsi qu'un<br />

terroriste connu des services de police.<br />

Almamy Baradji a également été renvoyé dès lundi au Mali, pays dont il est originaire. Cet imam,<br />

fervent défenseur du port du voile intégral, est connu des services de renseignements pour ses prêches<br />

antisémites et prônant un rejet de l'Occident. Autre point d'inquiétude: il encourageait les adolescents<br />

jugés difficiles ou en rupture avec le système éducatif français a intégrer des écoles coraniques à<br />

l'étranger.<br />

Malek Drine, un imam "remplaçant" tunisien qui effectue quelques prêches bénévoles au sein de la<br />

mosquée "La Fraternité", à Aubervilliers, a également reçu ordre de la préfecture de quitter<br />

l'Hexagone. En cause: un prêche tenu le 2 septembre 2011 devant des fidèles dans lequel il aurait<br />

affirmé que "la charia autorise le meurtre des frères qui se détournent de l'Islam". L'homme âgé de 30<br />

ans, marié à une Bretonne, dément tout propos velléitaire. "J'ai fait ce prêche il y a sept mois, et c'est<br />

maintenant que je deviens un danger pour la France ?", a-t-il déclaré au micro de RTL. "Je suis choqué<br />

car pour moi c'est un mensonge : je n'ai jamais rien dit contre la France ou contre l'Etat (...) Je ne suis<br />

pas jihadiste, je suis simplement un musulman qui pratique sa religion, qui fait ses prières. Je ne dis<br />

jamais aux gens de tuer quelqu'un ou de faire des attentats".<br />

Yusuf Yuksel, imam turc prônant la "haine du monde occidental et des Juifs", devait lui aussi faire<br />

l'objet d'une mesure d'éloignement.<br />

Saad Nasser Alshatry, imam saoudien introuvable lundi en France, est visé par une procédure de<br />

refoulement s'il tentait de revenir sur le territoire national. Il légitimait le commerce de la drogue.<br />

Selon le ministère de l'Intérieur, d'autres expulsions sont programmées.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/qui-sont-les-cinq-islamistes-expulses-defrance_1101373.html<br />

Publié le 04/04/2012<br />

- Entretien avec Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris<br />

C’est bien beau de débattre sur l’Islam ou encore l’affaire Mohammed Merah, mais encore faut-il laisser<br />

la parole à ceux qui se sentent directement concernés et qui sont bien placés pour parler, entre autres<br />

Dalil Boubakeur qui, même s’il est contesté par certains, à nombre de choses à expliquer. Bien sur,<br />

139


certains de ses messages vont être contestés, parfois même à à juste titre, ce qui augure un débat<br />

intéressant…<br />

Nicolas Sarkozy a mis en garde l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) contre<br />

tout débordement lors de son congrès, qui se tiendra du 6 au 9 avril près de Paris. Partagez vous<br />

les inquiétudes du président français ?<br />

Je pense que la communauté musulmane tout entière traverse une période difficile. Nous sommes dans<br />

une période électorale et il y a des éléments qui travaillent pour stigmatiser certains aspects de l’islam<br />

en France et en particulier l’UOIF, dont Marine Le Pen a demandé la dissolution. Il y a un contexte qui<br />

est allé en s’aggravant depuis l’affaire de Toulouse et de Montauban où il y a eu des morts. Cela nous<br />

inquiète et inquiète toute la communauté musulmane.<br />

L’islam est devenu un problème politique en plein milieu d’une consultation électorale qui doit<br />

s’occuper d’abord de la situation économique, du chômage, des jeunes et du pouvoir d’achat, qui sont<br />

les gros problèmes de la France actuellement. Si l’UOIF est un vrai problème pour le développement<br />

ou pour l’avenir des rapports entre la France et les musulmans, nous le découvrons comme vous.<br />

Donc, vous ne partagez pas les inquiétudes exprimées…<br />

Nous partageons toutes les inquiétudes. Nous sommes inquiets. Nous ne voyons pas la raison pour<br />

laquelle l’UOIF est devenue brusquement aujourd’hui plus problématique. Cela fait des années que<br />

cette organisation existe. Pourquoi la cibler spécialement maintenant ?<br />

Pensez
vous que le risque extrémiste soit exagéré en France en cette période électorale ?<br />

Je ne dirai ni exagéré ni minimisé. Mais je pose une question : pourquoi maintenant ? Qu’est-ce qui a<br />

changé ? Ce n’est pas Mohamed Merah qui a changé tout l’islam de France. L’UOIF a des rapports<br />

avec le ministère de l’Intérieur. Des rapports assez proches, assez suivis. Donc, je ne vois pas ce qui a<br />

brusquement changé. Le congrès de l’UOIF au Bourget n’est pas une nouveauté. Il se déroule tous les<br />

ans depuis au moins 20 ans, voire plus. Que se passe-t-il aujourd’hui ? S’agit-il d’une préoccupation<br />

provisoire ou plus profonde qui aura des conséquences à long terme ? Je n’ai pas la réponse à ces<br />

questions.<br />

Plusieurs personnalités musulmanes ont été empêchées de venir en France. Comment jugez­vous<br />

cette décision du gouvernement français ?<br />

Je ne les connais pas personnellement. J’ignore également les raisons qui ont amené le gouvernement<br />

français à prendre une telle décision. Ces décisions sont souvent prises par des services spécialisés.<br />

Mais j’espère que ces raisons sont fondées. Il est certain que l’Islam en France n’a pas besoin de gens<br />

qui viennent exciter les jeunes. Mais nous ne voulons pas que l’islam soit mis à l’index. Cette année,<br />

beaucoup d’initiatives ont inquiété les musulmans en France : le débat sur l’immigration, sur l’islam,<br />

sur l’identité… On souhaite un peu de calme. Les musulmans veulent vivre dans le calme, dans la paix<br />

et dans la sécurité. Ils ne veulent pas être stigmatisés comme des gens dangereux.<br />

Avez­vous constaté une hausse de l’islamophobie en France depuis ces débats ?<br />

L’islamophobie connaît une hausse partout en Europe, pas seulement en France. Depuis deux à trois<br />

ans, on constate une montée de l’islamophobie dans plusieurs pays. En Suède, on a même tiré sur les<br />

musulmans. Il y a en Europe occidentale un fort sentiment islamophobe. En France, beaucoup de<br />

symboles de l’islam, comme les mosquées et les cimetières, ont été visés. Le discours modéré, que<br />

nous prônons, ne semble pas être écouté. Des deux côtés.<br />

Après l’affaire Merah, vous avez rencontré plusieurs personnalités politiques dont le président<br />

Sarkozy et François Hollande. Quel est celui qui a vous a le plus rassuré ?<br />

Nous vivons une période pleine d’incertitude. On ne peut pas dire que quelqu’un nous rassure. Tous les<br />

jours nous apporte son lot de surprises.<br />

Avez-vous approuvé la décision algérienne de ne pas autoriser l’enterrement de Mohamed Merah<br />

en Algérie ?<br />

D’abord l’Algérie n’est pas son pays. Il est français. Il est né en France et a choisi la citoyenneté<br />

française. L’Algérie n’était pas obligée d’accorder une dérogation pour qu’il soit enterré sur le sol<br />

algérien. Il y a peut être aussi des raisons de sécurité qui ont motivé cette décision. Il a été enterré à<br />

Toulouse. Tout s’est bien déroulé, loin des craintes de débordements exprimées.<br />

140


Après la polémique sur la viande halal, vous avez installé une commission. L’initiative a suscité<br />

beaucoup d’interrogations et de critiques. Quel est le but de cette commission ?<br />

En Europe, il y a beaucoup de positions concernant la viande halal. Chacun pratique une forme<br />

d’abattage et nous voulons connaître la vérité. Pour l’instant, il y a autant de gens qui veulent<br />

l’abattage direct que ceux qui pratiquent sans le dire des abattages conformes à la volonté des autorités<br />

européennes d’étourdir les animaux. Nous avons demandé l’avis des imams. Actuellement, nous<br />

demandons l’avis des organismes spécialisés. Nous voulons aussi avoir une information scientifique.<br />

Cette démarche nous permettrait de répondre à ceux qui disent que l’animal souffre au moment où il<br />

est égorgé.<br />

Donc, le but n’est pas de changer le mode d’abattage rituel ?<br />

Il n’a jamais été question de remettre en cause le mode d’abattage halal. Nous voulons répondre à ceux<br />

qui disent : vous faites souffrir les animaux. L’Europe exige que les animaux soient étourdis. Certains<br />

pays européens acceptent. Compte tenu de la réglementation européenne, l’objectif est de rechercher le<br />

meilleur mode d’abattage, tout en restant halal. Je tiens à préciser que cette commission n’a pas été<br />

créée après la rencontre avec le Premier ministre François Fillon. Sa création a été décidée bien avant.<br />

Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2012/04/07/entretien-avec-dalil-boubakeur-recteur-de-lamosquee-de-paris/<br />

Publié le 07/04/12<br />

- Londres autorisé à extrader des imams radicaux, Al-Qaida menace<br />

L'extradition par le Royaume-Uni de l'imam radical Abou Hamza vers les Etats-Unis, qui l'accusent<br />

d'attentats anti-américains, ne viole pas la Convention des droits de l'homme, a estimé mardi la Cour<br />

européenne des droits de l'Homme (CEDH). La cour de Strasbourg demande toutefois dans son arrêt que<br />

l'extradition de l'imam et de cinq autres prisonniers soit bloquée pendant trois mois, jusqu'à la fin du<br />

délai d'appel.<br />

Mustafa Kamal Mustafa, dit "Abou Hamza Al-Masri", et cinq autres hommes actuellement détenus au<br />

Royaume-Uni s'étaient tournés vers la CEDH. Ils estimaient que leur incarcération probable dans une<br />

prison "supermax", un "pénitencier américain de sécurité maximum", à Florence, dans le Colorado,<br />

ainsi que la peine de réclusion à vie sans libération conditionnelle à laquelle ils pourraient être<br />

condamnés s'apparenteraient à un "traitement dégradant ou inhumain" (interdit par l'article 3 de la<br />

convention européenne des droits de l'homme). "Il n'est pas du tout certain que, s'ils étaient extradés,<br />

les requérants seraient reconnus coupables des charges qui pèsent contre eux", a toutefois observé la<br />

cour, estimant par ailleurs qu'une peine de réclusion à vie n'était pas "disproportionnée" au regard des<br />

accusations de terrorisme. Enfin, les requérants "n'ont pas démontré qu'il y aurait un réel risque (de<br />

violation de l'article 3 de la convention) en conséquence de leur sentence".<br />

Borgne et manchot, il arbore un crochet, Abou Hamza est accusé par Washington d'avoir pris part à des<br />

enlèvements de touristes occidentaux au Yémen, d'avoir facilité la mise en place d'un camp<br />

d'entraînement terroriste aux Etats-Unis et d'avoir aidé le financement de candidats au djihad désireux de<br />

se rendre au Proche-Orient pour y subir un entraînement à des actes terroristes. Il est visé en tout par<br />

onze chefs d'accusation liés au terrorisme. Abou Hamza a été condamné en février 2006 à sept ans de<br />

prison pour incitation au meurtre et à la haine raciale. La CEDH avait bloqué en juillet 2010 la<br />

procédure d'expulsion, ce qui avait suscité de vives réactions en Grande-Bretagne.<br />

AL-QAIDA MENACE EN CAS D'EXTRADITION D'ABOU QATADA<br />

Al-Qaida menace de s'en prendre au Royaume-Uni si Londres en vient à extrader l'islamiste Abou<br />

Qatada en Jordanie, affirmant que cela "ouvrira la porte du Mal" pour les autorités britanniques. La<br />

CEDH avait bloqué en janvier l'extradition d'Abou Qatada - condamné en 1998 en son absence à quinze<br />

141


ans de travaux forcés pour la préparation d'attentats - au motif que des preuves obtenues sous la torture<br />

pourraient être retenues contre lui.<br />

La Grande-Bretagne tente de trouver un moyen pour se débarrasser de l'islamiste, qui fut un temps<br />

considéré comme le chef spirituel d'Al-Qaida en Europe. Le Jordanien, âgé de 51 ans et qui a passé une<br />

grande partie des six dernières années en prison au Royaume-Uni malgré l'absence de charges, a été<br />

libéré sous conditions le 13 février. Il pourrait être totalement libre de ses mouvements sous trois mois.<br />

Au début de mars, la ministre de l'intérieur britannique, Theresa May, avait eu un entretien avec son<br />

homologue jordanien portant sur le cas d'Abou Qatada, que Londres voudrait renvoyer dans son pays.<br />

Le gouvernement jordanien avait assuré le 15 février à James Brokenshire, secrétaire d'Etat chargé de la<br />

sécurité britannique, en visite dans le pays, qu'Abou Qatada serait jugé "équitablement" s'il rentrait dans<br />

son pays.<br />

Dans son communiqué, Al-Qaida a proposé qu'Abou Qatada puisse choisir son pays d'accueil parmi<br />

ceux du Printemps arabe, théâtre d'une poussée des mouvements islamistes, affirmant par ailleurs que<br />

l'homme "n'a aucun lien organisationnel avec Al-Qaida".<br />

Source : http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/04/10/londres-autorise-a-extrader-des-imamsradicaux-al-qaida-menace_1682966_3214.html<br />

Publié le 10/04/12<br />

- Un islamiste algérien expulsé attaque Guéant en justice<br />

Un Algérien, Ali Belhadad, expulsé début avril sur décision du ministre de l'Intérieur Claude Guéant qui<br />

le présentait comme un islamiste radical, va demander l'annulation de l'arrêté le concernant et attaquer le<br />

ministre en diffamation, a annoncé vendredi son avocat. M. Belhadad « s'inscrit en faux contre le<br />

communiqué du ministère de l'Intérieur relatif à cette expulsion (..) dans lequel il est présenté à tort et<br />

contrairement à ce qui figure dans la motivation de l'arrêté, comme un "condamné pour son rôle dans les<br />

attentats de Marrakech en 1994" », selon un communiqué diffusé par son avocat, M e Eric Plouvier.<br />

La motivation de l'arrêté pris contre lui « comporte des allégations mensongères quant aux relations qu'il<br />

entretiendrait avec des individus condamnés », ajoute‐t‐il. Par conséquent, M. Belhadad a décidé de<br />

saisir le tribunal administratif pour faire annuler cet arrêté et va également porter plainte pour<br />

diffamation contre Claude Guéant, selon le communiqué. Il va en outre introduire un référé
liberté pour<br />

obtenir en urgence la suspension de son expulsion, a dit M e Plouvier à l'AFP.<br />

M. Belhadad, titulaire d'un titre de séjour valable jusqu'en mars 2019, a été expulsé en « urgence<br />

absolue » après un arrêté pris par Claude Guéant contre lui le 30 mars. Trois imams et un autre militant<br />

islamiste avaient été visés par une mesure similaire. M. Belhadad est actuellement en Algérie. Son arrêté<br />

d'expulsion ne mentionne pas de condamnation pour l'attentat de Marrakech de 1994, mais des « liens<br />

très étroits » avec un « vétéran des camps d'entraînement djihadistes au Pakistan et en Afghanistan<br />

condamné à 18 mois d'emprisonnement pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994 ».<br />

Selon M. Belhadad, l'arrêté pris contre lui « viole son droit au respect de sa vie privée et familiale »<br />

garanti par l'article 8 de la convention européenne des droits de l'homme (CEDH).<br />

Source : http://www.tsa-algerie.com/divers/un-islamiste-algerien-expulse-attaque-gueant-enjustice_20304.html<br />

Publié le 13/04/2012<br />

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- Seine-Saint-Denis : Un imam radical menacé d'expulsion assigné à résidence<br />

Un imam de Seine-Saint-Denis menacé d'expulsion a été assigné à résidence samedi pour des prêches<br />

jugés « contraires aux valeurs de la république », a-t-on appris auprès du ministère de l'Intérieur,<br />

confirmant une information du parisien.fr. L'imam, qui prêchait à Stains (Seine-Saint-Denis), dont<br />

l'identité n'a pas été révélée, est menacé d'expulsion depuis un avis en ce sens rendu vendredi par la<br />

commission des expulsions, a précisé le ministère de l'Intérieur. Il a été interpellé samedi matin et<br />

assigné à résidence, à son domicile, a-t-on ajouté. Selon le ministère de l'Intérieur, l'intéressé, originaire<br />

du Bengladesh, « ne sera pas expulsé dans l'immédiat ». « Il possède un statut de réfugié, ce qui interdit<br />

pour l'instant son expulsion », a-t-on précisé, ajoutant qu'il avait « la possibilité de se trouver un autre<br />

pays d'accueil ».<br />

Le gouvernement avait annoncé début avril avoir ordonné l'expulsion de trois imams radicaux et de<br />

deux militants islamistes étrangers, dont un militant islamiste algérien et un imam malien, confirmant sa<br />

volonté de tolérance zéro à l'égard des islamistes après l'affaire Mohamed Merah. Le ministère de<br />

l'Intérieur avait alors précisé que d'autres mesures d'expulsion interviendraient prochainement.<br />

Source : http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/seine-saint-denis-un-imam-radical-menaced-expulsion-assigne-a-residence-210545.html<br />

Publié le 14/04/12<br />

- L'islamiste Belhadad sera bien expulsé<br />

La justice française a refusé aujourd'hui d'annuler l'expulsion d'un Algérien renvoyé début avril dans son<br />

pays par les autorités françaises qui le présentaient comme un islamiste radical. Selon son avocat, cette<br />

expulsion était "une opération de communication politique" et il va faire appel devant le Conseil d'Etat,<br />

la plus haute juridiction administrative en France. Son client, Ali Belhadad, 44 ans, résidait en France<br />

depuis 20 ans et avait un titre de séjour valable jusqu'en 2019 quand il a été arrêté le 2 avril et expulsé le<br />

même jour, au moment où le gouvernement multipliait les coups de filet dans les milieux islamistes<br />

présumés dans la foulée des tueries de Toulouse et Montauban perpétrées par Mohammed Merah. Ce<br />

dernier avait tué froidement sept personnes, soldats d'origine maghrébine, enfants et professeur de<br />

religion juifs, avant d'être abattu chez lui par la police.<br />

La "politique de communication" de Guéant pointée<br />

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur avait justifié sa décision par le fait que Belhadad avait<br />

été condamné pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994, ce que conteste farouchement<br />

l'intéressé. Lors de l'audience, une représentante du ministère de l'Intérieur a reconnu que ce<br />

communiqué était erroné, une erreur qu'elle a qualifié de "regrettable". L'avocat de Belhadad, Me Eric<br />

Plouvier, a raillé "la politique de communication de (ministre de l'Intérieur Claude) Guéant qui, dans un<br />

contexte dramatique, n'a pas hésité à donner de fausses informations aux journalistes". L'avocat, qui<br />

envisage une action en diffamation contre le ministre, s'est élevé contre la "posture électorale" de M.<br />

Guéant qui a, selon lui, décidé l'expulsion "pour faire de l'agitation". La représentante du ministère a<br />

reconnu que l'affaire Merah avait agi comme un "électrochoc", alors que le contre-espionnage a été<br />

violemment critiqué pour ne pas avoir repéré le danger que représentait Mohamed Merah. "Fallait-il<br />

attendre qu'on prenne Ali Belhadad la main dans le sac comme on l'a fait pour Merah?" a-t-elle<br />

demandé. Elle a déclaré qu'il était notamment reproché à Belhadad ses relations avec des djihadistes<br />

"vétérans d'Afghanistan", un emploi dans une librairie parisienne située dans une rue "réputée pour sa<br />

proximité avec la mouvance islamiste radicale" ou encore une réunion dans un restaurant de banlieue<br />

avec un ancien de Guantanamo. "Fréquenter une sandwicherie halal serait donc constitutif d'une atteinte<br />

143


manifeste à l'ordre public", a ironisé Me Plouvier, en rappelant que M. Belhadad laissait derrière lui, en<br />

France, deux filles mineures et de nationalité française.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/16/97001-20120416FILWWW00651-lislamiste-belhadad-sera-bien-expulse.php<br />

Publié le 16/04/2012<br />

- Coup de filet anti-islamiste : la colère d'une famille humiliée<br />

Explosée à coups de fusil par la police, mercredi 4 avril, la serrure du pavillon de cinq pièces du<br />

lotissement des Trois Caravelles où loge la famille Z., à Pau, vient d'être remplacée. Le bailleur ne<br />

pouvait attendre l'indemnisation de la justice qui mettra des mois à arriver. Saad et Farid, 28 et 22 ans,<br />

plaisantent pour détendre l'atmosphère mais la mine sombre du père, Mohamed, 59 ans, témoigne de<br />

l'affront subi par sa famille.<br />

Comme huit autres personnes qu'ils ne connaissent pas, à Bon-Encontre (Lot-et-Garonne), Bordeaux,<br />

Carpentras (Vaucluse), Marseille, Roubaix (Nord) ou Valence, ses fils ont fait l'objet d'une interpellation<br />

musclée avant d'être relâchés, sans aucune charge, après trente-sept heures de garde à vue dans le cadre<br />

antiterroriste. Ce coup de filet national visait à neutraliser les émules potentiels de Mohamed Merah,<br />

tueur à Montauban et Toulouse de trois militaires, de trois enfants juifs et d'un père de famille entre les<br />

11 et 19 mars.<br />

Un périple de quatre mois effectué entre septembre 2011 et janvier 2012 par Farid et Saad en Inde, en<br />

Birmanie, en Thaïlande et au Cambodge, juste après le bac pro de menuisier-aluminium du benjamin, a<br />

suffi à les cataloguer "présumés activistes isolés se préparant au djihad".<br />

"JE ME SUIS RETROUVÉ NEZ À NEZ AVEC UN FUSIL"<br />

A 6 heures du matin, le 4 avril, Mohamed était le seul levé lorsqu'il a entendu l'explosion. Il a pensé au<br />

gaz. "Je suis sorti de la cuisine et je me suis retrouvé nez à nez avec un fusil", raconte cet homme arrivé<br />

en 1973 du Moyen Atlas marocain pour travailler dans les usines de chocolat Lindt. "Par terre, par terre<br />

!", ont hurlé des hommes encagoulés en le jetant au sol tandis qu'ils menottaient Farid, descendu en<br />

caleçon. A l'étage, Saad a été entravé à son tour. Les policiers ont parlé d'"association de malfaiteurs en<br />

relation avec une entreprise terroriste".<br />

Ils ont ensuite retourné les chambres, démonté les faux plafonds, saisi téléphones mobiles, ordinateurs<br />

portables et disques durs. Ils ont surtout trouvé le journal de bord tenu par Saad durant le voyage en<br />

Asie. "Heureusement, dit le jeune homme, car je n'y pensais même plus, or il retrace notre parcours<br />

très touristique." Quand on a embarqué chacun de ses frères dans une C8 avec trois policiers toutes<br />

sirènes hurlantes, Assia, 6 ans et demi a demandé, terrorisée : "Ils vont leur faire comme à Mohamed<br />

Merah ?" Les radios diffusaient déjà en boucle la nouvelle de cette opération hexagonale contre "des<br />

islamistes radicaux".<br />

Ce matin-là, Mahjouba, la maman des frères Z., a dû insister auprès des policiers pour attraper comme<br />

prévu le TGV pour Paris avec sa fille Mariam, 25 ans. "Elle est en plein divorce et avait rendez-vous le<br />

lendemain chez un juge aux affaires familiales pour la garde de sa fille de 16 mois, explique cette<br />

femme de 46 ans, bénévole au Secours populaire. Mon gendre a profité de l'interpellation de mes fils<br />

pour tenter de récupérer la petite. Heureusement, la magistrate n'a pas cédé."<br />

En garde à vue, Farid et Saad n'ont d'abord pas demandé d'avocat. "On n'avait rien fait", explique Farid,<br />

qui s'est fait virer du même coup de la mission d'intérim qu'il venait de commencer. Il y a quatre ans, il a<br />

été condamné à six mois de prison avec sursis pour "une petite affaire" dont il préfère ne plus parler.<br />

Saad, titulaire d'une licence professionnelle de formateur et conseiller à Pôle emploi à Pau, qui n'avait<br />

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jamais eu affaire à la police ni à la justice, estime que "les policiers ont mené leur enquête pendant la<br />

garde à vue".<br />

En Inde, pays proche de l'Afghanistan - où on les soupçonnait d'avoir séjourné, son frère et lui -, une<br />

collègue de travail de Saad a confirmé les avoir accompagnés. Le matin suivant, pourtant, une substitut<br />

du parquet de Pau est venue prolonger leur garde à vue.<br />

"Des investigations sont encore en cours, vous serez peut-être déférés au parquet de Paris", spécialisé<br />

dans l'antiterrorisme, a-t-elle prévenu. Les enquêteurs se sont alors focalisés sur leur pratique religieuse.<br />

"Nous prions cinq fois par jour mais pas à la mosquée puisqu'on travaille, nous faisons le ramadan, et<br />

oui, on aimerait aller à La Mecque, explique Saad. Nous l'avons dit." Farid sourit : "De temps en temps,<br />

on entendait dans le commissariat, "Ils sont encore là, les terroristes ?"" Saad s'était laissé tirer le<br />

portrait et prendre les empreintes digitales. "Je pensais que j'y étais obligé." Il l'était, d'ailleurs. Un<br />

policier l'y a encouragé : "Allez, t'es là pour vingt-quatre heures, c'est une histoire de merde, ne va pas<br />

te mettre bêtement un délit sur le dos !"<br />

"NE DEVENEZ PAS TROP PARANOS"<br />

Le 5 avril, en fin de journée, les deux frères ont été libérés sans charge. "Ne devenez pas trop paranos",<br />

leur a lancé un policier sur le ton de la plaisanterie. Il leur a quand même déconseillé "de faire ou<br />

d'écrire une connerie". "C'est la preuve que nous ne sommes pas tous égaux et que mon frère et moi ne<br />

pourrons plus nous exprimer librement, estime Saad. Ce que nous avons vécu est la meilleure façon de<br />

monter les Français les uns contre les autres."<br />

Mes Thierry Sagardoytho et Julien Marco, qui les défendent, s'apprêtent à assigner l'Etat au civil pour<br />

faute lourde. "Si le voyage en Asie de nos clients posait question, une convocation au commissariat<br />

suffisait, s'insurge Me Sagardoytho. Pour placer quelqu'un en garde à vue, il faut des indices laissant<br />

présumer la commission d'une infraction. Or, les enquêteurs ne disposaient d'aucun élément. Alors que<br />

Mohamed Merah, repéré par la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur), n'a pas été<br />

inquiété avant ses assassinats, on peut s'étonner que des gens ne figurant même pas dans les fichiers<br />

locaux du renseignement intérieur fassent l'objet d'un tel traitement."<br />

La famille Z. aurait apprécié des "excuses" du ministre de l'intérieur, Claude Guéant, pour "sa grossière<br />

erreur". Farid a commencé un nouvel intérim dans le bâtiment et Saad a repris le chemin de Pôle<br />

emploi. Il doit se marier en septembre. "A une étudiante qui s'habille comme vous, Madame, précise son<br />

père. Parce que l'islam, c'est avant tout une philosophie."<br />

Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/04/16/coup-de-filet-anti-islamiste-la-colere-dune-famille-humiliee_1686140_3224.html<br />

Publié le 16/04/2012<br />

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ACTUALITES<br />

- La réforme du permis de conduire : le clin d'oeil de Sarkozy à la jeunesse<br />

Le président-candidat propose que le code se passe au lycée et s'engage à raccourcir le délai entre les<br />

examens de conduite en cas d'échec.<br />

Dans une interview au Journal du dimanche, Nicolas Sarkozy propose une "réforme ambitieuse" du<br />

permis de conduire afin de rendre cet examen "moins long et moins cher" : "Le permis de conduire est<br />

indispensable pour accéder à de nombreux emplois. En cas d'échec au premier essai, il faut parfois<br />

attendre quatre mois pour pouvoir le repasser. C'est beaucoup trop long et beaucoup trop cher, car, dans<br />

l'intervalle, il faut continuer à prendre des leçons pour s'entretenir. Tout le monde ne peut pas s'offrir une<br />

telle dépense", explique le président-candidat.<br />

Il propose donc que "les auto-écoles vien(nent) dans tous les lycées apprendre le code aux jeunes" et que<br />

"l'examen (soit) organisé dans les établissements". "Tous les lycéens quitteront l'école avec le code en<br />

poche", propose-t-il. "Pour l'examen de conduite, l'État prendra l'engagement d'un délai maximum d'un<br />

mois entre deux essais. Enfin, à tous ceux qui effectuent le service civique, nous offrirons la possibilité<br />

d'apprendre à conduire et de passer le permis", conclut-il.<br />

Service civique<br />

Lors d'un meeting à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), son rival socialiste, François Hollande, a<br />

promis un "forfait" pour que "chaque jeune en service civique" puisse passer son permis de conduire.<br />

"Tous ceux qui accepteront de donner leur temps dans un service civique auront une récompense au sens<br />

de ce dévouement qui leur sera consacré par la nation", a expliqué le député de Corrèze. Son objectif est<br />

que "100 000 jeunes" participent au service civique.<br />

"Solution simple et concrète"<br />

Nathalie Kosciusko-Morizet, la porte-parole du candidat UMP Nicolas Sarkozy, a souligné que la<br />

réforme proposée par le président-candidat était "un véritable coup de pouce pour la jeunesse".<br />

"François Hollande avait choisi de faire de la jeunesse un slogan. Nicolas Sarkozy prouve, lui, qu'il sait<br />

en faire une priorité", déclare la porte-parole dans un communiqué. Elle estime que la réforme<br />

"permettra aussi de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes pour qui le permis est souvent<br />

indispensable notamment en banlieue et en zone rurale pour obtenir un emploi". "Par cette proposition et<br />

contrairement au candidat socialiste, Nicolas Sarkozy démontre à quel point il sait imaginer des<br />

solutions simples, concrètes et efficaces au service de tous les Français, et notamment de ceux qui en ont<br />

le plus besoin", poursuit NKM, précisant que "les écoles de conduite, nécessaires à la formation de<br />

chacun, seront naturellement associées à la mise en oeuvre de cette réforme".<br />

Source : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/sarkozy-veut-faciliter-lexamen-du-permis-de-conduire-08-04-2012-1449528_324.php<br />

Publié le 8/04/12<br />

- La Libye ne remettra pas Saïf al Islam à la CPI, dit un ministre<br />

La Libye ne remettra pas Saïf al Islam Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI) et elle le jugera<br />

elle-même, a déclaré dimanche à Reuters le ministre libyen de la Justice, Ali Achour.<br />

Saïf al Islam est toujours détenu dans un lieu tenu secret par les anciens rebelles de Zentane, qui l'ont<br />

capturé en novembre après la chute du régime de son père, Mouammar Kadhafi, lui-même tué un mois<br />

plus tôt. Il sera jugé en Libye par des juges libyens pour meurtre, corruption et viol, a dit Ali Achour.<br />

146


"Nous n'avons aucune intention de le remettre à la CPI et le droit libyen est le bon système pour juger<br />

Saïf Kadhafi", a dit le ministre de la Justice.<br />

Il a démenti les accusations de mauvais traitements formulées par un avocat de la défense auprès de la<br />

CPI, selon lequel Saïf al Islam a été battu et induit en erreur quant aux charges retenues contre lui.<br />

"Il mange avec ses gardiens et il est en bonne condition", a assuré Ali Achour.<br />

Ce dernier a déclaré que son ministère avait préparé un lieu de détention pour Saïf al Islam et que des<br />

négociations étaient en cours avec les ex-rebelles de Zentane pour son transfert à Tripoli.<br />

La CPI se dit compétente pour juger Saïf al Islam et une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu<br />

oblige la Libye à coopérer avec la juridiction internationale. Des organisations de défense des droits de<br />

l'homme mettent par ailleurs en doute la fiabilité du système judiciaire libyen.<br />

Une délégation de la CPI est arrivée dimanche à Tripoli pour débattre de ce dossier avec le ministère de<br />

la Justice, a déclaré à Reuters le représentant de la Libye auprès de la CPI, Ahmad al Djahani.<br />

Saïf al islam encourt la peine de mort s'il est jugé en Libye et une peine de prison s'il est jugé par la CPI.<br />

Ali Achour a refusé dimanche de fournir des précisions sur la manière dont Saïf al Islam allait être jugé<br />

et sur la préparation du procès. Il s'est contenté de dire que la commission judiciaire responsable du<br />

procès n'avait toujours pas été mise en place.<br />

Au sujet d'Abdallah al Senoussi, ancien chef des services de renseignement de Mouammar Kadhafi<br />

capturé en mars en Mauritanie, Ali Achour a déclaré que le président mauritanien s'était engagé à<br />

l'extrader vers la Libye et à ne pas le remettre à un autre pays.<br />

Abdallah Senoussi est également réclamé par la CPI. La France, où il a été condamné par contumace à<br />

la prison à vie pour l'attentat du 19 septembre 1989 contre un DC-10 d'UTA au-dessus du désert du<br />

Ténéré, au Niger, a aussi déposé une demande d'extradition. L'attentat avait fait 170 morts, dont 54<br />

Français.<br />

Source : http://fr.news.yahoo.com/la-libye-ne-remettra-pas-sa%C3%AFf-al-islam-<br />

214134259.html;_ylt=Apvly.iaHeVFLMW0vBC1mhKQfsl_;_ylu=X3oDMTQ3Y3M2ZWg4BG1pdAN<br />

MYXRlc3ROZXdzIExpc3RpbmcEcGtnAzYwZDI2NmFmLTg3MDktMzdmYS04ODBmLWFjMDRjZ<br />

Dk5ZTVhNQRwb3MDODEzBHNlYwNNZWRpYVN0b3J5<br />

Publié le 08/04/12<br />

- La campagne officielle a commencé<br />

La dernière ligne droite avant le premier tour de la présidentielle, qui commence lundi pour prendre fin<br />

le samedi 21 à zéro heure, est soumise à de strictes contraintes.<br />

Panneaux, affiches, professions de foi : égalité entre candidats oblige, la campagne officielle pour le<br />

premier tour de la présidentielle, qui commence lundi pour prendre fin le samedi à 21 à zéro heure, est<br />

soumise à de strictes contraintes. À partir de lundi, les panneaux mis en place par les mairies pourront<br />

être recouverts par des affiches électorales. Chaque candidat a droit, pour chaque tour de scrutin, à deux<br />

affiches par emplacement.<br />

L'une, d'un format maximum de 594 x 841 mm, permet aux candidats d'exposer leurs programmes.<br />

L'autre permet d'annoncer les réunions électorales ainsi que la date et l'heure des émissions qui sont<br />

réservées au candidat à la radio et à la télévision. Elle est plus petite (297 x 420 mm).<br />

Ces affiches doivent être uniformes pour l'ensemble du territoire. Dans les deux cas sont interdites les<br />

affiches imprimées sur papier blanc (réservé à l'administration) ou comprenant une combinaison de<br />

couleurs bleu, blanc, rouge, à l'exception de la reproduction de l'emblème d'un parti ou groupement<br />

politique. Les candidats peuvent aussi envoyer aux électeurs une déclaration sur un feuillet double, d'un<br />

grammage compris entre 60 et 80 grammes au mètre carré et d'un format de 210 x 297 mm. Là aussi, la<br />

déclaration doit être uniforme pour l'ensemble du territoire et l'utilisation d'emblèmes nationaux est<br />

147


proscrite. Par ailleurs, depuis le 1er octobre, est interdite toute campagne de promotion d'une collectivité<br />

concernée par le scrutin.<br />

Affichage sauvage interdit<br />

L'utilisation à des fins de propagande électorale de publicité commerciale par voie de presse ou tout<br />

moyen de communication audiovisuelle est également interdite. Toutefois, les candidats peuvent<br />

recourir à la publicité par voie de presse pour solliciter les dons. L'affichage électoral est interdit en<br />

dehors des emplacements spéciaux.<br />

Aucun numéro d'appel téléphonique gratuit ne peut être porté à la connaissance du public par un<br />

candidat ou à son profit. Il est aussi interdit, à partir de la veille du scrutin à zéro heure, soit le samedi 21<br />

avril, de distribuer tout document électoral, de procéder à l'appel téléphonique en série des électeurs, de<br />

diffuser un élément nouveau de polémique électorale.<br />

Enfin, aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être annoncé avant la fermeture du dernier<br />

bureau de vote, c'est-à-dire le dimanche à 20 heures. De même est interdite la diffusion de tout sondage<br />

d'opinion la veille de chaque tour et le jour du scrutin. Sa divulgation est punie d'une amende de 75 000<br />

euros. Côté audiovisuel, les spots de campagne des candidats à l'élection présidentielle seront diffusés<br />

sur les radios et chaînes publiques à partir de lundi dans un cadre strict. Chaque candidat a droit à 43<br />

minutes entre le 9 et le 20 avril, soit dix spots de petit format (une minute et trente secondes) et huit de<br />

grand format (trois minutes et trente secondes).<br />

Source : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/la-campagne-officielle-debute-09-<br />

04-2012-1449707_324.php<br />

Publié le 09/04/12<br />

- Chine : le prince rouge de Chongqing suspendu du Parti communiste<br />

L'unité de façade du régime chinois se refait sur le dos de Bo Xilai.<br />

Le régime chinois a tranché. La sentence est tombée mardi 10 avril dans la soirée sur le site de l'agence<br />

Chine nouvelle. "Le camarade Bo Xilai étant suspecté d'être impliqué dans des violations sérieuses de la<br />

discipline, le Comité central a décidé de le suspendre de ses fonctions au Comité central et au Bureau<br />

politique... La commission centrale de discipline va poursuivre son enquête..."<br />

Dans son journal de minuit, la télévision nationale a donné quelques précisions, affirmant que "la<br />

commission d'enquête avait à présent les preuves que le Britannique décédé brutalement dans sa<br />

chambre d'hôtel de Chongqing, en novembre dernier, avait été assassiné". Depuis dix jours, des rumeurs<br />

insistantes soutenaient que Neil Heywood, qui avait servi de précepteur au fils de Bo Xilai et qui<br />

accompagnait la famille Bo depuis une vingtaine d'années, avait pu être empoisonné à la suite d'un<br />

différend commercial avec la seconde épouse Gu Kailai, avocate de formation. "La femme de Bo Xilai<br />

ainsi qu'un assistant de la famille, Zhang Xiaojun, ont été mis sous enquête judiciaire. La Chine est un<br />

pays qui respecte la loi, celui qui viole la Constitution sera puni sans pitié", a conclu la présentatrice, qui<br />

lisait son texte.<br />

Aussitôt, les réactions ont fusé sur l'Internet chinois. "Y a-t-il quelque chose de nouveau ce soir ? Non,<br />

rien n'est changé depuis cinq mille ans. Les luttes de pouvoir se répètent depuis des milliers d'années,<br />

quelle tristesse", a ainsi écrit l'écrivain Bei Chun, sur son Weibo, le Twitter chinois.<br />

Fragilité<br />

La décision du Comité central met donc fin à trois semaines d'un feuilleton de politique-réalité qui a<br />

fasciné le grand public chinois. Pour la première fois, en raison de la mort suspecte de ce Britannique<br />

qui aurait peut-être travaillé pour les services de renseignements britanniques et de l'ampleur des<br />

148


umeurs, relevées par la presse internationale et qui sont revenues en force sur les réseaux sociaux<br />

chinois, le régime de Pékin a montré pendant quelques jours l'ampleur des luttes intestines<br />

accompagnant le changement de génération politique qui se prépare pour l'automne. Une situation de<br />

fragilité qui a profondément déplu à la direction du régime, qui s'efforce, depuis les événements de<br />

Tian'anmen en 1989, de présenter une image d'unité et de stabilité, particulièrement dans la période<br />

actuelle de ralentissement économique qui met à fleur de peau de nombreux motifs de mécontentement<br />

social.<br />

Selon des sources proches du pouvoir, les neuf membres permanents du Bureau politique - véritable<br />

cerveau du régime - se sont réunis dimanche 8 avril pour accélérer la décision. Deux courants<br />

s'opposaient : d'un côté, ceux qui soutenaient encore le prince déchu, comme, semble-t-il, le chef de la<br />

sécurité Zhou Yongkan, qui souhaitait qu'une sortie honorable et un placard doré soient offerts à Bo. De<br />

l'autre, ceux, finalement majoritaires, qui ont préféré l'éliminer de la vie politique chinoise. Différents<br />

éléments se mêlent dans cette éviction politique.<br />

Lutte idéologique<br />

D'abord, des règlements de comptes entre les clans. Les langues commencent à se délier alors que le<br />

clan Bo s'affaiblit, et d'autres fils de prince rappellent en privé que le père de Bo Xilai, Bo Yibo, avait<br />

joué un rôle-clé en janvier 1987 dans l'élimination de Hu Yaobang, le chef réformiste du Parti<br />

communiste, qui n'était autre que le mentor du Premier ministre actuel, chef de file du courant libéral.<br />

D'autres préfèrent rapporter que le même Bo Yibo, qui n'appréciait guère le choix porté sur Jiang Zemin<br />

(numéro un, puis chef d'État et des armées dans les années 1990 jusqu'en 2003), avait monté contre lui<br />

un dossier qui avait fini par tomber dans les mains de l'intéressé... Deux clans, celui des Shanghaiens et<br />

celui des libéraux, voyaient un intérêt à sa chute.<br />

Mais, au sein du Parti, les hauts cadres préfèrent parler d'une lutte idéologique. "Bo Xilai avait créé un<br />

autre modèle de développement, mêlant un État autoritaire, paternaliste et populiste, le fameux modèle<br />

de Chongqing, qui était très différent du modèle retenu par le gouvernement central", explique un<br />

membre du Comité central. Difficile de s'afficher comme le père d'une idéologie dissidente dans un<br />

régime qui prône l'unité...<br />

D'autres encore préfèrent insister sur l'ambition démesurée, l'avidité de reconnaissance médiatique et<br />

toutes les histoires confuses qui accompagnaient ce personnage haut en couleur, très charismatique, qui<br />

rendait bien pâles les autres membres de la direction collective. Femmes, argent, utilisation de sociétés<br />

secrètes, chaque jour semble apporter son lot de nouvelles révélations, alors que le choix semble<br />

clairement fait désormais de "salir" au maximum l'image du prince déchu pour justifier son éviction.<br />

"Chine brune"<br />

La plupart des intellectuels libéraux affichent ouvertement leur soulagement à l'issue de cette crise. "Le<br />

régime a montré qu'il était capable d'éliminer les éléments à même de le faire dévier vers une Chine<br />

brune, presque fasciste, que prônaient Bo Xilai et plus largement les intellectuels de la nouvelle gauche.<br />

C'était le vrai risque pour la Chine de la prochaine décennie", explique un réformiste affiché. "La<br />

direction centrale a rétabli son consensus sur la poursuite de l'ouverture et des réformes", confirmait hier<br />

un éditorial du Quotidien du Peuple, laissant entendre que le débat était clos.<br />

La chute du clan Bo atteint aussi ses proches, comme le promoteur immobilier de Dalian Wang Jianling,<br />

interdit de quitter le pays, ou Zhu Ming, un entrepreneur privé, tous deux soupçonnés d'avoir financé les<br />

études à l'étranger du fils de Bo Xilai, Bo Guagua, actuellement à Harvard. Mais ce dernier serait<br />

toujours à Boston, "la règle non écrite instituée par Deng Xiaoping implique que l'on ne touche pas aux<br />

enfants", explique un fils de prince. Plusieurs sources concordantes font également état de remaniements<br />

importants dans l'armée, où Bo Xilai comptait beaucoup de soutiens.<br />

Sauf nouveau coup de théâtre, jamais exclu, la vie politique chinoise devrait reprendre ses réflexes<br />

d'opacité, alors que les préparatifs se poursuivent pour la composition du nouveau Comité permanent,<br />

dont il est à présent certain que Bo Xilai ne fera pas partie. La prochaine grande étape devrait être la<br />

réunion de "Beidaihe", qui se tient traditionnellement en août dans la petite ville balnéaire qui borde le<br />

golfe de Bohai. C'est là que devraient se prendre les dernières décisions sur la composition du futur<br />

149


Comité permanent appelé à diriger la Chine au cours de la prochaine décennie. C'est là également que se<br />

prendront les grandes décisions économiques et sociales qui seront annoncées lors du XVIIIe congrès à<br />

l'automne, qui avalisera toutes ces directives. Selon plusieurs sources, ce XVIIIe congrès pourrait être<br />

avancé à la dernière semaine de septembre afin que la nouvelle direction chinoise soit en place au plus<br />

vite pour mettre fin aux rumeurs d'instabilité. Cela permettrait également à la nouvelle équipe d'être<br />

opérationnelle avant l'élection présidentielle américaine au mois de novembre. La vie politique de cet<br />

empire, qui vécut replié sur lui-même pendant des siècles, est désormais intimement liée aux évolutions<br />

du reste du monde...<br />

Source : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/chine-le-prince-rouge-dechongqing-suspendu-du-parti-communiste-10-04-2012-1450178_324.php<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- Les islamistes égyptiens appellent à "protéger la révolution"<br />

Les Frères musulmans, dont le parti domine le Parlement égyptien, ont appelé mercredi leurs partisans à<br />

descendre massivement dans la rue vendredi pour dénoncer la candidature de l'ancien chef des services<br />

de renseignement d'Hosni Moubarak à l'élection présidentielle.<br />

Omar Souleimane, 74 ans, promu au poste de vice-président pendant la révolution et qui annonça par un<br />

communiqué laconique la démission de son ancien mentor le 11 février 2011, a déposé son dossier de<br />

candidature le week-end dernier, à quelques heures de l'expiration du délai imparti.<br />

Les islamistes, qui préparent un projet de loi pour exclure de la vie politique toute personne qui a occupé<br />

des fonctions officielles pendant les dix dernières années du régime Moubarak, ont aussitôt réagi en<br />

appelant les Egyptiens à "protéger la révolution"<br />

"C'est une tentative de la part des vestiges du régime de revenir au système déchu. Ils essaient de<br />

contrecarrer la révolution et de restaurer l'ère d'avant le 25 janvier (ndlr: début du soulèvement contre<br />

Hosni Moubarak en 2011)", a déclaré le secrétaire général de la confrérie sur le site internet du<br />

mouvement islamiste.<br />

La candidature de Souleimane, ennemi juré des islamistes qu'il a combattus pendant plus de deux<br />

décennies, a coïncidé avec l'annonce que le candidat des Frères musulmans, Khaïrat al Chater, pourrait<br />

être rejetée en raison de deux condamnations à des peines de prison à l'époque d'Hosni Moubarak.<br />

L'avocat de la confrérie a déclaré que le Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir avait<br />

effacé le casier judiciaire de Khaïrat al Chater, mais cette annonce n'a pas été confirmée de source<br />

officielle.<br />

Une plainte déposée contre sa candidature est en cours d'examen, à six semaines du premier tour du<br />

scrutin (23-24 mai). Le parti Liberté et Justice (PLJ) a précisé qu'en cas d'invalidation, il a un candidat<br />

remplaçant en réserve.<br />

Chater a qualifié de son côté la candidature de Souleimane "d'insulte pour la révolution".<br />

Les tensions entre les islamistes et l'armée sont aussi alimentées par la décision prise mardi par le<br />

tribunal administratif du Caire de geler les travaux de l'Assemblée constituante formée à l'initiative du<br />

Parlement, jugée "pas assez représentative" de la société égyptienne.<br />

Source : http://fr.news.yahoo.com/les-islamistes-%C3%A9gyptiens-appellent-%C3%A0prot%C3%A9ger-la-r%C3%A9volution-<br />

192839306.html;_ylt=ApMBLDkRy7bxQ7La5jP6Bo2Qfsl_;_ylu=X3oDMTQ3Njl0cjE2BG1pdANMY<br />

XRlc3ROZXdzIExpc3RpbmcEcGtnAzkzNTA3M2JiLWMyOGItM2I3Ni1iNzc2LTExYmFkYWFh<br />

Publié le 11/04/12<br />

150


- Election américaine : Romney-Obama, le duel peut commencer<br />

Rick Santorum retiré de la course à l'investiture républicaine, la voie est ouverte pour Mitt Romney.<br />

Après avoir droitisé son discours pour séduire l'aile conservatrice du "GOP", ce dernier devra désormais<br />

faire le grand écart pour gagner la confiance des centristes dans l'optique de son duel face au président<br />

sortant.<br />

Certes, Mitt Romney n'est pas encore officiellement investi comme représentant du parti républicain.<br />

Mais après le retrait de Rick Santorum, son challenger principal, il ne risque plus grand-chose face aux<br />

derniers candidats en course. Newt Gingrich, un temps favori l'automne dernier, est aujourd'hui à court<br />

d'argent. Même en récupérant le label "conservateur" laissé vacant par Rick Santorum, son retard semble<br />

trop important pour espérer renverser la vapeur. Ron Paul, le candidat aux positions isolationnistes, n'a<br />

quant à lui jamais été en mesure de représenter une alternative crédible (voir notre infographie :<br />

"Primaires : les résultats").<br />

Bref, il suffit désormais à Mitt Romney de faire campagne a minima dans les Etats à venir (le prochain<br />

rendez-vous est fixé au 24 avril dans cinq Etats, dont New York et la Pennsylvanie) pour devenir celui<br />

qui affrontera Barack Obama le 6 novembre prochain lors de la présidentielle. Le président sortant ne s'y<br />

est d'ailleurs pas trompé. Avant même l'abandon de Rick Santorum, il consacrait depuis plusieurs jours<br />

ses attaques contre l'ancien gouverneur du Massachusetts.<br />

Premières escarmouches Mardi, lors d'un discours prononcé en Floride, Etat clé pour la victoire, le<br />

locataire actuel de la Maison-Blanche a ainsi appelé les électeurs à soutenir son projet de réforme visant<br />

à imposer davantage les plus hauts revenus. Une pique contre Mitt Romney qui, malgré son statut de<br />

multimillionnaire (sa fortune personnelle est estimée à 230 millions de dollars), est moins imposé que<br />

l'Américain moyen car la plupart de ses revenus proviennent de ses rentes et non de son travail -une<br />

disposition tout à fait légale mais qui passe de plus en plus mal dans une Amérique touchée par la crise<br />

et qui s'interroge sur son rapport à l'argent (lire notre article : "Richesse de Romney : l'Amérique<br />

s'interroge sur son rapport à l'argent"). De son côté, Mitt Romney se concentre également depuis<br />

quelques semaines sur Barack Obama, dont il dénonce les politiques économiques. A partir de<br />

maintenant, il va pouvoir tourner toute la force de frappe de sa campagne, notamment financière, vers<br />

son adversaire. Objectif : faire oublier le désamour que lui porte l'électorat républicain conservateur, de<br />

plus en plus important dans un parti dont le centre de gravité s'est déplacé vers la droite ces dernières<br />

années.<br />

Grand écart<br />

Pour le séduire durant ces primaires, Mitt Romney a été contraint de durcir son discours, aussi bien sur<br />

les questions de santé -il s'est dit prêt à abolir la réforme de l'assurance maladie de Barack Obama alors<br />

qu'il a lui-même mis en place un système similaire quand il dirigeait le Massachusetts- que sur les<br />

valeurs morales.<br />

Si ce virage était nécessaire pour décrocher l'investiture, il lui faut maintenant effectuer la démarche<br />

inverse et se recentrer pour gagner le vote des modérés et des indépendants,<br />

indispensables pour l'emporter en novembre. Ce grand écart pourrait-il jouer contre lui ? Alors que les<br />

sondages le donnaient quasiment à égalité avec Barack Obama en janvier, il est en tout cas aujourd'hui<br />

distancé d'environ cinq points.<br />

Source : http://lci.tf1.fr/monde/amerique/election-americaine-romney-obama-le-duel-peutcommencer-7122926.html<br />

Publié le 11/04/12<br />

151


- La Concorde, place de droite<br />

Nicolas Sarkozy y réunit ses partisans ce dimanche. Un choix qui s'inscrit dans l'histoire de la droite<br />

française.<br />

Lorsqu'il décide de faire ériger l'obélisque de Louxor au centre de la place de la Concorde, le roi Louis-<br />

Philippe déclare : "Elle ne rappellera aucun événement politique". Il ne sait pas alors qu'au cours des<br />

siècles, la place se chargera peu à peu de symboles. Car ce n'est pas un hasard si Nicolas Sarkozy choisit<br />

d'en faire le lieu de célébration de sa victoire à la présidentielle de 2007, rassemblant près de 30.000<br />

personnes. Puis qu'il décide d'y retourner ce dimanche 15 avril, à une semaine du premier tour de la<br />

présidentielle 2012, pour y organiser un grand rassemblement de ses partisans, imitant en cela François<br />

Hollande, qui s'installe à Vincennes.<br />

La place de la Concorde s'inscrit dans l'histoire de la droite française. Sacrée place Louis XV, elle fut<br />

d'abord imaginée comme symbole de la monarchie. Avant de devenir celui de sa chute : Louis XVI<br />

et Marie-Antoinette, qui s'y étaient mariés dans le faste, y perdront la tête. La place est alors brièvement<br />

rebaptisée place de la Révolution. Et de nombreuses autres têtes tomberont. Celle de Madame Roland,<br />

qui prononça ces mots en 1793 sur l'échafaud: "Oh liberté, que de crimes on commet en ton nom !"<br />

Son nom varie au gré des régimes. Place de la Concorde sous le Directoire, le Consulat et l'Empire, à<br />

nouveau place Louis XV puis place Louis XVI sous la Restauration, place de la Charte en 1830, pour<br />

reprendre, enfin, sous la Monarchie de Juillet le nom de place de la Concorde.<br />

En février 1934, les ligues d'extrême-droite et les anciens combattants de la Croix-de-Feu s'y retrouvent<br />

pour protester contre le gouvernement Daladier, alors accusé de corruption. La manifestation dégénère.<br />

La police tire. L'affrontement fera 16 morts et plusieurs centaines de blessés.<br />

C'est encore là que, le 26 août 1944, une foule acclame le Général de Gaulle au lendemain de la<br />

Libération. C'est plutôt ce symbole-ci dont Nicolas Sarkozy se réclame.<br />

"Je voudrais à la Concorde qu'il y ait des milliers et des milliers de gens qui viennent partager nos<br />

convictions, qui viennent se rassembler à une semaine du premier tour, qui viennent se mobiliser, qui<br />

viennent nous aider à construire cette France forte", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Et puis la Concorde, la<br />

Concorde, c'est le rassemblement, c'est l'amitié et je les attends".<br />

Le 30 mai 1968, les gaullistes rassemblent plusieurs centaines de milliers de personnes sur les Champs-<br />

Elysées, entre la Concorde et l'Etoile, pour manifester leur soutien au gouvernement face au mouvement<br />

social.<br />

Le 7 mai 1995, c'est place de la Concorde que Jacques Chirac fête son élection à la présidence de la<br />

République.<br />

On lui oppose souvent la place de la République, haut lieu de rassemblement de la gauche. C'est<br />

d'ailleurs l'un des arguments avancés par un élu pour contester le déplacement des deux bassins qui<br />

ornent la place de la République, actuellement en travaux. "La place de la République fut créée, sous la<br />

IIIe République, pour faire un pendant républicain à la place de la Concorde, liée à l'histoire de la<br />

royauté".<br />

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120412.OBS6076/avecla-concorde-sarkozy-choisit-une-place-de-droite.html<br />

Publié le 12/04/12<br />

152


- Présidentielle : les jeux sont-ils faits ?<br />

Pour l'historien Christian Delporte, l'idée qu'une "autre élection" se joue à partir du soir du premier tour<br />

est une légende. Interview.<br />

Historien spécialiste des médias et de la politique, Christian Delporte, auteur de Les grands débats<br />

politiques, ces émissions qui ont fait l'opinion (Flammarion, 2011), estime que les émissions de mardi et<br />

de mercredi soir où se succèdent les dix candidats n'auront (presque) aucun impact sur la présidentielle.<br />

Selon lui, médias et politiques entretiennent un suspense sur l'issue de l'élection qui, au regard de<br />

l'histoire, n'a que peu de sens. Explications.<br />

Le Point.fr : Quel impact peuvent avoir des émissions telles que celles de mardi et de mercredi soir<br />

sur la campagne ?<br />

Christian Delporte : À dix jours du premier tour, presque aucun. À part peut-être pour les "petits"<br />

candidats, à qui elles permettent de se faire connaître. Peut-être marqueront-ils un demi-point ou un<br />

point dans les sondages, mais ils le perdront la semaine suivante. En 16 minutes, vous ne définissez pas<br />

un projet. D'ailleurs, les candidats n'ont pas été interrogés sur la cohérence d'ensemble de leur projet,<br />

mardi soir. Soit ils avaient droit à des questions zapping, soit à un récapitulatif, comme pour Hollande,<br />

qui est d'ailleurs le seul candidat auquel les journalistes s'adressaient en employant le futur plutôt que le<br />

conditionnel. C'était comme si la campagne était terminée et que la seule chose que les candidats<br />

pouvaient faire passer, c'était une image. François Hollande a joué sur l'autorité, la présidentialisation.<br />

Marine Le Pen était moins dans la recherche d'une légitimité, comme depuis le début de sa campagne,<br />

que dans une démonstration de combativité, qui rappelait son père. Eva Joly recherchait la crédibilité...<br />

L'audience n'a pas été très bonne...<br />

Non, elle a été nettement inférieure aux précédentes émissions. Reste à voir avec Sarkozy, qui fait<br />

toujours de meilleures audiences. Mais dans l'ensemble, cela s'explique par la lassitude d'une campagne<br />

qui a été extrêmement longue. J'ai d'ailleurs observé la place que prenait la présidentielle dans les deux<br />

principaux JT la semaine dernière. En moyenne, c'était 6 minutes sur France 2, soit 15 %, et ce n'était<br />

jamais le premier titre. Sur TF1, c'était 11 %, 4 minutes, à partir de 20 h 16 ! La campagne présidentielle<br />

est marginalisée. Mais l'audience médiocre est aussi un signe que la cristallisation des votes est faite, ce<br />

qui, à dix jours du premier tour, n'est pas une nouveauté...<br />

Vous ne croyez pas à une surprise sur l'issue du scrutin ?<br />

Non, pas sur l'issue du second tour. Pour une raison simple. Sans établir de règle, on peut dresser ce<br />

constat : jamais dans l'histoire de la Ve République (exception faite de l'élection de 2002), un candidat<br />

donné perdant au second tour à la veille du premier n'a réussi à inverser la tendance par la suite. Et donc,<br />

jamais un débat d'entre-deux-tours n'a servi à inverser la vapeur, contrairement à certains clichés<br />

véhiculés. Ce débat sert surtout à garder l'électorat mobilisé, car on a déjà vu des phénomènes de<br />

démobilisation entre deux tours d'une élection, aux législatives.<br />

Il est pourtant de bon ton de dire, dans la presse comme chez les politiques, que rien n'est jamais<br />

joué...<br />

Oui, c'est ce qu'on appelle un marronnier ! Tout le monde a intérêt à véhiculer cette idée. Le candidat<br />

donné perdant, bien sûr, parce qu'une élection présidentielle, c'est une guerre psychologique, ils n'ont<br />

pas d'autre choix. Mais aussi le candidat donné gagnant, qui a besoin de garder son électorat mobilisé.<br />

Les médias aussi y ont intérêt.<br />

Et les fameux "indécis" ?<br />

On parle des indécis, mais en 2007 aussi il y avait 30 à 40 % d'indécis à une semaine du premier tour.<br />

Mais Sarkozy était déjà donné vainqueur au second et cela n'a pas changé grand-chose. L'idée que tous<br />

153


les indécis iraient se reporter dans un camp plutôt que l'autre est une illusion. D'une manière générale,<br />

pour ceux qui ne restent pas indécis jusqu'au bout, ils se répartissent de façon assez égale sur les deux<br />

candidats du second tour. S'ils devaient pencher plutôt en faveur d'un des deux, ça serait sans doute le<br />

favori, car ce statut peut attirer. On le constate notamment en faisant des sondages au lendemain de<br />

débats : les sondés jugent presque toujours plus favorablement celui des deux qui est le favori des<br />

sondages...<br />

Et les reports de voix ? Imaginons que Bayrou penche pour un des deux candidats présents au<br />

second tour, s'il ne l'est pas lui-même...<br />

Les scores que vont réaliser Marine Le Pen, Bayrou et Mélenchon vont bien sûr représenter un enjeu<br />

pour le premier tour. En ce qui concerne Sarkozy, le fait que Marine Le Pen fasse un score plus ou<br />

moins important aura un impact sur son positionnement entre les deux tours. Si elle est haute, cela<br />

invalidera sa stratégie. Si elle est basse, il pourra tenter de se recentrer. Ensuite, si Bayrou appelait à<br />

voter pour l'un ou l'autre, cela pourrait avoir un impact psychologique important. Si, par exemple, il<br />

appelait à voter pour Sarkozy, cela rejetterait automatiquement François Hollande vers Mélenchon, et<br />

donc cela affaiblirait François Hollande. Mais ça ne change pas l'issue d'une élection. On n'est jamais<br />

propriétaire de ses voix. Les consignes de vote ne sont d'ailleurs en général suivies que par le noyau des<br />

plus fidèles. À part peut-être Jacques Duclos (candidat communiste) en 1969, qui avait fait campagne<br />

pour l'abstention au second tour.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/presidentielle-les-jeux-sontils-faits-12-04-2012-1451038_324.php<br />

Publié le 12/04/2012<br />

- Le patrimoine de François Hollande n'est plus soumis à l'ISF... grâce à Nicolas<br />

Sarkozy<br />

Un petit coup de pouce indirect auquel François Hollande n'est prêt à renoncer s'il était élu président. En<br />

réformant l'Impôt sur la fortune, Nicolas Sarkozy en a exonéré son adversaire : le plafond déclenchant<br />

l'ISF est passé de 800 000 euros de patrimoine à 1,3 million d'euros. Ça tombe bien : le patrimoine de<br />

Hollande est estimé à 1,17 million. Il ne paie donc pas l'ISF. Et si son programme inclus une<br />

modification de cet impôt pour les plus riches, hors de question pour Hollande d'abaisser le seuil de ce<br />

nouvel ISF. Pour éviter de le payer ?<br />

Retour sur la composition du patrimoine de François Hollande, détaillée par le magazine L'Express en<br />

février 2012 :<br />

Une résidence secondaire de 800 000 euros<br />

Contrairement à Nicolas Sarkozy dont le patrimoine est exclusivement composé de contrats d'assurance<br />

vie, François Hollande ne possède aucun placement financier. Et pour cause : il a investi toute sa fortune<br />

dans l'immobilier. D'après L'Express, depuis sa séparation avec Ségolène Royal, François Hollande<br />

possède pleinement une villa de 130m2 avec piscine sur un terrain de 1500m2 à Mougins (Alpes-<br />

Maritimes). Valeur estimée : environ 800 000 euros. Il a revanche laissé leurs 5 pièces de Boulogne-<br />

Billancourt à son ancienne compagne.<br />

Des parts dans plusieurs SCI : 370 000 euros<br />

En plus d'une résidence secondaire, François Hollande possède 30% de la SCI Olfi (société civile<br />

immobilière) qui est propriétaire de l'appartement de 80m2 occupé par son père à Cannes. Selon un<br />

154


montage financier identique, Hollande possède également 70% du logement de son frère. Au total, le<br />

montant de ses participations dans ces SCI sont estimées à 370 000 euros.<br />

Hollande payait l'ISF en 2007, il ne le paye plus en 2012<br />

Avec un patrimoine de 1,17 million d'euros, François Hollande (qui ne possède pas d'action, ni<br />

d'assurance vie) aurait donc du être redevable de l'ISF, comme en 2007. Mais grâce à la récente réforme<br />

de Sarkozy (qui a réduit les effets de l'ISF en contrepartie de la suppression du bouclier fiscal), Hollande<br />

est juste en dessous du nouveau seuil de déclenchement de cet impôt des riches qui est désormais de 1,3<br />

million d'euros. Un seuil que le candidat socialiste a annoncé ne pas vouloir abaisser. Certes, Hollande a<br />

des arguments : la hausse du seuil a permis à certains contribuables d'être exonérés d'un ISF auxquels ils<br />

étaient redevables uniquement à cause de la hausse du prix de l'immobilier, c'est-à-dire de leur résidence<br />

principale. Il n'empêche, en maintenant le nouveau seuil de Sarkozy, Hollande continuera à en être<br />

exonéré.<br />

Source : http://www.politique.net/2012041201-patrimoine-de-hollande.htm<br />

Publié le 12/04/12<br />

- Les pirates vont-ils démocratiser l’Europe ?<br />

Bien plus qu’une horde d’internautes protestaires, il apparaît soudain comme la troisième force politique<br />

d’Allemagne : pour Die Welt, le Parti pirate allemand pourrait bien être l’initiateur d’une nouvelle<br />

démocratie de l’ère post-industrielle, et ce, dans l’ensemble de l’Europe.<br />

Il est encore trop tôt pour dire si les Pirates seront jamais autre chose qu’un détail dans l’histoire de la<br />

démocratie européenne. Néanmoins, s’ils ne succombent pas à leurs erreurs de jeunesse, ils ont de<br />

bonnes chances de transformer la démocratie du XXIe siècle sur la forme, de digérer la fin de l’ère de<br />

croissance sur le fond, de parvenir à la péréquation entre les générations sur le plan démographique, et<br />

de devenir en prime le premier parti véritablement européen.<br />

L’idée de représenter le peuple au travers d’organisations dites "de masse" est aussi vieille et obsolète<br />

que l’ère industrielle. Face à la dislocation de leur organisation autrefois très "carrée", l’industrie<br />

musicale et le secteur du tourisme sont dans la tourmente, et le système politique va connaître le même<br />

sort.<br />

Les logiciels en ligne [de participation citoyenne] comme le "Liquid Feedback" du Parti pirate sont<br />

capables de dissoudre très efficacement une organisation politique apparue à l’époque reculée de la<br />

"démocratie minimale" (Paul Nolte).<br />

La meilleure chance contre le cataclysme économique<br />

L’abolition de la séparation stricte entre les producteurs et les consommateurs s’étendra à la sphère<br />

politique. Beaucoup de ceux qui étaient jusqu’alors considérés comme des spécialistes politiques ne<br />

voient dans ce phénomène qu’un nivellement par le bas et une amateurisation de la politique. C’est<br />

pourtant là, peut-être, notre meilleure chance de surmonter le cataclysme économique qui nous attend,<br />

par le biais d’une démocratie véritablement effective.<br />

Car, s’il est vrai que les régimes politiques occidentaux en place savent assez bien structurer la société<br />

en temps de croissance économique, ils rencontrent vite des turbulences dès qu’il s’agit de remédier à un<br />

tassement durable du PIB. Les troubles qui ont agité la Grèce ou les grèves qui ont eu lieu en Espagne<br />

offrent un aperçu de ce qui se produit lorsque, après des années d’austérité et de coupes budgétaires, on<br />

ne voit toujours aucune lumière au bout du tunnel.<br />

Dans cette "ère du moins" ("Age of Less" de David Bosshart) qui commence, nous ne reviendrons pas au<br />

vieux modèle économique de croissance, et il nous faudra donc mettre en place un nouveau modèle<br />

politique. S'il reste démocratique, un tel modèle doit être assorti d’une plus grande transparence et d’une<br />

155


plus forte participation citoyenne que ce que les partis établis – non seulement en Allemagne, mais dans<br />

l’ensemble de l’Europe – ne veulent bien concéder.<br />

La transparence et la participation citoyenne sont le meilleur moyen de sortir la monnaie commune et<br />

l’Union européenne de l’ornière dont elles sont prisonnières. Il s’agit pour la démocratie de trouver un<br />

moyen de surmonter l’échec prévisible des technocrates. La solution ne viendra pas des Pirates euxmêmes.<br />

Mais ils nous montreront la voie à suivre.<br />

La jeunesse – cette frange de la population qui est aujourd’hui de facto exclue – pourrait ainsi être<br />

intégrée à la société et associée à ses prises de décision à l’échelle européenne. Partout, ou presque, la<br />

crise économique s’est soldée par une recrudescence particulièrement marquée du chômage des jeunes –<br />

avec des pics à plus de 50% en Grèce et en Espagne.<br />

L'émergence d'un nouveau parti européen<br />

Issus de la génération du baby-boom, les parents se cramponnent à leur emploi et à leurs privilèges, ne<br />

laissant à leurs enfants que la rue. Ce sont eux, les jeunes, qui forment le cœur de cible du Parti pirate.<br />

Cette "génération perdue" a déjà tenté une première rébellion en 2011. Celle-ci a commencé en mai avec<br />

les sit-ins des indignés en Espagne avant de s’étendre à l’ensemble du continent sous la forme du<br />

mouvement Occupy. Les disciples de ce mouvement étaient unis par un sentiment contestataire<br />

commun, duquel n’est toutefois sorti aucun objectif clair.<br />

Sans la possibilité de trouver un écho dans le processus politique, ce sentiment est appelé à se renforcer<br />

et finira par exploser par le biais d’actions contre-productives. Pour intégrer ce mouvement dans le<br />

système politique, il faudrait inventer quelque chose comme le Parti pirate. S’il n’existait pas déjà.<br />

Les Pirates ont deux ans – jusqu’aux élections européennes du printemps 2014 – pour percer à l’échelle<br />

européenne. Cela leur laisse le temps de se doter d’une structure internationale suffisamment<br />

prépondérante.<br />

Ces élections sont à la fois assez importantes pour que leur entrée en scène soit fracassante et assez<br />

insignifiantes pour que de nombreux électeurs soient tentés de voter ailleurs, pour changer.<br />

Jusqu’à présent, les élections européennes tenaient lieu de galop d’essai pour les nouveaux partis<br />

souhaitant percer au plan national. En 2014, pour la première fois, il se pourrait bien qu’elles voient<br />

l’émergence d’un nouveau parti européen.<br />

Source : http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1791981-les-pirates-vont-ils-democratiser-leurope<br />

Publié le 12/04/2012<br />

- Les meetings en plein air sous haute surveillance<br />

A Paris et Marseille, les équipes de Nicolas Sarkozy, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon se sont<br />

organisées avec les préfectures pour assurer la sécurité dans ces rassemblements, qui peuvent être plus<br />

dangereux qu'un meeting en salle.<br />

Jean-Luc Mélenchon samedi sur les plages du Prado, à Marseille, Nicolas Sarkozy à la Concorde et<br />

François Hollande à Vincennes dimanche… Les meetings en plein air ont la cote en cette fin de<br />

campagne. Pour les candidats, ces rassemblements sont avant tout des démonstrations de force: il<br />

convient de rassembler un maximum de partisans pour afficher sa popularité. A Marseille, le Front de<br />

gauche attend 40.000 personnes et à Paris, l'UMP et le PS tablent sur plusieurs dizaines de milliers de<br />

militants.<br />

Une prestation en plein air peut se révéler plus dangereuse qu'un meeting en salle: les entrées ne peuvent<br />

pas être filtrées, le risque de mouvement de foule est omniprésent et les sociétés de sécurité privées qui<br />

sont souvent employées par les salles ne sont pas présentes. Des conditions particulières qui peuvent<br />

156


impressionner le candidat: Jean-Luc Mélenchon confie ainsi avoir élagué son discours du 18 mars, place<br />

de la Bastille, par crainte d'un incident.<br />

650 CRS mobilisés dimanche<br />

Face à l'affluence massive, les équipes des candidats ont adapté leur dispositif de sécurité. Elles<br />

comptent évidemment sur la présence des forces de l'ordre. Dimanche, environ 650 gendarmes mobiles<br />

et CRS seront déployés à Paris. «A la Bastille, la préfecture de police de Paris a été très efficace. Dès les<br />

péages à la périphérie de la capitale, les 300 bus que nous avions affrétés ont été escortés par des<br />

policiers mobiles et la surveillance a été à la hauteur», se souvient Gabriel Amar, le gendre de Jean-Luc<br />

Mélenchon, qui supervise les grands rassemblements. «Nous assurons une surveillance périphérique.<br />

Nous n'intervenons qu'en cas de problème majeur», explique de son côté un commissaire de la<br />

préfecture.<br />

Lors de ces grands-messes en plein air, l'essentiel du travail est assuré par des bénévoles mobilisés par<br />

les partis: ils sont 300 au Front de gauche et 200 au PS. «Ils accueillent, orientent et peuvent alerter les<br />

secours en cas de problème», assure Gabriel Amar. Les services de la Protection civile ou de la Croix<br />

Rouge - une quarantaine de secouristes en moyenne, rémunérés par les partis - prennent alors le relais.<br />

Autant de détails que les staffs des candidats doivent renseigner dans le dossier qu'ils remettent à la<br />

préfecture, qui doit obligatoirement donner son aval à l'organisation de l'évènement. «Un événement<br />

comme ça se prépare longtemps en amont. Nous nous sommes réunis cinq à six fois à la préfecture pour<br />

caler l'ensemble du dispositif», confie Nacer Meddah, ancien préfet devenu secrétaire général de la<br />

campagne de François Hollande.<br />

15 «superflics» pour protéger Hollande<br />

Tout est passé en revue. Dans la capitale, la préfecture s'assure par exemple que les installations<br />

n'empiètent pas sur le parcours du marathon de Paris, qui doit passer dimanche matin par la place de la<br />

Concorde et le château de Vincennes. Pour ne pas gêner les coureurs, la scène qui accueillera Nicolas<br />

Sarkozy est installée le long des grilles des Tuileries, du côté de la grande roue. La préfecture de Paris<br />

est chargée de mettre en place un périmètre de sécurité autour du lieu du rassemblement, où la<br />

circulation sera interdite dès la fin de matinée. A la Concorde, cette zone ira du musée du Louvre à<br />

l'Elysée. A Vincennes, une grande partie du bois ne sera pas accessible.<br />

La protection rapprochée des candidats est assurée, comme tout au long de la campagne, par le service<br />

de protection des hautes personnalités (SPHP). François Hollande est entouré de quinze policiers d'élite.<br />

D'abord réticent, Jean-Luc Mélenchon a lui aussi recours aux services du SPHP. Le président de la<br />

République est pour sa part sous la protection du <strong>Groupe</strong> de sécurité de la présidence de la République,<br />

doté de 80 policiers. Munis d'oreillettes, ces «superflics» sont armés de pistolets Glock 26 à dix coups,<br />

de matraques télescopiques et d'une valise antiprojectile en kevlar. Avant le meeting, ils passent le<br />

terrain à la loupe et prévoient des issues de secours pour exfiltrer rapidement le candidat en cas de<br />

danger. Si le candidat choisit de déambuler au milieu de la foule, sa protection est assurée par un carré<br />

rapproché de policiers, renforcé par trois ou quatre autres fonctionnaires qui se mêlent discrètement à la<br />

foule.<br />

Source : http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/04/13/01039-<br />

20120413ARTFIG00572-les-meetings-en-plein-air-sous-haute-surveillance.php<br />

Publié le 13/04/2012<br />

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- COREE DU NORD. Ce que cachait la fusée tombée en mer<br />

Le Conseil de sécurité de l'ONU a déclaré chercher une "réponse appropriée".<br />

En fond, les montagnes du Cholsam, province Nord-Coréenne située à quelques dizaines de kilomètres<br />

de la frontière chinoise. Au premier plan, objet d'une attention particulière depuis quelques jours, un<br />

long cylindre blanc de 30 m de haut et 2,5 m de diamètre à peine: "Unhla-3".<br />

7h39 heure locale (1h39 en France), la fusée prend son envol. Censé être un "feu d'artifice" lancé à<br />

l'occasion du centenaire de la naissance de Kim Il-Sung, fondateur de la Corée du Nord, ce sera un<br />

pétard mouillé. Quelques instants après son décollage, à seulement 70,5 km l'engin se désintègre en<br />

plein vol. Les débris rejoindront la mer. " Le satellite d'observation terrestre n'a pas réussi à entrer en<br />

orbite", commentera laconiquement l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. La marine sudcoréenne<br />

a immédiatement dépêché des navires sur zone afin de récupérer les débris.<br />

Fusée ou missile ?<br />

De l'autre côté du pacifique on déclare que "les systèmes américains ont détecté et suivi le lancement<br />

d'un missile nord-coréen Taepodong-2", a annoncé le Commandement de la défense aérienne nordaméricain<br />

(NORAD). "C'est clairement un essai de missile balistique" a ajouté un peu plus tard un hautresponsable<br />

de la Défense sud-coréenne. "Il ne s'agit pas d'un missile militaire, mais elle en est<br />

sacrément proche", avait pourtant commente James Oberg ancien ingénieur de la NASA envoyé par<br />

NBC parmi une délégation d'une cinquantaine de journalistes invités le 8 avril à découvrir, au plus près,<br />

la fusée. Tellement proche que le spécialiste en vient à douter de la réalité de l'engin spatial.<br />

« J'aurais pu faire trois pas et le toucher du doigt. Mais je ne voulais pas mettre de graisse ou des<br />

taches car cela pourrait entraîner une surchauffe de l'appareil une fois dans l'espace. […] Nous avons<br />

demandé sans cesse s'il s'agissait d'une maquette. Nous n'arrivions pas à y croire!"<br />

Pour ces quelques journalistes, ce lancement est une occasion inespérée de mettre un pied dans le pays<br />

le plus fermé du monde. Mais, derrière l'excitation de ces quelques élus, pointe l'inquiétude de la<br />

communauté internationale. Et pour cause. Selon James Oberg, ce modèle de fusée pourrait à terme<br />

transporter une charge nucléaire. Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, qui cite un responsable du<br />

renseignement sud-coréen, un troisième essai nucléaire serait d'ailleurs en préparation, mettant la<br />

communauté internationale en émoi.<br />

Un responsable des Nations Unies déclare même "craindre que le pire soit à venir". Après une réunion<br />

des représentants des membres du conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadrice américaine Susan Rice a<br />

lu une déclaration commune. Les 15 pays membres ont "déploré" ce lancement. Ajoutant qu'il était<br />

intervenu "en violation de résolutions du Conseil de sécurité" qui interdisent à Pyongyang toute activité<br />

balistique. Le Conseil va "poursuivre ses consultations" en vue d'une "réponse appropriée", a-t-elle<br />

ajouté. De son côté Pyongyang à relevé le niveau d'alerte de ses forces armées.<br />

La Corée du Nord est en possession de l'arme atomique depuis le 9 octobre 2006 au moins, date du<br />

premier essai nucléaire. Elle a procédé à un second essai, plus puissant, en 2009. Jusqu'à présent, selon<br />

les experts, Pyongyang n'a pas encore suffisamment miniaturisé sa technologie pour l'intégrer dans un<br />

missile, ni même une fusée du type "Unhla-3". Il semblerait que le pays poursuive le développement en<br />

ce sens.<br />

Doucement certes, la Corée du Nord développe donc ses technologies militaires. Lors du dernier tir de<br />

2009, Pyongyang avait déjà procédé à un lancement lui aussi censé mettre en orbite un satellite. L'engin<br />

spatial s'était finalement abimé dans le Pacifique.<br />

Ses voisins asiatiques se savent à portée de missiles. Et cette nouvelle démonstration de force aiguise un<br />

peu plus les tensions dans la région. Le Japon, la Corée du Sud, mais aussi la Russie avaient prévenu<br />

que si la fusée déviait de sa trajectoire elle serait détruite. Le Japon avait même positionné des missiles<br />

jusqu'au cœur de Tokyo et d'Okinawa. Seul l'allié de toujours, la Chine, tente d'apaiser la situation en<br />

appelant "les parties concernées" à la "retenue", condamnant par avance toute nouvelle sanction contre<br />

Pyongyang.<br />

158


Une "violation" du droit international<br />

Le lancement de la fusée "Unhla-3" constitue une "violation" d'une résolution du Conseil de sécurité, a<br />

affirmé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Pour la Maison Blanche ce tir est "une<br />

provocation qui menace la sécurité régionale, viole la loi internationale et contredit [les] engagements<br />

récents" du pays. "Le président [Barack Obama] a dit clairement qu'il était prêt à des relations<br />

constructives avec la Corée du Nord. Toutefois, il a aussi insisté sur la nécessité pour la Corée du Nord<br />

de respecter ses engagements, de suivre ses obligations internationales et d'entretenir des relations<br />

pacifiques avec ses voisins", a déclaré le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney.<br />

En apprenant le lancement, les Etats-Unis avaient dors et déjà décidés de suspendre les livraisons de<br />

l'aide alimentaire à la Corée du Nord. Une aide qui date de fin février en échange d'un moratoire sur les<br />

activités nucléaires et balistiques de Pyongyang. 240.000 tonnes d'aide alimentaire (huile végétale,<br />

légumes secs et repas préparés), destinés aux enfants et aux femmes enceintes, devaient être acheminés.<br />

Le chant des étoiles<br />

Officiellement, la Corée du Nord dément toute velléité militaire. Le satellite "Etoile brillante" qu'ils ont<br />

tenté de mettre en orbite par cette fusée, devait fournir des informations sur "les récoltes, les forêts et les<br />

ressources naturelles du pays". Et plus surprenant, envoyer dans l'espace des chants à la gloire de Kim-Il<br />

Sung, rapporte sur Twitter un journaliste de la BBC. Pour Jean-Louis Margolin membre de l'institut de<br />

recherche asiatique (IrAsia), "la Corée du Nord veut prouver sa puissance et rappeler qu'on ne peut agir<br />

avec elle comme avec la Libye ou l'Irak". Pour l'historien, elle aurait aussi tenté de faire monter les<br />

enchères pour obtenir plus d'aides. Paradoxalement, ses plus gros pourvoyeurs d'aide sont ses pires<br />

ennemis : les Etats-Unis et la Corée du Sud. Pyongyang établit un rapport de force pour ensuite faire<br />

mine de revenir en arrière contre des avantages matériels."<br />

Technologie à vendre<br />

Aujourd'hui le pays est exsangue. "On parle même du retour d'une famine comme celle qui avait touché<br />

le pays au milieu des années 90" [faisant selon les ONG, plusieurs centaines de milliers de morts],<br />

précise Jean-Louis Margolin.<br />

La Corée du Nord pourrait aussi vouloir vendre cette technologie. Un lancement de fusée en guise de<br />

démonstration commerciale à destination du Pakistan, de l'Iran, de la Syrie et du Yémen avec qui "on<br />

sait que les autorités nord-coréennes entretiennent des liens politiques et économiques depuis de<br />

nombreuses années".<br />

Dès la deuxième moitié des années 1990, la Corée du Nord exporte vers l'Iran et le Pakistan ses missiles<br />

"Nodong", développés à partir d'une technologie russe. Jusqu'en 2002, peu d'informations sur le<br />

commerce nord-coréen des armes filtrent dans les médias. Le 11 décembre, les Etats-Unis et l'Espagne<br />

expliquent alors avoir arraisonné un navire transportant des missiles Scud. Intercepté dans l'océan<br />

indien, le navire devait, selon toute vraisemblance rejoindre l'Arabie Saoudite ou le Yémen.<br />

Le jeune Kim Jong-Un, qui a pris la succession de son père Kim Jong-Il, a seulement 29 ans, semble<br />

vouloir intensifier ses relations avec ces pays mis au ban du bal des nations. Le nouveau leader et<br />

"commandant suprême de l'armée populaire de Corée" doit encore asseoir sa position face aux caciques<br />

du régime.<br />

Une légitimité face au peuple<br />

La tentative de lancement de cette fusée s'inscrit dans le cadre des festivités données pour le centenaire<br />

de la naissance du fondateur de la dynastie Kim Il-Sung, année 1 du "calendrier Juche". A cette occasion<br />

Kim Jon-Un a été aussi intronisé secrétaire général du Parti (unique) et chef de la puissante Commission<br />

de défense nationale du Parlement.<br />

On imagine le peuple nord-coréen totalement sous l'influence de la propagande mais "même s'il est<br />

délicat de parler d'opinion publique, chacun dans le pays à son quant à soi, sinon il n'y aurait pas tant de<br />

personnes qui fuiraient le pays. Et montrer la force de l'armement peut aussi renforcer l'image de Kim<br />

Jong-Un auprès de l'armée et des fonctionnaires, pléthoriques et, si on peut dire, favorisés par rapport au<br />

reste de la population", ajoute Jean-Louis Margolin<br />

159


Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120410.OBS5885/ce-que-cache-la-fusee-nordcoreenne.html<br />

Publié le 13/04/2012<br />

- Sarkozy promet aux Corses près d'1 milliard d'euros d'investissements<br />

Nicolas Sarkozy a promis vendredi, s'il était réélu, de consacrer à la Corse près d'un milliard d'euros de<br />

nouveaux investissements, dont 400 millions en faveur du Plan exceptionnel d'investissements (PEI)<br />

destiné à rattraper le retard de l'île en infrastructures.<br />

"400 opérations ont déjà été financées dans le cadre du PEI. Je sais bien que le rattrapage économique<br />

de la Corse n'est pas terminé. C'est pourquoi je veillerai à la négociation d'une nouvelle convention du<br />

PEI signée dès cette année pour engager 400 millions d'euros de nouveaux d'investissement sur le<br />

prochain quinquennat en Corse", a affirmé le président-candidat de l'UMP lors d'un meeting à Ajaccio.<br />

"Je demande que vous fixiez les futures programmations".<br />

Le PEI avait été créé en avril 2002, avec une enveloppe de près de 2 milliards d'euros, financés à 70%<br />

par l'Etat, pour permettre à la Corse de rattraper son retard en infrastructures, notamment routières.<br />

Afin que les nouveaux emplois bénéficient "d'abord aux entreprises et salariés corses, 10% de la<br />

dernière tranche", soit 40 millions d'euros, financeront un "programme exceptionnel de formation", a<br />

précisé M. Sarkozy.<br />

Il a également promis de sécuriser l'approvisionnement de la Corse en énergie, à hauteur de "500<br />

millions d'euros", en particulier en gaz naturel, à partir de 2018, pour faire tourner les deux centrales<br />

thermiques de l'île, une à Lucciana, dont la modernisation est en cours, l'autre à Ajaccio, actuellement en<br />

projet.<br />

Le gouvernement soutient le raccordement de la Corse au futur gazoduc franco-algérien (le Galci) mais<br />

celui-ci dépend de partenaires italiens et algériens qui "tardent à concrétiser leurs engagements", a dit M.<br />

Sarkozy.<br />

"J'ai donc décidé de lancer un autre projet pour alimenter la Corse en gaz naturel liquéfié à partir d'une<br />

barge qui sera installée au large de sa côte Est", a-t-il ajouté.<br />

Par ailleurs, M. Sarkozy s'est dit favorable à l'enseignement de la langue et de l'histoire corse dans les<br />

écoles de l'île. Il a promis la création d'une agrégation de corse. Toutefois, il a réaffirmé qu'il<br />

s'opposerait "au remplacement du français par le corse dans les textes officiels et aux guichets des<br />

services publics".<br />

Source : http://fr.news.yahoo.com/sarkozy-promet-corses-pr%C3%A8s-d1-milliard-deurosdinvestissements-<br />

182649767.html;_ylt=AqYX9VchVCdf0z2Cn4N76DmQfsl_;_ylu=X3oDMTQ3a3FpNmpyBG1pdAN<br />

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Publié le 13/04/12<br />

- Le meurtre d'un homosexuel réveille les consciences au Chili<br />

Daniel Zamudio, homosexuel déclaré, a été victime de coups à la tête et au corps, de brûlures de<br />

cigarettes et marqué de signes nazis, par un groupe qui l'a agressé en raison de son orientation sexuelle,<br />

160


après l'avoir découvert au petit matin endormi en état d'ébriété sur une place de Santiago. Les funérailles<br />

du jeune homme ont réuni des milliers de Chiliens.<br />

Il aurait pu s'agir d'un meurtre homophobe de plus, un des 17 survenus au cours des neuf dernières<br />

années, mais le décès de Daniel Zamudio, un jeune homosexuel battu à mort, a tellement secoué la<br />

société chilienne que celle-ci a commencé à s'indigner contre les discriminations.<br />

Daniel, âgé de 24 ans, est décédé le 27 mars, à l'issue de trois semaines d'agonie, après avoir été torturé<br />

durant six heures par un groupe de supposés néonazis.<br />

Sa mort a marqué une rupture pour une société chilienne traditionnellement conservatrice et a permis<br />

l'adoption d'une loi jusque là retardée contre les discriminations, baptisée en son souvenir "loi<br />

Zamudio".<br />

"Ce cas marque une rupture: la brutalité de l'agression invalide les arguments des secteurs conservateurs<br />

du Parlement et de l'Eglise, et montre jusqu'où peut aller l'homophobie", explique à l'AFP Rolando<br />

Jiménez, président du Mouvement de libération homosexuel (Movilh). "C'est difficile à dire, mais c'est<br />

ainsi: le loi contre les discriminations a été approuvée grâce à sa mort", assure le journaliste Oscar<br />

Contardo, auteur du livre "Raro", qui relate l'histoire de l'homosexualité au Chili.<br />

Daniel Zamudio, homosexuel déclaré, a été victime de coups à la tête et au corps, de brûlures de<br />

cigarettes et marqué de signes nazis, par un groupe qui l'a agressé en raison de son orientation sexuelle,<br />

après l'avoir découvert au petit matin endormi en état d'ébriété sur une place de Santiago. Les funérailles<br />

du jeune homme ont réuni des milliers de Chiliens.<br />

Sa mort s'est distinguée parmi les 17 recensées entre 2002 et 2011, selon des chiffres du Movilh, et qui<br />

étaient jusqu'alors passées inaperçues dans une société qui aujourd'hui commence à s'offusquer des<br />

discriminations.<br />

Pour preuve, le cas de l'avocat Jorge Reyes, coordinateur du Réseau pour la vie et la famille, congédié<br />

par le ministère de la Santé après avoir publiquement mis en cause l'orientation sexuelle de la victime.<br />

"Il semblerait qu'il y ait une vision romantique de ce que pourrait être la tolérance envers les<br />

homosexuels", avait-il déclaré sur une radio locale.<br />

M. Reyes a mené durant des années un combat judiciaire pour interdire la distribution de la pilule du<br />

lendemain - qu'il considère comme abortive, dans un pays qui interdit l'avortement - et avait milité pour<br />

empêcher la diffusion du film "La dernière tentation du Christ". Aujourd'hui, il est montré du doigt pour<br />

avoir mis en cause Daniel Zamudio.<br />

Il y a "un changement très important" dans la société chilienne, qui désormais "lie plus les droits civils<br />

avec la sexualité", estime M. Contardo, qui attribue cette évolution au "déclin" de l'influence de l'Eglise<br />

catholique, suite à de retentissants scandales pédophiles.<br />

Un récent sondage de l'institut privé Imaginacción a établi que 85,7% des familles chiliennes "tolèrent"<br />

les relations homosexuelles et 52,6% estiment que les couples de même sexe devraient avoir le droit<br />

d'adopter ou d'élever des enfants nés d'une union précédente, des pourcentages en hausse de plus de 10<br />

points par rapport à l'année dernière.<br />

La mort de Daniel Zamudio a également permis qu'une loi contre les discriminations déposée devant le<br />

Congrès en 2005 soit enfin adoptée alors que jusqu'à présent le législateur craignait qu'elle n'ouvre la<br />

voie au mariage homosexuel, dans un pays, soumis à une longue dictature (1973-1990), où le divorce<br />

n'est autorisé que depuis 2004.<br />

Ce texte, approuvé la semaine dernière, sanctionne pour la première fois au Chili la discrimination pour<br />

raison sexuelle, religieuse, de race, d'éthnie, de nationalité, de condition sociale, de langue, d'idéologie<br />

ou d'opinion politique.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/societe/le-meurtre-d-un-homosexuel-reveille-les-consciences-au-chili-13-<br />

04-2012-1451218_23.php<br />

Publié le 13/04/12<br />

161


- Le PDG de PSA reçu à l'Elysée, pas de détail sur l'entretien<br />

Nicolas Sarkozy a reçu le président du directoire de PSA Philippe Varin samedi matin à l'Elysée sur<br />

fond d'inquiétude concernant l'avenir de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, mais aucun détail sur le contenu de<br />

la rencontre n'a filtré.<br />

Le chef de l'Etat a annulé au dernier moment la visite d'un campus numérique au Kremlin-Bicêtre, dans<br />

le Val-de-Marne, afin de recevoir le PDG du constructeur automobile. L'Elysée a indiqué qu'il n'y aurait<br />

aucune communication dans l'immédiat sur le contenu de l'entretien. PSA Peugeot Citroën a refusé lui<br />

aussi de faire un commentaire. "Ils se sont vus, les conclusions de leur entretien ne sont pas publiques",<br />

a simplement déclaré une porte-parole du constructeur.<br />

Vendredi, le président candidat avait déclaré qu'il allait "tout faire" pour sauver l'usine PSA d'Aulnaysous-Bois<br />

(Seine-Saint-Denis), dont les syndicats craignent la fermeture. Nicolas Sarkozy avait déjà<br />

reçu la veille une délégation de l'intersyndicale de l'usine qui s'était rassemblée devant son QG de<br />

campagne à Paris.<br />

Le site PSA de Seine-Saint-Denis est considéré comme le plus menacé dans l'outil industriel français du<br />

groupe qui a promis de régler d'ici deux ans le problème de ses surcapacités en Europe. La direction<br />

répète qu'Aulnay produira encore des C3 en 2014, mais refuse de s'engager au-delà et d'évoquer un<br />

nouveau modèle pour prendre la relève de la petite Citroën. "Peu importe ce qui s'est dit (à l'Elysée), ce<br />

qui importe, c'est qu'à la table ronde tripartite la direction de Peugeot signe un accord s'engageant à<br />

maintenir tous les emplois au moins jusqu'à la fin 2016 et à attribuer un nouveau véhicule à l'usine<br />

d'Aulnay", a déclaré Jean-Pierre Mercier, représentant CGT à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois.<br />

La prochaine table ronde consacrée à l'avenir de l'usine a été avancée à la semaine prochaine, sans plus<br />

de précision sur la date. Ce rendez-vous était initialement prévu pour la fin juin, après l'élection<br />

présidentielle. Depuis l'été dernier, les syndicats redoutent que la direction du constructeur attende<br />

l'issue du vote pour dévoiler un plan de fermeture à moyen terme du site qui emploie 3.500 personnes.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/reuters-00437966-le-pdg-depsa-recu-a-l-elysee-pas-de-detail-sur-l-entretien-312592.php<br />

Publié le 14/04/12<br />

- Abandon des harkis: Sarkozy reconnaît la "responsabilité" de la France<br />

"La France porte cette responsabilité devant l'histoire, c'est cette responsabilité que je suis venu<br />

reconnaître ici", a déclaré samedi le président lors d'un déplacement à Perpignan.<br />

Le président français Nicolas Sarkozy a officiellement reconnu samedi la "responsabilité historique" de<br />

la France dans "l'abandon" des harkis, combattants musulmans au service de la France, après la fin de la<br />

guerre d'Algérie en 1962. "La France se devait protéger les harkis de l'histoire, elle ne l'a pas fait. La<br />

France porte cette responsabilité devant l'histoire, c'est cette responsabilité que je suis venu reconnaître<br />

ici", a déclaré M. Sarkozy lors d'un discours à Perpignan, dans le sud de la France.<br />

"La France doit, comme elle l'a toujours fait, regarder son Histoire en face et assumer les erreurs qu'elle<br />

a pu commettre. En l'occurrence, rien ne peut expliquer, rien ne peut excuser l'abandon de ceux qui<br />

avaient fait le choix de la France", a insisté le chef de l'Etat.<br />

La reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans l'abandon des harkis est la principale<br />

revendication des anciens supplétifs de l'armée française en Algérie et de leurs descendants, une<br />

communauté de quelque 500.000 personnes.<br />

3,2 millions d'électeurs potentiels<br />

Le 9 mars, Nicolas Sarkozy avait déjà reconnu devant leurs représentants les "injustices" dont les<br />

autorités françaises s'étaient rendues coupables à leur encontre et reconnu que la France avait "une dette"<br />

envers eux. Son adversaire à l'élection présidentielle des 22 avril et 6 mai, le socialiste François<br />

162


Hollande, s'était engagé le 6 avril à "reconnaître" la responsabilité de la France dans "l'abandon des<br />

harkis" s'il est élu.<br />

L'hommage rendu aux harkis est aussi politique. Au-delà de cette communauté, il peut toucher celle des<br />

rapatriés français d'Algérie, les "pieds noirs", estimées à 3,2 millions d'électeurs potentiels, qui avaient<br />

largement voté pour Nicolas Sarkozy en 2007. Le FN n'a d'ailleurs pas manqué de dénoncer une<br />

récupération politique.<br />

Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962 consacrant le retrait français d'Algérie, 55.000 à<br />

75.000 harkis, selon les historiens, ont été abandonnés en Algérie et victimes de sanglantes représailles.<br />

Quelque 60.000 ont été admis sur le territoire français, logés dans des camps de fortune du Sud du pays.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/abandon-des-harkis-sarkozy-reconnait-laresponsabilite-de-la-france_1104527.html<br />

Publié le 14/04/2012<br />

- L'Iran et les Six relancent les négociations sur le nucléaire<br />

Il s'agit des premières discussions depuis janvier 2011. L'objectif est de réamorcer un « processus<br />

durable ». La première séance s'est déroulée dans une « atmosphère constructive ».<br />

Après une interruption de quinze mois, les discussions sur le programme nucléaire iranien ont repris<br />

samedi à Istanbul. Les participants, république islamique d'un côté et groupe P5+1 de l'autre, ne<br />

s'attendent pas à des avancées significatives sur le fond. L'objectif serait plutôt de réamorcer un<br />

« processus durable ».<br />

La première séance plénière, dans la matinée, s'est déroulée dans une « atmosphère constructive », s'est<br />

félicité le porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l'UE qui coordonne les six<br />

puissances impliquées dans la recherche d'une solution à la crise (Chine, Etats-Unis, France, Grande-<br />

Bretagne, Russie plus l'Allemagne). « Nous avons eu le sentiment positif qu'ils souhaitaient vraiment un<br />

dialogue », a ajouté Michael Mann.<br />

Les représentants des pays occidentaux espèrent avant tout voir Téhéran signaler sa volonté d'engager<br />

des négociations de fond. Ceci marquerait déjà une avancée car les Iraniens avaient, lors des discussions<br />

de janvier 2011, refusé ne serait-ce que d'évoquer la question nucléaire. Un tel résultat pourrait ouvrir la<br />

voie à une deuxième série de discussions le mois prochain, peut-être à Bagdad, et à de nouvelles<br />

négociations pour résoudre un contentieux vieux de dix ans qui écarteraient le spectre d'une intervention<br />

militaire contre les installations nucléaires de l'Iran.<br />

Une « matinée utile »<br />

Au terme de la matinée, un diplomate a confié que le climat des discussions était « totalement<br />

différent » des précédentes réunions. Le négociateur en chef iranien, Saeed Jalili, n'a pas formulé de<br />

conditions préalables à la reprise d'un dialogue. « Il semble être venu avec l'objectif d'engager un<br />

processus sérieux », a déclaré ce diplomate sous le sceau de l'anonymat. « Je dirais que ce fut une utile<br />

matinée de travail. » Une seconde séance est programmée dans l'après-midi.<br />

Dès vendredi soir, un dîner de travail avait réuni à Istanbul Catherine Ashton et Saeed Jalili. Leur dîner<br />

a duré trois heures et s'est déroulé, selon un diplomate, dans une « atmosphère amicale ». Mais les<br />

discussions, a-t-il ajouté, ne se sont pas concentrées sur la question nucléaire. « Ce pour quoi nous<br />

sommes ici, c'est pour trouver les moyens par lesquels nous pourrons construire de la confiance entre<br />

nous et les moyens par lesquels nous pourrons démontrer que l'Iran s'éloigne d'un programme d'armes<br />

nucléaires », a indiqué Catherine Ashton dans un communiqué.<br />

Jalili a dit lui avoir profité de ce dîner pour dire à son interlocutrice qu'il espérait que les grandes<br />

puissances gagneraient « la confiance de la nation iranienne ».<br />

163


Les discussions « seront le point de départ d'une négociation très complexe et durant plusieurs mois, la<br />

diplomatie permettra de faire baisser quelque peu la pression sur les cours du brut et de diminuer la<br />

probabilité d'une attaque israélienne », estime Cliff Kupchan, analyste spécialiste du Proche-Orient chez<br />

Eurasia Group.<br />

L'Iran, dont l'économie à base d'hydrocarbures pâtit du durcissement des sanctions internationales,<br />

pourrait se laisser convaincre d'aborder enfin d'éventuelles restrictions à son programme nucléaire pour<br />

alléger la pression, espèrent ces diplomates occidentaux.<br />

« Comme les revenus pétroliers comptent pour plus de la moitié des recettes du gouvernement, le budget<br />

va être soumis à rude épreuve cette année avec la chute des exportations de pétrole due aux sanctions et<br />

la réduction de la production iranienne », note Mohamed Chakil, analyste basé dans le Golfe.<br />

Moscou condamne les sanctions unilatérales<br />

Certains espèrent qu'un accord pourra être trouvé pour la tenue de nouveaux rendez-vous si l'Iran<br />

propose un calendrier de nature à convaincre les Six qu'il est prêt à discuter de son programme<br />

nucléaire, chose qu'il a refusée par le passé exigeant au préalable l'assouplissement des sanctions<br />

internationales. « Chaque partie, pour ses propres raisons, veut donner à ce stade une chance à la paix, et<br />

lancer un processus plutôt que de forcer un règlement rapide », commente Michael Adler, du centre<br />

international Woodrow Wilson.<br />

Si l'Iran accepte de réduire son programme d'enrichissement d'uranium pour obtenir du combustible à<br />

20%, un assouplissement des sanctions pourrait être envisagé.<br />

Un diplomate occidental écarte toutefois l'hypothèse qui verrait les Européens lever leur embargo sur les<br />

importations de pétrole, qui doit entrer pleinement en vigueur le 1er juillet. « Nous attendons l'entrée en<br />

vigueur de l'embargo pétrolier le 1er juillet et il serait surprenant que l'Iran propose quelque chose de<br />

nature à revenir sur ce point », a-t-il dit.<br />

Cité par l'agence officielle de presse iranienne Irna, le vice-ministre russe des Affaires étrangères<br />

Sergueï Riabkov a estimé qu'il n'existait pas de preuve tangible que le programme nucléaire de Téhéran<br />

possédait une dimension militaire comme le soupçonnent les Occidentaux. Témoignant de l'absence de<br />

cohésion au sein du groupe P5+1, Riabkov a également dénoncé les sanctions américaines qui ont<br />

contraint de nombreux autres pays à réduire leurs échanges commerciaux avec l'Iran.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202011111913-l-iran-et-les-sixrelancent-les-negociations-sur-le-nucleaire-312580.php<br />

Publié le 14/04/12<br />

- Hollande demande à l'Allemagne de faire annuler un contrat à terme sur la dette<br />

François Hollande souhaite que les autorités allemandes "annulent" l'introduction d'un contrat à terme<br />

sur la dette de la France, en passe d'être lancé par une société allemande et déjà au coeur d'une<br />

controverse politique.<br />

Dans un entretien avec le site d'information Mediapart, le candidat PS à la présidentielle a estimé que ce<br />

contrat n'était « pas une agression contre la France mais une spéculation encouragée au détriment des<br />

pays qui peuvent être concernés. » « Ma position, ça serait de demander aux autorités allemandes de<br />

faire annuler cette introduction », a-t-il déclaré.<br />

Eclairage : "Un nouvel outil pour spéculer contre la dette française ?"<br />

Eurex, spécialiste des produits dérivés et filiale du groupe boursier allemand Deutsche Börse, doit lancer<br />

lundi un contrat à terme sur les obligations d'Etat françaises de long terme. Il s'agit d'un instrument<br />

permettant à un investisseur d'acheter un titre à un prix fixé à l'avance pour un règlement effectif à une<br />

date ultérieure.<br />

Mais plusieurs partis politiques, dont le Front de gauche, Europe Ecologie-Les Verts et le Front national,<br />

164


y voient un outil pour favoriser la spéculation contre la dette française à la veille de la présidentielle et<br />

accusent les autorités financières et politiques de laisser faire.<br />

Aucun pouvoir<br />

M. Hollande a relevé, en référence à des propos de Jean-Pierre Jouyet qui est un de ses proches, que "le<br />

président de l'Autorité des marchés ici en France (l'AMF) a dénoncé cette introduction". M. Jouyet a<br />

estimé que cette introduction n'était "pas un bon signal" dans le contexte actuel.<br />

Alors qu'une journaliste lui objectait que les autorités allemandes n'avaient pas le pouvoir d'annuler cette<br />

introduction, le candidat socialiste a répondu : "C'est tout l'enjeu de ce que nous devons faire à l'échelle<br />

de l'Europe. Est-ce que nous devons laisser faire librement la spéculation ?", a-t-il demandé.<br />

D'après lui, il y a "un certain nombre de produits financiers qui devraient être purement et simplement<br />

interdits, ceux qui ne sont pas liés à la couverture d'un risque réel. Quand le produit lui-même est<br />

détaché de la valeur d'un bien, il n'a pas à être mis comme enjeu de la spéculation". Vendredi, le<br />

ministère des finances a déclaré n'avoir "aucun pouvoir" pour autoriser ou interdire ces contrats à terme<br />

sur la dette de la France.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/04/14/hollande-demande-a-l-allemagne-defaire-annuler-un-contrat-a-terme-sur-la-dette_1685641_823448.html<br />

Publié le 14/04/12<br />

- LE CAIRE - En Egypte, le pouvoir militaire rencontre les partis, en pleine crise<br />

électorale<br />

Les militaires au pouvoir en Egypte ont rencontré les chefs de plusieurs partis politiques, en pleine<br />

tourmente électorale après l'exclusion de trois des principaux candidats à la présidentielle du 23 mai.<br />

Le maréchal Hussein Tantaoui, président du Conseil suprême des forces armées, a présidé une réunion<br />

avec les chefs de 17 formations, dont le Parti de la Liberté et de la Justice (Frères musulmans) et al-Nour<br />

(salafiste), ainsi qu'avec des députés, selon l'agence officielle Mena.<br />

Il a évoqué avec eux "les développements sur la scène intérieure", a ajouté l'agence sans plus de<br />

précisions.<br />

Cette réunion intervient au lendemain de l'annonce par la commission électorale qu'elle écartait dix des<br />

23 candidats à la présidentielle, dont Omar Souleimane, ancien vice-président et ex-chef des services<br />

secrets, Khairat al-Chater, membre des Frères musulmans, et le salafiste Hazem Abou Ismaïl.<br />

Même si cette décision était attendue par certains, la nouvelle a fait l'effet d'une bombe en Egypte à cinq<br />

semaines du premier tour du scrutin présidentiel, le premier depuis la chute de Hosni Moubarak sous la<br />

pression populaire en février 2011.<br />

Les dix hommes écartés ont 48 heures pour contester la décision. La liste finale des candidats doit être<br />

annoncée le 26 avril, moins d'un mois avant le premier tour prévu les 23 et 24 mai.<br />

Les Frères musulmans, première force politique du pays, et M. Souleimane ont annoncé qu'ils allaient<br />

faire appel.<br />

Plusieurs poids-lourds restent cependant en lice: l'ex-membre des Frères musulmans Abdelmoneim<br />

Aboul Foutouh, l'ex-patron de la Ligue arabe Amr Moussa et le dernier chef de gouvernement de M.<br />

Moubarak, Ahmad Chafiq.<br />

M. Souleimane, largement vu comme le candidat de l'armée même si cette dernière l'a nié, a été<br />

disqualifié parce qu'il n'avait pas réuni le nombre de signatures d'électeurs requis dans l'un des 15<br />

gouvernorats, selon la commission.<br />

Cet ancien chef des services secrets avait été nommé vice-président quelques jours après le début du<br />

soulèvement en Egypte, avant de devoir quitter son poste à la suite du départ de M. Moubarak.<br />

165


M. Chater, incarcéré jusqu'en mars 2011, a été écarté en raison d'une loi stipulant que toute personne<br />

ayant été emprisonnée ne retrouve ses droits civiques que six ans après la fin de sa peine.<br />

M. Abou Ismaïl ne peut pour sa part être candidat car sa mère a obtenu la nationalité américaine. Or la<br />

loi électorale stipule que tout candidat à la magistrature suprême doit être uniquement égyptien, de<br />

même que ses parents et son épouse.<br />

L'opposant Ayman Nour a lui aussi été disqualifié, pour les mêmes raisons que M. Chater.<br />

Les Frères musulmans s'étaient préparés à une éventuelle invalidation de la candidature de M. Chater en<br />

présentant à la dernière minute un autre candidat, Mohammed Morsi, président du Parti de la liberté et<br />

de la justice, issu de la confrérie islamiste.<br />

Dans un communiqué sur Facebook, M. Chater a affirmé que la confrérie allait "continuer de travailler<br />

par tous les moyens légaux" pour contester la décision. Les responsables de sa campagne estiment que<br />

son exclusion, due à une condamnation "injuste" infligée sous Moubarak, était "politique et illégale".<br />

Le Parlement a de plus récemment approuvé un amendement visant à interdire aux piliers de l'ère<br />

Moubarak de se présenter à des élections pour des postes à haute responsabilité. Le texte doit encore être<br />

approuvé par l'armée.<br />

Vendredi, des milliers d'Egyptiens, en grande majorité des islamistes, ont manifesté au Caire pour exiger<br />

la mise à l'écart des responsables de l'ère Moubarak candidats à l'élection présidentielle, dans une<br />

nouvelle épreuve de force avec le pouvoir militaire.<br />

Source : http://www.20minutes.fr/monde/egypte/917029-egypte-pouvoir-militaire-rencontrepartis-pleine-crise-electorale<br />

Publié le 15/04/2012<br />

- Ambiance explosive dans le camp de Marine Le Pen<br />

Ces dernières semaines, les tensions se sont cristallisées autour de la réunion d'Hénin-Beaumont et du<br />

rôle de Jean-Marie Le Pen.<br />

Engagée dans la dernière ligne droite de la campagne, Marine Le Pen est forcée de jouer les démineurs.<br />

Au sein de son équipe rapprochée, l'ambiance est devenue explosive. "Les bureaux politiques sont de<br />

plus en plus tendus", raconte un participant. L'air est devenu irrespirable entre deux clans qui ne cessent<br />

de s'opposer depuis que Marine Le Pen est devenue présidente du FN, en janvier 2011. D'un côté, il y a<br />

notamment Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du parti, Louis Aliot, vice-président, et Marie-<br />

Christine Arnautu.<br />

De l'autre, Steeve Briois, secrétaire général du parti, Bruno Bilde, directeur de la communication et chef<br />

de cabinet de Marine Le Pen, et Nicolas Bay, chargé de la communication électorale et l'un des porteparole<br />

de la candidate. Tous les trois anciens partisans de Bruno Mégret, ils sont proches de Florian<br />

Philippot, le directeur stratégique de la campagne. Ce trio verrait d'un mauvais oeil le rôle de Jean-Marie<br />

Le Pen dans la campagne présidentielle, et tenterait de limiter son influence auprès de sa fille.<br />

Menaces de démission<br />

Ces dernières semaines, les tensions entre les deux clans se sont cristallisées autour de l'organisation de<br />

la réunion publique qui a lieu ce dimanche à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, le fief de la<br />

candidate. Marine Le Pen a prévu d'y réunir le "parlement des invisibles", en répondant aux questions<br />

posées par les sympathisants et les internautes sur le site web "www.marinelepen2012.fr". Ce sont les<br />

trois B - Bilde, Briois, Bay - qui ont proposé fin mars d'organiser cet événement à Hénin-Beaumont.<br />

Mais l'idée a été écartée. Furieux, Bilde, Briois et Bay ont alors menacé Marine Le Pen de démissionner<br />

de leurs fonctions s'ils n'obtenaient pas gain de cause. La candidate frontiste a finalement cédé.<br />

Dimanche après-midi, pendant que Marine Le Pen répondra aux questions des "invisibles", François<br />

Hollande et Nicolas Sarkozy devraient réunir entre 60 000 et 100 000 sympathisants au château de<br />

166


Vincennes et place de la Concorde, à Paris. Compte tenu de ces démonstrations de force au PS et à<br />

l'UMP, l'idée d'organiser un événement - même s'il est symbolique - à Hénin-Beaumont, une ville de 25<br />

000 habitants - est donc contestée en interne. "Si on veut donner l'impression que Marine Le Pen est déjà<br />

candidate aux législatives parce qu'elle a perdu la présidentielle, c'est tout à fait ce qu'il faut faire...",<br />

regrette un membre du staff.<br />

"Incompatibilité de caractères"<br />

La publication d'échos dans la presse début avril affirmant qu'il existait un état de "vigilance orange"<br />

autour de Jean-Marie Le Pen n'a rien arrangé. Le camp de Louis Aliot a pris cela pour une provocation.<br />

Quant à Jean-Marie Le Pen, il assure regarder la campagne depuis son "bureau de mécanicien en chef",<br />

au siège du FN à Nanterre, avec "le calme des vieilles troupes". Soucieux de ne pas nuire à la campagne<br />

de sa fille, le "Menhir" s'est tout de même permis de lancer un message subliminal à ses détracteurs. "Il<br />

est sûr que mon influence doit gêner certaines personnes qui voudraient modifier la ligne ou l'équilibre<br />

interne du FN", a-t-il assuré dans une interview au Point.fr, le 6 avril.<br />

À une semaine du premier tour, personne n'ose parler publiquement de ces tensions, mais certains le font<br />

en privé. "Persuadés d'être les premiers marinistes, Bilde et Briois se croient tout-puissants et plus<br />

légitimes que les autres", analyse un observateur de cette lutte interne. Un autre minimise : "Ils<br />

réagissent trop par affect. Il s'agit surtout d'incompatibilité de caractères." Dans l'autre camp, on accuse<br />

Louis Aliot, numéro deux du FN, d'être "trop exclusif" avec Marine Le Pen.<br />

Pour l'heure, l'équipe de campagne se concentre sur l'organisation du grand meeting parisien de Marine<br />

Le Pen, mardi, au Zénith. Comme si de rien n'était. Le temps des règlements de comptes viendra sans<br />

doute, mais après les élections législatives.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/ambiance-explosive-dans-lequipe-de-marine-le-pen-15-04-2012-1451716_324.php<br />

Publié le 15/04/2012<br />

- Bélarus: le principal adversaire du président Loukachenko a été grâcié<br />

Andreï Sannikov, principal adversaire d'Alexandre Loukachenko à la présidentielle de 2010 condamné<br />

en mai à cinq ans de prison pour "organisation de troubles massifs" a été gracié et relâché de prison<br />

samedi.<br />

Andreï Sannikov, 58 ans, condamné pour "organisation de troubles massifs à l'ordre public" pour avoir<br />

appelé à une manifestation après la présidentielle du 19 décembre 2010 "a été gracié, relâché de prison<br />

et se dirige vers Minsk", a déclaré à l'AFP son avocat Andreï Varvachevitch.<br />

"Je voudrais remercier les gens qui m'ont soutenu. C'était plus qu'un soutien. Ils m'ont sauvé," a déclaré<br />

M. Sannikov au téléphone à l'AFP, une heure après sa libération de la prison de Vitebsk (nord-est).<br />

Il a assuré être "en bonne santé, malgré un refroidissement".<br />

M. Sannikov a refusé de dire quels sentiments il éprouvait à l'égard du président Alexandre<br />

Loukachenko qui a satisfait sa demande de grâce.<br />

Les capitales européennes et les Etats-Unis avaient fermement condamné le jugement "politique"<br />

d'Andreï Sannikov, un ex-vice-ministre des Affaires étrangères qui depuis quinze ans milite pour faire<br />

tomber le tout puissant président Alexandre Loukachenko.<br />

Après l'arrivée au pouvoir d'Alexandre Loukachenko en 1994, Sannikov était promu en 1995 viceministre<br />

des Affaires étrangères, un poste dont il a démissionné un an plus tard pour protester contre un<br />

référendum convoqué par M. Loukachenko pour accroître ses pouvoirs.<br />

Un an après, Andreï Sannikov a fondé le mouvement Charte 97, une organisation militant pour la<br />

démocratie au Bélarus et dont le site internet est encore aujourd'hui le plus populaire des médias<br />

d'opposition. En 2005, ce militantisme lui a valu le prix autrichien Bruno Kreisky pour les droits de<br />

l'Homme.<br />

167


Son épouse, Irina Khalip, journaliste pour le journal russe d'opposition Novaïa Gazeta a également été<br />

poursuivie dans le cadre de la manifestation post-électorale. Elle avait été condamnée à deux ans de<br />

prison avec sursis et se trouve sous contrôle judiciaire.<br />

Le fils du couple, Danik, 4 ans, avait aussi été un temps au coeur de la bataille judiciaire impliquant ses<br />

parents, l'Etat bélarusse ayant menacé de le placer sous tutelle.<br />

Le rassemblement d'opposition contre la fraude électorale dans la nuit suivant la présidentielle du 19<br />

décembre 2010 avait été dispersé sans ménagement par la police. Plus de 600 personnes avaient été<br />

interpellées, parmi lesquelles la plupart des candidats de l'opposition.<br />

L'ex-candidat Nikolaï Statkevitch reste toujours en prison.<br />

La répression a été dénoncée par les Etats-Unis et l'Union européenne imposant des sanctions au régime<br />

de M. Loukachenko, qui a remporté le vote avec près de 80% des voix, devant M. Sannikov (2,43%).<br />

L'Union européenne qui réclame la libération de tous les prisonniers politiques a encore durci fin mars<br />

les sanctions contre le régime de l'homme fort du Bélarus.<br />

"La libération de Sannikov est le résultat des sanctions. Loukachenko espère retrouver ainsi sa capacité<br />

de louvoyer entre l'Est (la Russie) et l'Ouest", a commenté le politologue bélarusse indépendant Alexeï<br />

Korol.<br />

Source : http://www.rtbf.be/info/societe/detail_belarus-le-principal-adversaire-du-presidentloukachenko-a-ete-gracie?id=7747891<br />

Publié le 15/04/12<br />

- Sarkozy et Hollande se défient à Paris<br />

A une semaine du premier tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy et François Hollande se défient<br />

dimanche à Paris, le premier place de la Concorde et le second sur l'esplanade du château de Vincennes,<br />

avec deux meetings monstre en plein air.<br />

Malgré la météo incertaine et les difficultés de circulation attendues pour cause de marathon de Paris,<br />

plusieurs dizaines de milliers de partisans sont attendus par le PS et l'UMP. Les deux camps s'en<br />

défendent mais, à J-7, leurs démonstrations de force ont déjà pris des allures de bras de fer populaire.<br />

Les deux candidats favoris de la présidentielle ont prévu de prendre la parole quasi-simultanément.<br />

François Hollande à 15h30 après une introduction du maire de Paris, Bertrand Delanoë, Nicolas Sarkozy<br />

à 16h00 après un long casting de responsables politiques et de "personnalités", tenu secret pour faire<br />

monter le suspense.<br />

"Je vais réunir beaucoup, beaucoup, beaucoup de Français. Je sens une mobilisation, je sens une<br />

volonté", a pronostiqué le président-candidat UMP samedi, à l'issue d'une réunion publique près de<br />

Perpignan.<br />

Et son entourage d'avancer: "Ca va être historique, sûrement une des plus grandes manifestations<br />

politiques des dernières années". Samedi soir, on assurait à l'UMP qu'"au moins 70.000" personnes<br />

s'étaient inscrites pour participer au rassemblement de la Concorde.<br />

L'angle d'attaque de Nicolas Sarkozy: s'adresser "à la France silencieuse, à celle qui ne casse pas les<br />

abribus, à celle qui ne demande rien d'autre que la permission de pouvoir travailler (...) celle qui aime sa<br />

famille, qui aime son terroir, qui aime son pays". Avec l'intention de rassembler sur son nom l'ensemble<br />

de l'électorat de droite et du centre mais aussi celui, perdu depuis 2007, de la candidate du Front<br />

national, Marine Le Pen.<br />

L'exercice s'annonce délicat pour le président-candidat, qui après une remontée en mars dans les<br />

sondages, a vu les intentions de vote en sa faveur décliner en fin de semaine et le reléguer derrière son<br />

rival socialiste.<br />

168


Dans ce contexte, il devrait jouer son va-tout lors de ce rassemblement place de la Concorde, lieu<br />

symbole de la droite, où lui-même avait fêté sa victoire en mai 2007. Tout l'enjeu pour Nicolas Sarkozy<br />

est de parvenir à réenclencher une dynamique.<br />

A quelques encablures, la gauche derrière François Hollande est sereine. Leur champion est donné, dans<br />

les sondages, largement gagnant depuis des mois devant le candidat UMP au second tour.<br />

Des groupes musicaux (le leader du groupe Kassav, Jacob Desvarieux et l'orchestre "Le Bal")<br />

chaufferont la foule attendue sur l'esplanade du Château de Vincennes.<br />

De ce meeting en plein air, le candidat socialiste attend "du monde", pas plus, car, comme il l'a expliqué<br />

au JDD, "l'étincelle, c'est le jour du vote".<br />

"Ce n'est pas le plus grand nombre de participants à Paris-Vincennes ou à la +Concorde-discorde+ qui<br />

feront la décision ou la différence. Ce sera le nombre d'électeurs", avait-il prévenu jeudi.<br />

Mais quoi qu'il en dise, c'est bien un duel du type "combien de divisions ?" qui est engagé. En coulisses,<br />

permanents et bénévoles du PS ont travaillé d'arrache-pied pour remplir les bus et les trains qui<br />

déverseront leurs troupes à Paris et parfaire le "show" du député de Corrèze.<br />

Le précurseur de ces grands rassemblements de masse en plein air, Jean-Luc Mélenchon, a ironisé<br />

samedi sur ce besoin des candidats PS et UMP de l'imiter. Lors d'un grand meeting sur la plage du Prado<br />

à Marseille, envahie par une marée humaine, le candidat du Front de gauche a raillé "l'attroupement de<br />

la Concorde" et "le rassemblement du bois".<br />

Source : http://fr.news.yahoo.com/sarkozy-hollande-d%C3%A9fient-%C3%A0-paris-<br />

040842658.html<br />

Publié le 15/04/2012<br />

- Breivik plaide non coupable pour la tuerie en Norvège<br />

Le procès de l'auteur des deux attaques qui ont provoqué la mort de 77 personnes l'été dernier, s'est<br />

ouvert lundi. Breivik reconnaît les faits, mais pas sa culpabilité. Sa santé mentale sera au cœur des<br />

débats.<br />

Lundi matin, le procès du massacre le plus important commis en Norvège s'est ouvert à Oslo. Durant dix<br />

semaines, cinq juges vont devoir décider de la responsabilité d'Anders Behring Breivik dans l'attentat à<br />

la bombe à Oslo et dans la tuerie sur l'île d'Utoeya, qui ont fait 77 morts il y a près de neuf mois.<br />

L'accusé, aujourd'hui âgé de 33 ans, encourt une peine maximale de 21 ans de prison, qui pourra être<br />

prolongée tous les cinq ans tant qu'il restera considéré comme une menace pour la société.<br />

Comme une énième provocation, Anders Breivik s'est frappé le cœur et a adressé un salut d'extrême<br />

droite, le bras tendu et le poing serré, à un public d'environ 200 personnes composé pour moitié de<br />

familles de victimes et de survivants. Vêtu d'un costume sombre, d'une chemise blanche et d'une cravate<br />

ocre, il s'est présenté comme «écrivain» et a contesté la légitimité du tribunal norvégien pour le juger.<br />

Il dit avoir agi par «légitime défense»<br />

Devant ses juges, Breivik a reconnu avoir posé la bombe qui a causé huit morts au siège du premier<br />

ministre travailliste à Oslo le 22 juillet 2011. Puis avoir exécuté durant près d'une heure, déguisé en<br />

policier, 69 membres de la Jeunesse travailliste réunis en camp d'été sur l'île d'Utoeya. Seulement,<br />

Breivik conteste la qualification criminelle des faits et a plaidé non coupable. Il dit avoir agi par<br />

«légitime défense» contre «des traîtres à la patrie» responsables de brader la société norvégienne à<br />

l'islam et au multiculturalisme. Selon lui, la double tuerie était «atroce, mais nécessaire».<br />

Durant ce procès, les avocats de Breivik vont chercher à éviter à tout prix que l'idéologie de leur client<br />

soit invalidée par le diagnostic de psychiatres. Ils chercheront donc à prouver que l'accusé n'est pas seul<br />

dans sa vision d'un monde où Islam et Occident sont en guerre. Parmi les témoins convoqués par la<br />

169


défense figurent un mollah fondamentaliste, un blogueur extrémiste, d'anciens élus exclus d'un parti<br />

populiste, le chef de l'organisation Stoppez l'islamisation de la Norvège ou encore celui de la Norwegian<br />

Defence League.<br />

Si la cour estime que Breivik souffre d'une maladie mentale, il pourrait échapper à la prison et être<br />

interné en hôpital psychiatrique. La semaine dernière, une contre-expertise psychiatrique a jugé le jeune<br />

homme pénalement responsable de ses actes. À l'inverse, un premier diagnostic avait conclu qu'il était<br />

paranoïaque et schizophrène et pouvait être considéré comme psychotique pendant et après les attaques.<br />

Des retransmissions vidéo<br />

Lors de la première matinée d'audience lundi, Anders Behring Breivik a essuyé quelques larmes au<br />

moment lors de la projection dans le tribunal d'un film de 12 minutes de propagande qu'il avait mis en<br />

ligne le jour des attaques. Le procureur Svein Holden a ensuite montré un film de surveillance jusque-là<br />

inédit de l'explosion à Oslo, où l'on voit des personnes se dirigeant vers la camionnette piégée, au<br />

moment de son explosion près du siège du gouvernement.<br />

Des retransmissions de ce procès très médiatisé sont assurées dans une dizaine de tribunaux dans toute<br />

la Norvège. En revanche, la justice a interdit la diffusion télévisée en direct, jugeant que la défense de<br />

Breivik pouvait «contribuer à déplacer l'attention des crimes dont il est accusé vers son message<br />

idéologique» et «entraîner une souffrance déraisonnable pour les familles des victimes et les<br />

survivants».<br />

L'accusé estime en effet que ces audiences peuvent être une «excellente occasion» de donner une tribune<br />

à ses idées. «L'objectif du combattant de la résistance européenne n'est pas de gagner le procès, mais de<br />

présenter […] sa cause sous la lumière la plus favorable afin de contribuer à générer un maximum de<br />

sympathisants et de supporters», avait-il annoncé dans son manifeste d'un millier de pages, publié sur<br />

Internet peu avant la tuerie.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/international/2012/04/16/01003-20120416ARTFIG00327-tuerieen-norvege-le-proces-de-breivik-s-ouvre-a-oslo.php<br />

Publié le 16/04/2012<br />

- L'Américain Jim Yong Kim nommé président de la Banque mondiale<br />

La Banque mondiale a nommé Jim Yong Kim comme président, perpétuant la tradition qui place un<br />

ressortissant américain à ce poste.<br />

Les Etats membres ont choisi sans surprise ce médecin et anthropologue de 52 ans, président de<br />

l'université de Dartmouth dans le New Hampshire (nord-est des Etats-Unis), lors d'une réunion du<br />

conseil d'administration.<br />

Pour la première fois, le candidat des Etats-Unis avait de la concurrence, en l'occurrence la ministre des<br />

Finances nigériane Ngozi Okonjo-IwealaNgozi Okonjo-Iweala. Mais M. Kim partait largement favori<br />

vu les soutiens qu'il avait glanés ces dernières semaines, et qui lui assuraient une avance confortable.<br />

La Banque mondiale n'a pas véritablement précisé comment s'était fait ce choix.<br />

"Les administrateurs ont choisi Jim Yong Kim comme président pour un mandat de cinq ans<br />

commençant le 1er juillet", a indiqué l'institution dans un communiqué. "Les candidats finaux ont reçu<br />

un soutien de différents pays membres, ce qui est une indication du calibre de ces candidats".<br />

Aucune référence n'a été faite au "consensus" qu'étaient censés trouver ces pays membres. Et il n'était<br />

pas possible de savoir comment s'étaient prononcés les Etats membres qui n'avaient pas encore rendu<br />

publique leur préférence, comme la Chine, le Brésil ou les pays européens.<br />

"Je suis reconnaissant envers les pays membres de la Banque pour le large soutien que j'ai reçu", a<br />

affirmé M. Kim dans un communiqué, disant vouloir travailler pour que l'institution "réponde<br />

efficacement aux besoins de ses divers clients et donateurs".<br />

170


C'est grâce à un arrangement tacite avec les Européens que le poste est monopolisé depuis 1946 par des<br />

Américains. En échange, les Européens ont monopolisé de la même manière la direction de l'institutionsoeur,<br />

le Fonds monétaire international.<br />

Mme Okonjo-Iweala, très appréciée des fonctionnaires de l'institution, où elle a passé 25 ans de sa<br />

carrière, a tenté en vain de remettre en cause la tradition.<br />

"Vous savez, ce choix n'est pas vraiment basé sur le mérite", a-t-elle déclaré à Abuja. "C'est un vote en<br />

fonction de poids politique" et "pour cette raison, les Etats-Unis vont l'emporter".<br />

Malgré ses qualifications, c'est probablement son passeport qui lui a interdit d'aller plus haut que le<br />

poste de directrice générale qu'elle a occupé de 2007 à 2011.<br />

Les Etats membres de la Banque mondiale s'étaient engagés en 2011 à choisir le président selon une<br />

procédure "ouverte, transparente et fondée sur le mérite".<br />

Les Etats-Unis ont estimé que le contrat avait été rempli, appelant "d'autres institutions financières<br />

internationales" à s'inspirer de cette procédure.<br />

"Je suis convaincu que la Banque mondiale bénéficiera de la perspective nouvelle et des solides qualités<br />

de direction de M. Kim", a affirmé dans un communiqué le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner.<br />

M. Kim était lundi à Lima, ville où il a passé une partie de sa carrière dans les années 1990 à lutter<br />

contre la tuberculose.<br />

Peu connu, y compris dans son propre pays, avant d'être sélectionné par le président Barack Obama, ce<br />

praticien de la santé publique devra surmonter le scepticisme d'une bonne partie de la corporation des<br />

économistes, qui lui reproche une certaine inexpérience financière et diplomatique.<br />

Les organisations non gouvernementales ont pour leur part réservé leur jugement.<br />

"Ce n'est pas évident de savoir s'il va être un puissant réformateur de la Banque, en particulier parce<br />

qu'il va devoir faire allégeance au gouvernement américain qui l'a placé à ce poste", a déclaré à l'AFP<br />

Peter Chowla, coordonnateur du Projet Bretton Woods, site internet critique du FMI et de la Banque<br />

mondiale rédigé par un ensemble d'ONG.<br />

Source : http://fr.news.yahoo.com/banque-mondiale-réunie-nommer-président-laméricain-kimfavori-034731049.html<br />

Publié le 17/04/2012<br />

171


Thème n° 6<br />

NTIC<br />

(Charlotte BOULARD)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Google, polyvalence donc<br />

omniprésence<br />

Google, à ses débuts simple moteur de recherche, diversifie jour après jour ses domaines d'activité.<br />

Le géant s'est lancé dans la location de vidéos avec la récente ouverture de la plateforme « Google<br />

Play » en mars, venue remplacer l'Android Market, la concurrence directe avec l'Apple Store est<br />

évidente.<br />

À vrai dire, les deux entreprises de la Silicon Valley sont en guerre depuis longtemps, cela avait<br />

commencé par le moteur de recherche Google Chrome venant en partie récupérer les utilisateurs de<br />

Safari, mais surtout par le système d'exploitation Android et même par son propre téléphone Nexus,<br />

ayant pour but de contrer l'iPhone d'Apple qui tourne lui sous iOS.<br />

(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Usage_share_of_web_browsers_(Source_Net_Applications)_fr.svg)<br />

172


(source : http://www.eco-conscient.com/art-969-part-de-marche-android-depasse-apple-sur-le-segment-des-<br />

smartphones-android-apple-ios-rim-blackberry-aux-usa.html)<br />

Google se bat sur tous les terrains de bataille imaginables, et a récemment déclaré vouloir produire<br />

ses propres tablettes numériques, qui concurrenceraient aussi l'iPad d'Apple.<br />

Mais il ne faut pas croire que Google ne fait qu'imiter à outrance l'autre géant, en effet, il a<br />

récemment fait part du projet de lunettes futuristes intégrant la réalité augmentée. Plus tôt, il avait<br />

été fait mention de la voiture qui pouvait s'auto-conduire.<br />

À côté de ces activités ambitieuses, Google fait de la proximité en lançant Google Élections, une<br />

plateforme mise en ligne pour les présidentielles, ou mieux, en agrandissant le ,nombre d'œuvres et<br />

de sites pouvant être visités virtuellement sur Google Art Project.<br />

173


- Google ouvre la location de films en France<br />

Son portail Google Play propose «plusieurs centaines» de longs-métrages en location, lisibles sur<br />

smartphone Android, tablette et PC. Une réponse à iTunes d'Apple.<br />

Après les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et le Japon, Google se lance dans la location<br />

de films en France. «Plusieurs centaines de longs-métrages de grands studios hollywoodiens et<br />

français sont disponibles à la location dès aujourd'hui», a annoncé Google France jeudi, sur son<br />

blog.<br />

Les films à disposition comprennent des nouveautés à 3,99 euros en haute définition et en VF, telles<br />

que Drive, Tintin et L'Exercice de l'État, et des longs-métrages de catalogue à 2,99 euros (3,99<br />

euros en HD) comme The Big Lebowsky, Pirates des Caraïbes et Inside Man. Ces films proviennent<br />

de partenariats avec EuropaCorp, M6 Video/SND, Disney Europe, NBC Universal ou encore Sony<br />

Pictures. La location vaut pour un mois, et la lecture doit être achevée en moins de 48 heures.<br />

Google Play, la réplique à iTunes<br />

Les films en location de Google viennent enrichir la section «Films» de YouTube. Ils figurent aussi<br />

la nouvelle plate-forme Google Play, lancée au début du mois de mars, qui intègre la boutique<br />

d'applications d'Android (ex-Android Market) et pourrait accueillir le service Google Music lors de<br />

son lancement en France.<br />

Avec «Play», Google semble répliquer la stratégie de l'iTunes d'Apple. Les films sont non<br />

seulement lisibles depuis un ordinateur, mais aussi depuis l'application «Google Play Films» sur les<br />

tablettes et les smartphones Android (mais pas encore la télévision). Signe de l'importance de<br />

Google Play, un lien vers ce nouveau service figure depuis cette semaine dans la barre de navigation<br />

de Google, aux côtés de la recherche, de Google Maps et de Google+.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/03/29/01007-20120329ARTFIG00459-googleouvre-la-location-de-films-en-france.php<br />

Publié le 29/03/2012<br />

- La tablette Google sur la rampe de lancement<br />

Google devrait faire son entrée sur le marché des tablettes numériques avant l'été. Plus petite que<br />

l'iPad, elle serait proposée à un prix très proche de celui de la Kindle Fire d'Amazon. Et sera vendue<br />

directement sur Internet.<br />

L'année 2012 devrait bien être celle de l'arrivée sur le marché d'un nouveau challenger pour l'iPad et<br />

la Kindle Fire d'Amazon (toujours uniquement disponible aux Etats-Unis malgré les rumeurs qui<br />

annonçaient sa sortie française pour la fin mars) : une tablette Google qui fonctionnerait sous<br />

Android. Eric Schmidt, le PDG de Google, avait levé le voile lui-même il y a quelques mois de cela<br />

dans une interview au journal Italien « Corriere della Sera ». Il annonçait alors une tablette Google<br />

dans les 6 mois. Si le calendrier est encore flou, les choses se précisent et la tablette Google devrait<br />

bien être disponible avant l'été selon le Wall Street Journal qui affirme aussi que la tablette de<br />

Google devrait être exclusivement vendue sur Internet. Un moyen de maintenir un prix compétitif<br />

face à la concurrence. Elle pourrait en effet être proposée à un prix inférieur à 200 dollars. Certains<br />

avancent même un tarif proche de 150 dollars.<br />

Le choix de la distribution en ligne est cependant hardi compte tenu du précédent malheureux du<br />

téléphone lancé par Google en collaboration avec Nexus. Au bout de six mois, Google avait arrêté<br />

174


l'expérience de la vente en ligne exclusive : débordé par des problèmes de service après-vente et<br />

obligé de se plier aux préférences des acheteurs qui souhaitaient pouvoir prendre en main le produit<br />

avant de l'acquérir. « Alors que l'adoption d'Android a dépassé nos attentes, ce n'est pas le cas du<br />

site Internet. Il est resté un canal de niche pour amateurs avertis, mais il est clair que beaucoup de<br />

clients veulent une prise en main avant d'acheter un téléphone ainsi qu'un large choix de forfaits »,<br />

avait alors reconnu Andy Rubin, le patron d'Android.<br />

Depuis quelques semaines les rumeurs vont bon train sur les sites spécialisés et permettent<br />

désormais d‘avoir une idée un peu plus précise de cette nouvelle tablette. Elle sera dotée d'un écran<br />

de 7 pouces et sera donc en taille plus petite que l'iPad (qui mesure 9,7 pouces). Mais du coup plus<br />

proche de la Kindle Fire d'Amazon qui n'est actuellement disponible qu'aux Etats-Unis. La tablette<br />

Google devrait être produite en collaboration avec Samsung et Asus. Un moment approché, le<br />

taïwanais HTC aurait finalement refusé.<br />

Elle fonctionnera sous Android, le système d'exploitation que Google souhaite voir de plus en plus<br />

développé sur les tablettes. D'ailleurs, selon certains experts, une des raisons du flou du calendrier<br />

de lancement de la prochaine tablette tiendrait à la volonté de ses concepteurs d'y intégrer la<br />

prochaine version de ce système d'exploitation : l'Android 5 aussi baptisé « Jelly Bean ».<br />

Cette tablette bénéficiera du nouveau service « Google Play » la plate-forme née du rapprochement<br />

de l'Android Market, ainsi que des offres de vidéo, musique, et livres de Google. Cette tablette fera<br />

office de liseuse avec l'entrée en lice de la firme de Mountain View dans le monde des livres<br />

numériques. D'après « Livres Hebdo », les éditeurs qui participant au programme « Google Livres »<br />

auraient été contactés il y a peu pour signer un avenant concernant la distribution de leurs livres en<br />

version numérique sur la plate-forme Play. Le directeur de Google Livres France, Philippe<br />

Colombet, a confirmé l'information.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201982728780-latablette-google-sur-la-rampe-de-lancement-307962.php?xtor=RSS-2059<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- Art Project : le musée virtuel de Google s'enrichit de 30 000 oeuvres<br />

Lancé en 2011, le musée virtuel de Google accueille désormais 30 000 œuvres issues des<br />

collections de 151 institutions en provenance de 40 pays. En France, Google Art Project a signé des<br />

partenariats avec six sites, ce qui lui permet de présenter un peu moins de 400 œuvres tirées des<br />

musées et des châteaux français.<br />

Le musée virtuel de Google, qui accueille quelques-unes des plus belles collections du patrimoine<br />

de l'Humanité, s'enrichit. Après avoir dévoilé en 2011 la première version d'Art Project, qui donne<br />

aux internautes la possibilité de visiter 17 musées de premier ordre, Google vient de mettre à jour<br />

son initiative artistique. C'est désormais 151 institutions qui ont signé un accord avec le géant du<br />

net.<br />

Dans l'Hexagone, ce sont maintenant six sites qui sont couverts par Google Art Project. Il s'agit du<br />

musée d'Orsay, du musée de l'Orangerie, musée du quai Branly, le château de Fontainebleau et le<br />

château de Chantilly. Engagé depuis le début auprès de Google, le château de Versailles est toujours<br />

de la partie. Fait notable, le musée du Louvre ne participe pas à la plate-forme. Pour l'instant.<br />

Tous les musées ne fournissent évidemment pas le même nombre d’œuvres. Ainsi, le musée du quai<br />

Branly en propose 25, le musée de l'Orangerie 18, le château de Chantilly 48, le musée d'Orsay 255,<br />

le château de Fontainebleau 10 et le château de Versailles 35. Au total, plus de 30 000 œuvres sont<br />

disponibles sur Art Project en provenance de 40 pays. L'an dernier, ils n'étaient que 9.<br />

175


Google Art Project s'appuie sur la technologie Street View, qui consiste à photographier<br />

l'environnement immédiat afin de le reconstituer ensuite par ordinateur. De là, les visiteurs peuvent<br />

naviguer virtuellement dans les musées et les châteaux, aller de salle en salle et approcher de très<br />

près les peintures, les sculptures et les autres œuvres d'art présentées.<br />

Dans la foire aux questions, Google précise que la qualité de la résolution peut varier d'un musée à<br />

l'autre ou d'une toile à une autre. Selon le géant américain, plusieurs paramètres entrent en ligne de<br />

compte, ce qui entraîne des variations pouvant atteindre plusieurs gigapixels. Par ailleurs, certaines<br />

zones et œuvres ne sont pas accessibles pour des questions de propriété intellectuelle.<br />

Si la plate-forme offre la possibilité d'accéder depuis chez soi à des collections du monde entier, des<br />

interrogations demeurent. Quid de l'appropriation d’œuvres du domaine public ? La question,<br />

soulevée par la présidente de Wikimédia France, fait craindre un verrouillage des catalogues<br />

appartenant aux musées afin de privilégier une solution fermée comme Art Project plutôt qu'un<br />

projet libre comme Wikimédia Commons.<br />

Source : http://www.numerama.com/magazine/22235-art-project-le-musee-virtuel-de-googles-enrichit-de-30-000-oeuvres.html<br />

Publié le 04/04/2012<br />

- Google, une certaine vision de l’avenir<br />

Il fait 14°, apprend-t-on en levant les yeux au ciel par la fenêtre : le temps d’enfiler une veste, et<br />

nous voilà dehors. En approchant de la bouche du métro, on apprend que le trafic est encore<br />

« fortement perturbé » sur la ligne 6. Tant pis, on va y aller à pied, ce n’est pas loin. GPS activé :<br />

première rue à gauche, tout droit pendant trois cent mètres puis à droite. Tiens, Monsieur Gayno<br />

passe en concert au Bataclan ! Vite, prendre une photo et l’envoyer à Sophian, qui sera ravi de<br />

l’apprendre. Réserver, dit-on à haute voix. Et voilà : le billet est acheté, la date réservée sur Google<br />

agenda. Et la route continue...<br />

Cette petite histoire technologique a tout de la science-fiction... et pourtant : Google est déjà en train<br />

de travailler à sa réalisation. Il l’a sobrement dévoilé hier, en postant sur YouTube une vidéo de 2<br />

minutes 30 filmée à la première personne et laissant entrevoir la façon dont on pourra, « un jour »,<br />

interagir avec son environnement d’un simple regard.<br />

Par une simple paire de lunettes, les informations convergent d’elles-mêmes vers l’utilisateur et<br />

s’impriment sur le paysage en réalité augmentée. Tout l’écosystème Google transposé dans la<br />

« vraie vie » : les courriers de Gmail, les cartes de Google Maps, la géolocalisation de Google<br />

Places, les relations sociales de Google+, les transactions financières de Google Wallet... Fascinant<br />

et flippant. Mais surtout fascinant.<br />

Le projet, nommé Project Glass, est encore bien loin d’aboutir. Ce n’est pour l’instant qu’une une<br />

piste, une idée (à ceci près que toutes les fonctions présentées dans la vidéo, prises<br />

individuellement, sont déjà techniquement possibles). Mais une équipe de « Googleurs » ambitieux<br />

planche dessus très sérieusement dans le cadre du mystérieux laboratoire Google X Lab. Personne<br />

ne sait où il est caché, personne ne sait qui y travaille et personne ne sait vraiment ce qu’on y fait...<br />

Tout juste sait-on que le co-fondateur de Google Sergey Brin y passe le plus clair de son temps, et<br />

que les concepts étudiés là-dedans sont pour certains bien avancés — comme la voiture sans<br />

conducteur —, pour d’autres un pur fantasme — comme l’ascenseur spatial.<br />

Une page Google+ a été ouverte pour appeler tous les internautes intéressés par cette idée de<br />

lunettes à partager leurs idées : « nous avons choisi de communiquer sur ce projet car nous<br />

souhaitons en discuter avec vous et nous inspirer de vos suggestions. Nous avons également pris<br />

quelques photos conceptuelles pour vous montrer à quoi pourrait ressembler cette technologie. »<br />

176


Source : http://www.ecrans.fr/Google-une-certaine-vision-de-l,14415.html<br />

Publié le 05/04/2012<br />

- Présidentielle : Google lance sa plateforme « Google élections »<br />

Après les Etats-Unis, le Sénégal et l’Egypte, une plateforme «Google élections» vient d’être lancée<br />

sur le Web français. Il s’agit d’un portail d’outils Internet et d’information en continu sur les<br />

candidats à la présidentielle, leur programme et les tendances de recherches, dont l’interface<br />

rappelle celle de Google Actualités. «On a souhaité développer une boîte à outils pour permettre<br />

aux internautes de comprendre tous les enjeux de l’élection et pour encourager le débat<br />

démocratique», a expliqué le géant américain ce mercredi après-midi à Paris lors du lancement<br />

officiel du portail. Google a également souhaité tout centraliser sur ce portail afin de guider les<br />

internautes, qui peuvent parfois se sentir perdus face à la masse d’informations qui circulent sur<br />

Internet.<br />

L’AFP, partenaire, pour le travail de sélection<br />

Mais entrons dans le vif du sujet. Que pouvez-vous retrouver sur cette plateforme? Tout d’abord, un<br />

flux d’actualités. Il constitue le cœur de «Google élections». Les dernières informations viennent<br />

de Google Actualités. Le travail de sélection et d’éditorialisation est réalisé par l’Agence France<br />

Presse (AFP), partenaire de Google sur ce projet. «Notre métier c’est de mettre des outils à<br />

disposition de ceux qui créent du contenu, des journalistes, on ne s’occupe pas de l’édition», a<br />

précisé Jean-Marc Tassetto, le directeur général de Google France. Si vous vous intéressez à un<br />

candidat ou un thème de campagne (économie, éducation, emploi, environnement…) en particulier,<br />

la barre de navigation de gauche est là pour vous permettre de faire le tri dans ce flux<br />

d’informations. Les dix candidats à la présidentielle sont répertoriés par ordre alphabétique. Les<br />

principaux thèmes abordés cette année sont listés, juste en dessous. Dans la barre de navigation de<br />

droite, Google a mis en avant les pages Google+ des hommes et femmes politiques qui se disputent<br />

la fonction suprême.<br />

Une Google Map le 22 avril avec les premiers résultats<br />

Enfin, en bas de page, se trouveront des vidéos en rapport avec la présidentielle. Elles viendront soit<br />

des chaînes YouTube des candidats, soit de la chaîne «YouTube élections 2012». Là encore, l’AFP<br />

fera le tri parmi les innombrables contenus multimédia publiés sur Internet.<br />

En plus de sa plateforme de vidéos, de son réseau social et de son portail d’actualités, Google va<br />

intégrer son service de cartographie à ce projet à partir du premier tour. «Le 22 avril, une Google<br />

Map sera mise en ligne avec les résultats par commune», a indiqué le moteur de recherche. Il a<br />

précisé ce mercredi que «Google élections» ne disparaîtrait pas du Web juste après le second tour, le<br />

6 mai. La plateforme sera active jusqu’aux législatives.<br />

Source :
 http://www.20minutes.fr/presidentielle/906819-presidentielle-google-lance-plateformegoogle-elections<br />

Publié le 28/03/2012<br />

177


ACTUALITÉS<br />

- Le bilan contrasté de l'action de l'Hadopi<br />

La Haute autorité chargée de la lutte contre le piratage constate une baisse du peer-to-peer grâce à la<br />

réponse graduée. Mais passe vite sur le succès des sites de streaming et de téléchargement direct.<br />

À moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle et alors que la plupart des candidats<br />

se sont prononcés en faveur de sa suppression, la Haute autorité chargée de la lutte contre le<br />

piratage vante dans une étude les «réels effets» de l'action qu'elle a engagée il y a un an et demi, tant<br />

sur «le téléchargement illégal en P2P» que sur la situation des offres légales.<br />

Le rapport de seize pages rappelle que l'audience des quatre principaux logiciels peer-to-peer<br />

(BitTorrent, µTorrent, eMule et Limewire) a décru de 29% en 2011. Un peu plus de 3 millions de<br />

Français utilisaient ces applications en décembre 2011, contre 4,5 millions un an plus tôt, selon des<br />

chiffres de Médiamétrie.<br />

Cette baisse du P2P en France est confirmée par des sondages et des données sur la mise à<br />

disposition de fichiers pirates sur les réseaux, aussi bien de vidéos que de chansons. Pour l'Hadopi,<br />

l'indéniable décrue est liée à ses mails d'avertissement envoyés aux internautes repérés sur ces<br />

réseaux. «La réception d'une recommandation Hadopi entraîne un changement de comportement<br />

chez la très grande majorité des destinataires», souligne-t-elle. Ainsi, 95% des personnes ayant reçu<br />

une recommandation ne se voient plus rien reprocher par la suite. Soit parce qu'ils cessent de<br />

télécharger, soit parce qu'ils ne se font pas reprendre.<br />

D'après l'Hadopi, cette baisse pourrait signifier que les Français se sont tournés vers le<br />

téléchargement légal, notamment de musique, car «rien ne permet d'affirmer qu'il y a eu un report<br />

massif des usages vers les technologies de streaming ou de téléchargement direct». À l'appui, la<br />

Haute autorité exhibe les audiences des principaux sites de téléchargement et de streaming, connus<br />

pour héberger des contenus illégaux, principalement des vidéos. Les progressions entre décembre<br />

2010 et 2011 sont rares. .<br />

Tout est cependant question de méthodologie. En choisissant d'agréger les audiences comme<br />

l'Hadopi le fait pour le P2P, on constate au contraire un engouement réel des Français pour le<br />

streaming illégal et le téléchargement direct (+12% en 2011 sur la même base de sites). Cette<br />

tendance est encore plus marquée si l'on ajoute cinq autres sites majeurs d'hébergement de fichiers<br />

écartés de l'étude et si l'on remonte un peu plus loin dans le temps. Ainsi depuis octobre 2010, c'està-dire<br />

depuis l'envoi des premiers mails d'avertissement de l'Hadopi, le streaming et téléchargement<br />

direct est passé de 6,5 à 8,3 millions de visiteurs uniques dédupliqués en France, selon Médiamétrie,<br />

soit une hausse de 29%.<br />

Les deux techniques de piratage ont suivi une tendance inverse. Ce qui laisserait cette fois penser<br />

que les Français se sont détournés du peer-to-peer pour le téléchargement direct et le streaming.<br />

En un an, l'audience des sites légaux mis en avant par l'Hadopi a presque stagné. Elle est restée<br />

entre 13,6 et 13,7 millions de visiteurs uniques, selon les chiffres de Médiamétrie. .<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/03/27/01007-20120327ARTFIG00670-le-bilancontrastee-de-l-action-de-l-hadopi.php<br />

Publié le 27/03/2012<br />

178


- Le tarif des appels sur portable de l'étranger baissera le 1er juillet<br />

Les Européens qui utilisent leur téléphone portable à l'étranger bénéficieront à partir du 1er juillet<br />

prochain de tarifs moins élevés, ont annoncé la présidence danoise de l'UE et la Commission<br />

européenne, mercredi 28 mars.<br />

Un accord est intervenu mardi entre le Parlement européen, la Commission et les Etats<br />

pour limiter les factures en matière de "roaming", c'est-à-dire le surcoût appliqué par les opérateurs<br />

pour l'utilisation d'un téléphone mobile à l'étranger. Il peut représenter une lourde facture<br />

notamment pour les smartphones, qui se connectent presque en permanence à Internet.<br />

Par ailleurs, à partir du 1er juillet également, les consommateurs pourront acheter séparément des<br />

forfaits spécifiques pour leurs communications en roaming, éventuellement auprès d'un autre<br />

opérateur que le leur, mais tout en conservant leur numéro de téléphone. Ils auront également la<br />

possibilité d'acheter temporairement des forfaits locaux à l'étranger pour l'Internet mobile, par<br />

exemple pendant leurs vacances hors de leurs frontières.<br />

Le Parlement européen doit encore formellement approuver cet accord en mai, et les Etats en juin.<br />

Source :
 http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/03/28/le-tarif-des-appels-sur-portablede-l-etranger-baissera-le-1er-juillet_1677037_651865.html<br />

Publié le 28/03/2012<br />

- Le WiFi public gratuit dans la ville de Bordeaux, c'est maintenant<br />

Après Madrid, Buenos Aires, Naijing et plus de soixante villes dans le monde, Gowex équipe sa<br />

première ville française : Bordeaux. Le nouveau réseau WiFi municipal, annoncé depuis plusieurs<br />

mois, a été lancé le 23 mars à l’occasion de la semaine digitale. Lors de sa première connexion,<br />

après une brève inscription, l’usager recevra un code d’accès. Il pourra ensuite à partir de son<br />

smartphone, son ordinateur portable, ou sa tablette, surfer gratuitement sur Internet pendant 1h<br />

renouvelable autant de fois qu’on veut. N’importe quelle application peut-être utilisée avec cette<br />

connexion. Comme dans l’ensemble des villes WiFi de Gowex, les usagers pourront souscrire,<br />

parallèlement, des accès Premium qui permettent une vitesse allant jusqu’à 6 Mbps.<br />

Source : http://www.itrmanager.com/articles/130820/wifi-public-gratuit-ville-bordeaux-estmaintenant.html<br />

Publié le 29/03/2012<br />

- Les opposants syriens visés par du phishing sur les réseaux sociaux<br />

Les activistes syriens font de nouveau l'objet d'attaques ciblées sur Internet. L'Electronic Frontier<br />

Foundation (EFF) rapporte, jeudi 29 mars, que les tentatives de phishing se multiplient sur le réseau<br />

social Facebook.<br />

Pour inciter les opposants syriens à cliquer sur des liens frauduleux, les faux commentaires sont en<br />

général insérés sous les vidéos d'arrestations d'activistes. Un message, reproduit par l'EFF, invite par<br />

exemple à diffuser une vidéo d'exaction supposée de l'armée des autorités syriennes.<br />

Mais lorsque l'internaute clique sur le lien pour le partager à ses contacts sur Facebook, il s'expose<br />

en réalité à un vol de données. "Cette attaque récupère les noms d'utilisateurs et les mots de passes,<br />

et autorise potentiellement l'accès à toutes les informations privées du compte Facebook", dénonce<br />

179


l'EFF. D'après le site Internet World Stats, la Syrie compte près de 4,5 millions d'internautes. Le<br />

nombre d'utilisateurs de Facebook n'est toutefois pas précisé.<br />

Ce n'est pas la première fois que les activistes sont visés par ce type de programmes malveillants.<br />

Mi-mars, un faux site YouTube a fait son apparition en ligne, avant d'être supprimé. La page, se<br />

présentant comme une page classique de YouTube dédiée aux vidéos d'opposants syriens, contenait<br />

en réalité deux pièges : elle tentait de voler les mots de passe des utilisateurs qui souhaitaient<br />

commenter une vidéo, et demandait aussi aux internautes de "mettre à jour" leur player Flash.<br />

L'opposition a beaucoup utilisé les plateformes de vidéo en ligne, ainsi que les réseaux sociaux,<br />

pour témoigner de la répression exercée en Syrie, où les journalistes étrangers ne peuvent plus<br />

entrer. L'organisation de défense de la liberté d'expression Reporters sans frontières a décerné son<br />

prix du Net-citoyen au centre des médias des comités locaux de coordination en Syrie, qui publie<br />

quotidiennement des bulletins et des témoignages vérifiés sur la situation dans le pays.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/03/30/les-opposants-syriens-visespar-du-phishing-sur-les-reseaux-sociaux_1678017_651865.html<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- China shuts websites, detains six for spreading online rumors<br />

Chinese authorities shut 16 websites and detained six people accused of spreading rumors of<br />

unusual military vehicle movements in Beijing, state media reported, after the political downfall of<br />

one of the ruling communist party's senior leaders.<br />

Authorities closed the websites for spreading rumors of "military vehicles entering Beijing and<br />

something wrong going on in Beijing," Xinhua news agency said late on Friday, citing a spokesman<br />

with the State Internet Information Office (SIIO).<br />

The spokesman said that two popular microblogging sites also had been "criticized and punished<br />

accordingly".<br />

The March 15 ouster of Bo Xilai as party chief of the inland city of Chongqing, who was linked to a<br />

scandal involving a senior aide, has shaken China's Communist Party as it readies for a top<br />

leadership change later this year.<br />

After Bo was sacked, popular microblogs, including those run by Sina Corp. and Tencent Holdings<br />

Ltd, were awash with speculation about a government coup.<br />

Sina and Tencent shut the comment functions on their popular microblogging sites from March 31<br />

to April 3 to "clean up rumors and other illegal information spreading" through the site, Xinhua<br />

said.<br />

On Saturday, Sina's Weibo users could still make posts, though other users could not respond.<br />

Beijing-based microbloggers had previously been ordered to register their real names by mid-March<br />

or face unspecified legal consequences.<br />

Many users fear Internet restrictions like those for Beijing and other regions are aimed at muzzling<br />

often raucous, and perhaps most significantly, anonymous, online chat in a country where the<br />

Internet offers a rare opportunity for open discussion.<br />

Source : http://www.reuters.com/article/2012/03/31/net-us-china-microblogsidUSBRE82U04Q20120331<br />

Publié le 31/03/2012<br />

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- Royaume-Uni : Cameron et la surveillance en temps réel d’Internet<br />

Les associations de défense des libertés publiques en Grande-Bretagne ont violemment critiqué les<br />

projets — révélés par le Sunday Times — du gouvernement Cameron d’accroître ses pouvoirs de<br />

surveillance des échanges de courriels et de consultation de sites web.<br />

Selon ces projets de nouvelles réglementations qui devraient être révélés le mois prochain selon<br />

l’hebdomadaire, les entreprises de l’internet opérant en Grande-Bretagne devraient installer des<br />

équipements permettant aussi bien à la police régionale qu’aux services secrets d’avoir accès en<br />

temps réel aux données concernant chaque message ou courriel envoyé, les sites internet consultés<br />

et les appels téléphoniques composés.<br />

Selon The Independent, les emails seraient tenus à l’écart de la surveillance, et « seuls » seraient<br />

concernés Twitter, Facebook, les forums ou Skype.« Il s’agit de savoir qui parle à qui en temps<br />

réel », commente le quotidien.<br />

Ces nouvelles capacités d’écoute constituent « un pas sans précédent, où l’on verrait la Grande-<br />

Bretagne adopter le même type de surveillance que l’on voit en Chine et en Iran », a dénoncé Nick<br />

Pickles, directeur de l’assocation Big Brother Watch Campaign. De son côté Shami Chakrabarti,<br />

directrice du <strong>Groupe</strong> des libertés civiles, a estimé que ce projet de loi est « plus ambitieux que tout<br />

ce qui a été fait auparavant [pour la surveillance d’Internet]. Pour la démocratie, c’est un sérieux pas<br />

en arrière. »<br />

Le ministère de l’Intérieur britannique a indiqué que le gouvernement de David Cameron se<br />

préparait à légiférer à ce sujet « aussitôt que les parlementaires en trouveraient le temps ». « Il est<br />

vital que la police et les services de sécurité soient en mesure d’obtenir des données sur les<br />

communications dans certains circonstances afin d’enquêter sur les crimes et les actes terroristes et<br />

de protéger le public », a déclaré un porte-parole du ministère.<br />

Dans le passé, des tentatives de prendre des mesures similaires avaient été menées sous le précédent<br />

gouvernement travailliste en 2006, mais elles avaient dû être abandonnées en raison d’une forte<br />

opposition.<br />

En France, Nicolas Sarkozy a souhaité, après les meurtres de Montauban et Toulouse, l’instauration<br />

d’un « délit de consultation de site terroriste » qui selon le Syndicat de la magistrature ou Reporters<br />

sans frontières nécessiterait également la mise en place d’un système de surveillance des<br />

internautes.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/Royaume-Uni-Cameron-et-la,14388.html<br />

Publié le 02/04/2012<br />

- Une Hadopi privée va punir les pirates aux États-Unis<br />

Les ayants droit et les fournisseurs d'accès américains se sont entendus pour alerter et sanctionner<br />

les internautes pirates. Cette riposte graduée fonctionnera à partir de juillet, sans qu'aucune loi n'ait<br />

été votée.<br />

Il s'agira d'un partenariat privé entre les ayants droit et les principaux fournisseurs d'accès à Internet<br />

du pays, dans lequel l'État fédéral et la justice n'interviendront pas.<br />

Les ressemblances entre l'Hadopi et le Center for Copyright Information (CCI) sont pourtant<br />

légion. Comme en France, les ayants droit vont commencer à repérer les internautes qui se livrent à<br />

du téléchargement et du partage d'œuvres protégées par le droit d'auteur sur les réseaux de peer-topeer.<br />

Les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) seront ensuite chargés d'identifier ces abonnés et de<br />

leur envoye rune série d'alertes. À la quatrième récidive, les FAI pourront déclencher des «mesures<br />

de restriction», dont un ralentissement de la connexion à Internet. En revanche, il ne devrait y avoir<br />

ni amende, ni coupure de l'abonnement.<br />

Pour les architectes du CCI, l'absence de sanction lourde distingue la riposte graduée à l'américaine<br />

181


de l'Hadopi française et des mécanismes dans d'autres pays qui ont nécessité le vote d'une loi. «Le<br />

CCI va s'efforcer de réduire et de prévenir les infractions aux droits d'auteur de manière<br />

constructive, en privilégiant l'éducation et la dissuasion, plutôt que les sanctions», a déclaré son<br />

directeur, Jill Lesser, un ancien d'AOL dont la nomination a été annoncée lundi. Les cas de récidive,<br />

à l'issue des premières séries d'alerte, devraient être «rares», promet le CCI, qui juge que le piratage<br />

relève avant tout d'une méconnaissance des lois. Les internautes pourront contester les restrictions<br />

devant un organisme indépendant.<br />

Aux États-Unis, le CCI ne soulève pour l'instant pas un grand mouvement d'opposition. Le site<br />

spécialisé TorrentFreak, qui s'inquiète tout de même de l'étanchéité des données entre les<br />

fournisseurs d'accès et les ayants droit, note que le système de surveillance des réseaux de peer-topeer<br />

est «relativement simple à contourner» et qu'il existe beaucoup d'autres manières de pirater. Le<br />

CCI n'est cependant qu'un volet de la lutte des ayants droit contre le piratage, qui ont obtenu la<br />

fermeture en janvier du site Megaupload et envisagent de s'attaquer à de nouvelles plates-formes,<br />

dont Depositfiles et FileServe.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/04/03/01007-20120403ARTFIG00435-unehadopi-privee-s-apprete-a-punir-les-pirates-aux-etats-unis.php<br />

Publié le 03/04/2012<br />

- Facebook contre-attaque et porte plainte contre Yahoo!<br />

Le géant des réseaux sociaux, Facebook, a contre-attaqué en portant à son tour plainte contre le<br />

portail internet Yahoo!, mardi 3 avril, affirmant que c'est lui qui enfreint ses brevets et non le<br />

contraire. Facebook, qui prépare une entrée en Bourse qui pourrait le valoriser autour de 100<br />

milliards de dollars, avait admis à la fin du mois de mars qu'une victoire de Yahoo! dans ce<br />

contentieux aurait un impact important sur ses résultats financiers.<br />

Yahoo! avait porté plainte contre Facebook en Californie le mois dernier, l'accusant d'avoir violé dix<br />

de ses brevets. "Nous avions dit dès le début que nous nous défendrions vigoureusement contre la<br />

plainte de Yahoo!, et aujourd'hui, nous avons répondu" avec une procédure qui accuse Yahoo!<br />

"d'avoir violé dix brevets de Facebook", a commenté le directeur juridique de Facebook, Ted<br />

Ullyot. Facebook, qui est en train de s'installer sur un ancien campus de Sun Microsystems à Menlo<br />

Park, dans le nord de la Californie, a porté plainte en réponse aux "décisions à courte vue de Yahoo!<br />

d'attaquer l'un de ses partenaires et de donner la priorité aux contentieux par rapport à l'innovation",<br />

a-t-il ajouté.<br />

Facebook accuse notamment Yahoo! de violation de technologies déposées sur tout un éventail de<br />

produits incluant des adresses Internet de sites d'information, de jeux, de voitures, de voyages ou de<br />

partage de photos, comme Flickr. Facebook demande notamment au tribunal de rejeter<br />

complètement la plainte de Yahoo! et d'exiger du portail Internet qu'il lui verse des dommages et<br />

intérêts en plus du remboursement de frais de justice.<br />

Yahoo!, un site créé en 1995, neuf ans avant le numéro un des réseaux sociaux, assure pour sa part<br />

dans sa plainte que, "pour une large part de la technologie sur laquelle Facebook est fondé, Yahoo! y<br />

était arrivé en premier, et a en conséquence obtenu des brevets (...) pour protéger ces innovations".<br />

Yahoo! affirme en particulier que "tout le modèle de réseau social de Facebook, qui permet aux<br />

internautes de créer des profils et de se connecter avec, entre autres, des gens et des entreprises", est<br />

basé sur une technologie qu'il a brevetée. L'une des plaintes concerne un brevet déposé par un<br />

ancien employé de Yahoo! parti travailler pour Facebook.<br />

Les plaintes liées aux brevets sont courantes chez les fabricants de téléphones ou de tablettes<br />

informatiques et les plus grands groupes du secteur s'affrontent dans un imbroglio de plaintes<br />

croisées, mais de telles poursuites étaient jusqu'alors rares chez les réseaux sociaux.<br />

182


Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/04/facebook-contre-attaque-etporte-plainte-contre-yahoo_1680017_651865.html<br />

Publié le 04/04/2012<br />

- Un virus aurait contaminé plus de 600.000 Mac<br />

Apple l'affirme toujours sur son site Internet: les Mac sont «immunisés contre les virus PC». Mais<br />

cela ne les empêche pas d'être touchés par des programmes malveillants spécialement conçus pour<br />

eux. Selon l'éditeur russe de logiciels de sécurité Dr.Web, plus de 600.000 Mac auraient été infectés<br />

dans le monde par le cheval de Troie Flashback. La plupart des ordinateurs ont été touchés aux<br />

États-Unis (56,6%), dont 274 à Cupertino, la ville américaine qui héberge le siège d'Apple.<br />

Flashback n'est pas un nouveau venu. Ce programme malveillant se répand depuis 2011 et a évolué<br />

à plusieurs reprises. Il s'est d'abord fait passer pour une application permettant d'installer le lecteur<br />

Flash d'Adobe. Les versions suivantes, plus sournoises, ont profité d'une vulnérabilité d'un<br />

composant Java inclus dans le système Mac OS X pour déclencher le téléchargement du cheval de<br />

Troie dans le navigateur Safari et infecter cette fois les Mac sans aucune intervention humaine. En<br />

revanche, Flashback ne se reproduit pas entre machines infectées.<br />

Toutes ces versions de Flashback sont parvenues à contourner les protections antivirus du système<br />

d'exploitation d'Apple et à duper les antivirus éventuellement installés sur les Mac. Ses<br />

développeurs ont profité de l'attentisme d'Apple, qui n'a proposé à ses utilisateurs qu'en début de<br />

semaine la version de Java capable de bloquer l'installation du virus. Oracle, développeur de Java,<br />

avait comblé cette faille le 14 février pour les systèmes Windows, Linux et Unix.<br />

Lorsqu'il est installé sur un Mac, Flashback ouvre une communication avec un serveur distant afin<br />

d'être contrôlé par ses créateurs. Le programme malveillant peut notamment modifier des pages<br />

Internet afin de récupérer des informations d'utilisateurs. L'éditeur F-Secure propose sur son site<br />

Internet un manuel pour désinstaller le programme malveillant, sans avoir besoin d'acheter un<br />

antivirus.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/hightech/2012/04/05/01007-20120405ARTFIG00822-unvirus-aurait-contamine-plus-de-600000-mac.php<br />

Publié le 05/04/2012<br />

- Twitter veut envoyer les spammeurs au tribunal<br />

Twitter a saisi un tribunal fédéral américain contre des auteurs de courriers et messages indésirables<br />

(spams), qui inondent son réseau, a-t-il indiqué vendredi sur son blog.<br />

Twitter annonce avoir décidé de poursuivre le noyau « le plus aggressif », qu’il accuse d’être<br />

derrière la multiplication des spams à laquelle fait face le réseau social. Ceux-ci vont, indique-t-il,<br />

des fausses promotions à de la fraude en passant par l’envoi de liens vers des sites ou dossiers<br />

contenant des virus.<br />

« Aujourd’hui nous avons ajouté une arme supplémentaire à notre arsenal (de lutte contre les<br />

auteurs de spams) : la loi », écrit le groupe basé à San Francisco, qui revendique 140 caractères...<br />

euh non, pardon, 140 millions d’utilisateurs et 340 millions de tweets par jour.<br />

« Avec cette plainte, nous nous attaquons directement à la source », souligne Twitter, qui espère<br />

183


ainsi décourager de futurs auteurs de spams en herbe. « Nous espérons que cette plainte aura un<br />

effet dissuasif pour les autres auteurs de spams », écrit le groupe. La plainte a été déposée auprès du<br />

tribunal fédéral de San Francisco et vise cinq logiciels générant automatiquement des spams et leurs<br />

créateurs, a précisé Twitter.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/Twitter-veut-envoyer-les-spammeurs,14426.html<br />

Publié le 06/04/2012<br />

- Spam Invades a Last Refuge, the Cellphone<br />

In the United States, consumers received roughly 4.5 billion spam texts last year, more than double<br />

the 2.2 billion received in 2009, according to Ferris Research, a market research firm that tracks<br />

spam.<br />

Spread over 250 million text message-enabled phones, the problem is not as commonplace as email<br />

spam. But it is a growing menace, with the potential for significant damage.<br />

Although some text spam is of the harmless, if annoying, marketing variety, a vast majority is more<br />

insidious, experts say. With one mobile tap, smartphone users risk signing up for a bogus,<br />

impossible-to-cancel service.<br />

Or they may succumb to that offer for a Walmart gift card or a free iPhone in exchange for taking a<br />

survey and divulging all sorts of personal information, like their addresses or their transaction<br />

history — which can then be sold to digital marketers or even used to crack their bank accounts.<br />

And, so far, it is hard to stop it. Even replying to unwanted messages with “NO” or “STOP” — the<br />

usual method for unsubscribing from an unwanted text message list — may only verify to<br />

spammers that you have a working number that can then be resold.<br />

Scrambling to get a better grasp on the problem, the mobile industry last month joined with a maker<br />

of antispam software, Cloudmark, on a new reporting service that lets users forward mobile spam to<br />

“7726,” a number that spells SPAM on most keypads. Carriers will then use that information to<br />

block numbers.<br />

Mobile spam is illegal under two federal laws.<br />

Smartphone users can report numbers that spam comes from on both the Web sites of the F.T.C.<br />

and the Federal Communications Commission. The major wireless carriers all also offer ways to<br />

report the numbers on their Web sites and can block numbers. A number of<br />

apps for Android phones also promise enhanced spam text filtering.<br />

So spammers are turning to large banks of phone numbers, regularly changing the Web sites they<br />

try to get consumers to click, and blasting their messages from the Internet using “over the top<br />

messaging systems,” which let them send millions of messages cheaply. The minute a carrier blocks<br />

one number, spammers simply start using another.<br />

Mobile spam is growing faster partly because spammers can blast their messages across providers,<br />

which share technologies; they have to customize for each instant-messaging provider and social<br />

media platform.<br />

Legal remedies may provide some help against mobile spam. Verizon has brought 20 lawsuits<br />

against wireless telemarketers and spammers, most of which have been settled.<br />

Text spam that tries to get consumers to reveal their personal information is similar to the e-mail<br />

frauds known as “phishing.” In the mobile context, these spams are known as “smishing.”<br />

One of the two most common mobile spam messages last month, according to Cloudmark, the<br />

antispam software maker, was the “Need Cash Now” spam, in which users were promised quick<br />

cash if they disclosed personal and financial tidbits about themselves, which could be used to gain<br />

access to a bank account. The other was a gift card swindle, which lured users into taking a survey,<br />

in many cases on a spoofed Web site, and answering questions about their salary, debt levels,<br />

184


marital status and health history.<br />

Spammers can make a tidy profit blasting tens of thousands of messages at once. They use<br />

computers to generate millions of possible number combinations and then send messages to those<br />

addresses without knowing whether they have dialed a working number.<br />

Source : http://www.nytimes.com/2012/04/08/technology/text-message-spam-difficult-tostop-is-a-growing-menace.html?_r=2&partner=rss&emc=rss<br />

Publié le 07/04/2012<br />

- CISPA, un projet de loi sur la cybersécurité controversé<br />

Au début de l'année, les projets de loi américains SOPA et PIPA, destinés à lutter contre le piratage<br />

en ligne, ont suscité de vives polémiques. Pour enrayer le téléchargement illégal, SOPA ("Stop<br />

Online Piracy Act") et PIPA ("Protect Intellectual Property Act"), entérinaient un blocage DNS (un<br />

blocage au niveau fondamental d'Internet, qui consiste à empêcher un navigateur Internet de<br />

"trouver" une page Web) des sites reconnus comme portant atteinte aux lois américaines sur le droit<br />

d'auteur. Les textes initiaux prévoyaient aussi un déréférencement de ces sites dans les moteurs de<br />

recherche, et un gel des comptes sur les sites de paiement électronique.<br />

Plusieurs initiatives, comme le "blackout" de Wikipedia, fin janvier, ont fait reculer les promoteurs<br />

de ces textes. Mais désormais, les associations de protection de la vie privée s'inquiètent d'un<br />

nouveau projet de loi, baptisé "Cyber Intelligence Sharing and Protection Act" ("CISPA").<br />

Pour Mike Rogers, représentant républicain du Michigan, à l'origine de cette initiative, l'objectif est<br />

surtout d'assurer la cybersécurité des Etats-Unis, en favorisant l'échange de données entre les<br />

agences fédérales et les entreprises. Le texte aide le "secteur privé à se défendre contre les<br />

cybermenaces", précise M. Rogers dans un communiqué. L'élu avance également des arguments<br />

économiques, estimant qu'une telle loi "ouvrira non seulement de nouvelles opportunités pour les<br />

professionnels de la cybersécurité, mais protégera aussi les milliers d'emplois créés par la propriété<br />

intellectuelle américaine que les hackers chinois essaient de voler chaque jour".<br />

Le texte approuvé par la Commission traitant du renseignement, et qui doit être débattu à la<br />

Chambre des représentants, suscite toutefois les craintes de l'Electronic Frontier Foundation (EFF).<br />

L'association déplore que les "peurs liées à la cybersécurité sont utilisées pour éroder les droits<br />

numériques. Selon l'EFF, ce projet permettrait aux entreprises d'espionner les utilisateurs, et<br />

partager des informations avec le gouvernement fédéral ou d'autres entreprises, avec une immunité<br />

presque totale".<br />

L'EFF déplore également que le terme de "cybersécurité" est trop vague. D'après l'association, il<br />

permettrait à n'importe quelle entreprise du Web de contrôler les usages de ses utilisateurs, au nom<br />

d'une menace diffuse.<br />

Pour l'heure, le projet CISPA a reçu plus d'une centaine de soutiens de membres du Congrès,<br />

essentiellement républicains. De grands groupes de nouvelles technologies, qui s'étaient montrés<br />

défiants lors des débats sur SOPA, comme Facebook, figurent également parmi les soutiens du<br />

texte.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/09/cispa-un-projet-de-loi-sur-lacybersecurite-controverse_1682559_651865.html<br />

Publié le 09/04/2012<br />

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- Facebook achète pour un milliard de dollars de vieilles photos<br />

Il aura suffi de 551 jours aux fondateurs d’Instagram pour faire de leur application pour appareils<br />

mobiles (iPhone, et récemment Android) un succès et la vendre un milliard de dollars (en actions et<br />

en cash) au géant des réseaux sociaux sur internet, Facebook. une somme deux fois supérieure à la<br />

dernière valorisation de la start-up, qui venait de boucler un nouveau tour de table financier qui la<br />

valorisait à 500 millions de dollars.<br />

Pour les commentateurs américains, Facebook a logiquement absorbé un de ses plus dangereux<br />

concurrents, qui le menaçait sur un créneau central des réseaux sociaux : la photographie. Après<br />

avoir lancé des applications permettant d’appliquer des filtres « à la Instagram » sur n’importe<br />

quelle image partagée sur son compte Facebook, la firme de Mark Zuckerberg a finalement décidé<br />

de ne pas risquer de voir Instagram commencer à lui prendre des parts de marché.<br />

Instagram résume son succès en quelques chiffres sur son site : plus de 30 millions d’utilisateurs<br />

inscrits à ce jour, plus d’un milliard de photos publiées, au rythme actuel de plus de 5 millions de<br />

photos par jour. 575 signalements « j’aime » sur des photos par seconde, 81 commentaires publiés<br />

par seconde.<br />

Le logiciel permet de prendre des photos depuis son téléphone portable, de les retoucher avec une<br />

série de filtres leur donnant le plus souvent un aspect rétro, puis de les mettre en ligne, notamment<br />

via Twitter et Facebook. L’application a été créée par deux diplômés de la prestigieuse université<br />

californienne de Stanford : Kevin Systrom et Mike Krieger.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/Facebook-achete-pour-un-milliard,14439.html<br />

Publié le 10/04/2012<br />

- Terrorisme : le Conseil national du numérique veut une preuve par l’image<br />

Le Conseil national du numérique (CNN) a rendu publiques mercredi les préconisations qu’il a<br />

transmises au gouvernement concernant le projet de loi sur la prévention et la répression du<br />

terrorisme, notamment en matière de périmètre de l’infraction visée.<br />

Le 22 mars, peu après la mort de Mohamed Merah, l’auteur des tueries de Toulouse et Montauban,<br />

Nicolas Sarkozy avait annoncé que désormais, toute personne qui consulterait « de manière<br />

habituelle des sites internet qui font l’apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la<br />

violence, serait punie pénalement ».<br />

Mercredi, le Conseil des ministres a examiné le projet de loi incluant ces mesures, qui prévoient de<br />

sanctionner la provocation aux actes de terrorisme et d’apologie de ces actes comme un délit « qui<br />

ne figurera plus dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse mais dans le code pénal ».<br />

Le Conseil national du numérique, qui avait demandé à être consulté sur ces propositions, a indiqué<br />

que son avis avait été sollicité le 2 avril et qu’il l’avait rendu à l’issue d’un « délai imparti de 72<br />

heures ». Il a indiqué que le gouvernement avait « suivi sa préconisation » de préciser l’infraction<br />

« en restreignant le périmètre de l’infraction — en visant explicitement les images d’actes de<br />

terrorisme ». De même, « le gouvernement a conservé l’exception au profit des journalistes ou<br />

chercheurs universitaires qui peuvent légitimement consulter régulièrement de tels contenus »,<br />

ajoute le CNN.<br />

En parallèle, le Conseil national du numérique souligne qu’il avait également relevé que le projet de<br />

texte n’abordait pas la « manière » dont la détection de l’auteur des faits serait menée, mais affirme<br />

qu’« aucune mesure n’est prévue, à ce stade tendant à instaurer une surveillance des internautes ».<br />

« Néanmoins, compte tenu des délais impartis, il n’a pas été permis au CNN d’apprécier plus<br />

précisément l’opportunité de la mesure envisagée et notamment la manière dont le réseau internet<br />

est utilisé par les mouvements terroristes », précise-t-il. Le CNN indique qu’il va « poursuivre cette<br />

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éflexion pour pleinement éclairer le législateur dans les discussions qui s’ouvriront. »<br />

Composé de dix-huit membres — représentants des opérateurs télécoms ou encore dirigeants de<br />

sociétés Internet — le CNN, organe consultatif, a pour mission d’« éclairer » le gouvernement sur<br />

les questions numériques.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/Projet-de-loi-sur-le-terrorisme-le,14458.html<br />

Publié le 11/04/2012<br />

- Réseaux sociaux : L’armée du statut<br />

Le ministère de la Défense vient de publier un Guide du bon usage des médias sociaux à destination<br />

des militaires, pour les « encourager » à s’exprimer sur les nouveaux médias tout en respectant leur<br />

obligation de réserve et de neutralité. Tweets, mails, blogs, chats... L’armée française veut être « en<br />

phase avec la société » en matière de communication, à l’instar des forces américaines qui ont déjà<br />

doté leurs soldats du même type de manuel bourré de mises en garde.<br />

Les médias sociaux permettent de partager les moments forts avec sa famille ou ses proches. « Le<br />

personnel est donc encouragé à utiliser ces outils pour partager et faire connaître ses expériences,<br />

mais il lui est demandé de le faire de façon avisée et responsable », notent les auteurs du guide. Il<br />

s’agit de « favoriser l’expression publique des personnels de défense, tout en la conciliant avec les<br />

obligations liées au statut militaire », a souligné jeudi l’inspecteur général des armées Jean-Bernard<br />

Pène en présentant la brochure.<br />

Car « dans les conflits modernes, nos “ennemis” scannent régulièrement le web (réseaux sociaux,<br />

blogs, forums, sites personnels...) à la recherche d’informations sensibles et pour détecter nos<br />

vulnérabilités », prévient la Défense : « Il convient donc d’être extrêmement vigilant ».<br />

Penser donc à ne pas donner de dates ou d’indications géographiques qui pourraient nuire aux<br />

activités opérationnelles et à demander à ses proches ou à sa famille de faire preuve de discrétion.<br />

Pas de messages du genre « Super ! Plus que 11 jours et 2 heures et je pourrai te serrer dans mes<br />

bras », si la date de retour du bataillon ou du navire de guerre n’a pas été annoncée publiquement.<br />

Les militaires devront encore vérifier l’arrière-plan de leurs vidéos avant de les mettre en ligne et<br />

chacun devra « faire preuve de réserve » quant à ses opinions ou croyances religieuses, car ce qui<br />

est publié « sera difficile à effacer ». A éviter également, les photos et vidéos de salle de garde, avec<br />

des militaires dans des tenues négligées ou « brandissant leurs armes de service » qui « portent<br />

atteinte à l’image des armées ».<br />

Source : http://www.ecrans.fr/Reseaux-sociaux-L-armee-du-statut,14473.html<br />

Publié le 12/04/2012<br />

- Bercy propose une application mobile pour payer ses impôts<br />

Payer ses impôts depuis son smartphone sera bientôt possible. Le ministère du budget, des comptes<br />

publics et de la réforme de l'État vient d'annoncer dans un communiqué de presse la mise à<br />

disposition prochaine d'une application mobile spéciale destinée à permettre aux contribuables de<br />

déclarer leurs revenus et payer leurs impôts depuis n'importe quel endroit.<br />

Gratuite, l'application sera disponible sur les deux principaux systèmes d'exploitation mobiles, à<br />

187


savoir iOS d'Apple et Android de Google. Selon Bercy, "les contribuables qui n'ont aucune<br />

modification à apporter à leur déclaration pré-remplie pourront la valider très simplement depuis<br />

leur téléphone mobile. Cette application pourra également servir à payer son impôt à compter du<br />

deuxième acompte dû au mois de mai".<br />

Pour déclarer ses revenus ou payer ses impôts depuis l'application mobile, il faudra flasher le code<br />

imprimé en bas à droite de la déclaration des revenus (un code QR) ou sur la lettre qui a été envoyée<br />

par l'administration. Contrairement à la télédéclaration d'impôt, l'application offre des<br />

fonctionnalités très limitées : il n'est pas possible de modifier la feuille de déclaration depuis son<br />

mobile. Seule la validation est possible.<br />

Pour apporter une modification ou préciser une information, le contribuable devra impérativement<br />

passer par le site dédié. Cependant, on imagine que la Direction générale des finances publiques<br />

fera évoluer son application de sorte que le contribuable puisse faire toutes les démarches<br />

administratives en lien avec la déclaration d'impôt depuis son smartphone.<br />

Selon le gouvernement, plus de 12 millions de déclarations ont été effectuées par Internet l'an<br />

dernier, soit une hausse de 15 % par rapport à 2010 et 64 % sur les trois dernières années. Reste<br />

désormais à savoir si la télédéclaration depuis un smartphone connaîtra le même succès auprès des<br />

contribuables français.<br />

Source : http://www.numerama.com/magazine/22315-bercy-propose-une-application-mobilepour-payer-ses-impots.html<br />

Publié le 13/04/2012<br />

- 4G : Orange couvrira 10 villes avant l'été 2013<br />

Orange projette de couvrir 10 villes françaises avec son réseau 4G-LTE avant l'été 2013. Cette<br />

année, 5 villes seront couvertes. Les offres commerciales seront lancées début 2013.<br />

Le mois dernier, Stéphane Richard a levé un pan du voile recouvrant la stratégie d'Orange en<br />

matière de réseau 4G. Le PDG expliquait alors que Marseille allait être la première ville de France à<br />

être couverte par le réseau 4G-LTE de l'opérateur historique. Selon le calendrier d'Orange, les<br />

infrastructures seront déployées cet été, tandis que les premières offres commerciales arriveront<br />

début 2013.<br />

Dans un entretien accordé à Investir, Stéphane Richard a détaillé les ambitions de son groupe en<br />

matière de très haut débit mobile. Si Marseille sera la première ville concernée par le plan d'Orange,<br />

quatre autres agglomérations seront couvertes avant la fin de l'année. Et d'ici l'été 2013, il y aura un<br />

total de dix zones urbaines couvertes par le réseau 4G-LTE de l'opérateur.<br />

Pour soutenir ce déploiement, Stéphane Richard a rappelé que sa société investit chaque année en<br />

France 600 millions d'euros dans le réseau téléphonique mobile. "Ces sommes étaient jusqu’à<br />

maintenant essentiellement concentrées sur la 3G mais cette enveloppe sera progressivement<br />

réaffectée vers la 4G". De façon générale, les investissements d'Orange vont passer de 9 à 13 % du<br />

chiffre d'affaires sur la période 2009 - 2013.<br />

L'opérateur historique n'est pas le seul à préparer l'arrivée du très haut débit mobile. Ses deux<br />

concurrents directs, SFR et Bouygues Télécom, ont aussi annoncé ces dernières semaines l'arrivée<br />

de la 4G-LTE dans certaines villes françaises. Si les réseaux seront déployés dès 2012, il faudra<br />

encore attendre quelques mois avant de pouvoir souscrire aux offres commerciales.<br />

Source : http://www.numerama.com/magazine/22323-4g-orange-couvrira-10-villes-avant-lete-2013.html<br />

Publié le 14/04/2012<br />

188


Thème N° 7<br />

Marché de l’Art<br />

(Orianne LIEURAIN-MINELLA)<br />

<strong>Focus</strong> Thématique : Le Pavillon des arts et du design<br />

Paris Edition 2012<br />

Le Pavillon de arts et du design a clôturé sa seizième édition parisienne. Celle-ci s’est déroulée du<br />

28 mars au 1 er avril dans les jardins des Tuileries. Comme chaque année plus de 75 exposants ont<br />

exposé leurs œuvres faisant cohabiter mobilier et objets d’art, design et peinture moderne.<br />

Bien que la majeure partie de ces galeries soit françaises, nombre de professionnels étrangers<br />

viennent jusqu’à Paris afin de participer à cet évènement qui s’est exporté à New-York, Londres et<br />

Milan depuis cette année. Cette année le PAD se distingue par la qualité des galeristes présent à la<br />

manifestions, certain déjà connu du publique comme la galerie DownTown ou de nouveaux nom<br />

comme la galerie britannique de design Fumi, créée en 2008 par Valerio Capo et Sam Pratt, qui fût<br />

la première à s’installer dans le quartier de Shoreditch, à Londres, et participe pour la première fois<br />

à un salon. Le PAD fait partie aujourd’hui des plus grands salons du design historique, moderne et<br />

contemporain. Un renouvellement de<br />

génération s’opère, le cercle s’agrandit et<br />

se renforce considérablement affirmant<br />

ainsi le dynamisme de la manifestation.<br />

Les exposants de tableaux modernes<br />

illustrent toujours les grands courants de<br />

l’art moderne de la seconde moitié du<br />

XXe siècle : le marchand espagnol<br />

Manuel Barbié, les français Patrice<br />

Trigano, Waring Hopkins, Thessa<br />

189


Herold, Pascal Lansberg, Carole Brimaud, Jean-François Cazeau. L’arrivée de François Ditesheim<br />

(ancien associé de Krugier) est à remarquer. Le renouvellement des marchands de bijoux se<br />

confirme et se poursuit : la galerie londonienne Didier Antiques / Didier Haspeslagh (marchand de<br />

bijoux d’artistes des années 40 à 80), Elisabetta Cipriani, galeriste londonienne (spécialisée dans la<br />

création de bijoux d’artistes) et Hélène Greiner, galeriste reconnue dans la sculpture, propose un<br />

très bel ensemble de bijoux. Le PAD 2012 fait également le plein de très bonnes galeries d’arts<br />

décoratifs, avec l’arrivée de la galerie Toupenet la spécialiste de la faïence de Picasso, mais aussi la<br />

présence renouvelée de Jean-David Botella, Clara Scremini Gallery, Moonstone Gallery. Comme<br />

chaque année Le Prix du Pavillon des Arts et du Design mécené par la société Moët Hennessy à été<br />

remis. Ce prix permet d'offrir au musée des Arts Décoratifs un objet sélectionné au Pavillon par un<br />

jury de personnalités qualifiées du monde de l'art, de la culture et du monde des affaires. Cette<br />

année c’est la Galerie Elisabetta Cipriani avec Foglia (Leaf) de Giuseppe Penone. Le prix de l’objet<br />

du pavillon a été remis à la Galerie Franck Laigneau avec deux chaises d’Yrjö Blomstedt (circa<br />

1900). Enfin le prix du stand a été remis à la Galerie Maria Wettergren. C’est dans un contexte de<br />

stagnation que le PAD par son succès donne du souffle au marché de l’art français et illustre<br />

l’intérêt grandissant des collectionneurs et amateurs pour le design moderne et contemporain.<br />

190


Répartition des galeries Par pays<br />

191


192


- PAD Paris 2012<br />

La seizième édition du Pavillon des Arts et du Design (PAD) se déroule du mercredi 28 mars au<br />

dimanche 1 er avril 2012. Comme chaque année, il s’installe dans le jardin des Tuileries à Paris.<br />

Soixante-quinze exposants sont attendus. Dix-sept de ces galeries sont étrangères — une<br />

d’Allemagne, une de Belgique, deux d’Espagne, cinq de Grande-Bretagne, quatre d’Italie, une de<br />

Monaco, une des Pays-Bas, une de Suède et une de Suisse. Le PAD se différencie des autres foires<br />

et salons d’art du fait de son principe directeur ; mélanger le design, les arts décoratifs du XX e<br />

siècle et la peinture moderne. Ce choix, Patrick Perrin, le cofondateur de la foire, le justifie ainsi ; «<br />

L’art et le design sont nés ensemble et ont toujours fonctionné ensemble. […] Leurs œuvres se<br />

marient parfaitement et se renvoient le discours esthétique de la fin du XX e siècle. »<br />

Cette année encore, le Prix du Pavillon des Arts et du Design — soutenu par le mécénat de la<br />

société Moët Hennessy — sera décerné à un objet du Pavillon qui sera offert au Musée des Arts<br />

décoratifs. Le jury désignera également les prix habituels du Pavillon, à savoir « Le Stand du<br />

Pavillon » et « L’Objet du Pavillon ».<br />

Le PAD se décline en trois éditions : le PAD Paris, le PAD London et le PAD New York. Mais<br />

cette année marque aussi l’ouverture du PAD Milan Limited — « Limited », car il ne présente que<br />

du design en édition limitée.<br />

Source : http://www.artmediaagency.com/39120/le-pad-paris-ouvre-ses-portes-le-28-mars-<br />

2012/<br />

Publié le 26 mars 2012<br />

- PAD 2012 - Jardin des Tuileries<br />

Après Londres et New York, le PAD est de retour à Paris du 28 mars au 1er avril 2012. Consacré au<br />

design, aux arts décoratifs et à la peinture du XXème siècle, le PAD rassemble les marchands<br />

français et internationaux, les plus talentueux du moment.<br />

L’édition 2012 est marquée par la présence confirmée des grands marchands, le renforcement du<br />

design contemporain et le plein essor des arts décoratifs. Un panel de grands marchands<br />

internationaux<br />

Le PAD 2012 rassemble 77 exposants. C’est un salon plus homogène, composé de stands plus<br />

spacieux qu’auparavant. Il s’ouvre sur un schéma clair, véritable « adn » du PAD : le tableau<br />

XXème siècle avec la galerie Hopkins, le design moderne avec la galerie Downtown et le design<br />

contemporain avec la Carpenters Workshop Gallery.<br />

Le PAD présente ensuite un panorama de marchands européens pour leur grande majorité. Côté<br />

français, les grands marchands sont à nouveaux au rendez-vous : en mobilier : Chahan Gallery,<br />

Galerie Yves et Victor Gastou, Jacques Lacoste, Franck Laigneau, Matthieu Richard, en arts<br />

décoratifs : Jean-David Botella, Clara Scremini Gallery et en peinture moderne : Galerie Hopkins,<br />

Galerie Lansberg, Galerie Thessa Herold, Galerie Jean-François Cazeau.<br />

Les grands marchands européens sont toujours fortement représentés, grâce à la dynamique<br />

internationale du PAD : en mobilier : Gabrielle Ammann, Carpenters Workshop Gallery, Galleria<br />

193


Rossella Colombari, Lamberty, Nilufar, Secondome, en arts décoratifs : Modernity, Pegaso et en<br />

peinture moderne : Manuel Barbié, Galerie Mayoral.<br />

Le PAD réalise également un vrai travail de défrichage, pour identifier et repérer les grands noms<br />

de demain, mais aussi des marchands plus confidentiels inconnus des circuits marchands<br />

traditionnels.<br />

Cette année, on pourra ainsi découvrir à Paris : la galerie britannique de design Fumi, créée en 2008<br />

par Valerio Capo et Sam Pratt, qui fût la première à s’installer dans le quartier de Shoreditch, à<br />

Londres, et participe pour la 1ère fois à un salon.<br />

Le Design<br />

Le PAD est très clairement aujourd’hui le plus grand salon au monde du design historique, moderne<br />

et contemporain.Le comité de sélection du PAD a poursuivi ses efforts de sélection. Un<br />

renouvellement de génération s’opère, le cercle s’agrandit et se renforce considérablement.<br />

Le pôle début XXe se consolide avec la présence d’Oscar Graf, de Franck Laigneau mais aussi avec<br />

la première participation à Paris de Willy Huybrechts (qui expose déjà à Londres et à New York).<br />

Les galeries de design contemporain, présentes l’année dernière, renouvellent leur participation : la<br />

galerie italienne Secondome, Maria Wettergren, Nextlevel Galerie, BSL, Tools Galerie. L’arrivée<br />

de la galerie Fumi de Londres vient enrichir ce pôle.<br />

Les Arts décoratifs<br />

Le PAD 2012 fait également le plein de très bonnes galeries d’arts décoratifs, avec l’arrivée de la<br />

galerie Toupenet la spécialiste de la faïence de Picasso, mais aussi la présence renouvelée de Jean-<br />

David Botella, Clara Scremini Gallery, Moonstone Gallery.<br />

Le renouvellement des marchands de bijoux se confirme et se poursuit : la galerie londonienne<br />

Didier Antiques / Didier Haspeslagh (marchand de bijoux d’artistes des années 40 à 80), Elisabetta<br />

Cipriani, galeriste londonienne (spécialisée dans la création de bijoux d’artistes), Hélène Greiner,<br />

galeriste reconnue dans la sculpture, propose un très bel ensemble de bijoux.<br />

La Peinture moderne<br />

Les exposants de tableaux modernes illustrent toujours les grands courants de l’art moderne de la<br />

seconde moitié du XXe siècle : le marchand espagnol Manuel Barbié, les français Patrice Trigano,<br />

Waring Hopkins, Thessa Herold, Pascal Lansberg, Carole Brimaud, Jean-François Cazeau.<br />

L’arrivée de François Ditesheim (ancien associé de Krugier) est à remarquer.<br />

Le Prix du PAD<br />

Comme chaque année depuis 2009, le Prix du PAD, mécèné par Moët-Hennessy permet d’offrir au<br />

Musée des Arts Décoratifs, un objet sélectionné au PAD par un jury présidé par Hélène David-<br />

Weill et regroupant de personnalités qualifiées du monde de l’art et de la culture.<br />

Ce même jury désigne également les prix habituels du Pavillon, à savoir « Le Stand du Pavillon » et<br />

« L’Objet du Pavillon ».<br />

194


Màj : le Prix du Pavillon des Arts et du Design Paris 2012 a été remis à Giuseppe Penone, pour son<br />

collier Foglia (Leaf), 2011.<br />

Source : http://www.artistikrezo.com/201112168321/actualites/Art/pad-2012-jardins-destuileries.html<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

- Le pavillon toujours attractif<br />

Le Pavillon des arts et du design, meilleur salon de sa catégorie ? Inspiré des cabinets de curiosités,<br />

le PAD s’apparente en effet à un club très fermé, regroupant parmi les meilleures galeries françaises<br />

et européennes de design historique et actuel.<br />

Mais on y trouve également de la peinture moderne et contemporaine, de l'art primitif, des bijoux et<br />

de l'archéologie. En dépit de l'abandon de la version américaine du Pavillon, qui n'aura connu<br />

qu'une seule édition, et du report de la première édition italienne à 2013, Patrick Perrin, l'un des<br />

créateurs du PAD, affiche son optimisme au moment où va s'ouvrir la seizième édition parisienne.<br />

Côté design historique, on retrouve de grands noms parisiens comme Yves et Victor Gastou, Alb<br />

Antiquités ou Jacques Lacoste, qui propose un dialogue original entre deux maîtres verriers : Max<br />

Ingrand (1908-1969) et l'artiste contemporain Kiko Lopez. Les créations scandinaves sont à<br />

l'honneur chez Franck Laigneau, tandis que l'Atelier DL, spécialisé dans les arts décoratifs des<br />

années 1848-1914, et Pascal Cuisinier, défenseur des designers français nés entre les deux guerres,<br />

font leur entrée.<br />

Le design contemporain s'affirme d'année en année, et cette fois avec la prometteuse galerie<br />

londonienne Fumi, qui dévoilera certaines pièces réalisées spécialement. À noter encore pour le<br />

design, la présence de Perimeter, de Tools Galerie et du duo de choc de la Carpenters Workshop<br />

Gallery, qui a ouvert un espace de six cents mètres carrés à Paris.<br />

Dans les autres spécialités, citons la galerie Hopkins, qui annonce une belle sélection de Robert<br />

Motherwell, l'un des maîtres de l'abstraction américaine. Et la Londonienne Elisabetta Cipriani,<br />

adepte des bijoux d'artistes contemporains, pièces uniques conçues comme des sculptures<br />

Source : http://www.connaissancedesarts.com/design-decoration/actus/breves/le-pavillontoujours-attractif-94817.php<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

- Paris, capitale internationale de l’art<br />

Paris devient, pour une semaine, la capitale internationale de l’art : « THE place to be ».<br />

Art Paris Art Fair, Pavillon des Arts et du Design Paris, Salon du dessin et Drawing Now… C’est à<br />

Paris que se déroulera l’actualité du marché de l’art de la semaine.<br />

L’édition française du Pavillon des Arts et du Design se déroulera du 28 mars au 1 er avril. Comme à<br />

son habitude, la seizième édition du PAD Paris prendra place au Jardin des Tuileries.<br />

L’Art Paris Art Fair est la nouvelle appellation de l’Art Paris. Cette foire d’art moderne et<br />

contemporain se tiendra au Grand Palais du 29 mars au 1 er avril.<br />

Côté « œuvres sur papier », le Salon du Dessin se tiendra au Palais de la Bourse du 28 mars au 2<br />

avril, tandis que la foire dédiée au dessin contemporain, Drawing Now, prendra place au Carrousel<br />

195


du Louvre du 29 mars au 1 er avril 2012. Enfin, la foire Chic Dessin se déroulera du 30 mars au 1 er<br />

avril à l’Atelier Richelieu.<br />

Une semaine qu’une quinzaine de maisons de ventes aux enchères pimentent avec de belles ventes<br />

dédiées notamment aux dessins.<br />

Source : http://www.artmediaagency.com/39134/paris-capitale-internationale-de-lart/<br />

Publié le 26 mars 2012<br />

- Le design s'expose aux Tuileries<br />

VOUS AIMEZ LE DESIGN ET LES ARTS DÉCORATIFS ? Si oui, il y a toutes les chances que<br />

vous ayez déjà prévu pour ce premier week-end d'avril d'aller au Salon du Pavillon des arts et du<br />

design, qui se tient au jardin des Tuileries à Paris. Sinon, voilà une belle occasion de découvrir ce<br />

Salon, qui en est à sa seizième édition et voyage désormais à Londres et New York, bientôt à Milan.<br />

Au programme, toujours l'éclectisme : objets et mobilier de la fin du XIX e siècle, design moderne et<br />

contemporain. Dans ce registre, on retrouve en force les jeunes galeries parisiennes, qui mettent<br />

l'accent sur la nouvelle vague de designers. Certains ont déjà séduit le public parisien, comme<br />

l'adepte de l'épure Aldo Bakker, le collectif japonais Nendo, les frères Campana, deux Brésiliens<br />

élus créateurs du Salon Maison & Objet 2011, et Paola Petrobelli. La galerie Maria Wettergren<br />

expose pour sa part des pièces très contemporaines, danoises et finlandaises, notamment d'Astrid<br />

Krogh et Mikko Paakkanen, qui allient une très grande liberté artistique à une réalisation artisanale<br />

de haut niveau.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/style/article/2012/03/28/le-design-s-expose-auxtuileries_1676843_1575563.html<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

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ACTUALITES<br />

- Une collection meconnue d'oeuvres de l'ecole de paris a la pinacotheque de<br />

paris<br />

La Pinacothèque de Paris située à la place de la Madeleine présente jusqu'au 9 septembre 2012 la<br />

collection de Jonas Netter composée de toiles d'artistes de l'Ecole de Paris, notamment Modigliani,<br />

Utrillo, Soutine, Krémègne, Hayden, Kisling, Derain ou Vlaminck.<br />

Pas assez fortuné pour se permettre d'acheter des oeuvres impressionnistes au début des années<br />

1920, Jonas Netter se rabattit sur des artistes moins cotés qui furent catalogués parmi les peintres de<br />

l'Ecole de Paris, appelée ainsi une première fois lorsqu'elle engloba des peintres comme Utrillo,<br />

Picasso, Derain ou Vlaminck, avant de devenir celle qui en grande partie servit à désigner les<br />

peintres juifs étrangers, majoritairement originaires des pays de l'Est de l'Europe.<br />

Ce sont 120 toiles produites par une quinzaine d'artistes, notamment quelques belles oeuvres de<br />

Soutine, qui sont montrées à la Pinacothèque où Marc restellini, son directeur parfois un peu décrié,<br />

comme du temps où il officiait à l'Institut Wildenstein pour authentifier des oeuvres de Modigliani,<br />

a choisi de les présenter chronologiquement selon les achats effectués au fil du temps par Netter qui<br />

entretint des liens étroits avec le marchand Léopold Zborowski et Maurice Utrillo.<br />

On découvira également quelques toiles du petit maître d'origine roumaine Isaac Antcher, le propre<br />

grand-père de Restellini lequel, en tant qu'ami de Gérard Netter, est parvenu à persuader ce dernier<br />

de prêter à la Pinacothèque les joyaux de la collection de son père afin de lui rendre un hommage<br />

mérité.<br />

Source : http://www.artcult.fr/_News/Fiche/art-0-1320534.htm<br />

Publié le 01 Avril 2012<br />

- Vente aux enchères d'une céramique chinoise chez Sotheby's<br />

Une céramique rarissime, coupelle céladon en forme de fleur d'un bleu vert très pâle datant de la<br />

dynastie des Song du Nord (960-1127), a été vendue pour 20 millions d'euros à Hongkong par<br />

Sotheby's, mercredi 4 avril, après quinze minutes d'enchères fiévreuses. De la taille d'un DVD, cette<br />

coupelle "rince-pinceau", divisée en six lobes pour figurer les pétales, appartient à un ensemble<br />

"Ru", du nom de l'un des cinq grands fours opérant sous les Song, qui compte parmi les plus rares<br />

de Chine. On estime qu'il reste aujourd'hui 79 pièces "Ru" intactes dans le monde, essentiellement<br />

conservées dans des musées. Cette vente témoigne du dynamisme du marché de l'art asiatique, dont<br />

la part dans le marché mondial de l'art est passée de 23 % à 30 % en 2011.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/culture/breve/2012/04/04/vente-aux-encheres-d-uneceramique-chinoise-chez-sotheby-s_1680485_3246.html<br />

Publié le 4 avril 2012<br />

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- Succes pour la vente de la collection hugo chez christie's<br />

Constituant un formidable témoignage de la vie de Victor Hugo et de ses descendants, Charles,<br />

Georges, la vente de la collection du célèbre écrivain et poète organisée le 4 avril 2012 chez<br />

Christie's à Paris a recueilli 3.229.538 euros, triplant son estimation.<br />

Dans une salle comble, la vente a attiré de nombreux enchérisseurs internationaux (12 nationalités<br />

différentes). Près de 100 collectionneurs au téléphone et 54 acheteurs sur Internet avec Christie's<br />

Live se sont également enregistrés. Neuf préemptions ont émaillé la vente. La Maison Victor Hugo<br />

s'est notamment portée acquéreur de 7 pièces, parmi lesquelles la couronne de mariée de<br />

Léopoldine Hugo (lot 107 pour 4.750 euros), émouvant témoignage de cette dernière dont l'union<br />

avec Charles Vacquerie s'est tragiquement terminée puisque le 4 septembre de la même année le<br />

jeune couple se noya dans la Seine. La Bibliothèque Nationale de France a également préempté 2<br />

carnets de notes de Charles Hugo lors de son apprentissage auprès de Edmond Bacot (lot 2 : 18.750<br />

euros).<br />

Dans la tradition des grandes ventes de collections organisées par Christie's depuis le 18 e siècle, la<br />

collection Hugo a rencontré un immense succès. Plus 1.200 visiteurs qui se sont pressés, ont pu<br />

apprécier les livres, peintures, dessins, estampes, photographies, meubles et autres objets<br />

personnels, qui ont été préservés dans la famille des descendants de Victor Hugo depuis quatre<br />

générations.<br />

Dans la section des dessins, 40 des célèbres dessins de Victor Hugo, très recherchés par les<br />

collectionneurs, ont été proposés aux enchères pour la première fois et ont totalisé 1.232.375 euros,<br />

un record pour un ensemble de dessin de l'écrivain. Un lavis inspiré à Hugo lors de son séjour à<br />

Bruxelles, intitulé Souvenir de Belgique, présenté dans un cadre peint et dessiné par Hugo luimême,<br />

a obtenu avec 409 000 euros le deuxième meilleur prix pour une œuvre de l'artiste vendue<br />

aux enchères . Deux autres magnifiques œuvres sur bois intitulés Vivez et Mourez, dessins à l'encre<br />

de Chine sur trois planches de bois jointes, ont atteint 277.000 euros, soulignant un intérêt certain<br />

pour les dessins dont le thème tourne autour du fantastique.<br />

Quant aux photographies, leur mise en vente a rencontré un vif succès. Dans ce qu'on appelle alors<br />

« l'atelier de Jersey », une production photographique importante fut ainsi lancée. Assisté par le<br />

poète et journaliste français Auguste Vacquerie (1819-1895), Charles réalisa de 1852 à 1856 de<br />

nombreux instantanés immortalisant la vie des Hugo. Parmi ceux-ci, un portrait de Adèle Hugo (lot<br />

19), la sœur de Charles, qui a été vendu 49.000 euros, un record pour une photographie de l'atelier<br />

Hugo-Vacquerie. Un ensemble de photographies par Edmond Bacot, représentant notamment une<br />

fillette dans le rôle de Cosette, tiré des Misérables a suscité une vive bataille d'enchères avant de<br />

s'envoler à 73.000 euros (lot 68), devenant un record pour un ensemble de clichés du photographe<br />

aux enchères. Enfin, retenons un autoportrait de Félix Nadar (lot 66) qui a trouvé preneur à 73.000<br />

euros, devenant le deuxième meilleur prix pour un cliché de Nadar aux enchères.<br />

Les livres et manuscrits de la Collection Hugo ont remporté un très beau succès comme en<br />

témoignent les résultats très élevés. Ainsi l'ouvrage réunissant les éditions originales des tirés à part<br />

de Ce que c'est l'exil, Le Droit et la loi (enrichie de deux dessins originaux) et Paris et Rome (lot<br />

41) a été adjugé à 12.500 euros, l'exemplaire exceptionnel de l'édition originale des Misérables (lot<br />

71) avec envoi autographe à sa femme Adèle a été acheté 61.000 euros. Parmi les lettres<br />

autographes notons les résultats exceptionnels pour la Lettre à la fiancée (lot 4 : 39.400 euros), la<br />

lettre à Pierre Foucher (lot 8 : 51.400 euros), et la lettre adressée à son fils François-Victor (lot 18 :<br />

46.600 euros). L'importante réunion de documents et notes (lot39), la plupart autographes, dont le<br />

consentement de Victor Hugo au mariage de son fils a dépassé toutes les attentes et s'est envolée à<br />

115.000 euros. La copie autographe du Journal des Goncourt (lot 241) couvrant les années 1872 à<br />

1877, restée inconnue du public et contenue dans une très belle reliure en maroquin citron avec la<br />

devise « Ego Hugo » s'est vendue au prix record de 106.600 euros.<br />

De très belles enchères ont par ailleurs ponctué toute la vente et des objets liés à la mémoire de Jean<br />

Hugo, ont obtenu de très beaux prix à l'image des Métamorphoses (lot 407), gouache qui a été<br />

vendue 69.400 euros<br />

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Source : http://www.artcult.fr/_News/Fiche/art-0-1320536.htm<br />

Publié le 5 avril 2012<br />

- Damien Hirst, un requin de l'art à la Tate Modern<br />

Du 4 avril au 9 septembre, La Tate Modern de Londres consacre à l’artiste anglais Damien Hirst<br />

une importante rétrospective. Plus de 70 de ses œuvres –dont le célèbre requin baignant dans du<br />

formol- seront exposées dans le musée britannique. De tous les artistes anglais encore en vie,<br />

Damien Hirst est le plus riche. C’est sans doute aussi le plus controversé. L’enfant terrible de l’art<br />

britannique a souvent été pointé du doigt. On reproche à celui, qui ferait exécuter ses œuvres par ses<br />

assistants, de porter davantage la casquette de « business man » que celle d’artiste.<br />

En 2007, l’une de ses pièces, For the Love of God, réplique en platine d’un crâne incrustée de 8 601<br />

diamants, est cédée 100 millions de dollars. Un coup médiatique sans précédent. Il s’avérera que la<br />

pièce, ne trouvant pas acquéreur, avait finalement été achetée par un groupe d'investisseurs...dont<br />

Hirst en personne faisait partie. L’homme n’aurait pas supporté de voir s’effondrer sa côte sur le<br />

marché de l’art.<br />

Alors que la parution d’un livre intitulé « Con Art : Pourquoi vous devriez vendre vos Damien Hirst<br />

tant qu'il est encore temps », est venu porter un nouveau coup dur à l’artiste, la rétrospective<br />

organisée par la Tate, tombe à point nommé.<br />

Elle devrait lui permettre, si ce n’est de se réconcilier avec la critique, de continuer à exister sur la<br />

scène artistique.<br />

Source : http://www.jolpress.com/article/tate-modern-londres-damien-hirst-retrospectiveartiste-controverse-565894.html<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

- Wim Delvoye au Louvre<br />

En octobre 2011, le Flamand Wim DELVOYE (né en 1965) plantait un record d'enchère de 190 000<br />

£ pour des engins de chantier en dentelle métallique (près de 300 000 $, Flatbed Trailer Scale<br />

Model and Caterpillar 5C Scale Model, Sotheby's Londres). Avec 5 coups de marteau portés à plus<br />

de 100 000 $ sur l'année 2011, la cote de ce trublion de l'art est en pleine explosion et cette<br />

formidable ascension est relayée par le prestige des expositions en cours. Dernière en date : le<br />

Louvre ! Il a conçu une sculpture monumentale en acier torsadé pour la colonne du belvédère. Du<br />

haut de ces 13 mètres, Suppo sera exposée jusqu’au 3 décembre 2012.<br />

Au sein du même musée, une quinzaine d'œuvres en vitrail, en porcelaine et en bronze, dialogueront<br />

malicieusement avec les collections des Objets d’art (du 31 mai au 17 septembre 2012).<br />

Sa galerie d'œuvres annonce un cabinet de curiosités jubilatoire, avec peut-être, quelques peaux de<br />

cochons tatouées. Ce sont en effet ces tirelires vivantes iconographiées qui ont contribué à rendre<br />

l'artiste célèbre. A la fin des années 90, un cochon tatoué et taxidermé se vendait moins de 12 000 $<br />

chez Christie's (6 500 £, le 22 avril 1998 à Londres). Comptez aujourd'hui entre 50 000 et 150 000 $<br />

en moyenne selon la qualité du dessin, pour une œuvre pur porc.<br />

Source : http://www.artmarketinsight.com/fr/12/04/06/En+Bref+!<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

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- Le design en perte de vitesse ?<br />

Si le marché haut de gamme de l'art contemporain se porte bien, il en est autrement de celui du<br />

design dont le segment le plus haut de gamme souffre d'une contraction des prix, voire d'une<br />

désaffection des acheteurs. Sotheby's en pâtissait en mars 2012, basant le succès de sa vente 20th<br />

Century Design sur des pièces phares aux estimations gonflées. Parmi les pièces les plus chèrement<br />

estimées : la Monumental Moloch lampe de Gaetano PESCE et l'étagère de Charlotte PERRIAND ,<br />

deux pièces annoncées entre 80 000 et 120 000 $, sont restées sur le carreau. En 2007, année de<br />

gloire pour la cote du design contemporain, la géante Moloch de Pesce se frappait 150 000 $ au<br />

marteau de Sotheby's (16 novembre, New York).<br />

Si le marché est ralenti aux Etats-Unis, il est un peu plus vif en France : les sociétés de vente<br />

Leclere (Marseille) et Tajan (Paris) ont assez bien vendu des pièces de Ron ARAD depuis le début<br />

de l'année 2012. Quant au marché de Marc NEWSON , autre enfant chéri du design actuel (il<br />

signait 3 enchères millionnaires entre 2007 et 2010), il est chiche en pièce majeure (seule la Black<br />

Hole Table atteignait son estimation basse de 40 000 £, soit 63 000 $, le 29 mars 2012, Bonhams,<br />

Londres). Espérons que les ventes de mai donneront un coup de fouet au marché !<br />

Source : http://www.artmarketinsight.com/fr/12/04/06/En+Bref+!<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

- La Triennale d'art contemporain envahit le nouveau Palais de Tokyo du 20<br />

avril au 16 août.<br />

Après 11 mois de travaux, le Palais de Tokyo rouvrira ses portes le 20 avril 2012 avec à la clef de<br />

nouvelles ambitions. Agrandi de près de 14 000 m2, l'objectif de son directeur Jean de Loisy est<br />

d'en faire un espace vivant, en continuel mutation. Ce n'est donc pas un hasard si ce nouvel espace<br />

d'échanges, ouvert aux nouvelles expériences, a choisi la Triennale d'art contemporain pour son<br />

inauguration.<br />

Anciennement nommée La Force de l'Art et jusqu'alors présentée dans la nef du Grand Palais, la<br />

Triennale d'art contemporain fait, cette année, entièrement peau neuve. Conçu par un groupe de 5<br />

commissaires internationaux avec à sa tête le critique d'art nigérien Okwui Enwezor, le projet<br />

d'exposition s'appuie sur des ethnologues (Marcel Griaule, Claude Levi-Strauss...), des réalisateurs<br />

(Rainer Werne Fassbinder, Ahmed Bouanani, Timothy Asch...) et des écrivains (André Gide,<br />

Ariella Azoulay...). Une centaine d'artistes sont associés au projet parmi lesquels Carol Rama,<br />

Daniel Buren, Sarkis, Thomas Struth, Jean-Luc Moulène, Isaac Julien, Abel Abdessemed,<br />

Barthélémy Toguo, François Vergès... Sous le concept d'Intense Proximité, la manifestation ouvre<br />

son champ d'exploration en mettant l'accent sur les relations entre la création en France et les autres<br />

foyers artistiques internationaux.<br />

En plus d'investir les espaces tout frais du Palais de Tokyo, cette 3ème édition réactive ses<br />

ambitions en envahissant 7 autres lieux situés dans Paris et sa proche banlieue. Ce changement de<br />

lieu et d'organisation ajouté à la volonté de faire interagir la création et la société d'aujourd'hui<br />

pourraient permettre à la Triennale de faire un grand bon en avant.<br />

Source : http://www.artmarketinsight.com/fr/12/04/06/En+Bref+!<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

200


- Urs Fischer à la galerie Gagosian Paris<br />

En mai 2011, l’artiste Urs FISCHER signait une adjudication record à 6 m$ (Lamp Bear), devenant<br />

l’artiste de moins de 40 ans le plus cher du monde. Quelques mois plus tard, il était encore (après<br />

les éditions 2003 et 2007) exposé à la Biennale de Venise. Et dès cette semaine, c’est la galerie<br />

Gagosian Paris qui accueille ses sculptures jusqu'à fin mai. L’ascension fulgurante de l’artiste n’a<br />

d’égal que son habileté déroutante à contourner les règles établies de la sculpture. Chez Gagosian<br />

son travail audacieux prend la forme d’une frêle bicyclette coupée en deux se balançant entre ses<br />

deux extrémités, d’un champ de clous de taille humaine, ou de véritables fruits, simulant ici une<br />

éclipse, ou là un système solaire, subissant le temps et son inéluctable évolution vers la pourriture.<br />

Présenté en salles de ventes dès 2007 avec Sigh, Sigh, Sherlock! vendu 10 000 $ chez Phillips de<br />

Pury New York), Urs Fischer dépasse dès sa troisième adjudication le seuil des 100 000 $ avec<br />

Cork (vendue 112 699 $ le 17 mars 2009 chez Christie’s Paris). La cote de l’artiste ne cesse de<br />

progresser puisqu'il réalise une adjudication à 900 000 $ en novembre de l’année suivante (Untitled<br />

(Candle) partie le 9 novembre 2010 chez Sotheby’s New York), la seconde plus belle enchère pour<br />

un artiste de moins de 40 ans en 2010. Mais c’est en 2011 que les prix d’Urs Fischer explosent :<br />

avec un seul lot invendu (sur les 14 présentés) et des prix moyens sur l’année allant de 442 250 $<br />

pour une peinture à 1 255 655 $ pour une sculpture, les collectionneurs se sont rués sur les œuvres<br />

de l’artiste. En 2011 toujours, il devient le plus jeune artiste à obtenir une adjudication supérieure à<br />

3m$ (Lamp Bear vendue 6 m$ chez Christie’s New York) à l’âge de 38 ans. A cet âge là, Jeff<br />

KOONS n’avait pas vendu une seule œuvre au dessus de 200 000 $ et Damien HIRST venait à<br />

peine de dépasser le million de dollars (Something Solid beneath the Surface of all Creatures Great<br />

and Small vendue 1 050 000 $ en 2003).<br />

Source : http://www.artmarketinsight.com/fr/12/04/06/En+Bref+!<br />

Publié le 6 avril 2012<br />

- Les Chinois explosent l'art<br />

Une peinture impériale chinoise a été mise en vente il y a peu chez Sotheby's, à Hongkong. Les<br />

enchères progressent par paliers. Elles ont atteint la somme confortable de 2,5 millions de dollars de<br />

Hongkong (près de 250 000 euros) quand Kevin Ching, responsable de Sotheby's, entend son client<br />

de Chine continentale, qu'il a au téléphone, proposer plusieurs millions de plus. D'un seul coup. Il<br />

s'assure auprès de son interlocuteur qu'il a bien entendu. Puis, un peu embarrassé, transmet l'ordre<br />

au commissaire-priseur. "Il faut en passer par là. Les Chinois sont en train de grandir et de devenir<br />

riches. Ça fait partie du processus", commente cet ancien avocat d'affaires qui a travaillé dans le<br />

secteur du luxe. Il ajoute : "On a des clients exubérants. Ils peuvent être très impatients. Même lors<br />

d'une vente aux enchères, ils ne veulent pas perdre leur temps."<br />

Dans ce domaine comme dans d'autres, les Chinois sont en train de redessiner le planisphère. Selon<br />

Artprice, spécialiste de la cotation du marché de l'art, le volume des ventes aux enchères publiques<br />

sur leur territoire, dans le seul domaine des beaux-arts, a explosé en dix ans à peine pour atteindre<br />

41 % du marché mondial en 2011. Soit le premier de la planète.<br />

Quand une vente d'art chinois a lieu à Hongkong, Londres et Paris, places fortes du marché, la salle<br />

est pleine... de Chinois. Ils sont très présents, aussi, lors de ventes de montres, de bijoux et même de<br />

vin. Une petite révolution est en marche. "C'est l'événement majeur du marché de l'art depuis vingt<br />

ans. On est passé d'un tête-à-tête entre les Etats-Unis et l'Europe à un marché à trois, et donc à un<br />

marché mondial", confirme Guillaume Cerutti, PDG de Sotheby's France.<br />

En 2011, deux artistes chinois occupent la tête du palmarès annuel des ventes aux enchères, établi<br />

par Artprice : 400 millions d'euros pour Zhang Daqian (1899-1983), un prodige de la peinture<br />

201


traditionnelle et faussaire hors pair des dynasties anciennes qui a passé sa vie en exil ; 350 millions<br />

pour Qi Baishi (1864-1957), un peintre à l'encre adoubé par les dirigeants communistes. Ce tandem<br />

relègue Andy Warhol à la troisième place. Le quatrième ? Picasso, treize fois numéro un du<br />

classement en quatorze ans.<br />

Prenons maintenant les dix oeuvres d'artistes vivants les plus chères de 2011. On trouve trois<br />

Chinois à côté du Britannique Damien Hirst ou de l'Américain Jeff Koons. Il y a le peintre<br />

traditionnel Cui Ruzhuo - 16 millions de dollars chez Christie's Hongkong pour une oeuvre à l'encre<br />

en huit rouleaux réalisée... quelques mois auparavant. Il est suivi par deux stars de l'art<br />

contemporain, Zhang Xiaogang et Zeng Fengzhi.<br />

Si le marché de l'art explose en Chine, c'est d'abord parce que le pays compte de plus en plus de<br />

millionnaires en dollars - 1,1 million en 2011 (3 e rang mondial), d'après le Boston Consulting<br />

Group. L'émergence des Chinois pose un défi à Christie's et Sotheby's, qui, depuis des décennies,<br />

dominent le marché mondial. C'est aussi une aubaine. Ces deux maisons anglo-saxonnes n'ont pas<br />

le droit d'organiser des ventes en Chine populaire, mais elles règnent en maîtres à Hongkong,<br />

devenue une plate-forme de premier ordre pour l'art chinois : les clients de Chine continentale<br />

absorbent aujourd'hui 40 % des ventes de Sotheby's Asie, dont Hongkong est le quartier général,<br />

contre 4 % il y a cinq ans à peine.<br />

Christie's et Sotheby's se targuent d'une expertise et d'une autorité qui leur permettent de régner sur<br />

"tout ce qui est de première qualité dans l'art chinois", confirme Kevin Ching. Si ces deux maisons<br />

ne peuvent vendre en Chine, elles y présentent des objets et oeuvres d'art dans les plus grands hôtels<br />

de Shanghaï et de Pékin pour appâter les acheteurs. Avant de les vendre à Hongkong ou ailleurs.<br />

Sotheby's vient de montrer pour la première fois des objets à Chengdu. Elle rédige des sites Internet<br />

et des catalogues papier en mandarin. Christie's fait de même. "Depuis deux ans, nous avons un<br />

concierge chinois et des collaborateurs sinophones pour s'occuper de nos clients chinois quand ils<br />

viennent à Londres ou à New York, afin qu'ils se sentent pris en main", explique François Curiel, le<br />

président de Christie's à Hongkong.<br />

L'engouement des Chinois fortunés pour leur art les fait évoluer vers d'autres univers : "C'est une<br />

réserve immense de collectionneurs, et donc d'acheteurs, poursuit M. Curiel. Ils découvrent en<br />

voyageant l'intérêt qu'ont porté à l'art les Rothschild, Pinault, Arnault, Rockefeller, les musées ou<br />

les fondations que ces derniers ont créés ou aidés. Ils feront pareil. Leur oeil se développe, ils<br />

s'intéresseront à l'art nouveau, à la photo, au mobilier design, puis à l'art contemporain européen<br />

et américain."<br />

Quelques artistes contemporains chinois richissimes sont parmi les premiers à acheter de l'art<br />

occidental. L'un d'eux a récemment approché des galeries françaises avec l'idée de créer une<br />

collection qui retrace l'évolution de la peinture occidentale, du XIX e siècle au cubisme. A<br />

Hangzhou, au sud-ouest de Shanghaï, l'Académie des beaux-arts va accueillir une collection<br />

permanente d'objets et dessins de l'école allemande du Bauhaus, dans les années 1920-1930, acquise<br />

en 2011 pour 55 millions d'euros en Allemagne.<br />

Le marché de l'art chinois est si vaste et riche qu'il est en plein boom à l'intérieur même du pays. Il<br />

capte des capitaux qui ne savent où se placer : la Bourse n'intéresse plus guère - l'indice de<br />

Shanghaï est au plus bas - et le marché immobilier s'est retourné.<br />

Aussi sept des dix plus importantes maisons de ventes aux enchères du monde sont-elles localisées<br />

en Chine, avec des chiffres d'affaires qui volent de record en record. Si les vénérables Christie's et<br />

Sotheby's ont été créées au XVIII e siècle, ces firmes chinoises sont récentes. La plus importante,<br />

Poly International Auction, date de 2005. Guardian Auctions, la plus ancienne, dont les bureaux se<br />

trouvent face à la gare de Pékin, a vu le jour... en 1993. Un an après son lancement, sa présidente,<br />

Wang Yannan, s'était rendue à New York avec l'idée d'attirer des acheteurs étrangers. Avant de<br />

comprendre que ses clients étaient en Chine... "On continue d'aller à l'étranger, mais pour chercher<br />

des oeuvres qu'on rapporte dans notre pays", dit-elle. C'est la mission principale des bureaux<br />

qu'ouvrent Guardian Auctions et Poly Auction dans les capitales occidentales - et à New York<br />

récemment.<br />

202


Mais tout n'est pas rose. Les grandes ventes d'automne 2011 ont marqué un fléchissement : "C'est<br />

sain, confie Wang Yannan. Ça allait trop vite. Les résultats doublaient chaque année depuis cinq<br />

ans !" Il faudra aussi mettre de l'ordre sur le marché intérieur : les acquéreurs locaux ont la fâcheuse<br />

habitude de faire traîner le paiement après avoir porté une enchère gagnante - au point que Guardian<br />

impose désormais à ses acheteurs une caution équivalente à 100 000 euros.<br />

Et puis les centaines de petites maisons de ventes qui ont ouvert en province n'ont pas de véritable<br />

responsabilité juridique et, à travers elles, pas mal de faux circulent. La corruption joue aussi son<br />

rôle : "Au lieu de donner de l'argent à un officiel, on offre une peinture traditionnelle ou une<br />

calligraphie qui se revendra très cher aux enchères", note un agent anglais d'origine chinoise basé à<br />

Shanghaï.<br />

Le gigantesque marché chinois des enchères est très particulier : 70 % du chiffre d'affaires de<br />

Guardian provient de la peinture traditionnelle, c'est-à-dire les dessins à l'encre et la calligraphie sur<br />

papier de riz ou rouleaux. "Les gens qui ont un fort pouvoir d'achat sont nés dans les années 1950<br />

et 1960 et sont familiers de ce genre d'oeuvres, mais cela changera", dit Wang Yannan. C'est une<br />

peinture à l'encre de Qi Baishi datant de 1946, Aigle sur pin, encadrée de deux rouleaux de<br />

calligraphie, qui, en 2011, a battu le record pour une oeuvre en Chine : 46 millions d'euros.<br />

En revanche, la peinture à l'huile de type occidental ne représente que 10 % des ventes de Guardian.<br />

"L'art chinois contemporain qu'on connaît en Occident n'est que la partie visible de l'iceberg",<br />

confirme Hadrien de Montferrand, un ancien de la maison de ventes Artcurial installé à Pékin.<br />

Dans la peinture "occidentalisée", les audaces de l'avant-garde coexistent avec un riche répertoire<br />

réaliste. "Il y a aujourd'hui en Chine l'équivalent de l'art pompier dans la France du XIX e siècle,<br />

poursuit Hadrien de Montferrand, comme si les Chinois étaient en train de traverser plusieurs<br />

époques en même temps." On pourrait citer les odalisques de Zhang Yibo, un néoréaliste de 46 ans,<br />

ou les peintures de Chen Yifei, le maître du "réalisme romantique", dont la cote est stratosphérique<br />

en Chine. Les peintres de l'exil, comme le Franco-Chinois Zao Wou-Ki, 92 ans, et ses paysages<br />

abstraits, sont eux aussi redécouverts, avec des prix fous.<br />

Quant aux grandes vedettes de l'art contemporain qui s'exportent à Paris, New York ou Londres -<br />

Zhang Xiaogang ou Yue Minjun -, seule une toute petite fraction de leur travail se vend en Chine.<br />

Le krach de 2008, après trois ans de surchauffe intense où la cote des plus grands a été multipliée<br />

par cent, a fait le tri : "Les superstars se sont maintenues, les autres ont quelques invendus !",<br />

estime le galeriste Cheng Xindong, qui fut l'un des premiers passeurs de l'art contemporain chinois<br />

vers l'Occident après avoir découvert le milieu des galeries à Paris au début des années 1990.<br />

Cet art contemporain qui s'est bien exporté est né, dans les années 1980, dans un village d'artistes<br />

aux portes de Pékin, Yuanmingyuan. Cheng Xindong y fréquente les peintres Fang Lijun et Yue<br />

Minjun, comme lui jeunes et sans le sou. Il apporte leurs toiles à Paris. Mais, en Chine, les<br />

expositions sont à cette époque quasi clandestines : les seuls acquéreurs sont des expatriés<br />

étrangers, et les toiles se vendent alors quelques milliers de dollars - elles en valent aujourd'hui des<br />

millions.<br />

"Ces jeunes artistes étaient très idéalistes, ils pensaient à s'exprimer, pas à l'argent, explique<br />

Cheng Xindong. Avec la reconnaissance des Occidentaux, puis l'émergence de l'économie chinoise,<br />

l'entrée de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce, les Jeux olympiques, tout cela les a<br />

propulsés au faîte du marché mondial."<br />

L'âge d'or de l'art chinois n'est pas terminé, tant le réservoir d'artistes et de créativité est vaste. Mais<br />

ce marché est devenu "chaotique", déplore Cheng Xindong. Les musées publics n'achètent pas<br />

d'oeuvres de l'avant-garde car "tout le monde craint que ça ne soit pas politiquement correct".<br />

L'argent coule à flots, mais sans discernement. Les investisseurs ne voient que ce qui est en vogue -<br />

dernièrement, la peinture néoréaliste, qui a même fait son apparition chez Christie's et Sotheby's...<br />

Le galeriste Hadrien de Montferrand, qui a vu partir en 2011 aux enchères le croquis d'une grande<br />

fresque réaliste de Yuan Yunsheng datant de 1979 qu'il comptait exposer, déplore qu'en Chine les<br />

étapes naturelles du marché de l'art soient escamotées. En principe, un galeriste repère un artiste,<br />

monte une exposition, publie un catalogue, des collectionneurs s'impliquent, des critiques jugent le<br />

203


travail, et enfin le musée apporte la consécration. "En Chine, on a l'impression que les oeuvres vont<br />

directement sous le marteau du commissaire-priseur."<br />

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/04/08/les-chinois-explosent-lart_1681201_3246.html<br />

Publié le 8 avril 2012<br />

- Qui veut dépenser des millions pour un œuf surdimensionné de Jeff Koons ?<br />

Un œuf de Pâques surdimensionné (199 x 195 x 163 cm) de Jeff Koons, en acier chromé<br />

bleu/turquoise, l’extérieur imitant un traditionnel emballage en papier métallique et coiffé d’un<br />

nœud de ruban, fera partie de la vente d’art contemporain proposée par Christie’s, le 27 juin à<br />

Londres.<br />

Ce Baroque Egg with Bowe existe en 5 exemplaires réalisés entre 1994 et 2008. Tous présentent<br />

une association de couleurs œuf/nœud différente. Cette version est assortie d’une estimation<br />

équivalant à 4,7/5,5 millions de dollars (2,5/3,5 millions de livres).<br />

L’exemplaire est le dernier disponible sur le marché, du moins jusqu’à ce que l’un des propriétaires<br />

des autres se décide à revendre le sien.<br />

En novembre dernier, à New York, Christie’s vendait une version de ce Baroque Egg with Bow,<br />

variante orange/magenta, un peu plus grande (212,1 x 196,9 x 152,4 cm), pour 6,42 millions de<br />

dollars avec les frais (12%) pour une estimation de 5,5/6,5 millions.<br />

En mai 2009, toujours à New York, Sotheby’s consentait à un rabais de 20 % pour écouler un<br />

troisième exemplaire, bleu/magenta, les dimensions identiques au précédent, alors estimé 6/8<br />

millions de dollars sans les frais (12 %). L’œuf était finalement payé 5,48 millions avec les frais.<br />

En juin 2008, un exemplaire de Balloon Flower (Magenta), sculpture en métal imitant une<br />

baudruche nouée en forme de fleur, était payé l’équivalent de 25,8 millions de dollars chez<br />

Christie’s Londres, devenant l’œuvre de Koons la plus chère de Koons en vente publique. Deux ans<br />

et demi plus tard, chez Christie’s, à New York, un autre exemplaire en version bleue, estimée 12/16<br />

millions, était payé 16,88 millions. La seule différence de couleur explique difficilement cet écart, à<br />

moins que l’on ne soit plus dans le domaine de l’art, mais dans celui de la décoration.<br />

En mai 2011, chez Sotheby’s, à New York, Pink Panther, une sculpture en porcelaine représentant<br />

une femme blonde torse nu, tenant dans ses bras une panthère rose en peluche sur le modèle de celle<br />

du film de Blake Edwards, assortie de l’estimation délirante de 20/30 millions de dollars sans les<br />

frais (12%), avait été laissée à 16,88 millions avec les frais. Cet exemplaire d’un multiple de 3 + 1<br />

épreuve d’artiste faisait partie de l’encombrante exposition Jeff Koons proposée au château de<br />

Versailles en 2008.<br />

L’année précédente, un mille-pattes gonflable encastré dans un escabeau, estimé 5,5/7,5 millions de<br />

dollars, n’avait pas trouvé preneur dans une autre vente aux enchères.<br />

Même si la cote de Koons est globalement en baisse, avec une œuvre, comme celle de Damien<br />

Hirst, semblant témoigner d’une époque révolue (celle d’avant la faillite de Lehman Brothers en<br />

septembre 2008, en pleine crise des subprimes), et malgré un phénomène de rareté habilement géré<br />

pour ce genre de situation, certaines de ses œuvres continuent à se vendre à des prix bien plus<br />

élevés que dans les années 2000.<br />

En mai 2008, chez Christie’s New York, un New Hoover Convertibles, New Shelton Wet/Drys 5-<br />

Gallon, Double Decker de Jeff Koons, une installation de 4 aspirateurs éclairée par des néons<br />

fluorescents, était payée 11,8 millions de dollars. En novembre 2009, même lieu, même opérateur,<br />

une œuvre du même type mais avec seulement 2 aspirateurs, était encore enlevée pour 3,1 millions.<br />

Cette dernière avait été payée 358.000 dollars en mai 2000 chez Christie’s, à New York.<br />

204


En mai 2010, sur la même place, Sotheby’s avait vendu une pièce de la série Jim Bean (wagons ou<br />

locomotives de trains remplis de bourbon, sur le modèle des bouteilles à liqueur fantaisie), J.B.<br />

Turner Engine, numéro 3 d’une série de 3 plus 1 épreuve d’artiste, pour 2,32 millions de dollars.<br />

Trois ans plus tôt, pour cette série de 1986 et avec le même tirage et le même ordre de dimensions,<br />

un Cadoose (2/3) et un Observation Car (2/3) avaient été payés nettement moins cher : 1,6 million<br />

pièce. En 2000, ce genre de “babioles” se vendait autour de 56.000 livres chez Sotheby’s Londres.<br />

En novembre 2009, chez Christie’s, à New York, un bouquet de fleurs en bois polychrome de<br />

l’artiste, payé l’équivalent de 994.961 dollars en 2000, lors d’une vente chez le même opérateur à<br />

Londres, était acheté pour 5,68 millions.<br />

Une question demeure : quel est le profil des acheteurs qui peuvent engager aujourd’hui des<br />

sommes aussi importantes sur des œuvres de Koons ?<br />

Source : http://artwithoutskin.com/<br />

Publié le 9 avril 2012<br />

- La science au microscope<br />

Un ensemble dédié aux instruments savants relate leur histoire de l'Antiquité à nos jours.<br />

Les instruments scientifiques ne sont pas de simples instruments de mesure. Outre leur aspect<br />

ludique, et parfois esthétique, ils ont un rôle de démonstration tangible du réel, relayant l'exposé<br />

logique quand il a atteint sa limite. En un peu plus de 400 pièces, dont 268 proviennent de la<br />

collection d'un certain monsieur X, la démonstration en est faite. L'étude Chayette & Cheval promet<br />

de les remettre en marche pour en comprendre le fonctionnement, souvent savant et barbare. Mais<br />

l'expert anglais, Anthony Turner, chercheur au Centre national d'études spatiales (Cnes), reste peu<br />

loquace sur le rôle de ces étranges et complexes mécaniques qui nous renvoient aux périodes les<br />

plus reculées de notre histoire…<br />

Le panorama est complet. Il commence par l'astrolabe, mis au point par les Grecs à la fin de<br />

l'Antiquité (il fut décrit dans l'Almageste de Ptolémée en 150 apr. J.-C.), permettant à la fois de<br />

mesurer la distance angulaire des corps célestes et d'expliquer un certain nombre de problèmes<br />

ma<strong>thématique</strong>s. Pour son décor très soigné, celui du persan en laiton doré, daté 1233 de l'hégire, est<br />

estimé entre 20.000 et 25.000 euros. Il continue par le cadran polyédrique en bois de forme<br />

prismatique dont les deux faces avant sont gravées d'échelles pour les heures italiennes, rare modèle<br />

dont on ne connaît qu'un seul autre exemplaire, au Musée de la science à Florence (3800 à 4000<br />

euros) ou le graphomètre signé «Delure à Paris» vers 1700 dans son étui en cuir noir doublé de tissu<br />

vert (3500 à 4000 euros). Il se termine par la visionneuse stéréoscopique de parquet en acajou pour<br />

images positives et négatives, appareil inventé par l'industriel français Jules Richard qui permit de<br />

visionner ce qui se passait sur les champs de bataille et dans les tranchées de la Première Guerre<br />

mondiale (1500 à 1800 euros).<br />

Faute de grandes explications, partons à la recherche dans les dictionnaires de ces instruments<br />

tellement complexes qu'ils en deviennent d'une beauté rare, tel ce nécessaire de voyage en argent<br />

tourné et galuchat du milieu du XVIIIe siècle signé Thomas Ribright, opticien londonien attitré du<br />

prince George et pionnier de la fabrication de lentilles optiques par des machines hydrauliques (900<br />

à 950 euros). Tous piquent notre curiosité: un saccharimètre-polarimètre par lequel on peut regarder<br />

la polarisation de la lumière grâce à une échelle de degrés graduée au pourtour d'un disque solidaire<br />

du porte-lunette divisé en 360° numérotés de dix en dix. (250 à 300 euros) ; un rhéostat de<br />

Wheatstone du milieu du XIXe siècle qui donne la distance de charge électrique d'un point à l'autre<br />

grâce à deux bobines montées dans une cage en verre et laiton, activées par une manivelle tournant<br />

à l'inverse des aiguilles d'une montre (600 à 700 euros).<br />

205


S'aventurer à ouvrir certains de ces coffrets peut faire peur. Que penser du nécessaire d'instruments<br />

anthropométriques datant de la fin du XIXe siècle? Adopté par la police française en 1860, le<br />

système Bertillon fut utilisé pour la mesure et la classification des têtes de criminels, pour être<br />

abandonné à la suite de l'affaire des jumeaux d'Alabama, deux hommes identiques dans tous leurs<br />

aspects physiques sauf leurs empreintes (500 à 800 euros). Difficile de savoir jusqu'où peuvent<br />

s'envoler ces raretés, faute de références sur le marché.<br />

«Cela fait vingt ans qu'il n'y a pas eu de ventes sur ce thème», explique Charlotte Van Gaver. Les<br />

grands instruments scientifiques comme les astrolabes ou les globes terrestres ont une cote, mais<br />

pas les autres. Quelques semaines plus tard, Bonhams à Londres, offre d'autres opportunités dans ce<br />

domaine en l'étendant aux instruments de musique, gramophones ou boîtes à musique.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2012/04/11/03016-20120411ARTFIG00749la-science-au-microscope.php<br />

Publié le 11 avril 2011<br />

- L’art sur Internet mission impossible ?<br />

Certains marchés peuvent sembler difficiles à développer et à transposer sur le Web. L’Art en est un<br />

parfait exemple.<br />

Effectivement, au premier abord, quelques freins apparaissent : la crainte des d’artistes que leurs<br />

œuvres soient contrefaites, la question de l’authenticité, de la logistique ou bien encore la difficulté<br />

de vendre une œuvre d’Art derrière un écran alors que le contact et la séduction sont des facteurs<br />

clés.<br />

Et pourtant, depuis 2 ou 3 ans, de plus en plus de sites d’Art se développent avec réussite. Le<br />

marché de l’Art est peu à peu conquis par Internet !<br />

Tout d’abord, les artistes, grâce au digital, sont désormais moins dépendants du fait de « décrocher<br />

» une galerie. Ils peuvent exposer leurs œuvres de façon indépendante sur des galeries virtuelles<br />

telles que « Secteur 54 », sur les réseaux sociaux d’artistes tels que « Artisteo » ou à travers leur<br />

blog.<br />

Ils prennent également de plus en plus conscience de l’outil indispensable que le Web et les réseaux<br />

sociaux représentent pour leur promotion. Effectivement, les enjeux pour les artistes sont multiples :<br />

diffuser leur travail largement et ainsi atteindre une plus vaste cible d’acheteurs, saisir l’opportunité<br />

de les fidéliser plus facilement, mais aussi développer leur renommée et ainsi faire augmenter leur<br />

côte.<br />

Alexia Guggemos, ancienne MCI et auteur du livre « Les Réseaux sociaux expliqués aux artistes »<br />

a pour objectif d’évangéliser le monde de l’Art et en particulier les artistes sur la nécessité d’utiliser<br />

Internet pour communiquer et vendre.<br />

C’est une des raisons qui l’ont incitée à créer le Grand Prix de l’e-réputation des artistes, dont elle<br />

est présidente.<br />

Ce prix récompense les artistes les plus populaires sur le Net (en 2011 et pour la France : Space<br />

Invader , Marc Desgrandchamps et JR) et les artistes les plus présents sur les réseaux sociaux<br />

(Sophie Calle, JR et Pierre Soulages).<br />

Du point de vue des plateformes de vente d’Art sur Internet, les initiatives se multiplient pour<br />

démocratiser ce marché qui a encore une image élitiste.<br />

De la vente d’Art digital de S(Edition) ayant pour objectif de vendre des œuvres disponibles sur<br />

tous supports digitaux jusqu’aux bourses de l’Art telles que Artexchange et My Art Invest<br />

permettant d’acheter des parts d’œuvres d’Art, les acteurs ne manquent pas de créativité.<br />

Certains magnats du Web tels que Jack Dorsey, fondateur de Twitter et Eric Schmidt, ex PDG de<br />

Google, sont également convaincus du potentiel de développement de l’Art sur Internet. C’est la<br />

206


aison pour laquelle ils ont créé ensemble une plateforme mettant en relation les vendeurs et<br />

acheteurs d’Art : Art.Sy. Sa particularité est de reproduire le modèle « Pandora Radio» : les<br />

acheteurs potentiels se voient recommander des œuvres en fonction de leurs œuvres favorites.<br />

Le modèle des foires d’Art qui connait un succès impressionnant in « real life » n’échappe<br />

forcément pas à la transposition sur le Web. Ainsi, la VIP Art Fair, première foire d’Art sur<br />

Internet, a réuni 160 000 visiteurs en 6 jours pour sa deuxième édition. Les pays émergents profitent<br />

largement de cet événement pour promouvoir les œuvres de leurs artistes.<br />

Mais la clé du développement des ventes d’Art sur Internet réside probablement dans la<br />

réassurance, les acheteurs souhaitant avant tout savoir si l’œuvre présentée est authentique et<br />

vendue à un prix correct. Le site Expertissim, élu meilleur espoir du e-commerce par la FEVAD en<br />

2011, l’a bien compris. Chaque objet d’art et d’antiquité vendu sur la plateforme a été authentifié et<br />

évalué par un expert. Créé en 2008, le site connait une forte croissance avec 100.000 visiteurs par<br />

mois et un panier moyen à 1 100 € environ, soit l’un des plus élevés du secteur.<br />

Et qu’en est-il des maisons de ventes aux enchères ? Et bien, même si toutes les institutions<br />

renommées ont développé des sites de ventes en ligne, il ne s’agit souvent que d’une duplication<br />

des ventes qui ont lieu en salle. Le chiffre d’affaires réalisé sur le Web est d’ailleurs limité pour ces<br />

acteurs, par exemple celui de Christie’s représentait à peine 2% du CA total en 2010. Ceci explique<br />

peut être le peu de créativité déployé. A moins que ce ne soit l’inverse….<br />

Mais l’ouverture des enchères à la concurrence risque de bouleverser la donne. Ainsi, Artprice, qui<br />

est à l’origine la plus grande base de données au monde du marché de l’Art sur Internet, organise<br />

des ventes aux enchères en ligne depuis ce début d’année. Les commissions appliquées par Artprice<br />

se situent entre 5 et 9% alors que celles des maisons de ventes aux enchères telles que Christie’s et<br />

Sothebys sont autour de 25%. Celles-ci, conscientes que les ventes vont se développer sur Internet,<br />

devront rivaliser de créativité pour faire face aux pure players qui deviennent des concurrents de<br />

taille. La bataille des marchands d’Art sur Internet deviendra donc inévitable !<br />

Il y a donc fort à parier que le marché de l’Art sur Internet n’en est qu’aux prémices de son<br />

développement…<br />

Source : http://www.blogmci.com/lart-sur-internet-mission-impossible/<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- L'art de mêler audace et douceur<br />

Voila bientôt un an que la galerie Aprilem a ouvert ses portes à Saint-Michel, au 18 rue des<br />

Allamandiers. Entre la Garonne et la basilique, Florence Chastenel et Sophie Delas ont désormais<br />

pris leurs marques.<br />

C'est dans leur propre galerie, affranchies des injonctions formatées du marché de l'art, que ces deux<br />

artistes ont pu déployer toute leur audace dans la mise en scène de leurs créations.<br />

L’écrin de pierre pour lequel elles ont eu un coup de foudre mutuel se prête en effet à merveille à<br />

leur univers bigarré, original et tout en douceur. Le quartier, sa mixité sociale et la présence de<br />

nombreux artistes participent de cette impulsion.<br />

Deux sœurs<br />

L'une est peintre, l'autre sculpte. Pousser la porte de la galerie Aprilem, c'est non seulement<br />

découvrir leurs œuvres et rencontrer des artistes, mais aussi entrer dans une fratrie, car Florence et<br />

Sophie sont sœurs.<br />

Ce lien fraternel imprègne très fortement les œuvres qu'elles présentent à la galerie Aprilem, au<br />

travers desquelles on décèle une inspiration commune, notamment via le motif récurrent des fleurs.<br />

207


Les œuvres se répondent et le visiteur se surprend à décrypter les souvenirs d'une enfance partagée<br />

qui livre au regard son capital d'émerveillement commun.<br />

Source : http://www.sudouest.fr/2012/04/13/l-art-de-meler-audace-et-douceur-686730-<br />

2780.php<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Lille Art Fair : l'art contemporain, luxe, calme, volupté et commerce<br />

• La cinquième édition de la foire d'art contemporain se tient à Lille Grand Palais jusqu'à<br />

dimanche soir. Avec un invité d'honneur à découvrir : Jacques Villeglé.<br />

Les piétons arrivant face à l'entrée de Lille Grand Palais (boulevard Dubuisson) ne manqueront pas<br />

de remarquer l'étonnante et imposante sculpture Yes - quatre mètres de haut, cinq tonnes d'acier -<br />

façonnée à la fin des années quatre-vingt dix par Jacques Villeglé avec les sigles du yen, de l'euro et<br />

du dollar. Une oeuvre clin d'oeil, comme une facétie sérieusement pensée qui ne surprend pas quand<br />

on a un peu approché ce malicieux octogénaire, cofondateur du mouvement des Nouveaux réalistes<br />

lancé en 1960 avec Arman, César, Christo et Yves Klein notamment (excusez du peu). Travaillant<br />

encore volontiers, quand on lui demande, sur des affiches qu'il recompose après les avoir lacérées<br />

en tous sens, mais également sculpteur, Jacques Villeglé a signé une oeuvre imposante, reconnue à<br />

travers le monde : belle idée, donc, qu'a eue Didier Vesse, directeur artistique de Lille Art Fair, que<br />

de donner un coup de projecteur sur ce grand nom de l'art contemporain. Plusieurs galeries - Guy<br />

Pieters, Véronique Smagghe, Herzog - comme les éditions Pasnic - estampes - ou Alain Buyse -<br />

spécialiste de sérigraphie installé à Lille -, permettront de prendre la mesure de son oeuvre.<br />

Installée sur 12 000 m² (2,3 km de cloisons !), cette cinquième édition de Lille Art Fair accueille<br />

quatre-vingt quinze galeries venues pour partie de Paris et de la région comme de l'étranger<br />

(Belgique, Allemagne, Pays Bas notamment, mais aussi le Japon). On y croisera quelque 420<br />

artistes - pas forcément tous physiquement -, ainsi que des éditeurs d'art et trois collectionneurs<br />

privés (Nicolas Laugero Lasserre, Vincent Lavandier, Michel Poitevin). « L'idée est de donner une<br />

petite idée de la diversité de l'art contemporain » souligne Didier Vesse. Spécificité de cette édition<br />

2012 : une lisibilité donnée à la sculpture puisque, dit-on, le marché de l'art ressent un engouement<br />

certain depuis déjà l'an dernier (la trois dimensions comme valeur refuge dans un contexte incertain<br />

?) Événement artistique et culturel, une foire d'art contemporain comme celle-ci relève aussi du<br />

commerce et des affaires : pour certaines pièces, les prix sont affichés sereinement, pour d'autres, la<br />

discrétion est de mise. Ici, tout n'est que luxe, calme, et volupté.<br />

Source :<br />

http://www.lavoixdunord.fr/Loisirs_Sorties/Bons_Plans/Fete/2012/04/13/article_lille-artfair-l-art-contemporain-luxe-c.shtml<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Art : des ventes à foison, des résultats au top<br />

Le marché de l'art se porte comme un charme. Plusieurs ventes et manifestations qui viennent de se<br />

dérouler à Paris en apporte la démonstration.<br />

208


Evoquons tout d'abord le salon du dessin qui s'est tenu à Paris en mars. Dès le soir du vernissage,<br />

les pastilles rouges indiquant que les œuvres présentées étaient vendues se sont multipliées sur tous<br />

les stands. Ainsi, en une soirée, la galerie Prouté avait vendu 17 dessins dont un Véronèse « Deux<br />

études pour une Madeleine pénitente ». De nombreux dessins d'un prix inférieur, souvent moins de<br />

10 000 euros, ont vite trouvé preneur. Mais les pièces rares, de grands artistes ont également séduit<br />

une clientèle d'acheteurs estimant investir à juste titre dans un secteur peu spéculatif et sûr. Ainsi, la<br />

galerie bruxelloise Patrick Derom a vendu pour 450 000 euros « Digue de plage » de Léon Spilliaert<br />

(1881-1946) alors que la galerie Jean-Luc Baroni n'a eu aucun problème à vendre une « scène de<br />

plage » de Lucian Freud (1922-2011), pourtant proposée au prix de 4 millions d'euros.<br />

Continuons dans le domaine du dessin. Tout le monde connaît les écrits de Victor Hugo (1802-<br />

1885). Ses dessins sont moins célèbres pour le grand public. Pourtant ses châteaux gothiques, ses<br />

paysages sombres sont magnifiques. Et les amateurs en raffolent. Alors que le musée Victor Hugo,<br />

place des Vosges à Paris, propose une sélection des feuilles du grand écrivain, plusieurs ventes ont<br />

provoqué l'hystérie des collectionneurs. Chez Artcurial, « Souvenir de Belgique » un lavis d'encre<br />

de Chine, rehauts d'aquarelle et de gouache blanche a réalisé un record mondial de 447 500 euros.<br />

Mais il faut aussi évoquer la vente par Christie's de la collection Hugo. Les 411 lots proposés<br />

provenaient directement de Victor Hugo et de ses descendants. Dans une salle archi comble les<br />

enchérisseurs de 12 nationalités différentes se sont arraché le moindre témoignage de cette famille<br />

unique. 40 dessins de Victor Hugo ont totalisé1 232 375 euros, un record pour un ensemble de<br />

dessins de l'écrivain. Toujours au rayon des dessins, il faut également signaler chez Sotheby's cette<br />

fois, la vente de la collection Florence Loeb qui comportait l'ensemble de dessins d'Antonin Artaud<br />

(1896-1946) le plus important en main privées. Son autoportrait, d'une rare intensité, était classé<br />

Trésor National et par conséquent interdit de sortie du territoire. Un tel classement a souvent pour<br />

effet de diminuer sensiblement la valeur du lot classé. Pour cette œuvre exceptionnelle, l'estimation<br />

était donc de 500 000 euros. Le classement n'a eu aucune conséquence. Cet autoportrait fut disputé<br />

par cinq enchérisseurs jusqu'à un million d'euros avant d'être emporté à 2 136 750 euros par un<br />

collectionneur français Marcel Brient. Là encore c'est un record mondial.<br />

Source : http://votreargent.lexpress.fr/marche-art/art-des-ventes-a-foison-des-resultats-autop_181060.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Art : des avantages fiscaux oui, mais attention aux pièges !<br />

Dans un article de BusinessWeek, Tony Werley, directeur de gestion de portefeuille chez JPMorgan<br />

Private Bank, cite nombre d’obstacles à l’investissement dans l’art : notamment la difficulté<br />

d’évaluer l’art, son manque de liquidité, les coûts de transaction élevés et la volatilité des prix. Or la<br />

réussite de plusieurs fonds dans le domaine de l’art démontre l’inverse.<br />

Des gagnants et des perdants, comme partout<br />

En 1974, le tout premier fonds à placer en oeuvres d’art, le British Rail Pension Fund, avait décidé<br />

de prendre un risque et de couvrir ses investissements en plaçant plus de 75 millions de dollars en<br />

oeuvres d’art. Au cours des années suivantes, le fonds a acquis — avec l’aide de Sotheby’s — tous<br />

types d’oeuvres, des tableaux de grands maîtres, de la porcelaine chinoise, etc. Au début des années<br />

1990, lorsque le fonds eut terminé de vendre la majorité de ses oeuvres, il affichait une plus-value<br />

moyenne de 13,1% par an, selon Forbes. Exemple plus récent : le Fine Art Fund, crée en 2004 par<br />

Philipp Hoffman, ancien directeur financier de la maison d’enchères Christie’s, a atteint un taux de<br />

rentabilité de 36% depuis ses débuts (1).<br />

209


D’autres ont voulu profiter du marché de l’art mais se sont confrontés aux obstacles énumérés par<br />

Tony Werner. Ainsi, le Fonds BNP Art de BNP Paribas aurait perdu plus de 40% de son<br />

investissement de huit millions de dollars. La Chase Art Fund, fonds dédié à l’art de la banque<br />

américaine Chase Bank, a également subi un échec. Concours de circonstances peut-être, ou<br />

manque de connaissances en matière d’oeuvres d’art, car d’autres ont su tirer profit de la période de<br />

crise.<br />

L’Art pour le moment gagnant dans la crise<br />

Comme l’explique Olivier Maman, gestionnaire du fonds SGAM AI Art Fund crée en 2008, “la<br />

crise des subprime impacte peu le marché de l’art. Ce dernier est soutenu par l’explosion de<br />

grosses fortunes sur ces dernières années“. Les ventes aux enchères répertoriées à travers le monde<br />

le confirment : entre 2010 et 2011, les ventes ont grimpé de 21%, représentant un chiffre d’affaires<br />

global de 11,5 milliards de dollars (ArtPrice). Selon Les Echos, “Sotheby’s Hong Kong affiche à<br />

l’automne 2011 des résultats parmi les plus forts jamais enregistrés“. Une étude de la rentabilité de<br />

l’art par rapport aux marchés d’actions, grâce à l’indice MeiMoses crée par Michael Moses et<br />

Jianping Mei, professeurs de la New York University Stern School of Business, démontre qu’entre<br />

1999 et 2004, l’art aurait rapporté 7,27% contre -2,4% pour le S&P 500. Moses en a d’ailleurs tiré<br />

une conclusion intéressante : “l’art serait très peu corrélé aux actions et aux obligations” (2).<br />

L’art serait-il donc une valeur refuge ? L’art subit une appréciation dans le temps, justifié par l’effet<br />

de rareté, et profite du phénomène du luxe. Le luxe reste souvent un secteur vacciné contre les<br />

crises, et donc l’art en tant qu’objet de luxe est par principe immunisé car il existe toujours des<br />

acheteurs. En revanche, les plus-values varient et dépendent largement de l’oeuvre. Souvent ce sont<br />

les oeuvres connues et prisées qui présentent les moins bonnes perspectives. Aujourd’hui la cote<br />

d’un Botticelli progressera moins que celle d’un artiste inconnu, car les oeuvres de celui-ci<br />

s’acquièrent très peu cher. C’est ainsi que la valeur des oeuvres de Jean-Michel Basquiat a grimpé<br />

de 183% en cinq ans (3).<br />

Achetez bon marché pour revendre cher<br />

C’est tout l’intérêt d’investir dans l’art contemporain ; pour que l’oeuvre puisse s’apprécier dans le<br />

temps et se revendre avec des marges plus intéressantes, il faut commencer maintenant. Hormis<br />

l’effet de nouveauté (effet qui touche le secteur de la mode et explique les changements de<br />

tendances), les nouveaux riches chinois ont compris que l’art contemporain était un investissement.<br />

Le marché de l’art en Chine a dépassé les 24,7 milliards d’euros, ce qui représenterait 23% du<br />

marché mondial de l’art. Mais pas n’importe quel art. Cette année, c’est une peinture de l’artiste<br />

contemporain chinois Qi Baishi qui est devenue la vente la plus importante dans l’histoire de l’art,<br />

avec un record de 52,4 millions d’euros (4).<br />

Bénéficiez d’avantages fiscaux<br />

Espoir de plus-value à part, l’art est, pour l’instant, l’un des investissements qui bénéficie d’un<br />

cadre fiscal avantageux en France. Les oeuvres d’art (tapis, tapisseries, céramiques, émaux, statues<br />

et sculptures originales, tableaux, peintures, dessins, estampes, gravures, photographies et montages<br />

audiovisuels) sont exonérées de l’ISF. En ce qui concerne la plus-value : le particulier qui détient un<br />

objet d’art depuis plus de douze ans peut être exonéré de toute fiscalité à la revente. Il s’agit d’un<br />

abattement de 10% par année de détention de la plus-value au-delà de la deuxième année, prévu<br />

dans le régime de droit commun (5).<br />

Préparez-vous bien<br />

Malheureusement, le monde de l’art n’est pas si simple que cela. Il existe des pièges fiscaux, des<br />

210


inconvénients à anticiper selon les oeuvres que l’on choisit de collectionner, et des coûts de<br />

possession et parfois de rénovation à prévoir. Avant de rêver de faire des plus-values importantes en<br />

vous amusant, il faut vous préparer à devenir un collectionneur avisé.<br />

Source : http://protection-rendements.fr/2012/03/19/art-avantages-fiscaux-mais-attentionpieges/*<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Crazy Horse : Vente aux enchères "porno-chic"<br />

Une vente aux enchères coquine. Le célèbre cabaret Crazy Horse sera, le temps d'un week-end, le<br />

cadre d'une exposition et d'une vente aux enchères dédiées aux Pin up et au « glamour art ».<br />

Composé de quelques 450 photographies, meubles, tableaux et bibelots - dont des oeuvres d'Aslan,<br />

d'Helmut Newton et de David LaChapelle, cet évènement de charme est organisé par Maître Pierre<br />

Cornette de Saint Cyr. Outre des oeuvres des maîtres du « porno chic », seront également mis à pris<br />

des photographies et des dessins de Francis Giacobetti et de Guy Le Baude. Tous deux sont<br />

considérés comme étant deux maîtres de l'art érotique. Relancées par la stripteaseuse Dita von<br />

Teese, les « filles qu'on épingle au mur » passionnent désormais les collectionneurs, tandis que le<br />

glamour est reconnu comme un pan de l'art à part entière. La vente promet donc de remporter un<br />

franc succès.<br />

Une photographie de Pamela Anderson<br />

Un tirage argentique de Helmut Newton, Nue dans la Villa d'Este, est ainsi estimé 30.000 à 40.000<br />

euros. Signée David LaChapelle, une photographie représentant Pamela Anderson en 1998 est,<br />

quant à elle, évaluée 30.000 euros. Plusieurs oeuvres de l'illustrateur américain Greg Hildebrandt,<br />

qui lui aussi s'est distingué en célébrant les pin up, sont également au catalogue. Aussi au<br />

programme: des paires de jambes photographiées par Eric Neveu et Philippe Chevalier, mais aussi<br />

des sculptures de César, dont un bronze représentant un sexe de femme en gros plan, estimé 6.000<br />

euros.<br />

Des dessins sado-maso<br />

Les collectionneurs se disputeront encore des décors de jeux automatiques, des plaques<br />

publicitaires, des dessins sado-maso de Patrick Blondeau mettant en scène des pin up, ainsi que<br />

quelques souvenirs et meubles du Crazy Horse. Une banquette en velours rouge qui décorait<br />

autrefois le célèbre cabaret est ainsi estimée 1.000 euros, tout comme l'une des emblématiques<br />

perruques « blonde platine » que portent les danseuses du célèbre cabaret.<br />

Source : http://www.francesoir.fr/loisirs/crazy-horse-vente-aux-encheres-porno-chic-<br />

210387.html?google_editors_picks=true<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Le Titanic revit lors d’une vente aux enchères à New York<br />

Le Titanic refait surface ! 100 ans après son dramatique naufrage au large de Terre-Neuve, le<br />

mythique paquebot est au cœur d’une vente aux enchères exceptionnelle chez Bonhams, samedi 14<br />

avril. La vente propose notamment au public divers objets, avec pour pièce maîtresse le rapport<br />

manuscrit d’Arthur Henry Rostron, le capitaine du Carpathia, premier sur les lieux du naufrage.<br />

Bonhams estime que ces deux pages manuscrites devraient s’envoler entre 68000 et 91000 €. Des<br />

211


télégrammes datés du 15 avril 1912 annonçant que le Titanic a coulé devraient atteindre entre<br />

15000 et 23000 € tandis qu’un billet pour la cérémonie de mise à l’eau du Titanic, le 31 mai 1911,<br />

devrait trouver preneur entre 38000 et 53000 €. Mais vous trouverez également des lots plus<br />

accessibles : laissez-vous tenter par ces journaux de l’époque, estimés entre 150 et 200 €. A ce prix<br />

là vous repartirez avec un petit bout d’Histoire et la sensation d’être le roi du monde<br />

Source : http://www.cnewyork.net/magazine/ventes-encheres-titanic-new-york-544.php<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- En hausse, le marché de l'Art Contemporain<br />

La célèbre Salle des ventes Christie's, avenue Matignon à Paris, vient d'ouvrir une exposition<br />

publique d'objets décoratifs et de tableaux, sous le titre 500 Ans d'Arts décoratifs européens. On<br />

peut voir jusqu'à lundi plusieurs collections d'ivoires, de mobilier, de sculptures et mille pièces<br />

remarquables ou insolites, accompagnées de leur estimation de valeur. Pour une fois, comparer les<br />

prix !<br />

Ainsi un splendide lustre vénitien du XVIIIème siècle est présenté à la vente pour seulement une<br />

fourchette de 6.000 à 9.000 euros, tandis qu'un tableau de Soulages, très beau lui aussi, est estimé<br />

de 300.000 à 600.000 euros. C'est une fois de plus constater que l'Art contemporain se vend bien,<br />

grâce à une exemption de taxes qui autorise toutes les spéculations. Valeur refuge ou pas, le marché<br />

de l'Art contemporain se porte à merveille, comme le constatait Guy Boyer, Directeur de<br />

Connaissance des Arts, le mois dernier à propos du Salon du Dessin.<br />

Source : http://journaldunecentenaire.blogspot.fr/2012/04/en-hausse-le-marche-de-lart.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Les dessins d'artistes de moins de 35 ans<br />

Le vendredi, c'est Top ! Un vendredi sur deux, Artprice vous propose un classement d'adjudications<br />

par thème. Cette semaine : les dix meilleures adjudications réalisées pour des dessins d'artistes de<br />

moins de 35 ans en 2011.<br />

Médium de plus en plus recherché par les collectionneurs, le dessin est considéré comme abordable<br />

(en 2011, 57% des dessins se sont vendus moins de 5 000 $). Prix et événements internationaux ne<br />

cessent de se multiplier pour le célébrer. Et de fait, en 2011 les ventes de dessins contemporains<br />

représentent 19% du nombre de lots vendus dans le monde.<br />

Face à cet engouement, qu'en est il aujourd'hui de la relève?<br />

Sur les 10 plus belles enchères frappées dans la catégorie des dessins d'artistes de moins de 35 ans,<br />

7 signatures se partagent le Top. Une fois encore l'Asie l'emporte : la 1ère place est attribuée au<br />

Chinois XU Zhen pourtant encore peu présent sur le second marché, tandis que l'Indonésien<br />

Ariadhitya Pramuhendra s'impose en raflant, en plus de la 2ème marche du podium, les 5ème, 6ème<br />

et 7ème. L’ascension d'Ariadhitya PRAMUHENDRA est fulgurante : né en 1984, il sort diplômé de<br />

la Bandung Institute of Technology en 2007 tandis que 3 de ses œuvres entrent aux enchères l'année<br />

suivante. Ainsi, en 2008, la toile And Conslude this to memorize me double déjà largement son<br />

estimation haute et devient son premier record annuel avec 4 300 $ (Sidharta Auctioneers,<br />

Singapour).<br />

212


Précoce, il est sélectionné dès 2003 pour participer à des expositions de groupe valorisant la scène<br />

émergente indonésienne. Puis, en 2006, il remporte le prix du dessin de la 12ème Biennale<br />

Internationale d'Impression et de Dessin de Taïwan. Sa réputation se forge ainsi, rapidement, autour<br />

de ses autoportraits dramatiques qu'il élabore au fusain. La technique parfaitement maîtrisée de ses<br />

toiles grands formats ajoutée à sa popularité font entrer en action, dès 2009, les grandes maisons de<br />

ventes internationales. Sotheby's Hong Kong frappe dans la foulée son nouveau record avec Lost in<br />

New York qui trouve preneur à 16 800 $. A l'heure actuelle, ses ventes ne cessent d'aller crescendo:<br />

par exemple, la même œuvre Lost in New York est revendue en 2011 pour 26 800 $ enregistrant une<br />

plus-value de 10 000 $ par rapport à celle de 2009. Uniquement présent sur la place du marché de<br />

l'art asiatique, sa présence est dense avec 12 ventes en 2011. Même si 5 lots sont ravalés, les 7<br />

autres ne descendent pas en dessous de la barre des 9 000 $ et 4 d'entre eux - les 4 de ce Top 10 - se<br />

positionnent au dessus de 20 000 $. La monumentale H.87 (190 par 430 centimètres) adjugée chez<br />

Christie's Hong Kong en mai 2011, signe sa meilleure adjudication 2011 pour 51 000 $.<br />

Avec déjà 5 adjudications à son actif, le tout jeune Hongrois Alexandru BUNESCU (1988), entre<br />

sur la place du marché en 2010 avec un grand pastel frappé 1 000 $ (chez Artmark, Bucarest). Au<br />

vu de ses premiers résultats de 2010, oscillant entre 580 et 2 000 $, il aurait fallu être grand<br />

prophète pour pronostiquer sa présence dans ce Top. Néanmoins, l'œuvre qui lui vaut la 3ème place<br />

du Top ne mesure pas moins de 20 mètres de long ! Princess est composée de 32 panneaux et<br />

certains aiment à dire qu'elle pourrait rentrer dans le Guiness des records comme la plus grande<br />

œuvre qu'une salle des ventes ait mise aux enchères... La maison de vente Artmark qui soutient<br />

l'artiste l'a bien compris en choisissant de mettre cette œuvre en vedette lors d'une vente d'Art<br />

Contemporain avec une estimation très optimiste de 70 000 – 85 000 $. Cet immense pastel qui<br />

représente un train grandeur nature a ainsi trouvé preneur bien en dessous de son prix de réserve<br />

pour 50 000 $ !<br />

De son côté, l'artiste stambouliote Erinç SEYMEN (1980) réalise une première belle enchère pour<br />

un dessin avec l'encre sur papier intitulée Babisko (Daddy) adjugée 24 500 $ chez Sotheby's<br />

Londres. L'enfance tourmentée de Erinç Seymen apparaît régulièrement dans ses œuvres, Babisko<br />

(Daddy) semble en dire long sur les rapports entretenus par l'artiste et son père...Plus largement, ses<br />

travaux ouvertement politiques, se concentrent particulièrement sur l'identité nationale et le statut<br />

des homosexuels. Présents depuis 2002 sur la scène artistique, les travaux d'Erinç Seymen ont déjà<br />

fait le tour de l'Europe. S'il continue de pousser les frontières, son nom pourrait s'habituer aux Tops.<br />

La suite du classement dévoile une belle relève américaine avec Tauba AUERBACH (1981) et Dan<br />

COLEN (1979).<br />

Tauba Auerbach (1981) a du haut de sa petite trentaine un CV à faire pâlir plus d'un artiste. Ses<br />

talents graphiques ont fait le tour du monde et ses présentations en galerie et musée n'ont fait que<br />

les confirmer. Avec une première exposition personnelle en 2005, elle rejoint dès 2006 la célèbre<br />

galerie new-yorkaise de Jeffrey Deitch (désormais directeur du Musée d'Art Contemporain de Los<br />

Angeles). Avec déjà plus de 70 expositions à son actif et les plus grands noms du milieu dans la<br />

poche, elle continue d'enfoncer le clou en 2012 avec une exposition personnelle au Moma New<br />

York (du 6 mai au 27 août). C'est avec une œuvre issue de son travail sur les lettres et symboles,<br />

dans la pure tradition du conceptualisme, qu'elle emporte la 4ème place de ce Top. How to Spell the<br />

Alphabe questionne l'utilisation arbitrale des lettres et symboles dans le langage. La simplicité et<br />

l'efficacité de cet alphabet phonétique ont tout de même trouvé preneur à 48 000 $ chez Phillips de<br />

Pury & Company New York devenant le prix record pour la vente d'un dessin de l'artiste.<br />

Plus connu pour ses tableaux abstraits à base de chewing-gum, Dan Colen, jeune protégé de la<br />

galerie Gagosian, atteint la 9ème place du Top avec la remise en vente de l'œuvre The Awesome<br />

Power of Nature. Ce tableau, Dan Colen l'a d'abord chiné aux puces avant de l'exposer côté châssis<br />

révélant ainsi la citation annotée par le précédent propriétaire de l'œuvre. Par cet acte, l'artiste tente<br />

de soulever les problématiques liées à la paternité d'une œuvre d'art, son authenticité ou encore son<br />

potentiel créatif. Déjà adjugée en 2009 chez Phillips de Pury & Company New York à 15 000 $,<br />

elle est remise en vente en 2011 chez Sotheby's Londres où elle signe une plus value de 7 500 $<br />

213


avec un prix marteau de 22 500 $. Cette belle adjudication attribuée à un type d'œuvre moins<br />

recherché par les amateurs de Dan Colen, pointe néanmoins du doigt le dynamisme de sa cote qui<br />

continue son ascension.<br />

Rebelle de bonne famille en rupture de ban avec les siens depuis ses 13 ans, Dash SNOW n'a<br />

malheureusement pas survécu à son mode de vie Downtown. Ami de Dan Colen et de Ryan<br />

McGinley, avec qui il avait fondé le Irak Crew (I rack signifie littéralement 'Je tape de la dope')<br />

Dash Snow décède d'une overdose en 2009. Apprécié des grands collectionneurs et accueilli par la<br />

Withney Biennale en 2006, le parcours atypique de cette icône new-yorkaise connaît depuis son<br />

entrée aux enchères une envolée de sa cote. Il entre à la dixième place du Top 10 des meilleures<br />

adjudications pour des dessins d'artistes de moins de 35 ans avec She Stole My Baby, un collage sur<br />

papier adjugé 22 000 $ chez Phillips de Pury & Company. Ce collage est aussi à ce jour l'enchère<br />

record pour un dessin de l'artiste.<br />

Outre leur carrière internationale bien entamée, le point commun de Tauba Auerbach, Ariadhitya<br />

Pramuhendra, Erinç Seymen, Dan Colen ou encore Dash Snow est de se classer depuis 2010 dans<br />

les Tops de jeunes artistes. Affaire à suivre...<br />

Source :http://www.artmarketinsight.com/fr/12/04/13/Les+dessins+d'artistes+de+moins+de+35+an<br />

s<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- A pair of finely enamelled famille rose ‘hundred boys’ jars and covers,<br />

Qianlong incised iron-red six-character seal marks and of the period (1736-<br />

1795).<br />

The jars are finely enamelled around the exterior with a lively scene depicting small boys<br />

performing the dragon dance, carrying banners and lanterns, setting off fire crackers, playing gongs,<br />

trumpets, drums and cymbals. The covers are decorated with colourful lotus scrolls, surmounted by<br />

a finial formed as a lotus bud. 10 in. (25.4 cm.) high (2). Lot 328. Estimate £150,000 - £200,000<br />

($238,950 - $318,600)<br />

Notes: This is a rare pair of jars which have retained their covers. The festive nature of the 'Hundred<br />

Boys' design brings much animation and vivacity to the composition on these jars. The subject of<br />

boys or of children was very popular on decorative arts of the Ming and Qing dynasties.<br />

Traditionally, they represent the wish for abundant offspring, or in particular, sons, and wealth. This<br />

theme can be found on several Qianlong bowls and vases, similarly rendered to the present lot, with<br />

boys at play within a garden scenery against a mountainous backdrop.<br />

The bountiful array of important Jades meets the ongoing strength of demand for excellent<br />

examples in this medium, crossing the spectrum of colours. From the Property of a European Royal<br />

Family, there is a spectacular massive Imperial spinach green Jade disc, Bi (£400,000-600,000).<br />

Measuring an impressive 16 in. (40.7 cm.) diameter, the disc is beautifully and thickly carved from<br />

a substantial jade boulder, and is finished with an attractive soft polish. It is supported on a finely<br />

cast stand consisting of two powerful writhing dragons amidst clouds. It appears to have been<br />

appreciated by royal households in both China and Europe and it is likely that both the jade bi and<br />

its bronze stand were made for the Qianlong Emperor (1736-95), prior to being purchased 300 years<br />

later by an important European private collector and gifted to a European royal family in the 1950s<br />

Source : http://www.alaintruong.com/<br />

Publié le 15 avril 2012<br />

214


Thème N° 8<br />

Patrimoine et Tourisme<br />

(Céline Cauderlier et Shu Shu Miao)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Le combat de l'UNESCO pour<br />

sauver Tombouctou<br />

En réaction aux événements récents dans le Nord du Mali, la Directrice générale de l’Organisation<br />

des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Irina Bokova, a exprimé lundi<br />

sa profonde préoccupation quant aux conséquences possibles du conflit armé, actuellement en<br />

cours, sur les biens culturels inestimables du Patrimoine mondial situés à Tombouctou et à Gao. Le<br />

groupe armé islamiste Ansar et des éléments d’Al-Quaida au Magreb (Aqmi) ont pris, ce lundi 3<br />

Avril 2012, Tombouctou, cette ville aux portes du Sahara, à environ 800 km au nord-est de la<br />

capitale du Mali. Mme Bokova a rappelé, en outre, l'obligation des pays, reconnue au plan<br />

international, de préserver leur patrimoine en temps de guerre. En effet, selon la Convention de<br />

1954 pour la protection des biens culturels, en cas de conflit armé, les armées doivent s'abstenir<br />

d'utiliser ou d'endommager les biens du patrimoine culturel en temps de guerre.<br />

Préalablement, en Afghanistan, les majestueux Bouddhas de Bamyan n’avaient pas survécu aux<br />

talibans et à leurs alliés d'Al-Qaïda. Les manuscrits de Tombouctou seront-ils la cible des nouveaux<br />

maîtres djihadistes de la ville mythique du nord du Mali?<br />

Tombouctou est classé comme Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988, et le site témoigne<br />

de l'âge d'or de Tombouctou dans le 16ème siècle et d’une histoire qui remonte encore plus loin au<br />

5ème siècle après Jésus-Christ.<br />

Des manuscrits uniques (près de 100 000) y sont conservés depuis plusieurs siècles. Ces textes<br />

parlent d’islam, mais aussi d’Histoire, d’astronomie, de musique, de botanique, de généalogie,<br />

d’anatomie… Autant de domaines généralement méprisés, voire considérés comme “impies” par<br />

Al-Qaeda et ses affidés djihadistes.<br />

215


"La Liste du patrimoine mondial comporte 936 biens constituant le patrimoine culturel et naturel<br />

que le Comité du patrimoine mondial considère comme ayant une valeur universelle<br />

exceptionnelle."<br />

216


-Mali: Tombouctou aux mains des rebelles touareg<br />

Les rebelles touareg progressent rapidement au Mali. Après la ville de Gao, principale ville du nord,<br />

ils sont entrés dimanche à la mi-journée dans Tombouctou, dernière ville du nord-est du Mali<br />

encore sous contrôle gouvernemental.<br />

En pêche, on appellerait cela une belle prise. Mais le contexte ne prête guère à la métaphore... Le<br />

Mali vit en effet de bien sombres heures, qui n'en sont peut-être qu'à leurs balbutiements. De<br />

violents combats se déroulent dans le nord-est du pays, où la rébellion touareg, aux velléités<br />

indépendantistes, a pris la ville de Gao dans la matinée de ce dimanche, puis celle, hautement<br />

symbolique, de Tombouctou, à la mi-journée, selon différents témoignages recueillis par l'AFP. Le<br />

chef de la junte au pouvoir depuis le coup d'Etat (ou la mutinerie, c'est selon) du 22 mars aurait<br />

ainsi ordonné, dans le courant de la nuit dernière, de "ne pas prolonger les combats", c'est-à-dire de<br />

laisser la ville à la merci des rebelles...<br />

Un événement qui a son importance. La junte avaient en effet justifié le renversement du président<br />

Amadou Toumani Touré par le fait que celui-ci n'avait pas été capable de mater cette rébellion...<br />

Laquelle contrôle donc désormais la ville historique de Tombouctou, surnommée la "perle du<br />

désert" et inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, qui n'attire certes plus les touristes depuis que<br />

les enlèvements et la contrebande y sont devenus monnaie courante, mais qui restait la dernière<br />

proie d'importance sur laquelle les Touaregs n'avaient pas encore mis la main dans le Nord.<br />

Hétéroclite<br />

Ses 50 000 habitants disposent donc pour seul recours des quelques miliciens arabes loyalistes ayant<br />

conservé leur position sur place. Mais ils ne se font sans doute pas trop d'illusions, les même<br />

troupes ayant, elles aussi, fini par "décider de ne pas prolonger les combats" à Gao, selon les propos<br />

tenus samedi soir par leur capitaine Amadou Sanogo... Comme un symbole, les forces rebelles, qui<br />

se sont autoproclamées "Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), affirment<br />

même que l'ancien chef des forces gouvernementales à Kidal, le colonel-major Elhadji Ag Gamou<br />

(un Touareg), les a désormais rejoints, "avec toutes les troupes sous son commandement".<br />

Ce qui, en d'autres termes, signifie que les soldats loyalistes de la région les ont ralliés en masse. Et<br />

confère ainsi au MNLA une composition pour le moins hétéroclite. Car si l'on sait bien peu de<br />

choses de cette dernière, certains témoins ont relevé que des rebelles s'en sont pris à des débits de<br />

boissons à Gao, aux cris de "Ansar Dine", du nom du groupe armé Mujao ("Mouvement pour l'unité<br />

et le jihad en Afrique de l'Ouest") né d'une dissidence d'Aqmi (Al Qaeda au Maghreb islamique),<br />

qui a d'ailleurs revendiqué auprès de l'AFP sa participation à l'attaque. Et au milieu de tout cela, la<br />

junte, toujours en place à Bamako, a finalement cédé aux pressions de la Cédéao (Communauté des<br />

Etats de l'Afrique de l'Ouest), en rétablissant la Constitution qu'elle avait elle-même supprimée il y<br />

a peu. Sans doute pour ajouter sa pierre à la confusion ambiante...<br />

Source :http://www.metrofrance.com/info/mali-tombouctou-aux-mains-des-rebellestouareg/mlda!KeIm6lT1QJ7NY/<br />

Publié le 01/04/2012<br />

-Après les Bouddhas de Bamyan, les manuscrits de Tombouctou?<br />

En Afghanistan, les majestueux Bouddhas de Bamyan n'ont pas survécu aux talibans et à leurs alliés<br />

d'Al-Qaïda. Les manuscrits de Tombouctou seront-ils la cible des nouveaux maîtres jihadistes de la<br />

ville mythique du nord du Mali?<br />

A la faveur de l'avancée foudroyante des rebelles touaregs, le groupe armé islamiste Ansar Dine et<br />

des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi) ont pris lundi le contrôle de Tombouctou, aux portes<br />

du Sahara, à environ 800 km au nord-est de la capitale Bamako, selon des sources concordantes.<br />

217


Tombouctou, grand centre intellectuel de l'islam et ancienne cité marchande prospère des caravanes,<br />

surnommée "la perle du désert", est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.<br />

Ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia), mais surtout des dizaines de<br />

milliers de manuscrits - dont certains datent de l'ère pré-islamique - témoignent de cette splendeur<br />

passée et de son âge d'or au XVIe siècle.<br />

"Des manuscrits uniques sont conservés depuis plusieurs siècles à Tombouctou, ville savante, ville<br />

des 333 saints, où pratiquement chaque concession est un patrimoine, une bibliothèque", explique le<br />

directeur de l'Institut fondamental d'Afrique noire (Ifan) à Dakar, Hamady Bocoum.<br />

Possession des grandes lignées de la ville, ces manuscrits, les plus anciens remontant au XIIe siècle,<br />

sont conservés comme des trésors de famille dans le secret des maisons, des bibliothèques privées,<br />

sous la surveillance des anciens et d'érudits religieux.<br />

Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l'ancien empire du<br />

Mali. Ces textes parlent de tout: d'histoire, d'astronomie, de musique, de botanique, de généalogie,<br />

d'anatomie...<br />

Autant de domaines généralement méprisés, voire considérés comme "impies" par Al-Qaïda et ses<br />

affidés jihadistes. L'exemple funeste des Bouddhas de Bamyan, dans le centre de l'Afghanistan,<br />

vient immédiatement à l'esprit.<br />

Après avoir vu passer pendant une quinzaine de siècles l'islamisation, les Mongols au XIIIe siècle<br />

ou encore l'occupation soviétique, ces deux immenses statues construites dans la falaise n'ont pas<br />

survécu aux fanatisme des talibans.<br />

Déclarées comme "idolâtres" par le mollah Omar, elles seront dynamitées en mars 2001, suscitant<br />

une vive émotion et la réprobation unanime dans le monde.<br />

Onze ans plus tard, dans le Sahel cette fois, où pour la première fois les islamistes contrôlent une<br />

grande agglomération, qu'adviendra-t-il des manuscrits de Tombouctou?<br />

L'Unesco a exprimé mardi sa préoccupation, et appelé "les factions belligérantes à respecter le<br />

patrimoine" du pays.<br />

A côté des menaces que font peser les combats sur les bâtiments, "je pense qu'il y a des risques<br />

sérieux sur ces manuscrits", s'alarme le directeur de l'Ifan.<br />

"On sait les trafics extrêmement dangereux qu'il y a autour de ces manuscrits", rappelle M.<br />

Bocoum: "on peut effectivement craindre que ce trafic ne se développe".<br />

"On peut aussi redouter que des destructions" soient commises "par les nouveaux arrivants", met-il<br />

en garde.<br />

"Je ne sais vraiment pas pour le moment ce que vont devenir mes manuscrits", confie le propriétaire<br />

de l'une des bibliothèques privées de Tombouctou. "J'attends de voir l'évolution de la situation, mais<br />

j'ai franchement peur".<br />

Deux facteurs sont cependant à prendre en compte: d'abord la conservation de la majorité des<br />

manuscrits au sein des familles. Les islamistes répugnent habituellement à pénétrer dans l'intimité<br />

des maisons, ce qui compliquera sérieusement la tâche des éventuels censeurs et policiers "du vice<br />

et de la vertu".<br />

Enfin, ces manuscrits sont considérés comme un trésor, un patrimoine unique, par les Touareg. S'y<br />

attaquer, même au nom de la charia (loi islamique), reviendrait inévitablement à s'aliéner une<br />

grande partie de la population locale, majoritairement touareg, ce que les nouveaux maîtres<br />

islamistes de Tombouctou ne souhaitent sans doute pas.<br />

Source:http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/l-unesco-inquiet-pour-le-patrimoinemondial-de-tombouctou-03-04-2012-1937560.php<br />

Publié le 03/04/2012<br />

218


-L’Unesco doit envisager des ’’mesures conservatoires’’ pour les sites de Gao et<br />

Tombouctou (expert)<br />

Le directeur du Patrimoine culturel, Hamady Bocoum, appelle l’Organisation des Nations unies<br />

pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a envoyer des experts sur les sites historiques<br />

à Gao et Tombouctou, en vue de prendre des ‘’mesures conservatoires’’, face à la menace que<br />

représente la situation politique dans la zone.<br />

Unesco est interpellée à partir du moment où l’Etat malien n’est plus présent dans ces zones. Il faut<br />

qu’on envoie des experts qui doivent entrer en contact avec les conservateurs des sites pour faire<br />

l’état des lieux et prendre des mesures conservatoires’’, a-t-il dit dans un entretien publié mardi par<br />

le quotidien Le Soleil.<br />

Depuis lundi matin, les rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA),<br />

appuyés par des éléments d’Ansar Dine (affiliés à Al Qaida au Maghreb islamique – AQMI),<br />

contrôlent le Nord du Mali, où se trouvent les villes de Kidal, Gao et Tombouctou. S’y ajoute que,<br />

depuis le 22 mars, une junte a pris le pouvoir après avoir renversé le président Amadou Toumani<br />

Touré.<br />

Pour Hamady Bocoum, cette situation crée en premier lieu ‘’une menace physique, puisque s’il y a<br />

des combats, il y aura nécessairement des destructions’’. ‘’Donc, architecturalement, il peut y avoir<br />

des dégâts assez importants’’, a-t-il dit, relevant qu’aujourd’hui, l’armée malienne s’est retirée de la<br />

plupart de la plupart des villes du nord sans combattre.<br />

‘’Si jamais il devait y avoir une reconquête, on peut s’attendre à ce que ces villes deviennent des<br />

boucliers au sens patrimonial du terme’’, souligne M. Bocoum, par ailleurs directeur de l’Institut<br />

fondamental d’Afrique noire (IFAN).<br />

Selon lui, ‘’il faudra envisager de manière très sérieuse et anticiper les dégâts que cela devrait<br />

occasionner si ces villes devenaient des enjeux militaires’’. Ensuite, poursuit-il, il y a ‘’des risques<br />

plus insidieux, mais plus sérieux, c’est-à-dire culturels et scientifiques’’.<br />

Le directeur du patrimoine culturel a rappelé qu’il a des ‘’manuscrits uniques’’ conservés depuis<br />

plusieurs siècles dans ces villes du Nord du Mali. ‘’Aussi bien à Tombouctou, ville savante, ville<br />

des 333 saints, où, pratiquement, chaque concession est un patrimoine, une bibliothèque, qu’à<br />

Gao’’.<br />

Signalant ‘’les trafics extrêmement dangereux’’ qu’il y a autour des manuscrits, Hamady Bocoum<br />

craint un développement de ce phénomène, redoutant aussi des destructions qui concernent ou<br />

portent sur des lieux de dépôts par les nouveaux arrivants.<br />

Il estime que la situation de conflit est ‘’un drame historique’’, rappelant que dans cette zone Nord<br />

se trouvent ‘’les témoins les plus intéressants’’ de l’historienne ancienne et même récente. Du point<br />

du vue patrimonial, ce sont deux sites du patrimoine mondial de l’Unesco (Gao et Tombouctou) qui<br />

sont prises par la rébellion.<br />

‘’Cela ne manquera pas de poser des problèmes, y compris au sein du comité du patrimoine<br />

mondial où siègent le Mali et le Sénégal (pour la région Afrique de l’Ouest)’’, a expliqué le<br />

directeur de l’IFAN.<br />

Il a ajouté que les sites de Gao (tombeau des Askia) et la ville de Tombouctou sont inscrits au<br />

patrimoine mondial de l’Unesco à la demande de l’Etat malien ‘’qui en est le garant et doit, en<br />

principe, rendre compte de l’état de conservation de ces sites au comité du patrimoine mondial.<br />

Interpellé sur l’importance des manuscrits, M. Bocoum a cité le ‘’Tarikh el Fatah’’, un ‘’document<br />

essentiel initié et conservé à Tombouctou’’, qui parle d’histoire, d’astronomie, de généalogie,<br />

d’anatomie humaine.<br />

Il a relevé que c’étaient ‘’des centres extrêmement actifs en terme de réflexion sur l’homme, la<br />

nature, l’environnement, la religion…’’. ‘’On est très loin de connaître tout ce qui était conservé<br />

dans ces deux centres (Gao et Tombouctou)’’, dit-il.<br />

219


Sur le rôle de ces centres, le directeur du Patrimoine culturel indique ces sites étaient des zones de<br />

contact entre des courants nord-africains et des courants sahéliens. Il précise : ‘’Donc,<br />

nécessairement, c’étaient des zones de brassage où les populations et les deux cultures de l’Afrique<br />

se rencontrent. Ces centres ont été puissants et intéressants, parce qu’ils ont été de très actifs relais<br />

pour l’islam’’.<br />

Hamady Bocoum y ajoute ‘’les rôles multiformes’’ que ces centres ont joué dans le commerce<br />

transsaharien qui a précédé l’arrivée de l’islam. ‘’C’est aussi, souligne-t-il, des villes de création de<br />

nouvelles identités. Ce qui fait qu’on y trouve des synthèses entre l’Afrique subsaharienne,<br />

l’Afrique du nord, l’Orient, l’Occident. Donc ce sont véritablement des zones de fabrication de<br />

cultures nouvelles.’’<br />

Source:http://www.leral.net/L-Unesco-doit-envisager-des-mesures-conservatoires-pour-les-sites-de-<br />

Gao-et-Tombouctou-expert_a33706.html<br />

Publié le 03/04/2012<br />

-Mali: L'Unesco appelle au respect de la préservation du site du patrimoine<br />

mondial de Tombouctou<br />

La Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a exprimé mardi sa préoccupation concernant le<br />

risque que font peser les combats entre armée et rebelles touarègues autour du site du patrimoine<br />

mondial de Tombouctou, au nord du Mali.<br />

Mme Bokova a rappelé l'obligation internationalement reconnue des pays à sauvegarder leur<br />

patrimoine en temps de guerre, indique un communiqué de l'Organisation culturelle et éducative de<br />

l'ONU.<br />

"J'appelle les autorités maliennes et les factions belligérantes à respecter le patrimoine et les<br />

engagements du pays en tant que signataire de la convention de 1972 sur le patrimoine mondial", at-elle<br />

déclaré.<br />

"Les merveilles architecturales en terre de Tombouctou que sont les grandes mosquées de<br />

Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia doivent être préservées. Avec les 16 cimetières et les<br />

mausolées, elles sont essentielles à la préservation de l'identité du peuple malien et de notre<br />

patrimoine universel", a ajouté Mme Bokova.<br />

Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1988, le site porte témoignage de l'âge d'or de<br />

Tombouctou au 16e siècle et d'une histoire antérieure au 5e siècle de notre ère.<br />

Selon la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et ses<br />

protocoles, les armées doivent éviter d'utiliser ou de causer des dommages aux biens du patrimoine<br />

culturel en temps de guerre.<br />

"L'Unesco se tient prête à partager son expertise et son expérience pour aider le Mali à assurer la<br />

sauvegarde de Tombouctou", a conclu la Directrice générale de l'Organisation.<br />

Selon des informations récentes publiées par la presse, les rebelles touarègues ont pénétré dans le<br />

site et des tirs y ont été entendus. Le Mali compte trois autres sites du patrimoine en plus de<br />

Tombouctou : les Villes anciennes de Djenné, les Falaises de Bandiagara (pays dogon) et le<br />

Tombeau des Askia.<br />

Source:http://www.atlasinfo.fr/Mali-L-Unesco-appelle-au-respect-de-la-preservation-du-site-dupatrimoine-mondial-de-Tombouctou_a27374.html<br />

Publié le 03/04/2012<br />

220


-Patrimoine mondial - Le conflit malien menace les mosquées et mausolées de Tombouctou et<br />

de Gao<br />

Les religions au Mali :<br />

Déjà menacés d'ensablement, les sites patrimoniaux de Tombouctou et de Gao, au Mali, subissent la<br />

pression du conflit qui oppose la junte militaire au pouvoir depuis moins de deux semaines et les<br />

rebelles touaregs.<br />

L'UNESCO, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, a manifesté<br />

ses inquiétudes devant l'avancée des Touaregs, qui contrôlent désormais tout le nord du pays, dont<br />

Gao et Tombouctou.<br />

«La récente prise de ces deux villes par la rébellion touareg pourrait avoir des effets dommageables<br />

pour la gestion et la conservation des trois mosquées et des seize mausolées de Tombouctou, ainsi<br />

que du Tombeau des Askia à Gao», a déclaré hier Irina Bokova, la directrice générale de<br />

l'UNESCO.<br />

Un éclat d'obus a d'ailleurs tué un civil dimanche près de la grande mosquée Djingareyber, érigée<br />

en 1325, puis reconstruite et agrandie vers la fin du XVIe siècle.<br />

L'absence de structures étatiques et les composantes islamistes de la rébellion rappellent à certains<br />

égards la situation de l'Afghanistan, dont les fameux bouddhas géants ont été volontairement<br />

détruits par les talibans. Le groupe islamiste armé touareg Ansar Dine, qui a pris d'assaut<br />

Tombouctou, a clairement annoncé son intention d'y appliquer la charia, selon l'Agence France-<br />

Presse.<br />

«On peut comprendre pourquoi c'est très préoccupant, il n'y a pas de vis-à-vis, indique Dinu<br />

Bumbaru, membre du comité exécutif d'ICOMOS, le conseil international des monuments et sites,<br />

et président d'ICOMOS Canada. Mais si ces groupes revendiquent une place à la table des nations,<br />

il ne faut pas oublier la déclaration internationale sur la destruction volontaire des éléments du<br />

patrimoine mondial. Sans jurisprudence internationale, ce sont des actes qui peuvent coûter cher à<br />

leurs auteurs; c'est peut-être là-dessus que le message de l'UNESCO a aussi une chance d'être<br />

entendu.»<br />

La ville de Tombouctou, située au milieu du désert du Sahara, a été inscrite à la Liste du patrimoine<br />

mondial en 1988. Ses trois mosquées — Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia —, ancrées dans la<br />

ville, témoignent de l'âge d'or de cette capitale intellectuelle et spirituelle du XVe siècle, qui a aussi<br />

joué un rôle clé dans la propagation de l'islam en Afrique.<br />

Ironiquement, Tombouctou aurait été fondée par un groupe de Touaregs Imakcharen qui y<br />

établirent un camp sédentaire vers la fin du Ve siècle du calendrier musulman de l'hégire. Le lieu<br />

tient son nom de la vieille femme qui le gardait, Bouctou. Tim-Bouctou (le lieu de Bouctou) devint<br />

un important carrefour de routes commerciales, puis un centre de culture coranique. Elle a atteint<br />

son apogée sous la dynastie Askia (1493-1591), dont le tombeau, situé à Gao, est aussi menacé par<br />

l'avancée des Touaregs.<br />

Outre les mosquées, le site patrimonial comprend 16 cimetières et mausolées qui, selon les<br />

221


croyances populaires, servaient de rempart contre tous les dangers. Le plus ancien, situé à 150 km<br />

au sud de la ville, remonte à 1529, année du décès de son hôte, Cheikh Abul Kassim Attouaty.<br />

L'alerte de l'UNESCO survient quelques jours après un autre appel à la protection du patrimoine<br />

mondial, celui de la Syrie cette fois, rongée par une guerre civile. Le pays compte six sites inscrits à<br />

la Liste: les anciennes villes d'Alep, de Damas, de Bosra, les villages antiques du Nord du pays, le<br />

site de Palmyre et les châteaux du Crac des chevaliers et de Qal'at Salah El-Din (forteresse de<br />

Saladin).<br />

Source:http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/346549/patrimoine-mondial-leconflit-malien-menace-les-mosquees-et-mausolees-de-tombouctou-et-de-gao<br />

Publié le 03/04/2012<br />

-L'Unesco s'inquiète pour le patrimoine de Tombouctou<br />

La ville, qui compte de nombreux sites historiques en terre des XVe et XVIe siècles, a été prise<br />

lundi par des rebelles islamistes et des combats ont encore lieu dans les environs.L'Unesco a<br />

exprimé ce mardi sa préoccupation devant les risques que font peser les combats autour du site de<br />

Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, inscrit au patrimoine de l'humanité, dont les islamistes ont<br />

pris le contrôle lundi.«J'appelle les autorités maliennes et les factions belligérantes à respecter le<br />

patrimoine et les engagements du pays en tant que signataire de la convention de 1972 sur le<br />

patrimoine mondial», a déclaré la directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, dans un<br />

communiqué.«Les merveilles architecturales en terre de Tombouctou que sont les grandes<br />

mosquées de Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia doivent être préservées. Avec les seize cimetières<br />

et les mausolées, elles sont essentielles à la préservation de l'identité du peuple malien et de notre<br />

patrimoine universel», a ajouté la directrice générale.Tombouctou, inscrit sur la liste du patrimoine<br />

mondial de l'humanité en 1988, était aux XVe et XVIe siècles une capitale intellectuelle et<br />

spirituelle et un centre de propagation de l'islam en Afrique.<br />

Ses trois grandes mosquées (Djingareyber, Sankoré et Sidi Yahia) témoignent de son âge d'or. Ses<br />

bibliothèques renferment des centaines de milliers de manuscrits, certains datant de l'ère préislamique.<br />

Le site garde aussi des vestiges antérieurs au Ve siècle.<br />

L'Unesco rappelle que la Convention de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit<br />

armé impose aux armées d'éviter d'utiliser ou de causer des dommages aux biens du patrimoine<br />

culturel en temps de guerre<br />

«L'Unesco se tient prête à partager son expertise et son expérience pour aider le Mali à assurer la<br />

sauvegarde de Tombouctou», a ajouté sa directrice générale.<br />

La ville de Tombouctou a été prise lundi par les islamistes d'Ansar Dine (défenseur de l'Islam), qui<br />

en ont chassé les rebelles touaregs, selon des sources concordantes.<br />

Source :http://www.liberation.fr/monde/01012400133-l-unesco-s-inquiete-pour-le-patrimoine-detombouctou<br />

Publié le 03/04/2012<br />

222


-L'UNESCO s'inquiète pour le patrimoine<br />

En Afghanistan, les majestueux Bouddhas de Bâmiyân n'ont pas survécu aux talibans<br />

et à leurs alliés d'Al-Qaïda. Les manuscrits de Tombouctou seront-ils la cible des nouveaux maîtres<br />

jihadistes de la ville mythique du nord du Mali ? À la faveur de l'avancée foudroyante des rebelles<br />

touaregs, le groupe armé islamiste Ansar Dine et des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi) ont<br />

pris, lundi, le contrôle de Tombouctou, aux portes du Sahara.<br />

Tombouctou, grand centre intellectuel de l'islam et ancienne cité marchande prospère des caravanes,<br />

surnommée « la perle du désert », est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.Ses<br />

trois grandes mosquées, mais surtout des dizaines de milliers de manuscrits - dont certains datent de<br />

l'ère pré-islamique - témoignent de cette splendeur passée et de son âge d'or au XVIe siècle.<br />

L'UNESCO a exprimé hier sa préoccupation, et appelé « les factions belligérantes à respecter le<br />

patrimoine » du pays.<br />

À côté des menaces que font peser les combats sur les bâtiments en cas de contre-offensive de<br />

l'armée malienne, « je pense qu'il y a des risques sérieux sur ces manuscrits », s'alarme le directeur<br />

de l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN) à Dakar, Hamady Bocoum. « On sait tous les<br />

trafics qu'il y a autour de ces manuscrits. » « On peut aussi redouter que des destructions » soient<br />

commises « par les nouveaux arrivants », met-il en garde. « Ces manuscrits ont traversé les âges<br />

grâce à un ordre séculaire, dans une zone d'échanges et de carrefour de tous les peuples de la région.<br />

Avec l'arrivée des islamistes, cet ordre séculaire est rompu, ce bouillon culturel est en danger », et<br />

les précieux manuscrits avec lui.<br />

Source :http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2012/04/04/a<br />

rticle_l-unesco-s-inquiete-pour-le-patrimoine.shtml<br />

Publié le 04/04/2012<br />

-« Tombouctou, une ville savante devenue un mythe »<br />

La prise de Tombouctou par le groupe armé islamiste, Ansar Dine, fait planer une menace sur son<br />

patrimoine, inscrit à l’UNESCO.L’avenir de ses manuscrits, dont les plus anciens datent du XIIe<br />

siècle, préoccupe l’organisation onusienne.Tombouctou au centre des attentions. Trésor du désert,<br />

"la ville aux 333 saints" est tombée, comme les autres grandes cités du Nord-Mali, sous le joug du<br />

groupe armé islamiste Ansar Dine. Mais outre son caractère stratégique, la "perle du désert" est<br />

classée patrimoine mondiale de l'humanité par l'Unesco, qui s'inquiète du risque que font peser les<br />

combats sur les merveilles architecturales et manuscrits anciens de la ville.<br />

Source :http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Tombouctou-une-ville-savantedevenue-un-mythe-_NG_-2012-04-04-785055<br />

Publié le 04/04/2012<br />

-Il faut sauver Tombouctou<br />

« Un patrimoine historique en danger ». Ce titre que nous empruntons au journal français, « Le<br />

Monde diplomatique » de septembre 2004, n’a de sens qu’aujourd’hui avec l’entrée des rebelles<br />

Touaregs dans la ville qui fut « le siège d’une intense vie intellectuelle ». En effet, Tombouctou, la «<br />

ville sainte », la « mystérieuse », l’« inaccessible » qui fascina tant d’explorateurs - de l’Ecossais<br />

223


Mungo Park au Français René Caillié, en passant par l’Allemand Heinrich Barth - fut un ancien<br />

carrefour commercial des caravanes, située à la lisière du Sahara. Fondée vers le XIe siècle, la cité<br />

s’impose, à partir du XIVe siècle, comme un centre de commerce capital entre l’ancien Soudan et le<br />

Maghreb. « Le sel de Taoudenni, l’or des mines de Buré et les esclaves du Ghana y transitèrent. Gao<br />

(aussi tombée entre les mains des rebelles), Djenné et Tombouctou furent les grands pôles<br />

économiques, mais aussi d’une effervescence islamo-soudanienne ».<br />

Au XVè siècle, rappelait, le 13 février 2012, le président Amadou Toumani Touré, à l’ouverture de<br />

la Triennale de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (Adea), que la ville<br />

comptait pas moins de « 100 000 habitants dont 25 000 étudiants qui fréquentaient l’Université de<br />

Sankoré ». Celle-ci est, aujourd’hui, transformée en mosquée. Tombouctou renferme surtout des<br />

milliers de vieux manuscrits- même si certains appartiennent à des personnes privées- écrits en<br />

langue arabe, parfois en fulani (peul) par des érudits de l’ancien empire du Mali. Certains remontent<br />

au XIIIè siècle. Parmi ces érudits, il y avait le savant Ahmed Baba, érudit né en 1556, qui enseigna<br />

le droit (fatwa). L’orthodoxie de ses enseignements continue de marquer les esprits.<br />

Parmi les documents d’une grande évidence, on peut citer le fameux Tarikh el-Sudan (Histoire du<br />

Soudan) de Mahmoud Kati (XVe siècle) qui retrace la succession des chefs de Tombouctou. De<br />

même, le Tarikh el-Fetah (Histoire « du chercheur ») de Abderahmane Es-Saad (XVIIe siècle),<br />

chronique du Soudan médiéval. Comme l’a noté « Le Monde diplomatique », « la découverte de ces<br />

manuscrits donne à l’Afrique subsaharienne le substrat historique qui lui fut longtemps dénié et<br />

dont on commence à saisir l’importance ».<br />

Aujourd’hui, c’est ce patrimoine que l’Humanité entière risque de perdre avec cette invasion, ce<br />

dimanche 1er avril 2012, des rebelles Touareg maliens, consacrant, ainsi, leur mainmise sur la<br />

quasi-totalité du nord malien. La communauté internationale a le devoir historique de sauver un tel<br />

patrimoine.<br />

A défaut, les milliards investis dans la reconstitution de ce patrimoine, sous l’égide de l’Unesco, ne<br />

seront qu’un investissement nul. D’après « Le Monde diplomatique », « plus de 15 000 documents<br />

ont déjà été exhumés et répertoriés sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour<br />

l’éducation, la science et la culture (Unesco), 80 000 autres dorment encore quelque part dans des<br />

malles ou au fond des greniers de la ville mythique ».<br />

Source : http://www.rewmi.com/Il-faut-sauver-Tombouctou_a59671.html<br />

Publié le 04/04/2012<br />

-Tombouctou, patrimoine mondial aux mains des islamistes ?<br />

Tombouctou, aux portes du désert, est une cité historique sur le plan culturel, inscrite au patrimoine<br />

mondial de l'humanité. Ses mosquées, son architecture et surtout ses manuscrits anciens témoignant<br />

de l'âge d'or de l'université de Sankoré préoccupent l'Unesco, qui redoute pillages et trafics.<br />

Quelque 200 000 manuscrits conservés y constituent la mémoire d'un âge d'or de Tombouctou, situé<br />

entre les XVe et XVIe siècles de notre ère. Sous le règne des empereurs de la dynastie songhaï<br />

(entre 1468 et 1591), la cité n'est plus seulement celle du commerce de l'or, du sel et des esclaves.<br />

Autour de ladite "université de Sankoré", elle devient celle du savoir, l'un des plus importants foyers<br />

de culture islamique. D'érudits voyageurs venus d'Égypte, de tout le Maghreb et d'Andalousie<br />

échangent à Tombouctou avec les savants locaux qui, eux-mêmes, voyagent à l'étranger. Cette<br />

circulation du savoir est attestée par celle des manuscrits copiés et recopiés, écrits en arabe, langue<br />

savante d'une Afrique subsaharienne qui a connu une première phase d'islamisation sous la dynastie<br />

marocaine des Almoravides (autour de l'an 1000).<br />

Conservation<br />

Beaucoup plus tard, certains manuscrits, dits ajamis, utiliseront l'alphabet et la graphie arabes<br />

224


comme outils de transcription des langues de la région, le peul, le songhaï et le bambara. On y<br />

trouve aussi bien des textes sur l'histoire, la pédagogie - qui implique alors la grammaire -, les<br />

commentaires du Coran, l'apprentissage de la langue arabe et le droit, nécessairement musulman.<br />

Enfin, les écrits de dévotion pullulent. L'un des plus éminents professeurs de l'époque, Ahmed Baba<br />

(1556-1627), issu d'une grande famille de gouverneurs de Tombouctou, a donné son nom à l'Institut<br />

de restauration et de conservation. Conscients de l'importance du patrimoine culturel et religieux<br />

que représentaient leurs livres, les gens de Tombouctou ont en effet, malgré les vicissitudes de<br />

l'histoire et les conditions climatiques, conservé les manuscrits. Ces trésors patrimoniaux ne sont<br />

pris en compte qu'après l'indépendance du Mali, dans les années 1960, avec l'aide de l'Unesco.<br />

En 1973 est créée la seule institution publique de la ville, l'Institut des hautes études et de<br />

recherches islamiques Ahmed Baba, avec pour missions de collecter, cataloguer et numériser les 25<br />

000 livres et manuscrits, dont des chefs-d'oeuvre enluminés qui ont continué de s'écrire et de<br />

s'échanger au fil d'une tradition lettrée restée vive jusqu'au XIXe siècle. Les bibliothèques privées,<br />

une trentaine, faisaient aussi l'attraction touristique de la ville jusqu'à ce que la situation au nord du<br />

pays et la menace terroriste ne vident peu à peu ces dernières années la cité mythique de ses<br />

touristes...<br />

Incertitude<br />

Aujourd'hui, Tombouctou est aux mains des islamistes. Abdel Kader Haïdara, qui a ouvert la<br />

bibliothèque Mamma Haïdara à partir des archives de ses ancêtres et dirige l'ONG malienne<br />

Savama-dci (sauvegarde et valorisation des manuscrits pour la défense de la culture islamique), se<br />

montre rassurant au téléphone: "Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de dégâts, ni dans les bibliothèques,<br />

ni à l'Institut Ahmed Baba de la ville, qui conserve et restaure les manuscrits. Nous n'avons pas eu<br />

de provocations."<br />

Alors que de nombreux habitants de Tombouctou cherchent à rejoindre Bamako, par crainte d'un<br />

racisme naissant envers les populations noires d'origine bambara, songhaï ou peule, le directeur de<br />

la bibliothèque explique que le calme est revenu depuis lundi dans sa ville, au contraire des<br />

violences commises à Gao. Mais demain ? "Vous savez, nous étions là tranquillement, puis l'armée<br />

malienne a commencé par quitter la ville et les rebelles sont arrivés. Le problème, c'est que nous ne<br />

savons pas vraiment ce qui se passe, et encore moins ce que demain nous réserve."<br />

Source :http://www.lepoint.fr/monde/tombouctou-patrimoine-mondial-aux-mains-des-islamistes-04-<br />

04-2012-1448503_24.php<br />

Publié le 04/04/12<br />

-Le patrimoine de Tombouctou en danger ?<br />

L'Unesco craint la destruction de manuscrits ancestraux par les islamistes.<br />

C'est un grand centre intellectuel de l'islam. Tombouctou, tombée lundi aux mains du groupe armé<br />

islamiste Ansar Dine et d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), renferme des dizaines de milliers de<br />

manuscrits, dont certains datent de l'ère pré-islamique. L'Unesco craint désormais que ce trésor<br />

inestimable ne subisse le même sort que les Bouddhas de Bamyan en Afghanistan, sous l'ère<br />

talibane.<br />

"Des manuscrits uniques (près de 100.000) sont conservés depuis plusieurs siècles à Tombouctou,<br />

ville savante, ville des 333 saints, où pratiquement chaque concession est un patrimoine, une<br />

bibliothèque", explique le directeur de l'Institut fondamental d'Afrique noire (Ifan) à Dakar,<br />

Hamady Bocoum.<br />

Des manuscrits du XIIe siècle<br />

Dans la ville surnommée "la perle du désert" et inscrite au patrimoine de l'Unesco, ces manuscrits,<br />

remontant parfois au XIIe siècle, appartiennent à de grandes lignées. Ils sont conservés comme des<br />

225


trésors de famille dans le secret des maisons, des bibliothèques privées, sous la surveillance des<br />

anciens et d'érudits religieux.<br />

Ils sont pour la plupart écrits en arabe ou en peul, par des savants originaires de l'ancien empire du<br />

Mali. Ces textes parlent d'islam, mais aussi d'histoire, d'astronomie, de musique, de botanique, de<br />

généalogie, d'anatomie... Autant de domaines généralement méprisés, voire considérés comme<br />

"impies" par Al-Qaïda et ses affidés jihadistes.<br />

Le spectre des Bouddhas Bamyan<br />

Ainsi, en mars 2001, après avoir vu passer pendant une quinzaine de siècles l'islamisation, les<br />

Mongols au XIIIe siècle ou encore l'occupation soviétique, les Bouddhas de Bamyan, dans le centre<br />

de l'Afghanistan, ont été dynamités par les talibans.<br />

L'Unesco a exprimé mardi sa préoccupation et appelé "les factions belligérantes à respecter le<br />

patrimoine" du pays. A côté des menaces que font peser les combats sur les bâtiments en cas de<br />

contre-offensive de l'armée malienne, "je pense qu'il y a des risques sérieux sur ces manuscrits",<br />

s'alarme Hamady Bocoum. "On sait tous les trafics qu'il y a autour de ces manuscrits", rappelle-t-il.<br />

"On peut effectivement craindre que ce trafic ne se développe".<br />

La population dans l'attente<br />

Une crainte partagée le propriétaire de l'une des bibliothèques privées de Tombouctou. "Je ne sais<br />

vraiment pas pour le moment ce que vont devenir mes manuscrits. J'attends, mais j'ai franchement<br />

peur".<br />

Seule lueur d'espoir, les islamistes répugnent habituellement à pénétrer dans l'intimité des maisons,<br />

ce qui pourrait compliquer la tâche des éventuels censeurs et policiers "du vice et de la vertu".<br />

Enfin, s'y attaquer, même au nom de la charia, reviendrait inévitablement à s'aliéner une grande<br />

partie de ces populations, ce que les nouveaux maîtres islamistes de Tombouctou ne souhaitent sans<br />

doute pas.<br />

Source :http://www.europe1.fr/International/Le-patrimoine-de-Tombouctou-en-danger-1022261/<br />

Publié:04/04/2012<br />

-Tombouctou, du mythe historique à la réalité guerrière<br />

Lorsque les rebelles touaregs ont planté leur drapeau jaune, vert, rouge et noir sur Tombouctou,<br />

dimanche, la magie de la cité malienne, ancien comptoir d'échanges entre l'Afrique du Nord et<br />

l'Afrique noire, s'était déjà évaporée.<br />

Hôtels, musées, mosquées et bibliothèques se sont vidés de leurs touristes, les rues ne résonnent<br />

plus du pas des curieux et la poussière du désert est retombée sur ce joyau inscrit au patrimoine<br />

mondial de l'Unesco.<br />

L'historique ville subsaharienne qui inspira Hollywood n'a plus rien de cinématographique, se<br />

révélant sous la lumière crue d'un pays en proie aux divisions et aux troubles après la prise du<br />

pouvoir par des capitaines de Bamako le 22 mars.<br />

"Concrètement, tous les hôtels sont vides ou fermés. Il ne se passe rien dans le domaine du<br />

tourisme", explique Oumar Ag Mohammed Hamaleck qui travaille comme guide.<br />

Un jour après l'arrivée des touaregs, des factions salafistes, qui revendiquent l'application de la<br />

charia, ont imposé leurs règles. "Les islamistes ont dit qu'ils n'étaient pas d'accord avec les bars. Du<br />

coup, aucun bar n'a rouvert depuis qu'ils sont pris le contrôle", précise Hamaleck.<br />

Les rebelles du Mouvement national pour la libération d'Azaouad (MNLA) ont troqué chevaux et<br />

chameaux pour de puissants 4X4 et des pick-ups équipés de mitrailleuses et de lance-roquettes.<br />

Outre les maraudeurs du désert, qui revendiquent un territoire grand comme la France dans la partie<br />

septentrionale du pays, Tombouctou est en partie occupée par les islamistes du mouvement Ansar<br />

Dine (Défenseur de la foi) du vieux chef touareg Iyad Ag Ghaly qui entretiendrait des relations avec<br />

226


Al Qaïda.<br />

"PAIX ET TOLÉRANCE"<br />

Inquiète de l'évolution de la situation, Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, a appelé les<br />

forces en présence à "épargner les merveilles architecturales en terre de Tombouctou".<br />

"Il y a un mystère à Tombouctou", note Hamalek. "Mais c'est quelque chose que vous ne pouvez<br />

pas voir. Que vous pouvez seulement sentir".<br />

Les origines de la cité remontent au Ve siècle alors appelée Tin-Bouctou pour désigner le puits (Tin)<br />

que possédait une femme du nom de Bouctou à l'arrivée des touaregs.<br />

La ville devient un lieu d'échanges où le sel apporté par les marchands du Nord est troqué contre<br />

l'or et les esclaves des commerçants du Sud. Naissent alors le mystère et la légende qui font de<br />

Tombouctou une destination pour les explorateurs ou les poètes.<br />

Au fil du temps, Tombouctou devient un lieu de connaissance et de culture. Des dizaines de milliers<br />

de manuscrits, dont certains datant du XIIIe siècle, y sont conservés et certains experts n'hésitent<br />

pas à comparer leur richesse à celle des Manuscrits de la mer Morte.<br />

Michael Covitt, créateur de la Fondation des manuscrits maliens et producteur américain de<br />

documentaires, dit que certains documents contiennent des préceptes sur "la paix, la tolérance, la<br />

diversité culturelle et la résolution de conflit" qui ont servi pendant des décennies.Certains espèrent<br />

seulement que les rebelles touaregs et les putschistes à Bamako puissent entendre leur message.<br />

Source :http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120404.REU3417/tombouctou-du-mythehistorique-a-la-realite-guerriere.html<br />

Publié le 04/04/2012<br />

-L'Unesco suit de très près la situation des sites du patrimoine mondial de<br />

Tombouctou (Bokova)<br />

L’Unesco suit de très près la situation des sites du patrimoine mondial de Tombouctou (Bokova)<br />

TIPASA - La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a affirmé, lundi à Tipasa, que le bureau<br />

de son organisation à Bamako, suit de " très près" la situation des sites du patrimoine culturel<br />

mondial de la ville malienne de Tombouctou, occupée par des groupes islamistes armés.<br />

Mme Bokova, qui a exprimé, à cet égard, son "inquiétude" face aux menaces pesant sur ce<br />

patrimoine, en marge d’une visite dans la wilaya, a précisé que le bureau de l’Unesco à Bamako est<br />

"en contact quotidien" avec les imams de la région pour protéger les mosquées et les manuscrits.<br />

Dans ce contexte, elle a appelé les autorités et les belligérants à veiller à la préservation du<br />

patrimoine et à respecter les engagements du pays en tant que signataire de la convention de 1972<br />

relative au patrimoine mondial, en précisant que ces sites "sont essentiels à la préservation de<br />

l’identité du peuple malien et du patrimoine universel de manière générale".<br />

La ville malienne de Tombouctou, dont les sites sont classés sur la liste du patrimoine de l’humanité<br />

depuis 1988, abrite des merveilles architecturales en terre que sont les mosquées de Djingareyber,<br />

Sankoré et Sidi Yahia, en plus de 16 cimetières et des mausolées.<br />

S’agissant de sa visite à Tipasa, qui l’a menée au musée ainsi qu’au parc archéologique de la ville,<br />

elle a déclaré qu’elle était " impressionnée" par l’ancrage du site dans la vie de la population locale,<br />

tout en exprimant sa satisfaction de la politique de préservation de ce patrimoine.<br />

Source :http://www.algeriesoir.com/algerie/100412-lunesco-suit-de-tres-pres-la-situation-des-sitesdu-patrimoine-mondial-de-tombouctou-bokova.html<br />

Publié le 10/04/2012<br />

227


-Timbuktu librarians protect manuscripts from rebels<br />

Malian scholars, librarians and ordinary citizens in the rebel-occupied city of Timbuktu are hiding<br />

away priceless ancient manuscripts to prevent them from being damaged or looted, a South African<br />

academic in contact with them said.<br />

Cape Town University's Professor Shamil Jeppie said he was in daily contact with curators and<br />

private owners safeguarding tens of thousands of historic texts in Timbuktu, the fabled desert<br />

trading town and seat of Islamic learning overrun by Tuareg-led rebels on April 1.<br />

Jeppie, involved in an internationally-funded initiative to preserve Timbuktu's "treasure of<br />

learning", told Reuters there had been no major losses so far to the main state and private<br />

manuscript collections, but he feared for the future.<br />

"We hope it stays like this," he said, adding that Timbuktu was occupied by two main rival rebel<br />

groups: the "nationalists' of the MNLA movement who have declared an independent Tuareg<br />

homeland in northern Mali and are holding the city's airport, and the Islamists of the Ansar Dine<br />

(Defenders of the Faith) group who had occupied the main military barracks.<br />

"I have no faith in the rebels. They may have an educated leadership, but they are sending in<br />

footsoldiers who are illiterate and if they want something they will take it ... They won't have any<br />

respect for paper culture," Jeppie said.<br />

He said that since the April 1 rebel occupation, armed fighters had stolen vehicles from the Ahmed<br />

Baba Institute, the Malian state library named after a Timbuktu-born contemporary of William<br />

Shakespeare that houses more than 20,000 ancient scholarly manuscripts.<br />

But the gun-toting fighters did not enter the rooms and underground vaults where the priceless texts<br />

were stored at the library's new South African-funded building.<br />

"The new building was defended by the public ... they stood in front of the gates," Jeppie said,<br />

repeating accounts given to him.<br />

At the institute's old building in another part of town, rebels ransacked the director's office, looting<br />

computers and other equipment, he added. But from the information he had received, no valuable<br />

manuscripts had disappeared.<br />

Jeppie added he was hearing that major private owners of manuscript collections were either hiding<br />

or packing their texts away for protection or making preparations to try to smuggle them out, to the<br />

capital Bamako or to neighbouring countries like Niger.<br />

The 8,000-manuscript Fondo Kati collection, which has received funds from Spain because of its<br />

links to the Arab heritage in Andalusia, was being "hastily transferred to boxes" for safe-keeping, he<br />

said.<br />

Another major private library, the Haidara collection, was also safe. "(Owner) Abdul Kader Haidara<br />

just sent me a one-line email saying 'Everything is OK'," Jeppie said.<br />

The associate professor at Cape Town University's Institute for Humanities in Africa said that in<br />

Timbuktu and its surrounding areas, there were at least 24 significant private manuscript<br />

collections.<br />

Estimates for the total number of historic documents in the city, some of them from the 13th<br />

century, range from 150,000 to five times that number.<br />

"CATASTROPHIC" ISOLATION<br />

Timbuktu has been a UNESCO World Heritage site since 1988 and UNESCO Director-General<br />

Irina Bokova has appealed to the rebels to spare "Timbuktu's outstanding earthen architectural<br />

wonders". These include the Sankore, Sidi Yahia and Djingarei-ber mosques - the latter Timbuktu's<br />

oldest, built from mud bricks and wood in 1325 - and the famous manuscript libraries.<br />

Some texts were stashed for generations under mud homes and in desert caves by proud Malian<br />

families who feared they would be stolen by Moroccan invaders, European explorers and then<br />

French colonialists. Now many fear the rampaging rebels, who carry AK-47s instead of muskets,<br />

lances and swords.<br />

Brittle, written in ornate calligraphy, and ranging from scholarly treatises to old commercial<br />

invoices, the documents represent a compendium of learning on everything from law, sciences and<br />

228


medicine to history and politics. Some experts compare them in importance to the Dead Sea Scrolls.<br />

Jeppie said he was concerned the Tuareg rebel occupation, which largely cuts off Timbuktu from<br />

the south of Mali, would plunge the ancient city back into the desert-surrounded isolation in which<br />

it had lived for centuries in the past.<br />

"I think it's catastrophic, because it can have long-term economic effects," he said.<br />

Power outages already occurring in the city would affect the special air conditioning required to<br />

better preserve the oldest crumbling manuscripts. Also, owners might be tempted to sell their texts<br />

to purchase essential supplies to live.<br />

"Apparently nobody is in charge," said Michael Covitt, founder of the Malian Manuscript<br />

Foundation and producer of the documentary film "333" that presents the ancient Timbuktu texts as<br />

a universal formula of "peace, tolerance and cultural diversity" for a conflict-ravaged world.<br />

Timbuktu is called the "City of 333 Saints" after the revered Sufi imans, sheiks and scholars buried<br />

there.<br />

Source:http://www.reuters.com/article/2012/04/11/uk-mali-timbuktu-manuscriptsidUSLNE83A00U20120411<br />

Publié le 11/04/2012<br />

-Irina Bokova. Directrice générale de l’UNESCO : «Je suis très inquiète de ce<br />

qui se passe au Mali»<br />

* En fonction de la fréquence à laquelle le Comité du patrimoine mondial a étudié l'état de<br />

conservation de ce bien depuis les quinze dernières années. 0 = menace minimale, 100 = menaces<br />

maximales.<br />

La directrice générale de l’Unesco vient d’effectuer pour la première fois une visite en Algérie, un<br />

pays membre actif mais surtout disposant de moyens financiers énormes.Notre pays est sollicité<br />

pour permettre à cette institution de concrétiser son plan d’action en faveur des pays pauvres<br />

notamment. Parmi les pays qui ne contribuent pas financièrement, figurent aujourd’hui les USA, en<br />

raison de l’entrée de la Palestine à l’Unesco. Mme Irina Bokova a voulu répondre à nos<br />

questions,en dépit de son emploi du temps chargé.<br />

-Quelles sont vos impressions suite à votre visite du site de Tipasa ?<br />

Franchement, j’ai beaucoup admiré le site de Tipasa. Je crois que c’est l’un des premiers sites<br />

algériens inscrits sur la liste du patrimoine mondial. Tout ce que je peux dire, hormis ses beautés et<br />

ses richesses, ce qui m’a surtout impressionné, c’est l’ancrage du site de Tipasa dans la vie active<br />

229


locale. La communauté d’ici est très engagée et les populations locales sont très liées à ce site. C’est<br />

très important. A l’Unesco, nous faisons un grand effort pour faire le lien entre la communauté et les<br />

sites du patrimoine mondial qui ont une vie. Ce n’est pas seulement des pierres, ces sites<br />

représentent une histoire. Nous venons de voir les tableaux de mosaïque qui nous renseignent sur<br />

les périodes du passé de la région de Tipasa. Les gens doivent être fiers de tout ce que représente la<br />

valorisation de ce site, car, bien évidemment, nous allons voir arriver le tourisme durable et tout ce<br />

que peuvent entraîner les efforts de l’Etat en faveur de ce site.<br />

-Comment trouvez-vous l’état du site de Tipasa qui avait été pourtant classé sur la liste du<br />

patrimoine en péril ? Comment appréciez-vous les actions intersectorielles entamées pour le faire<br />

sortir de cette liste ?<br />

C’est un bon exemple. Nous avons mis ce site sur la liste des patrimoines en danger, par la suite,<br />

nous avons constaté la grande mobilisation des autorités locales et du pays pour le protéger. Après<br />

l’évaluation positive du site, on l’a fait sortir de la liste. Sachez que le classement du site sur la liste<br />

du patrimoine en danger n’est pas une punition. C’est plutôt une alerte pour les autorités du pays,<br />

afin qu’elles puissent mobiliser les ressources. Ici à Tipasa, je peux dire que c’est un exemple positif<br />

d’une bonne politique culturelle en Algérie.<br />

-En ce moment, je veux aborder le cas du patrimoine qui se trouve à Tombouctou et la menace qui<br />

plane sur les trésors culturels du Mali. Qu’a fait l’Unesco ?<br />

L’Unesco est en contact quotidien avec ses représentants à Bamako. J’ai fait des déclarations pour<br />

exprimer d’abord les inquiétudes de l’Unesco et nos préoccupations sur l’état majeur des sites du<br />

patrimoine au Mali. Je vous dirai que notre bureau à Bamako est en relation permanente avec les<br />

imams des mosquées, parce qu’elles sont des mosquées extraordinaires. C’est une immense<br />

richesse. Nous sommes aussi inquiets pour les manuscrits que détiennent les familles maliennes, car<br />

nous savons que c’est une histoire de fierté et de richesse. Je suis inquiète de ce qui se passe au Mali<br />

et la situation du patrimoine de ce pays.<br />

-En Irak, il y avait un conflit ; des monuments et des vestiges historiques avaient été détruits par les<br />

bombardements lors de l’invasion dans ce pays par les forces de l’occupation. L’Unesco avait-elle<br />

pris des mesures pour protéger ce qui reste du patrimoine en Irak ?<br />

L’Unesco avait engagé deux actions à cette époque-là. La 1re consistait à procéder au sauvetage<br />

des objets du musée de Baghdad. Malheureusement, nous n’avons pas pu tout faire. Néanmoins,<br />

plus de la moitié des objets de ce musée avaient été conservés. L’Unesco avait restauré des objets<br />

d’art avant de les transférer à Baghdad. La 2e, du moment que l’Irak est un pays qui recèle des<br />

richesses énormes, l’Unesco avait créé un Comité de protection de la culture de l’Irak. Ce comité<br />

est composé de plusieurs partenaires, parce que nous continuons à travailler sur l’arrêt du trafic<br />

illicite des objets d’art. L’Unesco travaille avec Interpol, avec l’Organisation mondiale des douanes,<br />

le Conseil des musées des objets culturels et d’autres partenaires, pour la protection du patrimoine<br />

irakien. L’Unesco continue à travailler davantage, car la menace est toujours présente, notamment<br />

dans le domaine du transfert illégal des objets d’art.<br />

-En matière de mise en place des plans de sauvegarde des sites et monuments historiques et<br />

culturels, comme c’est le cas à Tipasa à titre d’exemple, estimez-vous que c’est un cas d’école ?<br />

Vous savez que nous ne pouvons pas dire que nous avons tout fait pour protéger les patrimoines.<br />

Aujourd’hui, il y a la menace des changements climatiques. J’ai remarqué qu’ici à Tipasa, les pluies<br />

torrentielles avaient occasionné beaucoup des dégâts. Donc, cela représente une menace<br />

permanente. Il y a même d’autres infrastructures qui sont menacées. C’est le moment de réfléchir à<br />

une réconciliation avec les patrimoines et la modernité. Alors, je ne peux pas dire que tout est<br />

parfait. Il faut toujours veiller pour qu’il y ait suffisamment d’efforts qui aillent dans le sens de la<br />

protection du patrimoine culturel.<br />

230


Source:http://www.elwatan.com/culture/irina-bokova-directrice-generale-de-l-unesco-je-suis-tresinquiete-de-ce-qui-se-passe-au-mali-12-04-2012-166543_113.php<br />

Publié le 12/04/2012<br />

-Patrimoine du Mali : où est l’UNESCO?<br />

L’UNESCO s’était inquiété de la prise de l’Azawad par les Touaregs, s’inquiétant sans fondement<br />

pour le patrimoine musulman. C’est bien le contraire qui se produit.<br />

L’UNESCO et le patrimoine musulman<br />

L’UNESCO a dévoilé au grand jour depuis la prise du nord du Mali son parti pris pro-musulman,<br />

voire son soutien implicite de groupes islamistes. Elle s’était en effet inquiétée de ce qui pourrait<br />

advenir de la mosquée de Tombouctou, classée au patrimoine mondial de l’Humanité de<br />

l’UNESCO. Il n’y avait pourtant aucune raison de s’inquiéter : le Mali est à 90% musulmans et<br />

c’est au contraire Aqmi, Al Qaïda au Maghreb islamique qui a chassé les troupes Touaregs laïques<br />

militaires de la ville.<br />

L’UNESCO ne défend que son patrimoine<br />

Une fois de plus, au Nigéria, en Syrie, au Mali ou ailleurs, l’UNESCO donne bel et bien<br />

l’impression, non seulement d’avoir un parti pris musulman, mais aussi de ne s’inquiéter que de ce<br />

qui est classé au patrimoine mondial de l’Humanité dans ses propres institutions, délaissant tout le<br />

petit patrimoine, les petits détails qui font le patrimoine d’une ville ou d’un pays.<br />

Le patrimoine malien en danger<br />

On n’entend pas en revanche l‘UNESCO s’inquiéter et envahir les rédactions de journaux et grands<br />

médias, personne en tout cas n’en rend compte en dehors de nous, à propos du patrimoine non<br />

musulman ou contraire à l’islam au Mali. France2 ahier soir dans le Journal de 20 heures, montré un<br />

reportage réalisé dans le nord du Mali. Ils y ont suivi un groupe de djihadistes entrant dans les bars<br />

pour jeter les bouteilles d’alcool et surtout, détruisant les statuettes africaines, les grigris et les fils<br />

que portaient les maliens de la région. Les détruisant, tout simplement. Ces statuettes, en admettant<br />

231


même que plus personne n’en veule, auraient pourtant plus leur place dans un musée. C’est le<br />

patrimoine malien non musulman qui est en train de disparaître, comme le patrimoine bouddhiste en<br />

Afghanistan a disparu, avec la bénédiction de l’UNESCO. C’est ainsi que des civilisations<br />

disparaissent.<br />

Source:http://citizenkane.fr/patrimoine-du-mali-ou-est-lunesco.html<br />

Publié le12/04/2012<br />

-Timbuktu: Mali's treasure at risk from armed uprising<br />

(CNN) -- For centuries, Timbuktu has existed in the Western imagination as a byword for the most<br />

exotic, far-flung place conceivable.<br />

Situated on the southern edge of the Sahara, it acquired a near-mythical status in distant countries<br />

for its fabled inaccessibility, and for the accounts of the dazzling material and intellectual wealth to<br />

be found there.<br />

Intrigued visitors continue to be drawn by the treasures that survive from the city's medieval golden<br />

age as an important academic, religious and mercantile center -- its great earthen mosques, and<br />

hundreds of thousands of scholarly manuscripts held in public and private collections.<br />

The city, today part of present-day Mali and known as the "city of 333 saints" for the Sufi imams,<br />

sheiks and scholars buried there, was made a UNESCO World Heritage site in 1988.<br />

But there are fears this carefully preserved legacy could be under threat from groups of armed<br />

rebels who have overrun the ancient city this month, in the vacuum left by retreating Malian<br />

government forces.<br />

Irina Bokova, the director general of UNESCO, has called on the groups to respect and protect the<br />

city's heritage. "Timbuktu's outstanding earthen architectural wonders that are the great mosques of<br />

Djingareyber, Sankore and Sidi Yahia, must be safeguarded," she said.<br />

"Along with the site's 16 cemeteries and mausolea, they are essential to the preservation of the<br />

identity of the people of Mali and of our universal heritage."<br />

Timbuktu, which has a population of about 50,000, is held by at least two rival groups who have<br />

been involved in a northern uprising against Mali's government, headquartered in the southern<br />

capital of Bamako.<br />

One is Ansar Dine, a Salafist Islamist group that seeks to impose Sharia law. The other, the National<br />

Movement for the Liberation of Azawad (MNLA), has been fighting for an independent homeland<br />

for the nomadic Tuareg people in the country's north, and earlier this month unilaterally proclaimed<br />

independence for the region they call Azawad.<br />

Following the overthrow of Libyan President Moammar Gadhafi, many Tuareg who had been<br />

fighting for Gadhafi's forces reportedly returned to northern Mali, bringing their weapons with<br />

them. Last month, a Tuareg uprising triggered a military coup against Mali's President Amadou<br />

Toumani Toure by officers dissatisfied with the government's efforts to put down the insurrection.<br />

But in the disorder following the coup, the rebels seized large areas of the north.<br />

232


Martin van Vliet, a researcher at the African Studies Center in Leiden, the Netherlands, said that<br />

while Timbuktu was no longer a city of vital economic or military importance, it stood out as an<br />

important prize for the rebels due to its symbolic significance.<br />

"The group that controls Timbuktu controls the symbolic capital of the entire region, because it's<br />

that well-known across the world. If you control that city, it will be known."<br />

Historically, Timbuktu's legend began to spread throughout the medieval world when the Emperor<br />

of Mali made his pilgrimage to Mecca through Cairo in 1324, and dazzled those he encountered<br />

with the gold his party carried.<br />

Early in the 16th century, reports of the city on the sand -- then part of the Songhay Empire --<br />

filtered back to Europe through the Moorish diplomat and writer Leo Africanus, adding to the city's<br />

near-mythical status as an African El Dorado.<br />

Becoming the first European to reach the city subsequently became an obsession for Western<br />

explorers, many of whom perished in the desert sands. In 1824, the Geographical Society of Paris<br />

even offered a reward for the first European to accomplish the feat.<br />

Two years later, however, the person to do so met with disaster. Scottish explorer Gordon Laing<br />

survived an attack by Tuareg nomads en route to Timbuktu, only to discover on arrival that its<br />

wealth had greatly diminished since its heyday. Laing stayed a month in the city, then was murdered<br />

two days after leaving.<br />

During its golden age, Timbuktu was a thriving desert trading town at the heart of important trade<br />

routes for gold and salt, and a major intellectual and spiritual center, which played a key role in the<br />

spread of Islam in Africa. Islamic scholars traveled great distances to study in the city's university,<br />

which had 25,000 students during its zenith, and was comprised of three mosques.<br />

Constructed from mud bricks and wood in the distinctive Sudano-Sahelian architectural style, the<br />

Sankore, Sidi Yahia and Djingarei-ber mosques have been maintained and remain major attractions<br />

in the city today. The latter, Timbuktu's oldest, was built in the early 14th century, while the<br />

Sankore, during its heyday, was said to have the largest collection of books in Africa since the<br />

Library of Alexandria of antiquity.<br />

"Timbuktu in the 14th to the 16th century was an important university city where many manuscripts<br />

referring to knowledge of astronomy, economy, religion, mathematics, physics, and medicine were<br />

produced," said Lazare Eloundou, chief of the Africa unit for UNESCO's World Heritage Center.<br />

We're concerned about the risk of damage. We also don't know what the reaction of the Islamist<br />

groups will be with regard to the manuscripts<br />

Lazare Eloundou, chief of the Africa unit for UNESCO's World Heritage Center<br />

Comprising the other significant component of Timbuktu's heritage legacy, this immense trove of<br />

scholarly manuscripts -- estimated to number in the hundreds of thousands -- remains in the city in<br />

state and private collections.<br />

For generations, local families have protected the fragile manuscripts, some of which date from the<br />

13th century, from invaders. Fearing that those responsible for the current unrest could loot or<br />

destroy the treasures, librarians and curators are making efforts to hide the texts or smuggle them<br />

out of the city to safety. While there have been reports that offices of local libraries have been<br />

looted by the gunmen, no significant losses of the documents have yet been reported, according to<br />

Eloundou.<br />

233


"We are still concerned by what could happen there in case there is a fight -- we're concerned about<br />

the risk of damage," said Eloundou. "We also don't know what the reaction of the Islamist groups<br />

will be with regard to the manuscripts."<br />

He said the city's heritage was vastly important to locals -- as a source of cultural pride, but also of<br />

income. Even if the city's treasures survived unscathed, they stood to lose out from the uprising as it<br />

could plunge the region into isolation once again. In addition, an estimated 200,000 people have<br />

been displaced by the uprising in the wider region.<br />

"The fact this part of the country has been taken by the Tuareg rebellion and Islamist groups does<br />

not allow any more tourists to visit, and the communities depend a lot on the tourism revenue," he<br />

said. "This is really going to affect their lives."<br />

Source:http://edition.cnn.com/2012/04/12/world/africa/timbuktu-world-heritage-threat-insideafrica/?hpt=hp_t2<br />

Publié le 13/04/2012<br />

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ACTUALITES<br />

-Maxime Brygo ou l'envie de classer vos monuments dans son patrimoine visuel<br />

Un jeune photographe originaire de Dunkerque, Maxime Brygo, a remporté lundi la première<br />

bourse artistique (1) décernée par la ville de Lens. Son projet de constituer une « oeuvre de<br />

mémoire » à partir des monuments d'un territoire a été retenu parmi une vingtaine d'autres dossiers.<br />

Avant de partir à votre rencontre pour connaître « vos » monuments, l'artiste a présenté sa<br />

démarche.<br />

À 27 ans, ce diplômé de La Cambre, l'école nationale d'Arts visuels de Bruxelles, a fait des<br />

monuments sa spécialité. Développant un regard très personnel sur ce construit qui nous entoure, un<br />

construit en brique ou en béton, mais aussi de chair et de passions. « Tout mon travail porte sur la<br />

réflexion suivante : "comment les gens se rattachent-ils à une identité, la font vivre ? Comment<br />

produit-on du sens par le bâti ou des pratiques sociales ?" » précise le gaillard, dont le premier<br />

travail sur des monuments du Nord Pas-de-Calais et de Belgique a été restitué dans un livre.<br />

Expliquant vouloir détourner les protocoles de l'Unesco qui déterminent ce qui relève ou non du<br />

patrimoine mondial, Maxime Brygo se fait fort de placer sur un plan d'égalité monuments officiels<br />

et monuments vernaculaires, séparés selon lui par une frontière ténue. « Pour élaborer mon projet, je<br />

commence à éplucher les informations officielles qui abordent la question de l'identité. Je pars à la<br />

rencontre des habitants pour connaître les monuments qui habitent leur vie, qu'ils soient strictement<br />

personnels ou non. Je déambule aussi dans la ville. Je mêle ces trois voix dans mes clichés :<br />

l'officielle, l'officieuse et la personnelle. Cela donne un ensemble hybride de « monuments », qui<br />

interfèrent sur un même plan visuel, un même statut.» Il sera donc intéressant de voir dans quelques<br />

mois à quoi ressemble « le patrimoine monumental » lensois.<br />

En résidence<br />

Le projet devrait faire l'objet d'une exposition la saison prochaine au Colisée de Lens. « Mon<br />

objectif est de parvenir à faire réfléchir chacun sur les monuments retenus, de les interpeller : en<br />

quoi ou dans quelle mesure ce que je vois est un monument pour moi aussi ?», espère l'artiste. Mais<br />

avant, il devra chercher des financements. Si cette première bourse artistique décernée lui rapporte<br />

un chèque de 3 000 E, il faudra le double pour mener à bien ce projet d'oeuvre de mémoire. Allant à<br />

la rencontre des habitants pour recueillir leurs réactions, Maxime Brygo sera en résidence à l'école<br />

de peinture et de dessin afin de partager sa pratique de la photographie. Et ne manquera pas d'aller<br />

se balader sur le futur site du Louvre-Lens, l'un des monuments en devenir de la ville.<br />

Le jury de cette bourse était composé d'élus et de professionnels (FRAC, École supérieure d'Art de<br />

Cambrai et École de dessin et de peinture Fernand-Bourguignon).<br />

Source:http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Secteur_Lens/2012/03/28/article_maxim<br />

e-brygo-ou-l-envie-de-classer-vos-m.shtml<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

-La médiathèque, un outil du patrimoine en construction<br />

Dans le cadre de sa politique de consultation de la population sur les projets structurants, la Ville<br />

invite les habitants à débattre sur les usages de la future médiathèque, demain de 13 h à 22 h, à<br />

Kiffa<br />

Etre pertinent à l'ouverture, mais également dans trente ans." C'est tout l'enjeu auquel la future<br />

médiathèque devra répondre, dans une ville en pleine mutation. Car "l'immaculée médiathèque",<br />

235


imaginée par l'architecte parisien Jean-Pierre Lott(voir ci-contre) se doit d'être un lieu au sein<br />

duquel s'écrira l'histoire de Vitrolles. Il s'agit de créer un "support, l'outil d'un patrimoine en<br />

construction", souligne le maire Loïc Gachon, à l'occasion de la présentation de la journée de<br />

vendredi sur le thème de "Je veux une médiathèque qui me ressemble..."<br />

À l'image de la concertation sur le projet d'aménagement et de développement durable (PADD), le<br />

25 novembre dernier et dans le cadre de sa politique de consultation de la population concernant les<br />

grands projets structurants, la Ville a décidé de mettre sur pied une opération dans le même esprit.<br />

Elle invite tous les Vitrollais à venir débattre sur les usages de la future médiathèque, ce vendredi de<br />

13 heures à 22 heures, sous le chapiteau de Kiffa.<br />

Une boîte à idées et des scribes multimédias<br />

Sans présager du résultat de cette journée, la tendance est plutôt à l'optimisme du côté de la<br />

municipalité compte tenu de la belle participation pour le PADD. C'est dans une mini-configuration<br />

de ce que sera la médiathèque, que les participants pourront déambuler et s'arrêter au gré des<br />

différents espaces (café-presse, salon multimédia, jeux surdimensionnés, pôle image et son, jeux<br />

vidéos, vidéomaton, expos, animations...).<br />

Le public pourra s'installer pour échanger leurs idées à partir de 18 heures, dans le cadre de ce qui<br />

s'appelle désormais "Grosses questions aux petites tablées", sur différents sujets : "Lire mais pas<br />

seulement...", "Des lieux culturels partout", "1 la maison, 2 le travail, 3 la médiathèque : quelles<br />

plages de vie ?" ; "Ados : une place à prendre !" ; "Lieu de partage de quoi ?" ; "Lieu de création :<br />

exprimer et valoriser ses talents"... À l'heure des nouvelles technologies, la question de la vie<br />

numérique sera bien entendue largement évoquée.<br />

Avec cette concertation, l'objectif est d'imaginer un espace où chacun se sentira à l'aise, comme<br />

chez lui, pour que la future médiathèque "ne soit pas un temple de la culture dans lequel on entre en<br />

silence, et dans lequel on se prosterne devant l'autel de la connaissance, insiste le maire. Ici, à<br />

Vitrolles, plus qu'ailleurs, on se doit d'en faire un des enjeux majeurs."<br />

Le public pourra aussi prendre la parole grâce à la présence de bars animés.<br />

Mur de paroles<br />

D'autres s'exprimer sur un mur de paroles. Pour que toutes les idées ne tombent pas dans l'oreille<br />

d'un sourd, des scribes multimédias seront également présents ainsi qu'un plateau télé participatif.<br />

Les plus timides, eux, pourront se diriger vers la boîte à idées. Les plus jeunes, à partir de 15 ans<br />

sont évidemment plus qu'attendus. Les élus et les techniciens de la Ville seront de la partie. Alors si<br />

vous avez votre petite idée pour faire vivre cette médiathèque, pour qu'elle ressemble, vous savez<br />

où vous rendre. Pour "que dans un siècle", ou du moins dans quelques années, vous puissiez dire<br />

que vous avez écrit, à votre manière, un morceau d'histoire de Vitrolles.<br />

Source:http://www.laprovence.com/article/vitrolles/la-mediatheque-un-outil-du-patrimoine-enconstruction<br />

Publié 29 mars 2012<br />

-DU TOURISME POUR S’OUVRIR AUX AUTRES<br />

Les sites touristiques ouvrent leurs portes pour les handicapés et le grand public dans le cadre des<br />

journées nationales « tourisme et handicap » les 31 mars et 1er avril prochains.<br />

Imaginées il y a quelques années par l’association « Tourisme et handicap », ces journées ont pour<br />

but de communiquer sur l’accessibilité des sites et les activités proposées au public handicapé. Mais<br />

aussi de sensibiliser le grand public à ce problème d’adaptation des visites pour les personnes,<br />

porteurs de handicap (moteur, psychologique, visuel et auditif).<br />

236


La ferme Fruirouge, à Nuits-Saint-Georges, sera l’un des sites bourguignons participant à cette<br />

opération. Ayant parmi ses proches des personnes handicapées, l’équipe de la ferme a toujours été<br />

sensible à ce problème : « Dès le début, nous avons aménagé notre ferme de sorte que nos amis en<br />

chaise roulante puissent nous rendre visite. Après, dans notre famille, on a eu un garcon sourd. On a<br />

donc appris la langue des signes. Petit à petit, nous nous sommes tournés vers les autres handicaps,<br />

car nous avons toujours eu la volonté d’accueillir tout le monde » raconte Isabelle Olivier, la mère<br />

de « la famille Fruirouge ». Le parcours dans la ferme est adapté pour quatre formes de handicap :<br />

des visites tactiles ou en langues des signes, la parole simplifiée. En plus, l’équipe propose au grand<br />

public de se mettre à la place d’un handicapé en l’invitant à une visite à l’aveugle. Ainsi, les<br />

visiteurs pourront mieux comprendre les difficultés que les aveugles rencontrent.<br />

« Les autres formes de handicap sont oubliées »<br />

Cependant, Isabelle Olivier constate que le tourisme aujourd’hui n’est toujours pas accessible pour<br />

tous : « Le problème c’est que, quand on pense à un handicap, c’est souvent un handicap physique,<br />

ou à la limite la cécité. Mais les autres formes de handicap sont oubliées. On ne les prend pas assez<br />

en compte… » Ainsi, une partie de population reste exclue du domaine touristique.<br />

Ces journées nationales « tourisme et handicap », sont programmées les 31 mars et 1er avril<br />

prochains, dans différents sites touristiques.<br />

Source:http://www.gazetteinfo.fr/2012/03/29/du-tourisme-pour-souvrir-aux-autres/<br />

Publié 29 mars 2012<br />

-Fumel. Patrimoine industriel et art contemporain<br />

Dans le cadre du projet « Pas de Fumel sans feu », dont nous avons eu l'occasion de parler dans des<br />

éditions précédentes, et autour du patrimoine industriel du Fumélois, les classes des lycées,<br />

secondes, premières et premières bac pro Eleec, ont découvert (ou redécouvert pour certains) au<br />

cinéma « Le Liberty », le film « Fumel, de fer, de feu et de rock ».<br />

Ignace Garay a présenté le documentaire et répondu aux questions des lycéens. Sabrina Prez, de<br />

l'association Pollen, est venue accompagnée d'un invité de marque : Claude Lévêque. Cet artiste<br />

plasticien est une figure majeure de la scène contemporaine française et internationale. Son<br />

approche de l'art, qu'il conçoit comme un reflet de la société, se veut traditionnelle.<br />

Les thèmes et les matériaux qu'il travaille sont les plus contemporains qu'ils soient. Le regard qu'il<br />

porte sur le monde qui l'entoure, injuste, violent, influencé par les médias, n'est pas franchement<br />

positif. Claude Lévêque travaille actuellement avec l'association monflanquinoise à un projet sur la<br />

commune de Saint-Eutrope-de-Born.<br />

Après la projection du film, les élèves et Ignace Garay ont pu échanger avec lui au CDI des lycées.<br />

L'artiste a, en effet, humblement présenté et commenté quelques-unes de ses installations, en<br />

particulier celle intitulée « Tous les soleils », œuvre pérenne « in situ » au Parc du haut-fourneau<br />

U4, dans l'ancienne usine sidérurgique d'Uckange, en Lorraine.<br />

Source:http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/30/1318496-fumel-patrimoine-industriel-et-artcontemporain.html<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

237


-La vidéoprotection, un outil pour « protéger le patrimoine »<br />

« Ce n'est pas de la vidéosurveillance, nous, ce que l'on installe, c'est de la vidéoprotection. »<br />

Le maire Pascal Barois insiste sur ce point : les onze caméras installées dans la commune ne filment<br />

pas la voie publique. D'ailleurs, selon le maire, « les petites incivilités » à Lillers ne justifieraient<br />

pas l'installation d'un dispositif de vidéosurveillance qui en outre, en prenant l'exemple de la ville de<br />

Nice, « n'ont jamais réellement fait leurs preuves ».<br />

L'objectif de ce système « préventif » voté en délibération du conseil municipal est « de protéger le<br />

patrimoine de la commune. L'idée, ce n'est pas d'installer des caméras partout », explique le maire.<br />

Depuis le mois de décembre, le foyer de personnes âgées Ambroise-Croizat est équipé de quatre<br />

caméras. Elles sont orientées de manière à enregistrer uniquement les entrées et les sorties du<br />

bâtiment. Une décision prise suite à plusieurs tentatives d'effraction. Un moyen aussi de rassurer les<br />

résidants, dont l'une d'entre elles s'est fait dérober son carnet de chèques.<br />

Foyer, camping et stade<br />

Le système a d'ores et déjà montré son efficacité. Une aide-soignante a pu récupérer son vélo<br />

dérobé devant l'entrée principale. Le visionnage des bandes a permis de confondre un jeune majeur<br />

de la commune. Ce dispositif de vidéoprotection, intégralement pris en charge par la municipalité,<br />

s'élève à 4 000 E.<br />

Le deuxième site équipé est le camping municipal qui sert également d'aire d'accueil pour les gens<br />

du voyage. Suite aux troubles provoqués par des « bitumeurs » en provenance du Royaume-Uni au<br />

moment du Nouvel An - où trente caravanes dont vingt-six sans immatriculation avaient occupé le<br />

site et où un homme a failli perdre la vie - sept caméras ont été installées. Un site que le maire<br />

souhaite sécuriser par ce dispositif de vidéoprotection afin d'éviter les entrées illégales et éviter que<br />

se reproduisent les faits du début d'année. « Les auto-entrepreneurs qui font du porte-à-porte pour<br />

poser du macadam se livrent à l'exploitation de l'homme », en recrutant des commis étrangers.<br />

L'installation des sept caméras du camping a coûté 14 600 E, mais a été subventionnée à hauteur de<br />

40 %. Le complexe sportif devrait lui aussi être équipé de onze caméras pour un total de 18 000 E.<br />

Si ce système ne peut empêcher directement les dégradations sur le vif, elles disposent d'un effet<br />

dissuasif : « Les caméras peuvent éviter un comportement malveillant » estime le maire.<br />

Les caméras enregistrent 24 heures sur 24 en haute définition, ce qui permet à la justice d'exploiter<br />

les bandes. Leur visionnage est autorisé uniquement s'il y a constatations d'un délit ou d'une<br />

dégradation, et seul quatre membres du personnel de la commune de Lillers disposent des codes<br />

pour y accéder.<br />

Source:http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Bethune/actualite/Autour_de_Bethune/Artois_Lys/2012<br />

/03/30/article_la-videoprotection-un-outil-pour-protege.shtml<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

-Vers une inscription de Taputapuatea au patrimoine mondial de l’Unesco<br />

Le sénateur Tuheiava a fait un déplacement officiel du 26 au 28 mars derniers, à Auckland,<br />

Nouvelle Zélande, dans le cadre des démarches entreprises pour le classement du marae<br />

Taputapuatea de Rai’atea au nombre de monuments du patrimoine mondial de l’Unesco.<br />

A l’invitation du Centre de Recherches Maories James Henare de l’Université d’Auckland, en<br />

Nouvelle Zélande, le Sénateur Tuheiava a participé en sa qualité de chef de projet du dossier de<br />

candidature Unesco du marae Taputapuatea, Raiatea, à l’Atelier régional « Patrimoine Mondial et<br />

Autochtonie ».<br />

Ce déplacement s’est fait aux côtés de M. Guy Tauatiti, nouveau Président de l’association<br />

culturelle « Na Papa e Va’u » en charge du Comité de gestion du site candidat sur Rai’atea.<br />

238


Ont également participé à cet atelier de réflexion plusieurs autres pays représentés, à savoir<br />

Hawai’i, Fidji, les Iles Cook, l’Australie et la Nouvelle Zélande.<br />

L’objectif de cet atelier était de rassembler plusieurs représentants autochtones des Pays-clefs de la<br />

région océanienne, travaillant ou ayant une expérience concrète dans le domaine du Patrimoine<br />

Mondial de l’Unesco, ou collaborant de près ou de loin avec cette sphère d’activité où le concept<br />

d’autochtonie et la notion de « communauté locale » est encore trop peu usitée ou reconnue.<br />

Il a donc été question d’explorer et d’envisager, à travers des conférences-débats, des ateliers et une<br />

Déclaration finale (en cours de validation), les possibilités de voir intégrer les principes découlant<br />

de la Déclaration des droits des Peuples autochtones de l’ONU (UNDRIP) dans la sphère du<br />

Patrimoine Mondial.<br />

Avec pour buts finaux :<br />

• De créer un Conseil d’Experts autochtones au sein du processus de nomination Unesco,<br />

représentant les intérêts des populations autochtones locales des sites candidats ;<br />

• De parvenir à ce que les populations locales autour d’un site inscrit ou à inscrire à l’Unesco soient<br />

associées et impliquées en amont du projet, pendant la conception du projet, durant l’inscription, et<br />

dans le cadre du suivi de la<br />

nomination Unesco.<br />

Une fois validée par les participants de l’Atelier en Nouvelle Zélande, la Déclaration finale sera<br />

diffusée publiquement et sera portée auprès d’Etats signataires de la Convention Unesco de 1972<br />

pour être présentée au Comité du Patrimoine Mondial de l’Unesco afin d’être débattue et adoptée.<br />

Source: http://www.tahiti-infos.com/Vers-une-inscription-de-Taputapuatea-au-patrimoine-mondialde-l-Unesco_a44707.html<br />

Publié le 30 Mars 2012<br />

-Mobilisation pour les langues régionales<br />

Les défenseurs des langues régionales manifestent aujourd’hui pour réclamer une nouvelle fois la<br />

ratification par la France de la Charte européenne pour la sauvegarde des langues régionales.<br />

Les défenseurs des langues régionales manifestent aujourd’hui pour réclamer une nouvelle fois la<br />

ratification par la France de la Charte européenne pour la sauvegarde des langues régionales.<br />

En Alsace, région qui compte 600 000 locuteurs en alsacien pour 1,8 million d’habitants, le député<br />

socialiste Armand Jung propose une future loi-cadre, « qui laisserait aux régions un pouvoir<br />

normatif » sur l’utilisation des langues régionales. « Nous ne sommes ni ennemis de la République<br />

ni des adeptes du folklore », affirme Armand Jung. Mais « notre pays a une langue officielle qui ne<br />

laisse aucune place aux langues locales », même si « la dernière révision (de la Constitution en<br />

2008) nous avait donné un petit espoir », estime-t-il. À droite aussi, de nombreux élus de<br />

la majorité, fiers de représenter leurs cultures régionales, se sont déclarés en faveur de la<br />

ratification. Comme le vice-président UMP du conseil régional d’Alsace Justin Vogel, qui en attend<br />

« des moyens financiers pour relancer et soutenir » les langues régionales, notamment dans<br />

l’enseignement.<br />

La promotion et l’enseignement des langues régionales continuent « de dépendre souvent de<br />

l’arbitraire des autorités publiques », déplore le président du conseil scientifique de l’Institut du<br />

droit local alsacien-mosellan, Jean<br />

Source:http://www.lalsace.fr/actualite/2012/03/31/mobilisation-pour-les-langues-regionales<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

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-Un portail Internet unique pour les comités du tourisme français.<br />

A l’approche de la nouvelle saison touristique, la nouvelle est intéressante quand on sait que la<br />

France est la première destination au monde pour les voyageurs étrangers avec près de 80 millions<br />

de visiteurs par an. Un nouveau moteur de recherche dénommé « Hexatourisme » exclusivement<br />

consacré aux produits et contenus touristiques vient d’être créé.<br />

Ce sont trois grands groupes VSC <strong>Groupe</strong> (Voyages-sncf.com), filiale de la SNCF, l’agence de<br />

développement touristique Atout France et la Caisse des Dépôts qui ont eu cette idée, ils viennent<br />

de s’associer pour mettre au point une solution technologique innovante qui va permettre aux<br />

opérateurs publics et privés de regrouper en un seul point, à la fois les contenus touristiques<br />

marchands, concernant les hébergements, les excursions et activité ainsi que les informations<br />

touristiques évènementielles.<br />

Grâce à ce nouveau portail en ligne on pourra obtenir toutes les offres proposées par les comités<br />

régionaux et départementaux du tourisme et les offices du tourisme.<br />

Plus besoin de consulter une multitude de sites touristiques pour essayer de trouver le meilleur plan<br />

pour des séjours courts ou des vacances.<br />

Les différents opérateurs touristiques, vont pouvoir disposer librement d’un accès à la plateforme «<br />

Hexatourisme » pour proposer leurs offres touristique et promouvoir en ligne certaines destinations<br />

et cela en proposant un maximum d’informations touristiques sur un lieu de villégiature à la fois à<br />

la clientèle nationale et internationale.<br />

Ainsi les internautes pourront accéder directement et gratuitement à un ensemble d’offres<br />

touristiques et programmer leur voyage en choisissant en fonction de différents critères à la fois la<br />

destination, l’hébergement et les activités qui vont avec.<br />

Ce nouveau portail révolutionnaire qui va se développer encore davantage au fil du temps va à la<br />

fois faciliter la promotion de l’offre touristique française et donner la possibilité aux touristes aussi<br />

bien français qu’internationaux, d’organiser beaucoup plus facilement leur séjour en France.<br />

Source:http://www.come4news.com/un-portail-internet-unique-pour-les-comites-du-tourismefrancais-769107<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

- IMTJ SPECIAL REPORT APRIL 1ST 2012 $2 billion investment in medical tourism<br />

planned for San Serriffe<br />

The Indian Ocean island of San Serriffe is planning one of the most ambitious medical tourism<br />

projects seen so far in this rapidly expanding business sector. Competing with near neighbours, the<br />

Seychelles and the Maldives in the traditional tourism market, San Serriffe has developed an<br />

impressive reputation in the booming health and wellness sector. This small island nation with a<br />

population of 1.7 million has already achieved a 5.3 % share of the world global wellness market,<br />

according to the recent report, Global Wellness and Travel Trends 2011, and intends to treble this<br />

share within the next three years by investing $2 billion in a "medical city".<br />

Source: http://www.imtj.com/articles/2012/medical-tourism-san-serriffe-30127/<br />

Publié le 01 avril 2012<br />

240


- L'office du tourisme s'adapte aux nouvelles technologies<br />

Les animations : Malgré une météo pas toujours clémente, 44 familles et 28 enfants ont participé<br />

aux divers concours cet été. Soixante-et-un exposants au marché de Noël, cent enfants ont participé<br />

au concours de guénels.<br />

> Le bilan promotion Plusieurs actions ont été menées : réalisation de fiches sur les lieux à visiter,<br />

réédition de guides hébergement et restauration, visites de la ville en mini-bus, et surtout opération<br />

« accueil-promotion » auprès des camping-caristes à qui une hôtesse rendait visite tous les jours.<br />

L'enquête de satisfaction est révélatrice puisque 98% d'entre eux sont prêts à recommander la<br />

station. « Nous savons aussi que 58% des visiteurs restent moins de 5 jours, ils viennent grâce au<br />

bouche à oreille (55%), ils sont en majorité retraités (50%), 50 % vont une fois au restaurant par<br />

semaine le midi, 66% le soir, et 56% reviendront au Portel » a détaillé le directeur de l'OT.<br />

> Un QR code dès fin 2012 La promotion va se faire cette année via le web avec la création, avant<br />

fin 2012, d'une application smartphone. Il suffira alors de scanner le QR code avec son téléphone<br />

pour accéder à toutes les informations de la ville. Ce QR code, disponible sur les vitrines de l'OT et<br />

des commerçants, permettra à toute personne munie d'un smartphone, d'avoir accès aux dates et<br />

heures des manifestations, aux listings d'hébergement. et autres renseignements. »<br />

Source:http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Autour_de_Boulogne_sur<br />

_Mer/Agglomeration_de_Boulogne_sur_Mer/2012/04/01/article_l-office-du-tourisme-s-adapteaux-nouvel.shtml<br />

Publié le 01 avril 2012<br />

- <strong>Focus</strong> on medical tourism<br />

DUBAI — Shaikh Hamdan bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Crown Prince of Dubai and<br />

Chairman of the Dubai Executive Council, on Sunday called for stronger public-private partnership<br />

to fast-track the emirate’s new health tourism initiative.<br />

Shaikh Hamdan said the initiative, presented to him by the Dubai Health Authority (DHA), would<br />

establish the city as a regional and global hub for health tourism, and also create several new<br />

investment and job opportunities.<br />

The strategy, which is expected to give a further fillip to Dubai’s Dh16 billion tourism sector, seeks<br />

to build on the core strengths of Dubai, including its existing network of advanced healthcare<br />

facilities, modern infrastructure, large pool of skilled healthcare professionals and strong credentials<br />

in the tourism sector.<br />

As part of the move, the services of the Dubai Health Authority, the Dubai Department of Tourism<br />

& Commerce Marketing, the General Directorate of Residency & Foreign Affairs and leading<br />

private sector healthcare and tourism providers will be integrated to create a unique collaborative<br />

model to drive health tourism in Dubai.<br />

The Crown Prince discussed the initiatives with directors of various departments and local<br />

institutions at his Majlis at the Nad Al Sheba district in Dubai.<br />

Present at the meeting were Mohammed Abdullah Al Gergawi, Minister for Cabinet Affairs;<br />

Mohammed Ali Alabbar, Chairman, Emaar Properties; Major General Mohammed Ahmed Al Marri,<br />

Director General of Dubai Naturalisation and Residence; Qadhi Saeed Al Murooshid, Director<br />

General of DHA; Khalid Ahmed bin Sulayem, Director General, Dubai Department of Tourism &<br />

Commerce Marketing; and Saif bin Markhan, Director General of Dubai Crown Prince’s Office.<br />

Al Murooshid said a special task force is being set up to roll out the plan. “We conducted extensive<br />

market research in formulating the initiative, which is in line with the Dubai Strategic Plan 2015.<br />

We have now developed a formal roadmap and action plan to implement it.”<br />

241


The plan includes a bouquet of healthcare related services, including modern medicine, rejuvenation<br />

treatments and holistic well-being therapies, all to be provided by experienced professionals.<br />

Dubai welcomed more than 9.3 million visitors in 2011, generating tourism revenues of Dh16<br />

billion. Tourist arrivals to the city are projected to grow at an annual 7.2 per cent through 2015.<br />

Health tourism in the city is expected to generate Dh6.1 billion by the end of this year. Dubai’s<br />

private sector investment in the healthcare sector surged 12 per cent to $8 billion in 2010-11.<br />

Al Murooshid said the health tourism drive would greatly benefit GCC citizens, who travel abroad<br />

for healthcare services, spending nearly Dh92 billion annually.<br />

“We want to draw not only visitors from the GCC region to benefit from the world-class medical<br />

care that Dubai offers, but also tourists from our traditional feeder markets who can now have<br />

value-added healthcare and well-being choices in the city,” said Al Murooshid.<br />

Source:http://www.khaleejtimes.com/displayarticle.asp?xfile=data/theuae/2012/April/theuae_April<br />

48.xml&section=theuae&col=<br />

Publié le 01 avril 2012<br />

- Cherokees powwow to raise museum money<br />

Dahlonega area Cherokees this weekend held their second annual event to raise money for a living<br />

history museum near their hometown.<br />

Sunny skies and temperatures in the 80’s were a comfortable and inviting contrast to the weather<br />

that hampered the first Yahoola Spring Powwow in late March last year in a field on Crown<br />

Mountain above Dahlonega.<br />

Co-organizer Charles Blackwell said he hoped this year’s event would attract at least 1,000 visitors<br />

to displays, arts and crafts, ceremonial music and dancing during the two-day event Saturday and<br />

Sunday. Blackwell said the goal is to build a museum that accurately portrays the Cherokee in<br />

Northeast Georgia.<br />

“The museums that are around just give a brief description of items”, he said. “This is going to be a<br />

living museum where people can come in and learn hands on how to make Native American crafts,<br />

see demonstrations and learn the truth about the Cherokee native heritage.”<br />

According to Blackwell and another organizer Johnny Chattin Junior, plans are to build the museum<br />

on a five-acre site on Highway 115 on the way to Cleveland.<br />

“We’ll have demonstrations on making a dug-out canoe, arrow making and pottery, Chattin said.<br />

“That’s what we’re raising funds for, we’ve met with an architect and structural engineer and total<br />

cost is an estimated $200,000." We’re hoping to do a lot of the labor ourselves.”<br />

Arts and crafts included flutes, pipes and knives hand made by Johnny Chattin Senior, a highranking<br />

member of the Eastern Cherokee tribe, who was authentically dressed.<br />

“I had the burning desire to make a Native American flute, so I associated myself with some elders<br />

and the elders showed me how to do it,” Chattin said.<br />

Chattin played his flute for visitors. Barry Bailey, a singer and drummer, sang songs that told the<br />

story of the Cherokee, including one from another tribe meant to inspire the Cherokees during their<br />

time of trial during the “Trail of Tears” when they were forced to leave their native land and migrate<br />

to Indian Territory<br />

in present day Oklahoma.<br />

At Midday the Cherokee dancers made their ‘grand entry’ to the ceremonial dancing circle; there<br />

was a sacred fire where photographs were not allowed.<br />

“This is not a festival, it’s a powwow, there’s a difference”, Chattin said. “The fire and the circle<br />

where the dance is held are sacred.”<br />

242


Source: http://www.accessnorthga.com/detail.php?n=247084<br />

Publié le 01 avril 2012<br />

- Study: Tourism spending up across Navajo Nation<br />

ALBUQUERQUE, Spending by visitors to the nation's largest American Indian reservation has<br />

increased by nearly one-third over the past several years, and Navajo Nation officials are pointing to<br />

word of mouth for the uptick in interest in the sprawling reservation.<br />

Spanning parts of Arizona, New Mexico and Utah, the Navajo Nation covers more than 27,000<br />

square miles. It borders the Grand Canyon and sits on the southern edge of the sandstone cliffs,<br />

spires and red desert expanses that make up Monument Valley.<br />

The Navajo Nation also surrounds the archaeological sites at Chaco Canyon in northwestern New<br />

Mexico and is home to Canyon de Chelly, where artifacts and cliff dwellings dating from the 4th to<br />

14th centuries line the canyon walls.<br />

A study done by a Northern Arizona University research center for the tribe shows some 600,000<br />

visitors made nearly $113 million in direct purchases on the reservation in 2011. That represents a<br />

32 percent increase in tourism spending since 2002.<br />

Albert Damon, head of the tribe's economic development division, said the tribe has many families<br />

and friends who are helping to promote the Navajo Nation as a destination.<br />

"No amount of money can equate to positive word-of-mouth advertising," he said in a statement<br />

issued late Friday.<br />

The economic impact study and yearlong survey show the number of U.S. visitors has declined<br />

since 2002 but visits by international travelers have increased by more than 11 percent in the last<br />

nine years. German and French tourists topped the list.<br />

Tribal tourism officials were also encouraged by the study's finding that more travelers were<br />

making the Navajo Nation a primary destination, rather than just a stop on a longer trip.<br />

In 2011, visitors were spending most of their money on lodging, followed by transportation, arts<br />

and crafts, and meals and groceries.<br />

The study outlined the demographics of Navajo Nation visitors by gender, education level and<br />

household income based on a survey of more than 2,000 people.<br />

Damon said the information is key to helping the tribe when it comes to marketing and tourism<br />

development. Right now, about 1,800 full-time jobs — from tour guides and museum staff to hotel<br />

workers — depend on the Navajo tourism industry.<br />

Tribal leaders have been discussing the potential that lies along the East Rim of the Grand Canyon<br />

and the possibility of developing a resort and aerial tramway. With development, the Navajo Nation<br />

could realize more tourist dollars and jobs, but the tribe's plans face opposition from the National<br />

Park Service and environmentalists.<br />

Roberta John, the Navajo Tourism Department's program and project specialist, said the scenery<br />

across the Navajo Nation is what first intrigues visitors but she's hopeful sightseers will be inspired<br />

to dig deeper.<br />

"We have our culture, we have our language, we have our history and a lot of the different things<br />

that relate to us as a people," she said.<br />

In the Navajo capital of Window Rock, Ariz., the historic council chambers are lined with colorful<br />

murals that depict the tribe's history. The veterans' park honors the famous Navajo Code Talkers of<br />

World War II, and the Navajo Nation Zoo — the only tribally-owned zoo in the United States — is<br />

home to animals that are native to the reservation.<br />

On Friday, a blessing ceremony was held at the zoo to welcome two new mountain sheep.<br />

"They've all got stories behind them," John said of the animals. "They're used in prayer — some as<br />

messengers and some for protection. We encourage students and people of all ages to learn about<br />

the significance of how these animals play a part in our culture."<br />

243


There are also the rodeos and the fairs that stretch from July through mid-October. At the center of<br />

the festivities is food and much of that relates to corn, John said, referring to another sacred element<br />

of Navajo culture.<br />

"It seems like there's a purpose for all the plants, all the animals and the foods. You just have to<br />

know the stories," she said. "Hopefully, when people visit Canyon de Chelly or the museum, they<br />

can learn a little bit about the culture."<br />

Source:http://washingtonexaminer.com/entertainment/2012/04/study-tourism-spending-acrossnavajo-nation/432086<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- Défilé de printemps à l’Écomusée<br />

L’Écomusée de Haute Alsace a lancé, samedi, sa 28e saison. 593 visiteurs étaient fidèles au rendezvous<br />

pour le premier jour, alors que le musée n’a pas encore tout à fait revêtu ses habits de<br />

printemps.<br />

Avec les beaux jours, le musée revit : les salariés et les bénévoles sont à nouveau sur le pied de<br />

guerre pour permettre aux visiteurs de suivre toutes les animations proposées, rythmées par le<br />

calendrier et les quatre saisons, qui leur donnent tout leur sens.<br />

Ainsi, la maison de Wettolsheim, qui, avant qu’elle ne soit déménagée à l’Écomusée, abritait pas<br />

moins de sept familles, accueille maintenant, au rez-de-chaussée, une exposition intitulée «<br />

Mémoire des vignes », avec des pièces rares et anciennes, et au premier étage, une étonnante<br />

collection rassemblant « Un siècle de tabliers », avec une centaine de modèles mis savamment en<br />

scène. Elle montre bien entendu les tabliers des ménagères, mais aussi ceux que portaient de<br />

nombreux travailleurs dans l’exercice de leur métier, ceux des conscrits ou encore les tabliers<br />

folkloriques. La finesse dans les broderies, les couleurs chatoyantes, toute une mémoire inscrite<br />

dans un bout de tissu sont remarquables. Ces deux nouvelles expositions viennent enrichir celles<br />

déjà en place.<br />

À l’extérieur, le musée s’éveille, les fleurs pointent et les arbres se parent. Du côté des animaux, on<br />

se prépare aussi à vivre une pleine saison. Le nombre de ruches passe cette année de 6 à 12 : elles<br />

produisent un miel toutes fleurs vendu sur place ou proposé à la dégustation aux enfants du centre<br />

pédagogique. Quant aux visiteurs, ils ne se perdront pas dans le musée : 26 bornes audio en trois<br />

langues ont été installées, trois tables d’orientation et des « nœuds » – un symbole alsacien – avec<br />

une signalétique contemporaine. Son président, Jacques Rumpler, qui s’est dit fort satisfait de la<br />

fréquentation de ce premier week-end, espère atteindre, cette année, l’objectif des 200 000 visiteurs.<br />

Lui et son équipe ont mis les bouchées doubles pour y parvenir : 85 manifestations, quatre<br />

expositions, 29 spectacles d’été et 38 nocturnes sont annoncés cette saison.<br />

Source:http://www.lalsace.fr/actualite/2012/04/02/defile-de-printemps-a-l-ecomusee<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- Villeneuve-sur-Lot. Une carte interactive pour valoriser le patrimoine<br />

La carte interactive de Villeneuve via internet permet de découvrir le patrimoine de la ville,<br />

l'histoire. C'est le fruit du travail de la compagnie Sylex.<br />

Le projet « Détours », de la compagnie de danse et expression Sylex, une création portant sur le<br />

244


dialogue entre patrimoine matériel et patrimoine immatériel, s'est déroulé en plusieurs étapes depuis<br />

2011. Après une résidence de recherches dans la ville avec la photographe Virginie Chibau, le<br />

compositeur François Dumeaux et la chorégraphe Sylvie Balestra ; des stages chorégraphiques, une<br />

exposition photo, un spectacle lors du festival Aux arts citoyens, l'équipe artistique a travaillé à<br />

l'élaboration d'une carte multimédia interactive valorisant le patrimoine de la ville. « Nous avions<br />

envie de créer une carte numérique pour un accès à un plus grand nombre de personnes, pour faire<br />

voir comment l'on vit dans une ville à la campagne…, explique Sylvie Balestra. Nous ne<br />

souhaitions pas utiliser les gros moteurs de recherches. Carré d'art, à Nîmes, a repéré notre travail et<br />

nous a aidés à le développer. Cette carte est en cours de développement et sera un « greffon » que<br />

l'on peut mettre sur un logiciel libre ». La chorégraphe a ensuite expliqué les raisons de la création<br />

de cette carte multimédia interactive : « Donner à voir le patrimoine et le travail en cours que nous<br />

avons réalisé, les différentes étapes et les endroits : tel jour, à telle heure, ce qui s'est passé entre les<br />

personnes. Nous avons cumulé un maximum de matériaux pour avoir un aspect carnet de bord. Les<br />

petits marqueurs sur la carte donnent accès soit à des sons, soit à des images, soit à des vidéos…<br />

Nous donnons également accès à tout ce qui s'est passé pour nous, artistes. C'est une façon de dire<br />

que l'on n'est pas qu'une compagnie qui reste et repart, mais crée du lien ».<br />

L'œuvre « Détours » va se prolonger avec « Détours jardins », pendant le Mai de la photo,<br />

exposition et balade sonore que le public pourra écouter et découvrir sur les baladeurs numériques<br />

prêtés par l'office de tourisme.<br />

Source: http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/02/1321209-villeneuve-sur-lot-une-carteinteractive-pour-valoriser-le-patrimoine.html<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- L’Unesco s’alarme du sort du patrimoine syrien<br />

La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture<br />

(UNESCO), Irina Bokova, a lancé jeudi un appel pour la protection du patrimoine culturel en Syrie.<br />

Elle a rappelé que des menaces pèsent sur le patrimoine culturel syrien en raison du conflit actuel et<br />

que protéger ce patrimoine revient à sauvegarder l’identité de tout un peuple.<br />

L’histoire de la Syrie remonte à plusieurs milliers d’années. Les vieilles villes habitées du pays<br />

révèlent la civilisation arabe, par l’architecture qu’elles enferment, mais aussi parce qu’elles<br />

conservent les types de relations qui datent de plusieurs centaines d’années. Ces villes sont un<br />

musée vivant de la société orientale.<br />

Six sites syriens sont enregistrés sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO : l’ancienne ville<br />

de Damas, l’ancienne ville de Bosra, le site de Palmyre, l’ancienne ville d’Alep, le Crac des<br />

chevaliers et Qal’at Salah El-Din.<br />

Quand un site est enregistré sur cette liste, il est reconnu par l’État comme témoignage historique,<br />

artistique ou culturel. À partir de là, rien de ce qui est présent sur le site, objet ou bâtiment, ne peut<br />

être altéré sans accord de l’UNESCO.<br />

C’est pourquoi Irina Bokova a déjà alerté l’Organisation mondiale des douanes, Interpol et les<br />

forces de police spécialisées françaises et italiennes afin qu’ils surveillent toute apparition d’objets<br />

syriens sur le marché international des antiquités. Elle a également appelé à une mobilisation de<br />

tous les partenaires de l’UNESCO pour assurer la préservation de ce patrimoine.<br />

Source:http://www.artmediaagency.com/39679/lunesco-salarme-du-sort-du-patrimoine-syrien/<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

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- E-tourisme 2012 : prix bas et information géolocalisée<br />

Malgré les perspectives économiques relativement moroses, l'e-tourisme pourrait tirer son épingle<br />

du jeu. Les internautes recherchent toujours des prix et des services innovants. Avec 9,3 milliards<br />

d'euros de chiffre d'affaires en 2011 en France, le volume d'affaires des acteurs de ce secteur a<br />

augmenté de 12,5 % selon l'étude "e-tourisme : chiffres clés, stratégie des acteurs et attentes des<br />

consommateurs", présentée par CCM Benchmark lors de sa conférence e-tourisme, le 3 avril<br />

prochain, à Paris. Pourtant, comparativement à 2010, le rythme de croissance de ce secteur ralentit :<br />

il était alors de 19%.<br />

Dans son étude, CCM Benchmark s'intéresse aux perspectives d'évolution en 2012, tant du point<br />

vue des prix que des attentes des consommateurs. Sans surprise, les bonnes affaires continueront à<br />

alimenter la croissance du secteur.<br />

Avantage aux petits prix<br />

Premier constat : le prix reste un critère déterminant de l'achat en ligne de voyage. 50% des<br />

internautes déclarent avoir privilégié internet car les prix y étaient plus avantageux. Mais son<br />

importance varie en fonction des produits achetés et du profil de l'acheteur. Si l'achat porte sur des<br />

produits autres que le train (chambres d'hôtels, billets d'avion, location de voiture, séjours, location<br />

de vacances, etc.), le prix devient le premier critère d'achat sur le web (62% des internautes). Il est<br />

également plus souvent cité par les moins de 50 ans (54%).<br />

Le prix est également très important dans le choix d'un marchand de voyages en ligne. Il est même<br />

considéré comme décisif par 39% des internautes interrogés, et par 50% d'entre eux lorsqu'ils<br />

achètent des produits de tourisme autres que le train. Viennent ensuite la notoriété du voyagiste<br />

(48,5%), puis sa réputation. En particulier si elle est liée à une expérience personnelle (36% des<br />

internautes), les avis n'étant cités que par 19% d'entre eux. La pression sur les tarifs est donc loin de<br />

disparaître, surtout dans le contexte actuel, même si d'autres facteurs, comme la confiance dans le<br />

voyagiste, s'affirment progressivement.<br />

De l'information touristique géolocalisée<br />

Et qu'en est-il de leurs attentes, en particulier vis-à-vis des services sur mobiles et tablettes, 2011<br />

ayant été annoncé comme un tournant pour les acteurs du tourisme ? Assurément, elles ne portent<br />

pas sur des services transactionnels. Il est vrai que dans ce domaine, l'offre est assez limitée. Seuls<br />

9% des voyagistes ont un service mobile transactionnel opérationnel en 2012, et uniquement 9%<br />

des internautes ont acheté un voyage sur leur mobile en 2011.<br />

Leurs attentes se concentrent plutôt sur l'information touristique. Et en premier lieu, sur la<br />

possibilité de trouver des restaurants ou des sites à visiter à proximité (87% des internautes).<br />

Viennent ensuite, la possibilité d'obtenir des informations sur un monument, un lieu que l'internaute<br />

est en train de visiter (79%), celle de recevoir des coupons promotionnels pour les lieux et activités<br />

à proximité (77%), et enfin, le conseil sur les itinéraires en fonction de son profil (76%). Autant de<br />

fonctionnalités où la géolocalisation précise des informations et leur catégorisation fine sont et<br />

seront de plus en plus déterminantes.<br />

Les chiffres cités proviennent des deux études réalisées par CCM Benchmark : "e-tourisme :<br />

chiffres clés, stratégie des acteurs et attentes des consommateurs" et "Les Français et l'ecommerce". <br />

Source:http://www.digitalworld.fr/e-tourisme-en-2012-prix-bas-et-informationgeolocalisee,11850,a.html<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

246


- Stéphanie Guiraud-Chaumeil : « Le classement d’Albi à l’Unesco est un point<br />

de départ »<br />

Stéphanie Guiraud-Chaumeil, adjointe au maire d’Albi, analyse les retombées de l’inscription de la<br />

cité épiscopale du Tarn au patrimoine de l’Unesco. Une dynamique initiée il y a dix ans, et adossée<br />

à l’idée que « l’innovation d’aujourd’hui est le patrimoine de demain ».<br />

La Croix : Quelles ont été les retombées touristiques du classement de la cité épiscopale d’Albi au<br />

patrimoine de l’Unesco en 2010 ?<br />

Stéphanie Guiraud-Chaumeil, adjointe au maire d’Albi : Ce classement a été un événement<br />

considérable pour Albi, il a apporté une reconnaissance qualitative, même si nous avons un<br />

patrimoine qui permettait déjà préalablement d’attirer les touristes, avec le musée Toulouse-Lautrec<br />

et la cité épiscopale. Mais cette mise en valeur et en lumière a éveillé une vraie fierté pour les<br />

habitants qui se sont réapproprié leur cadre de vie.<br />

D’un point de vue touristique, la ville a été immédiatement transformée. Les retombées ont été<br />

importantes dans les premières semaines, avant de finalement se lisser dans le temps. Nous n’avons<br />

pas quintuplé notre nombre de visiteurs, par contre il y a des touristes de façon bien plus régulière,<br />

tout au long de l’année. La capacité hôtelière n’a pas augmenté pour autant, mais le nombre de<br />

chambres d’hôtes qui ont ouvert depuis deux ans est considérable.<br />

Cet aspect, qui s’est développé spontanément, va parfaitement, selon moi, avec le côté humain, le<br />

lien entre les gens, le vivre ensemble que nous cherchons à développer comme des valeurs<br />

albigeoises. Toutefois dans l’immédiat, nous n’avons que 2011 comme année de référence. Et avant<br />

le classement, nous étions moins attentifs au fait de savoir pourquoi les gens venaient voir Albi et<br />

combien de temps ils y séjournaient.<br />

Comment la municipalité a-t-elle accompagné cet événement ?<br />

Nous avons su, il me semble, initier une démarche globale de promotion territoriale. Le coup de<br />

projecteur s’est porté en effet sur le patrimoine exceptionnel. Nous l’avons accompagné d’une<br />

campagne invitant à découvrir Albi autrement que pour sa cathédrale et son palais épiscopal. Nous<br />

avons fait connaître le centre universitaire, les équipements culturels – le musée Toulouse-Lautrec,<br />

bien sûr, mais aussi le futur Grand théâtre des Cordeliers, conçu dans une architecture ultracontemporaine.<br />

Albi, c’est du patrimoine mais c’est aussi de l’innovation, de la modernité. Tel est<br />

notre message. Nous faisons même appel à des ambassadeurs dans ce sens…<br />

Qui sont-ils ?<br />

Des personnes de bonne volonté, qui sont environ 300 actuellement, et qui souhaitent faire<br />

connaître Albi ailleurs en France ou à l’étranger. Parmi elles, nous trouvons des particuliers, des<br />

associations, des chefs d’entreprise, même des classes de collège ou de lycée. La municipalité met à<br />

leur disposition des affiches, des plaquettes de présentation de la cité épiscopale. Nous avons aussi<br />

créé un logo… L’idée étant que tout le monde puisse faire la promotion d’Albi dans le même sens.<br />

Par exemple, une entreprise locale s’est rendue, l’automne dernier, sur un salon des transports<br />

urbains à Strasbourg pour présenter un bus à la motorisation innovante : le bus qu’ils ont conçu<br />

portait les couleurs d’Albi la cité épiscopale. C’est devenu une marque territoriale qui répond à une<br />

double nécessité de dire que nous voulons communiquer sur les mêmes valeurs, et de protéger le<br />

nom de la cité épiscopale d’Albi contre toute utilisation commerciale abusive de son image.<br />

Quelles ont été vos principales innovations depuis 2010 ?<br />

Nous sommes membres de l’association des biens français classés au patrimoine mondial, nous<br />

sommes les petits derniers dans ce classement. L’assemblée générale s’est tenue à Albi cette année,<br />

dans le musée Toulouse-Lautrec. C’est un échange et un partage d’expériences, qui permet de<br />

trouver des idées d’évolution.<br />

Albi est le premier site classé de la nouvelle génération, ce qui concerne le plan de gestion. Nous<br />

apparaissons de manière innovante par rapport à nos prédécesseurs. Toute l’intégration du site, le<br />

périmètre classé autour, la zone tampon sont intégrés dans une politique plus générale avec des<br />

dimensions urbanistiques et sociales. Un comité de biens donne son avis sur les travaux entrepris<br />

autour du Palais de la Berbie. Nous sommes en train de travailler à une passerelle sur le Tarn,<br />

247


destinée aux déplacements doux, qui existera en 2013 ou 2014.<br />

Nous avons aussi le nouveau grand théâtre des Cordeliers, dont Dominique Perrault est l’architecte,<br />

avec cette fameuse maille très représentative de son art… L’idée étant que l’innovation<br />

d’aujourd’hui est le patrimoine de demain. L’équipe du maire Philippe Bonnecarrère en est a sa<br />

troisième mandature et nous sommes dans cette logique Unesco depuis plus de dix ans, avec l’idée<br />

que ce n’est pas une fin en soi mais un départ.<br />

Source: http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Expositions/Stephanie-Guiraud-Chaumeil-<br />

Le-classement-d-Albi-a-l-Unesco-est-un-point-de-depart-_NG_-2012-04-02-784045<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- CPLP Culture Ministers want to reinforce interchange in community<br />

Luanda – The Angolan Culture Minister, Rosa Cruz e Silva, said this Monday in Luanda that<br />

minister of the sector with the Portuguese Speaking Countries Community (CPLP) intend to<br />

strengthen the reinforcement of cooperation and cultural interchange in various domains.<br />

Rosa Cruz e Silva said so during the opening act of 8th preparatory meeting of CPLP culture<br />

minister, set for Tuesday.<br />

According to her, the meeting aims to assess the actions of the previous meeting, held in Sintra in<br />

Portugal, where it was discussed issues related to cultural cooperation and interchange within<br />

member countries.<br />

She said that the interchange will focus on the domains of cultural industries, cinema, production of<br />

book and show, as well as change of artistic delegations and problem of common patrimony such as<br />

filing and bibliographic documents.<br />

The experts will debate the cooperation agreement with country members on cinema and<br />

audiovisual sector.<br />

The meeting will also analyse the declaration on the agenda for development, which has been<br />

presented by Brazil, Argentina and other countries, in the ambit of the World Intellectual Property<br />

Organisation.<br />

The meeting is being attended by ministers from Angola, Brazil, Cape Verde, Guinea Bissau, East<br />

Timor, Mozambique, Portugal and Sao Tome and Principe.<br />

Source: http://www.portalangop.co.ao/motix/en_us/noticias/lazer-e-cultura/2012/3/14/CPLP-<br />

Culture-Ministers-want-reinforce-interchange-community,9a5414d8-9486-4708-8ec1-<br />

039febbd140c.html<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- Kingdom outlines plan to facilitate tourism among disabled people<br />

For the first in the Arab world, the Jeddah social responsibility center, an affiliate of the Jeddah<br />

Chamber of Commerce and Industry (JCCI) has in cooperation with the United Nation World<br />

Tourism Organization (UNWTO) organized here today a one-day workshop on “Accessible<br />

Tourism for People with Disabilities”.<br />

Hosted at JCCI headquarters under the patronage of Prince Abdul Aziz bin Fahd, minister of state<br />

and Cabinet member, the event highlighted the European experience in accessible tourism and<br />

human resource development.<br />

248


Supported by the Arab Tourism Organization, participants are Saad Al-Damen (chairman of the<br />

Arab Tourism Organization) Ivor Ambrose (UNWTO) Rania sabenegh (Greece) and Katerina<br />

Papaamichail (Enat). The participants also paid tribute to the role pursued by (Tayseer) with regard<br />

to programs rendered to disabled people of Jeddah who are ranging between 20-25 thousand<br />

persons.<br />

Faisal Bataweel, projects director of Jeddah accessibility and facilitation projects said that with<br />

regard to disabilities rehabilitation program for the government, the program aims to apply the<br />

seven building modifications so as to fit all categories of disabilities in addition to providing signal<br />

language training in such places including 3,300 buildings in the first phase.<br />

On standardization related programs and means of people with disabilities, he said, these programs<br />

focus on the training of contractors and people with disabilities so as to use all rehabilitation<br />

building standards.<br />

With regard to research programs for disabilities, King Abdul Aziz University has been chosen to<br />

prepare the researches which focus on reducing costs of building rehabilitation means for the<br />

persons with disabilities.<br />

Ahmed bin Abdul Aziz Al-Hamdan, president of Jeddah Social Responsibility Center (JSRC),<br />

emphasized the need for taking steps to take care of handicapped people and help them visit tourist<br />

centers.<br />

“The project for remaking tourist and recreation centers for the benefit of the handicapped will be<br />

carried out in coordination with Saudi Commission for Tourism and Antiquities and municipalities,”<br />

said Al-Hamdan.<br />

The project will include training of personnel, employment of the handicapped, educating the public<br />

on the rights of the handicapped and conducting research to develop recreational facilities for<br />

people of special needs.<br />

Source: http://arabnews.com/saudiarabia/article603916.ece<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Développement du tourisme : oui, mais pas à n'importe quel prix !<br />

Maryse Marrant, présidente de l'Office de tourisme du Pays de Weppes, a profité que les élus<br />

radinghémois étaient réunis, ...<br />

lundi dernier en séance pour présenter son projet de développement touristique du territoire. Et<br />

réclamer quelques subsides...<br />

Plus de moyens demandés<br />

En effet, les objectifs ambitieux passent obligatoirement par l'embauche d'un poste à mi-temps et<br />

par un budget communication plus important.<br />

Donc par une augmentation progressive, sur un plan triennal, de la subvention annuelle attribuée par<br />

chaque commune adhérente. C'est, cependant, là que le bât blesse.<br />

Même si certains conseillers municipaux imaginent parfaitement les avantages économiques de ce<br />

projet comme la création de gîtes ruraux par exemple, d'autres se montrent plus réticents : « Avec le<br />

musée, les retombées seront plus importantes à Fromelles, pas chez nous ! ».<br />

Une somme jugée excessive<br />

Mais ce qui a surpris la majorité des élus, c'est que la subvention qui est, aujourd'hui, de 413 E était<br />

d'abord proposée à 1 600 E, puis à 1 444 E et enfin à 950 E. En effet, les calculs tiennent désormais<br />

compte du nombre d'habitants notamment (1 200 âmes en l'occurrence à Radinghem), pour éviter<br />

aux petites communes de supporter une contribution trop importante.<br />

« Nous ne sommes pas opposés au projet mais la somme demandée nous paraît excessive »,<br />

commentera d'ailleurs le maire, Loïc Wolfcarius. Résultat des courses : les élus ont coupé la poire<br />

249


en deux en votant, pour deux tiers d'entre eux, une subvention de 700 E pour 2012 et sans aucun<br />

engagement pour les années suivantes. Sur les quatre communes de la CC Weppes, adhérentes à<br />

l'Office de tourisme (Bois-Grenier n'en fait pas partie), Radinghem était la dernière à accepter<br />

d'augmenter sa participation.<br />

Source:http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Loos/actualite/Loos/2012/04/03/article_developpementdu-tourisme-oui-mais-pas-a.shtml<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Tunisie: attirer 6 millions de touristes<br />

La Tunisie veut attirer 6 millions de touristes en 2012, a déclaré aujourd'hui le ministre du tourisme<br />

Elyes Fakhfakh, en annonçant une "feuille de route" pour 2012/2013 visant à promouvoir et<br />

réformer le secteur sinistré depuis la révolution.<br />

"La réalisation de cet objectif (6 millions de touristes) reste tributaire de la stabilité des conditions<br />

sécuritaires et sociales du pays", a déclaré Elyes Fakhfakh cité par l'agence TAP.<br />

Le tourisme, qui représente 7% du PIB tunisien et emploie quelque 400.000 personnes directement<br />

ou indirectement, a connu une crise dramatique après la révolution et la chute de Ben Ali. Les<br />

recettes ont baissé de 33% et le nombre de touristes a été de 4,8 millions en 2011 contre près de 7<br />

millions en 2010, a rappelé le ministre.<br />

Quelque 25 hôtels employant au total 3.500 personnes ont dû fermer l'année dernière, a-t-il<br />

souligné.<br />

Des signes d'amélioration ont toutefois été enregistrés depuis le début 2012, a-t-il ajouté, sans plus<br />

de précisions.<br />

Le ministère du tourisme a mis en place une "feuille de route" pour 2012 et 2013 prévoyant des<br />

réformes pour améliorer la qualité et diversifier l'offre du produit touristique, essentiellement<br />

balnéaire jusqu'à présent.<br />

Le développement du tourisme culturel et archéologique dans l'intérieur du pays sont les principales<br />

pistes régulièrement évoquées.<br />

Publié:http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/04/03/97002-20120403FILWWW00690-tunisie-attirer-<br />

6-millions-de-touristes.php<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Des hôteliers publient un manifeste pour "une grande politique du tourisme"<br />

Les deux principaux syndicats de l'hôtellerie publient mardi un "manifeste" destiné aux candidats à<br />

la présidentielle demandant "une grande politique du tourisme" capable de dynamiser ce secteur<br />

créateur de valeur et d'emplois non délocalisables, mais "en perte vitesse".<br />

Pour l'Umih, syndicat majoritaire de l'hôtellerie-restauration et le GNC (groupement national des<br />

chaînes), le tourisme en France reste un secteur "méconnu", peu soutenu par les pouvoirs publics et<br />

qui "perd des parts de marchés" au profit notamment de l'Espagne.<br />

Les deux syndicats ont dressé un état des lieux du poids du secteur et établi des recommandations<br />

pour "rendre sa compétitivité à l'industrie du tourisme, et à son moteur, l'hôtellerie".<br />

Le tourisme représente 7,1% du PIB, et, par exemple, 41,6 milliards d'euros de valeur ajouté contre<br />

30 milliards pour l'énergie ou pour l'agriculture et 11,2 milliards pour l'automobile, selon cette<br />

250


étude.<br />

Il emploie 975.000 personnes (dont 175.000 non-salariés) directement et presque autant<br />

indirectement. Soit un total de 1,8 million d'emplois non-délocalisables, "4 fois plus que dans<br />

l'industrie automobile", insistent l'Umih et le GNC.<br />

La balance des paiements (ce que les étrangers rapportent, NDLR) affiche un solde positif de 7,8<br />

milliards d'euros, contre 7,3 pour l'automobile.<br />

Enfin, les taxes de séjours ont rapporté près de 170 millions d'euros aux communes et communautés<br />

de communes.<br />

Et pourtant, déplorent les syndicats, Etat et collectivités locales ne dépensent que 75 millions<br />

d'euros par an pour la promotion touristique contre 195 millions en Espagne.<br />

Et la France perd du terrain. Certes, elle reste au premier rang mondial en nombre d'entrée de<br />

touristes internationaux (76,8 millions en 2010), devant les Etats-Unis (54,9) et l'Espagne (52,2).<br />

Mais elle n'est que 3è en termes de dépenses (41 milliards), derrière les Etats-Unis et l'Espagne.<br />

La part du tourisme français dans les recettes globales du tourisme international est passé de 6,4%<br />

en 2000 à 5,7% en 2009. Alors que la part espagnole est restée stable passant de 6,3 à 6,2%.<br />

En outre, les capacités d'accueil (17.000 hôtles et 615.000 chambres au 1er janvier 2011) ont<br />

diminué de 6% depuis entre 2006.<br />

"L'offre touristique de la France n'est certes pas délocalisable, souligne le rapport, mais la clientèle<br />

touristique est particulièrement volatile" et la concurrence accrue.<br />

Pour que hôtellerie et tourisme restent compétitifs et l'Umih et le GNC en appellent à "une politique<br />

du tourisme réellement dynamique", sinon, "les avantages acquis de la France risquent de se<br />

transformer en handicaps".<br />

"Les dirigeants de demain devront eux aussi, à l'image de nos concurrents espagnols ou américains,<br />

porter comme le président Obama en janvier dernier, à haut niveau le flambeau de l'industrie du<br />

tourisme français et offrir à nos hôteliers les outils nécessaires pour mieux promouvoir leurs<br />

compértences et préserver notre leadership", écrivent les hôteliers.<br />

De manière plus pratique, ils souhaitent également que l'hôtellerie puisse "compter sur une stabilité<br />

fiscale" à savoir le taux réduit à 7% et "un arrêt de la multiplication de nouvelles taxes ou leur<br />

augmentation".<br />

Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120403.AFP2207/des-hoteliers-publient-unmanifeste-pour-une-grande-politique-du-tourisme.html<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- 2011, année "excellente" pour le tourisme en France<br />

Le tourisme français retrouve des couleurs... Dans une étude publiée ce matin, l'Insee décrit 2011<br />

comme une "année excellente" pour le secteur, avec une fréquentation en hausse de 3% des hôtels et<br />

des campings. "Entre mai et septembre, les campings enregistrent 107 millions de nuitées, soit leur<br />

plus haut niveau de fréquentation depuis dix ans", écrit l'institut. Et "avec 198 millions de nuitées, la<br />

fréquentation dans les hôtels avoisine son record de 2007".<br />

Dans le détail, la fréquentation a progressé l'an dernier de 3,2% dans les hôtels et de 2,8% dans les<br />

campings après respectivement +2,2% et +0,9% en 2010. Un dynamisme qui profite avant tout "de<br />

la clientèle venant de France, en particulier dans les campings. La clientèle venant de l'étranger<br />

représente un tiers des touristes accueillis dans les deux modes d'hébergement".<br />

La fréquentation des hôtels poursuit donc sa progression en 2011, après une reprise marquée en<br />

2010. Quant aux campings, les années 2007 et 2008 mises à part, leur fréquentation "suit une<br />

tendance ascendante", observe l'Insee. "Elle est portée par la progression de la clientèle résidant en<br />

France, alors que la fréquentation des touristes étrangers stagne depuis 2007".<br />

251


L'institut montre par ailleurs que les vacanciers sont de plus en plus séduits par une offre qui monte<br />

en gamme. "La fréquentation des établissements de trois étoiles augmente de 7% et celle des quatre<br />

et cinq étoiles de 27%, alors que pour les autres hôtels elle baisse de 4%", explique l'institut. Une<br />

évolution qui peut s'expliquer par la réforme du classement hôtelier adoptée en 2009, tempèrent les<br />

auteurs, ce qui n'exclut pas "une tendance de fond".<br />

Autre enseignement de cette étude : la clientèle étrangère est de moins en moins européenne : "elle<br />

provient ainsi principalement des pays extérieurs à l'Europe, essentiellement d'Amérique et d'Asie.<br />

En particulier, la clientèle chinoise s'accroît de 25%".<br />

Source:http://www.boursier.com/actualites/economie/2011-annee-excellente-pour-le-tourisme-enfrance-14203.html<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- L'office de tourisme à l'ère du numérique<br />

L'assemblée générale de l'office de tourisme s'est tenue lundi 26 mars, en présence d'Hélène Barthez<br />

et d'Hélène Gallego (Union départementale des offices de tourisme et syndicats d'initiatives -<br />

Udotsi) et de Laurence Harispe de Terre et Côte basques.<br />

Si, pour 2011, les chiffres de fréquentation au guichet indiquent une baisse de 5 % par rapport à<br />

2010, ils sont à mettre en perspective avec une nouvelle pratique des touristes qui s'informent<br />

davantage à partir d'outils mobiles, d'application iPhone ou Androïd.<br />

« Le nombre de 53 000 pages vues via Internet met Ascain parmi les communes les plus consultées<br />

», tenait à préciser Laurence Harispe avant d'annoncer la mise en ligne d'un nouveau site ce samedi<br />

31 mars. Conçu en collaboration avec Terre et Côte basques, plusieurs pages seront dédiées à<br />

Ascain autour des thèmes « Dormir », « À faire », « manger », « infos pratiques » et « Ascain en<br />

images ».<br />

Réservations en ligne<br />

Autre nouveauté : la commercialisation de séjours via un nouvel outil de réservation en ligne, avec<br />

des formules adaptées à tous les besoins et à tous les services : hébergeurs, sites et musées, séjours,<br />

restauration, billetterie et boutiques. Les prestataires peuvent y gérer en temps réel les disponibilités<br />

et être réactifs à la moindre demande. Le paiement en ligne est sécurisé. Après avoir rappelé les<br />

diverses activités réalisées au cours de l'année 2011, la présidente, Marie-Laure Roumy, a détaillé le<br />

programme des animations de l'année à venir. Plusieurs nouveautés sont à noter parmi lesquelles<br />

une édition de fiches de randonnées. Classées par niveau, elles proposent de découvrir de proche en<br />

proche le village, la Nivelle, les lavoirs, Xeruen Borda et de parcourir les sentiers des sommets, de<br />

Saint-Ignace, de Koralhandia et de la Rhune.<br />

À l'issue de la réunion, Hélène Barthez a remis la médaille de bronze du tourisme à André<br />

Etchegoyhen. Créée en 1989, cette médaille récompense les personnes qui, par leur contribution<br />

bénévole ainsi que par la durée et la qualité des services rendus, ont effectivement contribué au<br />

développement du tourisme et des activités qui s'y rattachent.<br />

Chaque année, les nominations sont établies par arrêté du ministre chargé du Tourisme<br />

Source:http://www.sudouest.fr/2012/04/04/l-office-de-tourisme-a-l-ere-du-numerique-678188-<br />

3982.php<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

252


- Tourism sector aims to generate 2.5 crore jobs<br />

NEW DELHI: With a target of 12 per cent growth in tourist arrivals, the tourism sector is expected<br />

to generate 2.5 crore jobs during the 12th Five-Year Plan.<br />

"We have targeted 12 per cent growth in inbound as well as domestic tourists during the 12th Plan<br />

period. This growth will generate 2.5 crore jobs, both direct and indirect, in tourism sector during<br />

this period," Tourism Minister Subodh Kant Sahai said while presenting National Awards for<br />

excellence in hospitality education for the year 2010-11, here today.<br />

Our effort is to attract five million more inbound tourists in the next five years. In March we have<br />

about 13 per cent growth in foreign tourist arrivals and I am hopeful that we will achieve it," Sahai<br />

said.<br />

There are about 6.2 million foreign tourists in the country last year. He said the direct employment<br />

in hospitality sector will also be substantial.<br />

"Hospitality industry needs about 2 lakh trained persons every year but the supply is just about<br />

18,000 persons, which gets further reduced to about 12,000 persons after adjusting an attrition of<br />

about 30 to 35 per cent."<br />

Sahai said, "As per our estimate, by the close of the Eleventh Plan, our efforts to expand the<br />

institutional infrastructure and broad-basing of hospitality education through universities, colleges,<br />

ITIs, polytechnics and schools is expected to increase the supply of trained persons in a major way."<br />

Referring to gross budgetary support, Sahai said there is about 10 per cent increase in the budgetary<br />

support for the ministry than the last year grant. We have to attract private investment more<br />

aggressively now. The revenue generating scheme will be done more aggressively to meet the<br />

target."<br />

He said the efforts of the Central government, though important, have to be necessarily<br />

supplementary and catalytic and here our IHMs and FCIs have to raise themselves to the level of<br />

institutes of excellence to spur and stimulate similar efforts in the private sector.<br />

He urged the institutes to make "earnest effort to raise their standards" so as to be acceptable<br />

internationally, to become model institutes.<br />

Linking the GDP with the tourism sector, Sahai said tourism is now being recognised as one of the<br />

key drivers of growth and employment generation in the country. The contribution of tourism to the<br />

GDP is estimated to be more than 9 per cent."<br />

He referred to an independent study carried out by his ministry to identify major gaps that existed in<br />

terms of infrastructure and service delivery at major tourist destinations.<br />

He said this study concluded that for both the foreign and domestic tourist, the lack of hygiene and<br />

sanitary conditions in and around monuments and destinations, poor solid waste management and<br />

absence of hygienically maintained public amenities like toilets were the key factors that were<br />

impeding our efforts to catapult India as a leading tourist destination.<br />

Sahai said "Campaign Clean India" is aimed to undertake both sensitisation and action at field level<br />

on bringing our tourism destinations and their surroundings to an acceptable level of cleanliness and<br />

hygiene.<br />

Appealing to all hospitality institutions, Sahai said, "The IHMs and FCIs are expected to play a<br />

leading role in setting standards of cleanliness in and around monuments for all other educational<br />

institutions to follow."<br />

Source:http://economictimes.indiatimes.com/news/news-by-industry/jobs/tourism-sector-aims-togenerate-2-5-crore-jobs/articleshow/12534660.cms<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

253


- Greece Tourism Industry in Q2 2012 Analysed by BMI in New Topical Report<br />

Available at MarketPublishers.com<br />

The number of tourists arriving at the 13 largest airports in Greece during January-October 2011<br />

was up by around 9.6% year-on-year, according to the Association of Greek Tourism Enterprises.<br />

Due to strikes and demonstrations in Athens and thus strong negative publicity, arrivals at the<br />

country’s largest airport, Athens International Airport, were down. The main tourist destinations in<br />

Greece were the islands of Rhodes and Kos, with visitor numbers up by well over 20% y-o-y on<br />

both islands. Tourist arrivals to Thessaloniki increased by over 11% y-o-y.<br />

Strikes and protests, eroding Greece’s risk profile, and uncertainty over the sovereign debt crisis in<br />

the eurozone also hamper the tourism sector. The outlook for foreign visitors is strongly impacted<br />

by real GDP growth in the eurozone, which decreased by 1.6% and 0.5% in 2011 and 2012<br />

respectively, although growth is expected to recover slightly in 2013.<br />

New market report "Greece Tourism Report Q2 2012" elaborated by Business Monitor International<br />

(BMI) offers an insight into the travelling industry in Greece. It provides an overall economic and<br />

business background and details the key travel market statistics and major up-to-date data, SWOT<br />

analysis, industry trends and developments information and future forecasts.<br />

Source:http://www.marketwatch.com/story/greece-tourism-industry-in-q2-2012-analysed-by-bmiin-new-topical-report-available-at-marketpublisherscom-2012-04-04<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- Faut-il limiter le tourisme pour protéger l’environnement ?<br />

Déchets et pollution sur le delta sauvage du Danube en Roumanie, sur les plages de Goa en Inde, et<br />

même sur les hauteurs de l’Himalaya... De plus en plus de sites naturels d’exception souffrent de<br />

l’intensification du tourisme. Une tendance d’autant plus inquiétante qu’on estime à 1,6 milliard le<br />

nombre de touristes d’ici à 2020. Face aux risques que représente le tourisme de masse, des<br />

gouvernements ont pris les devants. C’est notamment le cas du Bhoutan, qui a ouvert ses portes aux<br />

touristes en 1974 en suivant une politique de « basse quantité, haute qualité ». Ainsi, chaque année,<br />

seuls quelque 7 000 voyageurs sont autorisés à entrer sur le territoire. Une façon de contrôler le<br />

développement du tourisme en protégeant l’environnement.<br />

Source:http://www.geo.fr/environnement/une-actu-votre-avis/faut-il-limiter-le-tourisme-pourproteger-l-environnement-100283<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- François Hollande : ''Le tourisme, moteur de la croissance et de la création<br />

d’emplois''<br />

"Je veux que les Etats-Unis soient la première destination touristique au monde." C’est ainsi que<br />

Barack Obama a fait entrer le tourisme dans la campagne présidentielle américaine comme vecteur<br />

de création d’emplois et de croissance. Le défi lancé à notre pays est clair.<br />

En effet, avec 78,6 millions de visiteurs la France occupe la première place mondiale des<br />

destinations touristiques.<br />

254


Ce secteur d’activité représente deux millions d’emplois directs et indirects, 235 000 entreprises,<br />

6,2% du PIB et un solde positif de la balance des paiements de 7,8 milliards d’euros.<br />

Pour autant, l’industrie touristique connaît une forte concurrence internationale et voit son<br />

leadership clairement contesté. La part relative de notre pays dans le total mondial des arrivées de<br />

touristes internationaux est passée de 9,5% en 2005 à 8,4% en 2009.<br />

Parallèlement, nous ne sommes plus qu’en troisième position en termes de recettes tirées du<br />

tourisme international, derrière les États-Unis et l’Espagne.<br />

Alors que l’Organisation Mondiale du Tourisme prévoit une croissance du nombre de touristes de<br />

4% en moyenne sur les dix prochaines années, notre pays doit donc y prendre toute sa part.<br />

Sans élaboration d’une grande politique touristique nationale nous serons relégués à la 6e place<br />

dans les dix prochaines années.<br />

Source: http://www.tourmag.com/Francois-Hollande-Le-tourisme-moteur-de-la-croissance-et-dela-creation-d-emplois_a51088.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Maroc : le tourisme c'est pêché mais... pas ses bienfaits ?<br />

oilà ce que c'est que d'avoir des ministres islamistes (même modérés) dans son Gouvernement : à un<br />

moment donné (on ne sait comment, ni pourquoi...) on sait qu'ils vont péter les plombs.<br />

Et alors, là, les conséquences peuvent être dramatiques. L'Egypte en sait quelque chose. Ses<br />

tergiversations concernant les "parcs à touristes" lui ont déjà coûté quelques points de PIB et ce<br />

n'est pas terminé.<br />

C'est peut-être le prix à payer pour la démocratie (?) mais égoïstement on préférerait presque parfois<br />

garder les tyrans, comme me faisait remarquer dernièrement la représentante à Paris d'une grande<br />

destination touristique...<br />

Bref, la tirade de son collègue qui a fait le tour du web en un tourne main, a obligé Lahcen Haddad,<br />

ministre du Tourisme, à corriger le tir.<br />

Pour lui, "les touristes qui viennent à Marrakech comme ailleurs, jouissent de leurs vacances dans le<br />

cadre de la loi en vigueur." Encore heureux !<br />

Si le Maroc, considéré comme une destination "refuge" pour les touristes français rebutés par la<br />

tournure inattendue du Printemps arabe, part aussi en sucette, il ne nous restera bientôt plus que<br />

l'Espagne, l'Italie et la Belgique comme destinations proches où passer nos vacances...<br />

Il y a fort à parier que le ministre s'est fait passer un bon savon par sa Majesté. En tout cas,<br />

"L'Economiste" dans son édito souligne fort à propos que "Le tourisme est une composante<br />

essentielle de l’économie marocaine (...) Alors si nos ministres se mettent à intimider et effrayer les<br />

clients qui nous font encore confiance… ?"<br />

On n'est jamais trahi que par les siens !<br />

Source:http://www.tourmag.com/Maroc-le-tourisme-c-est-peche-mais-pas-sesbienfaits_a51056.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

255


- Création d’une filière « industrie touristique »<br />

Face à cette situation, le gouvernement a paradoxalement choisi de démembrer et réduire très<br />

sensiblement ses capacités et moyens d’actions dans ce domaine.<br />

L’enjeu du prochain quinquennat est que la France demeure leader mondial dans le secteur du<br />

tourisme. Il faut pour cela donner une nouvelle impulsion à l’intervention publique, en coordination<br />

avec tous les opérateurs touristiques.<br />

Le tourisme sera un moteur de la croissance et de la création d’emplois pour notre pays.<br />

Cette ambition s’inscrira dans une démarche de création d’une filière « industrie touristique »<br />

regroupant l’ensemble des acteurs (privé/public, tourisme de loisirs et d’affaires).<br />

En unissant les différentes branches existantes il sera possible de mener une politique touristique<br />

cohérente, dynamique et ambitieuse pour la destination, les opérateurs et les salariés de la filière.<br />

La première est de rendre effectif le droit aux vacances pour tous par des actions prioritairement<br />

tournées vers les 46% des Français qui ne partent pas en vacances et les équipements par des<br />

dispositifs de réhabilitation de l’hébergement touristique. L’ANCV sera confortée dans ses missions<br />

ainsi que ses capacités d’intervention.<br />

La seconde est de renforcer l’attractivité de la destination, de ses services et produits en direction<br />

des touristes internationaux et Français. L’innovation dans le domaine de l’offre, portée par les<br />

acteurs de la filière, devra renforcer l’exception touristique française.<br />

« L’intérêt général des vacances et des loisirs »<br />

La troisième est de mener des actions dans les secteurs de la formation (initiale et continue), des<br />

parcours professionnels, de l’observation et des études ainsi que de la recherche-développement<br />

pour parvenir à unhaut niveau d’excellence de la filière sur les questions de la qualité et de la<br />

durabilité.<br />

L’Union Européenne peut représenter un relais de croissance pour l’industrie touristique Française.<br />

Mais c’est par la reconnaissance de « l’intérêt général des vacances et des loisirs » que la puissance<br />

publique pourra amplifier son action, en partenariat avec les opérateurs.<br />

Comme pour toutes nos industries, la construction d’un espace commun (social, fiscal,<br />

responsabilité des opérateurs) est une priorité.<br />

Dans le cadre du nouvel acte de la décentralisation, l’Etat-stratège, par son incarnation politique,<br />

impulsera cette politique nationale du tourisme, dans un partenariat renouvelé avec tous les<br />

territoires de métropole et d’Outre-mer.<br />

Il s’inscrira dans le cadre d’une nouvelle politique contractuelle. L’échelon régional en assurera le<br />

pilotage opérationnel et coordonnera les destinations touristiques locales.<br />

Au-delà de la nécessité de soutenir et structurer un secteur économique, une politique active en<br />

faveur du tourisme sert un enjeu plus global qui est celui du rayonnement de la France dans le<br />

monde.<br />

L’activité touristique apporte un débouché à notre langue, à notre culture, mais aussi à nos<br />

techniques et à nos produits tant en accueillant des touristes qu’en invitant les Français à voyager.<br />

Avec François Hollande, le changement c’est aussi une nouvelle ambition pour le tourisme.<br />

Source: http://www.tourmag.com/Francois-Hollande-Le-tourisme-moteur-de-la-croissance-et-dela-creation-d-emplois_a51088.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Tourism impact: $13.3M<br />

The planning committee with an overview of the chamber's 2012 tourism initiatives.<br />

It included a list of 11 regional tourist attractions, including the Brockville Arts Centre, 1000 Islands<br />

256


and Seaway Cruises, Fulford Place, Boldt Castle and Upper Canada Village. One of the attractions,<br />

Fort Henry, is in Kingston.<br />

The report shows the total number of visits to those attractions dropped in 2011, to 564,555 from<br />

576,366 in 2010.<br />

But a five-year overview shows the economic impact on the region of those attractions has grown,<br />

to $13,330,005 in 2011 from $9,338,366 in 2007.<br />

Over those five years, the total was $61,090,419, it added.<br />

A similar list looks at 18 festivals and events, all of them local to Brockville or Leeds and Grenville,<br />

including Riverfest (which is not returning this year), the 1000 Islands Wine and Food Festival<br />

(which has only been in existence for two years), RibFest, the Thousand Islands Poker Run and the<br />

St. Lawrence Shakespeare Festival.<br />

That list also includes as separate "events" each of the Thousand Islands Playhouse's two theatres,<br />

and suffers from gaps in data for past years for some events.<br />

That list points to an economic impact from festivals and events of $4,662,340 in 2011, up from<br />

$3,332,892 in 2007.<br />

Over five years, the report adds, the benefit from festivals and events has amounted to $17,987,882.<br />

In total, the economic benefits of all these attractions and activities over five years has been<br />

$79,078,301, the report concludes.<br />

The numbers are based on a provincial formula known as TREIM (Tourism Regional Economic<br />

Impact Model), which factors in a variety of data such as taxes generated and jobs created by the<br />

events and attractions, as well as the local spending they generate on gas, restaurants and retail, said<br />

Barr.<br />

She said 90 per cent of the numbers the local chamber used as inputs were derived from day visits<br />

to the attractions and events, while the other 10 per cent from single overnight stays.<br />

The latest report demonstrates the importance of tourism to the area, she added.<br />

Baker said the tourism report includes a lot of data he must digest in order to get a sense of<br />

tourism's impact on Brockville specifically as well as the entire region.<br />

"If the region is having success, I think it's great for Brockville," said Baker.<br />

"Under these economic times we're in right now, I think that's a positive indication," added<br />

Councillor Mike Kalivas.<br />

Councillor Leigh Bursey agreed, later adding that tourism success is a benefit for Brockville<br />

whether it happens within Brockville or across the region as a whole.<br />

"We can't work in silos," said Bursey.<br />

- - -<br />

COUNTING THE VISITS<br />

Here's how many visits regional tourist attractions received in 2011: Brockville Arts Centre: 30,822<br />

BAC Summer Series: 5,386 1000 Islands and Seaway Cruises: 26,500<br />

Brockville Museum: 11,574 Brockville Ontario Speedway: 30,400<br />

Fulford Place: 6,782 Fort Wellington: 12,465 Boldt Castle: 180,249<br />

Upper Canada Village: 166,250 Genealogy visits: 927 Fort Henry: 93,200 Total: 564,555<br />

Source: Brockville and District Chamber of Commerce<br />

Source:http://www.recorder.ca/ArticleDisplay.aspx?e=3524188<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

L’épave du Titanic inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO<br />

Depuis le 5 avril 2012, l’épave du Titanic bénéficie de la protection de la Convention de l’UNESCO<br />

sur la protection du patrimoine culturel subaquatique. Le navire reposant à plus de 4000 mètres de<br />

257


fond aura attendu cent ans…<br />

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic faisait naufrage dans l’Atlantique nord en heurtant un<br />

iceberg. Cent ans après avoir sombré, l’épave bénéficie désormais, de la protection de la<br />

Convention de l’UNESCO sur la protection du patrimoine culturel subaquatique. L’anniversaire de<br />

cette tragédie est l’occasion pour la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, d’exprimer sa<br />

préoccupation quant à la destruction et au pillage de milliers d’épaves anciennes et de sites<br />

archéologiques submergés dans le monde.<br />

Les vestiges du Titanic gisent à quelque 4000 mètres de fond au large de Terre-Neuve. L’épave se<br />

trouvant dans les eaux internationales, aucun Etat ne peut revendiquer une juridiction exclusive sur<br />

le site. Les Etats ne peuvent en effet exercer une juridiction que sur les épaves se trouvant dans<br />

leurs eaux territoriales ou battant pavillon national. Jusqu’ici, le Titanic ne pouvait bénéficier de la<br />

protection de la Convention adoptée par l’UNESCO en 2001, celle-ci ne s’appliquant qu’aux<br />

vestiges immergés depuis au moins cent ans.<br />

Source:http://www.nationalgeographic.fr/actualite/epave-titanic-inscrite-patrimoineunesco/7915629/<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- Les trésors de la Syrie antique en danger<br />

Les violences qui secouent la Syrie depuis plus d'un an ont exposé les trésors archéologiques du<br />

pays aux pillages et aux destructions, notamment la cité antique de Palmyre et les ruines grécoromaines<br />

d'Apamée, classées au patrimoine mondial de l'Unesco, selon les experts. Les zones les<br />

plus exposées sont celles échappant désormais au contrôle du régime, où les pilleurs visent musées,<br />

monuments et chantiers de fouilles, d'après la même source.<br />

"Depuis trois ou quatre mois, les pillages se sont multipliés. Nous avons reçu une vidéo qui montre<br />

des gens arrachant des mosaïques au marteau-piqueur à Apamée. Et à Palmyre, il y a de nombreuses<br />

fouilles clandestines", affirme à l'AFP la directrice des musées en Syrie, Hiba al-Sakhel. De leur<br />

côté, les militants affirment, vidéos à l'appui, que plusieurs sites, notamment Qalaat al-Madiq<br />

(nord), qui abrite une citadelle médiévale, et le célèbre site d'Apamée, ont été bombardés par<br />

l'armée, qui tente de reprendre des bastions rebelles.<br />

Marché noir<br />

Les pillages, qui existaient déjà dans le pays, ont crû avec les violences qui ravagent le pays depuis<br />

l'éclatement, le 15 mars 2011, de la révolte contre le régime de Bachar el-Assad. "Les archéologues<br />

n'ont pas encore exploré toute la Syrie, donc où que l'on fouille on peut faire des découvertes", dit<br />

Mme Sakhel. "Je pense que ces pilleurs sont des habitants attirés par le profit et qui ne comprennent<br />

pas l'importance de ce qu'ils trouvent", ajoute-t-elle, disant redouter qu'une "grande partie de<br />

l'histoire se perde".<br />

Selon les experts, des pièces du musée de Hama (centre) ont déjà été volées, notamment des armes<br />

antiques et une statue datant de l'ère araméenne. Plus au nord, la citadelle de Shaizar, qui surplombe<br />

le fleuve Oronte, a été endommagée tandis que, sur le site d'Apamée, une statue romaine en marbre<br />

a été dérobée, selon les experts. Les pièces volées, qui transitent par le Liban et d'autres pays<br />

voisins, sont ensuite vendues au marché noir.<br />

Également pillée, la cité antique d'Ebla, dans la province d'Idleb (nord-ouest), a été ravagée par les<br />

combats entre armée et rebelles. Au château fort du Krak des chevaliers, joyau de l'époque des<br />

Croisades et haut lieu touristique, les gardiens du site ont été empêchés d'entrer par des hommes<br />

armés qui occupent les lieux, affirme Mme Sakhel. Pour Michel al-Maqdissi, directeur général des<br />

antiquités et des musées de Syrie, la zone la plus en danger est la région du massif calcaire, célèbre<br />

pour ses villes mortes proches de la Turquie.<br />

258


Héritage exceptionnel<br />

Fin mars, l'Unesco avait demandé aux "parties impliquées dans le conflit" en Syrie d'"assurer la<br />

protection de son héritage culturel exceptionnel" tandis que l'opposition syrienne tirait également la<br />

sonnette d'alarme, affirmant que les attaques de l'armée mettaient en péril des sites historiques. La<br />

Syrie possède un important patrimoine archéologique et historique, et sa capitale Damas est une des<br />

plus anciennes villes du monde. Six sites - l'ancienne ville de Damas, celles de Bosra et d'Alep,<br />

Palmyre, le Krak des chevaliers et Qalaat Salah el-Din, les villages antiques du nord - sont inscrits<br />

au patrimoine mondial de l'Unesco.<br />

"La Syrie partage avec la Mésopotamie les grandes étapes qui ont marqué les principales avancées<br />

humaines, c'est-à-dire la naissance des premières villes", explique Marc Griesheimer, directeur du<br />

département archéologie et histoire de l'antiquité à l'Institut français du Proche-Orient. Les autorités<br />

syriennes ont déjà retiré plusieurs pièces des musées nationaux et comptent les placer en sûreté à la<br />

Banque centrale, affirme Mme Sakhel.<br />

"J'espère que la communauté internationale enverra un message au peuple syrien pour lui dire que<br />

c'est notre patrimoine qui est en danger", dit-elle. "Ce patrimoine est celui de tous les Syriens, ce<br />

n'est pas celui du gouvernement ni du président, mais celui de l'Humanité", conclut-elle.<br />

Source:http://www.lepoint.fr/monde/les-tresors-de-la-syrie-antique-en-danger-06-04-2012-<br />

1449015_24.php<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- L'Office du tourisme de Québec sur iPhone<br />

L'Office du tourisme de Québec (OTQ) a lancé, cette semaine, sa nouvelle application mobile pour<br />

iPhone en français et en anglais.<br />

«Tout est maintenant au creux de votre main! Vous êtes rendu à Québec: choisissez parmi plus de<br />

100 restaurants, des boutiques, des attraits touristiques, des activités et des événements. Vous<br />

planifiez votre voyage? En plus de tout ça, vous avez accès à plus de 300 lieux d'hébergement»,<br />

explique Gabriel Savard, directeur de l'Office du tourisme de Québec.<br />

Ces renseignements sont listés pour la ville de Québec ainsi que pour la Côte-de-Beaupré, l'île<br />

d'Orléans, la Jacques-Cartier, Portneuf et Wendake.<br />

«À titre de partenaire associé du projet, le Centre local de développement (CLD) de Québec<br />

considère que le lancement de l'application touristique mobile s'inscrit dans les objectifs des<br />

partenaires régionaux, plus particulièrement en matière de renouvellement et de développement de<br />

l'offre touristique. En plus d'avoir collaboré au contenu, le soutien financier apporté au projet par le<br />

CLD de Québec a contribué à développer encore davantage l'expertise technologique locale qui est<br />

l'un de nos objectifs stratégiques prioritaires», soutient Me Françoise Mercure, présidente du CLD<br />

de Québec.<br />

Riche contenu<br />

Ce riche contenu est continuellement mis à jour. On y trouve :<br />

» un haut niveau de détails sur les attraits, l'hébergement, les restaurants et les magasins;<br />

» un calendrier complet des événements;<br />

» un descriptif de la région, de ses secteurs et de ses attraits incontournables;<br />

» une foule de conseils pratiques à destination;<br />

» la localisation des bureaux d'information touristiques.<br />

Grâce à la géolocalisation, le visiteur pourra de plus afficher les points d'intérêt qui l'entourent et s'y<br />

diriger facilement.<br />

L'application mobile de l'OTQ est gratuite, contrairement à plusieurs guides de voyage pour<br />

appareils mobiles. On peut télécharger l'application dans l'AppStore ou trouver un lien direct à<br />

259


www.regionde<br />

quebec.com/mobile en français et www.quebecregion.com/app en anglais. On y trouve aussi une<br />

courte vidéo qui décrit l'application. Elle sera adaptée pour les téléphones Android en mai et pour<br />

les iPad à l'automne. Un site Web mobile verra aussi le jour en 2012.<br />

Pour faire connaître l'application mobile, un code QR (Quick Response) sera affiché sur les<br />

publications de l'OTQ et dans ses publicités au Québec et à l'international. Ce code permettra de<br />

télécharger l'application avant d'être rendu à Québec.<br />

L'application officielle de la région de Québec est une réalisation de l'Office du tourisme de<br />

Québec, en partenariat avec le CLD de Québec. Notons aussi l'appui de Tourisme Québec, du<br />

Bureau de la Capitale-Nationale et de la Ville de Québec, de même que de Tourisme Côte-de-<br />

Beaupré, du CLD de l'île d'Orléans, de Tourisme Jacques-Cartier, du CLD de Portneuf et de<br />

Tourisme Wendake.<br />

Source: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/voyages/201204/06/01-4513201-loffice-du-tourisme-dequebec-sur-iphone.php<br />

Publié le 07 avril 2012<br />

- 2011, une année jugée "excellente" pour le tourisme en France<br />

Le tourisme français retrouve des couleurs... Dans une étude publiée par l'Insee, 2011 est décrite<br />

comme une "année excellente" pour le secteur, avec une fréquentation en hausse de 3% des hôtels et<br />

des campings. "Entre mai et septembre, les campings ont enregistré 107 millions de nuitées, soit<br />

leur plus haut niveau de fréquentation depuis dix ans !", écrit l'institut. Et "avec 198 millions de<br />

nuitées, la fréquentation dans les hôtels avoisine son record de 2007".<br />

Dans le détail, la fréquentation a progressé l'an dernier de 3,2% dans les hôtels et de 2,8% dans les<br />

campings après respectivement +2,2% et +0,9% en 2010. Un dynamisme qui profite avant tout "de<br />

la clientèle venant de France, en particulier dans les campings. La clientèle venant de l'étranger<br />

représente un tiers des touristes accueillis dans les deux modes d'hébergement".<br />

La fréquentation des hôtels poursuit donc sa progression en 2011, après une reprise marquée en<br />

2010. Quant aux campings, les années 2007 et 2008 mises à part, leur fréquentation "suit une<br />

tendance ascendante", observe l'Insee... "Elle est portée par la progression de la clientèle résidant en<br />

France, alors que la fréquentation des touristes étrangers stagne depuis 2007".<br />

L'institut montre par ailleurs que les vacanciers sont de plus en plus séduits par une offre qui monte<br />

en gamme : "La fréquentation des établissements de trois étoiles augmente de 7% et celle des quatre<br />

et cinq étoiles de 27%, alors que pour les autres hôtels elle baisse de 4%", souligne encore l'institut.<br />

Une évolution qui peut s'expliquer par la réforme du classement hôtelier adoptée en 2009,<br />

tempèrent les auteurs, ce qui n'exclut pas "une tendance de fond".<br />

Autre enseignement de cette étude : la clientèle étrangère est de moins en moins européenne : "elle<br />

provient ainsi principalement des pays extérieurs à l'Europe, essentiellement d'Amérique et d'Asie.<br />

En particulier, la clientèle chinoise s'accroît de 25%".<br />

Source:http://www.boursier.com/actualites/economie/2011-une-annee-jugee-excellente-pour-letourisme-en-france-14203.html?sitemap<br />

Publié le 07avril 2012<br />

260


- Mission québécoise touristique du Québec en Chine<br />

La ministre québécoise du Tourisme, Nicole Ménard, a entamé samedi une mission en Chine afin de<br />

mousser le Québec comme destination, dans ce marché en pleine expansion.<br />

La ministre est accompagnée de représentants de Tourisme Montréal, de la Société du Centre des<br />

congrès de Québec et d’Aéroports de Montréal.<br />

Selon les projections de l’Organisation mondiale du tourisme, d’ici 2020, la Chine comptera 100<br />

millions de voyageurs internationaux et deviendra le plus grand marché touristique émetteur au<br />

monde.<br />

En 2010, le Québec a ouvert un bureau à Pékin dont le but est de développer le marché touristique.<br />

Des démarches sont notamment en cours pour l’établissement d’une liaison aérienne entre la Chine<br />

et Montréal.<br />

Au cours de cette mission, Nicole Ménard s’entretiendra avec plusieurs intervenants liés au<br />

transport aérien et à l’industrie touristique chinoise, à Pékin et à Shanghai. Elle participera<br />

également à des activités promotionnelles à l’intention des grossistes et des médias spécialisés.<br />

Source:http://journalmetro.com/actualites/national/37439/mission-quebecoise-touristique-duquebec-en-chine/<br />

Publié le 07 avril 2012<br />

- Tourist taxes fund local services<br />

The average Napa resident may never stay at the future Ritz-Carlton or the St. Regis resorts, but<br />

every Napan will feel the financial benefits if those projects come into fruition, just as they do now<br />

with existing hotels.<br />

In recent years, as Napa has become a destination spot rather than just a thoroughfare to Upvalley<br />

attractions, hotel taxes paid by visitors have become ever more important to the city’s budget.<br />

“We’re becoming more and more reliant on (transient occupancy tax),” said City Manager Mike<br />

Parness.<br />

Visitors who stay overnight in Napa pay a 14 percent tax on their hotel bill. Twelve percent goes to<br />

the city of Napa and the other 2 percent to the Tourism Improvement District, which promotes the<br />

Napa Valley.<br />

This bed tax represents the third-largest source of income for the city, following property and sales<br />

tax, according to the city. Last year, it counted for 13 percent of the city's revenue.<br />

Except for the 2008-’09 fiscal year, hotel revenues have risen every year in Napa for a decade,<br />

according to city data. When tourism picked up in 2010-11, revenue from the bed tax jumped $1.6<br />

million.<br />

This year, the city projects to bring in at least $9.89 million in transient occupancy taxes, a<br />

$200,000 increase from last year.This rise in this hotel revenue, at a time when property tax is at a<br />

low and sales tax is slowly recovering, has helped reduce the city’s deficit, Parness said.<br />

“We’re projecting that with the kind of growth we’re seeing in the economy, we’ll be able to<br />

operate in the black, just barely,” Parness said. The combination of cuts, concessions and increased<br />

revenue should fill the city’s deficit by the upcoming fiscal year.<br />

If the approved Ritz-Carlton and St. Regis project are built, the city would be able to restore some<br />

of the public services it has reduced and get started on needed capital improvements, like adding a<br />

fifth fire station to the city in Browns Valley, Parness said.<br />

Hotel tax revenue is also a growing source of income for American Canyon, which has seen its<br />

numbers increase steadily over the past decade, except for a 6 percent drop in 2008-09, according to<br />

data provided by the city.<br />

261


“I see this as the result of several factors,” Dana Shigley, American Canyon city manager, wrote in<br />

an email. “First, increased local and regional marketing, including our own (Tourism Business<br />

Improvement District) marketing efforts.”<br />

Shigley said the fact that American Canyon offers the most budget-friendly hotels in the Napa<br />

Valley is also reason for its growing success.<br />

“As the economy has gotten tougher, I think tourists remain interested in enjoying the Napa Valley,<br />

but are looking for more affordable lodging options,” she said. “Our three local hotels are very nice,<br />

a short drive from Napa and the valley, and more reasonably priced than the lodging options<br />

Upvalley.”<br />

As in Napa, visitor taxes represents the third-largest source of income for American Canyon,<br />

following property and sales tax, Shigley said. The bed tax accounts for 5 percent of the city’s<br />

general fund revenue and is expected to grow, but possibly not at the pace seen in recent years.<br />

“(Transient occupancy tax) is the bright spot in what would otherwise be a pretty dreary general<br />

fund revenue projection,” Shigley wrote. “Sales tax revenues are flat and property tax revenues<br />

continue to decrease as property values stay stagnant.”<br />

In May 2010, American Canyon increased its transient occupancy tax from 10 to 12 percent,<br />

aligning itself with the rest of the county as part of its three-year budget deficit elimination plan.<br />

Another two percent is charged to hotel guests to help fund the Tourism Improvement District, as is<br />

the case with all other cities in the county.<br />

For Yountville, visitors and their pocketbooks are even more important. The town is more<br />

dependent on the transient occupancy tax than any other municipality in California, said town<br />

finance director Kathleen Bradbury. At 61 percent of revenues, this tax is the town’s largest general<br />

fund source.<br />

“It’s our bread and butter,” Bradbury said.<br />

In 2005, Yountville voters increased the rate from 10 to 12 percent to help pay for a new community<br />

center, she said.<br />

In 2010-’11, the hotel tax surpassed $4 million for the first time, according to a town staff report.<br />

This year, the town expects $4.65 million.<br />

The remodel of Hotel Yountville in 2011 was a “huge increase” to town revenue, Bradbury said.<br />

She was unaware of any upcoming expansions or new hotel projects.<br />

“We’re nearing the point where we’re kind of at our peak,” Bradbury cautioned.<br />

About two years ago, St. Helena lifted a long-time cap on new hotels to allow two new, high-end<br />

establishments that could soon add to the city’s tax base, said the city’s finance director, Karen<br />

Scalabrini.<br />

“The council was looking at our budget and our economy and chose to move forward with those,”<br />

Scalabrini said. “(The new hotels would be) great for our general fund. We will be able to do more<br />

(roadwork), do more for the citizens of St. Helena.”<br />

Scalabrini said the city is slowly recovering from the hit it took in 2008-09. The hotel tax accounts<br />

for 15 percent of the city’s revenue. “(Transient occupancy tax) has started going up now,” she said.<br />

In March, the St. Helena City Council legalized short-term vacation rentals, which means more<br />

visitor tax for the city, Scalabrini said.<br />

Calistoga has three major hotel projects in the works, two for new destination hotels and one to<br />

demolish and replace an existing inn with a larger high-end resort.<br />

“If all of them came around, our (visitor tax) would increase by $5 million (per year),” said City<br />

Mnager Richard Spitler.<br />

Calistoga has been bringing in more than $3 million in recent years, accounting for 49 percent of its<br />

revenue, Spitler said. As is true for the other cities, visitors bring in other revenue, too.<br />

“At least 30 percent of our sales tax is from tourism, probably 50 percent,” he said.<br />

Transient occupancy tax revenue is helping the city balance its budget, which should happen by the<br />

end of this fiscal year, following a period when the city had to make “drastic” cuts, Spitler said.<br />

Napa County is less dependent on hotel tax generated in the unincorporated areas, but that revenue<br />

is still significant, accounting for 9 percent, or $9 million, in discretionary revenue this year,<br />

262


according to information provided by Britt Ferguson, assistant county executive officer.<br />

Transient occupancy tax is the second-largest revenue generator in the discretionary budget, second<br />

to property tax, which accounts for 80 percent of the revenue.<br />

In the county, discretionary revenue is used to pay for the Napa County Sheriff’s Office, probation,<br />

the district attorney, corrections, assessor and elections, Ferguson said. The money is also used for<br />

Health and Human Services, planning and major capital projects.<br />

Each year, a portion must be invested in parks and open space, visitor management and arts and<br />

culture, he said.<br />

The transient occupancy tax is particularly important because it goes directly to a city, and comes in<br />

on a monthly basis, St. Helena’s Scalabrini said. This is in contrast to the property tax, which first<br />

goes to the state and then trickles down to municipalities.<br />

“It’s the revenue stream we get with no strings attached,” she said.<br />

Napa’s city manager agreed. “It’s that infusion of cash from those visiting that allow us to provide<br />

services to those who live here,” Parness said.<br />

Source:http://napavalleyregister.com/news/local/tourist-taxes-fund-localservices/article_7a4739bc-812f-11e1-98f4-001a4bcf887a.html<br />

Publié le 08 avril 2012<br />

- Marrakech/tourisme: «Guerre» déclarée à Ramid<br />

«L’attentat» de Mustapha Ramid contre les touristes étrangers continue de faire rage à Marrakech.<br />

La polémique enfle et, aujourd’hui, après la réaction du ministre du Tourisme, Lachen Haddad, aux<br />

propos jugés inqualifiables du ministre de la Justice, c’est au tour Fatima-Zahra Mansouri de<br />

répondre. La mairesse de Marrakech a en effet adressé une lettre ouverte au ministre dénonçant son<br />

discours «qui va à l’encontre des principes de tolérance, bien propres à la ville et au pays».<br />

Mansouri juge les propos de Ramid blessants pour la ville et ses habitants et indignes d’un<br />

responsable gouvernemental. La guerre est-elle déclarée? Pour rappel, le ministre de la Justice avait<br />

mis les pieds dans le plat avec une sortie tonitruante: «Des gens du monde entier viennent à<br />

Marrakech pour commettre des péchés et s’éloigner de Dieu». Ces propos, tenus dans une école<br />

coranique, relayés par la presse étrangère et les réseaux sociaux, ont suscité de fortes critiques.<br />

Mais, comme pour toute polémique, on sait que les propos sortis de leur contexte peuvent être<br />

exagérés.<br />

Qu’en conclure? s’inquiètent et s’indignent aussi les professionnels. «Que les touristes sont des<br />

persona non grata dans le pays et tuer la seule activité de Marrakech qu’est le tourisme? Certains<br />

n’ont pas hésité à le penser dans tous les cas. Pour arrêter la controverse, le département de Haddad<br />

s’est fendu d’un communiqué, invitant le ministre à s’occuper plutôt de ses tribunaux. «La mise en<br />

œuvre de la stratégie du tourisme relève de la responsabilité du ministre de tutelle et du chef du<br />

gouvernement». Cette réaction a davantage aiguisé les esprits. Et la polémique n’a fait qu’enfler.<br />

Pour des professionnels, les propos du ministre Ramid ont porté préjudice à la destination.<br />

D’ailleurs, la Fédération nationale du tourisme est aussi montée au créneau. Agacées et surtout<br />

inquiètes pour le secteur qui subit les revers de la crise en Europe, les 2.800 entreprises touristiques<br />

-toutes branches confondues- exerçant au Maroc demandent au ministre de retirer ses propos «qui<br />

influencent les décisions d’investissement des partenaires étrangers». La fédération tient à préciser<br />

d’ailleurs que plus de 1.500 atouts touristiques ont été identifiés. De fait, les touristes, selon les<br />

professionnels, choisissent Marrakech pour la culture vivante du pays, la diversité de ses atouts<br />

naturels, son hospitalité et «ne s’inscrivent nullement dans cette image que le ministre de la justice,<br />

pourtant membre du gouvernement, a pu donner à notre pays».<br />

263


Source:http://www.leconomiste.com/article/893158-marrakechtourisme-guerre-d-clar-e-ramid<br />

Publié le 09 avril 2012<br />

- En 10 ans, 440 MMDH de recettes<br />

Le Maroc a réussi à totaliser, entre 2001 et 2010, des recettes touristiques s'élevant à 440 milliards<br />

de dirhams (MMDH), soit une réalisation à hauteur de 90% des objectifs fixés, a indiqué le ministre<br />

du Tourisme, Lahcen Haddad.<br />

Dans un entretien au quotidien «Asharq Al Awsat», publié vendredi, le ministre a indiqué que le<br />

tourisme a connu depuis l'année 2001 une croissance soutenue ce qui a permis d'enregistrer des<br />

résultats importants. Le secteur touristique qui constitue la principale source de devises et qui<br />

occupe la deuxième place en termes de contribution au Produit intérieur brut (PIB), a permis de<br />

générer environ 470.000 emplois ce qui en fait un secteur crucial pour l'économie marocaine, s'est-il<br />

félicité.<br />

Quant à la stratégie des dix millions de touristes à l'horizon 2010, Haddad a relevé que cet objectif a<br />

été réalisé à hauteur de 97% avec un afflux de 9,7 millions de touristes, dont une grande partie s'est<br />

rendue à Marrakech, alors qu'Agadir occupe la deuxième place.<br />

Ces résultats ont été réalisés malgré les difficultés qu'a connues le tourisme marocain durant l'année<br />

précédente sur fond des événements politiques survenus dans certains pays de la région, a dit le<br />

ministre qui a mis en avant la «bonne santé» du secteur du tourisme au Maroc qui sera renforcé<br />

davantage, dans le cadre de la Vision 2020, par huit nouvelles destinations touristiques.<br />

Le département du Tourisme élabore un plan d'ouverture sur de nouveaux marchés émetteurs, dont<br />

la Chine, l'Inde et le Brésil, assure le ministre, qui a mis en exergue l'importance du marché des<br />

pays du Golf dans les segments du tourisme familial et des affaires.<br />

Source:http://www.lematin.ma/express/Tourisme-_En-10-ans-440-MMDH-de-recettes-/165070.html<br />

Publié le 09 avril 2012<br />

- L'office de tourisme, incontournable adresse, à l'heure du bilan<br />

Adresse incontournable pour qui franchit l'une des portes de la ville fortifiée en visiteur curieux,<br />

l'office de tourisme s'est arrêté un instant pour dresser le bilan de l'année dernière.<br />

Des avantages de ses inconvénients. Une semaine avant l'assemblée générale de l'office, en mairie,<br />

à l'occasion du vote du budget, il avait été question des cent hectares d'espaces verts, douze<br />

kilomètres de murailles et vingt hectares de plan d'eau qui pèsent d'autant dans les finances<br />

communales. Vu sous un autre angle, ce patrimoine attire, inconstestablement, et constitue un cadre<br />

idéal à la mise sur pied d'événements grand public comme les incontournables journées de villes<br />

fortifiées, le bivouac des armées ou les balades nocturnes, têtes d'affiche de l'OT.<br />

L'an dernier, 6 305 personnes ont poussé la porte de la maison du tourisme dont 1 807 étrangers.<br />

Les Belges arrivent en tête, à 469 visites, suivis des Néo-Zélandais, 461, avec lesquels la ville<br />

entretient des liens étroits depuis que la cité a été libérée par un régiment de Nouvelle-Zélande, en<br />

1918. En avril, mois de l'ANZAC Day, là-bas fête nationale, la fréquentation a grimpé à 165<br />

personnes, et à 155 en août. Il s'agit pour la plupart de Néo-Zélandais qui viennent marcher dans les<br />

pas de leurs ancêtres de 14-18. Encore convient-il de préciser que pour eux comme pour les autres,<br />

un couple ou une famille est comptabilisé par l'office pour une personne.<br />

264


L'année 2011 a vu une légère baisse, de 10 %, des participants aux visites guidées - deux ont été<br />

annulées à cause de la pluie - et la fréquentation du gîte de groupe du centre Lowendal se maintient,<br />

à quatre-vingt-trois nuitées.<br />

Pour 2012, l'OT va tester une application I-Phone pour les visites guidées - mais il semble que cette<br />

innovation ne soit pas encore au point - relancer les locations de vélos en proposant des circuits à<br />

thèmes et organiser une journée de découverte de la ville aux nouveaux habitants. Ne reste plus qu'à<br />

attendre les beaux jours.<br />

Source:http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maubeuge/actualite/Autour_de_Maubeuge/Le_Quercita<br />

in/2012/04/09/article_l-office-de-tourisme-incontournable-adre.shtml<br />

Publié le 09 avril 2012<br />

- Tourism industry suffers as dollar dazzles<br />

THE high Australian dollar is taking a savage toll on the nation's tourism industry, with official<br />

figures showing foreign visitors' spending has slumped to its lowest level in more than four years.<br />

Income from foreign tourists is estimated to have fallen to $2.63 billion in February, its lowest<br />

monthly level since December 2007, the Bureau of Statistics said.<br />

Foreign visitors now spend about $100 million less a month on tourism-linked services such as<br />

flights or hotels than they did a year ago, the bureau said in trade figures published last week. In a<br />

double whammy for the industry, the high dollar has also tempted thousands more Australians to<br />

take their holidays overseas, instead of travelling domestically.<br />

Australians are estimated to have spent $2.82 billion on overseas tourism services in February, the<br />

highest amount on record.<br />

The managing director of the Australian Tourist Export Council, Felicia Mariani, said the high<br />

dollar was just one of many challenges; tourism was also being harmed by foreign governments'<br />

taxes on long-haul flights.<br />

Britain this month raised its tax on long-haul flights, and there are growing fears that cash-strapped<br />

European nations could introduce similar levies.<br />

'It's an expensive destination, and now there is a tax being applied to long-haul travel departing<br />

from the UK,'' Ms Mariani said. ''We have to be concerned that other European countries may well<br />

pick that up.''<br />

With Australia's relatively high wages also raising hotel running costs here, Ms Mariani said the<br />

industry needed to have a ''good hard look'' at ensuring it was offering foreign visitors value for<br />

their money.<br />

Spending on tourism is notoriously difficult to measure, and the ABS says its figures are a timely<br />

guide to the industry's health rather than a perfect measure of tourism spending.<br />

But the number of people arriving here confirms the industry's woes, with short-term arrivals falling<br />

by 0.2 per cent in the year to February, while the number of Australians heading overseas jumped<br />

9.1 per cent.<br />

Despite these challenges, there are also some bright spots for the industry.<br />

The chief executive of Wotif.com, Robbie Cooke, said there had been strong growth across Asia,<br />

and some parts of the domestic industry.<br />

"In terms of inbound tourism we've seen some strong growth coming from Asia, with a nearly 20<br />

per cent increase in visitors from Malaysia to Australia in the past couple of months and this has<br />

been increasing steadily," Mr Cooke said.<br />

"On the domestic front places like Cairns, Sydney, Gold Coast, Melbourne and the NSW North<br />

Coast have seen good growth in leisure bookings.''<br />

The industry is also benefiting from a surge in Chinese visitors.<br />

265


Source:http://www.smh.com.au/national/tourism-industry-suffers-as-dollar-dazzles-20120409-<br />

1wl4c.html<br />

Publié le 09 avril 2012<br />

- Saison hivernale 2011-2012 : Un bilan positif pour l’industrie touristique<br />

lanaudoise<br />

Tourisme Lanaudière dresse un bilan positif de l’achalandage touristique des derniers mois chez ses<br />

membres et sur le territoire. Au final, malgré un début d’hiver tardif et une fonte des neiges<br />

soudaine en mars, la majorité des entreprises dresse un bilan très positif. Les lieux d’hébergement<br />

ont connu des mois de janvier et février remarquables, la très grande majorité signalant des hausses<br />

d’achalandage marquées par rapport à l’année précédente. Les attraits touristiques ont connu eux<br />

aussi une croissance, quoiqu’un peu plus modeste.<br />

Au cours des derniers mois, Tourisme Lanaudière a réalisé différentes actions visant à rejoindre la<br />

clientèle hivernale : campagne de positionnement hivernale dans les médias du grand Montréal ainsi<br />

que sur les marchés de la Montérégie et du Centre-du-Québec, campagne motoneige regroupée avec<br />

la Mauricie et orientée sur plusieurs marchés (intra Québec, Ontario, USA) et promotion<br />

internationale via Québec Authentique, un concept promotionnel regroupant aussi Lanaudière et la<br />

Mauricie. Après analyse des principaux indicateurs de performance et enquête auprès de nos<br />

membres et partenaires, voici les principaux constats pouvant être tirés :<br />

Stabilité et progression dans les attraits touristiques<br />

Selon les données compilées, nos attraits touristiques ont tiré profit de la clientèle régionale et de<br />

celle du grand Montréal, bénéficiant ainsi de l’intérêt des clientèles urbaines pour des excursions<br />

d’une journée et des courts séjours. En janvier et février, entre 46 % et 50 % des entreprises se<br />

disaient à la hausse tandis que seulement 7 % à 11 % se considéraient à la baisse. Évidemment, la<br />

fonte rapide de la neige en mars est venue stopper les activités de plein air. Cette fonte rapide aura<br />

principalement affecté les centres de ski alpin qui comptaient sur le ski de printemps pour récupérer<br />

les pertes de décembre. Notons, finalement, que la couverture médiatique liée à l’offre touristique<br />

de Lanaudière a été particulièrement importante de décembre 2011 à mars 2012, ce qui a<br />

certainement contribué à l’intérêt de clientèles du grand Montréal pour les attraits de Lanaudière.<br />

Hébergement : un hiver qui fait du bien pour la plupart des lieux d’hébergement<br />

L’achalandage touristique a progressé considérablement cet hiver dans nos lieux d’hébergement. En<br />

janvier, 68 % d’entre eux signalaient des hausses d’achalandage par rapport à la même période l’an<br />

dernier. En février, ce pourcentage passait à 57 %. En janvier, les hôteliers ont connu une croissance<br />

moyenne de 4,5 % de leur taux d’occupation par rapport à 2011. En février, le taux d’occupation a<br />

cru de 1,4 %. Une partie de la clientèle provient de l’est des États-Unis et de l’Europe, mais la<br />

majorité demeure une clientèle québécoise provenant de Lanaudière, de Montréal et de ses<br />

banlieues.<br />

De plus en plus de demandes d’information… virtuelles!<br />

À Tourisme Lanaudière, l’achalandage du site Internet a été particulièrement fort. Au total, du 15<br />

décembre au 15 mars, 106 000 visites ont été comptabilisées sur lanaudiere.ca. Fait à noter, plus de<br />

70 % des clics sont effectués par de nouveaux visiteurs, ce qui tend à démontrer que Lanaudière<br />

atteint ses objectifs! Le site paysdelamotoneige.ca a, quant à lui, généré plus de 60 000 visites, avec<br />

50 % de nouvelles visites. Notons également que la clientèle américaine constitue environ 20 % de<br />

l’achalandage sur ce site.<br />

Une industrie sur la bonne voie<br />

De l’avis de Denis Brochu, directeur général de Tourisme Lanaudière, ce début d’année constitue<br />

une excellente nouvelle pour notre industrie, notamment pour notre milieu hôtelier qui avait grand<br />

besoin d’une augmentation d’achalandage significative. « Nos entrepreneurs ont fait des bons coups<br />

en diversifiant de plus en plus leur offre touristique et nous avons fait des bons coups par des<br />

266


actions de promotions originales et ciblées. Finalement, le regroupement de la campagne de<br />

promotion avec la région de la Mauricie s’est avéré une excellente décision, nous permettant de<br />

viser à la fois les clientèles américaine, ontarienne, et québécoise. Ce travail collectif, jumelé à de<br />

belles chutes de neige, nous aura permis de faire progresser l’achalandage touristique et les<br />

retombées économiques qui en découlent. »<br />

Source:http://lejournaldejoliette.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=233690&id=26<br />

39&classif=Nouvelles<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Les difficultés du tourisme rural<br />

Nadine Rouil, présidente de l'office de tourisme intercommunal de Cozes, dont l'assemblée générale<br />

se tenait à la mairie mercredi dernier, s'est dite inquiète pour la saison 2012.<br />

En effet, la succession des contrats précaires (courtes durées) ne peut apporter une véritable solution<br />

au développement du tourisme rural dont l'importance est de plus en plus reconnue.<br />

Les moyens mis à la disposition des offices du tourisme évoluent et requièrent davantage de<br />

qualifications. Le personnel doit s'adapter mais les objectifs ne pourront pas être atteints avec des<br />

contrats qui se renouvellent tous les cinq ou six mois. Voilà le message que la présidente a voulu<br />

faire passer dans son rapport moral.<br />

Le bilan financier exposé par la trésorière, Claudie Vallot, avec 34 710 € de recettes et 21 818 € de<br />

dépenses, fait état d'un excédent de 12 892 €. La présidente est satisfaite de ce bilan 2011 qui est<br />

encore positif.<br />

L'office de tourisme a pu, pour la deuxième année consécutive, bénéficier du versement de la taxe<br />

de séjour de la commune de Cozes. La structure a participé à de nombreuses manifestations locales<br />

en 2011. Les projets, quant à eux, ne manquent pas, comme par exemple l'élaboration de petits<br />

livrets pour les randonnées pédestres et cyclistes, les visites guidées durant l'été, l'élaboration du<br />

grand livre de Cozes.<br />

Les zones rurales à développer<br />

Olivier Amblard, directeur de Charente-Maritime Tourisme (CMT), a rappelé que la Charente-<br />

Maritime restait le deuxième département, le plus touristique de France : « Il faut, à tout prix,<br />

conserver le tourisme littoral, mais des parts de marchés peuvent être gagnées sur la campagne. La<br />

randonnée qui est la première activité en France et la gastronomie sont des secteurs à développer en<br />

zone rurale. »<br />

Le maire, Daniel Hillairet, quant à lui, a déclaré que tout le monde fait le même constat, le tourisme<br />

est une activité majeure pour le territoire. Talmont-Barzan et l'estuaire sont autant d'atouts à mettre<br />

en valeur. Il a rappelé que l'office de tourisme de Cozes va fêter ses trente ans au mois de juin<br />

prochain. L'office de tourisme d'aujourd'hui n'est plus le même que celui d'il y a trente ans. Il faudra<br />

améliorer les conditions d'accueil et travailler sur son avenir avec la Communauté d'agglomération<br />

Royan Atlantique (Cara). Enfin, il a tenu à remercier les bénévoles si indispensables, sans qui<br />

l'office de tourisme ne serait rien.<br />

Source:http://www.sudouest.fr/2012/04/10/les-difficultes-du-tourisme-rural-683693-1324.php<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

267


- Le patrimoine chrétien du Nigéria en danger<br />

L’UNESCO s’est inquiétée pour le patrimoine en Syrie face à la guerre civile et pour le patrimoine<br />

malien avec beaucoup d’hypocrisie et de déclarations scandaleuses, elle oublie au passage le<br />

patrimoine chrétien du Nigéria.<br />

L’UNESCO a récemment, par ses déclarations sur sa peur de la disparition du patrimoine<br />

musulman de Tombouctou, alors même que les Touaregs indépendantistes n’avaient aucune<br />

intention de l’endommager et que c’est au contraire les islamistes d’Aqmi qui les ont chassés de la<br />

ville, montré au grand jour sa partialité pro-musulmane au détriment du patrimoine laïque, chrétien,<br />

voire animiste – et même juif et chrétien en Israël en accueillant les demandes colonialistes de<br />

Mahmoud Abbas auprès de l’UNESCO. Le Nigéria a donc des raisons de s’inquiéter.<br />

Patrimoine chrétien au Nigéria<br />

Aussi l’UNESCO ne s’est pas particulièrement inquiétée du patrimoine chrétien au Nigéria alors<br />

même que plusieurs églises ont été attaquées et en partie détruites par les islamistes de Boko Haram<br />

qui promettent de jeter tous les chrétiens du pays. L’UNESCO n’a pas émi de protestation contre la<br />

disparition de la présence chrétienne, de toute civilisation chrétienne au Nigéria, et de tout<br />

patrimoine chrétien.<br />

Le patrimoine mondial au Nigéria<br />

En outre, au Nigéria, seuls deux sites figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de<br />

l’UNESCO. Ce sont le paysage culturel de Sukur et la forêt sacrée d’Osun Oshogbo. Ce patrimoine<br />

concerne donc avant la nature au Nigéria, plus que les constructions humaines. Et il semble que<br />

l’UNESCO ne s’intéresse guère qu’à ce qui figure dans son classement, particulièrement si c’est un<br />

patrimoine musulman, mais délaisse le petit patrimoine qui fait pourtant toute la richesse locale<br />

d’un pays.<br />

Source:http://citizenkane.fr/le-patrimoine-chretien-du-nigeria-en-danger.html<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Tourism sizzles in February; visitor count surges 6.4 percent<br />

The weather may have been cool, but February was a hot month for Las Vegas tourism.<br />

Total visitor volume was up 6.4 percent from the same month in 2011, a jump assisted by a slew of<br />

conventions that occurred in other months last year or that returned after a hiatus from Vegas.<br />

In all, 3.07 million tourists came to the destination in February, up from 2011's 2.88 million total.<br />

Year-to-date, 6.22 million people have visited the city, up 3.6 percent from 2011's 6.01 million yearto-date<br />

total.<br />

The increase in the monthly Las Vegas Convention and Visitors Authority visitor count marks the<br />

24th consecutive gain in prior-year comparisons.<br />

After seeing February's visitor counts, analysts from Union Gaming Research reaffirmed their<br />

stance in January when they said 2011's strength in total visitation and air traffic -- year-end, both<br />

were up 4.3 percent -- support the concept that the Strip is on pace for strong occupancy and higher<br />

room rates in 2012 and beyond. In fact, for full-year 2012, the firm is predicting an occupancy of<br />

88.1 percent and an average daily room rate of $114.<br />

Like total visitation, February's citywide occupancy rose 1.1 percent , with hotel occupancy,<br />

specifically, rising by 2.4 percent. Year-to-date, citywide occupancy only increased 0.2 percent and<br />

hotel occupancy by 1.4 percent. Weekend stays in February rose by 1.3 percent from 2011's<br />

numbers, and midweek occupancy rose 1.2 percent.<br />

268


The average daily room rate continues its path upward, up 10.5 percent from 2011's $98.49 to<br />

$108.80. Las Vegas had 3.57 million occupied hotel-room nights in February, 6.3 percent more than<br />

a year ago.<br />

Because of the added trade shows to February's calendar, the month was huge for the number of<br />

conventions and meetings held -- 1,983 -- and convention attendance, which totaled 564,923. Both<br />

were up staggering percentages of 23.2 percent and 51.1 percent, respectively.<br />

The travel board notes that the World Market Center's winter show, with an estimated attendance of<br />

50,000, moved to February from January this year. Likewise, the International Wireless<br />

Communications Expo, with 10,700 attendees, shifted to February from March. Both the National<br />

Auto Dealers Association, with 22,900 attendees, and the Safari Club, with 20,000 attendees,<br />

returned to the destination after a five- and 10-year hiatus, respectively. February also drew the<br />

MAGIC Marketplace with an estimated attendance of 75,000.<br />

The average daily number of vehicles coming into Las Vegas showed a 0.7 percent increase in<br />

February, from 93,333 a year ago to 93,969 in 2012. The number coming from Southern California<br />

on Interstate 15 also was up 6.1 percent.<br />

Elsewhere in Clark County, the number of Laughlin visitors fell 11.8 percent, while Mesquite<br />

visitation was up 3.3 percent.<br />

Source:http://www.lvrj.com/business/tourism-sizzles-in-february-visitor-count-surges-6-4-percent-<br />

146870775.html<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- $1bn pitch for tourists from Asia<br />

A MAJOR tourism industry body has called on the federal government to inject $1 billion over the<br />

next 10 years into boosting the number of visitors from Asia.<br />

The Tourism and Transport Forum says the burgeoning middle class in Asia - mainly in China and<br />

India - could rise from 500 million people in 2009 to 3.2 billion in 2030. But if Australia is<br />

complacent, the visitor potential from the new wealth could be lost to other countries.<br />

The call for the massive injection of funds and for Australia to fight for its share of Asian visitors<br />

comes as income from foreign tourists is estimated to have fallen to $2.63 billion in February. This<br />

is the lowest monthly level since December 2007, according to the Bureau of Statistics.<br />

Foreign visitors now spend about $100 million less a month on tourism services, such as flights and<br />

hotels, than they did a year ago, the bureau said.<br />

The forum's ''Australia in the Asia Century'' paper says Australia is not alone in recognising the<br />

tourism potential. ''It is critical that we don't lose the competitive advantage of our proximity to Asia<br />

through complacency,'' the paper warns.<br />

Forum chief executive John Lee said President Barack Obama had recently promised $US50<br />

million to attract Asian visitors. ''Historically the US has marketed on a state-by-state basis, so this<br />

is a seismic shift to have a government-wide effort, not only in marketing, but in clearing out the<br />

delay and regulation for visas. These are the things that Australia must do and they are key<br />

recommendations in our paper.''<br />

Mr Lee said the recommendations were vital for the government to realise its aim of doubling<br />

overnight tourism expenditure from $70 billion in 2009 to $140 billion by 2020.<br />

Australian tourism bosses have flagged that hard times may continue for a time for regional tour<br />

operators who are feeling the pinch more than any other sector of the industry.<br />

They say Australian tourism is in transition, moving away from traditional markets such as Europe<br />

and the US (which have their own financial woes) to a new city-centric Asian traveller.<br />

''The regional tourism market is most under pressure,'' Mr Lee said.<br />

269


''I was in Tasmania recently and it is fair to say they have been accustomed to getting many<br />

Scandinavian, German and European visitors because of their wonderful wilderness areas there.<br />

Because of dropoff from these traditional markets, they have suffered and I think anywhere more<br />

than two hours out of a city has struggled a bit.''<br />

Tourism Australia spokesman Simon Westaway said: ''We are in transition, but the long-term<br />

sustainability of the industry is sound and the trajectory is good.<br />

''We are seeing continuing record numbers of visitors from China, Singapore, Malaysia, India and<br />

Indonesia.<br />

''The capital cities are doing well,'' he said. ''The parts of Australia that are hurting are the areas not<br />

directly connected to a major gateway [airport] and that are not getting a lot of low-cost carrier<br />

seats.''<br />

Source:http://www.begadistrictnews.com.au/news/national/national/general/1bn-pitch-for-touristsfrom-asia/2515861.aspx<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- UNESCO : Irina Bokova subjuguée par Tipasa<br />

Accompagnée de Khalida Toumi, ministre de la Culture, Mme Irina Bokova, directrice générale de<br />

l’Unesco, a quitté Tipasa lundi dernier, après y avoir visité le musée et le Parc national<br />

archéologique, un site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, en 1982, avant la création du<br />

chef-lieu de wilaya.<br />

Mme Khalida Toumi s’est transformée, le temps de la visite, en guide à la disposition de son<br />

invitée, en indiquant à la DG de l’Unesco les trésors et la richesse des outils très anciens, comme<br />

cette verrerie très rare, et autant d’objets exposés dans l’espace très exigu du musée de Tipasa. Mme<br />

Irina Bokova a profité de sa présence à Tipasa pour s’enquérir des démarches juridiques entreprises<br />

par le gouvernement algérien et les moyens dont dispose le ministère de la Culture pour préserver et<br />

entretenir le site archéologique et le musée de Tipasa.<br />

Les arguments et les explications de Mme Khalida Toumi ont convaincu Mme Irina Bokova, déjà<br />

ébahie par la clairvoyance de Mme Zebda, nouvelle conservatrice du site de Tipasa, archéologue de<br />

formation, qui s’est révélée «narratrice de luxe», en accompagnant la DG de l’Unesco le long du<br />

Parc archéologique, jusqu’à l’espace des résidences, implanté face au gigantesque mont du Chenoua<br />

et au bord de la mer. La végétation et les meubles qui jonchent le parc archéologique dégageaient<br />

des couleurs naturelles, ne laissant pas indifférente la DG de l’Unesco et son staff qui<br />

l’accompagnait.<br />

L’incontournable artiste, Djelloul, un sans domicile fixe qui vit uniquement du produit de son art, se<br />

trouvait comme à l’accoutumée le long du parcours touristique. Il était occupé à redonner une<br />

nouvelle vie à un autre arbre déjà mort. La sculpture faite sur le tronc de cet arbre a subjugué la DG<br />

de l’Unesco. «C’est incroyable, s’exclame-t-elle, c’est la 1re fois dans ma vie que je vois cela au<br />

sein d’un site archéologique», déclare Mme Irina Bokova. Le chef de l’exécutif de la wilaya,<br />

Ayadhi Mostéfa, a, pour sa part, donné des informations sur les efforts engagés par les pouvoirs<br />

publics au niveau des zones rurales de sa wilaya, notamment la construction d’établissements<br />

scolaires, de cantines et des blocs d’internat d’une part, et d’autre part, le suivi des élèves à travers<br />

les unités de dépistage et de suivi de la santé scolaire, la gratuité du transport scolaire et l’attribution<br />

des aides financières au profit de 87 000 élèves de familles démunies.<br />

L’amie du peuple algérien, la Bulgare Irina Bokova, a estimé que ses efforts ne seront pas vains. «Je<br />

félicite Tipasa, ce site du patrimoine mondial de l’Unesco qui est un exemple extraordinaire de<br />

270


culture et de brassage des différentes civilisations dont l’Algérie est si riche», tels sont les mots qui<br />

resteront gravés sur le registre du musée de Tipasa, après le départ de la DG de l’Unesco.<br />

Source: http://www.elwatan.com/culture/unesco-irina-bokova-subjuguee-par-tipasa-11-04-2012-<br />

166395_113.php<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Développer le tourisme au fil de l'eau<br />

Patrimoine La région Bretagne veut aménager les bords des canaux pour attirer les touristes<br />

«Les canaux de Bretagne ne doivent pas être un long fleuve tranquille. » Le jeu de mots de Gérard<br />

Lahellec, adjoint aux infrastructures au conseil régional, est facile. Mais il illustre bien les<br />

ambitions de la Bretagne, qui mise sur ses voies fluviales pour attirer les touristes dans ses terres.<br />

Propriétaire des canaux depuis début 2010, le conseil régional souhaite les valoriser. « Ce sont des<br />

ouvrages extraordinaires avec un grand potentiel », ajoute l'élu à la région. Son homologue au<br />

tourisme partage le même avis. « On sent une forte demande de la part des acteurs de la navigation<br />

et de la pêche. Il nous faut aménager les canaux et leurs berges », ajoute Maria Vadillo. Pendant un<br />

an, les élus ont établi un diagnostic. « Les aménagements étaient inégaux. On ne trouvait pas la<br />

même qualité partout dans la région », confie l'élue.<br />

Familles et seniors<br />

La région s'est donc engagée à poursuivre l'aménagement des chemins de halage, autrefois utilisés<br />

par les chevaux pour tracter les péniches, et ainsi attirer les promeneurs et les cyclistes. A permettre<br />

la navigabilité aussi, en entretenant les canaux. « Dans les Côtes d'Armor, les déversoirs sont<br />

équipés de glissières pour permettre aux kayaks de passer », glisse une élue costarmoricaine. La<br />

région espère attirer les familles, les jeunes couples ou les seniors. « Ceux qui souhaitent un<br />

tourisme responsable et respectueux des habitants. » Mais ce que la région attend surtout, ce sont<br />

des idées. « Pourquoi pas un resto les pieds dans l'eau ? Nous souhaitons aider au financement de<br />

projets innovants », fait savoir Maria Vadillo.<br />

Valoriser les éclusiers<br />

Pour animer les bords des canaux, la région réfléchit aussi à retaper les maisons éclusières afin de<br />

les ouvrir au public. « Nous souhaiterions aussi valoriser le métier d'éclusier. » Ils seraient une<br />

cinquantaine à l'exercer en Bretagne. La région compte quant à elle 212 communes irriguées par des<br />

canaux<br />

Source: http://www.20minutes.fr/article/915279/developper-tourisme-fil-eau<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Patrimoine mondial du Yémen<br />

Quatre sites du Yémen font partie de la liste du patrimoine mondial de l’humanité à l’UNESCO. Un<br />

site est naturel, l’Archipel de Socotra, au patrimoine de l’humanité en 2008. Les trois sites humains<br />

sont l’ancienne ville de Shibam et son mur d’enceinte (1982), la Vieille ville de Sana’a (1986) et la<br />

Ville historique de Zabid (1993).<br />

Patrimoine et UNESCO<br />

A nouveau, au Yémen non plus, on n’entend aucun discours fulgurant et alarmiste de l’UNESCO.<br />

Alors que pourtant, au Yémen, Al Qaïda n’est pas moins bien logé. L’UNESCO semble encore une<br />

271


fois s’illustrer par une vision extrêmement partielle et partiale du patrimoine, du Yémen, de la<br />

Syrie, du Mali, du patrimoine mondial.<br />

Patrimoine et patrimoines<br />

De la même façon, l’UNESCO ne s’est jamais inquiétée de la disparition d’autres traditions qui<br />

existaient au Yémen. Le patrimoine d’anciennes civilisations disparaît lui aussi peu à peu et<br />

l’UNESCO ne s’en inquiète pas. La presse des grands médias, ne s’inquiète pas non plus du<br />

discours de l’UNESCO. La complaisance envers cette organisation qui devient pourtant une arène<br />

pour les délires de dictateurs, est plutôt inquiétante pour la réalité du patrimoine mondial.<br />

Source: http://citizenkane.fr/le-patrimoine-du-yemen.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Bisbilles et passions autour du Mont-Saint-Michel<br />

Les deux chevaux de trait et leurs cochers passent et repassent sur la route du Mont-Saint-Michel<br />

sous le soleil de mars. Derniers entraînements avant le grand chambardement: leur carriole tire deux<br />

cuves d'eau lourdement remplies à la place des futurs passagers.<br />

A partir du 28 avril, les 2,4 millions de personnes qui viennent chaque année visiter la Merveille ne<br />

pourront plus en approcher avec leur voiture. Ils devront franchir les près de deux kilomètres de<br />

digue soit à pied soit avec une navette motorisée ou à cheval (moyennant finance). Las, énième<br />

rebondissement d'un feuilleton long et foisonnant, la "maringote" - un prototype de bus à impériale<br />

- que devaient tirer percherons, cobs normands et postiers bretons ne sera finalement pas prête au<br />

jour J. Transdev, la filiale de Véolia, ne parvient pas à tenir ses délais.<br />

Président du conseil régional de Basse-Normandie et du syndicat mixte maître d'ouvrage du<br />

chantier du Mont-Saint-Michel, Laurent Beauvais (PS) ne cache pas son irritation face à ce nouveau<br />

contretemps. Y aurait-il quelque esprit contrariant perché au-dessus de l'archange Michel? Depuis<br />

son lancement en 1995, le projet de "rétablissement du caractère maritime" du Mont, a accumulé<br />

retards, polémiques et incidents diplomatiques entre les élus normands et bretons du syndicat mixte<br />

et l'Etat.<br />

En réalité, ces déboires tiennent au caractère particulièrement sensible de ce dossier où se mêlent<br />

prudence extrême imposée par le renom international du Mont - les études ont pris pas moins de dix<br />

ans -, et vigilance de tous ceux qui veillent sur lui, ses abords, son caractère sacré. Et ils sont<br />

nombreux. Il a fallu en outre déminer la grogne des compagnies d'autocars, négocier avec les<br />

fédérations de cyclotourisme, contenir une guerre de tranchée des commerçants... pour n'évoquer<br />

que les épisodes récents. "Je comprends les difficultés passées, concède Laurent Beauvais. La<br />

gouvernance à plusieurs est compliquée il y a dans ce grand projet du symbole, de la spiritualité,<br />

beaucoup de passions..."<br />

Pas sûr que d'ici la fin du chantier, l'aménagement dans la baie du Mont-Saint-Michel s'écoule<br />

comme une marée au trot tranquille. Début avril par exemple, le préfet de Basse-Normandie a<br />

annoncé que le projet de dresser des éoliennes à 22 kilomètres de là, à Argouges dans la Manche,<br />

était abandonné. Elles risquaient de faire tâche dans la carte postale. L'Unesco - le Mont est inscrit<br />

au patrimoine mondial - aurait pu en prendre ombrage. Un périmètre d'exclusion de vingt à quarante<br />

kilomètres autour du rocher est en préparation. Les militants de la Fédération environnement<br />

durable qui s'étaient chargés d'ameuter l'opinion sur ce disgracieux péril à hélice, en recensent bien<br />

d'autres sur la route des pèlerins au sud de l'abbaye millénaire et n'ont pas dit leur dernier mot.<br />

L'autre bras de fer du moment porte sur le gué qui reliera le futur pont-passerelle au rocher. Ce<br />

terre-plein triangulaire doit permettre aux véhicules de sécurité de circuler presque tout le temps,<br />

sauf lors de marées de très forts coefficients, soit une quarantaine par an en moyenne. Cette fois, ce<br />

sont les vénérables Amis du Mont-Saint-Michel ainsi que l'équipe du syndicat mixte qui montent au<br />

272


créneau. "A quoi bon détruire la digue si c'est pour construire quelque chose d'aussi moche ? Une<br />

masse de béton qui va gâcher la vue avec son parapet trop haut !", s'insurge Henry Decaëns, guide<br />

conférencier et président de l'association centenaire. Il exige que le recours à des véhicules<br />

amphibies soit étudié.<br />

N'empêche, après six ans de travaux et 200 millions d'euros engagés, l'ambition de rendre sa<br />

majesté à l'abbaye millénaire devrait franchir une étape irréversible le 28 avril. Les 600000<br />

véhicules qui, chaque année, s'agglutinent sous les remparts, sur un remblai provisoirement<br />

aménagé en 1966, vont devoir se replier sur la terre ferme. Circulez, il y a trop à voir! L'interdiction<br />

n'est pas une demi-mesure : à la haute saison, même les cyclistes devront se garer dans les parcs de<br />

stationnement flambant neufs.<br />

Ces 40 hectares de parking plantés de 40000 jeunes arbres sont bien plus vastes que les précédents<br />

mais offrent le même nombre de places afin de ne pas encourager la surfréquentation. L'enveloppe<br />

de financements publics étant un peu courte, la gestion en a été confiée à Veolia pour dix ans. "Je<br />

suis confiant, les gens vont accepter de marcher. Après tout cela fait treize siècles que les pèlerins<br />

viennent au Mont à pied," veut croire François-Xavier de Beaulaincourt, directeur général du<br />

syndicat mixte, un peu inquiet tout de même des réactions de "l'homo touristicus", comme il dit. En<br />

fait, le dossier est si sensible que toutes les décisions ou presque sont réversibles, précise Laurent<br />

Beauvais. Un premier bilan doit être dressé en octobre.<br />

Comme toutes les baies du monde, celle du Mont-Saint-Michel s'ensable et se serait retrouvée au<br />

milieu des herbes et des moutons vers 2040 si les hommes n'en avaient décidé autrement. De part et<br />

d'autre de la digue, des engins de travaux ont commencé à s'activer. Celle-ci doit être détruite au<br />

profit d'un autre ouvrage d'art à la courbe plus prononcée d'ici 2014. Il se prolongera par une<br />

passerelle sous laquelle la mer se glissera à nouveau. Pas tout le temps certes, mais aujourd'hui<br />

l'abbaye ne se reflète dans l'eau guère plus de 50 jours par an.<br />

L'ancien barrage du Couesnon qui contribuait à engorger ses abords de sédiments a été remplacé par<br />

un élégant prototype doté de huit vannes. Elles accompagnent le mouvement des marées pour<br />

repousser par un effet de chasse les dépôts sableux mêlés de débris de coquillages vers le large.<br />

Depuis qu'elles sont entrées en action en mai 2009, les progrès sont relevés avec précision grâce à<br />

un laser aérien très performant. "L'eau parvient à recouvrir les fonds situés à une profondeur<br />

supérieure à 5 mètres à partir d'un coefficient de marée de 70", précise l'hydrologue Romain<br />

Desguée. Résultat : 33 hectares de gagnés... sur une superficie de 52 km 2 .<br />

En aval du barrage, un alignement de rochers est en train d'être installé au milieu du Couesnon, afin<br />

de lui donner plus de vigueur pour éroder ses berges. En amont, douze kilomètres de chenaux ont<br />

commencé à être creusés dans l'anse de Moidrey. Ils permettront au barrage de muscler ses lâchers<br />

d'eau. Ce chantier-là aussi a connu quelque retard. Le responsable cette fois est un joli petit crapaud<br />

protégé, le pélodyte ponctué, qui avait élu domicile en plein milieu du site. Il a fallu au préalable lui<br />

aménager d'autres mares en contrebas et attendre qu'il s'y plaise. Citons encore le trèfle à foliole<br />

étroite, la crételle hérissée, la soude vraie, les rosières du Couesnon et autres plantes qu'il a fallu<br />

déplacer avec soin au fur et à mesure de l'avancement de l'entreprise, les passes à civelles et<br />

saumons juvéniles dont on a flanqué le barrage...<br />

Habitats et oiseaux, Natura 2000, Convention de Ramsar, zone nationale d'intérêt faunistique et<br />

floristique : le Mont-Saint-Michel et son environnement sont régis par moult directives. "52 au<br />

total", soupire François-Xavier de Beaulaincourt, intarissable sur les lois qui ont changé depuis son<br />

arrivée, les arrêtés contradictoires... Mais il sourit avec flegme pour annoncer - c'est promis - la<br />

toute fin des travaux pour la saison touristique 2015.<br />

Source: http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/04/14/bisbilles-et-passions-autour-du-montsaint-michel_1685507_3244.html<br />

Publié le 14 avril 2012<br />

273


- Conférence sur le tourisme à Djerba<br />

Une conférence internationale sur "l'avenir du tourisme" en Méditerranée s'est ouverte aujourd'hui<br />

sur l'île de Djerba, dans le sud de la Tunisie, sur fond de crise due notamment aux changements<br />

politiques dans les pays du "printemps arabe". Quelque 400 personnes dont plusieurs ministres et<br />

des experts venus d'une quarantaine de pays participent à cette conférence de deux jours à<br />

l'initiative de l'Organisaton mondiale du tourisme (OMT) et du gouvernement tunisien. "Le but est<br />

de préserver la position de la zone méditerranéenne en tant que première destination mondiale en<br />

terme d'arrivées internationales", a déclaré à l'AFP le directeur exécutif de l'OMT, Frédéric Pierret.<br />

"Outre la crise économique dans les pays d'origine, les changements politiques en cours dans les<br />

destinations d'Afrique du Nord et du Moyen Orient ont des répercussions négatives sur le secteur",<br />

ont noté les organisateurs.<br />

"Un nouveau cap doit être défini pour renforcer la compétitivité", ont-ils affirmé dans un<br />

communiqué publié au premier jour des travaux. Les pays du bassin méditerranéen ont besoin d'une<br />

"vision partagée" afin de réévaluer leurs industries touristiques dans le contexte des stratégies de<br />

développement durable, de restructurer leurs industries en vue d'améliorer leur efficacité", a-t-on<br />

encore estimé. La Méditerranée commence à voir baisser sa part du marché international en raison<br />

aussi de la concurrence de l'Asie du sud-est qui a profité, selon les organisateurs, de la<br />

"démocratisation" du transport aérien. Le ministre tunisien du Tourisme, dont le pays -- point<br />

d'émergence du "printemps arabe" -- a été confronté à une chute dramatique du tourisme (7% du<br />

PIB) après la révolution et la chute de Ben Ali en janvier 2011, a exprimé son "inquiétude".<br />

"Le +printemps arabe+ et la crise économique en Europe (...) nous donnent encore des inquiétudes<br />

sur le secteur dans notre région, a déclaré Elyès Fakhfakh. Il a souligné en outre le rejet de "toute<br />

forme d'extrémisme" et assuré que la Tunisie restait "un pays d'ouverture, de tolérance d'accueil et<br />

d'hospitalité".<br />

Le ministre tunisien a proposé la création d'un "Label méditerranée" sous lequel des offres<br />

touristiques seraient commercialisées conjointement sur des marchés lointains.<br />

Le chef du gouvernement, l'islamiste Hamadi Jebali, a de son côté affirmé que son pays n'était pas<br />

devenu "une jungle" et ne connaissait pas de troubles "pouvant menacer la sécurité des voyageurs".<br />

"N'ayons pas peur de la démocratie et des libertés", a-t-il lancé déplorant l'image chaotique que<br />

"certains veulent donner" de la Tunisie post-révolution.<br />

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/04/16/97002-20120416FILWWW00414-conferencesur-le-tourisme-a-djerba.php<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

- Le sommet mondial du tourisme au Japon examine la conjoncture économique<br />

Le sommet annuel du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), ouvert lundi pour quatre<br />

jours au Japon, va se pencher sur la croissance d'un secteur confronté aux difficultés de l'économie<br />

planétaire.<br />

Ce rassemblement des professionnels du voyage débute lundi à Sendai (nord-est du Japon),<br />

métropole située au coeur de la région dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, avant<br />

de se poursuivre et de s'achever de mardi à jeudi à Tokyo.<br />

"Les discussions à Sendai aborderont la reconstruction du Japon. C'est très symbolique pour nous<br />

d'ouvrir le WTTC dans cette ville au nom associé au séisme et au tsunami", a expliqué le PDG du<br />

WTTC, David Scowsill, dans un communiqué.<br />

La catastrophe naturelle, doublée d'un accident nucléaire à Fukushima, a fortement entravé l'activité<br />

274


touristique au Japon en 2011, une année tumultueuse pour le secteur sur l'ensemble de la planète.<br />

"Les douze derniers mois ont été exceptionnellement agités avec la crise de la dette (en Europe), les<br />

soulèvements démocratiques (dans les pays arabes), les incertitudes de l'économie mondiale (et) les<br />

fortes fluctuations des monnaies comme des cours des matières premières", a souligné le WTTC.<br />

Les intervenants débattront notamment des défis économiques du secteur, de l'avenir des<br />

compagnies aériennes, des nouvelles tendances de consommation et des mutations vers un<br />

"tourisme durable".<br />

Tenu pour la dernière fois à Las Vegas (Etats-Unis) en mai 2011, le sommet annuel du WWTC a<br />

inauguré au Japon sa douzième édition. Il est présenté comme le principal événement de ce secteur,<br />

rassemblant un millier de professionnels des agences de voyage, des compagnies aériennes, de<br />

l'hôtellerie-restauration et des autorités politiques concernées.<br />

Avec une activité évaluée en 2011 à 6.300 milliards de dollars (9,1% du produit intérieur brut<br />

mondial), le secteur du tourisme a représenté 255 millions d'emplois sur la planète.<br />

Le volume de touristes internationaux a crû de 4,4% en 2011, selon l'Organisation mondiale du<br />

Tourisme. Cette structure placée sous l'égide de l'ONU prévoit une croissance de 3 à 4% en 2012.<br />

Source:http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/afp-00438011-lesommet-mondial-du-tourisme-au-japon-examine-la-conjoncture-economique-312831.php<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

- Le patrimoine religieux souffre de la crise<br />

En dépit de l'excellent travail de nombreux maires ou responsables des lieux de culte, le patrimoine<br />

religieux reste fragile et menacé. Vols à répétition, ventes et transformations de lieux de culte,<br />

destructions et - pire encore à long terme - abandons purs et simples, constituent les premières<br />

menaces. A celles-ci, la crise financière pose à moyen terme la question du financement de ce<br />

patrimoine identitaire auquel les Français sont très attachés. L'affaiblissement des finances<br />

publiques et l'endettement considérable de l'Etat et des collectivités locales sont autant<br />

d'hypothèques sur l'avenir de l'ensemble extraordinaire des édifices cultuels français ; des milliers<br />

de monuments religieux pourraient disparaitre d'ici à 20 ans.<br />

Un patrimoine exceptionnel menacé<br />

Les patrimoine religieux français forme un ensemble unique de près de 100 000 édifices (soit en<br />

moyenne 2.5 par commune), dont 15 000 protégés au titre des monuments historiques, parmi les<br />

plus belles réalisations architecturales du millénaire écoulé.<br />

Si de nombreuses communes, parfois rurales et modestes, restaurent et font vivre leurs églises de<br />

façon remarquable, à l'échelle nationale le patrimoine le plus ancien n'est pas toujours entretenu ou<br />

restauré à sa juste valeur. Bien entendu, il convient de saluer les démarches exemplaires de certaines<br />

municipalités telles que Belfort, qui a créé une fondation en faveur de son patrimoine en février<br />

2012, ou de petits villages qui entretiennent et restaurent rigoureusement leur seul ou principal<br />

monument.<br />

Pourtant, de nombreuses églises, y compris à Paris, sont, depuis de nombreuses années, couvertes<br />

de bâches ou de grillages de protections. Dans la capitale, le « plan églises » mis en place dans les<br />

années 1990 face à l'urgence de la situation s'est effiloché à partir de 2004 à tel point que les plus<br />

grandes églises de Paris nécessitent aujourd'hui plusieurs dizaines de millions d'euros de travaux. Le<br />

patrimoine appartenant à l'Etat est également en péril, le Panthéon, exige à lui seul une centaine de<br />

millions d'euros de travaux. St-Germain des Prés, la Trinité, Saint Augustin, Saint Philippe du<br />

Roule, mais aussi le Temple des Billettes ou la synagogue de la rue de la Victoire (la plus<br />

importante de France) ont besoin d'une restauration suivie et d'un entretien rigoureux.<br />

Enfin, comme de nombreux villages, la ville de Paris donne son accord pour la destruction ou la «<br />

275


privatisation » d'édifices cultuels, dont l'église Sainte-Rita (Paris 15ème, destruction autorisée par la<br />

Ville) ou la chapelle de l'Ancien Hôpital Laennec, vendu par l'AP-HP à un promoteur.<br />

L'OPR est ainsi le pionnier d'un combat en faveur de la réhabilitation et de la réouverture au public<br />

de ces bâtiments délaissés. Il se mobilise notamment en faveur de la préservation, du classement et<br />

de la réouverture au public de la chapelle de l'hôpital St-Vincent de Paul (14ème arrondissement),<br />

lequel fermera ses portes en 2012.<br />

Si plus de 200 églises sont ainsi immédiatement menacées en France métropolitaine, des milliers<br />

d'autres sombrent dans l'oubli. Enfin, le patrimoine régulier catholique, chapelet de couvents et<br />

d'abbayes émaillant le territoire, subit des assauts redoutables de la part des autorités religieuses<br />

elles-mêmes. La disparition pure et simple de nombreuses communautés religieuses conduit à la<br />

disparition de nombreux édifices, détruits ou vendus à des promoteurs.<br />

Ce phénomène n'est pas nouveau, puisque notre pays a traversé de nombreuses phases de<br />

destructions patrimoniales. Heureusement, elles sont aujourd'hui moins nombreuses, ou moins<br />

visibles, du fait d'une meilleure mobilisation de l'opinion publique, aiguillonnée - notamment - par<br />

l'action de l'Observatoire du Patrimoine Religieux. Elles ne constituent cependant que la partie<br />

immergée de ce phénomène de désaffection.<br />

L'ampleur du désastre dépendra de l'intensité de la crise financière<br />

La loi de 1905 impose, certes, aux communes d'entretenir leur patrimoine religieux. Néanmoins,<br />

dans le contexte économique actuel, de plus en plus de collectivités n'arriveront plus à financer<br />

l'entretien élémentaire des lieux de culte dont elles ont la charge, sans parler des restaurations de<br />

grande ampleur. En effet, une à deux fois par siècle, la maçonnerie et la toiture des bâtiments sont à<br />

reprendre, et il en va de même tous les vingt à trente ans pour l'électricité et le chauffage, sans<br />

parler des autres besoins de restaurations (tableaux, fresques, sculptures, vitraux...). Il s'en suit que<br />

dans les 20 prochaines années, 20 à 30% des monuments religieux français devront être restaurés.<br />

La bonne volonté des élus, si elle demeure indispensable, ne sera plus suffisante pour garantir la<br />

pérennité de notre patrimoine, et de nouvelles solutions devront être trouvées. Celle-ci passe<br />

vraisemblablement par trois leviers d'action :<br />

- Une action en amont, pour éviter, repousser ou étaler les travaux les plus onéreux,<br />

- La multiplication des actions citoyennes, telles que des chantiers d'insertion pour certains travaux<br />

qui peuvent être assurés par des bénévoles, sous la responsabilité d'un professionnel,<br />

- La générosité du public, des grands mécènes comme des petits donateurs, qui repose a minima sur<br />

le maintien des avantages fiscaux existants<br />

A ce titre, le rôle des pouvoirs publics sera capital, et permettra de réduire l'ampleur du désastre<br />

annoncé.<br />

Source: http://www.bati-journal.com/?news=43431199<br />

Publié le 17 avril 2012<br />

- L'office de tourisme fête ses 25 ans sous la bannière du tournoi de l'Ours blanc<br />

Il est né en 1988 de la volonté de mettre en valeur la ville et la faire rayonner. Depuis 25 ans,<br />

l'office de tourisme est tout sauf une agence de voyages, mais un lieu d'accueil, de conseil, de<br />

voyages bien sûr, d'expositions et de promotion des événements de la ville auprès de tous les<br />

citoyens.<br />

Alors que le tourisme connaît une large évolution, et l'office va devoir s'y adapter, l'assemblée<br />

générale samedi au dojo a montré tout le dynamisme d'une équipe : de nombreux bénévoles, pour<br />

certains présents depuis le début, et trois membres du personnel municipal détaché à la mise en<br />

valeur de tous les éléments du patrimoine de Wasquehal.<br />

276


« Vendre » le territoire<br />

En 2011, l'office de tourisme a réuni 216 adhérents, reçu 2 410 visiteurs de toute la Métropole mais<br />

aussi de Belgique et d'Angleterre, répondu à 6 025 demandes d'information, proposé des<br />

permanences à la mairie de Croix le premier mardi de chaque mois. Francine Clément, présidente<br />

de l'association, s'est réjouie de la vitalité de l'office, fier représentant de la ville et de sa vie<br />

économique, et surtout acteur de la démocratie active en se mettant à l'écoute des besoins des<br />

citoyens. Comme le précise Laëtitia Delbar, directrice de l'office, le rôle principal du lieu est de<br />

vendre un territoire en offrant au public l'écoute et le professionnalisme qu'il mérite.<br />

Des visites et excursions, en France et à l'étranger, sont proposées en partenariat avec d'autres<br />

offices et associations. En 2011, elles ont accueilli 362 participants.<br />

L'office de tourisme est aussi un des fiers organisateurs du salon de la Gastronomie. Il organise<br />

aussi pour le tournoi de l'Ours Blanc, le marché médiéval du dimanche 3 juin. La bannière de<br />

l'association, dessinée par Jean-Claude Vancolen pour le défilé du 1er juin, a été dévoilée lors de<br />

l'assemblée générale.<br />

Maintenir son identité<br />

Mais le tourisme change et l'office va devoir suivre cette évolution en améliorant sa communication<br />

sur Internet, en prenant en compte la notion de développement durable, en s'adaptant aux nouvelles<br />

réglementations ministérielles de classement, en multipliant les partenariats et les événements. Son<br />

plus grand défi est de maintenir son identité au sein de LMCU. Si Lille Métropole n'a pas encore la<br />

compétence « tourisme », elle compte s'appuyer sur les 12 offices présents sur les 85 communes de<br />

la Métropole pour fédérer une dynamique communautaire du tourisme. Serge Allain, adjoint en<br />

charge de l'urbanisme et du tourisme, insiste pour que Wasquehal garde ses spécificités et son<br />

identité dans cette future valorisation du patrimoine à plus large échelle. Il précise que si, pour lui,<br />

urbanisme et tourisme ne semblaient pas au départ être des missions liées, elles le sont en fait très<br />

largement car l'image de la ville passe aussi par un urbanisme réfléchi et harmonieux.<br />

Pour son fleurissement, l'office de tourisme est classé hors concours. Et pour toutes ses actions, sa<br />

réussite le classe aussi hors catégorie. • S. F. (CLP)<br />

Source:http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Roubaix/actualite/Autour_de_Roubaix/Croix_Wasqueha<br />

l_Hem/2012/04/17/article_l-office-de-tourisme-fete-ses-25-ans-sou.shtml<br />

Publié le 17 avril 2012<br />

277


Thème N° 9<br />

Industries Culturelles<br />

(Simon RIHOUEY)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Attribution par le CSA de 6<br />

nouveaux canaux TNT pour la rentrée prochaine<br />

Le verdict est tombé : le CSA a choisi le 27 mars dernier six nouvelles chaines pour la<br />

Télévision Nationale Terrestre (TNT). Celles-ci se rajouteront aux seize préexistantes. Les<br />

grands groupes historiques ont été servis : une chaîne de fiction pour TF1 (HD1), une chaîne<br />

familiale pour M6 (6 Ter). Tout comme les petits groupes indépendants : une chaîne féminine<br />

pour NRJ (Chérie HD), et une chaîne documentaire pour Next-RadioTV (BFM TV, BFM<br />

Business...). Enfin, deux « nouveaux entrants » débarquent sur la TNT : L'Equipe HD du<br />

groupe Amaury et TVous La Diversité.<br />

278


En 2005, dix chaines avaient été lancées lors de la création de la TNT. Or aujourd’hui,<br />

comment se porte ces chaines ? Ci-dessous, les parts d’audience de ces chaines en août 2011.<br />

(http://www.ecrans.fr/TNT-chaines-en-chaleur,13643.html)<br />

Le chemin a déjà été semé d'embûches pour les chaines de 2005. Seules deux d'entre elles<br />

sont parvenues à la rentabilité : W9 et TMC, quand i-Télé, BFM TV, Gulli et NRJ 12 ont<br />

péniblement atteint l'équilibre en 2011. Les autres continuent à perdre de l'argent.<br />

Certes, le succès d'audience de la TNT est avéré du point de vue des audiences : en peu de<br />

temps, les nouvelles chaînes ont réussi à s'installer dans le quotidien des Français, jusqu'à<br />

totaliser aujourd'hui un quart de l'audience globale de la télévision.<br />

(http://www.ecrans.fr/TNT-chaines-en-chaleur,13643.html)<br />

279


Mais cette notoriété s'est d'abord construite de manière mécanique, au fil de la couverture<br />

numérique progressive du territoire français, région après région, la TNT étant reçue par la<br />

quasi-totalité de la population depuis novembre 2011. Leur part de marché publicitaire s'est<br />

accrue en conséquence et a été favorisée par l'arrêt de la publicité en soirée sur France<br />

Télévisions depuis janvier 2009. A priori, il y a peu de chances que les nouvelles venues<br />

puissent envisager un effet « booster » qui serait dû à la suppression de la publicité en journée<br />

sur le service public, prévue le 1 er janvier 2016. La gauche comme la droite ayant émis des<br />

réserves sur la pertinence de cette disposition.<br />

Les acteurs traditionnels du paysage audiovisuel français, notamment les chaînes de<br />

télévisions historiques privées ont, ces dernières années, manifesté leur inquiétude face à des<br />

obligations d’investissement ou de diffusion des œuvres cinématographiques européennes et<br />

françaises jugées trop lourdes voire inadaptées au nouveau monde de l’audiovisuel. Ainsi<br />

l’arrivée de six nouvelles chaines sur la TNT va-t-il bouleverser le paysage audiovisuel,<br />

toujours en constante mutation ?<br />

La concurrence sur la TNT est de plus en plus soutenue surtout depuis que, dès l’année<br />

dernière, TF1 et M6 ont racheté des chaînes de la TNT et que, depuis le printemps 2011,<br />

Canal + a fait savoir qu’il souhaitait mettre à profit l’autorisation législative qui lui a été<br />

donnée en 2009 de lancer une nouvelle chaine sur le segment de la télévision gratuite grâce à<br />

son canal bonus. Depuis le mois de septembre dernier, le rachat de Direct Star et de Direct 8<br />

par le groupe Canal montre tout l’attrait de cet acteur de la télévision payante pour le secteur<br />

de gratuit. Cette stratégie laisse présager une ouverture certaine et une possibilité d’expansion<br />

pour le marché publicitaire des chaînes gratuites.<br />

280


Concernant l’attribution de ces six nouveaux canaux, de nombreuses voix s’élèvent à<br />

l’encontre de cette idée. En premier lieu, parce que ces chaînes sont lancées dans un contexte<br />

de crise économique et de récession du marché publicitaire depuis plusieurs années. Et les<br />

perspectives ne semblent guère optimistes. ZenithOptimedia, l'agence du groupe Publicis, a<br />

ainsi révisé à la baisse ses prévisions d'investissements publicitaires TV en France pour 2012,<br />

tablant sur une quasi-stabilisation du marché avec une croissance limitée à 0,5 %, tandis que<br />

l'Institut de recherches et d'études publicitaires et France Pub ne prévoient guère mieux<br />

(+ 0,8 %). De tous les médias, la télévision est la plus touchée par le ralentissement du marché<br />

publicitaire... qui sera néanmoins le principal mode de financement de ces six nouvelles<br />

chaînes gratuites. De plus, les Chérie HD, 6 Ter et autres HD1 vont devoir assumer de lourds<br />

coûts de diffusion du fait de la haute définition : 12 millions d'euros par an. Auxquels vont<br />

s'ajouter les dépenses dans les programmes et les équipes. En moyenne, une chaîne nécessite<br />

40 millions d'euros d'investissements par an. En outre, la montée en puissance des chaînes<br />

sera d'autant plus longue qu'elles auront le handicap, dans un premier temps, de n'être<br />

disponibles que pour 25 % de la population sur la TNT, qui est désormais le principal mode<br />

de réception de la télévision dans l'hexagone. Leur couverture doit s'élargir au fil des ans,<br />

mais elles ne devraient pas atteindre 97 % avant 2014. Les annonceurs publicitaires ne<br />

devraient donc pas se bousculer au portillon...<br />

Mais pourquoi encourager l'arrivée de nouveaux acteurs ?<br />

281


« Les choix du Conseil ont été guidés par l’intérêt du téléspectateur, afin d’enrichir l’offre<br />

actuelle des 19 chaînes nationales gratuites et des 9 chaînes payantes de la TNT par des<br />

programmes de complément, répondant à des exigences de créativité et d’innovation »,<br />

déclare l’instance de régulation dans un communiqué. En d’autres termes, ces six nouvelles<br />

chaines sont créées au nom de la création et de la diversité des programmes : information<br />

sportive (Lequipe TV), chaine de documentaires (RMC Découverte)… Or le pari du<br />

pluralisme, lui non plus, n'est pas gagné. Positionnées au départ sur des <strong>thématique</strong>s variées,<br />

les chaînes de 2005 ont finalement toutes évolué vers des formats généralistes, gage de<br />

meilleures audiences. W9 et NRJ12 étaient, à l'origine, des chaînes majoritairement musicales<br />

or toutes les deux proposent aujourd'hui du cinéma, des séries, du divertissement, du sport...<br />

Elles ont, de fait, accru leur audience, mais les programmes se sont uniformisés<br />

Comme la montée en puissance des chaînes de la TNT sélectionnées en 2005 s'est faite aux<br />

dépens des historiques - ces dernières ont perdu près de 23 points d'audience en six ans -, six<br />

chaînes supplémentaires devraient logiquement engendrer une fragmentation accrue de<br />

l'audience. Cette fragilisation est inquiétante au moment où les chaines historiques vont<br />

devoir investir fortement pour lutter contre la concurrence future de la télé connectée, et des<br />

géants comme Google ou Apple.<br />

(http://www.ecrans.fr/TNT-chaines-en-chaleur,13643.html)<br />

282


- TNT : 6 nouvelles chaînes, 0 surprise<br />

Les grands groupes audiovisuels français, TF1 et M6, récupèrent logiquement chacun un<br />

nouveau canal comme NextRadioTV et NRJ. L'Equipe aura également sa télé, de même que<br />

le fondateur de Pink TV au nom de la diversité. Le paysage audiovisuel hexagonal va<br />

s'enrichir d'ici la fin de l'année de six nouvelles chaînes gratuites en haute définition (HD)<br />

offrant un éventail de <strong>thématique</strong>s allant de la féminité au sport en passant par les<br />

documentaires et la diversité.<br />

Le CSA aura finalement été jusqu’au bout de la procédure d’attribution de six nouvelles<br />

chaînes, malgré l’opposition du PS qui plaidait pour que cette attribution intervienne après les<br />

élections présidentielles. Mais il y a peu de chances que les choix de l’instance supérieure<br />

soient très contestés tant ils évitent les surprises.<br />

Les grands groupes audiovisuels français qui avaient été floués de leurs canaux bonus<br />

récupèrent logiquement un nouveau canal. TF1 éditera HD1, chaîne de fiction française (40<br />

millions d’euros de budget annuel), M6 la chaîne familiale 6Ter (40 millions également). Les<br />

deux groupes indépendants NextRadioTV et NRJ, les seuls à avoir conservé et développé les<br />

canaux attribués lors de la dernière attribution, avaient beaucoup plaidé la nécessité de ce<br />

nouveau canal pour prolonger leur croissance.<br />

NRJ décroche le projet qu’il soutenait le plus assidûment, sa chaîne féminine Chérie HD.<br />

NextradioTV obtient non pas la chaîne sportive qui avait sa préférence au départ mais RMC<br />

Découverte, mise sur pied après RMC Sport, quand il est devenu évident que le groupe<br />

Amaury, soutenu par le lobbyiste Pascal Boury, obtiendrait un canal pour son projet de chaîne<br />

sportive L’Equipe HD.<br />

Enfin, le CSA a choisi le projet TVous, la télédiversité porté par Pascal Houzelot créateur et<br />

président de la chaîne gay Pink TV. Inconnu du grand public, ce producteur de cinéma et<br />

administrateur du Monde s’est appuyé pour l’emporter sur de nombreux et puissants réseaux.<br />

Il a aussi réuni des actionnaires prestigieux parmi lesquels Jean-Charles Naouri (Casino),<br />

Xavier Niel, qu’on ne présente plus, Mathieu Pigasse (banque Lazard, Le Monde, Les<br />

Inrockuptibles), François-Henri Pinault (PPR, Le Point) ou Jacques Veyrat (Eiffel Investment<br />

Group). Ils lui apportent un budget supérieur à 30 millions d’euros. Les handicaps de TVous :<br />

une <strong>thématique</strong> unique, la diversité, qu’on retrouve ailleurs dans le PAF et qui peine à générer<br />

de fortes audiences, n’auront pas fait chanceler le CSA. Restent 26 candidats déçus...<br />

Source : http://www.challenges.fr/media/20120327.CHA4703/6-nouvelles-chaines-sur-la-tntet-0-surprise.html<br />

Publié le 27 mars 2012<br />

- TNT : cinq attendues et une surprise<br />

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a sélectionné mardi, à la suite de l’appel à<br />

candidatures lancé en octobre dernier et après une dizaine de jours d’auditions, six chaînes<br />

gratuites pour la TNT en haute définition. Une seule surprise dans le lot : le choix de TVous<br />

283


La Diversité, une chaîne au nom on espère temporaire portée par Pascal Houzelot (Pink TV)<br />

et soutenue par Les Inrockuptibles, via le propriétaire du magazine Matthieu Pigasse, ainsi<br />

que par Luc Besson et encore Xavier Niel.<br />

Les cinq autres télés étaient attendues. Il s’agit de HD1, une chaîne de fictions présentée par<br />

TF1 ; 6ter, une familiale défendue par M6, Chérie HD, une féminine du groupe NRJ (qui<br />

détient la radio du même nom), RMC Découverte, consacrée au documentaire (NextRadioTV)<br />

et L’Equipe HD, une chaîne d’info sportive. A noter, Alain Weill, patron de NextRadioTV<br />

malgré son vibrant plaidoyer n’a pas obtenu que le CSA sélectionne sa propre chaîne de<br />

sports, RMC Sport.<br />

« Les choix du Conseil ont été guidés par l’intérêt du téléspectateur, afin d’enrichir l’offre<br />

actuelle des 19 chaînes nationales gratuites et des 9 chaînes payantes de la TNT par des<br />

programmes de complément, répondant à des exigences de créativité et d’innovation »,<br />

déclare l’instance de régulation dans un communiqué.<br />

Ces six nouvelles chaînes porteront à onze le nombre de téloches diffusées en haute définition<br />

et à vingt-cinq le nombre de chaînes gratuites diffusées sur la TNT et donc désormais<br />

accessibles à tous depuis l’extinction de l’analogique en novembre 2011.<br />

La diffusion des nouvelles chaînes pourra commencer avant la fin de l’année 2012 pour<br />

couvrir 50% de la population métropolitaine au deuxième trimestre 2013.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/TNT-cinq-attendues-et-une-surprise,14354.html<br />

Publié le 27 mars 2012<br />

- L'audiovisuel public, grand perdant de la TNT<br />

Le CSA a choisi les six nouvelles chaînes qui verront le jour dès l'automne prochain sur la<br />

TNT. France Télévisions fait figure de victime collatérale. Incontestablement, France<br />

Télévisions sera la victime collatérale de l'arrivée de six nouvelles chaînes de la TNT. Le<br />

groupe audiovisuel public avec ses cinq chaînes est en première ligne face à la déferlante des<br />

nouvelles chaînes annoncée pour l'automne 2012.<br />

L'ensemble de ces six futures chaînes (HD1, 6Ter, Chérie HD, RMC Découverte, L'Équipe<br />

HD et TVous la diversité) devrait totaliser, à terme, entre 10 et 12 % de part d'audience. Cette<br />

audience viendra donc amputer celles des chaînes existantes. Mais les groupes TF1, M6, NRJ<br />

et NextRadioTV peuvent espérer récupérer grâce à leur nouvelle chaîne les téléspectateurs<br />

que leurs autres diffuseurs auront perdus.<br />

En revanche, privé de fréquences supplémentaires, France Télévisions aura beaucoup de mal<br />

à protéger ses actifs historiques. Et même si le groupe public resserre les rangs autour de son<br />

bouquet de chaînes, la fragmentation des audiences le touchera de plein fouet. La première<br />

victime pourrait être France 3, déjà en perte de vitesse et dont l'audience plafonne à 9 %. La<br />

plupart des nouvelles chaînes de la TNT ont la particularité de marcher sur les terres<br />

d'élection de l'audiovisuel public, qu'il s'agisse du documentaire, de la jeunesse ou même du<br />

sport.<br />

284


Durant les auditions, les candidats comme NextRadioTV ou M6 n'ont pas manqué, avec une<br />

feinte innocence, de se réclamer, entre autres, des modèles de France 5 (axée sur le savoir et<br />

la découverte), France 4 (plutôt tournée vers les jeunes adultes) ou Gulli, la chaîne des jeunes<br />

et de la famille codétenue par Lagardère et France Télévisions. Or, actuellement, ce sont bien<br />

France 5 et France 4 qui ont le vent en poupe au sein du groupe France Télévisions. Elles<br />

appartiennent déjà à l'économie de la TNT, avec des structures légères, des coûts de grille et<br />

des méthodes de production plus raisonnables que les grandes chaînes historiques. Mais elles<br />

ne bénéficient guère du fait d'appartenir à un grand groupe audiovisuel. En effet, France<br />

Télévisions a trop souvent l'habitude de revendre à ses concurrentes privées ses programmes<br />

plutôt que de les faire circuler entre ses différentes chaînes. Un dysfonctionnement que Rémy<br />

Pflimlin, le PDG de France Télévisions, aurait décidé de corriger très vite. Car en face, les<br />

synergies de programmes jouent à plein au sein des groupes M6 ou même TF1.<br />

Même Arte pourrait finir par souffrir du positionnement d'une chaîne comme TVous la<br />

diversité qui affirme viser les CSP +, sa cible privilégiée. Nicolas de Tavernost, le président<br />

de M6, a de son côté promis que son projet de chaîne familiale 6TER «ferait toute la journée<br />

ce que Gulli se contentait de faire en soirée». Selon les organisations professionnelles, 6TER<br />

serait disposée à diffuser jusqu'à six heures de dessins animés chaque jour, soit autant que<br />

Gulli.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/03/27/20004-20120327ARTFIG00705-laudiovisuel-public-le-grand-perdant-de-la-tnt.php<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

- TNT : le CSA choisit six nouvelles chaînes<br />

Pas de surprise, les groupes installés dans le PAF (TF1, M6, Alain Weill et NRJ) ont eu leur<br />

chaîne. Et les deux nouveaux entrants, L'Équipe TV et Pascal Houzelot, étaient attendus.<br />

Il y a plus d'un mois, nous avions parié sur cette répartition des six nouveaux canaux en HD :<br />

quatre fréquences attribuées aux groupes déjà installés dans le PAF, à savoir TF1, M6,<br />

Nextradio (Alain Weill), NRJ (Jean-Paul Baudecroux). Et deux nouveaux entrants qui n'en<br />

sont pas vraiment : le groupe Amaury, via L'Équipe HD, et Pascal Houzelot, fondateur de la<br />

chaîne Pink TV, dont le projet TVous la diversité réunit un tour de table composé<br />

d'importants mécènes comme Xavier Niel et Matthieu Pigasse, tous deux actionnaires du<br />

Monde, François Pinault (propriétaire du Point) ou encore Jean-Charles Naouri (Casino).<br />

TF1 a réussi à placer sa chaîne HD1 tournée vers la fiction française. M6 hérite de la chaîne<br />

6Ter, dédiée à la famille. Le groupe NRJ obtient une fréquence pour sa chaîne Chérie HD<br />

pour un public féminin. Alain Weill, propriétaire de BFM TV et RMC, n'a pas obtenu sa<br />

chaîne d'info sportive, mais il obtient le lot de consolation, une chaîne documentaire<br />

dénommée RMC découverte. Les six nouvelles chaînes commenceront à émettre avant la fin<br />

de l'année 2012 pour couvrir 50 % de la population métropolitaine au deuxième trimestre<br />

2013. En 2014, l'Hexagone sera couvert à 97 %.<br />

La chaîne HD1 (TF1) serait dotée d'un budget annuel de 40 millions d'euros, dont 30 millions<br />

investis dans la grille des programmes. La fiction occuperait 40 % du temps d'antenne. Elle<br />

s'adresserait aux 30-60 ans et viserait, en 2015, 1,7 % de part d'audience. Éditée par le groupe<br />

285


M6, 6Ter disposerait d'un budget annuel de 40 millions d'euros à son lancement, avec une<br />

montée en charge à 60 millions d'euros en troisième année d'exercice. Comme HD1, 6Ter vise<br />

entre 1,6 et 1,7 % de part d'audience.<br />

Chérie HD, avec 22 millions d'euros de budget annuel en moyenne sur cinq ans, est davantage<br />

tournée vers les magazines et les documentaires, deux genres qui occuperaient 60 % du temps<br />

d'antenne, à côté des 15 % de fiction. Jean-Paul Baudecroux, son promoteur, ambitionne<br />

d'atteindre 1,8 % de part d'audience en 2015. Alain Weill consacrerait 15 millions d'euros à<br />

l'achat de programmes en faveur de RMC Découverte, qui vise les 2 % de part d'audience à<br />

terme. L'Équipe HD, du groupe Amaury, investirait 30 millions d'euros par an, dont 19<br />

millions dans la grille des programmes. La chaîne d'information sportive entend croquer 0,4<br />

% de part d'audience dès 2013, pour monter à 1,3 % en 2016. Le projet TVous la diversité<br />

s'inscrit comme une chaîne mini-généraliste, avec des films, des documentaires et 30 % de<br />

magazines de société. Avec 30 millions d'euros de budget annuel, Pascal Houzelot n'exclut<br />

pas d'élargir son tour de table à de nouveaux partenaires en plus de ceux cités plus haut. Sa<br />

chaîne ambitionne de grappiller 1,8 % de part d'audience.<br />

Parmi les grands perdants, Lagardère fait figure de tête de série. Son projet de chaîne Elle TV,<br />

doté cependant du budget le plus important (60 millions d'euros), du moins sur le papier, n'a<br />

pas séduit le CSA. Il est aussi le seul acteur actuel de la TNT, où il opère la chaîne Gulli, à ne<br />

pas avoir obtenu une fréquence supplémentaire. Le groupe Lagardère paie sans doute ici le<br />

prix d'un flottement lorsqu'il a décidé de céder Virgin 17 au groupe Bolloré, qui l'a lui-même<br />

revendu depuis au groupe Canal +... La TNT, on l'aime ou on la quitte, semble avoir été la<br />

devise du CSA dans cette affaire.<br />

Autres grands déçus de la distribution des précieux parchemins du CSA : l'épiscopat français,<br />

représenté à travers KTO. Cette fois-ci, la chaîne des catholiques avait décidé de s'ouvrir à<br />

tous les cultes et autres sagesses pour mettre toutes les chances de son côté. Ce bon conseil<br />

avait été donné, dès 2005, par Dominique Baudis lors du premier appel d'offres de la TNT. À<br />

l'époque, l'épiscopat avait refusé cette ouverture, et le CSA n'avait pas donné suite. En<br />

s'ouvrant cinq ans trop tard, KTO rate le coche de la TNT. Le CSA nous a épargné les chaînes<br />

de télé-achat (Boutique & Co et Tendances 24), défendues par TF1 et M6, en dépit des appels<br />

pressants de Nicolas de Tavernost, le patron du groupe M6, soucieux d'éviter des pertes trop<br />

lourdes sur la TNT HD. En résistant à cet appel du tiroir-caisse, les sages ont mérité cette<br />

appellation.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/tnt-le-csa-choisitsix-nouvelles-chaines-27-03-2012-1445525_52.php<br />

Publié le 27 mars 2012<br />

- La numérotation des chaînes de la TNT vire au casse-tête pour le CSA<br />

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel va devoir attribuer des numéros aux six nouvelles<br />

chaînes de la télévision numérique terrestre. Il devra s'attacher à conserver une certaine<br />

cohérence entre chaînes gratuites et payantes.<br />

286


Quels numéros seront attribués aux six nouvelles chaînes de la TNT sélectionnées il y a<br />

quelques jours et qui devraient se lancer d'ici à la fin de cette année ? En apparence anodine,<br />

cette question revêt, en réalité, une importance stratégique majeure. Un bon numéro sur la<br />

télécommande, c'est souvent l'un des paramètres qui conditionnent le succès d'une chaîne en<br />

termes d'audience. En ce sens, celles lancées sur la TNT en 2005, qui se sont vu attribuer les<br />

19 premiers numéros, sont avantagées. « Il existe un rapport entre la notoriété et le numéro<br />

de la chaîne. Une télé, c'est comme un journal, quand vous le voulez vraiment vous allez le<br />

chercher au fond de la librairie, s'il n'est pas spontanément visible. Mais quand vous ne le<br />

connaissez pas, comme c'est le cas des nouvelles chaînes, et s'il est caché, vous ne le<br />

trouverez jamais », plaide un responsable de l'une des chaînes TNT HD. De fait, plus une<br />

chaîne s'enfonce dans le classement, moins elle a de chances d'être vue par le téléspectateur.<br />

La logique voudrait ainsi qu'on accorde aux nouvelles venues (Chérie HD, L'Equipe HD,<br />

HD1, RMC découverte, TVous La Diversité et 6 Ter) les numéros 20 à 25, ce qui ferait leur<br />

bonheur puisqu'elles se situeraient alors à la suite des actuelles chaînes gratuites de la TNT, et<br />

le téléspectateur les trouveraient plus facilement. Mais tout n'est pas aussi simple : car certains<br />

numéros sont déjà occupés, soit par les chaînes payantes, soit par les chaînes locales de la<br />

TNT.<br />

C'est au Conseil supérieur de l'audiovisuel qu'il revient de trancher la question de<br />

l'emplacement des chaînes. Afin de trouver le meilleur scénario possible, ce dernier mène<br />

actuellement des consultations. D'après nos informations, 3 solutions seraient à l'étude. Le<br />

CSA peut effectivement donner aux 6 chaînes les numéros 20 à 25, mais dans ce cas, il faut<br />

déplacer les chaînes locales de la TNT, attributaires de ces numéros depuis leur lancement.<br />

C'est le scénario le plus polémique. « Nous y sommes farouchement opposés. Nos<br />

téléspectateurs sont habitués à nous avoir sur ces canaux, nous déplacer nous causerait un<br />

préjudice », affirme Gilles Crémillieux, président du syndicat Les Locales TV. Car si on<br />

déplace les chaînes locales, les téléspectateurs devront régler leurs téléviseurs pour continuer<br />

à les recevoir et donc le risque de les perdre existe. Les télés locales seraient prêtes à saisir la<br />

justice si une telle décision devait être prise et le sujet ne manquerait pas d'alimenter les<br />

conversations en ces temps d'élection présidentielle.<br />

Autre scénario, le plus catastrophique pour les nouvelles chaînes : les placer après les<br />

payantes de la TNT, soit après le numéro 30. Là, il y a de la place, mais quelle serait la<br />

logique pour le téléspectateur de retrouver des chaînes gratuites après des chaînes payantes ?<br />

Si tant est qu'il aille jusqu'à ces numéros... Enfin dernier scénario : utiliser une zone vierge qui<br />

se situe entre la TNT locale et la TNT payante (numéros 25 à 30). Sachant qu'aujourd'hui le<br />

numéro 30 est occupé par TPS Star, chaîne qui, selon toute probabilité, devrait s'arrêter avant<br />

la fin de l'année. C'est le scénario le plus neutre mais cela reviendrait à mélanger chaînes<br />

nationales et locales, sans grande cohérence. Le CSA doit arbitrer d'ici à la fin juin.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202002156682-lanumerotation-des-chaines-de-la-tnt-vire-au-casse-tete-pour-le-csa-311193.php<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

287


ACTUALITES<br />

-La Hadopi revendique un bilan pourtant critiqué<br />

La Hadopi a publié le bilan de son action entamée depuis un an et demi. Alors que le débat<br />

autour du téléchargement semble cristalliser à lui seul les propositions culturelles des<br />

candidats à la présidentielle, il se pourrait que le bilan de la Hadopi soit moins positif qu’il<br />

n’y paraît.<br />

Dans sa présentation officielle, le « bilan indiscutable » de la Hadopi « consolide le rôle<br />

pionnier de la France en matière d’adaptation des industries culturelles à l’ère numérique »,<br />

s’est félicité le président de la République, Nicolas Sarkozy. Dans son rapport, la Haute<br />

autorité revendique en effet « un net recul du téléchargement illégal ». Cumul d’audience à<br />

l’appui, elle affirme le succès dissuasif de la « réponse graduée », méthode qui consiste à<br />

envoyer par étape deux avertissements aux internautes reconnus coupables de<br />

téléchargements illégaux, avant d’adresser leur dossier au parquet en cas de réitération.<br />

« 95 % des personnes ayant reçu une première recommandation ne se voient plus reprocher<br />

de (nouvelle) consommation illicite », précise le rapport.<br />

La Hadopi sous-entend ainsi que la mise en place de la « réponse graduée » a fait basculer les<br />

internautes vers les offres de téléchargement légales. La Haute autorité, qui s’appuie sur des<br />

chiffres obtenus par Médiamétrie à partir d’un panel d’internautes volontaires, annonce une<br />

augmentation de 20 % de l’audience des sites proposant une offre légale. Elle explique ces<br />

« quelques belles progressions » par l’amélioration des offres culturelles en ligne, « qui<br />

gagnent en quantité et qualité », précise-t-elle. Si les sites d’offre légale ont effectivement<br />

connu une hausse de leur fréquentation en 2011, Le Figaro met en exergue une situation plus<br />

contrastée. En recalculant les chiffres fournis par Médiamétrie, le quotidien qualifie la hausse<br />

de ces audiences de « quasi anecdotiques ».<br />

Dans son rapport la Hadopi semble omettre que les internautes désireux de télécharger<br />

illégalement aient pu changer de méthode de piratage. De nombreux indices suggèrent en<br />

effet l’abandon progressif de l’usage des réseaux de téléchargement en Peer-to-Peer (P2P)<br />

vers des services – tout aussi illégaux – de téléchargement direct et de streaming. Or la<br />

Hadopi ne peut surveiller que les premiers, les autres stockant les contenus culturels sur des<br />

serveurs qui leurs sont propres. Pour mesurer ce phénomène, Le Figaro a comparé la<br />

fréquentation des principaux sites de P2P d’un côté, de streaming et de téléchargement direct<br />

de l’autre. En septembre 2010, un mois avant l’envoi des premiers avertissements de<br />

l’Hadopi, l’audience de la seconde catégorie dépasse la première.<br />

Ainsi, contrairement à ce qu’affirme le rapport, il se pourrait que les Français se soient moins<br />

tournés vers l’offre légale et qu’ils aient continué à pirater par des procédés alternatifs.<br />

Comme le souligne Le Monde, la récente fermeture du site MegaUpload n’a pas diminué la<br />

popularité des sites de téléchargement direct. De nouveaux venus l’ont depuis remplacé.<br />

Nicolas Sarkozy est le seul candidat à la présidentielle à défendre le bilan d’Hadopi. François<br />

Hollande souhaite son réaménagement, tandis que d’autres, tel Jean-Luc Mélenchon,<br />

annoncent vouloir sa suppression.<br />

288


Source : http://www.lejournaldesarts.fr/site/archives/docs_article/99053/la-hadopirevendique-un-bilan-pourtant-critique-.php<br />

Publié le 30 mars 2012.<br />

Contre le piratage, Sarkozy toujours plus loin dans le répressif<br />

Mardi 17 mars 2012, soit cinq jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, le<br />

président sortant et candidat UMP Nicolas Sarkozy commence enfin à esquisser une ébauche<br />

de programme numérique. Il a, depuis le début de la semaine, répondu non seulement à un<br />

questionnaire du Collectif du Numérique sur l’économie et l’innovation en ligne, mais<br />

également à Allociné dans une longue interview précisant ses vues sur la politique culturelle<br />

et l’avenir d’Hadopi.<br />

Aucune surprise sur le fond de sa position, puisqu’il reste le seul candidat à vouloir conserver,<br />

et même renforcer, le dispositif mis en place pendant son quinquennat. Reprenant à son<br />

compte l’exercice d’auto-congratulations de la Haute autorité, il se félicite que la France ne<br />

représente plus que 4,5% « des échanges illégaux mondiaux » contre 6,2% « au début de<br />

l’année 2011 »... avec de grosses approximations. En effet, ces statistiques n’englobent pas la<br />

totalité des échanges illégaux mais les seules « mises à disposition illicites d’œuvres sur les<br />

réseaux P2P » un sur « un échantillon de 200 à 300 films récents ». Ne sont pris en compte ni<br />

les simples téléchargements en p2p, ni le direct download (sur MegaUpload, Rapidshare...), ni<br />

le streaming, ni le piratage de musique, de jeux vidéo, de logiciels, de livres...<br />

Mais sans préciser que ses chiffres sont partiels et partiaux, le candidat UMP reconnaît qu’il<br />

ne suffit plus de surveiller seulement les réseaux peer-to-peer. Les usages évoluent : les<br />

internautes délaissent l’échange de fichiers en pair-à-pair pour fréquenter de plus en plus<br />

assidûment les sites de téléchargement direct et de streaming. D’où la nécessité d’amender la<br />

loi Hadopi pour en écrire une version « n°3 » : « Il faut que la lutte contre le piratage soit<br />

dirigée simultanément contre tous les modes opératoires : pair-à-pair, mais également sites<br />

illégaux de streaming ou de téléchargement direct. »<br />

Et pour se démarquer du candidat concurrent qui souhaite lui aussi accentuer la lutte contre<br />

« les contrefacteurs commerciaux, les sites qui se font de l’argent », Sarkozy dégaine une<br />

stratégie de « lutte tous azimuts » contre les frères de MegaUpload — tombé au combat en<br />

janvier — qui prospèrent encore dans leurs « paradis numériques ». Il veut donc s’engager<br />

« dans une coopération judiciaire et policière internationale pour lutter contre cette forme de<br />

criminalité » pour que « le volontarisme du gouvernement des Etats-Unis, manifesté de façon<br />

éclatante le 18 janvier dernier à l’encontre de MegaUpload, ne demeure pas isolé ».<br />

« Les fournisseurs d’accès doivent bloquer l’accès à ces sites, les moteurs de recherche<br />

doivent les déréférencer, les intermédiaires de paiement (Mastercard, Paypal, Visa) doivent<br />

les boycotter, de même que les annonceurs et les régies publicitaires. » Les mesures<br />

envisagées, agressives, sont directement inspirées du projet de loi SOPA (Stop Online Piracy<br />

Act) qui fut largement critiqué fin 2011. Le texte projetait de donner aux ayants droit tout une<br />

palette d’outils permettant d’attaquer les sites Internet hébergeant un contenu contrefait — y<br />

compris les sites reposant sur les contributions des internautes comme YouTube ou Facebook.<br />

Il est en effet difficile pour un pays de faire fermer un site hébergé à l’étranger, mais on peut<br />

le neutraliser en lui coupant ses portes d’entrées (les moteurs de recherche) et ses vivres (la<br />

publicité). L’examen du projet de loi SOPA a été repoussé après une large mobilisation en<br />

289


ligne (on se souvient du Blackout Day qui a même vu Wikipédia se mettre en berne) pour<br />

dénoncer ce bouclier numérique liberticide.<br />

La mise en place d’un filtrage généralisé du web n’est pas très loin de ces propositions.<br />

Nicolas Sarkozy l’avait d’ailleurs évoqué très explicitement dans ses vœux au monde de la<br />

Culture en janvier 2010 : « Mieux on pourra “dépolluer” automatiquement les réseaux et les<br />

serveurs de toutes les sources de piratage, moins il sera nécessaire de recourir à des mesures<br />

pesant sur les internautes. Il faut donc expérimenter sans délai les dispositifs de filtrage. »<br />

« Automatiquement », a-t-il dit : ce qui ne peut se faire en recourant à une décision judiciaire<br />

pour chaque site illégal visé. L’idée serait donc celle d’un filtrage administratif, directement<br />

négocié entre les ayants droit et les fournisseurs d’accès. Ce modèle a déjà été autorisé par la<br />

loi Loppsi sous couvert de lutte contre la pédopornographie, et a valu à la France de figurer<br />

sur la liste des « pays sous surveillance » établi par Reporters sans frontières. « L’usage de<br />

solutions de filtrage doit être limité le plus possible, toujours ordonné par une décision<br />

judiciaire, et rester proportionné à la situation », rappelait à cette occasion Lucie Morillon,<br />

responsable du bureau Nouveaux médias chez Reporters sans frontières.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/Contre-le-piratage-Sarkozy,14501.html<br />

Publié le 17 avril 2012<br />

• Cinéma<br />

- La rentabilité du cinéma 3D en question<br />

Fort du succès d’Avatar, le cinéma en 3D semblait promis à de beaux jours devant lui.<br />

Pourtant, malgré la multiplication du nombre de films utilisant cette technologie, la rentabilité<br />

n’est pas toujours au rendez-vous. Les sorties cinématographiques de l’année 2012 sont<br />

marquées par la conversion de grands succès du cinéma à la technologie 3D. Après Star Wars,<br />

Épisode I : La Menace fantôme, c’est le film phare de l’année 1997, Titanic, qui est de retour<br />

en salle depuis le 4 avril 2012. Son réalisateur, le canadien James Cameron, avait d’ailleurs<br />

convaincu l’industrie cinématographique d’adopter la 3D, suite au succès sans précédent de<br />

son film Avatar, sorti en 2009.<br />

Plus gros succès au box-office de toute l'histoire du cinéma avec ses 2,7 milliards de dollars<br />

de recettes, Avatar a suscité l’engouement du public mais aussi les espoirs d’Hollywood. En<br />

effet, confrontée à une baisse de la fréquentation des salles aux États-Unis ainsi qu’à un<br />

piratage important de ses œuvres sur Internet, l’industrie cinématographique a vu dans la<br />

technologie 3D un moyen d’attirer de nouveaux spectateurs et d’engranger des bénéfices<br />

supplémentaires. Malgré un coût de production plus important, le surcoût des films en relief<br />

est largement compensé par l’augmentation du prix des places.<br />

Une étude publiée par Slate révèle à cet égard qu’ « Avatar rapportait en moyenne 15 800<br />

dollars dans les cinémas le diffusant en 2D et 26 800 dollars pour ceux le diffusant en 3D ». «<br />

Presque tous les films en 3D sortis en 2009 et début 2010 rapportaient entre 50 et 100 % de<br />

290


plus en 3D qu’en 2D, sur la base des entrées en salles ». Il apparaît ainsi qu’en 2010, « les<br />

films en 3D représentaient 21 % (2,2 milliards de dollars) du total des recettes [du box-office<br />

américain], soit près du double du niveau de 2009 », grâce au succès de films comme Alice au<br />

Pays des Merveilles ou Shrek 4.<br />

Un essoufflement du cinéma en 3D a néanmoins été observé depuis l’été 2010, dans la mesure<br />

où de plus en plus de films se sont révélés moins rentables en relief qu’en diffusion en 2D.<br />

L’étude de Slate précise effectivement que « les trois-quarts des films de [2010] ont enregistré<br />

des retours négatifs de leur version 3D et certains ont atteint des chiffres de vente très<br />

inférieurs à la moyenne. Le dernier Harry Potter, le dernier Kung Fu Panda, Captain America<br />

et Green Lantern ont enregistré un ajustement moyen de - 65 %. Pour le dire autrement, les<br />

entrées dans les salles équipées de 3D ont enregistré des bénéfices correspondant à un tiers de<br />

ceux de la 2D ».<br />

Une étude publiée en mai 2011 par le cabinet américain BTIG Research confirme cette baisse<br />

tendancielle de la rentabilité des films en 3D, pointant alors la politique tarifaire des séances<br />

en relief comme principale raison de cet essoufflement. La majoration des billets aurait ainsi<br />

un effet dissuasif sur les spectateurs, dont certains regrettent l’inconfort des lunettes, qui<br />

provoquerait une « sensation de gêne, [de] fatigue et même des migraines ». Un sondage<br />

publié en septembre 2011 par Le Film Français souligne par ailleurs que 73 % du public<br />

français « ne trouve pas d’intérêt à la 3D ».<br />

Il apparaît à cet égard que l’esthétisme de la 3D a souvent déçu, dans la mesure où de<br />

nombreux films se sont révélés relativement médiocres, à l’image du Choc des titans. Le<br />

réalisateur James Cameron a ainsi déploré que la 3D ait été appliquée à ce film, « comme on<br />

applique une nouvelle couche, pour de pures raisons de profits ». Le public aurait ainsi boudé<br />

la multiplication de ces films convertis à la 3D en postproduction à des fins marketing,<br />

contrairement à Avatar ou Pina de Wim Wenders, tournés en 3D. Courrier International<br />

nous apprend par ailleurs que certains cinéastes se montrent eux aussi réticents face au cinéma<br />

en relief, invoquant « à la fois des raisons esthétiques et pratiques ».<br />

Le cinéma en 3D ne semble pas pour autant en danger. De nombreux films en relief s’avèrent<br />

très rentables, à l’image du dernier film de Steven Spielberg, Les Aventures de Tintin : le<br />

Secret de la Licorne. Il est intéressant de remarquer que le film Intouchables, diffusé<br />

uniquement en 2D, a quant à lui dépassé les 600 % de rentabilité. L’industrie<br />

cinématographique semble toutefois s’orienter vers une diminution du nombre de films<br />

produits en relief, afin de proposer des œuvres de meilleure qualité. Les efforts mis dans la<br />

conversion du Titanic semblent d’ailleurs porter leurs fruits auprès du public, puisque 500 000<br />

spectateurs environ sont allés voir ce film lors de sa première semaine, ce qui constitue « un<br />

excellent score » selon Europe 1. Rien ne garantit cependant que ce succès soit dû uniquement<br />

à la 3D, rappelons que le film avait fait 20 millions d’entrées en France lors de sa sortie<br />

initiale, que certains fans auront sûrement eu envie de revoir sur grand écran.<br />

Source : http://www.inaglobal.fr/cinema/article/la-rentabilite-du-cinema-3d-en-question<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

291


- "Intouchables" passe la barre des 300 millions de dollars de recettes dans<br />

le monde<br />

Mais où s'arrêteront les "Intouchables" ? Le film d'Olivier Nakache et Eric Toledano continue<br />

de battre des records et après avoir séduit plus de 19 millions de spectateurs français, c'est<br />

l'Europe entière - et même un peu plus - qui a succombé à la comédie portée par Omar Sy,<br />

César du meilleur acteur pour son rôle, et François Cluzet.<br />

Ainsi, le film a dominé le box-office en Allemagne, où il est devenu le plus gros succès de<br />

l'histoire du cinéma français, mais aussi en Italie, en Espagne... et en Corée du Sud ! Ainsi,<br />

avant même sa sortie aux Etats-Unis, en mai prochain, "Intouchables" est devenu<br />

officiellement le plus gros succès de l'histoire pour un film non-anglophone ! Cette semaine,<br />

c'est un nouveau record que bat la comédie : avec 302 millions de dollars de recettes,<br />

"Intouchables" devient le premier film français de l'histoire à passer ce cap impressionnant<br />

que d'autres films au budget nettement supérieur comme "John Carter" et ses 250 millions de<br />

dollars de coûts de production, n'atteindront pas.<br />

Dans le détail, c'est évidemment la France qui a le plus contribué aux recettes avec 166<br />

millions de dollars récoltés pendant l'exploitation du film. Suit l'Allemagne à près de 69<br />

millions, l'Italie à 12,7 millions, l'Espagne à 9,4 millions et la Belgique à 8,5 millions. On<br />

notera l'énorme succès du film en Corée du Sud, où il a déjà généré 6,3 millions de dollars en<br />

à peine dix jours.<br />

Source : http://www.ozap.com/actu/-intouchables-passe-la-barre-des-300-millions-dedollars-de-recettes-dans-le-monde/440229<br />

Publié le 4 avril 2012<br />

- L’IFCIC finance une palette élargie d'entreprises créatives<br />

Nouveaux fonds en faveur du jeu vidéo, de la mode, des galeries d'art ou de la presse en<br />

région... L'Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles continue à<br />

diversifier ses soutiens aux entreprises créatives. En 2011, le montant des crédits garantis et<br />

des avances mis en œuvre représente 836 millions d'euros.<br />

Après une croissance de 26% en 2010, l'Institut pour le Financement du Cinéma et des<br />

Industries Culturelles affiche pour 2011 une progression plus modeste de 8% de son niveau<br />

d'encours, mais continue à diversifier ses soutiens. Après le cinéma, le théâtre, l'art, il a lancé<br />

l'an dernier des dispositifs en faveur des studios de jeux vidéo, des jeunes créateurs de mode,<br />

des éditeurs de services de musique en ligne, des médias. Pour Guillaume Cerutti, Président<br />

de l'IFCIC, « c'est une nouvelle étape dans l'affirmation de la vocation de l'IFCIC à embrasser<br />

l'ensemble du champ des industries culturelles ». Tous secteurs confondus, le montant des<br />

crédits garantis et des avances atteint un total de 836 millions d'euros à fin 2011.<br />

L'IFCIC est un établissement de crédit créé en 1983 pour aider les entreprises culturelles, au<br />

modèle économique plus fragile, à trouver les financements nécessaires à leur développement.<br />

Grâce à des fonds dotés par les pouvoirs publics (notamment par le Centre National de la<br />

Cinématographie), ainsi que par des partenaires institutionnels (Caisse des Dépôts, Oséo) ou<br />

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privés (quasiment toutes les grandes banques françaises), cet organisme garantit les crédits<br />

bancaires accordés aux producteurs cinématographiques ou audiovisuels, aux exploitants de<br />

salles, aux marchands d'art, aux jeunes stylistes, etc. Conséquence de la conjoncture<br />

économique difficile, les nouveaux engagements de garanties ou d'avances signés en 2011<br />

sont en recul de 4% par rapport au niveau de 2010, à 495 millions d'euros.<br />

Avec une évolution de l'activité contrastée selon les secteurs culturels concernés. Ainsi les<br />

cinémas étant désormais bien équipés, « l'IFCIC a été moins sollicité pour accompagner des<br />

numérisations de salles ou des travaux menés par des multiplexes indépendants » souligne<br />

Laurent Vallet, directeur général. Même chose du côté des industries techniques, dans un<br />

contexte marqué par une accélération du « tout numérique » qui concerne 55% des tournages<br />

l'an passé contre 17% en 2010, « la baisse d'activité des laboratoires chimiques s'est précipitée<br />

et le groupe Quinta Industries, avec LTC, Duran Dubois, SIS, a été contraint au dépôt de bilan<br />

». Au total l'IFCIC a soutenu la production de 97 long-métrages français contre 112 en 2010.<br />

Désormais habilité également par l'Union Européenne, l'établissement a délivré pour la<br />

première fois des garanties à 11 films issus de 5 pays.<br />

Mais ce sont surtout les autres industries culturelles qui bénéficient d'un coup de pouce, avec<br />

une manne en hausse de 28% pour atteindre 10 millions d'euros. Deux théâtres privés<br />

parisiens ont ainsi pu changer de main. De jeunes créateurs de mode ont pu s'appuyer sur un<br />

nouveau fonds d'avances remboursables de un million abondé par Balenciaga, Chanel et<br />

Louis Vuitton et sur un fonds de garantie doté de 1,5 million par le Comité de développement<br />

et de promotion de l'habillement. «Pour ces marques, c'est aussi une manière de repérer de<br />

jeunes talents. Une jeune collection, c'est 50.000 euros, ce fonds peut être décisif » remarque<br />

Laurent Vallet. Une galerie d'art a également été accompagnée par l'IFCIC pour financer la<br />

production d'une oeuvre du prochain artiste invité à Versailles, Joana Vasconcelos. Et un<br />

projet de fonds d'avance pour les galeries d'art est à l'étude, dans le cadre des « 15 mesures<br />

pour les arts plastiques » récemment décidées par le ministère de la Culture. (…)<br />

En 2012, un fonds d'avance de deux millions d'euros destiné à la presse, en particulier<br />

régionale, devrait compléter la panoplie, afin d'aider la création de nouveaux titres<br />

d'information politique et générale en région. La production audiovisuelle, avec de nouvelles<br />

séries et fictions dans les tuyaux, devrait être assez offensive et pourrait avoir davantage<br />

besoin de l'IFCIC, de même que le secteur de l'animation, très créatif mais toujours fragile,<br />

tandis que la reprise par de nouveaux actionnaires, d'ex-filiales de Quinta Industries pourrait<br />

favoriser les investissements. Enfin le cinéma français, fort de son triple record 2011, en<br />

termes de nombres de films en production, d'entrées de salles avec le phénomène<br />

Intouchables, et de récompenses obtenues grâce à The Artist, attirera vraisemblablement de<br />

nouveaux investisseurs privés, tandis que les intervenants traditionnels pourraient faire preuve<br />

de plus d'audace à l'égard des comédies engagées ou des films innovants. L'IFCIC ne va pas<br />

chômer.<br />

Source:http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0202003263877l-ifcic-finance-une-palette-elargie-d-entreprises-creatives-311055.php<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

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• Audiovisuel<br />

Jean Réveillon, le nouveau patron de France 2<br />

Jean Réveillon a pour mission de «conforter l'audience de la<br />

grande chaîne généraliste du service public». Il est épaulé<br />

par Philippe Vilamitjana à la direction de l'antenne.<br />

Après un mois de latence, France 2 est désormais doté d'une<br />

nouvelle direction. Jean Réveillon, jusque-là en charge de la<br />

stratégie et des développements internationaux, vient d'être<br />

nommé par le président de France Télévisions, Rémy<br />

Pflimlin, à la tête de la première chaîne publique. Il sera<br />

épaulé par un directeur adjoint en la personne de Philippe Vilamitjana. Ce dernier est l'ancien<br />

patron de France 5, du temps de la présidence de Patrick de Carolis. Tous deux remplaceront<br />

Bertrand Mosca, parti précipitamment en congé maladie il y a quelques semaines. Bertrand<br />

Mosca avait lui-même succédé à Claude-Yves Robin à l'automne 2011, contraint au départ<br />

après des résultats décevants.<br />

Par ces nominations, France Télévisions fait un choix d'apaisement. Les deux hommes, qui<br />

font partie du sérail, ont l'avantage de faire le consensus au sein de la maison, qui compte<br />

11.000 salariés. La majeure partie de leur carrière s'est faite au sein de la télévision publique.<br />

De plus, les deux hommes constituent la garde très rapprochée du président de l'audiovisuel<br />

public. En effet, Jean Réveillon, âgé de 56 ans, a été le bras droit de Rémy Pflimlin quand ce<br />

dernier dirigeait France 3 (entre 2000 et 2005). Il en a été successivement le directeur général<br />

de l'antenne et des programmes, puis le directeur général délégué. De même, Philippe<br />

Vilamitjana a été l'un des artisans de Thalassa et de Faut pas rêver , deux émissions qui<br />

comptent parmi les plus grands succès de France 3. Ils héritent aujourd'hui d'une situation<br />

complexe. Même si les audiences se sont stabilisées au cours de ces dernières semaines<br />

(14,9% de part d'audience sur le premier trimestre), la situation de France 2 reste très difficile,<br />

avec régulièrement des prime time qui passent sous la barre des 15%. De quoi tendre<br />

singulièrement la situation en interne. Les deux hommes se retrouvent d'ailleurs avec une<br />

copieuse feuille de route.<br />

Dans le contexte d'une concurrence accrue par l'arrivée de six nouvelles chaînes de la TNT en<br />

fin d'année, ils doivent endiguer l'érosion inexorable de la chaîne historique. Et donc préparer<br />

la rentrée stratégique de septembre 2012. Rémy Pflimlin attend d'eux de «conforter l'audience<br />

de la grande chaîne généraliste du service public» ainsi que «la création de nouveaux<br />

programmes ambitieux». À cela s'ajoute la nécessité de relancer la politique de fiction de la<br />

chaîne. Cette dernière a hérité de l'ère précédente de quelques pépites, comme Les Hommes de<br />

l'ombre, mais aussi de stocks de programmes - notamment des fictions en costume - que la<br />

présidence actuelle du groupe juge aujourd'hui périmés.<br />

La mission est au long cours, car les résultats ne seront pas immédiats; dix-huit mois sont<br />

nécessaires pour cueillir les fruits d'une politique de fiction. Jean Réveillon, interrogé hier par<br />

Le Figaro, affirme vouloir se pencher rapidement «sur les projets de séries feuilletonnantes<br />

voulues par Rémy Pflimlin». En attendant, le président de France Télévisions a demandé aux<br />

deux hommes de thésauriser sur les acquis de la chaîne. À commencer par l'information, qui a<br />

été restructurée et confortée avec succès par Thierry Thuillier, et par le sport: «Grâce au sport<br />

et à l'info, nous avons une bonne sécurité pour les mois qui viennent, affirme Jean Réveillon.<br />

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La préparation de la rentrée commence dès maintenant. Nous devons nous atteler rapidement<br />

au chantier de l'access, qui est toujours un carrefour stratégique pour les chaînes.» Le nouveau<br />

directeur de France 2 a également l'intention de travailler «sur le réglage et l'amélioration de<br />

la grille, notamment en soirée, et plus particulièrement le mardi soir».<br />

Homme très attaché aux missions de service public, il entend aussi «améliorer la réponse en<br />

matière d'émissions culturelles» et «éclairer le genre du divertissement, qui est aujourd'hui<br />

confronté à la concurrence de “The Voice”». Des chantiers que le nouveau directeur affirme<br />

pouvoir mener dans un climat d'unité avec les équipes de France 2 comme avec celles de la<br />

présidence.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/02/20004-20120402ARTFIG00641-jeanreveillon-le-nouveau-patron-de-france-2.php<br />

Publié le 02 mars 2012<br />

- Patrick Bertrand prend la tête du CNN<br />

Le Conseil national du numérique (CNN) souffle sa<br />

première bougie et a procédé à l'élection de son nouveau<br />

président. Patrick Bertrand, le directeur général de la<br />

société de services informatiques Cegid, remplace Gilles<br />

Babinet, créateur de start-up.<br />

Installé officiellement par Nicolas Sarkozy, cet organisme<br />

consultatif a imposé en un an son expertise et sa réactivité<br />

sur les questions complexes touchant au numérique. Dernier exemple en date, saisis par le<br />

gouvernement, les 18 membres du CNN ont mis seulement 72 heures pour donner un avis sur<br />

l'annonce faite par Nicolas Sarkozy de la création d'un délit de consultation habituelle de sites<br />

terroristes après l'affaire Mohamed Merah. «Notre force réside dans notre très grande<br />

réactivité. Nous fonctionnons en commando d'experts du numérique», explique Giuseppe de<br />

Martino, secrétaire général de Dailymotion et vice-président du CNN. Tous les membres sont<br />

des professionnels du numérique reconnus, dont Xavier Niel (Free), Marc Simoncini<br />

(fondateur de Meetic), Marie-Laure Sauty de Chalon (auFeminin.com) ou Jean-Baptiste<br />

Descroix-Vernier (Rentabiliweb). En un an, le CNN a été saisi ou s'est autosaisi de sujets<br />

majeurs comme la fiscalité du numérique (il a démontré que le projet de taxe Google était<br />

inapproprié), la protection de l'enfance, l'e-éducation ou le financement de l'innovation.<br />

(…)<br />

L'élection de Patrick Bertrand devrait changer la nature du CNN. Ce dernier est partisan d'un<br />

organisme plus institutionnel et structuré. L'esprit sera moins celui d'un club de patrons du<br />

numérique et tendra davantage vers un rôle de régulateur d'Internet entre le CSA (audiovisuel)<br />

et l'Arcep (télécoms). «Le CNN doit aborder des sujets cruciaux comme la neutralité du Net,<br />

le cloud computing ou l'open data, qui sont les tendances lourdes de l'économie numérique<br />

mondiale», estime Giuseppe de Martino. «Le CNN doit être davantage un défenseur des<br />

intérêts des professionnels du numérique», soutient Jean-Baptiste Descroix-Vernier. Ce<br />

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dernier regrette que le CNN ne se soit pas encore saisi de la question de l'Hadopi malgré la<br />

demande de Nicolas Sarkozy. L'autre enjeu majeur sera l'internationalisation du CNN. Une<br />

réunion est prévue cette année avec les homologues américains et allemands du CNN.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/04/20004-20120404ARTFIG00740-patrickbertrand-prend-la-tete-du-cnn.php<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- Les audiences de TF1, France 2, France 3 et Canal+ à la baisse en mars<br />

Seule M6 tire son épingle du jeu selon les derniers résultats de Médiamétrie.<br />

TF1, France 2, France 3 et Canal+ ont enregistré une baisse de leurs audiences en mars par<br />

rapport à la même période un an plus tôt, alors que M6 et Arte ont enregistré des hausses,<br />

selon les relevés de l'institut Médiamétrie. En mars, la part d'audience de TF1 s'est élevée à<br />

23,6%, contre 24,5% un an plus tôt, France 2 à 14,7% contre 15,3%, France 3 à 9,1% (9,7%)<br />

et Canal+ à 3,2% (3,3%).<br />

A l'inverse, M6, dont le PDG, Nicolas de Tavernost, était jeudi dernier l'invité de l'émission<br />

Immédias a enregistré une audience de 11,3%, en hausse par rapport aux 10,7% de mars 2011<br />

et Arte 1,6% contre 1,4%.<br />

TF1 a enregistré la meilleure audience en mars grâce à son émission musicale « Le bal des<br />

enfoirés/les restos du cœur 2012 », diffusée le 16 mars et regardée par 13,29 millions de<br />

téléspectateurs (22,7% de part d'audience). Mais ne parvient pas pour autant à maintenir son<br />

audience globale à un niveau satisfaisant. Et ce malgré le lancement plus que réussi de son<br />

télé-crochet, The Voice.<br />

Les téléspectateurs ont regardé la télévision en mars pendant 3 heures et 59 minutes chaque<br />

jour en moyenne, soit 17 minutes de moins qu'en février mais cinq de plus qu'en mars 2011.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/tf1-france-2-france-3-et-canala-la-baisse-en-mars_1103187.html<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Distribution : le CSA brandit l'arme atomique face à Canal+<br />

Le CSA, qui doit rendre un avis pour l'Autorité de la concurrence dans le cadre de la fusion<br />

TPS-CanalSat, réfléchirait à une mesure visant le mode de distribution des chaînes de Canal+.<br />

Et si Canal+ perdait sa capacité à distribuer ses propres chaînes ? La menace est encore très<br />

loin d'être actée. Mais c'est une hypothèse de travail qui n'est pas totalement exclue par le<br />

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Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), saisi pour avis par l'Autorité de la concurrence dans<br />

le cadre de la fusion des deux bouquets satellitaires TPS et CanalSat.<br />

Cette opération étant considérée comme pouvant poser des risques sérieux d'entrave à la<br />

concurrence, le CSA a été sollicité pour proposer des solutions à l'Autorité, qui doit rendre cet<br />

été sa décision pour autoriser ou non la fusion. Le gendarme de l'audiovisuel réfléchit ainsi à<br />

plusieurs obligations qu'il pourrait proposer d'imposer à Canal+. L'une des pistes devrait<br />

alimenter les débats, car, d'après nos informations, le CSA ne s'interdit pas de remettre en<br />

question le modèle d'autodistribution de Canal+.<br />

Aujourd'hui, lorsque les chaînes de Canal+ (Canal+, Canal+ Sport, Canal+ Cinéma...) sont<br />

distribuées sur une autre plate-forme telle qu'Orange, SFR ou Numericable, c'est Canal+ qui<br />

gère lui-même sa relation à ses abonnés. En d'autres termes, il ne fait pas appel à une<br />

intermédiation de la part de la société qui distribue ses chaînes. Pour avoir le droit de<br />

distribuer ses chaînes sur ces plates-formes et avoir ainsi accès à leurs abonnés, Canal+ verse<br />

une redevance à celles-ci. Ce procédé coûte très cher à Canal+, mais, pour le groupe, le jeu en<br />

vaut la chandelle : en gérant tout de A à Z (fixation des prix, offres promotionnelles...), il<br />

pousse au maximum son offre de télévision payante et ses chances de recruter des abonnés.<br />

La mesure envisagée par le CSA reviendrait pour Canal+ à confier ses chaînes à SFR, à<br />

Bouygues ou à Free, qui se chargeraient eux-mêmes d'en définir les conditions de<br />

commercialisation. Ils choisiraient ainsi librement dans quels bouquets ils les inséreraient,<br />

fixeraient les tarifs... Et ne prendraient sûrement pas autant de soin à les vendre que Canal+<br />

lui-même. En échange, ils reverseraient un tarif de gros à Canal+. Mais cette somme ne serait<br />

de toute évidence pas aussi élevée que ce que Canal+ touche aujourd'hui comme revenus<br />

directs générés par ses abonnés.<br />

Un tel scénario - qui s'est notamment produit pour le britannique BSkyB en 2010 -serait<br />

catastrophique pour la chaîne et se traduirait probablement par une baisse de ses revenus. Elle<br />

risquerait, par voie de conséquence, d'amputer sa contribution au financement du cinéma<br />

français, laquelle est indexée sur son chiffre d'affaires.<br />

Rien n'est pour l'heure tranché au sein du CSA qui examine toutes les solutions possibles pour<br />

favoriser la concurrence sans pour autant fragiliser le groupe audiovisuel. A ce stade rien<br />

n'indique que cette piste serait forcément retenue. Cette menace d'arme atomique ferait partie<br />

des mesures ultimes qui seraient prises au cas où le CSA identifierait des atteintes graves à la<br />

concurrence dans le cadre de la fusion TPS-CanalSat. Le gendarme de l'audiovisuel doit<br />

rendre son avis fin avril.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202005601901distribution-le-csa-brandit-l-arme-atomique-face-a-canal-311564.php<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

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- Un plan de relance pour la fiction française<br />

Les nouvelles chaînes de la TNT ne représentent que 2% des investissements dans la<br />

production audiovisuelle, relève le Centre national du cinéma.<br />

La production audiovisuelle française n'a rien à envier au septième art et a prouvé, en 2011,<br />

son dynamisme. «En volume comme en investissements, tous les indicateurs de la production<br />

audiovisuelle sont au vert», affirme Benoît Danard, directeur des études, des statistiques et de<br />

la prospective au Centre national du cinéma.<br />

Avec 4830 heures de programmes aidées et un investissement des chaînes de télévision de<br />

782,8 millions d'euros, le compte de soutien audiovisuel bat un record historique depuis sa<br />

création en 1996. En tout, la valeur des programmes de stock - fiction, documentaires et<br />

animation - représente 1,477 milliard d'euros, tandis que le financement par le CNC tourne<br />

autour de 200 millions.<br />

Pourtant, bien que la fiction soit le genre préféré des Français, la production de fictions<br />

françaises est à la peine. Dans son rapport annuel sur la production audiovisuelle en France,<br />

présenté mercredi matin, le CNC rappelle, qu'«en 2011, un Français a regardé 288 heures de<br />

fiction sur les chaînes nationales gratuites soit 5 h 33 par semaine, ce qui représente 26,8% de<br />

la consommation télévisuelle».<br />

Mais cet engouement profite essentiellement aux séries étrangères dont la présence ne cesse<br />

de croître sur les antennes françaises, passant «en 2011 de 431 à 491 soirées». Sur certaines<br />

chaînes comme M6, le CNC note que 91,1% des soirées de fiction sont américaines. Ce qui en<br />

dit long sur la dépendance de la chaîne vis à vis d'Hollywood et sur sa capacité à la réduire<br />

dans les années à venir. Et les succès comme «Engrenage», «Braquo», «Bref» (Canal +), ou<br />

encore des «Hommes de l'ombres» (France 2), «Scènes de ménage» (M6), ou de «Fais pas ci<br />

fais pas ça» (TF1) sont rares.<br />

Pire, trois séries de moins ont été produites en 2011 par rapport à l'année précédente tandis<br />

que quatre nouvelles séries étrangères apparaissaient sur nos écrans. La France fait d'ailleurs<br />

une timide entrée dans le monde des grandes coproductions internationales à l'instar de «XIII»<br />

(Canal +) ou de «Transporter» (M6). Ce financement étranger a cru de 70% et représenté 36,6<br />

millions d'euros. Petite consolation, le format franco-français du film de 90 minutes est moins<br />

présent au profit du 52 minutes et des formats courts, plus propices à l'exportation.<br />

Enfin, Éric Garandeau, directeur général du CNC, attire l'attention sur «la faiblesse des<br />

investissements des nouvelles chaînes de la TNT». Si elles représentent «15% du marché<br />

publicitaire et 23% de l'audience de la télévision, leurs investissements ne dépassent pas 17,5<br />

millions d'euros», soit 2% des investissements des chaînes dans la production. Pire, en matière<br />

de fiction, seules deux chaînes du groupe TF1 ont investi: TMC avec «Les Mystères de<br />

l'amour» et NT1 avec «Mon frigo m'a dit». La plupart des nouvelles chaînes de la TNT<br />

préfèrent en effet investir dans le documentaire, un genre moins onéreux. Elles totalisent<br />

«11% des volumes commandés».<br />

Du coup, le CNC engage aujourd'hui un nouveau plan d'aide à la fiction. Ce dernier «vise à<br />

favoriser le renouvellement et l'installation des séries», affirme Éric Garandeau, directeur<br />

général du CNC. En ligne de mire, le soutien aux premières saisons des nouvelles séries.<br />

Ainsi, les productions destinées à la programmation de journée et d'avant soirées, ainsi que<br />

celles destinées aux nouvelles chaînes de la TNT seront mieux aidées. De même, les séries de<br />

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prime time de formats internationaux (45 et 52 minutes) bénéficieront d'une «bonification de<br />

leur aide lorsque la commande dépassera au moins six épisodes». Cette augmentation de l'aide<br />

devrait représenter une enveloppe d'environ 8 millions d'euros.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/11/20004-20120411ARTFIG00609-un-plande-relance-pour-la-fiction-francaise.php<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- TNT : Canal + « pourrait restreindre la concurrence »<br />

Le rachat par Canal+ de Direct 8 et Direct Star, les chaînes gratuites de la TNT du groupe<br />

Bolloré, « soulève des doutes sérieux d’entraves à la concurrence », estime l’Autorité de la<br />

concurrence, qui a décidé d’ouvrir une phase d’examen approfondi concernant l’opération.<br />

« Dans le cadre de l’examen du dossier, et à la suite d’une première consultation des acteurs<br />

du marché, l’Autorité considère que l’opération soulève des doutes sérieux d’entraves à la<br />

concurrence et nécessite l’ouverture d’une phase d’examen approfondi (phase 2) », a annoncé<br />

le gendarme de la concurrence dans un communiqué.<br />

L’enquête menée jusqu’ici sur ce projet de rachat, annoncé en septembre par Canal+ et notifié<br />

le 5 décembre, « tend en effet à montrer » que la position de <strong>Groupe</strong> Canal Plus, principal<br />

opérateur de télé payante, « pourrait lui permettre de restreindre la concurrence », détaille<br />

l’Autorité. « L’instruction a également relevé que des risques sérieux subsistaient quant aux<br />

conditions dans lesquelles les chaînes gratuites concurrentes pourront accéder au catalogue<br />

de films de StudioCanal. »<br />

L’Autorité de la concurrence, qui avait reçu le 27 mars des « propositions d’engagements » de<br />

la part de Canal+ concernant ce projet de rachat, estime en outre, après avoir « de nouveau<br />

consulté les acteurs du marché », que « les engagements présentés par le <strong>Groupe</strong> Canal Plus<br />

ne suffiraient pas à remédier de façon efficace aux effets de l’opération qui soulèvent des<br />

doutes sérieux relatifs au fonctionnement de la concurrence sur les marchés concernés ».<br />

Le gendarme de la concurrence compte maintenant consulter le Conseil supérieur de<br />

l’audiovisuel (CSA) et l’autorité de régulation des télécoms (Arcep), et « procèdera<br />

également à une consultation élargie des acteurs du marché », pour voir notamment « si les<br />

fortes positions de <strong>Groupe</strong> Canal Plus dans les marchés de la télévision payante sont<br />

susceptibles de porter atteinte à la concurrence sur les marchés de la télévision gratuite ».<br />

Cet examen doit s’effectuer en principe dans un délai de 65 jours ouvrés, qui pourrait être<br />

allongé si nécessaire.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/TNT-Canal-pourrait-restreindre-la,14500.html<br />

Publié le 17 avril 2012.<br />

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- Le rachat de Direct 8 dans la ligne de mire de l'Autorité de la concurrence<br />

L'Autorité a décidé d'ouvrir une enquête approfondie sur le rachat des chaînes Direct 8 et<br />

Direct Star par le groupe Canal+. Elle estime que l'opération présente des risques sérieux<br />

d'atteinte à la concurrence.<br />

L'entrée en force de Canal+ dans la télé gratuite ne passera pas comme une lettre à la poste.<br />

Ce matin, l'Autorité de la concurrence annonce qu'elle ouvre une enquête approfondie sur le<br />

rachat par Canal+ des deux chaînes gratuites du groupe Bolloré, Direct 8 et Direct Star.<br />

Dans son communiqué, elle relève des « risques sérieux » d'entrave à la concurrence. « La<br />

position concurrentielle de groupe Canal+ notamment sur les marchés amont de l'acquisition<br />

de droits relatifs à une diffusion sur télévision payante pourrait lui permettre de restreindre la<br />

concurrence en exploitant, par un effet de levier, la forte position qu'elle occupe sur ces<br />

marchés au bénéfice de ses nouvelles activités en matière de télévision gratuite», souligne-telle.<br />

Des risques existent aussi au niveau des « conditions dans lesquelles les chaînes<br />

gratuites concurrentes pourront accéder au catalogue de films de StudioCanal, par rapport<br />

aux chaînes dont groupe Canal+ souhaite prendre le contrôle ». Les sages de la rue de<br />

l'Echelle, à Paris, disposent maintenant de 65 jours supplémentaires pour rendre leur décision<br />

finale d'autorisation ou non de l'opération, qui devrait intervenir cet été.<br />

Cette décision était attendue alors que beaucoup d'acteurs du secteur dénoncent depuis<br />

plusieurs mois les risques qu'une telle opération fait peser sur le secteur de la télévision. Pour<br />

tenter de rassurer le marché, Canal+ a pris des engagements il y a quinze jours auprès du<br />

gendarme de la concurrence afin d'obtenir son feu vert. Mais les arguments du groupe de<br />

Bertrand Meheut n'ont pas convaincu. Il faut dire que Canal+ n'avait présenté que des<br />

concessions limitées. Si les milieux du cinéma se sont montrés plutôt cléments sur ce rachat -<br />

Canal+ est le principal financeur du cinéma français -, les chaînes gratuites comme TF1, M6<br />

ou France Télévisions le regardent, elles, comme une menace.<br />

L'arrivée d'un nouveau concurrent de poids dans la télé gratuite n'est certes pas une bonne<br />

nouvelle pour elles. Canal+ avait fait des concessions concernant les espaces publicitaires de<br />

Direct 8 et Direct Star, ainsi que sur l'acquisition des droits de films de catalogue par sa filiale<br />

StudioCanal ou encore sur l'acquisition de droits sportifs.<br />

Mais c'est surtout sur l'achat de séries et de films que l'opération pose problème. Acteur<br />

dominant de la télé payante, le groupe Canal+ a un accès privilégié aux contenus vendus par<br />

les majors américaines (Universal, Fox, Disney...) pour sa chaîne cryptée. Demain, il pourrait<br />

être tenté de négocier parallèlement avec ces ayants-droit la possibilité de diffuser ces mêmes<br />

programmes en clair sur Direct 8. Aujourd'hui, une série comme «Desperate Housewives»,<br />

par exemple, est d'abord diffusée en France sur Canal+, avant de l'être sur M6. Mais demain,<br />

Canal+ pourrait très bien en acheter les droits pour Direct 8. Canal+ pourrait ainsi s'offrir les<br />

meilleurs films et séries pour ses chaînes payantes et gratuites. Et il ne resterait plus grand<br />

chose pour les autres acteurs du marché comme TF1 et M6. Même chose pour les films<br />

français.<br />

Dans ses engagements, Canal+ se dit prête à «mener de manière distincte» entre ses chaînes<br />

gratuites et payantes, les négociations pour l'achat de films américains. Et pour les films<br />

français, le groupe s'engage à «ne pas lier» l'acquisition de droits en clair et en télé payante<br />

«pour plus de 20 films acquis» au cours d'une même année. Mais pour les opposants, ces<br />

300


mesures ne sont pas suffisantes car rien ne permet de s'assurer que ces négociations ne seront<br />

pas liées en pratique.<br />

Du reste, une chaîne comme M6, au budget beaucoup plus important que Direct 8 et Direct<br />

Star, n'achète que dix films récents français par an... On peut donc s'interroger sur le caractère<br />

fantaisiste de ce chiffre de vingt films par an pour deux petites chaînes en clair. Par ailleurs,<br />

Canal+ ne propose de prendre aucune mesure pour limiter sa puissance en matière<br />

d'acquisition de séries américaines, alors que chacun sait que s'il y a un marché sur lequel se<br />

battent les chaînes, c'est bien celui-ci, tant il peut rapporter gros en audience.<br />

C'est l'ensemble de ces questions que l'Autorité de la concurrence va devoir examiner de près.<br />

Elle va probablement demander de nombreuses concessions à Canal+ avant de donner son feu<br />

vert à l'opération afin de préserver la concurrence sur le marché de la télévision. C'est ce qui<br />

s'est passé quand TF1 a racheté TMC et NT1 en 2010.<br />

Déjà, les opposants au rachat proposent de définir une durée suffisamment longue entre le<br />

moment où le groupe Canal+ diffusera un film en payant, puis en gratuit. L'objectif : que les<br />

ayants-droit soient incités à céder leurs droits gratuits aux concurrents de Canal+. Ils plaident<br />

en outre pour séparer les structures d'acquisition de droits payants et gratuits chez Canal+.<br />

Autant de « contraintes » que l'Autorité pourrait retenir. Si cela devait être le cas et si Canal+<br />

n'était pas satisfait, le groupe pourrait toujours se retourner vers le Conseil d'Etat pour<br />

contester la décision.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202015158774-leracha<br />

Publié le 17 avril 2012.<br />

- Al Jazeera bouscule le foot à la télévision<br />

En dépensant 387 millions d'euros, le groupe qatarien bouscule le Yalta du football.<br />

Il n'existait pas il y a un an, il est désormais, en France, le deuxième investisseur du football.<br />

En quelques mois, le groupe al-Jazeera a dépensé 387 millions d'euros dans l'achat de droits<br />

de diffusion du football. Loin devant le groupe TF1 qui paye 225 millions d'euros de droits de<br />

diffusion. Mais il est encore derrière Canal + qui assure 500 millions d'euros<br />

d'investissements annuels. Petite différence: le groupe de télévision payante français dirigé<br />

par Bertrand Meheut est présent sur ce marché du sport depuis près de trente ans, tandis que le<br />

nouvel opérateur qatarien n'a même pas encore de chaînes ni d'offres officiellement<br />

structurées. L'opérateur, qui a révélé les noms de ses deux chaînes BeIN Sport 1 et 2, en est<br />

d'ailleurs toujours à faire son marché. Il est, pour l'instant, un enchérisseur qui brise le Yalta<br />

des droits du foot et malmène les opérateurs historiques. C'est en mai 2011 qu'al-Jazeera fait<br />

irruption en France dans le sillage du rachat du PSG par son président Nasser al-Khelaïfi.<br />

301


(http://www.offremedia.com/media/deliacms/media//1140/114091-11153d.pdf)<br />

L'effet de surprise comme les sommes avancées sont tels qu'il donne le sentiment d'y pénétrer<br />

par effraction. Et l'arrivée du légendaire Charles Biétry dans les bagages du nouvel opérateur<br />

ne calmera pas les esprits. Pressé par la Ligue de football professionnel, qui redoute une<br />

baisse des prix, al-Jazeera s'impose comme le challenger de Canal + pour la diffusion du foot<br />

français. Il a mis sur la table 150 millions d'euros pour la diffusion d'un match hebdomadaire<br />

sur trois ans. Un choc qu'absorbe mal Canal + en tant que bailleur de fonds historique du foot<br />

français. Quelques mois plus tard, TF1 et M6 se trouvent dans le viseur d'al-Jazeera. Le<br />

groupe qatarien emporte les 133 matchs de la Ligue des champions pour 61 millions d'euros,<br />

soit deux fois le prix initialement payé par la première chaîne gratuite. Canal + a compris le<br />

danger d'un nouveau venu capable de séduire cette cible étroite - à peine 3 millions<br />

d'aficionados - par une offre consistante. Il casse donc sa tirelire pour emporter les meilleures<br />

affiches de la compétition. Dès lors, devant les poches dites profondes du nouvel acteur<br />

qatarien, la stratégie des groupes français est simple: empêcher al-Jazeera de constituer une<br />

offre attractive.<br />

Les droits des grands championnats européens font l'objet d'une guerre de tranchées entre<br />

Canal + et le groupe qatarien. Canal + laisse s'envoler la Liga espagnole à 20 millions d'euros,<br />

trois fois la mise, et se réserve pour la renégociation de la Premier League anglaise qui aura<br />

lieu en 2013. Il partage aussi adroitement les exclusivités du Calcio italien avec la chaîne<br />

Qatarienne. Mais, si al-Jazeera obtient deux matchs italiens en exclusivité, ils seront diffusés à<br />

la même heure que les matchs de la Ligue 1 sur Canal +.<br />

De même, les négociations compliquées autour de l'Euro Foot sont exemplaires. TF1 et M6<br />

ont négocié ensemble avec l'UEFA qui détient les droits. Les deux chaînes gratuites ont<br />

obtenu les meilleurs matchs des deux compétitions pour 30 % moins cher que précédemment<br />

(lire nos éditions du 7 avril). L'UEFA n'a pas souhaité que l'Euro devienne une compétition<br />

302


diffusée sur la seule télévision payante. Ce qui ne s'était jamais vu. Mais, avec cette<br />

compétition, al-Jazeera a acheté son ticket d'entrée sur le marché des grandes compétitions<br />

internationales en mettant sur la table 130 millions d'euros. La chaîne doit poursuivre son<br />

apprentissage. Car son objectif principal reste la Coupe du monde de 2022, qui sera organisée<br />

au Qatar.<br />

Source :http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/10/20004-20120410ARTFIG00597-aljazeera-bouscule-le-foot-a-la-television.php<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- France 5 lance la télévision connectée en direct<br />

Les téléspectateurs pourront intervenir dans les débats de l'émission quotidienne C dans l'air,<br />

d'Yves Calvi.<br />

C'est une première européenne. Mardi prochain, France 5 lancera son premier service de<br />

télévision connectée en direct pour son émission phare C dans l'air. La chaîne de la<br />

connaissance, dirigée par Bruno Patino, qui est également le directeur général du numérique<br />

du groupe France Télévisions, joue sur du velours. Outre le fait que, depuis sa création, elle a<br />

toujours été en pointe de l'innovation technologique, elle est, avec sa petite sœur France 4, la<br />

meilleure élève du service public sur la TNT. Alors que les chaînes historiques voient leurs<br />

performances s'éroder, France 5 affiche une part d'audience en progrès à 3,6 % sur le premier<br />

trimestre, contre 3,4 % un an plus tôt.<br />

Pour cette nouvelle expérience, la chaîne surfe sur le succès de l'émission C dans l'air, animée<br />

par Yves Calvi, qui, tous les soirs, sur l'une des tranches horaires les plus encombrées et<br />

stratégiques du PAF, oscille entre 11 et 14 % de part d'audience et entre 2 et 2,5 millions de<br />

téléspectateurs. «C'est la marque la plus forte de la chaîne et donc l'émission idéale pour tenter<br />

“l'expérimentation” télévision connectée», affirme Bruno Patino. Car, comme le rappelle le<br />

patron de France 5, «nul ne sait combien il existe en France de téléviseurs connectables et<br />

encore moins combien sont connectés».<br />

Le principe est simple: depuis sa télécommande et le simple bouton «OK», les téléspectateurs<br />

pourront, via une fenêtre apparaissant sur l'écran, se connecter en direct de l'émission à ce<br />

nouveau service. Parmi les fonctionnalités proposées, des fiches techniques sur les débats en<br />

cours, des biographies des intervenants et, surtout, la possibilité d'intervenir en direct dans<br />

l'émission en commentant ou en posant des questions. Petite contrainte, pour accéder à ce<br />

service encore faut-il disposer d'un téléviseur obéissant à la norme HbbTV, le standard<br />

technique plébiscité par les groupes de télévision publique en Europe. «Nous permettons au<br />

téléspectateur, jusque-là passif, de devenir actif», souligne Bruno Patino, qui promet un<br />

calendrier «numérique» chargé.<br />

En effet, d'ici à la fin de l'année, le dirigeant annonce «une dizaine de prototypes comparables<br />

concernant des émissions ou des événements comme Roland-Garros».<br />

À ce chapitre, France Télévisions devrait également ajouter le lancement de nouveaux<br />

services en partenariat avec des constructeurs et un modèle applicatif avec des grands<br />

303


opérateurs d'Internet, à commencer par Google TV. À cette «brique» d'usages et de<br />

technologies, France Télévisions va ajouter la relance de son service Pluzz, qui permettra de<br />

voir en direct les programmes, les revoir, mais qui sera également une plate-forme de VOD.<br />

Enfin, la plate-forme sport devrait voir le jour avec le lancement des Jeux olympiques 2012,<br />

tandis que l'offre régionale devrait être renouvelée d'ici à la fin de l'été.<br />

En tout, ce sont 60 millions d'euros que France Télévisions consacre à ses développements<br />

numériques en 2012, dont une vingtaine de millions en faveur des régions et de l'outre-mer.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/08/20004-20120408ARTFIG00116-france-5lance-la-television-connectee-en-direct.php<br />

Publié le 8 avril 2012<br />

- Le MIPTV 2012 confirme le dynamisme des séries britanniques<br />

Le 49e MIPTV, le marché des contenus audiovisuels, s’est déroulé début avril à Cannes. Cette<br />

édition a confirmé la popularité croissante de la production britannique au détriment des séries<br />

américaines.<br />

Selon une étude Médiamétrie-Eurodata TV Worldwide de janvier 2012, si les séries<br />

américaines demeurent une référence et sont celles qui s’exportent le plus, « elles sont<br />

pourtant moins nombreuses au sein des palmarès mondiaux des meilleurs programmes au<br />

profit des productions nationales – créations originales, adaptations locales – et des<br />

coproductions internationales. » En octobre 2011, l’institut de mesure de l’audience indiquait<br />

que 13% des meilleures séries de la saison 2010-2011 étaient américaines, contre 19% en<br />

2009-2010. Ce recul de la production américaine profite aux séries britanniques qui se<br />

vendent de plus en plus à l’étranger.<br />

Le MIPTV, qui s’est tenu à Cannes du 1er au 4 avril 2012, est venu confirmer ces tendances.<br />

Le dimanche 1er avril, Jean Reno présentait, lors d’une conférence de presse, sa nouvelle<br />

série policière, Le Grand. Produite par TF1 et la filiale Atlantique Productions de Lagardère,<br />

il s’agit d’une co-production créée par René Balcer (New York, police judiciaire), tournée en<br />

anglais et intégralement filmée à Paris. La co-production internationale fut d’ailleurs le thème<br />

central du programme Drama CoProXchange[+], l’occasion d’évoquer la création scandinave<br />

et le partenariat artistique de deux réalisateurs du continent océanien, Jane Campion et Garth<br />

Davis. Paul Abbott, le créateur de succès tels que Shameless y présentait son nouveau projet,<br />

Hit and Miss. Trois séries furent projetées, aucune d’entre elles n’étant américaine : OMAR de<br />

la compagnie saoudienne MBC, Bullet in the Face réalisée par le canadien Érik Canuel, et la<br />

série anglaise Titanic, qui fit l’ouverture du MIPTV.<br />

Les séries américaines continuent malgré tout de dominer le petit écran, ce qui s’explique par<br />

plusieurs facteurs : elles offrent un modèle narratif rassurant tout en proposant une grande<br />

richesse et une efficacité dans l’écriture, ce sont des produits calibrés, devenus une référence<br />

esthétique dans le monde. Mais cette prééminence semble persister surtout en France, ce sur<br />

quoi s’accordent les différents intervenants d’un article paru dans Le Monde en janvier 2012.<br />

Pour son auteur, la journaliste Macha Séry, « l’hégémonie des séries américaines est une drôle<br />

d’exception culturelle française ». L’article évoque une « télévision ronronnante », la création<br />

française ayant été cannibalisée par le cinéma. Ailleurs – en Allemagne, au Royaume-Uni, en<br />

Espagne, ou dans certains pays asiatiques et latino-américains, les séries locales sont en tête<br />

des audiences nationales. Elles sont même adaptées ou exportées à l’étranger, où elles<br />

304


grignotent progressivement des parts de marchés aux productions américaines.<br />

Conscient de la faiblesse des propositions françaises, Nicolas de Tavernost, directeur général<br />

et président du directoire de la chaîne M6, affirmait dans une interview accordée aux Échos<br />

vouloir s’émanciper davantage des séries américaines. « Nous avons déjà supprimé les<br />

fictions américaines à 18 heures, 19 heures et 20 heures tous les jours pour les remplacer par<br />

des programmes français. On va devoir faire progressivement la même chose en soirée »,<br />

déclarait-il. C’est ce que fait Canal +, qui a ouvert la voie à une production locale de<br />

meilleure qualité avec ses feuilletons estampillés « Création Originale », les séries<br />

Engrenages, Braco ou Mafiosa, le clan, ont remporté un grand succès, tant populaire que<br />

critique.<br />

Par ailleurs, des séries comme Borgia (franco-allemande) ou Death in Paradise (francobritannique)<br />

témoignent de la volonté des diffuseurs hexagonaux de se lancer dans la<br />

coproduction internationale. Tous rêvent de rencontrer le même succès que les chaînes<br />

britanniques, réputées pour la finesse de leurs séries télévisées et plus proches, en termes de<br />

moyens, que les chaînes américaines.<br />

Distribuée par le réseau anglais ITV, Titanic a déjà été vendue dans plus de 80 pays. L’auteur<br />

de cette mini-série de quatre épisodes diffusés sur TMC à partir du 14 avril prochain, Julian<br />

Fellowes, était présent au MIPTV. En 2011, il remportait un Emmy Award du meilleur<br />

scénario pour Downton Abbey. Lancée à l’automne 2010 en Angleterre, la série est devenue<br />

un véritable phénomène international, l’emblème de l’incroyable dynamisme télévisuel<br />

britannique. Elle est diffusée dans plus de 100 pays, plébiscitée par le public et acclamée par<br />

la critique. Elle a d’ailleurs détrôné Mad Men dans la catégorie « programme le plus apprécié<br />

par la Critique » du Livre des Records de 2012.<br />

Source : http://www.inaglobal.fr/television/article/le-miptv-2012-confirme-le-dynamisme-desseries-britanniques?tq=1<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

305


• Jeux vidéo<br />

- Jeux vidéo : le distributeur Game vacille<br />

Le distributeur britannique de jeux vidéo, en redressement judiciaire, vient d'annoncer la<br />

fermeture de 277 boutiques outre-Manche. Plus de 10.000 emplois sont menacés dans<br />

plusieurs pays. Rien ne va plus pour Game. La chaîne britannique de vente de jeux vidéo a été<br />

placée lundi en redressement judiciaire alors que son patron, Ian Shepherd, annonçait sa<br />

démission. PricewaterhouseCoopers (PwC) a été dans la foulée nommé administrateur<br />

judiciaire des activités au Royaume-Uni et en Irlande, avec pour mission urgente de trouver<br />

un repreneur.<br />

Pour PwC, la réussite du sauvetage passe par la fermeture de nombreuses boutiques. À<br />

commencer par le marché britannique et irlandais où Game concentre l'essentiel de ses forces:<br />

610 boutiques et 5521 employés. Déjà 277 sites, parmi les moins rentables, sont sommés de<br />

mettre la clé sous la porte, rendant l'avenir de 2104 employés incertain. Les activités du<br />

groupe à l'international, notamment en France où Game possède 193 boutiques, ne seraient<br />

pas affectées, a assuré à l'AFP une porte-parole de PwC. Game emploie au total 10.000<br />

personnes dans ses 1270 boutiques, réparties dans neuf pays en Europe et en Australie.<br />

(…)<br />

Les profits de Game ont particulièrement été impactés par la suspension, voire l'annulation,<br />

des contrats d'approvisionnement par certains éditeurs majeurs tels qu'Electronic Arts,<br />

Nintendo ou Capcom, en raison des défauts de paiement du distributeur. Plusieurs titres très<br />

attendus du public, comme Mass Effect 3, MarioParty 9 ou Street Fighter X Tekken, étaient<br />

donc absents des rayons anglais. Ce à quoi s'est ajoutée la concurrence du commerce en ligne<br />

de jeux vidéo.<br />

PwC tente désormais de trouver rapidement un repreneur pour certains actifs du groupe voire<br />

pour l'intégralité de ses activités. Plusieurs noms sont déjà évoqués par les observateurs.<br />

Parmi eux, Gamestop, le géant américain et premier concurrent de Game. Le consortium des<br />

créanciers du groupe, mené par Royal Bank of Scotland, HSBC et Barclays, serait également<br />

prêt à prendre des participations. Mike Jervis veut en tout cas croire en l'avenir: «Nous<br />

sommes persuadés qu'une vente sera réalisée», a-t-il affirmé.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/societes/2012/03/27/20005-20120327ARTFIG00769-jeuxvideo-le-distributeur-game-vacille.php<br />

Publié le 27 mars 2012<br />

306


- Game Group : OpCapita relance la partie<br />

Le principal revendeur de jeux vidéo physiques européen Game Group relève la tête avec le<br />

rachat de ses magasins britanniques par OpCapita. Mais, dans un marché vidéoludique en<br />

pleine mutation, le groupe doit rapidement revoir sa stratégie s’il veut se maintenir.<br />

Fondé en 1992 sous le nom de Rhino Group et<br />

spécialisé dans la vente de jeux vidéo pour<br />

ordinateur et console, Game Group a connu le<br />

succès pendant 20 ans. Il s’est implanté dans<br />

de nombreux pays, tout d’abord en Europe,<br />

puis sur les autres continents, et a acquis peu<br />

à peu d’autres chaînes de magasins spécialisés<br />

tels que Virgin Games, GAME et Scoregames.<br />

Début 2012, cependant, malgré ses 1 308<br />

magasins et 15 millions de personnes<br />

possédant une carte de fidélité, le distributeur<br />

numéro un en Europe a fait face à de graves<br />

problèmes financiers qui nécessitent une<br />

restructuration complète de ses activités.<br />

Positionnement de GAME sur les différents<br />

marchés où le groupe s’est implanté<br />

Territoire Position de GAME sur<br />

le marché<br />

Royaume<br />

Irlande<br />

Uni et Leader<br />

France 4ème<br />

Espagne Leader<br />

Scandinavie Leader<br />

Australie 4ème<br />

République Tchèque Leader<br />

(…)<br />

Le 1er avril 2012, alors que des rumeurs avaient annoncé le rachat possible de la société ou<br />

d’une partie de ses actifs par la Royal Bank of Scotland ou par le géant américain Gamestop<br />

premier concurrent de Game, c’est finalement le groupe d’investissements OpCapita qui<br />

devient l’acquéreur, pour 60 millions d’euros, des 333 magasins encore ouverts au Royaume-<br />

Uni via sa filiale Baker Acquisitions.<br />

Dans un marché du jeu vidéo en plein essor, estimé par Game Group à plus de 40 milliards de<br />

dollars, comment un tel groupe, implanté depuis plusieurs années et avec une bonne image de<br />

marque, s’est retrouvé en difficulté ?<br />

Pour le Dr Richard Wilson, président de TIGA, cela est dû à la fois à la crise économique et à<br />

une intense compétition entre les détaillants physiques et en ligne, complétées par la décision<br />

des grands éditeurs de ne pas distribuer leurs nouveautés dans les magasins de Game Group,<br />

en raison de défaut de paiement du distributeur. (…) Si le marché global du jeu vidéo est en<br />

307


progression, passant d'après l'AFJV de 22 milliards d’euros en 2000 à 52 milliards en 2011,<br />

les ventes physiques (consoles et jeux) sont, elles, en chute : les résultats des ventes des<br />

dernières consoles de Nintendo et Sony le confirment.<br />

Ainsi, pour l’IDATE, dans un rapport paru en juin 2011, « la légère augmentation (+0,4 %)<br />

entre 2010 et 2011 s’explique par les hautes performances des segments du marché<br />

représentés par les jeux en ligne et pour téléphone portable, qui compensent la chute des<br />

revenus des consoles de salons. » Dans ce même rapport, IDATE prévoit cependant une<br />

croissance des ventes physiques à partir de 2013, se basant sur la sortie des consoles dernières<br />

générations.<br />

(…)<br />

À l’heure du « tout en ligne », il apparaît que malgré plusieurs tentatives (ventes de crédits<br />

Facebook et Zynga, système de gestion de transactions pour les jeux en ligne Game<br />

Wallet…), Game Group ait raté le virage du numérique en adaptant trop tardivement sa<br />

stratégie. (…) Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, les consoliers ont su profiter du<br />

développement d’Internet pour accroître leur présence en ligne et créer un univers<br />

vidéoludique complet, évinçant alors les revendeurs physiques et autres intermédiaires.<br />

(…)<br />

Game Group doit maintenant réussir à adapter rapidement sa stratégie numérique s’il veut<br />

pouvoir rivaliser avec les plateformes de ventes en ligne et tirer profit du marché des jeux<br />

vidéo estimé à 3,4 milliards d’euros rien qu’au Royaume-Uni. Ces premiers pas sur le marché<br />

des jeux en ligne et plus généralement du numérique avaient déjà porté leurs fruits en 2011<br />

avec une augmentation des revenus de la branche numérique de 27 % pour un montant de 50<br />

millions d’euros. Il faudra également attendre de voir ce que Game prévoit pour ses activités<br />

sur les autres territoires et de manière plus générale comment il adapte sa stratégie, l’appui<br />

financier et l’influence managérial d’OpCapita étant des atouts non négligeables.<br />

Source : http://www.inaglobal.fr/jeu-video/article/game-group-opcapita-relance-la-partie<br />

Publié le 06 mars 2012<br />

- Sega licencie et se recentre sur ses licences phares<br />

L'éditeur japonais Sega a décidé de reprendre en main ses filiales américaines et européennes<br />

en annulant certains projets dédiés aux marchés occidentaux et en se concentrant sur ses<br />

grandes licences à succès. Sega fait en effet face à une sévère révision à la baisse de ses<br />

estimations de bénéfices pour sa division jeu vidéo. Ces estimations pour l'année fiscale 2011-<br />

2012 ont été divisées par deux, de 38 milliards de yens (345 millions d'euros) à 18 milliards<br />

(163 millions d'euros). En cause, le climat économique difficile et «des changements<br />

significatifs dans le marché du jeu vidéo européen et américain», explique l'éditeur dans un<br />

communiqué. Sega estime «essentiel de restructurer nos filiales liées au jeu vidéo domestique<br />

en Europe et aux États-Unis» et «de renforcer le développement des contenus dématérialisés».<br />

308


L'éditeur souhaite désormais sortir moins de jeux, tout en s'assurant des rentrées d'argent<br />

durables. Pour cela, Sega va «réduire les ventes en Europe et aux États-Unis à des licences<br />

fortes comme Sonic, Football Manager, Total War et Aliens, qui continueront à bien se<br />

vendre». Exit les jeux destinés en priorité aux marchés occidentaux, comme récemment les<br />

jeux d'action Binary Domain et Vanquish. Sega annonce dans son communiqué l'annulation<br />

«d'un certain nombre de titres», sans préciser lesquels. On ignore pour le moment le nombre<br />

de postes supprimés.<br />

Suivant l'exemple de nombreux éditeurs japonais, à la peine sur l'actuelle génération de<br />

consoles, Sega s'était lancé dans une politique de diversification en achetant, travaillant ou<br />

créant des studios américains et européens. L'éditeur souhaitait offrir un catalogue de jeux<br />

censé être plus en accord avec les goûts des joueurs occidentaux.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/jeux-video/2012/03/30/03019-20120330ARTFIG00556-segalicencie-et-se-recentre-sur-ses-licences-phares.php<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- « Le Game » : un label pour l'export du jeu vidéo français<br />

Avec la création récente du label « Le Game », les producteurs<br />

de jeux vidéo français espèrent se donner une image de marque<br />

à l'international, une gageure pour ce milieu fortement<br />

dépendant de l'exportation et en quête de nouveaux moyens de<br />

financements.<br />

À l'approche des élections présidentielles, le milieu du jeu vidéo français était en ébullition<br />

durant le mois de mars 2012 : sous l'impulsion du SNJV (Syndicat National du Jeu Vidéo) et<br />

de son représentant Nicolas Gaume, priorité a été donnée à la promotion de l'industrie<br />

française du jeu vidéo. La première initiative s’est traduite par le lancement d’un label pour le<br />

secteur vidéoludique français. Répondant au nom de « Le Game », l'initiative a été réalisée<br />

conjointement par le SNJV et le Secrétariat d'État au<br />

Commerce extérieur par son représentant Pierre<br />

Lellouche. Il s'agit, par l'apposition de ce label sur les<br />

produits français, de donner une image unifiée à la<br />

production vidéoludique nationale : rappeler que la<br />

production française de jeux vidéo est foisonnante,<br />

ancienne, et mettre en avant la qualité des œuvres. En<br />

effet, même si les chiffres présentés par le SNJV<br />

dans son dernier bilan sont encourageants, les<br />

professionnels français expriment le besoin d’une<br />

meilleure structuration du secteur vidéoludique<br />

national.<br />

Bilan 2011 du SNJV<br />

309


Si l'image avant-gardiste de certains jeux vidéo français (des studios phares comme Quantic<br />

Dream ou Lexis Numérique concourent à donner cette image de marque à la production, en<br />

mettant en avant le contenu innovant de leurs jeux) constitue effectivement une<br />

différenciation intéressante à mettre en valeur sur le marché international, le fond du<br />

problème, toutefois, concerne les financements. Car pour valoriser l'export (qui constitue<br />

environ 70 % du chiffre d'affaire des entreprises françaises), le label « Le Game » propose<br />

également une amélioration de l'accès aux financements et aux dispositifs de soutien pour les<br />

PME du secteur.<br />

Si le soutien aux petites entreprises du jeu vidéo (qui passe par des subventions d'organismes<br />

comme le CNC) ne constitue « qu'une béquille » pour l'industrie selon Nicolas Gaume, la<br />

recherche de moyens de financements représente la plus grosse problématique pour le jeu<br />

vidéo français à l'heure actuelle. C'est pourquoi le SNJV a saisi l'occasion de l'échéance<br />

électorale pour adresser une série de propositions aux candidats à la présidentielle. Parmi<br />

elles, le maintien de l'abattement fiscal pour les entreprises créatrices de jeux vidéo : entre<br />

2008 et 2011, un crédit d'impôts de 20 % a été accordé sous conditions aux éditeurs et<br />

développeurs de jeux. Un abattement qui, s'il est bien inférieur à celui de 40 % pratiqué par le<br />

Canada - où le secteur des jeux vidéo est extrêmement dynamique, le plus grand éditeur<br />

français UbiSoft y pratiquant le développement de ses jeux majeurs depuis des années -,<br />

gagnerait à être prolongé. À titre d'exemple, le vice-président de Quantic Dream Guillaume de<br />

Fondaumière affirme que sur un jeu dont le budget est de 20 millions d’euros, le crédit<br />

d'impôt français permet d’en économiser 3 millions.<br />

La latitude du gouvernement français en matière fiscale étant néanmoins limitée par les règles<br />

européennes, le plus important levier d'action proposé par le SNJV reste la création d'un fonds<br />

public d'investissement. Aucun candidat n'a cependant fait de déclarations en ce sens, et<br />

l'industrie française risque de rester exposée à la forte concurrence internationale (japonaise,<br />

canadienne et américaine) et européenne (britannique et allemande). L'Allemagne a semblé<br />

jusqu'ici mieux jouer le jeu de la spécialisation, en proposant en grande partie des jeux pc<br />

destinés à un public de niche. La création d'une identité commune aux jeux français avec le<br />

label « Le Game » semble donc aller dans la bonne direction pour mieux spécialiser la<br />

production vidéoludique du pays. À charge ensuite, de s'attaquer à l'épineux problème des<br />

régimes de propriété privée qui pénalisent encore la création de jeux vidéo en France...<br />

Source : http://www.inaglobal.fr/jeu-video/article/le-game-un-label-pour-lexport-du-jeuvideo-francais<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Des Nintendo 3DS pour visiter le Louvre<br />

Le plus grand musée du monde a décidé de remplacer ses antiques audioguides par des<br />

consoles de jeux vidéo en relief.<br />

Dès mercredi, les touristes amateurs de visites guidées de passage au Louvre auront la<br />

surprise de se voir équiper d'une Nintendo DS3. Le plus grand musée du monde a décidé de<br />

remplacer ses antiques audioguides par des consoles de jeux vidéo en relief. Bonne nouvelle<br />

310


pour les visiteurs, elles seront louées 5 euros, contre 6 pour un audioguide. Outre les<br />

traditionnelles explications préenregistrées, les consoles de jeux permettent des vues en trois<br />

dimensions de certains objets exposés, comme la Victoire de Samothrace. Un moyen de les<br />

contempler sous des angles inédits jusqu'à présent. Dans un premier temps, le Louvre a<br />

commandé 1500 3DS et devrait disposer de 5000 consoles, à terme. Connectées, les consoles<br />

permettent d'être géolocalisé. On ne se perdra plus dans les dédales du Louvre, tandis que<br />

70% des visiteurs y viennent pour la première fois!<br />

Les commentaires sont disponibles dans sept langues et portent sur 700 œuvres. Plusieurs<br />

trajets sont également disponibles. Agnès Alfandari, chef du service multimédia du Louvre, a<br />

mis en avant la facilité d'utilisation des consoles, équipées d'écrans tactiles. Obtenir des<br />

explications devient un jeu d'enfant. Le musée devrait aussi pouvoir effectuer plus facilement<br />

les mises à jour des explications et les faire évoluer. Ainsi, des parcours destinés aux<br />

personnes handicapées devraient être développés.<br />

Ce n'est pas la première fois que le musée s'ouvre aux nouvelles technologies. Le Louvre,<br />

comme le Musée du quai Branly, a déjà son application sur iPhone. Quelque 200 œuvres y<br />

sont présentées. Un moyen pour les musées d'accroître leur attractivité auprès d'un public<br />

jeune tout en augmentant leurs sources de revenus.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/11/20004-20120411ARTFIG00364-desnintendo-3ds-pour-visiter-le-louvre.php<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Disney compte sur le japonais DeNA pour étendre son offre de jeux<br />

mobiles<br />

La firme Disney entend investir le marché japonais en s'associant à DeNA, leader de la<br />

distribution des jeux mobiles sur l'archipel qui ne cache plus ses ambitions internationales.<br />

En lançant le jeu Disney Party le 28 mars 2012, la compagnie Disney et son partenaire<br />

japonais DeNA ont étrenné une collaboration qui s'annonce pérenne, puisque ce jeu devrait<br />

être le premier d'une longue série d'applications produites par les deux acteurs. Avec la<br />

présence des héros et de l'univers Disney, ce jeu gratuit sur mobile compte bien surfer sur la<br />

vague du free-to-play en proposant des options supplémentaires payantes aux joueurs désireux<br />

d'acheter des accessoires facultatifs (comme des décorations pour des maisons virtuelles).<br />

Disney Party est un jeu avant tout social, qui devrait être suivi par le lancement de Disney<br />

Fantasy Quest en avril 2012 et d'un jeu de cartes dans l'univers des comics Marvel (passés<br />

dans le giron de Disney depuis août 2009) durant l'été. Un lancement qui devra convaincre le<br />

marché japonais pour permettre à Disney de s'imposer dans le monde concurrentiel des jeux<br />

mobiles, face à des poids lourds comme Electronic Arts et Zynga.<br />

Si le jeu vidéo est aujourd'hui une industrie culturelle majeure, elle ne représente pour Disney<br />

qu'une des nombreuses ramifications du merchandising qui s'exerce autour de ses produits<br />

cinématographiques phares. Malgré le rachat en 2010 du développeur de jeux sociaux<br />

(notamment sur Facebook) Playdom, la compagnie reste un acteur moyen du secteur<br />

vidéoludique ; une situation qui ne devrait pas changer après le partenariat signé avec DeNA.<br />

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L'entreprise japonaise se chargera du développement et de la distribution des jeux, le rôle du<br />

producteur américain risquant d'être réduit à celui d'un distributeur de licences.<br />

La collaboration mise en œuvre pour le secteur des jeux sur mobile japonais pourrait<br />

néanmoins représenter, pour la Walt Disney Company, une expérimentation intéressante : le<br />

producteur a d'ores et déjà annoncé que les jeux produits dans ce cadre pourraient être ensuite<br />

commercialisés sur le marché occidental. Le Japon semble être le territoire choisi par Disney<br />

pour y établir sa stratégie sur le marché des mobiles, puisque la branche Disney Mobile<br />

(fournisseur de services pour téléphones portables) y avait déjà établi son premier terrain de<br />

commercialisation en 2000 avant de s'étendre à une trentaine d'autres pays. L'accord signé<br />

avec DeNA devrait surtout permettre la valorisation de son image sur le marché japonais, en<br />

gagnant une présence dans le très visité catalogue de jeux Mobage, la plate-forme de jeux<br />

mobiles du distributeur nippon. Avec 35 millions d'utilisateurs dans l'archipel, Mobage est<br />

actuellement leader national sur son secteur. Une position insuffisante pour la compagnie, qui<br />

entend bien concurrencer d'ici quelques années les acteurs majeurs sur le secteur des jeux<br />

mobile.<br />

Si la plate-forme Mobage ne s'est pas encore imposée sur le marché des jeux mobiles<br />

anglophones depuis son lancement en juillet 2011, son arrivée imminente sur le marché<br />

chinois devrait faire réagir l’industrie occidentale. En signant avec les trois plus importants<br />

opérateurs de télécommunication mobile chinois (China Mobile, China Unicom et China<br />

Telecom) un accord sur la distribution de sa plate-forme, DeNA pourrait s'ouvrir un marché<br />

de près d'un milliard de personnes. Une ambition facilitée par l'absence de Google Play,<br />

principal distributeur de jeux mobiles à l'international, sur le marché chinois. La réussite de<br />

l'implantation de Mobage en Chine devrait affecter considérablement le marché des<br />

applications mobiles en Asie. Difficile dès lors de ne pas voir les avantages du partenariat<br />

signé avec Disney pour ce dernier, puisqu'il pourrait lui permettre de pénétrer un marché<br />

Chinois jusqu'ici difficile d’accès. La Chine, nouvel eldorado pour les industries culturelles ?<br />

C'est le pari qui semble pris par les deux entreprises. Et si la Walt Disney Company n'a plus<br />

rien à prouver sur ce secteur, le japonais DeNA devrait être un acteur à suivre au cours des<br />

prochaines années : avec une hausse de son chiffre d'affaires de 250 % sur l'année fiscale<br />

2010/2011, tout semble sourire à cette firme que nul n'hésite désormais à comparer au<br />

prospère Zynga.<br />

Source : http://www.inaglobal.fr/jeu-video/article/disney-compte-sur-le-japonais-dena-pouretendre-son-offre-de-jeux-mobiles<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

- La dématérialisation fait plonger les ventes de jeux vidéo<br />

En France comme aux Etats-Unis, les ventes de jeux physiques sont en baisse de 25 %.<br />

Vieillissement de l'actuelle génération de consoles, absence de blockbusters et développement<br />

du digital expliquent ce recul.<br />

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L'industrie du jeu ne rit plus. Selon nos informations, sur les trois premiers mois de l'année, le<br />

marché français des jeux vidéo physiques, autrement dit hors téléchargements, recule de 25 %<br />

en volume (6,65 millions d'unités écoulées) par rapport à la même période l'an dernier, et de<br />

23 % en valeur, à 230 millions d'euros de chiffre d'affaires. Un véritable effondrement...<br />

« C'est clairement très mauvais, on ne s'attendait pas à un tel recul », reconnaît un industriel.<br />

La situation est la même aux Etats-Unis. En fin de semaine dernière, le cabinet NPD révélait<br />

que les ventes de jeux vidéo s'y étaient écroulées de 25 % en mars, à 585 millions de dollars,<br />

comparé à la même période de 2011. Une dégringolade qui fait suite à des mois de janvier et<br />

février particulièrement mauvais, puisque les ventes avaient déjà plongé de 38 % et 23 %.<br />

Ces mauvaises performances reflètent les difficultés du marché physique du jeu vidéo - les<br />

chiffres de marché ne prennent pas en compte les ventes « digitales », qu'il s'agisse des<br />

téléchargements de jeux dans les boutiques en ligne ou des jeux sur smartphones ou tablettes.<br />

Outre la conjoncture économique, qui restreint le budget de nombreux « gamers », les<br />

industriels doivent faire face au vieillissement de leurs plates-formes traditionnelles (Wii de<br />

Nintendo, Xbox de Microsoft, PS3 de Sony), sorties en 2005 et 2006, et qui voient leurs<br />

ventes baisser après des années de forte croissance. Quant au marché des jeux pour consoles<br />

portables, il est handicapé par les débuts décevants de la PS Vita, la console portable de Sony<br />

lancée en février. Au total, sur les trois premiers mois de l'année, le marché des consoles<br />

(salon et portable) accuse ainsi une baisse de 18 % en volume (590.000 unités écoulées) et de<br />

25 % en valeur (121 millions d'euros de chiffre d'affaires). Le marché physique souffre aussi<br />

de la stratégie des éditeurs, qui limitent la sortie de nouveaux titres et privilégient de plus en<br />

plus les canaux digitaux. « Depuis le début d'année, hormis Mass Effect 3, on n'a pas eu de<br />

grand lancement de nouveau jeu. Dans une industrie où c'est le ‘‘soft'' qui guide la<br />

croissance, on ne peut pas espérer de miracles en l'absence de blockbuster », indique Pierre<br />

Bernardin, analyste chez Exane BNP-Paribas. Alors que les jeux sur consoles nécessitent des<br />

coûts de développement très lourds, les éditeurs misent avant tout sur les franchises<br />

reconnues, donc moins risquées. En 2009, Electronics Arts avait ainsi sorti 68 jeux. En 2012,<br />

le groupe table sur la sortie de 21 jeux à peine. Dans l'intervalle, le groupe américain a<br />

accéléré sa politique de dématéralisation, en misant sur les jeux sociaux, les jeux sur mobiles<br />

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et les jeux multijoueurs. Pour son exercice fiscal 2012, il s'attend ainsi à ce que les revenus<br />

issus du digital atteignent 30 % de son chiffre d'affaires global, contre 10 % à peine en 2009.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202012615270-ladematerialisation-fait-plonger-les-ventes-de-jeux-video-313177.php<br />

Publié le 17 avril 2012<br />

314


• Musique<br />

- En Europe, Spotify repousse ses limites<br />

Spotify vient de procéder à de petits ajustements révélateurs sur sa nouvelle assise auprès des<br />

maisons de disques.<br />

Dans un premier temps, la firme suédoise a décidé de prolonger l’absence de restrictions dont<br />

bénéficient les utilisateurs de la section gratuite du service aux États-Unis. Ces derniers<br />

pourront donc continuer à écouter autant de musique qu’ils le souhaitent sans autre contrainte<br />

que les publicités qui viennent s’intercaler sans grâce entre les titres. En Europe, c’est la seule<br />

interdiction d’écouter plus de cinq fois un même titre qui a été levée dans plusieurs pays —<br />

mais pas en France ni en Grande-Bretagne. Depuis avril 2011, et à l’issue là aussi d’un open<br />

bar en guise de lune de miel, Spotify impose en effet deux limitations aux utilisateurs nonpayants<br />

: une limite mensuelle à dix heures d’écoute, et l’impossibilité d’écouter plus de cinq<br />

fois le même titre dans le mois.<br />

À l’époque, Spotify, comme Deezer et d’autres services de streaming, avait cédé à la pression<br />

de l’industrie du disque, notamment portée par Pascal Nègre, PDG d’Universal Music France,<br />

dans une tribune où il estimait que le modèle du streaming financé par la publicité n’avait pas<br />

d’avenir et que « la mise en place d’un cadre autour de ces offres [était] essentielle. Nous<br />

pourrons ainsi convertir les plus gros consommateurs de musique en abonnés et les inviter à<br />

contribuer au financement de la création en accédant à des millions de titres, même hors<br />

connexion, sur de multiples terminaux pour un prix inférieur à celui d’un album par mois. »<br />

On attend encore l’étude qui permettrait de faire le tri entre les conséquences de cette nouvelle<br />

politique imposée et la naturelle progression du nombre d’abonnés payants, mais il ne faut pas<br />

nier son réel impact.<br />

Spotify avait dans la foulée eu l’intelligence de ne pas abandonner pour autant son offre<br />

gratuite, qui depuis sa naissance l’a beaucoup servi en permettant aux utilisateurs de se<br />

familiariser avec le service avant de se décider à payer ou pas. Spotify avait plutôt choisi<br />

d’imposer des limitations. Il n’en reste désormais plus qu’une, la barrière des cinq titres ayant<br />

été levée depuis hier en Suède, Norvège, Finlande, Pays-Bas et Espagne. De leur côté,<br />

l’Allemagne, la Belgique, l’Autriche, la Suisse et le Danemark, les derniers pays où Spotify<br />

est arrivé, sont encore dans leurs six mois inauguraux sans limitations.<br />

Mais quid de la France et de la Grande-Bretagne ? Pour l’instant, la barrière des cinq<br />

morceaux y reste active pour de complexes raisons de négociations inachevées avec les<br />

maisons de disques. Chez Spotify France, on explique que les négociations avec les ayants<br />

droit et leurs représentants se font pays par pays, ce qui explique aussi les grandes variations<br />

de catalogue selon le territoire, qui se chiffrent vite en centaines de milliers de titres. Mais la<br />

barrière des cinq titres doit également être levée à court terme en France comme outre-<br />

Manche.<br />

Quoi qu’il en soit, ce petit ajustement mené par Spotify sur son modèle gratuit révèle un<br />

changement dans le rapport de force qui oppose le premier service de streaming du monde<br />

315


(qui a dépassé les trois millions d’utilisateurs payants et les sept millions de connexions par<br />

jour uniquement via son application sur Facebook), et les maisons de disques.<br />

Ces dernières (et même Universal) abandonnent peu à peu leurs doutes sur le modèle du<br />

streaming, qui fait déjà ses preuves en Scandinavie et s’installe également en France et dans<br />

de plus en plus de pays. De leur côté, des investisseurs pourraient mettre la main à la poche<br />

pour financer le développement de Spotify, qui tente en ce moment de boucler un nouveau<br />

tour de table qui ambitionne (de façon irréaliste selon certains analystes) de valoriser<br />

l’entreprise à plus de trois milliards de dollars.<br />

Reste les plus importants : les artistes, qui profitent peu du développement régulier de Spotify<br />

et des autres services de streaming (dont Rdio, qui vient d’annoncer son arrivée en Europe) à<br />

cause notamment d’une astuce utilisée par les maisons de disques depuis l’émergence de la<br />

lecture en ligne.<br />

Nous expliquions ce point assez technique ici, qui permet aux labels de reverser aux artistes<br />

(selon le contrat qui les lie) environ 10% de royalties (et souvent moins) sur chaque titre lu en<br />

considérant qu’il s’agit d’une vente identique à la vente d’un CD en magasin. Une position<br />

contestable, puisque le partage des royalties de cette façon avait été établi il y a des décennies<br />

afin de compenser notamment les coûts de fabrication, distribution et promotion qui<br />

incombaient aux maisons de disques. Ces frais ayant nettement diminué dans l’univers en<br />

ligne, de plus en plus d’artistes estiment que les royalties qui doivent être appliquées au<br />

streaming sont celles de la licence, qui se montent fréquemment à 50% des revenus générés.<br />

Le groupement de labels Beggars Group a récemment annoncé qu’il allait désormais<br />

appliquer ce principe à tous ses artistes sous contrats (Adele, Radiohead, Bon Iver...), mais il<br />

fait à ce jour figure d’anarchiste fou aux yeux d’une bonne partie du monde de la musique.<br />

Pendant ce temps, les artistes ne profitent pas de l’explosion du streaming, qui ne fait que<br />

commencer.<br />

Source : http://www.ecrans.fr/En-Europe-Spotify-repousse-ses,14371.html<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

- Fusion Universal-EMI : Warner contre-attaque<br />

Pour Warner, la concentration dans la musique met en péril la diversité culturelle.<br />

La fusion entre Universal Music et EMI, respectivement numéros un et quatre mondiaux de<br />

l'édition musicale, n'est pas une opération comme les autres, martèlent les labels<br />

indépendants, vent debout contre ce projet annoncé en novembre dernier. Et ce rachat qui fait<br />

l'objet, depuis la fin mars, d'un examen approfondi par les autorités européennes de la<br />

concurrence, donne lieu à des échanges inhabituels.<br />

En plus des arguments classiques sur les conséquences qu'une telle concentration pourrait<br />

avoir sur les prix, les protagonistes débattent, en effet, de l'avenir de la création en Europe.<br />

Avec des postures inattendues. Si l'américain Universal Music - dirigé depuis Santa Monica<br />

par le Britannique Lucian Grainge et détenu par le français Vivendi - se pose en garant de la<br />

culture européenne, son compatriote Warner Music - propriété du milliardaire américain<br />

316


d'origine russe Len Blavatnik - met en garde sur les «conséquences négatives pour l'identité et<br />

l'héritage de l'Europe, l'accès à la culture, la création et l'innovation», dans une note diffusée à<br />

la Commission que Le Figaro s'est procurée.<br />

Warner - candidat malheureux au rachat d'EMI - affiche le même objectif que les<br />

indépendants regroupés dans Impala: torpiller auprès de Bruxelles le rapprochement<br />

Universal-EMI mais également la reprise des catalogues de musique enregistrée du<br />

britannique (numéro 2), allant de Norah Jones à Sting, par un consortium mené par Sony<br />

(numéro 4). Deux opérations devant déboucher sur la naissance dans chacun de ces métiers de<br />

la musique d'un leader dominateur, fort de parts de marché de près de 40 % en Europe.<br />

«Une entreprise de musique cherchera à réduire ses risques en influençant la production<br />

d'enregistrements ou en concentrant sa puissance de feu marketing sur quelques titres les plus<br />

susceptibles de voyager à l'international - en général dans le répertoire anglo-américain»,<br />

prévient la note de Warner, qui tire la sonnette d'alarme: «Dans le contexte européen avec ses<br />

marchés très spécifiques, les maisons de disques jouent un rôle essentiel pour soutenir la<br />

production dans les langues et les cultures locales. Laisser un acteur dominant décider de la<br />

viabilité des investissements culturels locaux comporte un grand risque.» Et de prévenir:<br />

«Une entreprise locale est moins compétitive lorsqu'un acteur dominant peut amortir les<br />

mauvaises années à l'aide d'un épais catalogue de droits. Ce contrôle du catalogue explique,<br />

pour une large part, la domination de Hollywood sur le marché du film européen.»<br />

Autant de sujets, insiste Warner, qui devraient préoccuper les pays européens, signataires de<br />

la convention de l'Unesco encourageant à «adopter des mesures et des politiques pour<br />

protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles sur leur territoire». Un objectif<br />

également mis en avant dans les traités européens, rappelle l'américain. Bruxelles doit statuer<br />

sur la fusion Universal-EMI d'ici au 8 août. Aussi bien Universal que Sony ont proposé des<br />

cessions de catalogues afin de réduire leur périmètre. Côté musique enregistrée, si la<br />

Commission n'est pas satisfaite par les remèdes de Sony, l'anti-trust européen ouvrira aussi<br />

une enquête approfondie.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/medias/2012/04/09/20004-20120409ARTFIG00409-fusionuniversal-emi-warner-contre-attaque.php<br />

Publié le 09/04/2012<br />

- Service de musique en streaming Vevo annonce une croissance forte pour<br />

2011<br />

Music video and entertainment site Vevo has released a ‘one year anniversary’ report<br />

showcasing its growth to date and impact across online, mobile and social platforms. There’s<br />

no doubt that since its arrival in the UK, Vevo has done amazingly well. The decision, in<br />

March, to go Facebook-only for registration paid off, Facebook reported that it had seen a<br />

200% increase in daily registrations only a month later. Today’s report, which covers May<br />

2011 to January 2012, points out UK milestones for the music provider. Vevo UK monthly<br />

video streams reached 177 million in January 2012. Unique monthly viewers have increased<br />

by 23% since the platform launched in Britain.<br />

317


The British mobile audience has also boosted Vevo’s activity on mobile devices. Mobile<br />

video streams have doubled since launched in the UK to 12.5 million a month and there have<br />

been over 1.4 million mobile downloads of the Vevo mobile app.<br />

Making music mobile accessible makes sense when there is a youth market already sharing<br />

music on the move. Mobile users can share their favorite videos on Facebook and Twitter,<br />

create custom playlists and stream wirelessly in HD to AppleTV (iOS).<br />

Vevo claims that the service is beneficial to both fans and artists. Eight of the top ten artist<br />

Facebook pages are powered by Vevo. The platform is also used by most of the top British<br />

artists, including Adele, Jessie J and Florence and The Machine. It looks as though Vevo may<br />

be becoming the defacto choice for record company marketing online.<br />

The service is not just being used to view specific videos as almost 70% have used Vevo to<br />

discover new music. 60% of users have liked a video and half have read messages from other<br />

visitors. Social music appears to be working well for Vevo as it is leading with high quality,<br />

offical content delivered in a timely fashion.<br />

With 3.3 billion global streams each month, Vevo is claiming the title as the world’s leading<br />

all-premium music video and entertainment platform.<br />

Vevo offers a huge catalogue of premium music programming including music videos,<br />

exclusive premieres, originally produced series, exclusive concerts and events (live and ondemand),<br />

artist interviews and celebrity, fan and editorially curated playlists.<br />

The company has partnerships with Universal Music Group, Sony Music Entertainment, EMI<br />

and many independent labels give fans access to over 45,000 videos from more than 11,000<br />

artists, or approximately 85% of the music video market. The service is available in the<br />

United Kingdom, United States and Canada through VEVO.com<br />

It is possible that part of Vevo’s success is the provision of quality music videos and putting<br />

them quickly into the hands of a curious audience. The innovation and application of fresh<br />

changes makes sharing and viewing easy. Earlier we reported that Vevo CEO Rio Caraeff<br />

stated that ‘Piracy is a bit like the war on drugs, it’s an unwinnable war‘. Maybe it is the<br />

company’s focus on spreading music rather than focussing on the chase for prohibition of<br />

illegal sharing that is helping them to win when it comes to spectacular growth.<br />

Making creative work available in a sophisticated manner will not kill piracy, but it does go<br />

some way to making it a less appealing option. Today’s report shows that Vevo’s strategy for<br />

spreading music and its brand is the right one for growth in the UK market.<br />

Source: http://thenextweb.com/uk/2012/04/05/vevos-uk-launch-boosts-traffic-23-with-177madditional-monthlystreams/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+TheNext<br />

Web+%28The+Next+Web+All+Stories%29&utm_content=Google+Reader<br />

Publié le 5 avril 2012<br />

318


- EMI poursuit Grooveshark en justice<br />

EMI Music, the only major record label to license its music to Grooveshark, has sued the<br />

company in New York State Supreme Court, saying that the service owes $300,000 plus<br />

interest for nonpayment on a promissory note. As a result, EMI says, it has terminated its<br />

licensing agreement with Grooveshark.<br />

In a statement, Grooveshark said: “Grooveshark was recently forced to make the difficult<br />

decision to part ways with EMI due to EMI’s currently unsustainable streaming rates and<br />

EMI’s pending merger with Universal Music Group, which we consider monopolistic and in<br />

violation of antitrust laws. To date, Grooveshark has paid over $2.6 million to EMI, but we<br />

have yet to find sustainable streaming rates.”<br />

Grooveshark lets people upload songs to the company’s servers, which other users can then<br />

stream for free. It has 35 million users, and argues that its service is legal under the terms of<br />

the Digital Copyright Millennium Act, the federal law that gives ”safe harbor” to sites that<br />

host third-party material if they comply with takedown notices from copyright holders.<br />

But Grooveshark has frequently been sued by record companies. The Universal Music Group<br />

has sued it twice for copyright infringement: in New York state court in 2010, and in federal<br />

court last year, with Sony Music Entertainment and the Warner Music Group later joining the<br />

federal case. Grooveshark only got its licensing deal with EMI as part of a settlement in<br />

another lawsuit.<br />

Grooveshark said that because EMI had terminated its licenses, it would destroy the master<br />

recordings from the label, but that under the terms of the Digital Copyright Millenium Act,<br />

EMI would need to send individual takedown notices for any songs uploaded by<br />

Grooveshark’s users.<br />

According to EMI’s latest complaint, filed on Monday in Supreme Court in Manhattan,<br />

Grooveshark agreed last November to pay $450,000 in nine installments over the next year. It<br />

made the first three payments, totaling $150,000, but last month failed to make a fourth, the<br />

company’s complaint says. EMI has asked the court for summary judgment in the case,<br />

arguing that the terms of the promissory note dictate that if Grooveshark fails to make any<br />

payment, the label can demand the full principal of the debt plus interest.<br />

EMI believes that without the licensing agreement, Grooveshark must remove the label’s<br />

songs from its service. But that question is being litigated in the two infringement cases being<br />

led by Universal.<br />

In a separate case, EMI’s publishing division sued Grooveshark in January for failing to pay<br />

royalties.<br />

Source: http://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2012/04/03/grooveshark-a-music-service-issued-again/<br />

Publié le 3 avril 2012<br />

319


Thème N°10<br />

Média et Edition<br />

(Marine JOUFFLINEAU)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : La hausse de la TVA sur le prix<br />

du livre, conséquences économiques directes sur les<br />

libraires<br />

L’Assemblée Nationale a voté fin 2011 l’augmentation du taux de TVA sur les livres papiers<br />

afin de suivre le plan de rigueur déployé par le gouvernement pour faire face à la crise<br />

économique. De 5,5%, le taux de TVA passe à 7% en 2012. L’annonce a déclenché une vague<br />

de protestation de la part des libraires. Ceux-ci sont particulièrement touchés par cette<br />

nouvelle loi qui a un impact direct sur leur secteur économique déjà fortement affaibli.<br />

Devant à l’origine entrer en vigueur le 1 er janvier 2012, la loi n’est devenue effective qu’au 1 er<br />

avril 2012 suite aux cris d’alertes lancés par le syndicat de la librairie française. Ce délai de<br />

trois mois qui leur a été accordé pour se préparer à cette hausse des prix a globalement permis<br />

d’éviter une complète catastrophe.<br />

La TVA à 7% vient s’ajouter aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés les libraires<br />

depuis quelques années. Les ventes de livre continuent de chuter comme nous le montre<br />

l’enquête menée par Livres Hebdo :l+C.<br />

Une hausse des prix avec cette taxe qui pèse sur le consommateur ne peut pas améliorer cette<br />

situation et certains libraires préfèrent ne pas répercuter cette augmentation 1,5% de la TVA<br />

320


sur les prix des livres qui composent leurs stocks Cette décision de supporter eux même la<br />

différence de prix en dit long sur leurs difficultés et leurs inquiétudes. D’autant plus que la<br />

majorité des librairies sont de très petites structures qui emploient moins de 5 salariés comme<br />

nous pouvons le constater sur le camembert réalisé par TNS-Soffres pour OEL-CNL (ci-<br />

dessous).<br />

De petits effectifs qui ne permettent pas toujours le ré étiquetage de l’ensemble du stock avant<br />

le jour J. Certaines librairies se trouvent dans l’obligation d’expliquer à chaque client<br />

pourquoi le prix indiqué n’est plus le bon lors du passage en caisse alors que d’autres<br />

établissement ont du fermer quelques jours pour procéder au changement de toutes les<br />

étiquettes. Deux choix qui influent soit sur l’accueil de la clientèle soit directement sur le<br />

chiffre d’affaire.<br />

En outre cette hausse de la TVA sur le livre papier s’accompagne d’une baisse de la TVA sur<br />

le livre numérique qui passe de 19,6% à 7%. Les ebooks sont craints par le secteur du livre<br />

papier et vont devenir des concurrents non négligeables. D’autant plus que les librairies<br />

indépendantes sont également menacées par la grande distribution et les ventes sur internet.<br />

Le second camembert réalisé également par TNS-Soffres pour OEL-CNL, montre le faible<br />

pourcentage représenté par les libraires.<br />

321


Utiliser un bien culturel comme le livre pour renflouer les caisses de l’Etat est d’autant plus<br />

discutable que la France est le pays de l’exception culturelle. Certains voisins européens à<br />

l’instar du Royaume-Uni accordent une dérogation pour les livres avec un taux de TVA à 0%.<br />

Le livre n’est pas sens être considéré comme une quelconque marchandise, objet de<br />

consommation clament les libraires français.<br />

L’augmentation de la TVA sur le livre n’a pour le moment pas des conséquences sur les<br />

éditeurs qui en profitent même pour augmenter leurs prix de 25%. Seuls les libraires se<br />

révèlent particulièrement visés, leur secteur économique est pourtant déjà bien mal en point.<br />

Les marges moyennes sur le chiffre d’affaire des libraires s’élèvent rarement au dessus de<br />

0,7%. Cette moyenne pourrait encor baisser dans les jours à venir.<br />

322


- Que change la hausse de la TVA sur le livre?<br />

La décision prise par Nicolas Sarkozy d'augmenter la TVA sur le livre papier, effective depuis<br />

dimanche 1er avril, inquiète les librairies indépendantes. Le passage de la taxe de 5,5% à 7%<br />

affecterait leurs bénéfices, dont une baisse de 5,4% a été observée entre 2003 et 2010, selon<br />

Le Monde. En riposte, la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill) revendique le<br />

livre comme un "produit de première nécessité", seule catégorie de biens exclus de la hausse<br />

de la TVA. D'autres libraires comptent sur la Fête de la librairie du samedi 28 avril prochain<br />

pour faire pression sur le gouvernement.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/culture/livre/hausse-de-la-tva-sur-le-livre-quellesconsequences_1100390.html<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

- La hausse de la TVA fragilise les libraires<br />

Outre la hausse de la TVA, les dragons que les libraires ont à vaincre aujourd'hui sont légion :<br />

la progression des ventes en ligne de livres physiques - un marché qui leur échappe au profit<br />

d'Amazon et de la Fnac -, mais aussi le développement à venir du livre électronique, des<br />

liseuses et des tablettes, - un autre marché d'où ils sont quasi-absents, à de rares initiatives<br />

près, comme les librairies Dialogues à Brest et Decitre à Lyon. A cela s'ajoute la hausse des<br />

charges, notamment les loyers en centre-ville. De fait, en cinq ans, la situation économique de<br />

la librairie s'est détériorée. Dans ces conditions, la décision d'augmenter de 1,5 % le taux de<br />

TVA sur le livre apparaît comme maladroite et inadaptée. De fait, pour compenser la hausse<br />

de la TVA sur le livre physique, la principale mesure prise par M. Sarkozy a été de décider un<br />

alignement du prix du livre numérique à 7 % (contre 19,6 % avant, car pour la Commission<br />

européenne il s'agit d'un service), mais ce faisant le chef de l'Etat a donné satisfaction aux<br />

éditeurs. Pas aux libraires !<br />

Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/03/31/la-hausse-de-la-tva-fragiliseles-libraires_1678623_3234.html<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

- TVA sur le livre : la hausse des prix énerve tout le monde<br />

Économiquement, la mesure pose les problèmes les plus sérieux aux petites surfaces,<br />

notamment dans les régions. « Le gros problème de la librairie, ce n’est pas tant les stocks,<br />

que la trésorerie et cette hausse de la TVA va inévitablement poser cette problématique »,<br />

estime un “petit” libraire de Seine-et-Marne, préférant ne pas être nommé « par souci de<br />

masquer (ses) difficultés ». Les libraires ont déjà subi un repli des ventes de 3 à 5 % en 2011<br />

en raison de la crise. Ils vivent sur des marges moyennes très faibles d’environ 0,7 %, certains<br />

devant se contenter d’un petit 0,3 %.<br />

323


Source :http://www.lejsl.com/actualite/2012/04/03/tva-sur-le-livre-la-hausse-des-prix-enervetout-le-monde<br />

Publié le 30/04/2012<br />

- La rigueur frappe une exception française déjà fragile: la librairie<br />

Exception culturelle française, protégée par le prix unique depuis 30 ans, le livre fait les frais<br />

de la rigueur avec une hausse de la TVA qui frappe durement les librairies indépendantes déjà<br />

fragilisées par les ventes en ligne et, de plus en plus, les ebooks. Ce relèvement de la TVA de<br />

5,5% à 7%, en place depuis le 1er avril, pourrait néanmoins être éphémère... Le candidat<br />

socialiste à l'élection présidentielle François Hollande a promis un retour à une TVA réduite à<br />

5,5% pour le livre s'il était élu le 6 mai. Le Syndicat national de l'édition (SNE) rappelle que<br />

la taxe sur les livres n'est que de 4% en Espagne, de 3% au Luxembourg. Dans une vingtaine<br />

de pays, le livre fait même l'objet d'une exemption fiscale ou d'un taux zéro.Cette hausse<br />

pourrait "faire passer dans le rouge tous les libraires et en acculer certains à la fermeture" si<br />

elle leur était répercutée, avertit Guillaume Husson.<br />

Source :<br />

http://www.journaldunet.com/economie/actualite/depeche/afp/24/932423/la_rigueur_frappe_<br />

une_exception_francaise_deja_fragile_la_librairie.shtml<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Les libraires encaissent mal la hausse de la TVA à 7 %<br />

Cette hausse de la TVA n’est pas une bonne nouvelle, car elle entraîne notamment une<br />

dépréciation de notre stock », déclare Cécile Remy, responsable de la librairie L’Écritoire à<br />

Semur-en-Auxois. De plus, pour ces professionnels, il est très laborieux d’étiqueter des<br />

milliers de livres. C’est un véritable travail de titan. « On ne peut pas tout réétiqueter », dit<br />

Chistophe Fressy. « À part pour les nouveaux livres, le prix indiqué sur les ouvrages n’est<br />

plus le bon », explique Cécile Remy. Face à cette situation, les libraires ont affiché des<br />

écriteaux expliquant que le prix signifié sur les livres n’est pas forcément celui que les clients<br />

vont payer en caisse. En outre, pour compenser cette augmentation de la TVA, beaucoup de<br />

libraires n’ont pas hésité, bien avant le passage à 7 %, à diversifier leur activité avec de la<br />

papeterie, des objets insolites, etc. Ainsi, souvent, les libraires ne font pas plus de 50 % de<br />

leur chiffre d’affaires avec la vente de livres.<br />

Source :http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/04/05/les-libraires-encaissent-mal-lahausse-de-la-tva-a-7<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

324


- Hausse de la TVA : apporter des solutions économiques, vite<br />

Au début du mois, la hausse de la TVA sur le livre est rentrée en vigueur, dans un climat de<br />

tension notable. Selon Vincent Monadé, ancien libraire et directeur de l'Observatoire du livre<br />

et de l'écrit en Ile-de-France (MOTif), assimile cette décision à une « balle destinée à tuer les<br />

libraires indépendants ».Le SLF salue pour sa part l'instauration d'un délai pour mettre en<br />

place cette réforme. Ces trois mois auraient été salutaires pour répercuter la hausse sur les prix<br />

de vente, et ne pas pénaliser outre mesure les libraires. « De ce fait, les pertes de marge et de<br />

valeur de stock en librairie s'en trouvent limitées ».Mais cette révision des prix pour amortir<br />

la hausse de la TVA, déplore le SLF, n'a pas été conduite de façon homogène, surtout chez les<br />

éditeurs de petite taille. Le syndicat déplore également que « plusieurs dizaines d'éditeurs de<br />

taille significative aient refusé, en toute connaissance de cause, de modifier leurs prix ou les<br />

aient augmentés trop faiblement pour en neutraliser l'effet en librairie », le tout engendrant<br />

des pertes de marges pour les librairies. De plus, la hausse des prix pratiquée par les éditeurs<br />

suffirait à peine à couvrir la hausse de la TVA. Pas trop de crainte concernant la hausse des<br />

prix, même si elle alourdit la facture du lecteur. Mais la TVA sur les ebooks, elle, est passée<br />

de 19,6 % à 7 %, et cela inquiète déjà un peu plus les librairies de quartier, qui doivent, en<br />

plus de cela, aussi faire face à des hausses de loyers. En somme, si la mobilisation de<br />

nombreux acteurs a été essentielle, et si le pire, estime le SLF, a été évité, il n'en reste pas<br />

moins que des solutions économiques viables et durables doivent être rapidement apportées à<br />

la profession. Selon une récente étude, il apparaîtrait que les ventes de livres au détail en<br />

février 2012 auraient baissé de 1,5 % par rapport à février 2011.<br />

Source : http://www.actualitte.com/actualite/monde-edition/librairies/hausse-de-la-tvaapporter-des-solutions-economiques-vite-33324.htm<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- TVA en hausse : les libraires voient rouge<br />

Depuis le 1er avril dernier, la TVA sur le livre est passée de 5,5 % à 7 %. Une hausse de 1,5<br />

point que les libraires et les autres enseignes que nous avons interrogés ont décidé, pour des<br />

raisons d'ordre pratique, de répercuter lors du passage des clients en caisse. « Réétiqueter 60<br />

000 ouvrages dans la nuit du 31 mars au 1er avril était tout bonnement infaisable. En accord<br />

avec la direction générale de la consommation, nous avons sensibilisé nos équipes et opté<br />

pour un système de communication de façon à indiquer à nos clients que le prix affiché par les<br />

éditeurs sur les livres ne correspond plus au prix pratiqué », résume Mathieu Garcia, directeur<br />

de la Fnac. Si la hausse de la TVA semble - dans un premier temps - ne pas avoir trop<br />

perturbé l'organisation des libraires, des répercussions devraient se faire sentir en fin d'année,<br />

au moment de l'inventaire. C'est ce que dénonce le directeur et gérant des Passeurs de textes,<br />

une librairie qui compte, dans son fonds, près de douze mille références : « Il va falloir que<br />

nous fassions le distinguo entre ce que nous avons acheté avant le 1er avril et ce que nous<br />

avons acheté après, de façon à réévaluer la TVA des ouvrages à 5,5 %. Il y aura sûrement des<br />

erreurs un peu partout », prévoit Jean-Luc Rio. Au-delà des conséquences organisationnelles,<br />

c'est le principe de la mesure qui fait bondir les libraires. Entrée en vigueur dans un contexte<br />

325


économique difficile, cette hausse devrait rapporter à l'État soixante millions d'euros. Une «<br />

goutte d'eau au regard de la dette », dénonce François Pelletier, directeur et gérant de la<br />

maison de la presse. « C'est toujours la même chose. En temps de crise, le livre et la culture en<br />

général sont considérés par l'État comme des variables d'ajustement ».Si François Pelletier<br />

estime qu'il est trop tôt pour évaluer l'impact de cette mesure sur le volume des ventes, il<br />

remarque aussi que dans certaines maisons d'édition, « on » en a profité pour augmenter les<br />

prix. « Il n'est pas rare de trouver des hausses de 3 % à 5 % », dénonce-t-il, en prenant pour<br />

exemple ce « cas extrême » : un livre, étiqueté 13 €… Facturé 16,30 €. Soit une augmentation<br />

de 25 %.<br />

Source : http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/tva-en-hausse-les-libraires-voient-rouge<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

326


ACTUALITES<br />

- Six mois après son lancement, la chaîne télé Allociné va fermer<br />

Le groupe dément en revanche avoir lancé un «processus de vente» de son site internet.<br />

AlloCiné, deuxième plateforme mondiale sur le web consacrée au 7ème Art, a décidé d'arrêter<br />

sa chaîne de télévision lancée il y a six mois, a-t-elle annoncé jeudi. Elle a aussi démenti une<br />

information de presse sur le lancement d'un «processus de vente» du site.<br />

Malgré ce recentrage sur ses activités phares, «il n'y a pas le début du commencement d'un<br />

processus de vente» du site, acheté en 2007 par Tiger Global pour 120 millions d'euros, a<br />

affirmé M. Lassalle. Le Figaro rapporte jeudi que le fonds actionnaire «lance le processus de<br />

vente». Diffusée depuis septembre sur les réseaux ADSL, le câble et le satellite, la chaîne<br />

AlloCiné TV proposait des programmes consacrés au cinéma (reportages, interviews, bandesannonces,<br />

making-of...) et des soirées dévolues aux films.<br />

AlloCiné avait aussi un temps envisagé de postuler à l'une des six nouvelles chaînes de la<br />

TNT attribuées mardi, mais avait finalement renoncé. Leader dans six pays (France, Chine,<br />

Russie, Allemagne, Turquie et Brésil), le site AlloCiné est fréquenté chaque mois par plus de<br />

40 millions d'utilisateurs (web et mobile), dont 11 millions en France, selon le groupe.<br />

Source : http://www.liberation.fr/medias/01012399108-six-mois-apres-son-lancement-lachaine-tele-allocine-va-fermer<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- Six nouvelles chaînes sur la TNT : votre télé va-t-elle changer de visage ?<br />

L’annonce de ses six nouvelles chaînes est conforme à ce qu’avait affirmé le CSA : il ne<br />

s’agit pas seulement d’augmenter le nombre de chaînes mais aussi d'en accroître la diversité,<br />

afin de donner une plus grande satisfaction au public. Cette plus grande variété doit permettre<br />

aussi en termes économiques de toucher des publics différents, et de renforcer les perspectives<br />

de développement des recettes publicitaires.<br />

Pour équilibrer leurs comptes, ces six chaînes devront en effet réaliser un chiffre d’affaires<br />

annuel proche de 300 à 350 millions d’euros. Cette somme est à comparer avec les 3,5<br />

milliards du marché total de la publicité TV, et cela en représente près de 9%. Le chiffre<br />

donne la mesure du défi que devront relever les nouvelles chaînes.<br />

Parmi les <strong>thématique</strong>s jusqu’ici absentes de l’offre, on note par exemple Tvous, centrée sur la<br />

diversité. Pour l’instant, on en sait relativement peu sur son contenu, ni comment cette<br />

<strong>thématique</strong> de la "diversité" vivra éditorialement. Ce qui est certain, c’est que cette chaîne<br />

bénéficie d’un très beau tour de table avec des actionnaires très solides : Mathieu Pigasse<br />

("Les Inrockuptibles", "Le Monde"), Xavier Niel (Free, "Le Monde") ou encore François<br />

Henri-Pinault (PPR). C’est une chaîne qui aura les moyens de son projet.<br />

327


Il y avait également une forte compétition autour du sport entre NextRadioTV – qui avait<br />

proposé RMC Sport – et "L’Equipe". C’est L’Equipe HD qui remporte la mise, avec le<br />

soutien du Comité français olympique. NextRadioTV se lance quant à elle dans une nouvelle<br />

aventure avec la chaîne RMC Découverte.<br />

Quant aux projets non retenus, on peut parler de 360 TV du "Nouvel Observateur" et de La<br />

Chaîne Météo du "Figaro", retirée en cours de procédure : ce sont deux occasions manquées<br />

pour la presse écrite de se prolonger sur le petit écran, alors que "L’Equipe" a eu davantage de<br />

chance. Quant à Elle TV, le projet de Lagardère, on peut dire qu’il a pâti de son passé avec la<br />

TNT. En effet, le groupe a rendu la licence de Match TV, puis celle de Canal J, et a vendu<br />

Virgin 17 à Bolloré. Le CSA était de fait probablement peu enclin à donner une chaîne au<br />

groupe.<br />

D’autres projets étaient assez prometteurs, notamment celui de Televista, appuyé par le<br />

groupe Discovery : Via, une chaîne portant sur l’art de vivre, une <strong>thématique</strong> qui n’existe pas<br />

actuellement sur la TNT.<br />

Source :http://leplus.nouvelobs.com/contribution/514621-six-nouvelles-chaines-sur-la-tntvotre-tele-va-t-elle-changer-de-visage.html<br />

Publié le 30/03/2012<br />

- TV5 Monde à la conquête de l’Amérique<br />

Financée majoritairement par la France, qui détient 66 % du capital à travers les participations<br />

de France Télévisions, l'INA et Arte, TV5 Monde ne roule pourtant pas sur l'or. Avec un<br />

budget de 106 millions d'euros (dont 73 sont apportés par la France), TV5 Monde est une<br />

fenêtre de la France à travers le monde, qui propose des programmes généralistes sous-titrés<br />

en treize langues issus des chaînes actionnaires. Elle revendique 220 millions de foyers<br />

raccordés dans près de 200 pays.<br />

Si, au fil des ans, la chaîne s'est imposée en tête des audiences en Afrique, où elle devance,<br />

bien souvent, les chaînes publiques nationales, elle a bien du mal à percer sur le marché<br />

américain, qui reste le plus emblématique. "C'est un marché très complexe, qui nous a obligés<br />

à faire le choix d'une distribution payante de TV5 Monde par abonnement", explique Marie-<br />

Christine Saragosse. En dix ans, la chaîne, qui ne diffuse pas de publicité, à la différence des<br />

chaînes américaines, a déjà séduit plus de 350 000 foyers abonnés dans les grandes<br />

métropoles américaines et est aujourd'hui reconnue comme la première chaîne "ethnique"<br />

(non anglophone et non hispanophone) devant Zee TV (Asie du Sud), The Filipino Channel<br />

(Philippines) et le bouquet Moyen-Orient, qui regroupe notamment Al-Jazira.<br />

Disponible depuis le 26 janvier dans le "French bouquet" distribué par Dish Network, le<br />

leader américain du câble avec plus de 200 chaînes étrangères en 29 langues, TiVi5 Monde<br />

diffuse le meilleur de la production de films d'animation en français avec des séries cultes<br />

comme les "Dalton", "Marsupilami", "Le Manège enchanté" ou "Titeuf". La chaîne sera aussi<br />

diffusée dans les hôtels Sofitel américains, avec qui Marie-Christine Saragosse a signé un<br />

accord de partenariat. "Tivi5 est aussi une manière ludique et non contraignante d'élargir<br />

l'offre d'apprentissage du français", dit-elle.<br />

328


Avant Washington, Marie-Christine Saragosse s'est rendue à New York où, dans les studios<br />

de l'ONU, est enregistré chaque mois "XXIe siècle", magazine animé par la journaliste<br />

Charlotte Le Grix de la Salle. Diffusé sur TV5 Monde depuis le 11 mars, ce magazine de<br />

reportages de vingt-six minutes, coproduit par la télévision des Nations unies, n'était jusqu'à<br />

présent diffusé qu'en anglais sur la BBC et CNN. TV5 Monde l'a adapté en français et soustitré<br />

en treize langues avec diffusion sur Internet.<br />

La diffusion planétaire de ce magazine par TV5 Monde est aussi une bonne opération de<br />

communication pour l'ONU qui, à travers ces reportages, peut faire connaître ses actions. "Il<br />

nous a paru naturel de nous allier avec TV5 Monde, car c'est une chaîne qui a les mêmes<br />

valeurs que l'ONU pour les grandes causes comme l'égalité, la justice ou le développement<br />

durable", indique Caroline Petit, responsable des partenariats au sein du service Information et<br />

média de l'ONU. "Ce partenariat déclenche un cercle vertueux en faveur de la francophonie et<br />

du multilinguisme et notre présence contribue à une démocratie de la pensée", confirme<br />

Marie-Christine Saragosse, qui souhaite signer d'autres partenariats de ce type dans le monde.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/03/30/tv5-monde-a-la-conquete-de-lamerique_1678071_3246.html<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

- Effondrement des recettes publicitaires sur France télévisions<br />

Alors que la puissante association de l’Union des annonceurs, (UDA), plaide pour un<br />

maintien de la publicité, avant 20 heures, sur France Télévisions, -bien que la loi prévoit sa<br />

suppression totale, à l’horizon du mois de janvier 2014 -, le groupe audiovisuel piloté par<br />

Rémy Pflimlin traverse une zone de turbulences sur le plan financier.<br />

Crise économique oblige, « France Télévisions » accuse une perte de recettes d’un peu plus<br />

de 30 millions d’euros au premier trimestre, sur son plan d’affaires. Et les projections pour<br />

l’année en cours, pessimistes, indiqueraient un manque à gagner de plus de 70 millions<br />

d’euros. Au-delà de la mauvaise conjoncture, c’est tout le modèle économique de France<br />

Télévisions qui est touché de plein fouet. Car, question: où trouver des recettes ?<br />

Dans la mesure où une augmentation de la redevance télé semble inenvisageable, à droite<br />

comme à gauche, pour des raisons politiques et qu’un retour en arrière, avec une<br />

réintroduction de la publicité en soirée, semble également totalement écarté, à gauche comme<br />

à droite, la situation risque de se tendre sur le plan des finances du groupe à l’horizon de la fin<br />

de l’année. Alors que Rémy Pflimlin aura enjambé une élection présidentielle à hauts risques.<br />

Source : http://blogs.lexpress.fr/media/2012/04/02/effondrement-des-recettes-publicitairessur-france-televisions/<br />

Publié le 02/04/2012<br />

329


- L’agence allemande Dapd annonce son projet de rachat d’AP France<br />

Après avoir acquis Sipa Press en juillet dernier, Dapd continue de pousser ses pions en<br />

France : elle a annoncé hier son projet de rachat du service français d'AP France (filiale<br />

d'Associated Press), qui compte 22 journalistes et environ 70 pigistes permanents. Deuxième<br />

agence en Allemagne, Dapd a pour objectif de concurrencer l'AFP, avec un fil généraliste<br />

multimédias textes et photo. Ce fil bénéficierait de la couverture internationale d'AP. L'équipe<br />

d'AP France serait renforcée et compterait une soixantaine de journalistes (plume et photo)<br />

d'ici à la fin de l'année.<br />

Source :http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201981008523-lagence-allemande-dapd-annonce-son-projet-de-rachat-d-ap-france-308284.php<br />

Publié le 02/04/2012<br />

- Une plate-forme ouverte de distribution de livres électroniques en<br />

préparation : TEA<br />

Une plate-forme de distribution de livres électroniques indépendante du matériel serait en<br />

préparation. Comme vous le savez, la plupart des liseuses sont liées (plus ou moins) à une<br />

boutique en ligne. Cette boutique présente un catalogue qui ne reflète pas forcément l’offre<br />

complète du marché.<br />

Ainsi, si vous achetez un Kindle, votre appareil sera lié automatiquement à la boutique Kindle<br />

d’Amazon. Vous pourrez, bien sûr, ajouter à votre bibliothèque numérique des titres achetés<br />

ailleurs, mais le processus peut s’avérer très compliqué si ceux-ci sont protégés par DRM.<br />

Ainsi, il y a un besoin urgent de créer une librairie numérique (au contenu important) qui<br />

pourrait permettre d’acheter un livre sur cette plate-forme et de le lire sur n’importe quelle<br />

tablette ou liseuse.<br />

Ce projet existe et est nommé « The eBook Alternative » (TEA). Il a été lancé par la<br />

librairie Decître. Cette plate-forme de distribution devrait ainsi permettre à tous les éditeurs de<br />

diffuser leurs contenus. D’ailleurs il semble que Gallimard, Flammarion et Editis ont accepté<br />

de participer au projet.<br />

Le but est évidemment pour les éditeurs de s’affranchir des conditions imposées par Apple (et<br />

son ibook store pour iPad et iPhone), Amazon (pour le Kindle) et Fnac (pour le Kobo).<br />

Ce service devrait être mis en ligne cette semaine (le 4 avril pour être précis), si on en croit<br />

l’article de Atlantico.<br />

On attend quand même de voir l’étendue du catalogue, les prix et les formats de fichiers<br />

proposés avant de donner un avis. Mais il est évident que plus la concurrence entre libraires<br />

virtuels sera importante et plus le consommateur devrait être gagnant.<br />

Source : http://www.liseuses.net/tea-plate-forme-livres/#more-292<br />

Publié le 02/04/2012<br />

330


- Prestalis : l’Etat prêt à verser une avance de 11,9 millions d’euros<br />

Les ministères de la Communication et de l'Economie se sont déclarés prêt à verser une<br />

avance de plus de 11 millions d'euros au distributeur de presse, en graves difficultés. Les deux<br />

ministères précisent également dans ce courrier communiqué à la presse que les actionnaires<br />

du distributeur ont donné leur accord pour une augmentation de capital à hauteur de 0,5% du<br />

chiffre d'affaires.<br />

Gérard Rameix doit rendre dès le 15 avril ses premières recommandations sur les mesures<br />

structurelles à prendre pour redresser Presstalis. Les conclusions de sa mission doivent<br />

intervenir au plus tard en juin. Dans le cadre de sa mission, Gérard Rameix devra "confirmer<br />

avec les acteurs du dossier les conditions précises dans lesquelles la trésorerie peut être gérée<br />

pendant les trois mois à venir qui nous paraissent le délai nécessaire à la mise en oeuvre de<br />

mesures structurelles".<br />

Gérard Rameix devra également "réfléchir à des pistes supplémentaires de financement<br />

susceptibles de redresser durablement la situation de Presstalis, en approfondissant<br />

notamment la question de la couverture des coûts de distribution de chaque branche ou de la<br />

structure de capital de Presstalis et de ses filiales".<br />

Presstalis se trouve dans une mauvaise passe financière, confrontée à un recul des ventes de<br />

journaux et au départ pour la concurrence (les Messageries Lyonnaises de Presse) de plusieurs<br />

magazines. Le distributeur a adopté en novembre un plan de redressement et un mandataire ad<br />

hoc a été nommé par le Tribunal de commerce pour l'aider à mettre en oeuvre ce plan.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/presstalis-l-etat-pret-averser-une-avance-de-11-9-millions-d-euros_1100617.html<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Facebook attaque Yahoo ! pour vol de brevets<br />

Le géant des réseaux sociaux, Facebook, a contre-attaqué ce mardi en portant à son tour<br />

plainte contre le portail internet Yahoo!, affirmant que c'est lui qui enfreint ses brevets et non<br />

le contraire.Facebook, qui prépare une entrée en Bourse qui pourrait le valoriser autour de 100<br />

milliards de dollars, avait admis fin mars qu'une victoire de Yahoo! dans ce contentieux aurait<br />

un impact important sur ses résultats financiers.Yahoo! avait porté plainte contre Facebook en<br />

Californie le mois dernier, l'accusant d'avoir violé dix de ses brevets.<br />

Facebook accuse notamment Yahoo! de violation de technologies déposées sur tout un<br />

éventail de produits incluant des adresses internet de sites d'informations, de jeux, de voitures,<br />

de voyage ou de partage de photos comme Flickr.<br />

Facebook demande notamment au tribunal de rejeter complètement la plainte de Yahoo! et<br />

d'exiger du portail internet qu'il lui verse des dommages et intérêts en plus du remboursement<br />

de frais de Justice.Yahoo!, un site créé en 1995 neuf ans avant le roi des réseaux sociaux,<br />

assure pour sa part dans sa plainte que, «pour une large part de la technologie sur laquelle<br />

331


Facebook est fondé, Yahoo! y était arrivé en premier, et a en conséquence obtenu des brevets<br />

(...) pour protéger ces innovations».<br />

Yahoo! affirme en particulier que «tout le modèle de réseau social de Facebook, qui permet<br />

aux internautes de créer des profils et de se connecter avec, entre autres, des gens et des<br />

entreprises», est basé sur une technologie qu'il a déposée.<br />

Yahoo! devient offensif avec Facebook alors que le groupe aux 845 millions d'utilisateurs l'a<br />

doublé l'an dernier sur le marché américain des encarts publicitaires en ligne. Cette année, la<br />

part de Facebook sur ce marché est attendue en hausse à 16,8% et celle de Yahoo! en baisse à<br />

9,1%, d'après des chiffres du cabinet eMarketer.<br />

Source
: http://www.liberation.fr/medias/01012400282-facebook-attaque-yahoo-pour-vol-debrevets<br />

Publié le 03 avril 2012
<br />

- Le Goncourt du premier roman revient à François Garde pour "Ce qu'il<br />

advint du sauvage blanc"<br />

Alors que l’Académie Goncourt annonçait, le 6 mars dernier, les noms des six auteurs en lice<br />

pour le Goncourt du premier roman, elle révèle, ce mardi 3 avril, l’identité de son lauréat. Et<br />

c’est à François Garde que revient la prestigieuse récompense pour Ce qu’il advint du sauvage<br />

blanc. Paru le 12 janvier dernier, Ce qu’il advint du sauvage blanc raconte l’histoire vraie du<br />

jeune matelot français, Narcisse Pelletier.<br />

François Garde n’était pas le seul en course pour ce Goncourt du premier roman. En effet,<br />

également à ses côtés : Solange Bied-Charreton pour Enjoy (Stock), Arnaud Dudek pour<br />

Rester sage (Alma), Pierre Patrolin pour La traversée de la France à la nage (P.O.L), Sophie<br />

Schulze pour Allée 7, rangée 38 (Léo Scheer) et Sophie Stefanini pour Vers la mer (JC<br />

Lattès).<br />

Source : http://www.myboox.fr/actualite/le-goncourt-du-premier-roman-revient-francoisgarde-pour-ce-qu-il-advint-du-sauvage-blanc- <br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- PQR : vers une fusion des rédactions de La Voix du Nord et Nord Eclair<br />

Les salariés des deux quotidiens régionaux La Voix du Nord et Nord Eclair et du gratuit<br />

Direct Lille ont approuvé mercredi en assemblée générale à environ 80% la fusion de leur<br />

rédaction, a-t-on appris auprès des participants. Sur 228 votants des trois publications du<br />

groupe Voix du Nord - contrôlé par l'actionnaire belge Rossel -, le projet de fusion présenté<br />

comme le "plus important de ce type en France" a été approuvé par 186 voix contre 33 et 9<br />

votes blancs.<br />

332


Il devrait donc être entériné par un comité central d'entreprise extraordinaire, mardi, avant la<br />

mise en place d'un nouveau système éditorial, en juin, la fusion devant devenir effective au<br />

dernier trimestre de l'année, a précisé le directeur général du groupe Jacques Hardoin. La<br />

Voix du Nord et Nord Eclair jusqu'ici très concurrents, devraient donc avoir certains contenus<br />

communs mais adopter des positionnements différents, le second devant être "plus populaire<br />

sans être populiste".<br />

Selon un membre de la rédaction de Nord Eclair ayant voté en faveur du projet, ce dernier<br />

permettra "le développement numérique en évitant la casse sociale mais il signera la fin de<br />

l'ère d'indépendance éditoriale" du journal. La Voix du Nord (275 000 exemplaires par jour,<br />

sur sept jours) issu de la Résistance gaulliste et Nord Eclair (25 000) - à sensibilité démocratechrétienne<br />

- évoluent dans le même groupe depuis 2000.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/pqr-vers-une-fusion-desredactions-de-la-voix-du-nord-et-nord-eclair_1101547.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Liseuses : un marché florissant aux Etats Unis<br />

L'étude Pew, publiée hier, indique que 21% des Américains d'âge adulte ont lu un livre<br />

électronique au cours de l'année écoulée. Ce chiffre est même passé de 17% en décembre de<br />

l'an dernier à 21% deux mois plus tard, de nombreux Américains ayant reçu une liseuse en<br />

cadeau à Noël, explique l'étude publiée mercredi soir. «Il est désormais évident que les<br />

lecteurs ont totalement adopté ce nouveau format de livres et qu'un nombre non négligeable<br />

(d'Américains) lit bien plus parce que les livres sont plus facilement accessibles» grâce aux<br />

liseuses, explique Lee Raine, un des co-auteurs de l'étude, qui a été financée en partie par la<br />

fondation Bill et Melinda Gates.En outre, indiquent les auteurs, lorsque l'on prend en compte<br />

les magazines lus sur les liseuses, la lecture sur contenu numérique touche 43% des adultes<br />

américains. Mais la liseuse est loin d'être l'unique support dont se servent les lecteurs<br />

Américains. Quelque 88% des utilisateurs de tablettes ont aussi lu des livres imprimés, contre<br />

72% des adultes américains pris dans leur totalité.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201996330798liseuses-un-marche-fleurissant-aux-etats-unis-310058.php<br />

Publié le 05avril 2012<br />

- « Le Quotidien du Peuple » va entrer en Bourse<br />

Le Quotidien du peuple, organe officiel du Parti communiste au pouvoir en Chine, annonce<br />

jeudi 5 avril qu'il prévoit de lever 527 millions de yuans (63,5 millions d'euros) en<br />

introduisant son site Internet à la Bourse de Shanghaï. Le site, premier portail gouvernemental<br />

d'information à être introduit en Bourse, va proposer à l'achat un total de 69,1 millions<br />

d'actions, a précisé le site Web du journal, dans un communiqué.<br />

333


La société du Quotidien du peuple, qui gère le site www.people.com.cn, compte consacrer le<br />

produit de la vente de ces titres à des investissements.Cette introduction est réalisée alors que<br />

Pékin cherche à rendre les médias officiels plus compétitifs en les transformant en entités<br />

commerciales. Seulement une minorité du capital est proposée aux actionnaires.Une dizaine<br />

de sites Internet appartenant à l'Etat, dont celui de la télévision chinoise CCTV ou celui de<br />

Chine nouvelle, l'agence officielle d'information, prévoient des introductions sur la place<br />

boursière chinoise.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/04/05/le-quotidien-du-peuple-vaentrer-en-bourse_1680947_3216.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Numérique : le kiosque ePress s’ouvre à de nouveaux titres et lance des<br />

forfaits<br />

Un peu moins d'un an après son ouverture officielle, fin juin 2011, le kiosque ePresse passe à<br />

la deuxième étape de son développement. Destiné à vendre les versions numériques d'un<br />

certain nombre de journaux, il a ainsi annoncé hier l'arrivée de 9 nouveaux titres : « La<br />

Croix » et « Challenge », depuis hier, qui seront bientôt suivis de « L'Humanité », « La<br />

Dépêche du Midi », « Le Temps », « Le Figaro Magazine », « Midi Olympique », « L'Equipe<br />

Magazine », et « France Football ». Ces titres viendront rejoindre les 5 quotidiens et les<br />

3 news historiques (« Les Echos », « Le Figaro », « L'Equipe », « Le Parisien-Aujourd'hui en<br />

France », « Libération », « L'Express », « Le Point », et « Le Nouvel Observateur »). « Le<br />

Monde » continue de se faire remarquer par son absence, mais les dirigeants du GIE ne<br />

désespèrent pas de convaincre le quotidien de les rejoindre.<br />

Le GIE a aussi annoncé l'introduction de « packs », ou forfaits multi-titres, journaliers,<br />

hebdomadaires ou mensuels : pour 2,99 euros, il sera par exemple possible de lire 3<br />

quotidiens et 1 hebdo pendant 24 heures. Suite à la défection soudaine de Google, qui devait<br />

proposer son outil de paiement One Pass, c'est finalement Hi-Media qui a été retenu, avec son<br />

outil Hipay. Enfin, ePresse a mis en place une nouvelle plate-forme, sous l'égide de son<br />

prestataire technologique miLibris, lui permettant d'être disponible sur tous les supports :<br />

ordinateurs, smartphones et tablettes, à la fois sous iOS (environnement Apple) et Android<br />

(l'OS développé par Google).<br />

Pour les éditeurs, l'enjeu d'ePresse est important : il s'agit de monétiser leurs contenus sous<br />

forme numérique, dans un monde Internet où la gratuité est davantage la norme, et où la<br />

presse est souvent pillée par les acteurs du Web. Depuis juillet 2011, le kiosque a été<br />

téléchargé 70.000 fois, et 50.000 exemplaires y ont été vendus. Les dirigeants du GIE<br />

espèrent que ces nouvelles initiatives doperont les ventes.<br />

Source :http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0201996915350numerique-le-kiosque-epresse-s-ouvre-a-de-nouveaux-titres-et-lance-des-forfaits-310275.php<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

334


- Sky News Arabic, la conccurente d'Al Jazeera, lancée le 6 mai<br />

Alors qu'Al Jazeera connaît plusieurs problèmes internes et plusieurs départs de journalistes,<br />

on annonce que Sky News Arabia, qui espère concurrencer les chaînes d'information en<br />

continue en arabe Al Jazeera et Al Arabiya, va commencer à émettre à partir du 6 mai. C'est<br />

ce qu'a annoncé cette semaine à Abou Dhabi son directeur général, Nart Bouran. «Notre but<br />

est de créer une chaîne d'information impartiale et indépendante pour le Monde arabe», a<br />

affirmé M. Bouran lors d'une conférence de presse, ajoutant que «Sky News Arabia offrira à<br />

la région Moyen-Orient-Afrique du Nord une approche nouvelle». Il a indiqué que près de<br />

400 journalistes, reporters, producteurs et techniciens avaient déjà été recrutés.<br />

Sky News Arabia est une co-entreprise entre BSkyB basée à Londres et la compagnie Abu<br />

Dhabi Media Investment Corporation (Admic), appartenant à cheikh Mansour ben Zayed Al-<br />

Nahyane, un frère du président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa. La nouvelle chaîne<br />

basée à Abou Dhabi devrait concurrencer la chaîne du Qatar Al-Jazeera, première télévision<br />

d'informations en continu dans le Monde arabe, et Al-Arabiya, télévision à capitaux<br />

saoudiens, basée à Dubaï. Une quatrième chaîne d'information en continu en arabe, Al-Arab,<br />

appartenant au milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal, sera quant à elle lancée en décembre<br />

2012 à Bahreïn.<br />

En 2008, Sky News possèdait en Grande-Bretagne sept antennes, chacune avec ses<br />

correspondants. Par son audience et sa popularité, Sky News est souvent désignée comme la<br />

première chaîne d'information européenne et mondiale, juste devant CNN, Fox News et BBC<br />

News.<br />

Source : http://www.lexpressiondz.com/culture/lecran_libre/151596-sky-news-arabic-laconccurente-d-al-jazeera-lancee-le-6-mai.html<br />

Publié le 08 avril 2012<br />

- Pour les radios privées, la RNT n’est pas prête à être lancée<br />

Les principales radios privées estiment que les conditions pour un lancement réussi de la radio<br />

numérique terrestre, annoncé pour 2012 par le CSA, ne sont pas réunies. L'association Bureau<br />

de la radio, réunissant les principales radios privées (RTL, Europe 1, RMC...), a estimé ce<br />

mercredi que "les conditions d'un lancement réussi" de la radio numérique terrestre (RNT)<br />

n'étaient pas réunies.<br />

Le CSA a annoncé il y a un mois qu'il prévoyait de lancer en 2012 la RNT, bloquée depuis<br />

des années, en délivrant des autorisations pour les stations présélectionnées en 2008, puis en<br />

lançant un appel à candidatures pour vingt grandes agglomérations. Le CSA souhaiterait aussi<br />

qu'une nouvelle norme soit adoptée pour la RNT, le DAB+, utilisé en Allemagne, entre autres.<br />

Elle viendrait s'ajouter à la norme déjà retenue, la T-DMB, plus chère.<br />

Le lancement de la RNT, qui améliorera la qualité de son pour l'auditeur et la couverture pour<br />

les opérateurs, est inscrit dans la loi de 2007 sur la modernisation de la diffusion<br />

audiovisuelle, mais aucune date n'y est fixée. Les grandes radios privées y sont opposées,<br />

considérant que le coût de diffusion sera trop élevé.<br />

335


Dans un rapport remis en mai 2011 au Premier ministre François Fillon, l'ancien directeur de<br />

France Culture, David Kessler, a préconisé un moratoire sur le déploiement rapide de la RNT,<br />

tout en promouvant des expérimentations locales. De telles expérimentations sont en cours à<br />

Lyon et Nantes. Le Bureau de la radio réunit RTL, NRJ, Europe 1, Fun Radio, RMC, Virgin<br />

Radio, RTL2, RFM, Chérie FM, Rire et chansons et BFM Business.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/pour-les-radios-privees-la-rntn-est-pas-prete-a-etre-lancee_1103380.html<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Le CNC pousse au renouvellement des fictions françaises<br />

La production d'oeuvres audiovisuelles françaises a retrouvé des couleurs en 2011. Fictions,<br />

documentaires, spectacles vivants ou animation, tous les genres ont progressé en volume. Un<br />

record historique a été atteint avec 4.830 heures produites, soit une hausse de 9,4 % par<br />

rapport à 2010. Au total, 1,47 milliard d'euros ont été investis dans le secteur (+8,2 %), selon<br />

le bilan de la production audiovisuelle aidée du Centre national du cinéma et de l'image<br />

animée (CNC) rendu public ce matin. Les aides provenant du CNC augmentent de 8,5 % à<br />

213,4 millions d'euros, tandis que les chaînes de télévision portent leurs investissements dans<br />

les oeuvres à 840,4 millions d'euros (+5,9 %). « Cette progression devrait perdurer car la TNT<br />

poursuit sa croissance avec l'arrivée de six nouvelles chaînes », précise Eric Garandeau,<br />

président du CNC.<br />

Les dépenses de TF1 et M6 reculent légèrement (142,7 million pour la première et 26,7<br />

millions pour la deuxième), tandis que celles de Canal+ progressent de 90,2 % à 54,7<br />

millions. Cela s'explique notamment par « l'augmentation de 15h du volume des séries de 52<br />

minutes sur Canal+ » (« Les revenants »), note le CNC. Hausse également pour France<br />

Télévisions (+2 % à 275,9 millions) qui totalise 51,4 % des investissements totaux des<br />

chaînes dans la fiction. Si la contribution de France 2 recule pour la troisième année<br />

consécutive, celle de France 3 n'a jamais été aussi élevée qu'en 2011, relève le CNC. La série<br />

« Plus belle la vie » constitue un peu plus de la moitié du volume commandé par France 3.<br />

Malgré tout, le genre dominant sur les écrans français reste la série américaine. Car elle coûte<br />

moins cher et fait souvent de belles audiences. Alors pour combler le retard de la fiction<br />

française, le CNC a décidé de réformer son soutien à la production. Un arrêté devrait être<br />

publié dans les prochains jours au « Journal Officiel » , prévoyant un accroissement du<br />

soutien pour les nouvelles séries.<br />

La bonification du soutien vaut pour les séries les moins coûteuses en dehors du prime time,<br />

ainsi que pour les séries de prime time de 45 à 52 minutes comptant au moins six épisodes.<br />

Car, plus la série est longue et mieux elle s'exporte. Or, le CNC veut que les chaînes cessent<br />

d'acheter des séries au compte goutte. Ainsi, par exemple, NRJ 12, qui prévoit de lancer une<br />

fiction quotidienne en septembre 2012, devrait en bénéficier.<br />

En revanche, le CNC prévoit parallèlement un ralentissement du soutien vis-à-vis des séries<br />

installées comme « Plus belle la vie », « Scène de ménage » ou encore « Joséphine ange<br />

336


gardien ». Pour elles, le soutien du CNC sera dégressif en fonction des minutes produites, la<br />

dégressivité s'appliquant toutes les 2.500 minutes produites, un chiffre que l'on atteint par<br />

exemple avec 28 épisodes de 90 minutes ou 50 épisodes de 50 minutes. Pour le CNC cette<br />

dégressivité est « minime au regard de l'augmentation du soutien ». Elle est en effet plafonnée<br />

à 30 % (applicables à partir de 7.500 minutes produites). « Cette réforme conduit à augmenter<br />

de 10 % notre soutien à la fiction française soit, en valeur absolue 8 à 10 millions d'euros<br />

supplémentaires sur un total l'an dernier de 77 millions », assure Eric Garandeau.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202004960845-lecnc-pousse-au-renouvellement-des-fictions-francaises-311444.php<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Al-Jazeera signe un contrat avec Free pour ses chaînes de sport<br />

Le groupe qatari Al-Jazeera, qui a obtenu les droits de retransmission des rencontres de<br />

l'Euro-2012 et 2016 de football, a signé un premier contrat de diffusion de ses chaînes<br />

sportives en France avec le fournisseur d'accès internet Free, révèle le site Latribune.fr<br />

mercredi 11 avril.<br />

A moins de deux mois du coup d'envoi du championnat européen, le groupe, qui doit conclure<br />

des accords de distribution pour ses chaîne BeInSport 1 et 2, "n'a réussi à ce jour à ne finaliser<br />

qu'avec un seul fournisseur d'accès Internet (FAI), Free", indique le site, sans citer de<br />

source.Free et Al-Jazeera n'ont pas souhaité faire de commentaires, précise Latribune.fr et "les<br />

autres FAI et CanalSat indiquent être toujours en discussions avec les qataris".Par ailleurs<br />

selon Latribune.fr, Al-Jazeera ne propose pas les mêmes conditions tarifaires aux distributeurs<br />

potentiels, "réclamant parfois, comme à Orange, voire à CanalSat, un minimum garanti".<br />

Le groupe de média qatari souhaite conserver 70% du chiffre d'affaires, laissant 30% aux FAI,<br />

alors qu'habituellement éditeurs et distributeurs se partagent les recettes à parts égales,<br />

indique le site.Selon l'UEFA (Union européenne de football), qui a annoncé mardi 10 avril<br />

l'attribution des droits de retransmission des tournois européens à TF1, M6 et BeInSport 1 et<br />

2, les chaînes du groupe qatari diffuseront en mode payant les deux tournois "dans leur<br />

intégralité, montrant tous les matches" ainsi que "des magazines et des coups de projecteurs"<br />

sur l'épreuve.<br />

Source :http://www.challenges.fr/media/20120411.CHA5189/al-jazeera-signe-un-contratavec-free-pour-ses-chaines-de-sport.html<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Distribution : le CSA brandit l’arme atomique face à Canal+<br />

Le CSA, qui doit rendre un avis pour l'Autorité de la concurrence dans le cadre de la fusion<br />

TPS-CanalSat, réfléchirait à une mesure visant le mode de distribution des chaînes de Canal+.<br />

Et si Canal+ perdait sa capacité à distribuer ses propres chaînes ? La menace est encore très<br />

337


loin d'être actée. Mais c'est une hypothèse de travail qui n'est pas totalement exclue par le<br />

Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), saisi pour avis par l'Autorité de la concurrence dans<br />

le cadre de la fusion des deux bouquets satellitaires TPS et CanalSat.<br />

Cette opération étant considérée comme pouvant poser des risques sérieux d'entrave à la<br />

concurrence, le CSA a été sollicité pour proposer des solutions à l'Autorité, qui doit rendre cet<br />

été sa décision pour autoriser ou non la fusion. Le gendarme de l'audiovisuel réfléchit ainsi à<br />

plusieurs obligations qu'il pourrait proposer d'imposer à Canal+. L'une des pistes devrait<br />

alimenter les débats, car, d'après nos informations, le CSA ne s'interdit pas de remettre en<br />

question le modèle d'auto distribution de Canal+.<br />

Aujourd'hui, lorsque les chaînes de Canal+ (Canal+, Canal+ Sport, Canal+ Cinéma...) sont<br />

distribuées sur une autre plate-forme telle qu'Orange, SFR ou Numericable, c'est Canal+ qui<br />

gère lui-même sa relation à ses abonnés. En d'autres termes, il ne fait pas appel à une<br />

intermédiation de la part de la société qui distribue ses chaînes. Pour avoir le droit de<br />

distribuer ses chaînes sur ces plates-formes et avoir ainsi accès à leurs abonnés, Canal+ verse<br />

une redevance à celles-ci. Ce procédé coûte très cher à Canal+, mais, pour le groupe, le jeu en<br />

vaut la chandelle : en gérant tout de A à Z (fixation des prix, offres promotionnelles...), il<br />

pousse au maximum son offre de télévision payante et ses chances de recruter des abonnés.<br />

La mesure envisagée par le CSA reviendrait pour Canal+ à confier ses chaînes à SFR, à<br />

Bouygues ou à Free, qui se chargeraient eux-mêmes d'en définir les conditions de<br />

commercialisation. Ils choisiraient ainsi librement dans quels bouquets ils les inséreraient,<br />

fixeraient les tarifs... Et ne prendraient sûrement pas autant de soin à les vendre que Canal+<br />

lui-même. En échange, ils reverseraient un tarif de gros à Canal+. Mais cette somme ne serait<br />

de toute évidence pas aussi élevée que ce que Canal+ touche aujourd'hui comme revenus<br />

directs générés par ses abonnés.<br />

Un tel scénario - qui s'est notamment produit pour le britannique BSkyB en 2010-serait<br />

catastrophique pour la chaîne et se traduirait probablement par une baisse de ses revenus. Elle<br />

risquerait, par voie de conséquence, d'amputer sa contribution au financement du cinéma<br />

français, laquelle est indexée sur son chiffre d'affaires.<br />

Rien n'est pour l'heure tranché au sein du CSA qui examine toutes les solutions possibles pour<br />

favoriser la concurrence sans pour autant fragiliser le groupe audiovisuel. A ce stade rien<br />

n'indique que cette piste serait forcément retenue. Cette menace d'arme atomique ferait partie<br />

des mesures ultimes qui seraient prises au cas ou le CSA identifierait des atteintes graves à la<br />

concurrence dans le cadre de la fusion TPS-CanalSat. Le gendarme de l'audiovisuel doit<br />

rendre son avis fin avril.<br />

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202005601901distribution-le-csa-brandit-l-arme-atomique-face-a-canal-311564.php<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

338


- Guetty Images va diffuser mondialement les photos de Paris Match<br />

Getty Images a obtenu un accord exclusif de diffusion des photographies du magazine<br />

français au niveau mondial. Paris Match et Getty Images ont annoncé mercredi la signature<br />

d'un accord exclusif de diffusion des photographies du magazine pour le monde, à l'exception<br />

de la France. Paris Match est le premier hebdomadaire français d'actualité, présent dans 120<br />

pays, avec une diffusion de plus de 620 000 exemplaires vendus chaque semaine et une<br />

audience de 3,7 millions de lecteurs. Getty Images est un des principaux fournisseurs et<br />

distributeur mondial de photos, de films et de produits multimédias, présent dans plus de cent<br />

pays, notamment à travers des accords avec de nombreuses sources de productions<br />

photographiques.<br />

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/getty-images-va-diffusermondialement-les-photos-de-paris-match_1103720.html<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- « La Tribune » ressuscitée dans les kiosques<br />

Le quotidien économique, devenu numérique fin janvier, reparaît mi-avril sous forme<br />

d'hebdomadaire. Devenu 100% numérique depuis fin janvier, le quotidien économique La<br />

Tribune fait un petit retour au papier en revenant vendredi dans les kiosques sous la forme<br />

d'une édition hebdomadaire. «Cette édition papier qui paraît le 13 avril est une<br />

+reconstitution+ de l'offre éditoriale de la Tribune», a déclaré Jean-Christophe Tortora,<br />

président du journal, assurant que «le papier n'est pas mort» et que «le numérique n'est pas<br />

l'ennemi du papier».<br />

Après une mise en redressement judiciaire, la Tribune avait été reprise en janvier par France<br />

Economie Régions (FER) associé à Hi-Media. Les repreneurs avaient alors annoncé la<br />

poursuite du titre sur le seul net et le lancement, désormais acté, d'une version hebdomadaire<br />

sur papier. L'entreprise ne compte plus aujourd'hui qu'une soixantaine de salariés et les<br />

actionnaires prévoient d'y investir quelque sept millions d'euros sur trois ans pour parvenir à<br />

l'équilibre en 2015, avec un chiffre d'affaires annuel de 13 millions d'euros, a dit M. Tortora<br />

lors d'une conférence de presse. Il prévoit d'ici là des pertes annuelles «de l'ordre de deux<br />

millions par an, après 10 millions d'euros de pertes en 2011».Cette première édition papier de<br />

la Tribune Hebdomadaire (40 pages) a été tirée à 100 000 exemplaires, conservant la couleur<br />

bleue initiale. Elle reste imprimée sur du papier-journal et garde le format tabloïd.<br />

Vendue en kiosque au prix de lancement de 3 euros pendant un mois, la Tribune<br />

Hebdomadaire passera ensuite à «près de quatre euros, voire quatre euros», a indiqué son<br />

président.«Une diffusion payée de 50 000 exemplaires nous semblerait une bonne chose», a<br />

encore estimé celui qui préside aussi France Economie Régions (FER). Il a tenu à rappeler<br />

l'importance de l'ancrage régional de la Tribune devenue «média glocal, à la fois global et<br />

local». Le groupe est présent dans dix villes avec une rédaction dans chacune d'entre elles et<br />

emploie 30 journalistes à Paris.<br />

Du côté numérique, la direction de la Tribune n'a pas précisé le nombre exact d'abonnés, qui<br />

se situe «entre 20 000 et 25 000», a dit M. Tortora. Celui-ci s'est en revanche félicité de<br />

339


totaliser quelque 2 millions de visiteurs uniques soixante-dix jours après la disparition de<br />

l'édition quotidienne «papier». «Notre objectif est d'arriver à 3,5 millions d'ici la fin de l'année<br />

prochaine», a-t-il affirmé. Outre l'information en continu sur le web, pour l'essentiel payante,<br />

La Tribune propose à ses abonnés une édition au format PDF disponible chaque soir à 21h30.<br />

Source : http://www.liberation.fr/medias/2012/04/12/la-tribune-ressuscitee-dans-leskiosques_811277<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Maroc : les directives TV font scandale<br />

Le ministre de la Communication Mustapha El Khalfi a annoncé l'interdiction de la publicité<br />

pour les jeux de hasard et l'obligation pour les chaînes publiques de diffuser les cinq appels<br />

quotidiens à la prière en présentant le 31 mars les cahiers de charges des deux chaînes<br />

publiques. Contacté par l'AFP, M. El Khalfi a indiqué que l'interdiction des jeux de hasard est<br />

conforme à la constitution qui "oblige dans son article 32 l'Etat à protéger les mineurs. C'est la<br />

mesure qui a été adoptée par le CSA en France en mai 2010 et la BBC en mai 20113".Ces<br />

nouvelles mesures, adoptées par la Haute autorité de la Communication et de l'audiovisuel<br />

(HACA), et qui doivent entrer en vigueur à partir du 1er mai, suscitent de vives réactions, y<br />

compris au sein du gouvernement de l'islamiste Abdelilah Benkirane qui dirige une coalition<br />

de partis.<br />

Dans la foulée, M. El Khalfi a annoncé que désormais 80% des émissions de la 1ère chaîne<br />

publique seront en langue arabe. "Entre 20% et 25% des des programmes de la 2ème chaîne<br />

seront en langue étrangères", ajoute le ministre communication, joint par téléphone. Dans les<br />

milieux francophones, très influents au Maroc, cette décision est considérée comme une<br />

victoire des défenseurs de l'arabisation. "C'est un coup d'Etat" dans le secteur de l'audiovisuel,<br />

"l'arabisation en marche", écrit en Une le quotidien francophone Le Soir-Echos au lendemain<br />

de l'adoption des deux cahiers des charges.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/12/97001-20120412FILWWW00658maroc-les-directives-tv-font-scandale.php<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- TF1 récupère la régie pub des chaînes d’Al-jazeera<br />

TF1 et Al Jazeera pactisent ! Quelques jours après l'attribution des droits TV de l'Euro, les<br />

deux chaînes sportives, BeIn Sport 1 et BeIn Sport 2, filiales d'Al Jazeera, ont passé un<br />

contrat de régie publicitaire avec TF1. La Une s'en tire plutôt bien sur cette affaire.<br />

Après avoir récupéré neuf matches (dont la finale) de l'Eurofoot pour 25 millions d'euros,<br />

TF1, moyennant un petit minimum garanti, prendra sa commission sur la commercialisation<br />

des espaces publicitaires des chaînes payantes du Qatar. BeIn Sport 1 et BeIn Sport 2 seront<br />

commercialisées, en couple, pour 11 euros par mois sur les réseaux ADSL. Un premier<br />

340


contrat de distribution a été signé avec Free. D'autres sont en cours de finalisation avec<br />

Orange, Bouygues, Numéricable...<br />

Source : http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/tf1-recupere-laregie-pub-des-chaines-d-al-jazeera-13-04-2012-1451143_52.php<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Ebook : Apple nie toute entente illicite et rejette la faute sur Amazon<br />

Le géant californien Apple a rejeté, jeudi 12 avril, les accusations d’entente illicite sur les prix<br />

des livres numériques, lancées par la justice américaine. La marque à la pomme a notamment<br />

pointé du doigt l’emprise sur le marché de son concurrent direct Amazon. Apple obtiendra-t-il<br />

gain de cause ? Suite aux accusations lancées mercredi 11 avril par la justice américaine, la<br />

marque à la pomme a tenu à réagir :<br />

"L'accusation du département de la justice lancée contre Apple d'entente est tout simplement<br />

sans fondement", a affirmé un porte-parole du groupe, Tom Neumayr, dans un courrier<br />

électronique cité par le Monde.fr. Exactement de la même façon que nous avons permis aux<br />

développeurs de décider des prix sur l'App Store, les éditeurs ont décidé des prix sur<br />

l'iBookstore".Mercredi 11 avril, les autorités américaines ont assigné en justice la firme<br />

californienne et cinq grands éditeurs américains les accusant d'avoir adopté simultanément un<br />

contrat de mandat qui aurait conduit plusieurs acteurs du marché, dont Amazon, à augmenter<br />

les prix de leurs livres numériques. Apple estime, pour sa part, avoir favorisé la concurrence<br />

sur ce marché où Amazon agissait, avant l'arrivée de son iPad, en situation quasimonopolistique<br />

:<br />

"Le lancement de l'iBookstore en 2010 a favorisé l'innovation et la concurrence, brisant<br />

l'emprise monopolistique d'Amazon sur le secteur de l'édition. Depuis, les consommateurs ont<br />

bénéficié de livres numériques plus interactifs et engageants", a estimé M. Neumayr. Alors<br />

que trois éditeurs – Hachette SA, HarperCollins, et Simon & Schuster – ont préféré essayer de<br />

trouver un accord (soumis au juge) afin d’échapper aux poursuites, deux maisons d’éditions,<br />

Macmillan et Penguin Group, et la société Apple restent sous le joug de la justice.<br />

Source :http://www.myboox.fr/actualite/ebook-apple-nie-toute-entente-illicite-et-remet-lafaute-sur-amazon-n-14305.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Amazon lance Audible Author Services<br />

Amazon est l’un de sites web proposant le plus d’audioBooks (livres audio). Ces livres<br />

peuvent être écoutés via la liseuse de livres numériques Kindle ou d’autres supports. Dans une<br />

volonté d’expansionnisme toujours plus forte, la firme de Jeff Bezos lance un nouveau service<br />

: Audible Author Services. Pour ce nouveau concept Amazon invite les auteurs autoédités à<br />

publier leur audiobook. Jusque-là, rien de surprenant quand on connait la stratégie de<br />

341


l’entreprise pour engranger des auteurs en direct. Amazon ne veut plus aucun intermédiaire<br />

entre son entité et les auteurs.<br />

En effet, les auteurs sont non seulement invités à produire du livre audio mais ils toucheront 1<br />

dollar de plus sur chaque ouvrage vendu en plus de leurs royalties. Pour cela, amazon compte<br />

sur l’auto promotion que les auteurs peuvent faire autour de leurs œuvres. La plate-forme a<br />

été développée pour l‘occasion par Audible, une filiale de la firme de Seattle et met l’accent<br />

sur les réseaux sociaux.<br />

Pour le moment, seuls les audiobooks vendus via Audible US et UK sont éligibles au<br />

programme. Les livres présents sur la plate-forme .fr et .de ne le sont pas. Par ce système,<br />

Amazon veut convaincre de plus en plus d’écrivains d’entrer dans sa communauté, une petite<br />

phrase postée sur leur site en dit long : « Les auteurs dont les livres ne sont pas disponibles au<br />

format audio s’amputent d’un auditoire exponentiellement croissant. Par le biais d’Audible<br />

Author Services, nous espérons sensibiliser les auteurs et les inciter à entrer dans le jeu. ».<br />

Source : http://www.idboox.com/ebook/infos-ebooks/amazon-lance-audible-author-services/<br />

Publié le 14 avril 2012<br />

- Ebooks : le Vatican et Oxford vont numériser 1.5 million de pages<br />

Les livres des bibliothèques d’Oxford et de la Biblioteca Apostolica du Vatican vont être<br />

numérisés. 1.5 million de pages sont concernées par le projet. Les livres numériques seront<br />

disponibles gratuitement pour le grand public et les étudiants. Trois corpus ont été choisis : les<br />

livres imprimés du 15ème siècle, les manuscrits grecques et hébraïques. Les 2/3 des<br />

documents proviennent de la BAV.<br />

Ce partenariat entre les différentes institutions permettra de mettre à disposition des scolaires<br />

et des passionnés un matériel inestimable, rassemblés dans un même site web. Le projet va<br />

coûter plus de 3 millions de dollars et est soutenu par la fondation Polonsky. L’une des<br />

responsables d’Oxford a déclaré : « Transformer ces textes anciens et les images sous forme<br />

numérique permet de transcender les limites du temps et de l’espace qui ont par le passé<br />

restreint l’accès à la connaissance ».<br />

Source :http://www.idboox.com/ebook/infos-ebooks/ebooks-le-vatican-et-oxford-vontnumeriser-1-5-million-de-pages/<br />

Publié le 15 avril 2012<br />

342


Thème N° 11<br />

Spectacle Vivant<br />

(Thibault POURSIN)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Rapport sur le financement du<br />

spectacle vivant, une nouvelle loi d’orientation et une<br />

clarification des financements.<br />

Serge Dorny Jean-Louis Martinelli, Hervé-Adrien Metzger et Bernard Murat ont remis leur<br />

rapport sur le financement du spectacle vivant à Frédéric Mitterrand le 23 mars 2012.<br />

Alors que le ministre de la culture et de la communication, en publiant le budget le la culture<br />

2012, avait d’abord annoncé vouloir attendre les conclusions de ce rapport pour prendre des<br />

décisions sur le CNM, a création du Centre National de la Musique a été accéléré.<br />

La simple publication du rapport sur le site du Ministère aura constitué l’unique publicité faite<br />

autour de lui. Aucune annonce publique, n’a été faite ni n’a été prévue. Absent aussi de la<br />

presse nationale, ce rapport ne manque pas néanmoins de faire réagir les professionnels du<br />

spectacle vivant.<br />

Le rapport présente une première partie sur le constat des faiblesses du secteur. Ainsi les<br />

auteurs nous rappellent que l’Etat n’est pas le principal financeur local et que les collectivités<br />

territoriales représentent deux tiers des financements. La structure même du secteur souffre<br />

aussi de l’absence de concertation entre les différent financeurs, Etat et collectivités ne se<br />

concertent pas sur les subventions qu’ils octroient, et un fort déséquilibre entre ressources<br />

343


pour la création et manque de ressources pour la diffusion des œuvres est pointé du doigt ;<br />

même si le nombre de structures de diffusion subventionnées reste important.<br />

Bien que l’Etat donne près de 720M€, les rapporteurs soulignent le fait que cette somme est<br />

largement dispersée à différentes disciplines (danse, théâtre, cirque…etc.) favorisant ainsi, le<br />

« saupoudrage » des subventions publiques. Les rapporteurs soulignent les efforts menés ces<br />

dernières années pour lutter contre ce phénomène mais propose néanmoins la suppression des<br />

subventions inférieures à 15 000€. A l’heure ou des centaines de compagnies voient leur<br />

espérance de vie raccourcir, cette proposition ne manque pas de susciter de fortes réactions.<br />

Dans la seconde partie du rapport, les rapporteurs proposent sept mesures pour valoriser le<br />

spectacle vivant et doter un fond de soutien spécifique, les gains sont estimés de 150 à<br />

250millions d’euros annuels et les auteurs rappellent que ce « fonds de développement du<br />

spectacle vivant non doté de la personnalité morale, rattaché au ministère de la Culture et<br />

confié en gestion à la Caisse des dépôts et consignations», ne saurait se substituer à l’action<br />

de l’Etat. Voici les mesures proposées :<br />

• La création d’une redevance sur l’exploitation commerciale des œuvres du domaine<br />

public.<br />

• La création d’une contribution compensatoire de l’audiovisuel vers le spectacle vivant<br />

• Une hausse de 2% de la contribution des parcs d’attraction sur leur chiffre d’affaires<br />

• Affecter une part de la taxe des FAI au secteur du spectacle vivant.<br />

• Remettre à jour le « 1% artistique » et l’étendre à tous les travaux publics<br />

344


• La création d’une taxe pou les entreprises du secteur hôtelier et de restauration dans<br />

des zones festivalières.<br />

• L’affectation au spectacle vivant la quote-part des successions en déshérence qui n’est<br />

pas versée à la Fondation du Patrimoine, pour un montant de 11.5M€<br />

Quatre axes sont proposés afin de définir une nouvelle loi d’orientation du spectacle vivant, et<br />

qui participerons de l’allocation des ressources récoltés par les sept mesures de financement.<br />

L’intégration de la création et de la diffusion au sein des mêmes dispositifs, la reconquête des<br />

marges artistiques dans le secteur conventionné, la redéfinition du spectacle vivant et la mise<br />

en avant de l’aspect pluridisciplinaire du secteur. Les rapporteurs ne manquent pas de rappeler<br />

que le renouvellement générationnel du secteur est au cœur du rapport et souhaite mettre en<br />

place : « un programme de bourses et de formation, ou encore de l’organisation de concours<br />

pour révéler les nouveaux talents ».<br />

Selon les rapporteurs, une telle loi permettrait de « marquer, de manière forte, l’attachement<br />

de la nation au spectacle vivant. » et serait une première. Or de tels axes ne semblent pas<br />

nouveaux. Mais il est indéniable que les rôles des financeurs, Etat, collectivités, et privés sont<br />

à redéfinir, une telle loi aurait le mérite de clarifier les choses. La place du spectacle vivant<br />

dans la société reste une idée floue et les engagements des divers acteurs sont mal définis.<br />

345


- Financement du spectacle vivant : un rapport très... confidentiel<br />

La mission mise en place en juin dernier par le ministre Frédéric Mitterrand sur le<br />

financement du spectacle vivant a remis son rapport en fin de semaine dernière, dans la plus<br />

grande discrétion. Il préconise une loi d’orientation pour le spectacle vivant et la mise sur pied<br />

d’un fonds de développement fonctionnant sur la base d’appels à projets et abondé par des<br />

financements extrabudgétaires, autrement dit diverses taxes et contributions.<br />

Alors que l’attention est portée depuis quelques mois sur la création du futur Centre national<br />

de la musique, suite aux conclusions de la mission "Création musicale et diversité à l’ère du<br />

numérique", une autre mission, mandatée en juin dernier par le ministre de la Culture et de la<br />

Communication, a rendu ses conclusions sur le financement du spectacle vivant.<br />

Un rapport sorti en catimini<br />

On se souvient qu’en septembre dernier, Frédéric Mitterrand, au moment de la présentation du<br />

budget 2012 de la Culture, avait avancé l’attente des conclusions du rapport sur le spectacle<br />

vivant comme argument pour "temporiser" les décisions sur le CNM, avant d’être pris de<br />

vitesse par l’Elysée, qui en avait accéléré la mise en place de la mission de préfiguration.<br />

Cette volonté élyséenne avait de fait acté le caractère "non-prioritaire" de la mission sur le<br />

financement du spectacle vivant. Cette impression semble se confirmer, au regard du peu de<br />

publicité faite autour du rendu des conclusions : mise en ligne discrète sur le site du ministère,<br />

sans communication et sans présentation publique programmée.<br />

Les faiblesses structurelles du spectacle vivant<br />

La mission conduite par Hervé-Adrien Metzger, conseiller-maître à la Cour des comptes (qui<br />

a, par ailleurs, rejoint l’association de préfiguration du CNM en qualité de personnalité<br />

qualifiée), Jean-Louis Martinelli, directeur du théâtre de Nanterre-Les Amandiers, et Bernard<br />

Murat, directeur du théâtre Edouard VII à Paris et Serge Dorny, directeur général de l’Opéra<br />

de Lyon se présente en deux parties.<br />

La première dresse un diagnostic des principales faiblesses structurelles du spectacle vivant<br />

en soulignant la nécessité de poursuivre la mise en cohérence des aides publiques, et en<br />

pointant les enjeux propres à chaque discipline. Première donnée importante, le spectacle<br />

vivant s’inscrit dans une économie qui "repose en grande partie sur la subvention publique de<br />

l’État et des collectivités territoriales" (Pour rappel, l’État a reservé 720 millions d’euros au<br />

spectacle vivant dans le budget de la Culture 2012). Une situation enviable, mais les<br />

disciplines soutenues se sont multipliées. Au théâtre, à la danse et à la musique se sont ajoutés<br />

le cirque, les arts de la rue, les arts numériques.<br />

Suppression des subventions de moins de 15 000 euros<br />

La première faiblesse structurelle pointée est d’ailleurs une dispersion et une fluidité<br />

insuffisante des aides de l’État, remettant sur le tapis la logique de saupoudrage quasiment<br />

systématiquement avancée pour critiquer la subvention publique, quel que soit le secteur<br />

concerné. Le rapport convient que des efforts ont été menés ces dernières années pour lutter<br />

contre ce "saupoudrage", mais les rapporteurs veulent aller plus loin et supprimer toutes les<br />

subventions inférieures à 15 000 euros. Viennent ensuite un manque de coordination entre<br />

l’État et les collectivités territoriales, ainsi que des manques en termes d’observation et<br />

d’évaluation.<br />

Création… diffusion ?<br />

Sur ce point, le rapport ne fait que rappeler ce qui est depuis longtemps pointé, à savoir les<br />

manques au niveau de la diffusion (24 représentations sur trois saisons en moyenne, tournées<br />

346


incluses, dans le théâtre public, moins encore dans la danse). Sans apporter de réelles<br />

solutions, le rapport invite à soutenir la diffusion en région, à l’étranger, mais aussi sur les<br />

supports audiovisuels et numériques.<br />

4 objectifs, 1 loi d’orientation et 7 propositions<br />

La deuxième partie du rapport expose quatre objectifs majeurs pour l’avenir du spectacle<br />

vivant et plaide pour une loi d’orientation dont elle précise le contenu. Celle-ci permettrait de<br />

marquer fortement "l’attachement de la nation au spectacle vivant". Les 4 objectifs posés<br />

sont :<br />

- Intégrer création et diffusion dans un continuum culturel<br />

- Reconquérir les marges artistiques du secteur conventionné<br />

- Réaffirmer le rôle des artistes du spectacle vivant dans la société<br />

- Promouvoir rencontres et fertilisations croisées entre disciplines du spectacle vivant<br />

Trouver de l’argent : les pistes extrabudgétaires<br />

Pour atteindre ces 4 objectifs sont avancés 7 propositions de nouvelles ressources<br />

extrabudgétaires, comprenez par là autre qu’une augmentation de la subvention publique.<br />

- Affecter d’une redevance l’exploitation commerciale des œuvres du domaine public ou<br />

adaptées du domaine public<br />

- Instaurer une contribution compensatoire du secteur audiovisuel au profit du spectacle<br />

vivant<br />

- Établir une contribution additionnelle de 2% sur le chiffre d’affaires HT des parcs<br />

d’attraction à thème<br />

- Affecter au secteur du spectacle vivant une part de la taxe sur les services de télévision due<br />

par les FAI<br />

- Rénover le dispositif du "1% artistique" en l’étendant à l’ensemble des travaux publics et en<br />

le complétant au profit du spectacle vivant<br />

- Créer une taxe additionnelle sur le chiffre d’affaires des entreprises du secteur hôtellerie /<br />

restauration dans certaines zones festivalières<br />

- Affecter au spectacle vivant la quote-part des successions en déshérence qui n’est pas versée<br />

à la Fondation du Patrimoine<br />

Deux pistes initialement envisagées ont été abandonnées, à savoir la taxation de la publicité<br />

en ligne et la création d’une taxe sur la billetterie. Ces mesures permettraient de mettre en<br />

place un fonds de 150 millions à 250 millions d’euros annuels. Un fonds qui ne devrait pas se<br />

substituer à l’action de l’État, avertissent les rapporteurs. Un avertissement d’ailleurs rappelé<br />

en préambule du rapport.<br />

Si le programme proposé par les 4 missionnés n’est pas en lui-même révolutionnaire, reste à<br />

savoir si une partie au moins des recommandations sera reprise ou s’il sera rapidement rangé<br />

sur les volumineuses étagères des rapports publics restés lettre morte.<br />

Source : http://www.irma.asso.fr/Financement-du-spectacle-vivant-un<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

347


- Rapport sur le financement du spectacle vivant<br />

Serge Dorny, directeur de l'Opéra de Lyon, Jean-Louis Martinelli, directeur du Théâtre des<br />

Amandiers (Nanterre), Bernard Murat, directeur du Théâtre Edouard-VII (Paris), et Hervé-<br />

Adrien Metzger, conseiller-maître à la Cour des comptes, ont été chargés par le ministère de<br />

la Culture et de la Communication d'écrire un rapport sur le financement du spectacle vivant.<br />

Les rapporteurs ainsi nommés rappellent que l'Etat donne 720 millions d'euros au spectacle<br />

vivant tous les ans; les collectivités territoriales fournissant le double de cette somme.<br />

Résultat: plus de deux milliards d'euros lui est attribué chaque année.<br />

Cela paraît être une belle somme, a priori, sauf que les disciplines soutenues sont tellement<br />

nombreuses (théâtre, musique, art numériques, cirque etc.) qu'elle s'avère en fin de compte<br />

insuffisante.<br />

La solution trouvée par les rapporteurs? Supprimer toutes les subventions inférieures à 15 000<br />

euros.<br />

Doit-on en conclure que les riches institutions, dirigées entre autres par les rapporteurs euxmêmes,<br />

bénéficieront de ressources supplémentaires à l'heure où les petites compagnies sont<br />

déjà prises à la gorge?<br />

Une chose est sûre: pour valoriser le spectacle vivant, expliquent les rapporteurs, l'argent<br />

manque à l'appel.<br />

Pour en gagner, suite à sept propositions, 150 à 250 millions d'euros annuels pourraient être<br />

récoltés.<br />

Ce fonds sélectionnerait alors les projets à soutenir en se basant sur trois critères: l'émergence,<br />

le décloisonnement des disciplines et la diffusion.<br />

Quant au ministère de la Culture et de la Communication, il devra continuer à assurer le<br />

fonctionnement des institutions.<br />

Au final, ce rapport propose, selon les rapporteurs, non pas une révolution dans le secteur<br />

culturel, mais une métamorphose difficile à mettre en place.<br />

Et si c'était bien d'une révolution dont le monde culturel avait besoin?<br />

Source : http://www.paris-art.com/echos/rapport-sur-le-financement-du-spectaclevivant/1365.html<br />

Publié le 27 mars 2012<br />

- Financement du spectacle vivant: un rapport au ministre de la Culture et<br />

de la Communication pointe «un manque dommageable de coordination<br />

entre l’Etat et les collectivités territoriales»<br />

La semaine dernière, Serge Dorny, Jean-Louis Martinelli, Hervé-Adrien Metzger et Bernard<br />

Murat ont remis leur rapport relatif au financement du spectacle vivant à Frédéric Mitterrand,<br />

ministre de la Culture et de la communication.<br />

Ce document dresse tout d’abord les «principales faiblesses structurelles du spectacle vivant,<br />

en soulignant la nécessité de poursuivre la mise en cohérence des aides publiques, et en<br />

pointant les enjeux propres à chaque discipline». Il souligne que l’Etat est «financeur<br />

348


minoritaire dans le total des subventions publiques accordées localement au spectacle vivant,<br />

l’apport financier des collectivités territoriales représentant environ les deux tiers du<br />

financement public», mais observe «un manque dommageable de coordination entre l’Etat et<br />

les collectivités territoriales».<br />

En outre, «si l’Etat n’est pas le premier financeur du spectacle vivant au niveau local il n’en<br />

détient pas moins un rôle qui dépasse ses apports: celui de garantir la consistance, la<br />

cohérence et la convergence structurée des efforts collectifs consentis par la société française<br />

pour la création et les artistes», indiquent les rapporteurs.<br />

Ils ajoutent que «les collectivités territoriales, de plus en plus fortes d’expérience et<br />

d’expertise en matière culturelle, ne sauraient être les financeurs supplétifs d’un Etat qui<br />

deviendrait impécunieux», et qu’elles «doivent prendre la place de partenaires à part entière<br />

de cette cohérence par les déclinaisons locales de politiques culturelles nationales et de<br />

stratégies communes, propres par la combinaison des différents niveaux d’intervention, à en<br />

assurer la réussite».<br />

A partir d’un travail approfondi s’appuyant sur de nombreuses auditions d’élus, d’artistes, des<br />

partenaires sociaux, d’organismes représentatifs des professions du spectacle vivant et de<br />

responsables d’établissements, conformément à la commande du ministre, les rapporteurs ont<br />

souhaité dégager «des pistes d’action concrètes qui puissent répondre aux besoins prioritaires<br />

qu’ils ont identifiés pour le secteur».<br />

Le rapport plaide pour «une loi d’orientation» et «propose la création d’un fonds de<br />

développement rattaché au ministère de la culture et de la communication, à partir de sept<br />

sources de financement extrabudgétaire pouvant rassembler entre 150 et 250 millions d’euros,<br />

complémentaires des crédits budgétaires et fonctionnant sur le mode de l’appel à projet».<br />

Pour abonder ce fonds, les rapporteurs suggèrent la mise en place d’un fond de<br />

développement.<br />

Ce fond de développement, souple et réactif, aurait une vocation structurante autour des trois<br />

axes: l’émergence, le croisement des disciplines et la diffusion.<br />

Le ministre a considéré que «ces propositions opérationnelles et pragmatiques» nécessitent<br />

«un approfondissement technique et un travail interministériel afin de déterminer la faisabilité<br />

des différentes options fiscales». Les pistes développées dans le rapport devront constituer «la<br />

base d’une réflexion pour la mise en forme d’un projet de loi d’orientation pour le spectacle<br />

vivant souhaitée par le ministre, a-t-il ajouté.<br />

Source : http://www.maire-info.com/article.asp?param=14737<br />

Publié le 27 Mars 2012<br />

- Spectacle vivant : un rapport propose une loi d’orientation et de nouvelles<br />

sources de financement<br />

La mission sur le financement du spectacle vivant, commandée par le ministre de la Culture et<br />

de la communication en juin 2011, et achevée le 23 mars 2012, préconise l’élaboration d’une<br />

loi d’orientation sur le secteur pour « clarifier durablement » l’articulation entre les politiques<br />

publiques. Elle suggère la création d’un « fonds de développement » abondé par sept sources<br />

de financements extrabudgétaires. Recettes envisagées : entre 150 et 250 millions d'euros.<br />

Avancée par les professionnels, approuvée par le ministre de la Culture et de la<br />

communication, et reprise par deux candidats à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy et<br />

François Hollande, l’élaboration d’une « loi d’orientation » sur le spectacle vivant, constitue<br />

349


la première proposition du rapport. Un tel projet permettrait d’engager un débat sur « les<br />

fondements et l’avenir de ce secteur », estiment les rapporteurs de la mission. Elle «<br />

marquerait, de manière forte, l’attachement de la nation au spectacle vivant. Elle permettrait<br />

d’une part de clarifier durablement les orientations et l’articulation des politiques publiques,<br />

d’autre part de créer certains outils ou d’en renforcer d’existant. »<br />

Aux yeux des rapporteurs, une telle loi constituerait une première et son élaboration serait une<br />

tâche délicate. Premier intérêt d’un tel texte : donner une définition du spectacle vivant.<br />

Ensuite, identifier les dispositifs de financement, et les acteurs des politiques publiques. « Ici<br />

le rôle (déterminant), les engagements des collectivités territoriales dans le financement du<br />

spectacle vivant devraient être rappelés, soulignés et précisés. »<br />

Ressources complémentaires - Le deuxième volet de propositions porte sur« de nouvelles<br />

ressources extra-budgétaires. » Les auteurs renvoient au ministère de la Culture le soin<br />

d’engager la réforme des dispositifs de financement existants, consacrant leur réflexion à<br />

l’examen de ressources complémentaires, pour « abonder les moyens actuels des politiques<br />

publiques en faveur du spectacle vivant par des ressources extra-budgétaires venant<br />

compléter, sur des axes spécifiques et des points d’appuis forts, les moyens propres du<br />

ministère ».<br />

Outre le développement de ressources propres (billetterie, mécénat, valorisation d’image,<br />

etc.), les rapporteurs proposent 7 pistes d’abondement extra-budgétaires conçues comme «<br />

une boîte à outils pouvant être mobilisés de manière alternative, et cumulative selon les choix<br />

et les priorités des décideurs publics ».<br />

L’addition de ces différentes ressources rapporterait, selon les auteurs, « entre 150 et 250<br />

millions d’euros ».<br />

Enfin, le rapport de la mission avance une série de propositions relatives à l’organisation des<br />

dispositifs de soutien au secteur. A commencer par la création d’un « fonds de développement<br />

du spectacle vivant non doté de la personnalité morale, rattaché au ministère de la Culture et<br />

confié en gestion à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). »<br />

Une mesure que préfère la mission à la création d’un établissement public affectataire de<br />

ressources fiscales. Les rapporteurs suggèrent aussi un soutien aux projets, mobilisant divers<br />

mécanismes de financement et encadré par un dispositif d’évaluation. Il s’agirait d’aides<br />

ponctuelles ou pluriannuelles.<br />

Pour favoriser un meilleure collecte des données et des analyses du secteur, la mission<br />

préconise également la création d’un groupement d’intérêt public des centres de ressources et<br />

d’observation.<br />

Source : http://www.lagazettedescommunes.com/107288/spectacle-vivant-un-rapportpropose-une-loi-d%E2%80%99orientation-et-de-nouvelles-sources-de-financement/<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- Spectacle vivant : un rapport propose une loi d'orientation et 7 sources de<br />

financement extrabudgétaires<br />

La mission sur le financement du spectacle vivant, installée par le ministre de la Culture et de<br />

la communication en juin 2011, s'est achevée le 23 mars 2012. Elle préconise l'élaboration<br />

d'une loi d'orientation sur le secteur pour "clarifier durablement" l'articulation entre les<br />

politiques publiques. Elle suggère la création d'un fonds de développement abondé par sept<br />

350


sources de financements extrabudgétaires. Recettes escomptées : de 150 à 250 millions<br />

d'euros.<br />

Avancée par les professionnels, approuvée par le ministre de la Culture et de la<br />

communication, et reprise par deux candidats à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy et<br />

François Hollande, l'élaboration d'une "loi d'orientation" sur le spectacle vivant, constitue la<br />

première proposition de ce rapport.<br />

Selon ses auteurs, un tel projet permettrait d'engager un débat sur "les fondements et l'avenir<br />

de ce secteur", estiment les rapporteurs de la mission. Elle "marquerait, de manière forte,<br />

l'attachement de la nation au spectacle vivant. Elle permettrait d'une part de clarifier<br />

durablement les orientations et l'articulation des politiques publiques, d'autre part de créer<br />

certains outils ou d'en renforcer d'existant."<br />

Aux yeux des rapporteurs, une telle loi constituerait une première et son élaboration serait une<br />

tâche délicate [lire ci-dessous]. Premier intérêt d'un tel texte : donner une définition du<br />

spectacle vivant.<br />

Ensuite, les dispositifs de financement, et les acteurs des politiques publiques. "Ici le rôle<br />

(déterminant), les engagements des collectivités territoriales dans le financement du spectacle<br />

vivant devraient être rappelés, soulignés et précisés."<br />

Ressources complémentaires<br />

Le deuxième volet de propositions porte sur "de nouvelles ressources extra-budgétaires".<br />

Les auteurs renvoient la réforme de dispositifs de financement existants, consacrant leur<br />

réflexion à l'examen de ressources complémentaires, pour "abonder les moyens actuels des<br />

politiques publiques en faveur du spectacle vivant par des ressources extra-budgétaires venant<br />

compléter, sur des axes spécifiques et des points d'appuis forts, les moyens propres du<br />

ministère".<br />

Outre le développement de ressources propres (billetterie, mécénat, valorisation d'image,<br />

etc.), les rapporteurs proposent 7 pistes d'abondement extrabudgétaires, conçues comme « une<br />

boîte à outils pouvant être mobilisés de manière alternative, et cumulative selon les choix et<br />

les priorités des décideurs publics ».<br />

L'addition de ces différentes ressources rapporterait, selon les auteurs, "entre 150 et 250<br />

millions d'euros ».<br />

Le rapport de la mission avance une série de propositions relatives à l'organisation des<br />

dispositifs de soutien au secteur. A commencer par la création d'un "fonds de développement<br />

du spectacle vivant non doté de la personnalité morale, rattaché au ministère de la Culture et<br />

confié en gestion à la Caisse des dépôts et consignations (CDC)".<br />

Une mesure que préfère la mission à la création d'un établissement public affectataire de<br />

ressources fiscales. Les rapporteurs suggèrent aussi un soutien aux projets, mobilisant divers<br />

mécanismes de financement et encadré par un dispositif d'évaluation. Il s'agirait d'aides<br />

ponctuelles ou pluriannuelles.<br />

Pour favoriser une meilleure collecte des données et des analyses du secteur, la mission<br />

préconise également la création d'un groupement d'intérêt public des centres de ressources et<br />

d'observation.<br />

Source : http://www.courrierdesmaires.fr/actualite/france-spectacle-vivant-un-rapportpropose-une-loi-d-orientation-et-7-sources-de-financement-extrabudgetaires-32544.html<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

351


- Spectacle vivant : de nouvelles pistes de financement ?<br />

La mission chargée d’identifier de nouvelles ressources de financement du spectacle vivant<br />

(musique, théâtre, arts de la rue, cirque et danse), dans le contexte de stabilisation des<br />

dépenses publiques, a remis ses conclusions au ministre de la culture le 22 mars 2012.<br />

Dressant un état des lieux des mécanismes de financement actuels du spectacle vivant, la<br />

mission indique que l’économie du spectacle vivant repose en grande partie sur la subvention<br />

publique directe de l’Etat et des collectivités locales (à proportion d’un et de deux tiers) et,<br />

dans une moindre mesure, sur des financements privés facilités par la fiscalité (crédits<br />

d’impôts, allègements fiscaux). Elle souffre notamment d’un manque de coordination entre<br />

l’Etat et les collectivités territoriales, ainsi que d’un déséquilibre favorisant la production des<br />

oeuvres au détriment de leur diffusion audiovisuelle ou numérique. Face à ce constat, la<br />

mission recommande tout d’abord l’adoption d’une loi d’orientation permettant notamment de<br />

redéfinir le rôle des différents acteurs publics. Elle préconise ensuite de compléter les<br />

subventions publiques actuelles (dont les 720 millions d’euros de soutien au spectacle vivant<br />

inscrits dans le projet de loi de finances pour 2012) par sept nouvelles ressources fiscales,<br />

pour un montant de 150 à 250 millions d’euros. La mission propose notamment la création<br />

d’une taxe additionnelle sur le chiffre d’affaires des entreprises du secteur de l’hôtellerie et de<br />

la restauration dans certaines "zones festivalières", ainsi que l’affectation au secteur du<br />

spectacle vivant d’une part de la taxe sur les services de télévision due par les fournisseurs<br />

d’accès à internet (FAI).<br />

Le ministre a indiqué que ces propositions constituent la base d’une réflexion pour la mise en<br />

forme d’un projet de loi d’orientation pour le spectacle vivant, les différentes options fiscales<br />

identifiées nécessitant pour leur part un approfondissement technique et un travail<br />

interministériel afin d’en déterminer la faisabilité.<br />

Source : http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/spectacle-vivant-quelsfinancements.html<br />

Publié le 5 avril 2012<br />

352


ACTUALITES<br />

- Spectacle vivant Quel oxygène pour les structures ?<br />

Interview Hortense Archambault et Vincent Baudriller directeur du Festival d’Avignon<br />

jusqu’en 2013 par Aurélie Filippetti, député PS de Moselle.<br />

Par FRÉDÉRIQUE ROUSSEL, SERVICE CULTURE<br />

H.A. et V.B. : La politique culturelle a construit un réseau dense et dynamique d’institutions<br />

qui a permis un maillage du territoire et l’élargissement des publics, comment, lors d’une<br />

prochaine étape, donner un nouveau souffle à la création dans le spectacle vivant ?<br />

A.F. : Le spectacle vivant a été le grand sacrifié des dernières années. Sous prétexte de<br />

«rationalisation» et de «professionnalisation», les subventions aux structures et aux<br />

compagnies sur le territoire ont dramatiquement diminué. Seuls les établissements nationaux<br />

parisiens ont tiré leur épingle du jeu. Le spectacle vivant est donc la grande priorité culturelle<br />

de François Hollande, qui s’est engagé pour une loi d’orientation et pour une nouvelle étape<br />

de la décentralisation culturelle qui renforce les financements croisés.<br />

La contractualisation entre les financeurs, Etat et collectivités, et les structures doit permettre<br />

à ces dernières de bâtir une stratégie de programmation fiable, qui autorise l’audace et<br />

l’innovation dans la création. Afficher clairement et sur plusieurs années les moyens alloués,<br />

avec au minimum une indexation sur l’inflation, engage la parole de l’Etat. Il faut en finir<br />

avec cette pratique délétère du gel de crédits. C’est également indispensable pour pouvoir<br />

toucher de nouveaux publics et développer l’éducation artistique.<br />

Source : http://www.liberation.fr/politiques/01012398486-spectacle-vivant-queloxygene-pour-les-structures<br />

Publié le 27 mars 2012<br />

- Espace Olivier Carol, «nous avons voulu en faire un espace vivant»<br />

Le bâtiment abrite l’Estive (scène nationale de Foix et d’Ariège) mais aussi la médiathèque,<br />

les locaux de Radio Transparence ou encore l’Espace Jeunes de la ville.<br />

Et l’architecture lourde et massive des années 80 avait bien besoin d’un coup de jeune.<br />

Après la rénovation des espaces intérieurs qui a démarré en 2009 (réfection de la salle de<br />

spectacles Isabelle Sandy), la seconde tranche en 2010 a permis de rénover la salle de danse,<br />

les halls et la salle d’exposition.<br />

Cette fois, la troisième tranche s’attaque à l’aspect extérieur du bâtiment qui avait aussi bien<br />

besoin d’un petit lifting.<br />

Les travaux commencent à être visibles par les fuxéens, à l’image du porche qui vient d’être<br />

retiré il y a quelques jours.<br />

Une première phase peu visible mais onéreuse va consister à refaire l’étanchéité des terrasses.<br />

Viendra ensuite la rénovation des espaces extérieurs. Les façades de l’espace Olivier Carol<br />

vont aussi être refaites. Un mur végétalisé sera crée (au niveau de la salle de danse), les<br />

353


espaces verts agrandis, «avec des bancs, des fleurs, du mobilier urbain pour rendre le lieu<br />

pour convivial et plus vivant» explique Elisabeth Clain (élue à la mairie de Foix en charge de<br />

la culture).<br />

Selon l’élue, «les travaux devraient être terminés (si tout se passe bien) en septembre<br />

prochain»<br />

Et d’ajouter, «ce projet n’aurait pas pu se réaliser sans le soutien financier de la région et du<br />

Conseil général»<br />

Un projet qui au total pèse 1,6 Millions d’euros.<br />

Source : http://www.ariegenews.com/ariege/communes/2012/45694/espace-oliviercarol-nous-avons-voulu-en-faire-un-espace-vivant.html<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

- Démantèlement de la formation des enseignants de la Danse<br />

Le Ministère de la Culture, via la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Haute-<br />

Normandie, démantèle son offre de formation supérieure pour les enseignants de la Danse.<br />

Le Centre de Formation des Enseignants de la Danse et de la Musique (CEFEDEM), est un<br />

Centre de formation supérieure sous tutelle du Ministère de la Culture et de la<br />

Communication, comme 11 autres répartis sur tout le territoire national dans un souci<br />

d’équilibre territorial. Il forme artistiquement et pédagogiquement les enseignants de la Danse<br />

et de la Musique au Diplôme d’État de professeur[1], en formation initiale ou continue. Les<br />

enseignants ainsi formés œuvrent ensuite dans les conservatoires et écoles de musique et de<br />

danse majoritairement subventionnés par les collectivités locales ou la puissance publique. En<br />

danse, le CEFEDEM de Normandie fait partie des seuls 4 Centres relevant du secteur<br />

public[2] formant à la fois à l’enseignement de la Danse et de la Musique.<br />

La Préfecture de Haute-Normandie, via la Direction Régionale des Affaires Culturelles, a<br />

envoyé à la Présidente du CEFEDEM de Normandie, Geneviève YAVCHITZ, une lettre en<br />

date du 5 mars 2012, lui demandant de ne pas recruter de promotion Danse à la rentrée<br />

scolaire prochaine, sans qu’aucune évaluation préalable n’ait été effectuée (inspection, envoi<br />

de représentants et/ou enquête de l’AERES…), ni aucune concertation avec les usagers et les<br />

élus locaux, notamment ceux qui recrutent les étudiants émanant du CEFEDEM de<br />

Normandie.<br />

[…]<br />

Cette lettre fait état d’une réunion, montée par ailleurs le 3 avril prochain à 14h30 à la DRAC<br />

de Haute Normandie, réunissant les représentants du Ministère de la Culture (Direction<br />

Générale de la Création Artistique, Sous-direction des Enseignement et de la Formation), de<br />

la Direction Régionale des Affaires Culturelles et du CEFEDEM, et la Présidente, « au cours<br />

de laquelle ces changements et leurs conséquences seront étudiés ».<br />

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Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/yaniklefortwanadoofr/280312/demantelementde-la-formation-des-enseignants-en-danse<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

- Le Babel Med music fait son marché<br />

De jeudi à samedi, le festival Babel Med music offre un panorama des musiques du monde.<br />

Durant trois jours, le Dock des Suds accueille des représentants culturels mais aussi<br />

économiques de la World music, l'occasion pour eux de faire leurs "emplettes".<br />

Avec une programmation musicale riche et originale, trente concerts donnés par des artistes<br />

ressortissants d'une vingtaine de pays, le Festival Babel Med music a conquis ses lettres de<br />

noblesse. Culturelles évidemment, mais aussi économiques. Car le Babel Med music, c'est<br />

aussi et avant tout un marché, avec la rencontre de près de 2 500 professionnels du monde de<br />

la world music, et près de 260 structures représentées. Comprenons par professionnels, des<br />

producteurs de spectacles, de festivals, notamment l'emblématique EFWMF (European Forum<br />

of worldwide music Festivals), le plus grand réseau européen de festivals de musiques du<br />

monde. Des producteurs d'Australie, d'Angola, d'Estonie, du Maroc… s'y retrouvent pour<br />

rencontrer les groupes, bref, faire leur marché.<br />

"On a du mal à mettre le mot économie en face du mot culture, pourtant, cet aspect est réel. Il<br />

faut bien que les artistes vivent !" explique Olivier Rey, chargé des relations presse du<br />

festival. D'autant plus que la musique du monde, appellation largement démodée aujourd'hui -<br />

donnée dans les années 80 par les anglo-saxons pour désigner les musiques traditionnelles -<br />

privilégie le spectacle vivant, autrement dit les concerts, aux dépens du marché du disque.<br />

Pour Medhi Haddjeri, qui cumule la double casquette de chanteur leader du groupe Temenik<br />

Electric et de directeur du Nomad' Café, l'événement donne l'opportunité de gagner en<br />

reconnaissance. "Le festival brasse plein de monde, c'est bien plus simple de se faire voir, de<br />

générer des contacts", ajoute-t-il. Même si "seule l'histoire dira si le Babel Med music nous<br />

aura été réellement bénéfique"<br />

"Un ancrage pluriel"<br />

Dans tous les cas, un tel festival semble être une aubaine dans un contexte de mondialisation<br />

induisant la possibilité voire l'obligation pour les musiciens de se faire connaître sur la scène<br />

européenne et internationale. Selon Olivier Rey, "pour pouvoir travailler il faut avoir un<br />

ancrage pluriel, à la fois conserver ses racines dans le village traditionnel, mais aussi<br />

développer une attache dans le village mondial". Ainsi, le Guinéen Ba Cissoko auto-proclamé<br />

"le maestro de la kora électrique" se partage entre ses racines et sa terre d'accueil, Marseille.<br />

Avant lui, Mory Kanté a fait découvrir la kora au monde occidental en se produisant sur des<br />

scènes européennes.<br />

Un contexte qui influe d'ailleurs sur l'évolution de la world music. Le genre même apparaît<br />

marqué du sceau de la mondialisation : la musique traditionnelle rejoint désormais les<br />

nouvelles technologies et se mêle à différents genres tels le hip hop, le rap ou encore le jazz.<br />

Ouvert au public<br />

En définitive, le Babel Med revendique l'étiquette d'espace d'exposition pour des artistes<br />

"citoyens du monde", messagers d'une musique transcendée par une dimension politique,<br />

territoriale, identitaire... En d'autres termes une musique témoin d'une actualité mondiale,<br />

comme la chanteuse Emel Mathlouthi qui porte à Marseille ses états d'âme sur la révolution<br />

tunisienne. Et pour prétendre offrir une meilleure visibilité, les programmateurs du marché<br />

ont pris le parti de l'ouvrir au public, rassemblant ainsi en une seule occasion artistes,<br />

producteurs et spectateurs. Ces derniers sont présents le soir, au moment de l'entrée en scène<br />

355


des musiciens et de la sélection par les producteurs. "Peut-être parce que les artistes se<br />

produisent mieux devant un public que devant les seuls démarcheurs", suppute Olivier Rey.<br />

Justement, les programmateurs attendent beaucoup du public marseillais, avec ses<br />

nombreuses diasporas originaires de l'Océan indien, d'Afrique du Nord, d'Europe...<br />

Source : http://www.marsactu.fr/culture-2013/le-babel-med-music-fait-son-marche-<br />

27562.html<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

- Le festival du P'tit Monde à Hazebrouck va encore faire rêver des milliers<br />

d'enfants<br />

Le centre culturel d'Hazebrouck André-Malraux s'apprête à lancer la neuvième édition de son<br />

festival Le P'tit Monde, qui prône l'éveil artistique aux enfants. Du 10 au 20 avril, huit<br />

spectacles sont à découvrir lors d'une quarantaine de représentations, dans neuf villes de<br />

Flandre.<br />

Si cette nouvelle édition du P'tit Monde ne débute officiellement que dans quelques jours, le<br />

coup d'envoi a déjà été donné il y a longtemps, pour Grégory Vandaële, directeur du centre<br />

André-Malraux. « Depuis la mi-février, nous menons des actions culturelles en lien avec la<br />

compagnie Tourneboulé, explique-t-il. Pendant les vacances, des stages de pratique autour du<br />

cirque ont été organisés et ça a été un beau succès. » Pour le centre artistique hazebrouckois,<br />

le P'tit Monde est en effet bien plus qu'un festival limité dans le temps et dans la forme. C'est<br />

davantage « un éveil artistique pour les enfants » et « une éducation des publics par la<br />

culture », selon Grégory Vandaële. L'événement est d'ailleurs organisé en priorité pour les<br />

écoles qui bénéficient de créneaux à elles avant d'être tout public. « Mais nous faisons aussi<br />

du P'tit Monde un spectacle intergénérationel, poursuit le directeur. Les enfants amènent leurs<br />

parents aux représentations, et nous y tenons beaucoup. » Mais pour ce public parfois très<br />

jeune, de 6 mois à 8 ans, il est nécessaire pour le centre André-Mal-raux de passer par « une<br />

rencontre en amont du spectacle pour préparer, sensibiliser, éduquer les enfants à ce qu'ils<br />

vont découvrir » et à ce qui est probablement leur premier spectacle, toujours selon Grégory<br />

Vandaële. « Nos chères petites têtes blondes doivent développer leur esprit critique », assuret-il.<br />

Une cinquantaine de rencontres est donc prévue entre artistes et enfants.<br />

Pour tous les âges<br />

Parmi les nouveautés de cette édition 2012 : les villes participantes. Neuf-Berquin, Caestre et<br />

Cassel rejoignent l'aventure aux côtés de Merville, Hazebrouck, Bailleul, Blaringhem, Le<br />

Doulieu et Renescure. « L'idée du festival, c'est aussi d'irriguer le pays Coeur de Flandre »,<br />

poursuit-il. À l'affiche, si Grégory Vandaële affirme ne pas avoir particulièrement cherché à<br />

varier les styles, le programme est riche et varié.<br />

À partir de 6 mois, les enfants pourront découvrir Azuki, une création musicale et sonore<br />

pleine de sensibilité. À partir de 3 ans, le jeune public écoutera l'histoire d'une marionnette<br />

émotive dans Piccoli sentimenti, spectacle récompensé l'an dernier au festival de la<br />

marionnette à Charleville-Mézières. Pour les plus de 4 ans, Le Monde point à la ligne est un<br />

spectacle vivant poétique qui retrace l'origine du monde. Les plus de 6 ans pourront voir Y estu<br />

?, un théâtre d'ombres qui s'inspire de l'univers des contes, et Ordinarium, un spectacle de<br />

cirque rythmé. À partir de 7 ans, Le Cinquième Rêve mêlera technologie et lumière pour un<br />

résultat insolite. Enfin, les plus de 8 ans pourront assister à Fragile, qui aborde des thèmes de<br />

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la vie à travers trois histoires, et Le Passage du cap Horn, le récit d'un voyage marin<br />

initiatique. Environ quatre mille spectateurs sont attendus sur toute la durée du festival.<br />

Source : http://www.lavoixpourlesfemmes.fr/actualites/culture/2012/03/28/article_lefestival-du-p-tit-monde-va-encore-fai.shtml<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

- La Réunion: pas de subvention à un festival en raison du rappeur Orelsan<br />

Le président UMP du conseil régional de La Réunion, Didier Robert, a déclaré mercredi avoir<br />

refusé de subventionner le plus important festival de musique de l'île en raison de la présence<br />

du rappeur Orelsan, accusé d'appeler "à la haine, au viol, à la pédophilie".<br />

"J'ai été élu pour défendre des valeurs. Ces valeurs, ce sont celles de la famille, de la<br />

tolérance, du vivreensemble", explique M. Robert dans des encarts publicitaires publiés dans<br />

la presse locale.<br />

Il précise avoir rejeté, avec le soutien de l'opposition régionale, la demande de subvention de<br />

150.000 euros des organisateurs du Sakifo 2012 -le plus important festival de musique de La<br />

Réunion- pour avoir programmé cette année le rappeur Orelsan.<br />

Le chanteur avait suscité la polémique en 2009 en métropole avec le titre "Sale pute", décrit<br />

comme une incitation à la violence envers les femmes. Une série de concerts avait dû être<br />

annulée, notamment aux Francopholies de La Rochelle.<br />

Depuis, l'artiste s'est excusé et a pu reprendre ses tournées partout en métropole. Il se produira<br />

fin mai à Paris, à l'Olympia, et il est à l'affiche de Solidays en juin. Son procès, intenté par Ni<br />

Putes Ni Soumises, doit avoir lieu le 7 mai.<br />

"La violence verbale, les appels à la haine, au viol, à la pédophilie, à la violence physique<br />

portés par l'un des artistes invité du Sakifo 2012 ne peuvent obtenir ma caution", peut-on lire<br />

dans l'encart publicitaire publié par M. Robert.<br />

"Quelle serait notre attitude face à des personnes prônant aujourd'hui l'extermination des juifs,<br />

des musulmans, des catholiques, des orthodoxes, des tamouls et des autres?" ajoute le texte.<br />

Le directeur du festival Jérôme Galabert s'est dit "effondré" par une prise de position aussi<br />

"grave et violente", mais a indiqué que la déprogrammation d'Orelsan n'est pas"à l'ordre du<br />

jour", selon la presse locale.<br />

Sakifo 2012, prévu du 1er au 3 juin, accueillera des artistes venus des Etats-Unis, d'Australie,<br />

du Canada, d'Allemagne et de métropole, parmi lesquels Ayo et Catherine Ringer.<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6601-la-reunionpas-de-subvention-a-un-festival-en-raison-du-rappeur-orelsansaint-denis-de-la-reunion-28mars-2012-afp<br />

Publié le 28 mars 2012<br />

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- Aix : Marseille-Provence 2013, un malaise capital<br />

La capitale européenne de la culture, une chance ou un danger pour les petits opérateurs du<br />

pays d'Aix ? Le groupe du 27 dénonce "le flou" qui règne sur les choix des différents projets.<br />

Et l'élue à la Culture, avec<br />

Mathieu Grizard (ATP), Jean Bonfillon vice-président de la CPA, Claire Massabo (Auguste<br />

Théâtre) et Patricia Larnaudie, adjointe à la Ville d'Aix.<br />

Photos Serge Mercier<br />

Les petits opérateurs culturels qui maillent le territoire depuis des années sont-ils solubles<br />

dans le géant Marseille Provence 2013 ? Pire, vont-ils être jetés dans les abysses de l'oubli<br />

quand seront retombées les dernières paillettes et engloutis les derniers crédits? Le collectif du<br />

27 - une vingtaine d'opérateurs culturels du spectacle vivant en pays d'Aix - ne revient pas<br />

dessus. La capitale européenne de la culture, c'est un "magnifique projet". Ils ne se<br />

positionnent pas non plus contre les grands opérateurs de la région, qui ont déjà leur place<br />

dans le programme. Mais face au "flou non artistique" qui règne depuis plusieurs semaines,<br />

ils ont convoqué une réunion publique pour dire tout leur "malaise", leurs inquiétudes : "On<br />

voulait interpeller la puissance politique sur nos difficultés à s'intégrer dans ce projet",<br />

expliquait en préambule Claire Massabo, metteur en scène de l'Auguste Théâtre. Et c'est, avec<br />

franchise, que Patricia Larnaudie, adjointe à la Culture à Aix, a dit aussi le sien. Drôle<br />

d'ambiance pour ce débat, mardi soir, à la Cité du livre.<br />

L'état des lieux, dressé par Sylvie Gerbaud, directrice du 3bisf, a écarté volontairement la<br />

présentation de cas personnels pour mieux refléter "l'état d'indécision". "Au sein du collectif,<br />

parmi ceux qui ont déposé des projets, une seule structure a eu une réponse positive de façon<br />

orale, rappelait-elle. Personne n'a eu de réponse négative. Des gens qui n'ont pas déposé de<br />

projet ont été sollicités et certains ont remanié trois fois le leur mais n'ont toujours pas de<br />

réponse non plus". Ils pensaient pourtant avoir leur place dans l'événement - le document de<br />

candidature évoque bien en marge des manifestations de référence la place des structures du<br />

territoire - mais ne se paient pas de mots.<br />

"On voulait interpeller la puissance politique sur nos difficultés à s'intégrer dans ce projet"<br />

"On a dû proposer des projets à l'aveugle à une instance un peu lointaine (L'association<br />

Marseille Provence 2013, ndlr)", déplorait Danielle Bré (Théâtre Vitez). "Je serais triste de ne<br />

pas participer à cette fête, je suis prêt à tordre mon projet pour le faire rentrer dans une case<br />

mais on ne connaît pas la case, on ne sait pas ce qu'il faut faire", déplorait Pierre Béziers<br />

(Théâtre du Maquis). Des David qui ne veulent pas prendre la place de Goliath mais qui<br />

réclament, en somme, la reconnaissance de leur volonté de "coorganiser", "co-construire",<br />

"comme on a l'habitude de le faire".<br />

"Je n'ai pas non plus de visibilité, je le dis", a reconnu Patricia Larnaudie, qui est aussi<br />

membre du comité de pilotage territorial. Les 200 dossiers déposés à Aix, elle les a tous<br />

étudiés : "Tout de suite, je me suis dit qu'il y avait des projets qui allaient devoir être<br />

accompagnés, d'autres à mutualiser car ils étaient sur le même segment. J'ai demandé à<br />

MP2013 de recevoir ces gens..." Seulement voilà, si Maryse Joissains, entrée tardivement<br />

dans la danse, avait mis comme postulat de départ "autant d'événements sur le territoire que<br />

d'argent investi" (7M€ financés par la Ville et à la CPA à 50-50), "certains projets locaux ont<br />

diparu des tableaux" sans vraiment que les élus s'en aperçoivent. "C'est ma faute, reconnaît<br />

Patricia Larnaudie, je m'en suis rendue compte trop tard".<br />

Celle qui devait représenter lors de ce débat la "puissance politique" a reconnu son<br />

impuissance face à l'association MP2013. "Nous, on propose, on soutient mais la décision est<br />

prise ailleurs, continuait-elle, expliquant qu'elle avait sciemment refusé de proposer C'est Sud<br />

ou Mom'Aix à 2013. Le comité de pilotage, oui, j'y suis. Physiquement. Quant aux projets<br />

labellisés sans financement, je ne peux m'y résoudre".<br />

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"Nous on propose, on soutient, mais la décison est prise ailleurs"<br />

Jean Bonfillon, vice-président à la Culture à la CPA se voulait moins alarmiste : "La<br />

labellisation, c'est déjà une reconnaissance forte. Bernard Latarjet(ancien directeur de<br />

MP2013)l'avait dit il y a trois ans : il y aura beaucoup d'appelés et peu d'élus". "Il y a quand<br />

même quelque chose qui me dérange, répondait en écho Patricia Larnaudie.Lorsqu'un dossier<br />

est retoqué, je suis incapable de dire pourquoi. Il y a un vrai problème de responsabilité".<br />

Autre question lancinante ? "Si on n'est pas labellisé en 2013, est-ce que cela veut dire qu'on<br />

disparaîtra en 2014 ?", demandait Michel Ducros (Cie La Variante). "Moi vivante, les<br />

associations qui dépendent de ma délégation continueront à recevoir leurs financements de<br />

fonctionnement. J'en fais un casus belli. Il n'y aura pas un euro de moins". Mais sûrement des<br />

aigreurs en plus.<br />

Source : http://www.laprovence.com/article/spectacles/aix-marseille-provence-2013-unmalaise-capital<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- Cours z'y vite : un festival pour petits et grands<br />

Entre le mois des Tout-Petits organisé par la médiathèque du Grand Troyes et le festival jeune<br />

public Cours z'y vite, les enfants de l'agglomération troyenne et plus largement de l'Aube<br />

sont, en ce printemps, véritablement chou- choutés. Une fois encore, cette onzième édition,<br />

forte d'une programmation éclectique, met en lumière le spectacle vivant sous toutes ses<br />

formes. Si la version 2012 fait la part belle au théâtre et à la musique, les organisateurs,<br />

soucieux de proposer un programme de qualité sont animés par la même volonté : sensibiliser<br />

les enfants aux arts de la scène afin de leur permettre de mieux comprendre le monde actuel.<br />

Le service culturel a mis les petits plats dans les grands pour favoriser cette ambition tout en<br />

restant à l'écoute des nouvelles créations artistiques. Cet événement a fait ses preuves et a<br />

acquis désormais ses lettres de noblesse auprès du public, toujours plus nombreux à y<br />

participer. Avec une quinzaine de spectacles aussi bien pour les petits que pour les grands, le<br />

festival jeune public Cours z'y vite va une fois encore vous en mettre plein les yeux. Et si<br />

jamais, vous avez raté les premiers rendez-vous, dépêchez-vous, il vous reste jusqu'à<br />

dimanche pour en profiter.<br />

Source : http://www.lest-eclair.fr/article/culture-et-loisirs/cours-zy-vite-un-festivalpour-petits-et-grands<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- Mort de Pierre Gérald, 105 ans, considéré comme le doyen des acteurs<br />

Le comédien Pierre Gérald, considéré comme le doyen des acteurs, est mort samedi dernier à<br />

Levallois à l'âge de 105 ans, après une carrière au théâtre et au cinéma où il était encore<br />

apparu en 2007 dans un film de Claude Berri, a-t-on appris jeudi auprès de son entourage.<br />

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Pierre Gérald, de son vrai nom Haïm Cohen, était né le 26 mai 1906 dans une famille de<br />

diamantaires. Il a interprété de nombreux seconds rôles, tant au théâtre, en particulier sous la<br />

direction de Georges Wilson, que devant les caméras.<br />

Il a notamment joué dans "A star for 2" (1991, inédit en France) avec Lauren Bacall et<br />

Anthony Quinn, "Le Roi danse" de Gérard Corbiau (2000), "Les Poupées russes" (2005) de<br />

Cédric Klapisch, et "Ensemble, c'est tout" (2007) de Claude Berri.<br />

Sa dernière apparition sur les planches remonte à 2002 dans "La Traversée de Samuel R." de<br />

Jean-Michel Vier au théâtre de L'Étoile du Nord.<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6614-mort-depierre-gerald-105-ans-considere-comme-le-doyen-des-acteursparis-29-mars-2012-afp<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- La plus grande Machine nantaise<br />

La plus grande des Machines nantaises c'est bien sûr la compagnie La Machine. Mais<br />

comment a-t-elle pu attirer plus d'un million de spectateurs dans le monde entier ces trois<br />

dernières années ?<br />

À vélo, en voiture ou encore à pied, les Nantais ont tous vu le fameux éléphant des Machines<br />

de l'île, mais tout le monde ne sais pas pour autant pourquoi le travail de la compagnie et de<br />

son équipe a un tel succès. L'éléphant est bien aujourd'hui l'un des objets faisant office de<br />

symbole de notre ville, non ? François Delarozière, le fondateur de cette compagnie, a d'abord<br />

travaillé avec Jean-Luc Courcoult pour le projet de Royal de Luxe avant de fonder sa propre<br />

structure en 1999. Contrairement à ce que pensent de nombreux Nantais, Les Machines sont<br />

d'abord nées à Tournefeuille, près de Toulouse, avant de s'installer dans notre ville.<br />

L'arrivée de la compagnie à Nantes est née d'un appel à projet culturel et touristique de<br />

réhabilitation des chantiers navals en 2003. C'est Jean-Marc Ayrault et Nantes Métropole qui<br />

ont voulu soutenir cette idée des Machines, d'abord jugée trop risquée. Aujourd'hui la<br />

Machine est internationalement connue pour ses architectures vivantes qui aboutissent à la<br />

construction d'objets de spectacle atypiques. Parfois sous forme d'aménagement urbain<br />

(comme c'est le cas de l'Éléphant, la Machine et le Manège, "Carrousel des Mondes Marins",<br />

qui sera inauguré en juillet) et parfois sous forme de spectacles de théâtre de rue (la<br />

Mécanique savante ou les Araignées vivantes en sont quelques exemples). Nous on les voit à<br />

Nantes, mais les Machines sont également présentes dans d'autres villes !<br />

Toute la théâtralité de ces extraordinaires constructions est mise en scène grâce à leur<br />

interaction avec des danseurs, musiciens et machinistes. C'est un spectacle vivant qui fascine<br />

les nantais parce qu'il intègre architecture et écriture théâtrale, mais ce n'est pas tout. Ce qui<br />

caractérise par ailleurs Les Machines de l'île c'est leur savoir-faire pour mêler le monde du<br />

spectacle à celui du métier d'art, de l'industrie et des technologies de pointe. La force de leur<br />

projet artistique est donc aussi d'avoir réussi à revaloriser et combler le défaut de main<br />

d'oeuvre de nombreux métiers industriels (cf. prochain article au sujet du Manège). Pour<br />

arriver à ses fins l'organisation de la Compagnie est pratiquement gérée comme une PME.<br />

360


La Compagnie La Machine est une association sans but lucratif (loi 1901), mais sa gestion est<br />

similaire à celle d'une entreprise privée car elle ne reçoit que très peu de subventions (DRAC,<br />

Ministère de la Culture, et Pays de la Loire), compte tenue de l'ampleur de son activité.<br />

L'atelier où sont construites les machines est cédé par Nantes Métropole, et c'est avec une<br />

trentaine d'employés (dont onze permanents) qu'elle se finance. Les projets de la Machine se<br />

font notamment sur "commandes" des collectivités (villes et festivals). Ils sont d'abord<br />

évalués lors d'une phase d'étude de faisabilité avant de déboucher, ou non, sur la gestion d'un<br />

"projet unique", signé par François Delarozière. La création artistique et la gestion des<br />

Machines sont couronnées de succès, puisque leur travail les amène à voyager dans le monde<br />

entier. Plus d'un million de spectateurs les ont applaudies ces trois dernières années à Nantes,<br />

à Liverpool, à Yokohama et dans bien d'autres villes de cette planète !<br />

Source : http://www.mopnantes.fr/culture/plus-grande-machine-nantaise-6125<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

- Dernière « Nuit d'été » pour la biennale de danse<br />

Journée chargée une fois de plus au CMAC - scène nationale avec un programme varié dans<br />

le cadre de la biennale de danse « Fort de Danses Caraïbe » . D'autant qu'il s'agit là de la<br />

dernière journée de ce rendez-vous réunissant danseurs, chorégraphes et publics tous les deux<br />

ans. Alors, laissez-vous conter et profitez... dansez. Cette année, en renfort côté organisation,<br />

l'Institut français soutient la démarche et permet une ouverture non négligeable sur la danse<br />

contemporaine en Caraïbe avec des compagnies de Cuba, Haïti, Grenade et Guadeloupe. Et<br />

puis, l'un des moments du festival : le Ballet national de Marseille qui se produit pour la<br />

première fois en Martinique.<br />

CHRISTIANE EMMANUEL : GRANDE DAME DE LA DANSE EN MARTINIQUE...<br />

Autre point fort de ce festival : la place accordée au danses contemporaines urbaines et<br />

notamment le hip hop, véritablement en train de bousculer les fondamentaux dans le milieu<br />

(samedi 15 heures, voir programme). De nouveaux codes, de nouvelles valeurs, le hip hop se<br />

présente comme un nouveau langage bien inscrit sur la voie de la maturité. On prendra plaisir<br />

à découvrir la dernière création de David Milome (Martinique) intitulée « Hurlants corps » .<br />

On suivra avec le même intérêt les pérégrinations chorégraphiques de Myriam Soulanges<br />

(Guadeloupe). On ne saurait omettre de signaler la participation de la plus grande de nos<br />

dames du domaine de la danse, en la personne de Christiane Emmanuel avec son spectacle «<br />

Choc(s) » . Du score du FN aux présidentielles en 2002, à la grève de 2009, c'est l'injustice<br />

sociale que pointe du doigt le solo de Christiane Emmanuel en déclinant une <strong>thématique</strong> très<br />

prégnante aux Antilles : « la blesse » .<br />

Source : http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/culture/derniere-nuit-d-etepour-la-biennale-de-danse-151196.php<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

361


- La Russie et les soeurs Labèque à l'honneur à la Grange de Meslay<br />

Les musiciens russes et les soeurs Labèque au piano auront les honneurs du 48e festival de la<br />

Grange de Meslay près de Tours, qui se tiendra du 15 au 24 juin.<br />

Vadim Repin au violon, Alexei Volodine, Boris Berezovsky ou les jeunes Yulianna Avdeeva<br />

et Andreï Korobeïnikov au piano: d'illustres héritiers du pianiste russe Sviatoslav Richter,<br />

fondateur du festival classique de la Grange de Meslay, ont été invités cette année à se<br />

produire en Touraine.<br />

Repin et Korobeïnikov ouvriront le festival avec un récital de sonates de Debussy, Prokofiev<br />

et la "Kreutzer" de Beethoven.<br />

Volodine, un "grand poète du clavier" selon le directeur artistique du festival René Martin,<br />

jouera le 16 juin un programme Beethoven, Tchaïkovski et Stravinsky.<br />

Le lendemain, la jeune prodige moscovite Yulianna Avdeeva, lauréate du prestigieux<br />

concours Chopin de Varsovie en 2010, montera à son tour sur la scène de la grange<br />

médiévale, au coeur de l'impressionnante ferme fortifiée de Meslay dont Richter était tombé<br />

amoureux.<br />

Elle interprètera Chopin, bien sûr, ainsi que Ravel et Debussy, lors d'un concert à une heure<br />

inhabituelle: le dimanche à 11h00. "C'était l'horaire préféré de Richter, celui de toutes les<br />

prises de risques", selon René Martin.<br />

"Cette année la Russie est à l'honneur", a expliqué à la presse le père de La Folle Journée de<br />

Nantes - déjà copiée dans le monde entier et qui va essaimer à Montréal en 2013 - et du<br />

festival de piano de La Roque d'Anthéron.<br />

Mais l'école française de piano, actuellement "la meilleure du monde" selon M. Martin, est<br />

également présente en force. Plusieurs de ses représentants les plus éminents, comme Jean-<br />

François Neuburger, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Brigitte Engerer ou Katia et<br />

Marielle Labèque, sont au programme de l'édition 2012.<br />

Les soeurs Labèque, dont la carrière internationale en duo avait explosé après leur<br />

enregistrement pour deux pianos de la "Rhapsody in Blue" de Gershwin, ne sont jamais<br />

venues à Meslay. Elles joueront Ravel ainsi qu'un arrangement de "West Side Story" de Irwin<br />

Kostal pour deux pianos et percussions.<br />

Les concerts du premier week-end seront filmés et enregistrés par la chaîne Mezzo.<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6630-la-russie-etles-soeurs-labeque-a-lhonneur-a-la-grange-de-meslaytours-31-mars-2012-afp<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

- Plusieurs centaines d'adeptes de free parties manifestent au Mans<br />

Plusieurs centaines d'adeptes de free parties, 500 selon la préfecture, 800 selon les<br />

organisateurs, ont manifesté samedi après-midi au Mans pour réclamer des "espaces" pour<br />

l'organisation de "teknivals, multi-sons et free parties petites ou grandes", a constaté un<br />

correspondant de l'AFP.<br />

Les manifestants, qui répondaient à l'appel notamment de la Fédération "Unis-sons" basée à<br />

Rezé (Loire-Atlantique), ont défilé en parade, certains tout près de larges enceintes portées<br />

par sept camions multi-sons.<br />

Des banderoles proclamaient "Pas sauvage, pas délinquant mais citoyen", "la teuf est un droit"<br />

ou bien encore "dans l'illégalité on se fait matraquer, dans la légalité on se fait rejeter".<br />

362


Une lettre de revendication a été adressée aux candidats à la présidentielle réclamant<br />

notamment la suppression d'une mesure prévoyant la saisie du matériel en cas de<br />

rassemblement non autorisé.<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6634-plusieurscentaines-dadeptes-de-free-parties-manifestent-au-mansle-mans-31-mars-2012-afp<br />

Publié le 31 mars 2012<br />

- L’AARC A PRIS PART AU 8e BABEL MED MUSIC<br />

L’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) a pris part, du 29 au 31 mars<br />

derniers, à la 8e édition de Babel Med Music (BMM), un grand rassemblement dédié aux<br />

musiques du monde qui accueille une bonne centaine de stands et environ 2 500<br />

professionnels du monde entier, chaque année à Marseille. “C’est la deuxième fois que l’Aarc<br />

y participe pour y présenter la nouvelle scène musicale algérienne à destination des<br />

promoteurs étrangers ainsi que l’offre festivalière de l’Algérie (plus d’une douzaine de<br />

festivals) en direction des tourneurs et autres brookers internationaux”, lit-on sur le<br />

communiqué de presse de l’Aarc. Babel Med Music est un marché des musiques du monde,<br />

de trois jours, qui propose, outre les espaces d’expositions, des rencontres, des concerts, des<br />

conférences-débats et des projections. Des prix y sont également décernés avec des aides à la<br />

création musicale. “Nous sommes bien conscients que l'économie des musiques du monde est<br />

avant tout tournée vers le spectacle vivant (les artistes de ces musiques parviennent souvent à<br />

vivre grâce aux concerts qu'ils font, davantage que par les disques qu'ils vendent, et ce, encore<br />

plus depuis le déclin de l'industrie discographique) et notre démarche est de mettre tous les<br />

opérateurs (tourneurs, producteurs, diffuseurs, artistes, directeurs artistiques de festivals, etc.)<br />

en connexion. Mais nous n'abordons pas les musiques du monde comme des marchandises.<br />

Ces esthétiques ont une portée qui dépasse la simple marchandisation, elles parlent d'éthique,<br />

de mémoire, de patrimoine, de politique, de lutte, de tradition et de mixité, et racontent<br />

l'histoire d'un monde en mouvement”, nous a expliqué Olivier Rey, responsable presse de<br />

Babel Med Music. Une sélection de nombreux concerts ouverts au public constitue l’un des<br />

points forts de BMM, car d’après notre interlocuteur “les artistes doivent se produire devant<br />

un ‘vrai’ public, dans des conditions réelles de prestation et non pas seulement devant une<br />

assemblée de professionnels inégalement sensibilisés aux projets (comme c'est le cas dans<br />

plusieurs marchés professionnels de musique).” Outre des conférences, BMM propose les<br />

Écrans de Babel, une sélection de documentaires liés aux musiques du monde. Cette année<br />

Mouss et Hakim, origines contrôlées de Samia Chala, et Zahia Ziouani, une chef d’orchestre<br />

entre Paris et Alger de Valérie Bregaint y ont été projetés. L’Aarc devait, à travers son stand,<br />

présenter des festivals et des artistes afin de renforcer la visibilité des talents algériens et de<br />

créer des partenariats.<br />

Source : http://www.liberte-algerie.com/culture/renforcer-la-visibilite-des-talentsalgeriens-l-aarc-a-pris-part-au-8e-babel-med-music-175200<br />

Publié le 01 Avril 2012<br />

363


- Le festival OFF d’Avignon s’enracine<br />

Fort du succès croissant de ses dernières éditions, le Festival OFF d’Avignon se reconnaît<br />

une vocation d’utilité publique. Le foisonnement créatif et le brassage culturel en masse qu’il<br />

suscite confèrent au OFF un certain nombre de missions qu’il s’agirait désormais d’identifier<br />

et de faire valoir. C’est pourquoi Avignon Festival & Compagnies a choisi d’organiser ce<br />

jeudi 12 avril au Centre des Congrès d’Avignon une journée de réflexion et de concertation<br />

autour de cinq grandes lignes d’action.<br />

Si l’actuel Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a participé à la journée d’ouverture du<br />

OFF en juillet dernier, le métier y a vu un geste de reconnaissance de ses efforts pour<br />

maintenir en vie un art non seulement populaire mais nécessaire au développement raisonné<br />

de notre société. En organisant le colloque du 12 avril, Avignon Festival & Compagnies<br />

souhaite réunir les responsables culturels, les artistes, les professionnels de l’éducation, les<br />

médias et tous ceux, français et étrangers, qui prennent part au rayonnement du Théâtre.<br />

Premier marché de spectacle vivant en France, le OFF a reçu ces dernières années plus de<br />

1400 programmateurs séjournant en moyenne une semaine et assistant à une vingtaine de<br />

spectacles. Un premier atelier, réunira ces derniers ainsi que les professionnels de la presse et<br />

de la diffusion afin de convenir des moyens nécessaires pour mobiliser plus longtemps des<br />

programmateurs d’horizons diversifiés. Un deuxième atelier, destiné notamment aux agents<br />

culturels régionaux et étrangers, cherchera à accroître la lisibilité des spectacles présentés en<br />

Avignon.<br />

Chaque année, de plus en plus de jeunes compagnies s’aventurent en Avignon, désireuses d’y<br />

rencontrer des partenaires pour la saison à venir en même temps qu’un public curieux et<br />

bigarré. Un troisième atelier cherchera donc à accroître la circulation des publics et favoriser<br />

l’initiation à une pratique somme toute populaire et non pas élitiste. En outre, un quatrième<br />

atelier, adressé aux jeunes artistes, aux acteurs culturels territoriaux ainsi qu’aux structures<br />

publiques accompagnant la création s’interrogera sur la vocation incubatrice du festival :<br />

comment aider les plus novices à trouver leur place sur le marché du spectacle vivant en<br />

France.<br />

Enfin, un cinquième atelier réunira créateurs et responsables de la diffusion dans les domaines<br />

publics et privés afin de chercher ensemble le moyen de développer le fonds de soutien mis en<br />

place par Avignon Festival & Compagnies pour encourager une production alternative.<br />

En rassemblant tous les acteurs du spectacle vivant, le festival OFF d’Avignon travaille à<br />

enraciner son statut de médiateur culturel et à légitimer ses missions: premier marché du<br />

spectacle vivant en France, lieu de dialogue entre les territoires, opérateur de démocratisation<br />

culturelle, incubateur artistique et fervent inédit pour une production alternative.<br />

Source : http://toutelaculture.com/2012/04/le-festival-off-d%E2%80%99avignons%E2%80%99enracine/<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- Observation du spectacle vivant en Pays de la Loire : Où en est-on ?<br />

De mi-novembre à fin janvier, des réunions ont été organisées dans chaque département afin<br />

d’expliciter la démarche, ses objectifs, et le questionnaire en ligne. Désormais, cette enquête à<br />

laquelle tous les acteurs du spectacle vivant en région étaient invités à répondre, est en phase<br />

de clôture : plus de 400 structures se sont associées à cette démarche !<br />

364


En ce mois d’avril, de nouvelles rencontres sont organisées avec les acteurs ayant contribué à<br />

cette observation, afin de partager les premières analyses. En effet, l’observation participative<br />

et partagée constitue une méthode singulière : elle s’appuie non seulement sur l’implication<br />

des acteurs, mais également sur l’adoption d’une posture, où chacun se place comme<br />

contributeur à l’étude en cours, dans une dynamique collective. Un rendez-vous de partage<br />

des toutes premières analyses est notamment proposé à Laval, dans le cadre des Rendez-vous<br />

du Pôle, le 5 avril prochain.<br />

Les résultats de l’étude finalisée feront l’objet d’une restitution publique d’ici septembre.<br />

Source : http://ancre.wordpress.com/2012/04/02/communique-observation-du-spectaclevivant-en-pays-de-la-loire-ou-en-est-on/<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

- Au Portugal, le spectacle vivant asphyxié par l’austérité<br />

Les coupes budgétaires aveugles mettent la création à genoux. Impayés, programmations<br />

suspendues, aucune structure, aucune compagnie n’est épargnée.<br />

Lisbonne, correspondance. Les mesures d’austérité implacables qui frappent le Portugal et<br />

étranglent sa population n’épargnent pas le secteur de la culture et saignent les compagnies de<br />

théâtre. Les coupes budgétaires, de 15 % l’an dernier auxquels sont venus se rajouter 23 %<br />

cette année – en dépit de conventions qui avaient été signées pour deux ou quatre ans –,<br />

menacent de liquidation les plus fragiles et font vaciller les autres. « Une fois les salaires et<br />

les factures payées, il nous reste 12 000 euros pour la programmation ! » s’insurge le<br />

grand acteur Luis Miguel Cintra, dont le Teatro da Cornucopia à Lisbonne était pourtant l’un<br />

des plus soutenus. Le théâtre a fait appel à la contribution et pris la mesure de la relation<br />

organique qui le lie à son public. « Des gens critiques, enthousiastes et généreux, en<br />

demande de débats et de participation, qui ne veulent pas être des consommateurs mais pour<br />

qui le théâtre est un bien commun. »<br />

Les équipes ont été<br />

réduites de moitié<br />

Le directeur adjoint du Teatro d’Almada, Rodrigo Francisco, doit « faire tourner le théâtre<br />

avec 244 000 euros, alors que (nous) en avions 440 000 en 2010. Cela (nous) ramène au<br />

niveau de 1997 » ! Entre-temps, la compagnie s’est développée et a engagé des projets avec<br />

d’autant plus de perspectives qu’elle bénéficiait d’une subvention quadriennale de la direction<br />

générale des arts. « Il a fallu qu’on s’adapte. Nous avons très peu de créations cette année.<br />

Mais nous n’avons licencié personne, ce qui n’est pas le cas de toutes les compagnies, même<br />

importantes, comme les Artistas Unidos qui ont dû renvoyer plusieurs techniciens. Sans parler<br />

des autres, dont les aides annuelles ou aux projets ponctuels ont été gelées. » Quant au<br />

Teatro d’Almada, implanté de l’autre côté du Tage, face à Lisbonne, il est fortement soutenu<br />

par la municipalité communiste, qui contribue à hauteur de 200 000 euros à son<br />

fonctionnement, une des rares communes du pays à ne pas se désengager.<br />

Ce qui n’est pas le cas à Evora, au cœur de l’Alentejo, où le Cendrev, fleuron de la<br />

décentralisation, est en train de s’asphyxier. Non seulement la subvention escomptée de l’État,<br />

315 290 euros, a été réduite à 195 480 euros, mais il bataille avec la mairie pour des<br />

impayés depuis 2009 se chiffrant à près de 200 000 euros. Au final, la petite équipe du<br />

théâtre a été réduite de moitié, les salaires ne sont pas versés depuis cinq mois et, comme le<br />

365


déplore Rosário Gonzaga, actrice et codirectrice, « nous savons que nombre de municipalités<br />

sont exsangues, mais il s’agit d’options et de stratégies culturelles, et c’est quand même un<br />

des paradoxes de ce pays de ne pas considérer le secteur de la culture comme un tissu vivant<br />

et indispensable».<br />

le pire reste encore à venir<br />

Même le prestigieux Teatro Nacional de Lisbonne n’est pas épargné. Son nouveau directeur,<br />

Joao Mota, nommé en novembre 2011 – après que son prédécesseur a été démissionné par le<br />

secrétaire d’État, Francisco José Viegas, lorsqu’il a annoncé qu’il suspendait la<br />

programmation, le budget étant réduit de 20 % –, doit tirer le diable par la queue. Hormis la<br />

Mort de Danton (mise en scène par Jorge Silva Melo), un projet déjà engagé et rendu possible<br />

par un partenariat avec Guimaraes, capitale de la culture, qui aligne une trentaine de<br />

comédiens, il peut juste afficher des monologues ou des textes avec très peu d’acteurs. Et pour<br />

lui, le pire reste encore à venir : « La crise va surtout avoir lieu en octobre-novembre,<br />

lorsque la suppression des treizième et quatorzième mois de salaire va frapper la population,<br />

qui aura vu exploser le coût de la vie. Il faut rester éveillés et attentifs, sinon on va mourir par<br />

asphyxie ou faire du théâtre pour une élite. »<br />

Source : http://www.humanite.fr/culture/au-portugal-le-spectacle-vivant-asphyxie-parl%E2%80%99austerite-493627<br />

Publié le0 2 avril 2012<br />

- L’imagerie techno a la hype<br />

VJing et animation, vidéo à la demande<br />

Les VJ ou vidéo jockeys, pendants visuels des DJ, mixent et manipulent des vidéos projetées<br />

en direct en collant à la musique. D’autres choisissent de créer directement leurs propres<br />

images grâce à des logiciels d’animation. Depuis quelques années, ces artistes débarquent<br />

dans l’univers de l’art contemporain avec des installations multimédia, dans le spectacle<br />

vivant où ils sont associés à des performances d’artistes et dans des fêtes d’entreprise où ils<br />

mettent en avant les produits ou le logo d’une marque.<br />

Mapping, le trompe-l’œil à l’ère numérique<br />

Les artistes de cette toute nouvelle discipline s’approprient la surface de projection de leurs<br />

images et la manipulent pour obtenir de spectaculaires effets de trompe-l’œil. Ce procédé né<br />

dans les soirées se retrouve utilisé sur des scènes de spectacle, afin par exemple de modifier<br />

en direct le décor d’une pièce de théâtre ou d’une chorégraphie. On l’utilise également sur des<br />

bâtiments publics pour des inaugurations, des opérations publicitaires ou des festivals de rue.<br />

Plus étonnant, les organisateurs du tournoi de tennis de Paris-Bercy y ont recours pour<br />

exploiter le graphisme des terrains entre les matches.<br />

Ecrans leds, de nouveaux jeux de lumière<br />

L’éclairage led ne sert pas qu’à économiser de l’énergie. Intelligemment programmé, il offre<br />

un rendu saisissant pendant les soirées et les concerts. Le club Watergate de Berlin l’utilise<br />

366


pour animer son immense plafond, le collectif United Visual Artists en a fait une pièce<br />

maîtresse de ses scénographies pour les Red Hot Chili Peppers et Massive Attack, tandis<br />

qu’Ali Demirel en a tiré une installation révolutionnaire pour le projet Plastikman.<br />

Source : http://www.buybuy.com/style-lui/reportage/SL-R-L-imagerie-techno-a-lahype-03042012<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Le Japon à l’honneur pendant un mois au Jardin d’acclimatation<br />

En partenariat notamment avec l’Ambassade du Japon en France et la Maison de la Culture du<br />

Japon à Paris, le Jardin d’Acclimatation organise un mois d’évènements autour de la culture<br />

du "pays du Soleil Levant". Le public français peut ainsi y découvrir un art de vivre, qui fait<br />

la part belle à la nature comme aux nouvelles technologies, aux traditions comme à la plus<br />

pointue modernité. A travers des spectacles et des concerts (trois ou quatre chaque jour), mais<br />

aussi des défilés, des expos, des conférences et des ateliers, les promeneurs, petits ou grands<br />

pourront apprendre à mieux connaître le Japon et sa culture, et mettre aussi mettre la main à la<br />

pâte parfois pour fabriquer de petits objets ou cuisiner.<br />

33 000 visiteurs ont déjà découvert pendant le week-end de Pâques 2012, la rue japonaise, les<br />

spectacles de chants, de musique, et les nombreuses manifestations organisées...<br />

Le programme étant très riche (pour le retrouver dans son intégralité, rendez-vous sur le site<br />

du Jardin d’acclimatation), nous avons sélectionné pour vous les moments forts de cet<br />

évènement et les activités organisées pour les enfants.<br />

Source : http://www.evous.fr/Le-Japon-a-l-honneur-pendant-un-mois-au-Jardin-dacclimatation,1175473.html<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Pour ses 25 ans, le Béjart Ballet garde vivant l'héritage du fondateur<br />

Le Béjart Ballet Lausanne (BBL), fondé par Maurice Béjart, fête ses 25 ans avec la reprise à<br />

Paris de ballets phares de son répertoire et une nouvelle création, avec pour leitmotiv de<br />

garder vivant l'héritage du fondateur, près de cinq ans après sa disparition.<br />

"On voulait fêter notre anniversaire avec le public parisien parce que c'est un public qui a été<br />

très fidèle à Maurice et à la compagnie", déclare à l'AFP Gil Roman, "fils spirituel" du<br />

chorégraphe français, qui a pris la direction de la compagnie depuis sa mort en 2007.<br />

Pièce maîtresse du programme anniversaire donné du 3 au 7 avril au Palais des Congrès,<br />

"Boléro", l'un des chefs d'oeuvre chorégraphiques de Béjart créé en 1961 sur la musique de<br />

Ravel. La Mélodie, à laquelle est dévolu le rôle principal dans le ballet, est confiée tantôt à un<br />

homme, tantôt à une femme, installés sur un vaste tambour, tandis qu'un groupe de danseurs<br />

interprète le Rythme dans un mouvement allant crescendo.<br />

"Le +Boléro+ est au répertoire de la compagnie. On le voit souvent dansé ici à Paris par<br />

d'autres gens. J'avais envie que ce soit la compagnie qui le fasse", assure Gil Roman.<br />

367


Autre chorégraphie donnée pour les 25 ans du BBL, "Dionysos (suite)", un ballet inédit à<br />

Paris fait, selon Gil Roman, "pour montrer la force des garçons et la force de la danse<br />

masculine", réhabilitée par Maurice Béjart. Cette pièce, d'une grande vitalité, a été réalisée sur<br />

une musique du compositeur grec Manos Hadjidakis avec des costumes du couturier italien<br />

Gianni Versace et des décors d'un plasticien japonais Yokoo Tadanori.<br />

"Aria", un ballet de Gil Roman sur le mythe du Minotaure également inédit à Paris et créé en<br />

2008 peu après la mort de Maurice Béjart, fait aussi partie du programme anniversaire.<br />

"Dans Aria, il y a au moins une bonne dizaine de danseurs qui ont changé depuis la création",<br />

relève Gil Roman. Sur les 38 danseurs actuels de la compagnie, la moitié n'ont pas connu son<br />

fondateur, ajoute-t-il.<br />

"Evidemment que Maurice est avec nous"<br />

"C'est la vie", relève Gil Roman qui a travaillé pendant trente ans aux côtés de Béjart comme<br />

danseur et assistant. "Evidemment que Maurice est là avec nous. C'est quelque chose de très<br />

vivant", poursuit-il. "Il est là à travers ses chorégraphies, à travers ce que je transmets aux<br />

danseurs."<br />

"On parle toujours de Maurice et en même temps on fait beaucoup de créations" faute de quoi<br />

le Béjart Ballet Lausanne (BBL) serait condamné à mourir, assure-t-il.<br />

Pour Julien Favreau, un "ancien" de la compagnie qui a travaillé presque 13 ans avec Béjart,<br />

"il est important pour nous de montrer qu'on garde le répertoire de Maurice. On a été l'outil de<br />

ses créations et maintenant on est le meilleur outil pour interpréter ses ballets".<br />

"Nous, on a passé des heures dans le studio à travailler avec lui (...). C'est à nous de former un<br />

peu les jeunes à son langage chorégraphique", ajoute-t-il.<br />

Mais, souligne-t-il, Béjart ne voulait pas que la BBL devienne "une compagnie musée". C'est<br />

pourquoi des chorégraphes invités travaillent auprès du BBL tout au long de l'année.<br />

Le ballet du XXè siècle de Maurice Béjart s'était installé à Lausanne durant l'été 1987 pour<br />

devenir le Béjart Ballet Lausanne, qui se produit bientôt dans le monde entier. En 1992, le<br />

chorégraphe crée l'Ecole-Atelier Rudra Béjart.<br />

La compagnie fêtera ses 25 ans par de nombreux spectacles à Lausanne et une vaste tournée<br />

dans le monde.<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6649-pour-ses-25ans-le-bejart-ballet-garde-vivant-lheritage-du-fondateurparis-3-avr-2012-afp<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- Une plateforme numérique pour les professionnels du spectacle en<br />

Basse-Normandie<br />

Réinstaurée en avril 2011, la commission régionale des professions du spectacle vivant et<br />

enregistré (COREPS) de Basse-Normandie est une instance de dialogue et de concertation qui<br />

rassemble des représentants de l'Etat, des collectivités territoriales, des organisations<br />

professionnelles, des organismes sociaux, ainsi que des personnalités qualifiées.<br />

L'objectif de la commission est de favoriser les échanges et les débats autour des principaux<br />

enjeux du secteur, qu'ils concernent les questions de création et de diffusion, d'emploi et de<br />

formation, ou d'aménagement du territoire et de développement des publics.<br />

368


Dans cette optique, la DRAC vient de mettre en ligne un site pour constituer un espace de<br />

ressources pour les professionnels. Outre une présentation de la COREPS et des groupes de<br />

travail associés, ce dernier contient les comptes rendus des réunions, des fiches pratiques<br />

ainsi que des informations sur la réglementation.<br />

Le site de la COREPS se veut également être un forum permanent entre les professionnels et<br />

les diverses institutions impliquées dans le spectacle vivant et le secteur du cinéma et de<br />

l'audiovisuel en Basse-Normandie.<br />

Source :<br />

http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2735<br />

507<br />

Publié le 03 avril 2012<br />

- L'Ircam présente une manifestation nouvelle en juin autour de la création<br />

contemporaine<br />

L'Ircam, centre de recherche à la pointe des innovations scientifiques dans le domaine du son,<br />

présentera en juin une nouvelle manifestation née de la fusion entre son festival annuel Agora<br />

et les activités d'une Académie chargée de la formation des jeunes artistes.<br />

Intitulé Manifeste-2012, ce rendez-vous de la création réunira pour sa première édition près<br />

de 80 artistes et chercheurs dans divers lieux parisiens, comme le Centre Pompidou et le<br />

Centquatre, du 1er juin au 1er juillet, a annoncé mercredi le directeur de l'Ircam Frank<br />

Madlener.<br />

Les têtes d'affiche du Festival dirigeront les activités des ateliers de l'Académie, qui débutera<br />

le 16 juin.<br />

Cette Académie est chargée de former des jeunes artistes dans le cadre d'ateliers<br />

pluridisciplinaires, où les musiciens travailleront avec des représentants du spectacle vivant.<br />

L'Académie a été fondée à partir des activités du centre Acanthes, créé en 1977 par Claude<br />

Samuel pour aider les jeunes compositeurs et interprètes de musique contemporaine, et repris<br />

par l'Ircam (Institut de recherche et de coordination acoustique/musique) à l'automne dernier.<br />

Grand rendez-vous de la création contemporaine, le festival propose 20 oeuvres. Il s'ouvrira<br />

par un concert à la Salle Pleyel à Paris avec "Echo-Daimonon", une création de Philippe<br />

Manoury, pionnier de l'informatique musicale, dont le portrait artistique sera tracé durant le<br />

festival pour ses 60 ans.<br />

Parmi les autres créations proposées, un montage sonore et dansé d'Alban Richard, de<br />

Raphaël Cendo et Valérie Sigward "Night: Light" et une chorégraphie écrite et improvisée de<br />

Thomas Hauert "You've changed".<br />

Luca Francesconi, héritier du compositeur italien Luciano Berio, présentera "Let me bleed",<br />

une oeuvre vocale en forme de requiem dédiée à la mémoire de Carlo Giuliani, manifestant<br />

tué lors du G8 de Gênes en 2001.<br />

Une nouvelle génération de musiciens invités pour la première fois par l'Ircam comme le<br />

pianiste Jean-Frédéric Neuburger ou le chef et compositeur Thomas Adès participera à ces<br />

manifestations.<br />

369


Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6661-lircampresente-une-manifestation-nouvelle-en-juin-autour-de-la-creation-contemporaineparis-4-avr-<br />

2012-afp<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- La Villette en passe de devenir un « Pôle Musique »<br />

Après l’exil du Tarmac dans l’ancien TEP, le Théâtre Paris Villette est le second endroit de la<br />

Villette a être menacé de fermeture, il serait, affirme le théâtre, remplacé par un lieu de<br />

concert dédié au jazz.<br />

« Depuis 2008, les déclarations contradictoires de la Ville de Paris concernant l’avenir du<br />

Paris-Villette n’ont cessé de nous inquiéter. A présent la menace se précise puisque la Ville de<br />

Paris, unique financeur, refuse de s’engager financièrement pour l’année 2013… tout en<br />

envisageant avec le Ministère de la Culture de remplacer cette scène de la création théâtrale<br />

par une salle de concert dédiée au jazz… ». La musique sera déjà présente sur l’ancien site du<br />

Tarmac puisque Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication a<br />

souhaité l’installation prochaine au Pavillon du Charolais, dans l’ancienne salle du Tarmac,<br />

d’un « Hall de la Chanson ». Il sera le centre national du patrimoine de la chanson, des<br />

variétés et des musiques actuelles.<br />

Joint par téléphone, le service de presse du TPV raconte : « depuis 2008, Christophe Gerard<br />

souffle le chaud et le froid » , et de citer un extrait du Monde daté du 19 juillet 2011 :<br />

»L’adjoint recommande la suppression de la subvention(…)versée au Théâtre Paris<br />

Villette(…)M.Girard propose donc de »rendre »le théâtre au Parc de la Villette ou à l’Etat.».<br />

Pour le théâtre à la riche programmation, l’incompréhension est totale : pourquoi vouloir<br />

fermer un lieu précieux pour le spectacle vivant . La coupe apparaît plus pleine encore quand<br />

une nouvelle rumeur pointe le bout de son nez, celle d’un accord Ville/Etat sur la mise en<br />

place d’une salle dédiée au jazz. La volonté semble limpide d’une disparition du théâtre sur ce<br />

site pour en faire, sous houlette de son aînée La Cité de la Musique, un spot dédiée à la<br />

musique. Nathaniel Herzberg dans le Monde daté du 31 mars, informe : « Invité des Etats<br />

généraux du jazz, Georges-François Hirsch, directeur de la création artistique au ministère de<br />

la culture,a annoncé aux musiciens réunis à la Maison de la poésie que des négociations<br />

étaient en cours avec la mairie de Paris pour installer l’Orchestre national de jazz (ONJ)…au<br />

Théâtre Paris-Villette. »<br />

Sur le site de la Villette, la Grande Halle riposte comme elle le peut en y programmant la plus<br />

grande partie de la propre saison théâtrale du TPV en 2013. Les années précédentes, à cette<br />

période, les comptes étaient clairs sur deux années, cela permettant de prévoir un<br />

programme. Et pourtant, dans un article paru dans le Parisien au sujet des budgets de la<br />

culture on pouvait lire les mots de l’adjoint au maire le 11 juillet 2011 : « Quant aux théâtres,<br />

il y a des efforts à faire en général, c’est vrai, mais on n’en fermera aucun. Certains comme<br />

Paris-Villette coûtent cher àla collectivité, il faut réfléchir à leur fonctionnement. La politique,<br />

c’est faire des choix, et nous en ferons pour participer à l’effort d’économie, mais avec<br />

toujours en tête nos priorités : l’émergence des nouveaux talents. »<br />

Joint par téléphone, Georges-François Hirsch, directeur général de la Création artistique au<br />

ministère de la culture affirme que tout n’est que « discussions ». Elles paraissent tout de<br />

même avancées, puisqu’il évoque que deux pistes sont explorées en vue du remplacement<br />

de Patrick Gufflet, directeur du TPV. La première, qui semble ralentie, serait d’y installer en<br />

lieu et place le Théâtre Ouvert. La seconde, plus avancée est de créer un centre dédié au jazz<br />

dans une volonté de créer « un pôle musique » , « Le lieu serait un espace de soutien au jazz<br />

370


et pourrait accueillir l’orchestre national du jazz. Mais, ajoute-t-il, »L’état n’est pas<br />

décisionnaire, c’est à la ville que revient de faire le choix de transformer le Théâtre Paris<br />

Villette ». Nous n’en sommes qu’à l’état de discussion. Aucune décision n’a été prise.<br />

Pour la Ville, jointe également par téléphone, « les propos de Monsieur Hirsch n’engagent<br />

que lui, rien n’est décidé ». La ville subventionne à 70% le théâtre, les subventions sont<br />

votées en conseil de Paris une année sur l’autre, il n’y a pas de reconduction tacite et cela est<br />

la règle pour tous les dossiers ». Et de rappeler : « le site de la Villette appartient à l’Etat ».<br />

Reste, Pour Patrick Gufflet, directeur du Paris-Villette, un sentiment de crainte énorme. Le<br />

bail de son théâtre arrive à expiration à la fin 2012. Les soutiens grimpent,au 05 avril 2012, il<br />

y a 3634 signatures électroniques enregistrées depuis le 28 mars 2012 dont Joel Pommerat et<br />

Martial Di Fonzo Bo.<br />

Source : http://toutelaculture.com/2012/04/la-villette-en-passe-de-devenir-un-polemusique/<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Décès à 88 ans du créateur des amplis de légende Marshall<br />

Jim Marshall, créateur britannique des amplificateurs de légende du même nom utilisés par<br />

les plus grandes icônes du rock, et surnommé "the Father of Loud" (le Père du boucan) est<br />

décédé à l'âge de 88 ans, a annoncé la compagnie tard jeudi sur son site internet.<br />

De Jimi Hendrix à Pete Townsend des Who ou Kurt Cobain de Nirvana, les plus grands<br />

guitaristes (et bassistes) firent partie des amateurs du "Marshall sound", incarné pendant plus<br />

de 50 ans par Jim Marshall, qui avait été décoré de l'Ordre de l'Empire britannique en 2003.<br />

"Si toute la famille de Marshall Amplification pleure la disparition de Jim qui nous manquera<br />

terriblement, nous nous sentons plus riches de l'avoir connu et sommes heureux de savoir qu'il<br />

se trouve dans un endroit meilleur, et dont le volume vient soudain de monter sensiblement,"<br />

indique le communiqué de la société.<br />

Originellement batteur, Marshall était patron d'un magasin de musique londonien et<br />

commença à élaborer des amplis dans son garage, avant de lancer en 1962 sa firme<br />

d'amplificateurs au logo caractéristique, visibles sur les meilleures scènes du monde entier.<br />

"Le Rock'n'Roll ne sera jamais le même sans lui. Mais ses amplis vivront TOUJOURS", a<br />

lancé en hommage sur son compte twitter Slash, l'ex-guitariste du groupe Guns N' Roses.<br />

"Repose en paix Jim, responsable de certains des plus grands moments de l'histoire de la<br />

musique et à 50% de notre baisse d'audition," a twitté de son côté le bassiste du groupe de<br />

heavy metal américain Mötley Crüe.<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6673-deces-a-88ans-du-createur-des-amplis-de-legende-marshalllondres-6-avr-2012-afp<br />

Publié le 06 avr 2012<br />

371


- Un théâtre emblématique de Londres étranglé par la baisse des<br />

subventions<br />

Les coupes claires opérées par le gouvernement britannique dans les subventions à la culture<br />

frappent de plein fouet les petits théâtres indépendants comme l'emblématique "Tricycle",<br />

situé dans un quartier populaire de Londres.<br />

Son directeur Nicolas Kent a traité tous les sujets brûlants de l'actualité depuis 28 ans: l'Irak,<br />

l'Afghanistan, le meurtre raciste d'un adolescent noir, la prison de Guantanamo et tout<br />

récemment les émeutes qui ont embrasé Londres et plusieurs villes britanniques début août.<br />

Mais aujourd'hui, il jette l'éponge: "J'ai démissionné. Je pars en signe de protestation, parce<br />

que je trouve les coupes budgétaires trop massives", a-t-il expliqué à l'AFP.<br />

"Je comprends qu'il faille une politique d'austérité pour réduire le déficit public, et que la<br />

culture et le théâtre participent à l'effort général", convient-il. "Mais ce qui se passe, c'est que<br />

les institutions petites et moyennes subissent les baisses les plus importantes, alors que les<br />

grosses institutions subissent des coupes relativement négligeables".<br />

Comme toutes les grandes institutions, la Royal Shakespeare Company a vu sa subvention<br />

réduite de 15%. "C'est dur, mais on est mieux armés pour faire face parce qu'on est gros",<br />

convient sa directrice de la communication Liz Thompson.<br />

La petite salle du Tricycle ne compte que 250 places, et la vente des billets ne couvre qu'un<br />

quart du coût d'une pièce.<br />

Le théâtre va toucher 350.000 livres de moins (420.000 euros) l'an prochain, amputant d'un<br />

quart sa subvention de 1,2 millions de livres.<br />

Le Tricycle emploie une petite équipe de 40 personnes, et recourt à un volant important de<br />

bénévoles. Ses acteurs sont payés 500 livres par semaine, un salaire modique dans une ville<br />

comme Londres.<br />

Là où des institutions plus importantes peuvent réduire leurs coûts et faire appel au mécénat et<br />

aux dons, le Tricycle n'a tout simplement pas de marge de manoeuvre.<br />

- projets éducatifs -<br />

"Les grands théâtres ont pu compenser la baisse des subventions grâce au mécénat. C'est ce<br />

que veut le gouvernement: que nous nous financions davantage à travers l'argent privé, mais<br />

c'est très, très difficile, surtout si vous travaillez dans un quartier défavorisé et que vous faites<br />

des pièces politiques", explique Nicolas Kent.<br />

Le Tricycle joue jusqu'à fin avril "La bombe", une pièce sur la naissance de la bombe<br />

atomique et sa prolifération, sujet autrement plus difficile à "vendre" à un sponsor qu'une<br />

comédie musicale...<br />

Le Tricycle risque aussi, sous la pression financière, de devoir réduire ses projets éducatifs.<br />

40.000 enfants participent chaque année à des ateliers, dont de nouveaux arrivants de<br />

Somalie, d'Irak ou d'Afghanistan. "Nous les aidons à améliorer leur anglais et nous leur<br />

donnons des outils qui les aideront dans leur éducation ici", souligne M.Kent.<br />

Dans la salle voisine, des enfants sont suspendus aux lèvres d'un acteur qui leur montre<br />

comment mettre des mots sur leurs sentiments.<br />

Réduire ce type de projet désespère le directeur du théâtre. "Le financement de la culture est<br />

ici beaucoup plus réduit qu'en France et en Allemagne", rappelle-t-il. "Je crains que les quatre<br />

prochaines années soient très, très dures, cela va être beaucoup plus difficile de monter des<br />

pièces pour mon successeur".<br />

Les subventions à la culture sont distribuées par le "Arts Council", qui a lui-même subi une<br />

réduction de 30% de son budget entre 2011 et 2015. "Le problème, c'est que les collectivités<br />

locales endurent aussi une baisse de financement de la part de l'Etat. Les théâtres financés par<br />

les collectivités subissent une double peine", reconnaît son porte-parole Nick Adams.<br />

372


Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6671-un-theatreemblematique-de-londres-etrangle-par-la-baisse-des-subventionslondres-06-avr-2012-afp<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- Nantes : ce soir c'est carnaval dans les rues !<br />

C'est ce soir à Nantes la parade nocturne du carnaval 2012. On attend 200 000 personnes dans<br />

les rues.<br />

Le thème cette année : "Contes et légendes". Sur les chars, des personnages qui font jusqu'à 8<br />

mètres de haut. Et aussi des grosses têtes.<br />

200 bénévoles ont travaillé plusieurs mois pour confectionner chars et personnages.<br />

Avec pour objectif de renouveler chaque année ce spectacle convivial, vivant et coloré.<br />

L'association Nemo, qui a pris en main l'organisation cette année, a mis le paquet sur<br />

l'animation musicale. Douze groupes de musique seront répartis tout au long du cortège.<br />

Les fanfares vont faire résonner cuivres et grosses caisses.<br />

Parmi elles, des formations locales comme celle de l'école centrale ou de l'école d'archi.<br />

Toutes ses fanfares se retrouveront à l'issue du défilé nocturne Esplanade Gloriette pour un<br />

final qui s'annonce mémorable.<br />

Source : http://pays-de-la-loire.france3.fr/info/nantes--ce-soir-c-est-carnaval-dans-lesrues--73327934.html<br />

Publié le 07 avril 2012<br />

- Les bouchers du Théâtre Paris-Villette<br />

Boris Vian a chanté comme personne les bouchers de la Villette. Il a remisé sa trompinette,<br />

les abattoirs ne sont plus mais les bouchers sont de retour. On veut saigner à blanc le théâtre<br />

Paris-Villette.<br />

De tous les théâtres municipaux de la capitale, celui de Paris-Villette est l’un des plus<br />

ambitieux en matière de création. Il y a chaque saison quelque chose à glaner dans l’une des<br />

deux salles de ce théâtre, sans compter la petite pièce à l’étage, où l’on a vu plusieurs<br />

merveilles.<br />

Depuis plus de vingt-cinq ans, Patrick Gufflet et son équipe y mènent leur barque avec des<br />

creux et des hauts – aucun théâtre qui prend des risques (et c’est le cas) n’est un fleuve<br />

tranquille.<br />

Le tango de la création, la barque du risque<br />

Ce n’est pas la première tempête que Gufflet essuie avec son équipe très soudée. Mais là,<br />

l’avarie est gravissime. La disparition du théâtre « est plus que probable » écrit le directeur<br />

dans un communiqué alarmiste.<br />

Expliquons. L’Etat est propriétaire des murs, la mairie a signé un bail (renouvelable) qui<br />

s’achève fin 2012. Dans ses déclarations, au fil des années, l’adjoint à la culture (PS) de la<br />

ville de Paris, Christophe Girard, a soufflé le chaud et le froid. Un jour, il cite ce théâtre en<br />

exemple ; un autre, il réduit son budget un autre ; un autre encore, il doute de sa nécessité. Il<br />

373


semblerait que Christophe Girard soit obnubilé, dans le même XIX e arrondissement parisien,<br />

par le Centquatre, projet phare des années Delanoë.<br />

Le nouveau directeur de cet établissement, José-Manuel Gonçalves (qui auparavant avait<br />

donné ses lettres de noblesse à de la Ferme du Buisson à Marne la vallée), est en train de<br />

réussir la gageure de rendre vivant et attractif ce lieu immense qu’est le Centquatre. I<br />

ll sort ainsi la ville de Paris d’un bourbier, après l’erreur de casting initiale, le choix des deux<br />

personnes qui ont ouvert le lieu et l’ont mené au bord du gouffre. Le Centquatre a le vent en<br />

poupe et c’est tant mieux. Est-ce une raison pour brader le théâtre Paris-Villette ?<br />

Du côté de l’Etat et du ministère de la culture, on dédierait bien ce lieu au jazz – musique qui<br />

attend légitimement une maison – en y installant l’Orchestre national de jazz . C’est ce qu’a<br />

laissé entendre récemment Georges-François Hirsch, gros bonnet du ministère, lors des états<br />

généraux du jazz. (Au passage, qu’aurait pensé Boris Vian d’un tel symposium ?)<br />

Un cloisonnement absurde des disciplines<br />

Le Tarmac (ancien théâtre international de langue française) abrité au pavillon du Charolais<br />

sur le site du parc de la Villette, a déménagé en début de saison au Théâtre de l’Est parisien<br />

(dans le XX e ) et laissé la place à un Hall de la chanson. Le ministère de la Culture<br />

parachèverait ainsi la constitution d’un ensemble autour de la musique à la Villette. La<br />

chanson et le jazz complétant la Cité de la musique (et son café très agréable), le<br />

Conservatoire (à la belle architecture) et la future (bien que quelque peu hypothétique)<br />

Philharmonie.<br />

Christophe Girard voit cela, lui aussi, d’un très bon œil.<br />

Il y a là une vision de la culture, cloisonnée en disciplines, complément déconnectée des<br />

pratiques culturelles. En suivant cette logique, il faudrait aussi affecter la grande halle de la<br />

Villette à l’Orchestre de Paris ou bien y installer une académie du rap, mais en interdisant aux<br />

danseurs de hip hop de s’y produire : on ne mélange pas la danse et la musique. Absurde.<br />

Chez Boris Vian, le musicien de jazz est inséparable du romancier de « L’Ecume des jours »,<br />

du poète de « Je voudrais pas crever », du joueur de « trompinette » dans la cave du Tabou et<br />

de l’auteur de chansons comme « Le Tango des bouchers de La Villette ».<br />

[…]<br />

Source : http://blogs.rue89.com/balagan/2012/04/07/les-bouchers-du-theatre-parisvillette-227118<br />

Publié le 07 avril 2012<br />

- Spectacle vivant : la nécessité d’une loi fait son chemin<br />

Au-delà des considérations générales sur les crédits et sur les impératifs de démocratisation<br />

culturelle, communes à la plupart des programmes, quelques candidats entrent dans le vif du<br />

sujet avec des propositions précises. Et parfois quelques idées neuves, notamment sur<br />

l’économie du secteur.<br />

Réclamée depuis plusieurs années par les organisations syndicales et professionnelles du<br />

spectacle vivant, l’idée d’une loi sur le secteur fait manifestement son chemin.<br />

« Je ferai voter une loi d’orientation sur le spectacle vivant », promet François Hollande, qui<br />

en a fait un élément constitutif de sa proposition n° 44 (sur les 60 qu’il a publiées), consacrée<br />

au « l’accès à la culture et à la création artistique ».<br />

Sans plus de précisions.<br />

374


Loi-cadre - Dans un entretien avec le Point.fr, publié le 14 mars, Nicolas Sarkozy avance<br />

également l’idée d’une « loi-cadre, qui fixera les responsabilités et les engagements de tous<br />

les partenaires publics et privés, ainsi que les moyens de dégager des ressources<br />

complémentaires pour la diffusion des spectacles dans le cadre d’un ‘compte de soutien au<br />

spectacle vivant’ ».<br />

A une loi, François Bayrou semble préférer des interventions ciblées en fonction des<br />

problèmes structurels qui se posent. Le candidat du Modem préconise ainsi « une aide<br />

dégressive » au démarrage des petites structures et compagnies ». Mais sans préciser le<br />

montant envisagé ni le financement de cette mesure.<br />

Il veut aussi inscrire dans le cahier des charges des créations subventionnées l’augmentation<br />

du nombre de représentations « à coût réduit ». Sans préciser si l’objectif premier serait de<br />

répondre à la trop faible diffusion des créations.<br />

Conventions de développement culturel quinquennales - Concernant les partenariats Etatcollectivités,<br />

le candidat centriste préconise des « conventions de développement culturel »,<br />

pour une période de 5 ans. Une durée justifiée par un alignement sur celle des contrats de<br />

projets Etat-régions.<br />

Il s’agirait donc d’allonger les actuelles conventions triennales pour la « culture partagée »<br />

(démocratisation culturelle), que signent les directions régionales des affaires culturelles<br />

(Drac), depuis l’automne 2011, avec des collectivités urbaines et rurales.<br />

Mais le candidat centriste ne précise pas quelles seraient les priorités de ces conventions.<br />

De son côté, François Hollande parle de « contrats », destinés à améliorer l’aménagement du<br />

territoire, avec « un maillage culturel mieux coordonné et plus efficace. »<br />

Economie sociale et solidaire - Eva Joly est la seule à s’intéresser au développement de la<br />

culture dans le cadre de l’économie sociale et solidaire. Dans son plaidoyer pour « la sécurité,<br />

l’autonomie des acteurs culturels », elle propose la création d’un « fonds de développement<br />

du tiers secteur culturel », et de « fonds mutualisés pour l’accès d’artistes et d’artisans d’art<br />

aux locaux et aux terrains vacants et à des services partagés ».<br />

Une possible réponse au problème de l’hébergement du travail des artistes, qui peinent à<br />

trouver ateliers et studios et autres lieux de création.<br />

Dans cette logique du tiers secteur, la candidate d’Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) plaide<br />

aussi pour le développement des groupements d’employeurs et les coopératives d’artistes.<br />

Pluriactif culturel - Eva Joly veut également réformer le statut de l’artiste et des intermittents<br />

du spectacle. Elle précise qu’elle procédera au « réexamen des circuits financiers de<br />

l’intermittence du spectacle, et créera le statut de « pluriactif culturel », permettant de<br />

combiner allocations chômage et rémunérations « en vue de la garantie du revenu ».<br />

Enfin, elle préconise la création de mutuelles pour les artistes.<br />

Source : http://www.lagazettedescommunes.com/107170/spectacle-vivant-la-necessited%E2%80%99une-loi-fait-son-chemin/<br />

Publié le 09 avril 2012<br />

375


- Chantiers du président. La culture attend que l'on s'occupe d'elle...<br />

Le quinquennat culturel de Nicolas Sarkozy n'aura pas accouché de montagnes. Tout juste<br />

d'un débat serré autour du numérique, à résumer aujourd'hui sous le terme Hadopi. Tour<br />

d'horizon des chantiers qui attendent le futur Président.<br />

Numérique.<br />

Ces derniers temps, le débat culturel a semblé se focaliser autour du numérique et d'une Haute<br />

autorité (la Hadopi) créée pour taper sur les doigts des internautes téléchargeant illégalement<br />

films et chansons. Nicolas Sarkozy mis à part, tous les candidats veulent la supprimer. L'idée<br />

est de recentrer le débat autour de la rémunération la plus juste aux créateurs, à l'ère du<br />

numérique grandissant.<br />

Subventions.<br />

On le sait, l'argent est le nerf de la guerre. Bien des acteurs culturels considèrent qu'une<br />

gauche gagnante devrait symboliquement augmenter le budget du ministère de la Culture à 1<br />

% du budget de l'État (0,8 % actuellement). Et pousser l'Europe (moins de 0,1 %) à en faire<br />

autant. Est-ce bien raisonnable en ces temps de crise ? Les défendeurs du 1 % considèrent que<br />

l'art et la culture sont un fleuron de notre pays, et apportent énormément à notre économie<br />

touristique.<br />

Création.<br />

Les centres dramatiques et les compagnies de théâtre n'ont pas manqué de remarquer que le<br />

spectacle vivant a été le grand sacrifié de ces dernières années. Du coup, le marché s'est<br />

réduit, souvent au détriment des jeunes créateurs. Des dispositifs particuliers sont attendus,<br />

notamment à l'attention des créateurs des quartiers, des banlieues, avec des rencontres à initier<br />

vers le grand public.<br />

Éducation artistique.<br />

La mise en place d'un enseignement artistique dans les écoles semble encouragée par tous les<br />

politiques, de gauche comme de droite, mais sans les moyens de le mettre sérieusement en<br />

place. Au début des années 2000, le plan Lang-Tasca marquait une sérieuse avancée qui n'a<br />

pas résisté sur la durée. Un enseignement artistique de l'école au lycée serait pourtant une<br />

priorité pour que la démocratisation culturelle profite à tous.<br />

Intermittence. La bombe à retardement n'est pas désamorcée. Et le déficit s'accroît (un<br />

milliard !). Comme si on attendait que le système explose de lui-même. Pour protéger un outil<br />

précieux pour les artistes et la création, il est pourtant grand temps de mener une expertise<br />

sérieuse et de lancer enfin une réforme de ce système d'assurance-chômage pour les artistes.<br />

Écrans et livres.<br />

Une récente enquête sur les loisirs des Français montre le développement de l'utilisation des<br />

écrans au détriment de la lecture. Si on s'en tient à la télé, le service public ne prend pas<br />

beaucoup de risques en cantonnant ses émissions éducatives et culturelles à France 5, à<br />

l'audience encore faible. Quant au livre, protégé depuis trente ans par le prix unique, il vient<br />

de prendre un coup de massue avec le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7 %, menaçant<br />

surtout les librairies indépendantes. S'il est élu, François Hollande a promis de faire marche<br />

arrière.<br />

376


Source : http://presidentielle2012.ouest-france.fr/actualite/la-culture-attend-que-lonsoccupe-delle-09-04-2012-871<br />

Publié le 09 avril 2012<br />

- Carnet de bord #29 : SMart Coopérative Culturelle<br />

Présentation: Depuis 15 ans la société mutuelle d'artistes aide des artistes administrativement,<br />

puis aussi en démarche commune d'accompagnement logistique et artistique.<br />

Asbl en Belgique (équivalent de nos associations de loi 1901) elle met une plateforme web de<br />

gestion des activités à disposition de chacun , et aussi un fond de garantie (avances sur arrivée<br />

des subventions).<br />

Ce sont des artistes qui ont inventé la coopérative. Ceux qui bénéficient des services sont<br />

aussi acteurs de la gouvernance.<br />

En France cette initiative est naissante depuis deux ans. Il est regrettable que dans la<br />

campagne présidentielle personne ne parle de la structuration de l'emploi artistique.<br />

Il y a de plus des résistances institutionnelles (cgt spectacle, direction du syndeac). Smart fr<br />

existe depuis 2008 en coopérative de personnes morales (union d'économie sociale). En<br />

janvier 2010 les activités ont démarré à Lille, à Paris, à Montpellier. 130 artistes créateurs et<br />

techniciens sont adhérents. maintenant 9bureaux dont Rennes Toulouse et Marseille.<br />

Concrètement l'accompagnement est personnalisé avant d'être dématérialisé dans l'accès à la<br />

plateforme. Smart devient le "producteur des activités" et se substitue à la création d'une<br />

structure juridique par l'artiste. Donc portage des déclarations sociales, des factures, des suivis<br />

de rentrée via des outils communs simplifiant la tâche.<br />

Archivage de tous les documents justificatifs utiles.<br />

Recouvrement et paiement dans les sept jours, et donc avances sur paiement. Enfin<br />

application pour le champ du spectacle vivant de la convention collective. Adhésion au FNAS<br />

pour les dépenses culturelles et sociales. Assistance juridique gratuite. Couverture<br />

assurantielle complète, et maintenant élargissement au matériel utilisé pour les activités,<br />

matériel souvent propriété individuelle de l'artiste.<br />

2000 membres maintenant.<br />

Ces services sont gratuits pour les adhérents. Ce sont l'ensemble des donneurs d'ordre qui<br />

rémunèrent les services mutualisés quand ils emploient les structures ou artistes adhérents. Ce<br />

qui coûte une majoration de 8% en France (moins en Belgique).<br />

Les donneurs d'ordre qui paient sont les collectivités, ou des privés, ou des structures<br />

associatives, certes parfois des artistes eux même qui coordonnent, mais la posture dans la<br />

structure permet qu'il ne soit pas lui même employeur.<br />

[…]<br />

Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-blandin/120412/carnet-de-bord-29-smartcooperative-culturelle<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

377


- Le Festival Off peut-il continuer à grandir sans exploser ?<br />

1143 spectacles en 2011. Pour éviter une crise de croissance et lutter contre l'inflation du prix<br />

des salles, l'association qui encadre le Off se dit prête à faire sa révoluation crulturelle. Un<br />

colloque se tient aujourd'hui<br />

Le Off, c'est l'histoire d'une grenouille qui a réussi à se faire plus grosse que le boeuf. Mais si<br />

ce festival-là est pour l'instant parvenu à faire mentir la fable de La Fontaine, gare à la morale.<br />

Car, on s'en souvient, la chétive pécore s'enfla si bien qu'elle creva… Alors, on sait bien qu'au<br />

royaume du théâtre, les Cassandre prédisent depuis des décennies l'implosion du Off. Ils s'en<br />

trouvaient déjà, quand le programme ne comptait qu'une cinquantaine de spectacles, pour<br />

annoncer qu'à 100, les artistes joueraient pour des chaises vides. L'été dernier, on était à 1143<br />

et on atteindra sans doute cet été les 1200… Le public a suivi, toujours, et il se vend<br />

aujourd'hui largement plus d'un million de billets pendant la durée du Off.<br />

Dans le même temps, le festival devenait la principale vitrine du spectacle vivant en France,<br />

l'endroit où les artistes ont le maximum de chances d'être vus et "achetés" par les<br />

programmateurs. Tout pourrait donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes… et le<br />

nombre de spectacles gonfler tranquillement, édition après édition, jusqu'à 2000.<br />

A mi-chemin entre Mai-68 et capitalisme sauvage<br />

Sauf que la croissance impressionnante du Off va maintenant se heurter à des limites réelles,<br />

voire physiques. La principale est celle de l'intra muros, dans lequel le festival s'est pour<br />

l'essentiel cantonné et dont il a le plus grand mal à sortir. Basé sur un modèle économique à<br />

mi-chemin entre libertarisme et libéralisme, entre Mai-68 dans l'esprit et capitalisme sauvage<br />

dans les faits, le Off laisse bien souvent les compagnies qui y participent exsangues sur le plan<br />

financier, l'offre de salles étant très inférieure à la demande. Lorsqu'un Off coincé dans les<br />

remparts aura encore doublé de volume, combien coûtera la location d'un créneau dans un<br />

théâtre équipé de manière correcte ? Les artistes auront-ils le choix entre se payer le luxe de<br />

bouder Avignon, au risque de passer inaperçu des programmateurs, et s'endetter sur plusieurs<br />

générations pour y participer ? Les "propositions les plus fragiles", comme on désigne<br />

pudiquement le théâtre de recherche et d'expérimentation, y auront-elles toujours leur place ?<br />

Les nouveaux publics, enfin, seront-ils au rendez-vous sans que le Off se donne des moyens<br />

neufs de communiquer ? On connaît les pistes à suivre. Elles consistent pour l'essentiel à<br />

organiser la croissance du Off en évitant la crise, en acceptant que le festival se développe<br />

dans tous les sens et tous les registres mais en lui offrant l'espace pour le faire, extra muros. Il<br />

faudra sans doute en passer par une révolution culturelle, qui suppose aussi d'ouvrir la<br />

réflexion sur le statut d'Avignon Festival & Compagnies (Af&C), l'association qui<br />

accompagne aujourd'hui tant bien que mal le Off. Il y faudra aussi une implication plus<br />

grande des collectivités locales et peut-être, surtout, de l'État, qui a jusqu'à très récemment<br />

regardé de loin, très loin son plus grand festival du spectacle vivant. Le Off est arrivé à un<br />

moment critique de son histoire, chacun le sent bien et le colloque organisé aujourd'hui par<br />

AF&C sera traversé par ces questions, en coulisses si ce n'est en ateliers. Le chantier<br />

commence à peine, la fin n'est pas écrite.<br />

Source : http://www.laprovence.com/article/avignon/le-festival-off-peut-il-continuer-agrandir-sans-exploser<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

378


- La justice n'interdit pas le film de Dieudonné<br />

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris s'est refusé vendredi à interdire à<br />

Dieudonné la diffusion et la vente de son long-métrage, comme le réclamait la Ligue contre le<br />

racisme et l'antisémitisme (Licra), qui le juge "antisémite" et "négationniste".<br />

Déboutée sur le plan judiciaire, la Licra ne se disait pas moins satisfaite car, remarquait<br />

vendredi son avocat Me David-Olivier Kaminski, le site de l'humoriste ne propose plus le<br />

DVD à la vente.<br />

Le 15 janvier, Dieudonné avait présenté en avant-première, dans son théâtre de la Main d'or et<br />

sur invitation, son premier long-métrage intitulé "L'antisémite" dont il joue le rôle principal.<br />

Après des images qui tournent Auschwitz en dérision, on assiste au tournage d'un film<br />

gravitant autour de son personnage alcoolique et violent, déguisé en officier nazi pour un bal<br />

costumé. Le négationniste Robert Faurisson joue pendant quelques minutes son propre rôle, la<br />

Shoah y est personnifiée en sainte.<br />

Le film ne doit pas être diffusé en salles mais commercialisé sur internet et vendu aux seuls<br />

"abonnés" de Dieudonné.<br />

La Licra réclamait le retrait de la bande-annonce postée sur YouTube, ainsi que l'interdiction<br />

de diffusion du DVD. Elle demandait également 10.000 euros de dommages et intérêts.<br />

Vendredi soir, la juge des référés Anne-Marie Sauteraud constate que la vidéo litigieuse "a été<br />

retirée du site www.youtube.com et que le film +L'antisémite+ n'a pas été communiqué à ce<br />

jour".<br />

Du coup, elle estime qu'il n'y a "pas lieu à référé" sur les demandes de la Licra "à qui il<br />

appartiendra, le cas échéant, de saisir la juridiction du fond pour qu'il soit statué sur les<br />

infractions invoquées". Me Kaminski se réservait vendredi cette dernière possibilité.<br />

Dans son ordonnance, la juge reconnaît que "la plupart des images et propos peuvent être<br />

ressentis comme particulièrement choquants et provocateurs" mais, nuance-t-elle, "il n'est pas<br />

pour autant établi, avec l'évidence requise en référé, qu'elles constituent" un négationnisme ou<br />

une provocation à la haine contre les juifs.<br />

En outre, écrit-elle, "malgré son caractère insidieux et particulièrement outrancier, la séquence<br />

n'est nullement présentée comme une thèse scientifique ou sérieuse et nul ne peut se tromper<br />

sur son aspect parodique, étant rappelé que le juge n'a pas à se prononcer sur le bon ou le<br />

mauvais goût de ce qui est présenté comme humoristique".<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6719-la-justiceninterdit-pas-le-film-de-dieudonneparis-13-avr-2012-afp<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Biennale de Lyon, la fabrique de la danse<br />

Pour sa XVe édition, la Biennale de la danse de Lyon sera dirigée par Dominique Hervieu.<br />

La chorégraphe succède ainsi à Guy Darmet. Pour sa première édition, elle place la barre<br />

haute avec un fil conducteur, celui de la fabrique. Du spectacle populaire, du spectacle pointu<br />

et des bals grandioses, du 13 au 30 septembre, Lyon danse !<br />

Du 13 au 30 septembre, la période est raccourcie mais le budget reste identique. L’idée ?<br />

Apporter une ambiance de festival dans la ville et permettre aux productions de respirer. Pour<br />

ce faire, les huit créations « fabriques des oeuvres » s’installeront quinze jours avant les<br />

premières dans les différents théâtre de la ville pour pouvoir finir les répétitions, qui seront<br />

379


ouvertes au public, dans une exigence de »fabrique du regard ». Tout comme à Chaillot, la<br />

ville changera d’allure en invitant les spectateurs à danser, ce sera la « fabrique des<br />

amateurs »… au programme, des bals mais surtout une création de Julie Desprairies qui fera<br />

coexister sur la scène de l’Opéra de Lyon 250 amateurs et 250 professionels. Enorme.<br />

Dans le détail, le programme est une alliance parfaite de gros tubes, d’habitués de la scène<br />

performative et de découvertes worldwilde. On retrouve Galvan, Prejlocaj, Orlin, Découfflé.<br />

Aux côtés des chorégraphes »classiques », ceux qui allient danse, théâtre et performance sont<br />

présents : Chaignaud, Jan Fabre; Ouramdame…Cette biennale se place sous le signe général<br />

du spectacle vivant, le metteur en scène David Bobee présentera un Roméo et Juliette, preuve<br />

que la danse ici assume son aspect narratif. Des sujets lourds, tels que le deuil pour Fabre ou<br />

l’exil pour Ouramdame prouvent bien que la danse aujourd’hui n’est pas uniquement un acte<br />

physique. Néamoins, cet aspect ne sera tout de même pas absent. Le chorégraphe de hip hop<br />

japonais Bruce Ykanji usera de virtuosité sans dramaturgie. Dans la même vaine, mais de<br />

façon fort differente, on verra un Samuel Lefeuvre chercher la rupture dans « Accidents ( ce<br />

qui arrive) ».<br />

La programmation offre un regard sur le panel de la danse contemporaine mais aussi nous<br />

permet une ouverture vers un ailleurs rarement présent sur les scènes parisiennes. La troupe<br />

des artistes de Sebatu créra une « Nuit Balinaise », en hommage à Antonin Artaud. Un grand<br />

spectacle rassemblant cinquante danseurs et deux solos intimistes permettra au public de<br />

découvrir les danses qui ne sont jamais montrées aux touristes.<br />

Nous ouvrions ce panorama sur un bal, il est temps de l’annoncer. Les trois derniers jours du<br />

festival, quatre scènes de danses du patrimoine cinématographique mondial seront montrées.<br />

A nous ensuite d’apprendre les pas et de danser le madison comme Catherine Deneuve dans<br />

Potiche !<br />

Alors on danse …<br />

Source : http://toutelaculture.com/2012/04/biennale-de-lyon-la-fabrique-de-la-danse/<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Robin Gibb, le chanteur vedette des Bee Gees, est dans le coma<br />

Robin Gibb, le chanteur du groupe britannique emblématique des Bee Gees, âgé de 62 ans, est<br />

dans le coma à l'hôpital après avoir contracté une pneumonie alors qu'il lutte contre le cancer,<br />

selon son site internet officiel et sa famille.<br />

"Malheureusement, les informations selon lesquelles Robin a contracté une pneumonie et se<br />

trouve dans le coma sont vraies. Nous espérons et nous prions pour qu'il s'en sorte", ajoute un<br />

communiqué publié sur RobinGibb.com.<br />

Selon la presse britannique, le chanteur est hospitalisé à Chelsea (ouest de Londres) et sa<br />

femme Dwina, ses trois enfants et son frère Barry -- qui fait aussi partie de son groupe -- sont<br />

à son chevet.<br />

Gibb, qui appartient à l'un des groupes qui ont vendu le plus de disques au monde, avait été<br />

opéré des intestins il y a 18 mois. C'est à cette occasion que les médecins ont diagnostiqué<br />

chez lui une tumeur et un cancer du colon et du foie.<br />

De retour en public en février, Gibb avait déclaré que son traitement avait provoqué chez lui<br />

une amélioration "spectaculaire", faisant naître l'espoir que son cancer était en rémission.<br />

Mais, depuis, sa santé s'était fortement détériorée.<br />

380


Gibb était trop malade pour participer mardi au lancement de sa première oeuvre classique,<br />

"Le Requiem du Titanic", composé avec son fils Robin-John Gibb pour commémorer le 100e<br />

anniversaire du naufrage du paquebot.<br />

Il lui avait fallu plus de deux ans pour concevoir et achever cette oeuvre, qui a été enregistrée<br />

avec le Royal Philharmonic Orchestra.<br />

Il était prévu que Gibb interprète lui-même la chanson "Don't Cry Alone" à la première, au<br />

Central Hall de Westminster à Londres.<br />

"C'était le seul endroit où il voulait vraiment être depuis deux ans et demi, et de ne pas<br />

pouvoir y être a été pour lui un crève-coeur", a déclaré jeudi son fils RJ Gibb à la télévision<br />

BBC.<br />

"Il est encore à l'hôpital. Il combat une infection pulmonaire", un problème lié à son cancer, at-il<br />

ajouté.<br />

"Si Dieu le veut, et nous prions tous pour lui dans ce sens, il s'en sortira et pourra rapidement<br />

se remettre sur pied", a ajouté le fils de Gibb.<br />

Le chanteur avait subi en 2010 une opération des intestins pour un problème héréditaire de<br />

malformation intestinale dont son frère jumeau Maurice était déjà mort à l'âge de 53 ans, en<br />

2003.<br />

Barry, Maurice et Robin Gibb ont atteint des sommets dans le monde de la musique pop dans<br />

les années 1970 avec des titres tels que "How Deep Is Your Love", "Stayin' Alive", et "Night<br />

Fever".<br />

L'ensemble avait atteint des ventes records de plus de 200 millions de disques.<br />

Source : http://www.lascene.com/a-la-une/actualites/depechesscenes/6728-robin-gibble-chanteur-vedette-des-bee-gees-est-dans-le-comalondres-14-avr-2012-afp<br />

Publié le 14 avril 2012<br />

- Intermittents, artistes, responsables de structures restent sur leur faim<br />

pour le prochain scrutin<br />

Au moment où l’économie fait figure centrale sur la scène de la campagne présidentielle, crise<br />

oblige, la culture, elle, y joue le rôle de figurant de dernier plan. Les artistes et professionnels<br />

cantaliens du spectacle vivant dénoncent d’une même voix une politique de casse et espèrent<br />

le coup de théâtre du changement.<br />

Vendredi soir, minuit. Les acteurs de la compagnie du Souffleur de verre, fourbus après trois<br />

heures de jeu de haute volée, quittent la scène. Au sortir du théâtre, une image de la pièce<br />

persiste : un lit d'hôpital éclairé par un néon blême. Depuis dix ans ( lire par ailleurs), le<br />

modèle culturel français s'effrite peu à peu, expliquent unanimement les professionnels, et ce<br />

lit de malade revêt le symbole métaphorique d'une raréfaction des moyens, de difficultés<br />

grandissantes à donner droit de citer à la création.<br />

Source :<br />

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/cantal/2012/04/14/intermitt<br />

ents-artistes-responsables-de-structures-restent-sur-leur-faim-pour-le-prochain-scrutin-<br />

1143447.html<br />

Publié le 14 avril 2012<br />

381


Thème N° 12<br />

Musique<br />

(Hanna MARTY)<br />

<strong>Focus</strong> <strong>thématique</strong> : Icône rock et produit culturel :<br />

Bob Dylan, expo, ciné & co<br />

(Daniel Kramer)<br />

Le paysage parisien est actuellement riche en exposition dédiées à des figures<br />

artistiques fortes s’exprimant au travers de diverses disciplines : Tim Burton, Helmut Newton,<br />

Bob Dylan. Chacun d’eux s’est vu octroyé une étiquette telle que réalisateur goth ou dark<br />

pour Tim Burton ; photographe bousculant les principes de cet art pour Helmut Newton et ses<br />

Grand Nu, entre autres œuvres ; et Bob Dylan, folk singer devenu porte parole d’une<br />

382


génération puis d’un mouvement, le Rock.<br />

C’est à ce dernier que nous nous intéressons particulièrement. De retour sur le devant de<br />

toutes les scènes artistiques, Bob Dylan, fait parti de ces figures pop permettant à l’industrie<br />

culturelle de multiplier les récidives artistiques.<br />

Une frénésie pour le chanteur semble être lancée puisque nombre de média mettent en avant<br />

des actualités concernant une exposition, Bob Dylan l’Explosion Rock 61-66 à la Cité de la<br />

Musique, l’album Blood on the Tracks bientôt adapté au cinéma, un album bientôt dans les<br />

bacs, un retour sur scène en tant que tel avec plusieurs dates françaises animant fortement les<br />

fans de l’artiste contestataire. Même la mode se l’approprie afin que la jeunesse actuelle<br />

puisse calquer ses codes vestimentaires et paraître ainsi à la pointe de la tendance rock.<br />

Personnalité devenue transgénérationnelle, Bob Dylan est plus reconnu aujourd’hui en tant<br />

que symbole qu’en tant que folk singer.<br />

L’artiste ne deviendrait-il pas finalement un produit culturel utile et vendeur, poussant<br />

plusieurs générations à la consommation de cet homme vendu sur différents supports ?<br />

Et la musique dans tout cela ?<br />

383


- Exposition à Paris : dans la peau des muses<br />

Art parmi les arts, la mode s’est toujours nourrie de cinéma, de musique ou de photographie !<br />

Preuve en est une nouvelle fois faite aujourd’hui, avec l’engouement de la sphère mode autour<br />

des expositions de Bob Dylan, Helmut Newton, Tim Burton ou encore Louis Vuitton/Marc<br />

Jacobs qui se tiennent en ce moment dans la capitale. Autant d’occasions de se glisser dans la<br />

peau d’icônes modernes. Que vous soyez la femme rétro chic, l’extravagante créative, la<br />

fatalement sexy ou encore l’androgyne-rock, à chaque artiste, sa muse… Et à chaque femme<br />

la possibilité d’en prendre les traits.<br />

Source : http://www.lofficielmode.com/2012/03/27/exposition-paris-marc-jacobs-bob-dylanhelmut-newton-tim-burton/<br />

Publié le 27 mars 2012<br />

- Deux dates, une expo… Bob Dylan est à l’honneur en France cet été, avant<br />

la sortie d’un nouvel album …<br />

DYLAN VA ILLUMINER LES NUITS DE FOURVIÈRE<br />

Après un passage à Bercy en octobre dernier, la légende vivante - l’image est pour une fois<br />

fidèle - du folk-rock reviendra en France pour les Nuits de Fourvière, à Lyon. Le chanteur se<br />

produira le mercredi 18 juillet dans le cadre splendide du Grand théâtre romain du parc<br />

archéologique de la colline ouest de la ville.<br />

La billetterie sera ouverte à partir du 6 avril, selon le site internet du festival estival de la<br />

capitale des Gaules – qui propose théâtre, musique, danse, opéra, cirque, cinéma... du 5 juin<br />

au 31 juillet.<br />

FOREVER YOUNG AUX VIEILLES CHARRUES<br />

Les organisateurs nous ont refait le coup des panneaux de «Subterranean Homesick Blues»<br />

pour annoncer la nouvelle: «Dimanche 22 Juillet, les Vieilles Charrues présentent… Bob<br />

Dylan».<br />

«Il n'est jamais venu mais c'est presque une vieille histoire entre nous», a expliqué Jean-<br />

Jacques Toux, l’un des programmateurs du festival, au journal «Le Télégramme». «On tentait<br />

le coup chaque année depuis plus de quinze ans mais sans succès. Il y avait toujours quelque<br />

chose qui bloquait. Soit il ne tournait pas, soit il tournait en juin, en août... Bref, ça n'allait<br />

pas. Mais ce coup-ci, c'est bon. Enfin...». Et de conclure: «On est aux anges. Pour nous, c'était<br />

un vieux rêve»…<br />

EXPOSITION ROCK À LA CITÉ DE LA MUSIQUE<br />

Paris n’est pas en reste. Après l’avoir accueilli en octobre, la capitale a fait du jeune Robert<br />

Zimmerman son hôte pour le printemps et l’été. L’exposition «Dylan, l’explosion rock 61-<br />

66», inauguré le 6 mars, continue jusqu’au 15 juillet. Elle retrace la première partie de la<br />

carrière du chanteur, du frêle garçon débarqué du Minnesota à Greenwich village avec ses<br />

«protest song» jusqu’à l’électrocution de sa guitare et de ses textes, aux nouvelles envolées<br />

poétiques. «Judas !», lui-criera un folkeux intransigeant lors d’un concert au Royal Albert<br />

Hall en 1966. «Jouez fort» demandera Dylan à son Band…<br />

384


L’exposition comprend notamment soixante photos en noir et blanc de Daniel Kramer, qui a<br />

accompagné Dylan en tournée entre 1964 et 1965 – les années charnières du chanteur. Des<br />

clichés qui offrent ainsi «un témoignage saisissant de la métamorphose du folk singer en rock<br />

star», assure la Cité de la Musique sur son site internet, où l’on peut découvrir une mine<br />

d’information sur l’exposition…<br />

UN NOUVEL ALBUM<br />

Aujourd’hui âgé 71 ans, Bob Dylan n’est toujours pas décidé à prendre sa retraite. Le<br />

chanteur enregistre actuellement son 35e album studio, qui pourrait sortir d’ici la fin de<br />

l’année. Le chanteur de Los Lobos et multi-instrumentiste David Hidalgo, qui est apparu sur<br />

les derniers albums de Dylan, «Together Through Life» et «Christmas in the Heart» en 2009,<br />

a confié à l’«Aspen Times», qu’il venir de terminer de nouveau morceau. «C'est une chose<br />

étonnante, comment il reste créatif».<br />

Source : http://www.parismatch.com/Culture-Match/Musique/Actu/Les-Vieilles-Charruesont-annonce-Bob-Dylan-un-ete-a-l-honneur-dans-l-Hexagone.-386084/<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- La légende du folk-rock Bob Dylan "enfin" aux Vieilles Charrues le 22<br />

juillet<br />

La légende américaine folk et rock Bob Dylan, attendue depuis des années aux Vieilles<br />

Charrues, sera "enfin" à l'affiche du premier festival européen de musiques actuelles, le 22<br />

juillet à Carhaix (Finistère), lors de la 21e édition, ont annoncé les organisateurs.<br />

"On est super content! Cela fait quelques années qu'on courait après lui, plus de 15 ans. A<br />

chaque fois, des problèmes de calendrier nous empêchaient de recevoir Bob Dylan. Cette<br />

année, c'est la bonne", s'est félicité un des programmateurs du festival breton, Jean-Jacques<br />

Toux.<br />

"Son agent reçoit une offre (des Vieilles Charrues) depuis plus de 15 ans. C'est devenu une<br />

blague entre lui et nous. On n'osait plus en parler", a souligné M. Toux.<br />

L'icône de la "protest song" américaine des années 1960, puis du rock électrisé, a entamé<br />

voici plusieurs mois un "Never ending tour", tournée mondiale sans fin, qui le conduira aussi<br />

au festival des Nuits de Fourvière à Lyon le 18 juillet.<br />

Comme les années précédentes, le festival de Carhaix restera sur sa jauge de 53.000<br />

spectateurs payants par soir pour "privilégier le confort et l'accueil des festivaliers", a<br />

expliqué M. Toux. Le budget de cette 21e édition se situera entre 3,5 et 4 millions d'euros,<br />

selon lui.<br />

The Cure, Selah Sue, Coeur de Pirate, Justice, Metronomy, Hubert Félix Thiéfaine, Brigitte,<br />

Hollie Cook, Chinese Man et les rappers de 1995 seront également à l'affiche du festival, qui<br />

se déroulera du 19 au 22 juillet sur le thème des super héros.<br />

Source : http://www.lepoint.fr/culture/la-legende-du-folk-rock-bob-dylan-enfin-aux-vieillescharrues-le-22-juillet-29-03-2012-1446423_3.php<br />

Publié le 29 2012<br />

385


- Dailymotion rend hommage à Bob Dylan<br />

A l’occasion de l’exposition « Bob Dylan, l’explosion rock », qui se tient actuellement à Paris<br />

à la Cité de la musique, Dailymotion lance un concours de reprises de la légende de la folk.<br />

Bien nommé «With Bob On Our Side », l’opération permet aux fans de Dylan de partager<br />

leurs meilleurs reprises et de gagner des guitares, des coffres photos et des CD. Le grand<br />

gagnant jouera lors d’un mini-concert organisé en hommage. A chaque fin de mois, les<br />

chansons préférées des membres de Dailymotion seront diffusées à l’exposition de la Cité de<br />

la Musique.<br />

Source : http://www.evene.fr/musique/actualite/dailymotion-rend-hommage-a-bob-dylan-<br />

903838.php<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- Bob Dylan dans l'objectif de Daniel Kramer<br />

(Daniel Kramer)<br />

La photographie a beaucoup fait pour ériger le mythe de Bob Dylan. Il est devenu l'archétype<br />

de la rock star des années 60, le mètre-étalon auquel se mesuraient tous les autres musiciens.<br />

Il y a les Ray Bans, les boots, la chemise au col boutonné, les cheveux savamment en bataille.<br />

Tous les grands photographes de la scène rock, de Jerry Schatzberg à Jim Marshall et Annie<br />

Leibovitz, ont contribué au mythe de Dylan.<br />

L'exposition Bob Dylan, L'Explosion Rock 61-66, à la Cité de la Musique, permet de revoir<br />

certains des portraits les plus connus du chanteur, notamment, les images de Daniel Kramer. Il<br />

a réalisé la photo de Highway 61 Revisited, album légendaire, ainsi que celle de Bringing it<br />

All Back Home. Kramer a également photographié la session de Like a Rolling Stone. C'est<br />

386


en voyant le jeune Dylan à la télévision que Kramer, fasciné, décide de le suivre. En 1964 et<br />

1965, le jeune photographe, qui a été l'assistant de Philippe Halsman et de Diane Arbus et de<br />

son mari Alan, suit la jeune star pas à pas et tirera de ce compagnonnage des images qui<br />

scelleront le légende de Dylan, mais aussi fixeront pour toujours les canons de l'image de la<br />

rock star.<br />

Source : http://blog.madame.lefigaro.fr/stehli/2012/03/bob-dylan.html<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

- Musique : comment le folk singer Bob Dylan est devenu une rock star<br />

Une passionnante exposition parisienne raconte comment entre 1961 et 1966, le chanteur folk<br />

s'est mué en rock star.<br />

Tout cela n'est qu'un malentendu. Un quiproquo. C'est en substance ce que l'exposition<br />

présentée à Paris met en évidence. Une méprise, comme celle qui laissera frustrés les visiteurs<br />

croyant venir tout apprendre sur Bob Dylan. Dirigée par le musicographe américain Robert<br />

Santelli, « Bob Dylan, l'explosion rock (61-66) » prend le parti de ne montrer qu'un épisode<br />

de la vie de Dylan. Un « traitement avec un angle », comme on dit. Elle ne raconte qu'une<br />

seule histoire. La plus dingue et la plus belle de toutes : comment Bob Dylan a tourné le dos à<br />

son destin de prophète de la chanson folk contestataire pour endosser le cuir noir et<br />

l'électricité du rock. Et aider cette nouvelle musique populaire à sortir de l'état adolescent.<br />

La guitare d'Elvis<br />

Rien d'étonnant dès lors que l'exposition s'ouvre par une vitrine renfermant une guitare de<br />

1950 ayant appartenu à… Elvis Presley. Une autre présente des effets de Buddy Holly, héros<br />

d'une musique électrique qu'écoute avec ferveur à la radio le jeune Robert Zimmerman. Né en<br />

1941 dans une famille juive de la classe moyenne du Minnesota, ce teenager au regard déjà<br />

charbonneux apprend en autodidacte à jouer la musique de ses idoles avec assurance et<br />

effronterie.<br />

Ce n'est qu'à la toute fin des années 1950, tandis qu'il fréquente l'université de Minneapolis,<br />

que viendra la révélation de la folk music et des chansons protestataires du poète et chanteur<br />

populaire Woody Guthrie. Annuaires de lycée, photos de famille, premiers manuscrits<br />

témoignent avec émotion de ces années d'éclosion et d'apprentissage.<br />

La grande aventure ne débute vraiment qu'en 1961, quand celui qui s'appelle désormais<br />

Bob Dylan (en hommage au poète Dylan Thomas) abandonne la fac et rejoint New York. Sa<br />

silhouette de chat maigre au museau aquilin se fond dans l'humeur bohème des cabarets de<br />

Greenwich Village, comme le Gerde's Folk Club, où il se joue en ouverture de John Lee<br />

Hooker.<br />

Tout bascule le jour où « The New York Times » consacre un article à ce gamin au timbre<br />

nasillard et aux complaintes folk. Signé par Columbia Records, Dylan enregistre un premier<br />

album en deux jours de novembre, pour un budget de 402 dollars. Onze chansons<br />

traditionnelles (dont « The House of the Risin' Sun »), et deux compositions personnelles.<br />

Quand Martin Luther King prononce son fameux discours (« I Have a Dream ») devant le<br />

Lincoln Memorial à Washington, le 28 août 1963, Bob Dylan fait partie des artistes invités à<br />

chanter. Publiée deux mois plus tôt, la chanson « Blowin' in the Wind » (« Combien de routes<br />

un homme doit-il parcourir avant que vous ne l'appeliez un homme ? ») résonne dans la<br />

marche historique du Mouvement des droits civiques comme un écho. À 22 ans, le barde du<br />

387


Minnesota est reçu comme un prophète, le nouvel as folk de la contestation.<br />

Les fascinantes photos de Daniel Kramer, qui composent la colonne vertébrale de l'exposition,<br />

présentent ce Dylan-là, charismatique en diable, habité par la beauté de sa jeunesse et la<br />

puissance de sa détermination. Grimaçant en studio, chahutant avec son amoureuse Joan<br />

Baez, jouant aux échecs ou paradant en chapeau-claque dans les rues de Philadelphie, Dylan<br />

est Dylan : une icône. Pour l'éternité.<br />

« Pas un prophète »<br />

Sauf à dire que le costume de Dieu de la folk music contestataire l'encombre. À 23 ans à<br />

peine, Dylan refuse d'être le gourou de la « protest song ». « Je sais que je ne suis pas un<br />

prophète/Pas même le fils d'un prophète », chante-t-il dans « Long Time Gone »… Rien n'y<br />

fait.<br />

Pour provoquer un électrochoc, Dylan affirme ses intentions rock: il s'habille de cuir noir et<br />

troque sa guitare sèche contre une Fender électrique. Lors des concerts de 1965, certains fans<br />

sont outrés de la première heure (« Judas ! » crient certains). Au mythique festival folk de<br />

Newport, des sifflets couvrent le groupe embarqué dans la saturation électrique. Le folk singer<br />

est devenu une rock star. Plus rien, ni la folk music, ni le rock, ni Bob Dylan, ne sera plus<br />

comme avant.<br />

« Amenez-moi Françoise »<br />

Au sous-sol de la Cité de la musique, l'exposition est consacrée à Dylan et la France. Son rêve<br />

romantique de Paris nourrit ses fantasmes. Au dos de la pochette de son deuxième album, le<br />

chanteur a même imprimé un poème dédié à… Françoise Hardy. À la grande surprise de<br />

l'intéressée.<br />

26 mai 1966, Dylan est à l'Olympia. À l'heure de débuter son concert triomphal devant une<br />

salle pleine, il refuse de monter sur scène tant qu'il n'aura pas rencontré Françoise Hardy ! Pris<br />

de panique, les régisseurs localisent la chanteuse française et partent la chercher pour la<br />

conduire à Dylan.<br />

Une photo surréelle témoigne de ce « tête-à-tête » : Dylan, l'air renfrogné, regarde le sol.<br />

Françoise Hardy tient un disque dans ses bras et semble moins désemparée que plongée dans<br />

un ennui profond. En légende de la photo, elle raconte : « Il m'a joué deux chansons : "I Want<br />

You" et "Just Like a Woman". La pensée qu'il me délivrait peut-être un message via ces<br />

chansons ne m'effleura pas… On ne s'est jamais revus. »<br />

Source : http://www.sudouest.fr/2012/04/01/le-jour-ou-bob-tua-dylan-675722-4608.php<br />

Publié le 01 avril 2012<br />

- Il était une fois un gars avec une guitare au milieu d'un halo de lumière<br />

La première photographie montre Bob Dylan de face, en portrait rapproché. A Woodstock,<br />

août 1964, l'air un peu perdu, il fait à peine ses 24 ans. Sur la dernière, en pied, Dylan, un an<br />

plus tard, à New York, fixe l'objectif, ironique, sûr de lui. De l'une à l'autre Dylan a compris le<br />

pouvoir de l'image et a appris à présenter une pose, contrôler une attitude.<br />

A la Cité de la musique à Paris, les photographies de Daniel Kramer constituent l'une des trois<br />

parties de l'exposition "Bob Dylan, l'explosion rock 61-66", présentée jusqu'au 15 juillet. Le<br />

chanteur, guitariste et auteur-compositeur américain n'y a pas pris une part active ni manifesté<br />

à ce jour son intérêt pour l'initiative. Ces photographies bien présentées, dans des tirages de<br />

belle qualité, s'étendent dans un long couloir, tout vêtu de bleu. En appui, certaines des<br />

388


chansons de Dylan sont diffusées au bon volume.<br />

Trois photographies, parmi la soixantaine de Kramer, sortent du lot. New Haven,début 1965,<br />

Dylan vu de dos, sur scène, dans un halo, déhanché très rock'n'roll comme l'une de ses idoles,<br />

Elvis Presley. A ses côtés, de profil, Joan Baez est assise, comme en prière. Columbia<br />

Studios, New York, 1965, le producteur Tom Wilson, longue silhouette qui domine Dylan,<br />

bras ballants, absent, ailleurs dans son accoutumance d'alors à diverses drogues. Stade de<br />

Forest Hills, New York, 28 août 1965, loin, tout là-bas, on le discerne à peine avec ses<br />

musiciens et au premier plan une immense enceinte d'où bientôt vont sortir les décibels. Rien<br />

que pour ces trois images, il faut passer à la Cité de la musique.<br />

A ces images répondent trois salles, conçues par Robert Santelli, commissaire de l'exposition<br />

et directeur du Grammy Museum de Los Angeles. Lors de précédentes expositions consacrées<br />

à Jimi Hendrix, Pink Floyd ou Miles Davis, la Cité de la musique avait présenté objets,<br />

costumes, instruments, dans des délires visuels et colorés. Avec Dylan, rien de tel. Il monte<br />

sur scène avec ses musiciens, fait son truc et repart. Sans mise en scène ou décors.<br />

Les objets du culte restent donc simples : guitares antiques des héros de Dylan (Woody<br />

Guthrie, Buddy Holly, Presley...), pochettes de disque, dont celles de ses inspirateurs,<br />

photographies d'enfance ou d'adolescence (Dylan sur une moto Harley Davidson), affiches...<br />

Au mur, les textes de quelques chansons de Dylan (poétiques, politiques, surréalistes,<br />

amoureuses...) traduites en français.<br />

Sur plusieurs écrans passent en boucle des témoignages. Parmi lesquels celui de Murray<br />

Lerner, qui filma Dylan au Festival de Newport. D'abord en 1963, dans le rôle de chantre du<br />

folk protestataire qui lui a été attribué et dont il jouera pour se faire une place au soleil avant<br />

de vite s'en détacher. Et le 25 juillet 1965, lorsque Dylan est passé à l'électricité. Huées et<br />

extase.<br />

Cette (r)évolution était pourtant bien paisible. L'"explosion rock" du titre de l'exposition<br />

survend le sujet et en exagère l'impact à côté des déflagrations des premiers rockers (la guitare<br />

de Chuck Berry à la fin des années 1950), de la vague britannique (Kinks et Who) ou des<br />

premiers groupes garage aux Etats-Unis (Kingsmen, Sonics, Trashmen...).<br />

Troisième élément de l'exposition : Dylan et la France, en particulier Paris, confié au chanteur<br />

et auteur-compositeur Silvain Vanot. Bob Dylan joue à l'Olympia le 24 mai 1966 et la presse<br />

s'intéresse au phénomène en amont - notamment dans Le Monde (daté du 25 mars 1966), un<br />

article passionnant de Jacques Amalric. Mais, après le concert, Paris Jour du 26 mai titre sur<br />

le "beatnik milliardaire" dont le cachet est égal à celui de dix ans de travail pour un ouvrier.<br />

Un panneau désopilant montre tout ce qu'est Dylan alors et pour les décennies à venir.<br />

Conférence de presse d'avant-concert : "Voulez-vous exprimer quelque chose de spécial dans<br />

vos chansons - "non" ; vous considérez-vous comme un auteur - "non" ; pourquoi chantezvous<br />

- "parce que... j'en ai envie"."<br />

L'exposition de la Cité de la musique s'arrête à 1966. Dans ce cadre elle remplit son rôle, bien<br />

documentée. Mais c'est aussi sa faiblesse. Dylan y est statufié dans ses seuls débuts. Or, la<br />

suite le montrera, il n'aura de cesse de jouer avec les styles et les histoires des musiques<br />

populaires, des parures bien plus variées que cette mythologie réductrice.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/04/02/bob-dylan-s-expose-a-la-cite-dela-musique_1679100_3246.html<br />

Publié le 02 avril 2012<br />

389


- Cité de la musique - Bob Dylan, généalogie d'une légende<br />

Lorsqu’il publie en mars 1962 son premier album, Bob Dylan n’a juste pas 21 ans. Il vient de<br />

quitter son Minnesota natal pour New York, où il rêve de rencontrer son idole Woody<br />

Guthrie. Armé d’une guitare acoustique, d’un harmonica et d’un volontarisme à toute<br />

épreuve, il écume les scènes de Greenwich, où il devient le fer de lance d’une nouvelle scène<br />

folk engagée, avant de se mettre à la musique amplifiée – «Trahison!», crieront certains<br />

puristes. Maîtrisant parfaitement son image, il refuse d’emblée de répondre aux journalistes<br />

pour mieux se construire sa propre mythologie. L’Américain est célébré à Paris à travers une<br />

exposition centrée sur ses années de formation, soit la période 61-66, au cours de laquelle il<br />

enregistrera sept albums majeurs. Proposant un beau reportage photo de Daniel Kramer,<br />

l’expo se penche d’abord sur les influences du musicien avant de résumer la naissance de sa<br />

légende puis de s’arrêter longuement sur sa réception française. Ce n’est pas inintéressant,<br />

mais les fans n’apprendront pas grand-chose de nouveau en parcourant cet hommage par trop<br />

mortifère en regard de la belle vitalité qu’affiche toujours Dylan à plus de 70 ans.<br />

Source : http://www.hebdo.ch/des_souris_et_un_homme_156573_.html<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- Le cinéma s’empare encore une fois de Bob Dylan<br />

Quinzième album de Bob Dylan, Blood on the Tracks servira de toile de fond à un long<br />

métrage produit par la société RT Features, a-t-elle annoncé. Paru en 1975, le disque demeure<br />

célèbre auprès des fans, en tant que témoignage de la séparation du chanteur d’avec son<br />

épouse d’alors, Sara.<br />

Un réalisateur devrait prochainement être attaché au projet, avec la mission sensible de<br />

monter un drame qui conservera l’esprit de Blood on the Tracks, marqué par les thèmes de la<br />

colère et de la solitude. L’album contient des chansons comme Tangled Up in Blue ainsi<br />

qu’Idiot Wind.<br />

Blood on the Tracks s’ajoute à la liste des films ayant déjà cherché à aborder l’énigme Bob<br />

Dylan. Todd Haynes s’était particulièrement fait remarquer en 2007 avec le biopic I’m Not<br />

There, où l’artiste était campé par six acteurs différents. Martin Scorsese a également<br />

consacré un documentaire à l’interprète de Blowin’ in the Wind et Like a Rolling Stone,<br />

baptisé No Direction Home, en 2005.<br />

Source : http://cinema.nouvelobs.com/articles/17798-le-cinema-sempare-encore-une-fois-debob-dylan<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

390


- Exposition : Bob Dylan, l’explosion rock 61-66″<br />

La cité de la musique présente une exposition à ne pas manquer sous aucun prétexte. Bob<br />

Dylan est sur tous les murs, sa musique retentit partout et c’est un vrai délice. Des portraits<br />

exclusifs et intimes du mythe sont exposés partout, ils donnent un regard nouveau sur l’idole<br />

de toutes les générations confondues.<br />

Ecoutez « Like a rolling stone » tout en lisant des extraits d’une conférence de presse de Bob<br />

Dylan à Paris où il malmène les journalistes est désormais possible. L’exposition est<br />

consacrée à une très courte période 1961-1966, mais c’est également une période qui a tout<br />

fait basculer dans le monde de la musique et où la rock star est passée du folk au rock et a fini<br />

par inventer le folk rock devenant ainsi l’indétrônable et inoubliable Dylan.<br />

Source : http://www.planetecampus.com/culture/51741-exposition-bob-dylan-lexplosionrock-61-66<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Bob Dylan, l’explosion rock de 61-66.<br />

Jusqu’au 15 juillet, découvrez comment Dylan a révolutionné le rock au travers l’exposition<br />

Bob Dylan, l’explosion rock, 61-66.<br />

Notre Dandy des bas-fonds est passé cette semaine à l’expo « l’exposition rock 31-66″ qui<br />

retrace les moments forts de cette période, qui vit Dylan modifier radicalement son approche<br />

artistique et susciter une véritable révolution musicale.<br />

Revivez au fil de photos inédites, d’objets – couvertures de disques, guitares acoustiques – de<br />

documents rares (manuscrits, etc.) , ainsi que d’archives audiovisuelles, cette étonnante<br />

histoire d’une évolution personnelle marquant un basculement de société.<br />

Source : http://www.border-line.fr/leblog/2012/04/bob-dylan-lexplosion-rock-de-61-66/<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Bob Dylan de retour en France<br />

Bob Dylan actuellement en tournée en Amérique du Sud sera de retour en France dès le mois<br />

de juillet pour faire le tour des festivals.<br />

2012 sera l’année de Bob Dylan ou ne sera pas. Le musicien mythique actuellement dans ce<br />

qu’il a baptisé sa tournée sans fin n’oubliera pas la France. Si c’est en Amérique du Sud qu’il<br />

passera le printemps, il sera de retour dans l’Hexagone dès le mois de juillet.<br />

Le 20 juillet, les fans le retrouveront aux arènes de Bayonne. Les festivaliers quant à eux<br />

auront le plaisir de le voir en live au Festival de Nîme le 15 juillet, aux Nuits de Fourvière de<br />

Lyon le 18 juillet et aux Vieilles Charrues de Carhaix le 22 juillet.<br />

A noter que « Chimes of freedom : the songs of Bob Dylan », un album regroupant 80 artistes<br />

qui reprennent les tubes de Bob Dylan est dans les bacs depuis les mois de janvier. Les<br />

bénéfices seront reversés à Amnesty International.<br />

391


Les fans du chanteur pourront également en apprendre plus sur lui à la Cité de la Musique de<br />

Paris où l’exposition « Bob Dylan, l’exposition rock » se déroulera jusqu’au 15 juillet.<br />

Source : http://www.directstar.fr/news-actu/musique/bob-dylan-de-retour-en-france_024925<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Bob Dylan malgré lui<br />

Bob Dylan s’affiche actuellement à l’exposition de la Cité de la musique, à Paris, qui retrace<br />

sa carrière en photos, vidéos et extraits musicaux. L’occasion de découvrir que<br />

l’ambassadeur de la révolution contestataire des années 60 aux Etats-Unis a toujours refusé<br />

d’être étiqueté ainsi<br />

Dans le couloir de photos de l’exposition sur Bob Dylan, à la Cité de la musique, quelques<br />

notes résonnent, dans une atmosphère qu’on appelle folk-rock, et que je raccourcirais<br />

volontiers en simple country… Une musique à laquelle je suis totalement hermétique. La voix<br />

nasillarde de Bob Dylan m’horripile autant que le vibrato de son harmonica… Pourtant, l’air<br />

ne m’est pas inconnu, et me rappelle même de bons souvenirs. Mais lesquels ?<br />

Dans les années 60, l’époque était propice à la musique socialement et politiquement<br />

contestataire. Dylan pose ses mots, et leur universalité touche le cœur des révoltés du système.<br />

Avec son amie -et amoureuse- Joan Baez, le message était pourtant clair : “« Nous n’avons<br />

qu’un but : faire de la poésie et de la musique. La politique, nous nous en moquons bien ! »”.<br />

Bob Dylan ne voulait surtout pas être un porte-drapeau. Son agacement pouvait parfois aller<br />

jusqu’à l’exaspération, non sans une pointe d’humour : “« Je ne suis pas un chanteur à<br />

message. Le mot message est triste, aussi laid qu’une hernie, juste bon pour des collégiennes<br />

de treize ans. Qu’on me donne une grande salle ; j’y installerai trente télégraphistes. Eux<br />

pourront vraiment délivrer des messages. Ils distribueront du même coup plus de messages<br />

que les gens n’en reçoivent régulièrement dans toute une vie »”.<br />

« Le seul mot d’interview le fait gémir »<br />

Mais les médias ne sont pas de cet avis et cherchent inlassablement à transformer le modeste<br />

chanteur en rebelle numéro un de la jeunesse. En 1966, lors d’une conférence de presse, on<br />

demande à Bob Dylan s’il se considère comme “« le leader des chansons contestataires ». Il<br />

répond : ‘« Je ne comprends pas ce que vous dites. C’est des mots de journaliste. Pas les<br />

miens ». Un autre lui demande pourquoi il n’écrit plus de chansons de protestation. Le<br />

chanteur s’agace : “« Toutes mes chansons sont des protestations. Dites encore n’importe<br />

quoi et j’aurais matière à protester »”. Pour détourner l’attention des journalistes trop<br />

curieux, Bob Dylan va même jusqu’à s’acheter des objets insolites (comme cette marionnette<br />

qui ne le quitte plus et qu’il baptisera Monsieur Finian). En 1966, dans Le Monde, Claude<br />

Kroes évoque cette froideur : “« On ne discute pas vraiment avec Bob Dylan, et le seul mot<br />

d’interview le fait gémir. Ce n’est pas qu’il haïsse les journalistes ou qu’il les méprise… Il est<br />

libre, c’est tout ! ».<br />

A la fin de l’exposition, tout à coup, le souvenir me revient comme une fulgurance. Forrest<br />

Gump. La guerre. La chanson. Je me souviens. Avant de partir pour le Viêt Nam, Forrest<br />

Gump rejoint Jenny, son amour d’enfance, dans un bar miteux. Nue derrière sa guitare, loin<br />

du rêve américain qu’elle convoitait depuis l’enfance, elle chante l’hymne pacifiste<br />

392


mondialement connu : Blowing in the wind. Un seul souvenir, mais pas des moindres. Que<br />

Bob Dylan fut perçu comme le grand patron du mouvement protestataire 60’s, je n’en doutais<br />

pas. Ce que j’ignorais, c’est qu’il l’était bien malgré lui.<br />

Source : http://mcetv.fr/mon-mag/1604-bob-dylan-malgre-lui<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

393


ACTUALITES<br />

- Du classique dès le biberon<br />

Onze Morlaisiens vont participer au concours régional des Petites Mains Symphoniques,<br />

samedi, au théâtre de Morlaix. Volonté individuelle ou choix des parents: Pourquoi ces<br />

enfants âgés de 6 à 12 ans ont-ils choisi de jouer de la musique classique?<br />

Parlez-leur de Justin Bieber ou de Matt Pokora, ils vont citeront Beethoven ou Vivaldi.<br />

Pendant que leurs copains et leurs copines s'amusent au foot ou à la danse, ces petits<br />

Morlaisiens répètent leur gamme au violon, à la flûte, et au violoncelle. Le goût de ces enfants<br />

pour la musique classique ne doit souvent rien au hasard. «Mon mari et moi adorons ce type<br />

de musique. Notre fille a l'habitude de regarder des DVD d'opéra avec nous», explique Gaëlle,<br />

maman de Claire, une jeune violoniste âgée de neuf ans. Bien souvent les petits Mozart ont<br />

été poussés dans la marmite de la musique classique par leurs parents. «Je pense qu'il faut<br />

côtoyer cette culture pour l'adopter», confirme Annick, grand-mère de Nina, neuf ans, qui<br />

joue du violoncelle depuis ses cinq ans. «Rare que la demande vienne des enfants» Pour la<br />

plupart des enfants inscrits à l'école de musique du Patio, la rencontre avec les grands<br />

compositeurs a été rendue possible grâce à la volonté de leurs parents. «Je pense que c'est<br />

assez rare que la demande vienne des enfants», reconnaît Gaëlle. Un avis partagé par Annick .<br />

Et la jeune mamie de prendre l'exemple de son fils. «J'ai essayé de l'inscrire à des cours de<br />

piano quand il était petit, mais il préférait jouer au foot avec ses copains!», sourit la g randmère,<br />

qui met en cause sa faible attirance personnelle pour le répertoire classique. «Il a lui<br />

même choisi de faire du violon» S'ils n'ont pas tous choisi la musique classique, les enfants<br />

sont unanimes pour clamer leur amour pour les instruments à cordes et à vent. Sylvie n'a<br />

jamais eu besoin d'obliger son rejeton à se rendre à ses cours de musique. «Victor a lui même<br />

choisi de faire du violon. D'ailleurs, on écoute très peu de musique classique à la maison»,<br />

glisse la mère d'un des deux garçons de la troupe. Des champs de légumes aux planches du<br />

théâtre. Pour Jean-Yves Gourvès, l'héritage familial n'explique pas tout. «Fils d'agriculteur,<br />

rien ne me prédestinait à travailler dans le monde artistique», explique le directeur du théâtre<br />

de Morlaix, qui cite l'exemple d'un ami trompettiste. «Sa famille ne s'intéressait pas à au<br />

classique. Ça ne l'a pas empêché d'intégrer le Conservatoire». La musique classique s'est<br />

démocratisée. Si la rigueur est toujours de mise, les répétitions sont plus conviviales. «Les<br />

enfants parlent de musique entre eux à l'école. Ça permet d'attirer de nouveaux musiciens»,<br />

souligne Gérald Kéraudy, coordinateur des Petites Mains Symphoniques. Ne soyez donc pas<br />

surpris(e) si votre enfant vous réclame le dernier album d'André Rieu !<br />

Source : http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/morlaix/ville/musique-duclassique-des-le-biberon-29-03-2012-1649824.php<br />

Publié le 29 mars 2012<br />

- Le streaming incite à l'achat de musique en ligne<br />

Quel est l'impact de l'écoute de musique en streaming sur les ventes de disques, de morceaux<br />

et la fréquentation des concerts ? Une équipe de chercheurs du laboratoire M@rsouin - issus<br />

394


de Télécom Bretagne et de l'université de Bretagne occidentale -, a analysé les pratiques<br />

musicales de 2 000 personnes, pour moitié vivant en Bretagne, pour le déterminer. Et conclut<br />

que l'écoute de musique en streaming a un effet positif sur l'achat de musique en ligne et la<br />

fréquentation des concerts de stars internationales, mais n'a pas d'impact sur les ventes de<br />

disques physiques.<br />

Avec le développement du haut débit, la musique s'écoute de plus en plus en diffusion directe,<br />

sans téléchargement de fichiers ; aux côtés de services dédiés, comme Deezer ou de Spotify,<br />

les sites de partage de vidéos, YouTube, Vimeo ou Dailymotion, accueillent les clips de la<br />

quasi-totalité des groupes, qui y voient une fenêtre de promotion au même titre que les<br />

passages à la radio ou à la télévision. Mais artistes comme maisons de disques ont vivement<br />

critiqué, à plusieurs reprises, le montant des revenus issus de ces plateformes, le jugeant<br />

beaucoup trop faible.<br />

Une plus grande facilité de découverte<br />

Les services de streaming auraient cependant d'autres bénéfices, et notamment un effet<br />

notable sur les ventes de musique en ligne, montre l'étude du M@rsouin. Pour les chercheurs,<br />

le développement du streaming pouvait avoir deux conséquences possibles : une substitution à<br />

l'achat de musique enregistrée, disques ou fichiers ; ou une utilisation complémentaire par les<br />

internautes, avec comme conséquence une augmentation des ventes, liée à une plus grande<br />

facilité de découverte de morceaux et de groupes.<br />

"Nos résultats valident la seconde hypothèse, et montrent que le streaming, tout comme la<br />

radio et la télévision, est associé positivement aux ventes de musique", conclut le M@rsouin.<br />

"Mais cet effet n'est visible que pour les ventes de musique en ligne, tandis que la télévision et<br />

la radio ont aussi un impact sur les ventes de musique sur supports physiques", notent les<br />

chercheurs.<br />

Pour expliquer cette différence entre ventes en ligne et sur supports physiques, les chercheurs<br />

avancent trois hypothèses complémentaires : une meilleure adaptation des morceaux sous<br />

forme de fichiers aux modes de consommation mobiles (téléphones, lecteurs MP3, etc.) ; la<br />

liberté laissée à l'internaute d'acheter les morceaux à l'unité, qui facilite l'achat ; et la présence<br />

en ligne d'outils de recommandation efficaces.<br />

"En conséquence, la complémentarité entre les plateformes de streaming et les ventes en ligne<br />

est renforcée par le besoin des consommateurs de faire des choix sur un marché vaste, avec<br />

peu de restrictions, tandis que la radio et la télévision ont plus d'influence sur ceux qui font<br />

leurs choix sur le marché physique traditionnel", analysent les chercheurs.<br />

Impact du streaming sur le téléchargement illégal<br />

Si les conséquences du téléchargement illégal sur les ventes de musiques ont fait l'objet de<br />

nombreuses études, peu de chercheurs se sont penchés sur les liens entre le streaming et les<br />

autres types de consommation légale. Or, deux études récentes tentant de démontrer une<br />

corrélation entre la mise en place de politiques de réponse graduée et l'augmentation des<br />

ventes légales portaient sur deux pays, France et Suède, dans lesquels les services de<br />

streaming sont fortement implantés.<br />

En Suède, pays où Spotify a été créé, le service des streaming est utilisé par une grande partie<br />

des internautes ; en France, le leader Deezer ne fournit pas de chiffres de son nombre<br />

d'utilisateurs pour la France, mais bénéficie d'une forte présence en ligne, notamment par le<br />

biais d'un partenariat avec Orange.<br />

Même si d'autres facteurs peuvent expliquer la progression de l'offre légale dans ces deux<br />

pays, comme la lutte contre le téléchargement illégal ou les ventes de baladeurs numériques,<br />

"la France et la Suède étant deux pays où l'usage de services de streaming est<br />

particulièrement courant, la hausse des ventes pourrait également s'expliquer par<br />

395


l'augmentation de l'utilisation du streaming", estime le M@rsouin, qui y voit une piste pour<br />

de futures recherches.<br />

source : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/03/30/le-streaming-incite-a-l-achatde-musique-en-ligne_1677987_651865.html<br />


<br />

Publié le 30 mars 2012<br />


<br />

- Musique: un logarithme aussi bon que les accordeurs professionnels<br />

Tous les musiciens, surtout les amateurs, connaissent le problème. S’ils ne veulent pas jouer<br />

trop faux, ils doivent d’abord accorder leurs instruments. Un nouvel algorithme pourrait venir<br />

révolutionner cette étape, explique le site Technology Review.<br />

Pour s’accorder, deux choix s’offrent au guitariste du dimanche en quête de justesse<br />

acoustique: soit il est doué de l’oreille absolue, c’est-à-dire qu’il est capable de reconnaître<br />

une note jouée seule, sans avoir besoin d’une référence externe. Dans ce cas, l’accordage ne<br />

lui posera pas trop de problème. Pour les autres, accordeurs électroniques, diapasons ou<br />

tonalité du téléphone (celle des vieux appareils), tout est bon pour trouver la bonne note.<br />

Pour la plupart des musiciens, cela suffit. Mais aussi pratiques que soient ces appareils, ils<br />

sont toujours moins performants que l’oreille humaine. Pour bien comprendre le problème, il<br />

faut garder à l’esprit que le son d’un instrument est issu d’une vibration, mesurée en hertz:<br />

«Lorsque vous pincez une corde, le son produit est composé d’une part de sa fréquence<br />

fondamentale [440 hertz pour la note «la»], et d’autre part de ses harmoniques, c’est-à-dire<br />

des multiples entiers de cette première fréquence fondamentale.»<br />

Problème: la fréquence double à chaque octave (intervalle entre deux mêmes notes, de do à do<br />

par exemple). Du coup «l’augmentation linéaire de la fréquence des harmoniques ne<br />

correspond jamais tout à fait l’augmentation exponentielle requis lorsque les notes sont<br />

arrangées en octave, il y a donc toujours un compromis» au moment de l’accordage.<br />

Explications: la musique occidentale utilise un système connu sous le nom de gamme<br />

tempérée, dans lequel une octave est divisée en 12 intervalles égaux. (Do, Do#, Ré, Ré#...Do).<br />

Mais si les octaves sont toujours accordées entre elles, les harmoniques sont en revanche<br />

légèrement décalées.<br />

Tout le talent d’un accordeur humain est alors d’«étirer» les intervalles entre les harmoniques,<br />

afin de les faire correspondre entre elles pour que le son soit agréable.<br />

Jusqu’à aujourd’hui, les accordeurs électroniques étaient incapables d’effectuer une telle<br />

tâche, ce qui explique pourquoi les artistes de haut niveau, surtout les pianistes, doivent<br />

encore faire appel à des accordeurs professionnels qui se livraient à un long (et coûteux)<br />

travail.<br />

Mais un physicien allemand vient de créer un algorithme permettant d’effectuer la même<br />

opération de manière automatique. Comme le remarque le Wall Street Journal, le charme de<br />

l’artisan écoutant et réglant patiemment chacune des 88 touches du piano ne sera peut-être<br />

bientôt plus qu’un lointain souvenir, remplacé par un petit boîtier électronique, moins<br />

mélomane mais beaucoup plus précis.<br />

Source : http://www.slate.fr/lien/52487/musique-logarithme-accordeurs-professionnels<br />

Publié le 30 mars 2012<br />

396


- L’accès à la musique sans discrimination<br />

Rendre accessible l’apprentissage instrumental à tous, peu importe l’âge, les capacités<br />

physiques et les limites intellectuelles. Voilà une chose qui tient à cœur Mélanie Mercier,<br />

copropriétaire de l’école de musique La Cadence à Saint-Charles. En novembre dernier, elle<br />

s’est rendue à Paris afin d’y suivre une formation de trois jours donnée par l’Association<br />

autisme piano et thérapie éducative (APTE) faisant d’elle la première praticienne de la<br />

méthode Dolce au Québec.<br />

Ce sont ses études et son intérêt marqué pour l’autisme qui l’ont mené à apprendre cette<br />

méthode développée il y a une dizaine d’années par Françoise Dorocq, professeur de piano à<br />

Paris et présidente de l’Association APTE.<br />

«À notre école, nous élargissons les horizons à ces personnes en enseignant d’autres<br />

instruments tels que la batterie et le saxophone. De plus, nous sommes ouverts à recevoir<br />

d’autres types de clientèle», explique-t-elle.<br />

Son souhait le plus cher est de rendre accessible l’apprentissage de la musique au plus grand<br />

nombre de personnes.<br />

«Ce n’est pas vrai que ce sont seulement les personnes douées et fortunées qui en sont<br />

capables et qui peuvent se le permettre. Je veux démystifier cela», soutient celle qui rédige<br />

actuellement un mémoire portant sur la musique et l’autisme.<br />

Briser l’isolement social<br />

«Prendre un enfant par la main», chantait Yves Duteil. C’est exactement ce que doivent faire<br />

Mélanie Mercier et ses cinq collègues avec les personnes «différentes» pour les emmener à<br />

comprendre la façon de jouer d’un instrument.<br />

«Il y a tout un processus qui entoure l’enseignement. D’abord, il est très important, surtout<br />

dans le cas des personnes TED, qu’une confiance soit établie entre l’élève et le professeur. Par<br />

la suite vient l’apprentissage de l’instrument par des jeux, des comptines et même, par des<br />

imitations afin de susciter l’intérêt de l’élève. C’est certain que ça prend de la patience et de la<br />

persévérance, mais on y va une chose à la fois et avec simplicité. On sait qu’au bout du<br />

compte, il y aura des résultats concrets. Ces personnes ont tellement une mémoire<br />

extraordinaire», fait savoir Mme Mercier.<br />

La méthode Dolce ne passe pas par les apprentissages fondamentaux. Le professeur se base<br />

sur ce qu’est l’enfant, ses goûts et ses envies.<br />

«Nous devons nous adapter à eux, les écouter et être attentifs, laisse-t-elle entendre. Le cours<br />

se déroule selon l’humeur et l’état du moment.»<br />

Concernant les progrès remarqués chez les élèves, Mme Mercier note, entre autres une<br />

amélioration de la communication, une plus grande facilité de s’intégrer aux autres et une<br />

augmentation de la confiance en soi.<br />

«C’est étonnant ce qu’ils arrivent à faire. Je ne considère pas que ces élèves aient du retard<br />

lorsqu’ils jouent. C’est simplement plus robotique», conclut-elle.<br />

Source : http://www.journalexpress.ca/Societe/2012-04-01/article-2944583/L%26rsquoaccesa-la-musique-sans-discrimination/1<br />

Publié le 01 avril 2012<br />


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397


- Festivals de musique mis quatre fois K.O par les JO<br />

Deux passions se partageaient jusque-là harmonieusement le cœur des Britanniques : la<br />

musique et (regarder) le sport. Jusqu'à cette année. Incapables de rivaliser avec la tenue cet été<br />

des jeux Olympiques à Londres, certains festivals anglais, grand messe rock ou<br />

rassemblement hype, sont contraints d'annuler leur édition 2012. Jeudi 29 mars, le Sonisphere,<br />

festival métal de renom, a rejoint la liste des disqualifiés.<br />

FTVi revient sur quatre champions mis sur le banc de touche et vous raconte le pourquoi du<br />

comment d'une hécatombe.<br />

1 - La victime la plus récente : le Sonisphere<br />

La faute aux prix des cachets<br />

Les métalleux sont en colère. Enfin, bien plus que d'habitude. Jeudi 29 mars, les organisateurs<br />

du Sonisphere, qui se tient d'habitude à Knebworth à moins d'une heure de voiture au nord de<br />

Londres, ont annoncé l'annulation pure et simple de leur festival. Plutôt que tout mettre sur le<br />

dos des JO, les organisateurs ont préféré insister sur la difficulté croissante que rencontrent les<br />

acteurs de la musique live, confrontés à des artistes qui s'alignent sur des prix de plus en plus<br />

prohibitifs. "Organiser le festival dans ce qui s'est révélé être une année particulièrement<br />

compliquée a été plus dur que ce à quoi nous nous attendions", reconnaissent-ils. Sur les<br />

forums et les sites spécialisés, les festivaliers considèrent que l'organisation des JO a<br />

forcément motivé cette décision.<br />

Le site The Void, lui, refuse de blâmer l'esprit olympique et dénonce l'aveuglement de la<br />

communauté métal, incapable d'assumer le fait que, de plus en plus cher, ses festivals attirent<br />

de moins en moins de monde.<br />

Pourquoi c'est dommage<br />

Au-delà de sa programmation chevelue (Kiss, The Darkness, etc.), le Sonisphere était censé<br />

accueillir l'étrange projet de reformation de Queen. Outre la crinière frisée et blanchie de<br />

Brian May et, en remplacement de Freddy Mercury, un ancien candidat de la Nouvelle Star<br />

américaine (Adam Lambert, version dance-goth de Sonic le hérisson), l'affiche semblait par<br />

ailleurs alléchante.<br />

Que les fans se rassurent, les interprètes de We are the champion joueront en ouverture des<br />

JO. Quand on a l'habitude de jouer dans les stades...<br />

2 - La victime la plus célèbre : Glastonbury<br />

La faute aux toilettes<br />

Sorti de boue en 1970 dans la campagne du Somerset, le festival de Glastonbury est une<br />

institution. De David Bowie, invité en 1971 à Arcade Fire en passant par Lady Gaga, Gorillaz,<br />

Amy Winehouse ou encore U2 et Beyoncé l’an dernier, "Glasto" compte parmi les plus<br />

grands rendez-vous rock au monde. En octobre 2010, les billets pour l’édition 2011 ont été<br />

vendus en à peine quatre heures. Véritable ville dans la ville, le festival s’étend sur plus 3,6<br />

km, accueille 180 000 personnes et comporte six scènes et, à la louche, plusieurs milliers de<br />

toilettes.<br />

C’est pas rien en festival, les toilettes. Ici, ils ont même été décisifs. En raison d’une pénurie<br />

de cabinets en plastique, loués à la pelle par l’organisation des JO, le festival a dû renoncer à<br />

son édition 2012. "Il y aura une demande accrue de cabinets à Londres. Donc les loueurs<br />

vont augmenter les prix. Ça va coûter les yeux de la tête", ont expliqué les organisateurs à la<br />

presse britannique, a rapporté Libé Next fin janvier.<br />

A cela s'ajoute un problème de sécurité : "Les autorités britanniques ont décidé de mobiliser<br />

davantage de policiers à Londres (environ 9 000 au total) dès le dernier week-end de juin<br />

pour faire face à l'afflux de touristes ayant choisi de visiter Big Ben et Tower Bridge avant les<br />

398


JO", a indiqué Libé Next. Il n'en fallait pas plus pour s'asseoir sur Glastonbury.<br />

Pourquoi c'est dommage<br />

Transumance annuelle d'Anglais torse nu rougis au soleil ou noirci par la boue, Glastonbury<br />

allie charme de la campagne et hystérie collective, ambiance Woodstock à l'heure du "binge<br />

drinking". L'occasion de faire d'étranges rencontres.<br />

3 - La victime la plus conciliante : le Big Chill<br />

Le Big Chill existe depuis 1994 et se tient depuis 2002 au château d'Eastnor dans le<br />

Hereforshire, au Pays de Galles. Les Chemical Brothers, Kanye West, Aloe Blacc... Jadis petit<br />

événement monté dans des clubs londoniens, il était devenue le "Big" rendez-vous chic et<br />

pointu du début du mois d'août outre Manche. Incapable toutefois de résister à la déferlante<br />

sportive.<br />

"J'ai tout fait pour changer la date pour ne pas coïncider avec les JO", a assuré l'organisateur,<br />

Melvin Benn. Confronté à l'impossibilité de bouger l'emploi du temps des artistes, il a jeté<br />

l'éponge, a raconté The Guardian à la mi-janvier.<br />

Pourquoi c'est dommage<br />

Parce que le cadre (so charming), donne sacrément envie de se balader dans les environs, sous<br />

le soleil du mois d'août, loin de l'océan de touristes planté au pied de Big Ben.<br />

4 - Le plus en mode "plan d'austérité" : l'Intro Festival<br />

Aussi appelé Middlesbrough Music Live, l'Intro festival ne mise pas sur les têtes d'affiche et<br />

ne court pas dans la même catégorie que les Glastonbury et autres Reading Festival. Son<br />

credo : les artistes british classique et fiable, style Razorlight ou Kaiser Chiefs. Parce qu'il est<br />

petit, il subsite notamment grâce aux aides du comté de Middlesbrough. L'année dernière,<br />

l'événement lui a coûté pas moins de 195 000 livres (234 000 euros), a dévoilé la BBC à la<br />

mi-février.<br />

En proie à des réductions budgétaires (c'est la crise), le budget dudit comté a été allégé de 14<br />

millions de livres pour les années 2012 et 2013. Résultat, la ville a décidé de garder ses sous<br />

pour les célébrations liées aux JO et au jubilée de la Reine. "Ce n'est pas un secret qu'avec les<br />

difficultés que rencontre le comté en raison des coupes budgétaires imposées par le<br />

gouvernement, il faut être raisonnable, a convenu un élu local. Mais c'est aussi une bonne<br />

occasion de se poser de faire le point et de penser à l'avenir".<br />

Pourquoi c'est dommage<br />

Parce que les gens des services culturels de la municipalité ont dû, en contrepartie, plancher<br />

sur d'autres événements : par exemple, le relais de la torche olympique (so rock'n'roll), certes<br />

accompagné d'un concert. Mais bon. C'est quand même pas la même chose.<br />

Solution de repli : la cérémonie de passage de la flamme olympique ?<br />

Source : http://www.francetv.fr/info/les-festivals-de-musique-mis-quatre-fois-k-o-par-lesjo_78605.html<br />

Publié le 01 avril 2012<br />

- Vinyle kills the mp3 industry ?<br />

Cette vogue du retour au commerce local, à une écoute qualitative, en réaction à la vitesse et<br />

au zapping des sociétés modernes trouve logiquement une transcription dans les modes de<br />

consommation des produits culturels. Et la bande-son de cette petite "révolution culturelle" ne<br />

399


pouvait rêver meilleur support que le microsillon. Si les disquaires indépendants retrouvent<br />

du poil de la bête, ils le doivent en effet en grande partie au retour en force d’un support déjà<br />

sexagénaire : le vinyle. Inventé en 1946 et commercialisé en 1948 par Columbia aux États-<br />

Unis, il est importé en 1955 en France par Eddie Barclay.<br />

Le vinyle est presque une énigme industrielle et commerciale. Trop cher à produire, trop<br />

fragile à manipuler, il aurait du disparaître, ne pas survivre au déferlement du CD à partir des<br />

années 1980. Mais le vinyle n’a jamais disparu. D’abord objet de collection, il devient le<br />

support de prédilection des puristes et des Djs, notamment avec l’apparition et le<br />

renforcement des mouvements hip hop puis electro. Outre l’utilisation de samples tirés de la<br />

musique des années 1960 et 1970, cela s’explique aussi par une contrainte technique. Dans<br />

les années 1990, seules les platines vinyles disposaient d’une vitesse réglable. Cela permet<br />

l’enchaînement de titres dans les mix, et la platine vinyle a également permis l’invention et le<br />

développement du scratching, achevant de conférer aux DJs une dimension de musiciens à<br />

part entière.<br />

Le vinyle représente d’ailleurs aujourd’hui la majorité des ventes réalisées par les disquaires,<br />

et cette tendance semble vouloir s’amplifier. Par exemple, chez Ground Zero, c’est 70% des<br />

ventes, et pour Souffle continu, « les choses ont changé. Sur les 3 premières années, le CD<br />

restait en tête. Mais depuis quelque mois, clairement le vinyle explose. Aujourd’hui, on est à<br />

50/50, même si nos plus gros clients restent des acheteurs de CDs. »<br />

Source : http://www.irma.asso.fr/DISQUAIRE-DAY-LA-RENAISSANCE-DES<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- DISQUAIRE DAY : LA RENAISSANCE DES DISQUAIRES<br />

INDÉPENDANTS ? En avril, achète des vinyles !<br />

Le 21 avril, les mordus de galettes se presseront dans les boutiques, en quête d’inédits<br />

spécialement produits pour l’occasion. Pour la deuxième année, ce sera le Disquaire Day, le<br />

jour des disquaires indépendants.<br />

Concept importé des États-Unis par le Calif, le Disquaire Day est l’occasion de mettre en<br />

lumière ce tissu de détaillants qui se réduit comme peau de chagrin depuis les années 1980. A<br />

l’heure d’une disparition annoncée des rayons disques dans les grandes enseignes, ces<br />

magasins défendent un “slow fooding” musical, dans lequel qualité peut primer sur quantité,<br />

là où peut s’exprimer une relation d’échange entre passionnés, où peut s’organiser un<br />

commerce culturel de proximité.<br />

En pleine ère de la dématérialisation et du MP3 triomphant, Irmactu vous propose d’aller à<br />

contre-courant, à la rencontre de cette “résistance silencieuse” dans la consommation<br />

musicale. Une mobilisation opportunément soutenue par nombre de grands artistes<br />

internationaux (Arcade Fire, Coldplay, De La Soul, Deep Purple…), abondée par des labels<br />

mythiques (Ninja Tune, Mercury, Def Jam, Ed Banger…) et qui séduit jusqu’aux trentenaires<br />

nostalgiques. Son arme secrète vient de fêter ses 60 ans : le vinyle.<br />

Le 21 avril, ce sera le jour des Disquaires. Pendant une journée, les aficionados du disque, les<br />

mélomanes et les simples curieux pourront aller à la découverte de ces boutiques tenues par<br />

des passionnés, et tenter de dénicher des éditions limitées de Metronomy, des Beatles, David<br />

400


Bowie, Bob Dylan… Car fête des disquaires signifie fête des disques, et de leurs amoureux !<br />

Pour certaines galettes, il faudra être dans les premiers à faire la queue, les quantités pressées<br />

étant faibles : 150 exemplaires de Starman de David Bowie, 150 de Smoke on the Water de<br />

Deep Purple, 100 de Immaculate Collection de Madonna ou encore 150 de One des Beatles,<br />

et même 666 exemplaires de la bande originale de Dracula (1972).<br />

2012 sous le signe de l’iguane<br />

Devenue en quelques années une institution aux États-Unis, le parrain de l’édition 2012 n’est<br />

autre qu’Iggy Pop, l’iguane. En France, plus de 150 disquaires dans 63 villes participent, soit<br />

presque le double de 2011. A découvrir, en plus des quelques 70 références spécialement<br />

produites pour l’événement par les labels US et anglais principalement, une trentaine de<br />

références françaises, produites par tout type de labels (petits indés, gros indés et majors.) Il<br />

sera ainsi possible de repartir avec des inédits ou éditions spéciales de Camille, Dionysos,<br />

Izia, Johnny Hallyday, La Grande Sophie, Jil is Lucky, Mina Tindle, Didier Wampas…<br />

Autre nouveauté, le Calif s’est cette année associé au Réseau Printemps pour proposer<br />

environ 150 showcases, dans les boutiques des disquaires et lors de soirées spéciales dans les<br />

grandes villes.<br />

Acheter des disques, découvrir des boutiques spécialisées au coin de la rue, et des artistes en<br />

devenir, un beau programme pour cette édition 2012. Avant de faire la fête avec et chez les<br />

disquaires, petit retour en arrière sur l’histoire de cette manifestation singulière.<br />

Un concept venu des USA<br />

L’idée d’une journée dédiée aux disquaires indépendants ne pouvait évidemment venir que<br />

d’un pays anglo-saxon, où le disquaire occupe une place symbolique forte dans la culture<br />

populaire. Fin 2007, Michael Kurtz, Chris Brown et Eric Levin s’inspirent du Free Comic<br />

Book Day, événement dédié aux comics, pour présenter leur projet durant la conférence<br />

Noise in the Basement. Endroits idéals, puisqu’il s’agit d’un grand rassemblement de<br />

disquaires indépendants US et canadiens à Baltimore. L’idée séduit, la première édition aura<br />

lieu en 2008, avec plus de 700 boutiques participantes, et le soutien d’associations de<br />

disquaires comme Music Monitor Network et la Coalition of Independent Music Stores.<br />

Celle-ci générera 15 000 dollars de chiffres d’affaires. 2 ans plus tard, l’édition 2010 en<br />

générera 2,5 millions, mieux qu’en période de Noël.<br />

Dès 2009, le concept traverse l’Atlantique et débarque en Europe. 250 magasins dans 16 pays,<br />

dont 80 boutiques du Royaume-Uni et 30 disquaires italiens prennent part à l’opération. En<br />

2010, ils sont plus de 500 magasins en Europe. En 2011, le Record Store Day poursuit son<br />

ascension et prend place dans une dizaine de pays européens : en Grande-Bretagne, bien sûr,<br />

mais aussi aux Pays-Bas, en Allemagne, et en France.<br />

Source : http://www.irma.asso.fr/DISQUAIRE-DAY-LA-RENAISSANCE-DES<br />

Publié le 04 avril 2012<br />

- Neil Young veut développer un standard audio supérieur au MP3<br />

Le musicien Neil Young a déposé six demandes de dépôts de marques pour des noms de<br />

nouveaux formats de fichiers musicaux, révèle le magazine américain Rolling Stone. Le<br />

guitariste, très critique de la qualité sonore des fichiers MP3, le standard sur Internet, souhaite<br />

imposer un format audio de haute qualité.<br />

401


Le MP3 est un format de musique compressée. Pour réduire la taille des fichiers, un<br />

algorithme supprime les fréquences peu ou pas audibles par l'oreille humaine. Bien que les<br />

fichiers disponibles dans le commerce utilisent aujourd'hui une compression plus limitée qu'il<br />

y a plusieurs années, certains mélomanes - dont M. Young - jugent inacceptable la différence<br />

de qualité sonore.<br />

"Lorsque j'ai commencé à enregistrer des disques, vous aviez 100 % du son. Quand vous<br />

écoutez le même disque en MP3, au même volume, les gens quittent la pièce. (...) Ce n'est pas<br />

parce que le numérique est en soi mauvais ou inférieur. C'est la manière dont il est utilisé qui<br />

n'est pas suffisante pour restituer la profondeur d'une œuvre", expliquait-il l'an dernier lors<br />

d'une conférence.<br />

Neil Young expliquait alors être entré en contact avec Steve Jobs pour évoquer la création<br />

d'un baladeur adapté au XXIe siècle, avec une capacité de stockage et de rendu du son bien<br />

supérieure à celle des iPods actuels.<br />

Source : http://www.numerama.com/magazine/22249-neil-young-veut-concevoir-un-formataudio-superieur-au-mp3.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Robert Glasper ou le jazz d'après<br />

On connaît l'aphorisme de Frank Zappa (1940-1993) : "Le jazz n'est pas mort, il a juste une<br />

drôle d'odeur." Des générations de critiques se sont penchées sur son état et son avenir. En un<br />

peu plus d'un siècle, cette musique, patrimoine culturel américain, s'est universalisée. Elle a<br />

surtout parcouru en accéléré les cycles d'une évolution qui l'a vue passer de musique<br />

collective improvisée telle que La Nouvelle-Orléans l'a immortalisée aux ères du swing, du<br />

be-bop, du cool jazz, du hard-bop, du free, du jazz-rock, du néo-bop et enfin du "nu-jazz".<br />

Le pianiste américain Robert Glasper, qui doit jouer vendredi 6 avril au Trianon à Paris, à<br />

l'initiative du club Le Sunset, est la figure de proue de cette nouvelle incarnation du jazz,<br />

mêlée d'influences soul et hip-hop. Par-delà les étiquettes et les formes, la question sousjacente<br />

demeure celle du public. Jamais le jazz n'a retrouvé le statut qui avait fait de lui, des<br />

années 1930 aux années 1940, la forme musicale la plus populaire aux Etats-Unis. Robert<br />

Glasper part aujourd'hui à la conquête d'une audience plus large que celle acquise au<br />

répertoire des standards.<br />

A 33 ans et avec derrière lui une carrière de plus d'une quinzaine d'années, il explore de<br />

nouveaux territoires. A l'instar des innovateurs des ères précédentes il ne se confit pas dans le<br />

ressassement. "Ce n'est pas une question commerciale, mais artistique", confiait-il récemment<br />

au blogueur Marc Myers (Jazzwax.com). Au moment où certains musiciens remettent en<br />

question le terme même de jazz, Glasper le revendique. Son approche du phrasé et de<br />

l'interaction demeure ancrée dans la continuité du genre. Il n'est pas anecdotique qu'il ait<br />

baptisé sa maison d'édition musicale "I am a jazzy guy".<br />

Il ne s'agit pas pour lui de simplement intégrer des thèmes issus de la musique qui inonde les<br />

radios. On se souvient que les versions des succès de la pop proposées par les grands (Count<br />

Basie, Ella Fitzgerald et d'autres) sont rapidement tombées dans les oubliettes. Rien de tel<br />

avec Robert Glasper, qui joue dans son arbre généalogique. Né à Houston (Texas) et fils d'une<br />

chanteuse de blues et de jazz, Kim Yvette Glasper, qui l'entraînait écouter Earth Wind & Fire<br />

lorsqu'il était gamin, il a su, comme avant lui Herbie Hancock, capter l'air de son temps sans<br />

se renier.<br />

402


Structuré autour de son quartette et avec son piano pour fil conducteur, son nouveau disque,<br />

Robert Glasper Experiment : Black Radio (Blue Note), procède du collage, mais avec un<br />

résultat homogène. Chaque morceau, sauf un, comporte un invité, généralement issu de la<br />

scène "nu-soul" et du collectif The Soulquarians : Erikah Badu, Meshell Ndegeocello, Yaasin<br />

Bey (ex-Mos Def) ou encore Bilal qui, comme la chanteuse marocaine Hindi Zahra, autre<br />

participante, est annoncé pour le concert parisien...<br />

L'avant-dernier disque, Double Booked, coupait la poire en deux : un CD consacré au trio<br />

acoustique, l'autre au Robert Glasper Experiment (Casey Benjamin au saxophone et vocoder,<br />

Derrick Hodge à la basse et Chris Dave à la batterie, plus le chanteur Bilal). Glasper a<br />

tranché, au moins provisoirement, en faveur de la seconde formation. Il existe pourtant une<br />

continuité dans sa trajectoire.<br />

Dans son premier CD, Mood (Fresh Sound), enregistré en 2002, sa version du Maiden Voyage<br />

de Herbie Hancock préfigurait Black Radio. De fait, plus que sur le style musical, le<br />

changement majeur porte sur le son de l'enregistrement, plus aéré, souvent plus serein, voire<br />

plus froid.<br />

Pas de doute, Robert Glasper se mettra à dos quelques-uns de ceux qui avaient assisté à son<br />

émergence. Mais il avance résolument vers le jazz de demain, avec intégrité et surtout une<br />

fertile créativité.<br />

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/04/05/robert-glasper-ou-le-jazz-dapres_1681139_3246.html<br />

Publié le 05 avril 2012<br />

- Marché de la facture instrumentale : en avant la musique !<br />

La Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI) a publié la vision globale du<br />

marché 2010 (en chiffre d’affaires et en volume par catégorie d’instruments). Après une<br />

année 2009 particulièrement difficile, les acteurs de ce marché en France ont sensiblement<br />

redressé la barre sur l’année 2010 avec une progression de presque 5%, encore insuffisante<br />

pour atteindre à nouveau les résultats de 2008.<br />

Pour la troisième année consécutive, la CSFI a confié à Dauphine Junior Conseil (junior<br />

entreprise de l’université Paris Dauphine) la récolte des chiffres 2010 du marché de la facture<br />

instrumentale. Pour cette édition, ont été retirés de cette enquête : audio professionnel et<br />

sonorisation, clavier midi et périphérique d’informatique musicale en raison du peu de<br />

données récoltées. Cette étude ne prend pas en compte les instruments traditionnels,<br />

instruments anciens, matériel de DJ, instruments et accessoires d’occasion, édition et jouets<br />

musicaux.<br />

Sur l’année 2010, on ne peut pas réellement parler de reprise mais plutôt d’une relative<br />

stabilité du marché français. Bien que le CA 2010 (424 M€ [1]) soit plus élevé que celui de<br />

2009, il n’est pas encore revenu à la hauteur de celui de 2008 (450 M€ [2]).<br />

403


source : CSFI<br />

La compilation annuelle des données récoltées auprès des entreprises (fabricants /<br />

importateurs / luthiers), montre que certains secteurs sont plus porteurs que d’autres.<br />

PROGRESSION (en nombre d’instruments entre 2009 et 2010) claviers numériques<br />

portables : + 49% pianos numériques : + 22% pianos acoustiques : + 4% synthétiseurs : +<br />

5% instruments à vents : + 10% pour les cuivres et une stabilité pour les bois<br />

BAISSE (en nombre d’instruments entre 2009 et 2010) orgues : - 20%, ils enregistrent la<br />

plus forte baisse batteries acoustiques : - 6% guitares électriques : - 11% guitares<br />

acoustiques : malgré une baisse de 3%, elles demeurent les plus demandées.<br />

Cette relative stabilité du marché français ne permet pourtant pas de parler de reprise durable.<br />

Il convient donc de rester prudent : preuve en est l’annulation de l’édition 2012 du salon de la<br />

musique Music & You, décision commune entre la Chambre syndicale de la facture<br />

instrumentale et Reed expositions France qui n’ont pu que constater le nombre insuffisant de<br />

sociétés prêtes à s’engager pour la réalisation de cet événement.<br />

Source : http://www.irma.asso.fr/Marche-de-la-facture-instrumentale<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- Jim Marshall s'est éteint<br />

L'inventeur de l'amplificateur pour guitare du même nom est décédé à l'âge de 88 ans. Le rock<br />

lui doit énormément.<br />

Ces dernières années, Jim Marshall continuait d'arpenter les salons de la musique avec<br />

assiduité. Cela donnait parfois des images insolites: celles d'un vieux monsieur assailli par de<br />

jeunes guitaristes exaltés de rencontrer celui qui avait tant fait pour eux. Le Britannique, qui<br />

vient de décéder à l'âge de 88 ans, est en effet indéfectiblement lié à l'histoire du rock. Son<br />

nom se décline, en lettrage blanc et élégant, sur la plupart des scènes, des clubs intimistes<br />

404


jusqu'au gigantisme des festivals, et ce depuis un demi-siècle. Dans les années 1950, il<br />

s'illustre en donnant des cours de batterie. Il forme ainsi Mitch Mitchell, futur<br />

accompagnateur de Jimi Hendrix, que Jim Marshall aura amplement l'occasion de côtoyer par<br />

la suite. En 1960, il ouvre un magasin de musique, à l'ouest de Londres. Il y voit défiler les<br />

futurs héros du boom du rock anglais. Tous lui réclament un système d'amplification pour<br />

guitare plus puissant que les modèles disponibles. C'est pour Pete Townshend, guitariste des<br />

High Numbers (futurs Who), qu'il élabore le premier ampli siglé Marshall, en 1962.<br />

Dans la foulée, le guitar hero Eric Clapton adopte un modèle qui sera immortalisé sous le nom<br />

de Bluesbreaker, en référence au groupe de John Mayall dans lequel s'illustre le jeune<br />

prodige. Plus tard, Clapton effraiera l'ingénieur du son, Tom Dowd, en insistant pour<br />

enregistrer en studio avec son matériel de scène. Mais l'instrumentiste qui fera définitivement<br />

la légende du son Marshall reste sans conteste Jimi Hendrix. Lorsqu'il débarque à Londres, à<br />

l'automne 1966, l'Américain adopte sans tarder la marque, empilant les amplis et les hautparleurs<br />

de manière à former un véritable mur derrière lui. Le succès ne se démentira jamais<br />

pour la marque, qui équipera la majorité des formations rock des années 1960 à nos jours.<br />

Marshall aura un grand retentissement auprès de la scène hard rock, en vertu des capacités de<br />

distorsion fournies par ses pre logos en mettant en scène, dans son film Spinal Tap, un<br />

guitariste doté d'un ampli dont le potentiomètre de volume est gravé jusqu'à 11. Le besoin<br />

pour un amplificateur gigantesque s'était estompé dès la mise au point des sonorisations<br />

modernes, dès 1969. Pourtant, la majorité des guitar heroes se sentaient tout-puissants avec un<br />

étalage des amplis de la vénérable marque anglaise derrière eux sur scène. «Le rock ne sera<br />

plus jamais le même sans lui. Mais ses amplis vivront pour toujours» a déclaré Slash (ex-<br />

Guns n'Roses), à l'annonce de son décès.<br />

Source : http://www.lefigaro.fr/musique/2012/04/06/03006-20120406ARTFIG00409-jimmarshall-s-est-eteint.php<br />

Publié le 06 avril 2012<br />

- Musique électronique et société<br />

On considère souvent les nouvelles musiques, en particulier les musiques électroniques,<br />

comme des musiques de nature moins artistiques qu'auparavant. Qu'en est-il ? Qu'est-ce que<br />

ces musiques ont apportés à la société, et en quoi ont-elles changé notre rapport à la<br />

musique ?<br />

Si l’avènement de l’ère numérique a conduit à une révolution musicale, l’ordinateur étant le<br />

vecteur de nouvelles créations sonores, il a également conduit à des changements sociétaux<br />

profonds dans notre rapport à la musique.<br />

Bien sûr, l’ordinateur nous a permis d’accéder plus facilement au répertoire musical dans sa<br />

globalité, l’ensemble des créations musicales devenant accessible en seulement quelques<br />

clics, mais c’est bien plus dans sa dimension d’instrument de musique qu’il a révolutionné<br />

notre approche de la musique.<br />

En effet, si la musique pouvait être perçue comme un art complexe, parce que nécessitant un<br />

apprentissage long et difficile afin de maîtriser complètement l’instrument de musique choisi<br />

et de pouvoir créer librement ses propres œuvres (exemple du violon dont on ne peut tirer que<br />

quelques sons discordants lors des premiers essais), et parce qu’il semble impossible de<br />

maîtriser tous les instruments créateurs de musique, l’ordinateur a permis une certaine<br />

405


« démocratisation » de la musique, permettant à chacun de devenir compositeur. La large<br />

diffusion de l’ordinateur dans les sociétés occidentales, la facilité d’initiation et<br />

d’adaptation des nouvelles générations à l’instrument en lui-même ont facilité cette évolution.<br />

Mais c’est surtout la possibilité de pouvoir recréer facilement le son de n’importe quel autre<br />

instrument de musique, et celle de créer des sons nouveaux au travers de la machine,<br />

permettant à n’importe qui de se libérer de la contrainte collective pour former son propre<br />

« groupe » de musique à lui tout seul, qui ont conduit à ce qu’Umberto Eco appelle « un<br />

univers sonore inexploré, une matière nouvelle et provocante » dans son essai sur La musique<br />

et la machine.<br />

Si tout un chacun peut devenir à son tour un compositeur, cela n’est pas sans conséquence<br />

pour la vision que l’on se fait du compositeur : si celui-ci était considéré comme un virtuose<br />

auparavant, un véritable artiste créateur, cette notion disparaît de plus en plus et le<br />

compositeur devient plutôt dans l’imaginaire collectif un ingénieur du son, « un homme<br />

connaissant les ma<strong>thématique</strong>s et la physique » pour Umberto Eco, et travaillant sur des<br />

schémas scientifiques pour réaliser ses compositions : l’éternelle opposition entre la passion et<br />

la raison aurait-elle basculé du côté de la rationalité ? La musique électronique contemporaine<br />

ne serait donc qu’une application scientifique de schémas prédéfinis qui permettrait à<br />

n’importe quel ingénieur de devenir un compositeur renommé ?<br />

Il ne faut pas oublier malgré tout que la musique classique considérée aujourd’hui comme<br />

l’œuvre de véritables génies était elle aussi construite sur des schémas très précis, que<br />

« l'univers sonore de la musique classique était fondé sur une série de conventions auxquelles<br />

l'oreille était habituée depuis des siècles » selon Eco. Pour s’en convaincre, il suffit de se<br />

remémorer le tollé que provoqua l’opéra Don Giovanni de Mozart, critiquée par un bon<br />

nombre de puristes de l’époque parce qu’elle ne respectait pas les codes classiques.<br />

L’instrument de musique qu’est l’ordinateur, par l’apparition de nouveaux sons, amène une<br />

plus-value à la créativité musicale. Si certains de ces nouveaux compositeurs ne resteront que<br />

des ingénieurs, d’autres en repoussant les limites de la création musicale deviennent de<br />

véritables artistes.<br />

Si l’apparition de l’ordinateur comme instrument de musique a changé notre vision du<br />

compositeur, elle a également fondamentalement changé notre rapport à la musique. Si la<br />

musique classique était écrite sur des partitions concrètes, où aucune note, aucune nuance ne<br />

pouvait être modifiée sans risquer de faire du tort au compositeur, qui trouvait lui-même sa<br />

composition parfaite, la musique électronique est, elle, malléable, au regard du fait qu’il<br />

n’existe pas forcément de partitions concrètes, et qu’il devient extrêmement aisé de modifier à<br />

loisir, et soi-même, les compositions des autres. Ceci découle à la fois du support de la<br />

musique (partitions précises pour la musique classique, partitions bien moins régies par des<br />

codes pour la musique créée par ordinateur) mais également de la démocratisation de la<br />

musique évoquée plus tôt, qui rend chacun compositeur : si personne ne pouvait égaler le<br />

génie de Mozart à son époque, et donc n’osait modifier ces opéras ou pièces, ceci n’a plus<br />

cours dans notre société actuelle ou chacun se donne le droit de modifier le morceau de l’autre<br />

parce qu’il pense être aussi bon que lui, ou pouvoir apporter quelque chose de nouveau au<br />

morceau : il n’y a qu’à voir le nombre de morceaux « remixés », passés à l’intérieur de la<br />

machine ordinateur pour leur donner une nouvelle sonorité musicale, pour se convaincre de ce<br />

fait. La musique est devenue le domaine de chacun.<br />

Le support d’écriture de la musique, et la démocratisation de celle-ci induisent également un<br />

grand changement au niveau de la consommation et de la mémoire de la musique : les œuvres<br />

classiques sont encore connues aujourd’hui, et jouées de la façon dont les compositeurs les<br />

avaient imaginées à leur époque dans les salles d’orchestre contemporaines, alors que selon<br />

Eco, « la musique électronique jouirait d'une existence d'environ dix ans, elle serait éphémère<br />

406


comme le sont les improvisations de la musique de jazz ou les jeux d'eaux ». En allant plus<br />

loin, on pourrait dire que ce nouveau type de musique induit par l’apparition de l’ordinateur<br />

serait le reflet de notre société du tout éphémère, et qu’ « elle apparaîtrait donc comme le<br />

produit type d'une civilisation de consommation qui est fondée sur la succession rapide des<br />

formes ». Qui, en effet, se rappellera dans cent ans des musiques composées et jouées à l’aube<br />

du troisième millénaire ?<br />

L’ordinateur induit un dernier changement de notre rapport à la musique, par la façon dont il<br />

change notre manière de consommer la musique : « la situation typique du concert meurt avec<br />

elle » pour Umberto Eco. Alors que la musique s’était toujours vécue comme un échange<br />

entre des musiciens et des spectateurs, l’apparition de l’ordinateur a bouleversé cette idée<br />

reçue que la musique se transmettait par le concert : en devenant à la fois un moyen de<br />

support et d’expression musical, mais surtout un instrument de musique, qui n’est pas adaptée<br />

à une exposition en direct devant un public. En effet, un concert de musique électronique ne<br />

peut se résumer qu’à la lecture d’une bande sonore, sans laisser la place à l’émotion et à la<br />

libre interprétation d’un instrument par l’artiste en direct. Qu’amène de plus un concert de<br />

cette musique créée par ordinateur plutôt qu’un simple CD ? Une nouvelle forme d’écoute de<br />

la musique, sur support numérique et en privé, pourrait donc être envisagée, ce qui<br />

correspondrait à un changement majeur dans notre façon d’appréhender l’œuvre musicale.<br />

L’ordinateur en tant qu’instrument de musique a donc fondamentalement modifié notre<br />

rapport à la musique, en changeant la notion de compositeur, la durée de vie des œuvres<br />

musicales et la manière d’écouter et de consommer la musique. Cette évolution peut sembler<br />

néfaste, mais n’est en réalité ni mauvaise ni bonne : elle ne fait que suivre l’évolution de la<br />

société.<br />

Source : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/musique-electronique-et-societe-<br />

114241<br />

Publié le 10 avril 2012<br />

- Votre musique Spotify désormais à portée de clic sur n'importe quelle<br />

page Web<br />

La plateforme de musique en streaming vient de lancer son lecteur exportable sur les sites<br />

Internet et blogs...<br />

Vous avez un blog, un site Web ou un Tumblr? Si oui, sachez qu’il est désormais possible d’y<br />

intégrer n’importe quel titre de musique, album et playlist disponible sur la plateforme de<br />

streaming musical Spotify. Le logiciel suédois a lancé ce mercredi son lecteur exportable pour<br />

«égayer» vos pages Web avec de la musique.<br />

Pour l’utiliser, Spotify vous invite à vous rendre sur sa page dédiée aux développeurs, sur<br />

laquelle trois étapes sont détaillées. Premièrement, il faudra vous rendre sur le logiciel Spotify<br />

pour faire un clic droit sur la chanson, l’album ou la playlist que vous souhaitez intégrer sur<br />

votre blog, et sélectionner «copier l’URL Spotify». Etape 2: collez le code que vous venez de<br />

copier dans le champ prévu à cet effet sur la fameuse page développeurs. Enfin, appuyez sur<br />

«copy embed code» (dans l’étape 3) pour copier le code généré par l’outil. Il ne vous restera<br />

plus qu’à le coller dans votre note de blog ou sur votre site Internet. Sachez qu’il est possible<br />

de personnaliser votre lecteur en modifiant sa taille ou sa couleur.<br />

Si le nouveau «Play Button» de Spotify est plutôt séduisant, un inconvénient de taille vient<br />

gâcher la fête: pour pouvoir écouter la musique proposée sur un lecteur, l’internaute doit déjà<br />

407


disposer sur son ordinateur du logiciel Spotify. Ou l’installer. Une nouvelle manière pour le<br />

Suédois, qui a atteint en février les trois millions d’abonnés aux offres payantes, de capter<br />

encore plus d’utilisateurs…<br />

Source : http://www.20minutes.fr/article/915029/musique-spotify-desormais-portee-clicimporte-page-web<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- Le Howard Theatre, temple de la musique noire, rouvre à Washington<br />

Ella Fitzgerald y a donné des concerts, tout comme Sarah Vaughn, Aretha Franklin, Duke<br />

Ellington, James Brown, Marvin Gaye ou Miles Davis : le Howard Theatre de Washington,<br />

première salle construite il y a un siècle pour les Noirs aux Etats-Unis, a rouvert ses portes<br />

jeudi.<br />

Fermée depuis 32 ans, la salle de spectacles classée monument historique a accueilli des<br />

dizaines d'invités, comédiens, musiciens ou anciens chanteurs, pour un gala exceptionnel<br />

célébrant la "renaissance" d'un lieu mythique pour la communauté noire.<br />

"Cela me rappelle tellement de souvenirs, cela me ramène tellement loin en arrière", a indiqué<br />

à l'AFP Jo Coleman, ancien chanteur des Platters, sur le tapis rouge qui accueillait les invités<br />

en tenue de soirée, dont Rhonda Ross, la fille de Diana Ross, le jeune chanteur Raheem<br />

DeVaughn ou Leslie Uggams, actrice de la série Racines.<br />

Lorsqu'il a ouvert le 22 août 1910 dans un quartier noir de la capitale américaine surnommé le<br />

"Broadway noir", 24 ans avant l'Apollo Theatre de Harlem à New York, le Howard Theatre se<br />

proclamait "la plus grande salle du monde pour personnes de couleur".<br />

C'était "un temps de discrimination violente, un temps où les Noirs, qui étaient des artistes<br />

remarquables, ne pouvaient pas se produire dans les salles pour Blancs" aux Etats-Unis, et ce<br />

jusqu'à la fin des années 1960, dit à l'AFP Bernard Demczuk, professeur spécialiste de<br />

l'histoire de la communauté noire.<br />

"Ils ont alors fondé leurs propres salles", ajoute ce professeur de l'université George<br />

Washington.<br />

Le Howard Theatre a été "le premier et le plus glorieux", ajoute-t-il, il est "devenu la voix des<br />

Noirs, du nouveau mouvement nègre. Il s'agissait de donner une voix à leurs aspirations à la<br />

justice sociale et politique, à travers les arts", dit-il.<br />

Avec ses 1.200 places et sa façade d'inspiration néo-classique et Renaissance italienne, la salle<br />

allait accueillir pendant plusieurs dizaines d'années concerts de jazz, blues ou rock, pièces de<br />

théâtre ou concours d'amateurs.<br />

La carrière de Duke Ellington a été lancée là, comme celle d'Ella Fitzgerald, Marvin Gaye et<br />

des Supremes (avec Diana Ross). Se produiront également Sammy Davis Jr, Lionel Hampton,<br />

Dizzie Gillespie, écoutés par un public où se mélangent Noirs, Blancs, pauvres et riches.<br />

Franklin Roosevelt, président des Etats-Unis pendant la Seconde guerre mondiale, y venait<br />

avec sa femme.<br />

La salle décline après les émeutes de 1968 qui suivent l'assassinat de Martin Luther King et la<br />

dégradation du quartier, puis ferme en 1970. Suivent une série de réouvertures-fermetures<br />

avant que le bâtiment définitivement fermé dans les années 1980 ne commence à tomber en<br />

ruines.<br />

Quelque 29 millions de dollars de travaux, venus de fonds privés et publics, lui ont rendu son<br />

ancienne splendeur, avec sa façade d'origine percée de 17 fenêtres. La salle intérieure et son<br />

408


alcon, au décor sobre de bois clair, aux formes rondes rappelant l'Art déco, peut recevoir 650<br />

tables ou 1.100 personnes debout.<br />

Steven Bensusan, président de Blue Note Entertainment Group qui va assurer la<br />

programmation, annonce Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, Johnny Clegg, du gospel ou du<br />

flamenco. "On va proposer différents types de musique, avec ce qui a toujours été la marque<br />

du Howard, présenter de la bonne musique", dit-il.<br />

"J'ai grandi tout à côté", témoigne Janelle Latney, fonctionnaire de 56 ans, en regardant les<br />

vedettes derrière les barrières, "je suis venue en famille, enfant, adolescente. J'ai vu Marvin<br />

Gaye, les Temptations, c'est bon de voir rouvrir le théâtre", dit-elle.<br />

Source : http://www.liberation.fr/depeches/2012/04/13/le-howard-theatre-temple-de-lamusique-noire-rouvre-a-washington_811475<br />

Publié le 11 avril 2012<br />

- La RIAA, l’association américaine de l’industrie musicale, affirme que 65<br />

% des utilisateurs de Limewire ont arrêté de télécharger illégalement suite<br />

à l’arrêt du logiciel de peer-to-peer, décidé par la justice américaine en<br />

2010...<br />

Dans un billet publié le 12 avril dernier sur le blog de la RIAA, Joshua Friedlander,<br />

responsable de l’analyse stratégique des données de l’association, se félicite de la publication<br />

de différentes études relevant « l'importance de la lutte contre le piratage dans la<br />

construction d’une offre légale de musique ». Après avoir évoqué l’étude (contestée) de<br />

janvier 2012 ciblant plus particulièrement les effets de l’Hadopi, il s’appuie sur des données<br />

de Nielson Netview pour affirmer que la répression du téléchargement illégal favorise l’offre<br />

légale de musique, d’après des statistiques étudiant le comportement des usagers de<br />

Limewire...<br />

Selon la RIAA, « pratiquement 90 % » des utilisateurs de Limewire ont arrêté d’utiliser ce<br />

logiciel de peer-to-peer entre septembre 2010 et septembre 2011. Étant donné que la justice<br />

américaine a ordonné l’arrêt des fonctions de recherche et donc de téléchargement de ce<br />

logiciel depuis le 27 octobre 2012, la surprise se situe plutôt du côté de l’usage des 10 %<br />

d’utilisateurs restant.<br />

La RIAA affirme également qu’ « environ 65% de ceux qui ont cessé d'utiliser Limewire<br />

n’ont pas utilisé ou visité l'une des applications ou sites figurant dans le panel des<br />

fournisseurs principaux de téléchargements illégaux ». Sont ici concernés « Frostwire,<br />

Megaupload, The Pirate Bay, et plusieurs autres ». La fermeture de Limewire aurait ainsi eu<br />

des conséquences bien plus larges sur les pratiques de téléchargement illégal, la RIAA<br />

estimant que « l’effet ne s’est pas limité à un seul site ».<br />

L’association justifie cette corrélation à l’appui de statistiques publiées par le NPD Group<br />

s’agissant de la consommation de musique en ligne. Selon la RIAA, « le nombre d'utilisateurs<br />

américains des sites illégaux était de 28 millions en septembre 2010, mais est tombé à 19<br />

millions en septembre 2011 ». Un an après la fermeture de Limewire, ce serait 9 millions<br />

d’américains qui auraient ainsi arrêté de télécharger illégalement de la musique.<br />

Pour la RIAA, aucun doute : « ces résultats confirment à nouveau le lien entre le<br />

téléchargement illégal et le déplacement du marché vers l’offre légale ». Prenant acte des<br />

409


données du NPD Group affirmant que plus de la moitié de la musique était encore acquise<br />

illégalement, la RIAA estime que son travail « est loin d'être terminé, mais les données<br />

s’accordent pour démontrer que les mesures anti-piratage peuvent avoir des effets réels sur<br />

l’offre légale ». Cette conviction trouvera un écho favorable dans le projet d’ « Hadopi<br />

américaine » qui devrait voir le jour en juillet 2012.<br />

Source :http://www.pcinpact.com/news/70255-riaa-limewire-etude-telechargementillegal.htm?vc=1<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Présidentielle : la musique s’invite dans la campagne<br />

Mercredi 11 avril, Tous pour la musique organisait à l’Alhambra à Paris une matinée de débat<br />

avec des représentants des candidats à l’élection présidentielle. Trois temps de discussion<br />

avec des professionnels autour de trois thèmes : la diversité musicale dans les médias, le<br />

développement de l’offre numérique légale et le centre national de la musique. Résumé non<br />

exhaustif des échanges.<br />

La filière musicale avait donné rendez-vous à des représentants des candidats à la<br />

présidentielle le 11 avril, pour leur exposer leurs attentes et débattre avec eux. A l’initiative<br />

de Tous pour la musique (TPLM), dont l’Irma fait partie, Christophe Girard, adjoint au maire<br />

de Paris en charge de la culture (PS), Jean-Michel Gremillet (Front de gauche), Franck<br />

Riester (UMP) et Corinne Rufet, présidente de la commission culture de la Région Ile-de-<br />

France (EELV) ont ainsi, pendant une matinée, échangé et affirmé leurs positions sur 3<br />

grands sujets : la diversité musicale dans les médias, le développement de l’offre légale de<br />

musique en ligne, et le Centre national de la musique. Ce dernier sujet aura été à peine<br />

esquissé, les discussions sur les 2 premiers ayant été très disputées. Initialement prévus, Jean-<br />

Luc Benhamias (Modem) était excusé et Karim Ouchikh (FN) n’est finalement pas venu.<br />

Les revendications de la filière<br />

Dans son introduction des débats, Bruno Lion, nouveau président de TPLM, a d’emblée placé<br />

le débat : « à la veille de l’élection présidentielle, c’est une filière unie qui s’adresse à<br />

vous ! » Il a ensuite présenté la plateforme commune d’expression des attentes de la filière<br />

musicale. Les priorités et les enjeux sont ainsi définis en 7 points :<br />

Préserver la diversité musicale, notamment l’exposition des nouvelles productions et des<br />

nouveaux talents d’expression française, à la radio comme à la télévision. Obtenir la mise en<br />

œuvre d’un Centre National de la musique pour accompagner la filière dans cette période de<br />

mutation. Aider au maintien du commerce spécialisé. Parvenir à une harmonisation de la<br />

fiscalité des biens culturels. Multiplier des actions pédagogiques d’envergure et généraliser<br />

la promotion des offres légales. Obtenir la modification du régime de responsabilité des<br />

intermédiaires de l’Internet. Favoriser la circulation internationale des artistes pour assurer<br />

le rayonnement des répertoires et la diversité culturelle.<br />

Diversité musicale dans les médias<br />

Le premier temps de débat s’est porté sur la diversité musicale dans les médias, la filière<br />

affirmant en chœur la faible présence d’émissions de variété. Si le constat est partagé par les<br />

représentants politiques, leur avis diverge sur les solutions prioritaires. Pour camper le décor,<br />

410


Vincet Frèrebeau, dirigeant du label Tôt ou Tard, commençait en soulignant que la crise de la<br />

musique est aussi liée à la difficulté d’exposition des œuvres dans les médias, ceux-ci étant de<br />

plus accusé de non-réactivité. L’exemple de Louise attaque a été rappelé : il a fallu 9 mois et<br />

700 000 albums vendus avant que le groupe n’entre dans les programmations.<br />

Christophe Girard a pour sa part centré sa parole sur France Télévisions, qui suite à la<br />

suppression partielle de la publicité sur ses chaînes, doit retrouver une mission de service<br />

public et promouvoir le théâtre, le cinéma et la musique. Il a également évoqué un "problème<br />

de culture", arguant que le service public est géré comme des entreprises du CAC40 : « Le<br />

problème du groupe France Télévisions, c’est avant tout ce qu’il est devenu. La quasidisparition<br />

des recettes publicitaires, que l’on peut honnêtement juger positive, donnait le<br />

devoir à France Télévisions de redevenir un service public : s’attacher à produire de la<br />

création. Or, les interlocuteurs de cette chaîne sont des responsables commerciaux qui n’ont<br />

à l’esprit que le fait de remplir des cases et de faire de l’audience. » Corinne Rufet a avancé<br />

la nécessité de refonder le CSA, "l’outil en charge de l’attribution des canaux et du contrôle<br />

des cahiers des charges". La représentante d’EELV a également plaidé pour une chaîne<br />

(France 4) dédiée à la musique avec des moyens renforcés. Franck Riester a poursuivi en<br />

interrogeant les formats des programmes musicaux. Avançant l’audience décevante des<br />

Victoires de la musique et le succès d’émission comme The Voice, il en appelle "à plus de<br />

créativité pour proposer au public des formats nouveaux."Le rapporteur de la mission de<br />

réflexion sur la mise en place du CNM a également pointé la nécessité de se pencher sur des<br />

moyens nouveaux permettant au CSA de faire respecter les quotas. jean-Michel Gremillet en<br />

profitait pour rebondir sur cette question des quotas en rappelant que le Front de Gauche<br />

souhaitait co-construire avec les professionnels les réponses à apporter pour aboutir à des<br />

mesures applicables.<br />

Le classement des programmes musicaux comme œuvres du patrimoine a été évoqué,<br />

suscitant la réserve d’EELV (risque de "concurrence" avec le cinéma et surtout le<br />

documentaire), l’augmentation de ces qutas rendant optimiste Franck Riester. La nécessité<br />

d’une couverture média a également été pointée comme nécessairement complémentaire du<br />

remplissage des salles de spectacle. Le statut problématique des animateurs-producteurs a<br />

également été posée. "une loi d’orientation sur la diversité dans les médias apparaît<br />

nécessaire."<br />

Développement de l’offre légale de musique en ligne<br />

Le second débat abordait également un sujet vaste, difficile à traiter en une heure. Les<br />

propositions, de pertinence et de réalisme variables, ont fusées sur la scène de l’Alhambra. De<br />

ces échanges, l’on peut retenir l’idée partagée d’intégrer la dimension numérique dans le<br />

ministère de la Culture et de la Communication. Christophe Girard plaidant même pour que<br />

"le numérique ne soit pas laissé à l’industrie" et pour que l’école, dès le plus jeune âge,<br />

assure une éducation au numérique.<br />

De même, la question des quotas sur Internet a été évoquée, par Christophe Girard et Corinne<br />

Rufet, qui y ajoute des obligations à respecter pour les FAI. Christophe Girard souhaitant<br />

d’ailleurs élargir la notion de production française à la production francophone. Franck<br />

Riester a répondu en qualifiant "d’impossible à mettre en œuvre" sur Internet ce qui a du mal<br />

a être respecté sur les télévisions et radios. Il plaide pour une éditorialisation des plateformes<br />

de distribution et un soutien aux radios associatives.<br />

Tous les représentants des candidats présents ont affirmé leur volonté de lutter contre le<br />

piratage, Corinne Rufet souhaitant que la France devienne moteur au niveau européen, mais<br />

sans créer de fossé entre les créateurs et le public. Pour EELV, la lutte doit se concentrer<br />

contre les mafias organisées et ne pas pénaliser l’échange non-marchand entre les personnes.<br />

Jean-Michel Gremillet, réaffirmant la nécessité de préserver les droits des créateurs et des<br />

411


producteurs, a avancé l’idée de la création d’une plateforme publique de téléchargement<br />

financée par une redevance audiovisuelle calquée sur le niveau de revenus, une taxe sur les<br />

FAI et les revenus publicitaires, et une redirection d’une partie de la taxe pour copie privée.<br />

Pour le Front de gauche, il s’agirait d’un "Itunes d’Etat." Il va sans dire que la notion<br />

d’échange non marchand et un Itunes d’Etat ont fait réagir, négativement, une large partie de<br />

l’assemblée…<br />

Affrontement autour d’Hadopi<br />

Comme attendu, l’Hadopi a suscité des échanges animés entre les différents partis présents.<br />

Si Franck Riester s’engouffre dans la brèche ouverte par la présentation des chiffres<br />

montratnt l’action positive de l’Hadopi sur le téléchargement illégal pour défendre le travail<br />

et le bilan de la haute autorité, Christophe Girard et surtout Jean-Michel Gremillet se sont<br />

montré très critiques. Une loi "à la va-vite, et inapplicable" pour le Front de gauche, un<br />

dispositif uniquement représsif pour le PS. Christophe Girard a néanmoins affirmé que<br />

l’Haopi ne serait pas supprimée en cas de victoire de François Hollande, mais transformée<br />

avec une réponse en 3 phases : éducation, prévention et sanction. Ce à quoi une partie de la<br />

salle a rétorqué : "c’est l’Hadopi que vous proposez !". Christophe Girard expliquera que le<br />

manque d’ambition sur le volet pédagogique de l’Hadopi la réduit à un arsenal uniquement<br />

répressif. Franck Riester se jouera de ce chahut autour de la position du PS sur le sujet, en<br />

rappelant que François Hollande souhaitait initialement une suppression de l’Hadopi.<br />

Consensus autour du Centre national de la musique<br />

Les deux premiers débats ayant largement débordé, le troisième, sur le Centre national de la<br />

musique, a été rapidement expédié. Le temps d’établir le consensus autour de sa création,<br />

avec cependant des réserves émises ici et là. Corinne Rufet a pointé le danger de vider de sa<br />

substance le ministère de la Culture en délégant à des agences l’attribution de subventions et<br />

la redistribution de l’-argent public. Elle a également avancé les problèmes de gouvernance<br />

posés par un tel établissement. Jean-Michel Gremillet a rappelé que les modèles revendiqués<br />

du CNM, le CNC et le CNL, étaient actuellement en pleine phase de réexamen de leur rôle et<br />

de leur action. Avec Corinne Rufet, il a regretté que la dimension de l’éductaion musicale<br />

(conservatoire et écoles de musique) ne soit pas intégrée aux réflexions sur le<br />

CNM. Christophe Girard à quant à lui salué le travail et la méthode de la mission de<br />

préfiguration, tout en rappelant que si François Hollande était élu, l’établissement public<br />

serait au service de la diversité.<br />

Source : http://www.irma.asso.fr/Presidentielle-la-musique-s-invite<br />

Publié le 12 avril 2012<br />

- Phénomène : l'époque K-pop<br />

Justin Bieber n’a qu’à bien se tenir, le nouveau phénomène musical, la « K-pop » – pour<br />

korean pop –, déferle sur le monde ! Quinze mille fans hystériques étaient ainsi réunis à Bercy<br />

le 8 février dernier pour le K-pop Festival Music Bank, show télédiffusé dans soixante-douze<br />

pays...<br />

Des girls bands et des boys bands qui nous rappellent les grandes heures des Spice Girls et des<br />

Backstreet Boys chantent un mélange de pop, ballade, rap, et dansent sur des chorégraphies<br />

hyper faciles à imiter. Le tout en version originale, c’est-à-dire en coréen, mâtiné de quelques<br />

412


mots d’anglais, « baby » et « love » en tête. En France, aucune radio ne diffuse les tubes des<br />

Girls’ Generation. Pourtant, le dernier single de ces neufs Coréennes en minijupe a été<br />

visionné plus de 28 millions de fois sur YouTube. La K-pop s’est fait connaître par Internet et<br />

a aujourd’hui sa chaîne YouTube dédiée – 2,3 milliards de visites en 2011 – et sa webradio,<br />

K-fm.<br />

La recette du succès ? Un univers sexy mais pas trash, qui séduit ados et parents. Et, surtout,<br />

des chanteurs formatés dès le plus jeune âge, pendant trois à cinq ans, dans des « academys<br />

», par les trois labels coréens qui se partagent l’industrie K-pop, plus que florissante. En juin<br />

dernier, les places pour le SMTown Live Tour au Zénith de Paris se sont arrachées en<br />

quelques minutes et les prix ont atteint 500 euros au marché noir. Les fans ont fini par faire<br />

une flashmob devant le Louvre pour réclamer une deuxième date qui leur a été accordée<br />

aussitôt. C’est le pouvoir de la Séoul musique !<br />

Source : http://www.elle.fr/Loisirs/Musique/News/Phenomene-l-epoque-K-pop-1985408<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

- Sony Network Entertainment : disponibilité de son service d'abonnement<br />

de musique numérique basé dans le cloud<br />

Sony Network Entertainment International a annoncé aujourd'hui la disponibilité pour la<br />

première fois de son service d'abonnement de musique numérique basé dans le cloud, Music<br />

Unlimited, en Belgique et aux Pays-Bas, soit une disponibilité dans 16 pays à travers le<br />

monde. Le service Music Unlimited est désormais accessible dans plus de pays que tout autre<br />

service d'abonnement de musique numérique, offrant aux utilisateurs un accès à la musique où<br />

et quand ils le souhaitent...<br />

Initialement lancé en décembre 2010, le service Music Unlimited dispose d'un catalogue<br />

mondial en constante expansion composé de plus de 15 millions de chansons sous licence, y<br />

compris tous les grands labels, les principaux labels indépendants, et les maisons d'édition<br />

majeures à travers le monde.<br />

"La croissance de notre base mondiale d'abonnés demeure l'une de nos principales priorités, "<br />

a déclaré Tim Schaaff, président de Sony Network Entertainment International. " En<br />

élargissant notre portée mondiale à de nouvelles régions comme la Belgique et les Pays-Bas,<br />

tout en agrandissant notre gamme d'appareils connectés, nous continuons à répondre à notre<br />

objectif qui consiste à satisfaire le consommateur où qu'il se trouve, et à partir de son appareil<br />

préféré."<br />

Source : http://www.boursier.com/actualites/news/sony-network-entertainment-disponibilitede-son-service-d-abonnement-de-musique-numerique-base-dans-le-cloud-<br />

478634.html?sitemap<br />

Publié le 13 avril 2012<br />

413


- 20 ans de musique club au Grand Palais<br />

C'était le pari osé de la Radio club : FG DJ Radio de créer un évènement clubbing au Grand<br />

Palais autour d'un line up ecclectique.<br />

Il y en avait du monde devant le Grand Palais, attendant l'évènement français clubbing de<br />

l'année tellement que le plateau faisait envie et ravissait tous les styles musicaux. L'immense<br />

nef du Grand Palais transformée en boîte de nuit géante, son dôme éclairé de rayons de<br />

lumière multicolores, ses arcades teintées de rose: FG DJ Radio a fêté ses 20 ans d'existence.<br />

Au milieu des 6000 personnes, il était possible d'apercevoir le ministre de la Culture Frédéric<br />

Mitterrand se trémoussant avec Jack Lang sur les rythmes endiablés de Bob Sinclar, les<br />

secrétaires d'Etat Frédéric Lefèvre et Pierre Lellouche, l'acteur Jean-Claude Van Damme, le<br />

musicien Cerrone, la chanteuse Lorie, le journaliste-chanteur Christophe Hondelatte, la jolie<br />

Clara Morgane, le mannequin Sarah Marshall acommpagnée de Jean-Claude Jitrois...<br />

Le début de soirée fut très House avec la légende vivante David Morales, et ensuite jusqu'à<br />

minuit se sont succédés pour des sets de 30 minutes Martin Solveig, Bob Sinclar accompagné<br />

de Michael Calfan, Joachim Garraud... Et en grande surprise #David GUETTA# a enflammé<br />

le dancefloor du Grand Palais avec ces fameux hits! La seule chanteuse de la soirée : la Queen<br />

Tara McDonald ne s'est pas fait prier pour reprendre ses classiques et dévoiler également<br />

quelques perles de son nouvel album.<br />

Source : http://www.soonnight.com/mag/actualites/20-ans-de-musique-club-au-grandpalais,28,10182.html<br />

Publié le 15 avril 2012<br />

- Onefest and Damon Albarn kick off the festival season<br />

Robin Denselow braves the Wiltshire wind to hear Damon Albarn and a host of world and<br />

folk music stars<br />

Magic moment … Damon Albarn performs with his band Dr Dee at Onefest in Wiltshire.<br />

Photograph: Ben Birchall/PA<br />

It's cold. Very cold. The wind is blowing across the Wiltshire countryside into a little festival<br />

site in a valley, where an impressive selection of artists are playing to a small crowd.<br />

Backstage, Damon Albarn explains he has just made a trip into Marlborough, the nearest<br />

town, to buy thermal clothing. Raghu Dixit, who has flown in from Goa, complains "my<br />

guitar and my voice weren't prepared for this weather. It's a wonder how you guys manage to<br />

live here".<br />

OneFest is the first music festival of the season. It only lasts for one day, and feels like an<br />

easy-going secret event because it's so small, and because the music is so good. The site is a<br />

scant few hundred yards long, but there's room for one stage in a tent and a larger outdoor<br />

stage, along with a few food stalls (the chorizo was particularly good) and an adequate<br />

selection of loos. And because there are so few people there's no trouble getting in and out, or<br />

taking a break for a walk up on the downs. And it's only the artists who seem quite so<br />

unprepared for the weather.<br />

The festival is run by the manager and promoter Stephen Budd, who clearly knows how to<br />

attract decent musicians. Last year Laura Marling was here, and now Albarn is headlining.<br />

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Those hoping for a warm-up for Blur's Hyde Park show are in for a shock, for he's performing<br />

songs from Dr Dee, a concept work based on the rise and fall of an Elizabethan<br />

mathematician and scientist. It was first performed at the Manchester international festival last<br />

year, but the album isn't released until next month, and so few, if any, of the crowd know<br />

what to expect.<br />

That doesn't worry Albarn. He says he wants to perform the songs at a venue where there is<br />

"no pressure – just to see how it goes", and on stage he launches into the piece with no<br />

introduction or explanation of the story. He's centre-stage, singing and playing keyboards and<br />

guitar, surrounded by three other vocalists and seven musicians who play anything from<br />

Elizabethan instruments and electric guitar to west African kora (there's some fine solo work<br />

from Madou Diabaté). There are echoes of Renaissance styles, church music and opera,<br />

mixed in with some sturdy Albarn melodies on Saturn and The Moon Exalted (I've heard an<br />

advance copy of the album, so knew what to expect). Then there are edgy, rhythmic passages<br />

and powerful, sometimes spooky solo vocals from Christopher Robson (who is playing Dr<br />

Dee's nemesis, Edward Kelley).<br />

It's not until the end of the manic and edgy Watching the Fire That Waltzed Away, that<br />

Albarn starts chatting to the crowd, and decides to repeat the piece "because it will help us get<br />

us warm again", but then explains "that's as much excitement as you'll get – it goes back on<br />

itself now".<br />

It was an intriguing work, and I suspect it would sound even better in a concert hall than a<br />

cold field where many in the audience were more interesting in chatting than listening.<br />

The rest of the bill included guitar ace Nick Harper, Michele from the Magic Numbers, and<br />

impressive teenage newcomer Rae Morris. Raghu Dixit showed off his new band and a few<br />

new songs, and Dry the River showcased their beards, high voices, and a slick pomp-folkrock<br />

styles that should do well in America. On a warmer day this would have been the perfect<br />

little festival.<br />

Source : http://www.guardian.co.uk/music/musicblog/2012/apr/16/onefest-damon-albarnfestival<br />

Publié le 16 avril 2012<br />

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SITOGRAPHIE<br />

SITES FRANÇAIS D'INFORMATIONS GENERALES<br />

Sites des grands média :<br />

- Le Monde : www.lemonde.fr/<br />

- Le Figaro : www.lefigaro.fr<br />

- La Croix : http://www.lacroix.com<br />

- The New York Times: www.nytimes.com<br />

- Reuters : www.fr.reuters.com<br />

- The Guardian: www.guardian.co.uk<br />

- The Washington Post: www.washingtonpost.com<br />

- El Pais: http://www.elpais.com/global/<br />

Sites de presse / média :<br />

- France Soir : www.francesoir.fr<br />

- L’Humanité : http://www.humanite.fr<br />

- Le Point : www.lepoint.fr<br />

- Ouest-France : www.ouestfrance.fr<br />

- Le Nouvel Observateur : www.nouvelobs.com<br />

- Midi Libre : www.midilibre.com<br />

- Liberation: http://www.liberation.fr/<br />

- L’Express: http://www.lexpress.fr/<br />

- 20 minutes : www.20minutes.com<br />

- Sud-Ouest : http://www.sud-ouest.com/<br />

- Le Parisien : www.leparisien.fr<br />

- Le Journal du Dimanche : http://www.lejdd.fr 
<br />

- France 24 : http://www.france24.com<br />

- L’Expansion : www.lexpansion.com<br />

- La Voix du Nord : http://www.lavoixdunord.fr/<br />

- Euronews: http://fr.euronews.net<br />

- RFI: http://www.rfi.fr/<br />

- Metro : www.metrofrance.com/<br />

- Le Republicain Lorrain : http://www.republicain-lorrain.fr/fr/index.html<br />

- RTL: http://www.rtl.fr/<br />

- France Info : http://www.france-info.com<br />

- Revue Médias : www.revue-medias.com<br />

- Terraeconomica : http://www.terra-economica.info/<br />

- Le journal de Saone et Loire : http://www.lejsl.com/<br />

- Le télégramme : http://www.letelegramme.com/<br />

- La Croix : http://www.la-croix.com<br />

- Les Echos : http://www.lesechos.fr/<br />

- La Nouvelle République : http://www.lanouvellerepublique.fr/<br />

- Midi Libre : http://www.midilibre.com<br />

- News press: http://www.newspress.fr/<br />

- Politis : http://www.politis.fr/<br />

- CRL Midi Pyrenees : http://www.crl-midipyrenees.fr/<br />

417


- L’Alsace : http://www.lalsace.fr<br />

- Louhans actu : http://www.louhans-actu.com<br />

- MediaLibre : http://www.medialibre.eu<br />

- Atlas Info : http://www.atlasinfo.fr<br />

- Nord Eclair : http://www.nordeclair.fr/ 
<br />

- Le Courrier Picard : http://www.courrier-picard.fr/<br />

- Paris-Normandie : http://www.paris-normandie.fr/<br />

- L’Union : http://www.lunion.presse.fr/<br />

- Le Dauphiné Libéré : http://www.ledauphine.com/<br />

- Le Progrès : http://www.leprogres.fr/<br />

- L’Est-Républicain : http://www.estrepublicain.fr/fr/index.html<br />

- Les Dernières Nouvelles d’Alsace : http://www.dna.fr<br />

- La Montagne : http://www.lamontagne.fr/accueil.html<br />

- La République du Centre : http://www.larep.fr/accueil.html<br />

- La Dépêche du Midi : http://www.ladepeche.com<br />

- Nice Matin : http://www.nicematin.com/<br />

- Corse Matin : http://www.corsematin.com/<br />

- La Provence : http://www.laprovence.comhttp://www.dna.fr/fr/index.html<br />

- Le Journal de Saône et Loire : http://www.lejsl.com<br />

- L’indépendant : http://www.lindependant.com<br />

- Radio BFM : http://www.radiobfm.com<br />

- Le Populaire : http://www.lepopulaire.fr<br />

- France 3 – Poitou-Charentes : http://www.poitou-charentes.france3.fr<br />

- Politique International : http://www.politiqueinternationale.com<br />

- Métro France : http://www.metrofrance.com<br />

- Politis : http://www.politis.fr/<br />

- Sport Business: http://www.sportbusiness360.com<br />

- Sport Buzz Business: http://sportbuzzbusiness.fr<br />

- OM Le site : http://www.omlesite.fr<br />

- Sportune : http://www.sportune.fr/<br />

- La Tribune : www.latribune.fr<br />

- Site Trends : www.trends.levif.be<br />


<br />

Pures players :<br />

- Le blog de L’Express : http://blogs.lexpress.fr/<br />

- L’union Presse : http://www.lunion.presse.fr/<br />

- Le blog de Liberation : www.liberation.fr/blogs,26<br />

- Le blog du Figaro : http://blog.lefigaro.fr<br />

- Le blog de Challenges : http://blogsenrevue.blogs.challenges.fr<br />

- Le blog du Monde : http://bonnenouvelle.blog.lemonde.fr/<br />

- Le blog des Echos : http://blogs.lesechos.fr<br />

- TV5 Monde : http://www.tv5.org/<br />

- Excite France : http://www.excite.fr<br />

- Le Nouvelliste : http://www.lenouvelliste.com<br />

- Le Telegramme : http://www.letelegramme.com<br />

- Marianne 2 : www.marianne2.fr/<br />

- Capital : www.capital.fr<br />

- CCTV: http://fr.cctv.com/<br />

418


- Slate: http://www.slate.fr/<br />

- Canoe: http://fr.canoe.ca/<br />

- NiceRendezVous: http://www.nicerendezvous.com/<br />

- Angersmag : http://www.angersmag.info/<br />

- Aujourd’hui en France : http://www.aujourdhuienfrance.fr<br />

- Agoravox: http://www.agoravox.fr/<br />

- Aujourd’hui en Inde : http://www.aujourdhuilinde.com/<br />

- Hdhod: http://fr.hdhod.com/<br />

- L’hemicycle: http://www.lhemicycle.com/<br />

- 7s7 home: http://www.7sur7.be/<br />

- WebTimeMedias Riviera: http://www.webtimemedias.com/<br />

- L’hebdo journal: http://www.lhebdojournal.com/<br />

- Mediawatch: http://mediawatch.afp.com<br />

- Freenews: http://www.freenews.fr/<br />

- Mediapart: http://www.mediapart.fr/<br />

- Rue 89 : http://www.rue89.fr<br />

- Presse Europ : http://www.presseurop.eu/fr/<br />

- Larep: http://www.larep.com/<br />

- Masculin : www.masculin.com<br />

- Sur le feu : http://www.surlefeu.fr<br />

- Info marches publics : http://www.infomarchespublics.net<br />

- Usine Nouvelle : www.usinenouvelle.com<br />

- Europe 1 : www.europe1.fr<br />

- Yahoo: http://fr.news.yahoo.com<br />

- MSN: http://news.fr.msn.com/<br />

- ICT Data News: http://datanews.rnews.be/<br />

- Google: http://news.google.fr<br />

- Romandie News: http://www.romandie.com/<br />

- L’avenir.net: http://www.lavenir.net/<br />

- Lyon-Webzine: http://lyon.france-webzine.com<br />

- Le Post.fr: http://www.lepost.fr<br />

- Le Petit Niçois : www.lepetitnicois.fr<br />

- Lyoncapitale : http://www.lyoncapitale.fr/<br />

- La Clau : http://www.la-clau.net/<br />

- Les indiscrets.com : http://www.lesindiscrets.com<br />

- Zinfos974, L’info de l’ile de la Reunion : www.zinfos974.com/<br />

- Domotique news : http://domotique-news.com<br />

- Angers mag : http://www.angersmag.info<br />

- Délits d’Opinions : http://www.delitsdopinion.com<br />

- Atlantico: http://www.atlantico.fr/<br />

- Fasozine : http://www.fasozine.com<br />

- Le Sénat au service des Français à l’étranger : http://www.expatries.senat.fr/<br />

- Suite 101: http://www.suite101.fr<br />

- Street Press: http://www.streetpress.com<br />

- Terra Femina : http://www.terrafemina.com<br />

- Yagg: http://www.yagg.com<br />

- Zigonet: http://www.zigonet.com<br />

- Dont Miss People: http://www.dontmiss.fr<br />

- Actualité française : http://www.actualite-francaise.com<br />

- La Gazette des communes : http://www.lagazette.fr<br />

419


- La Grande Epoque : http://www.lagrandeepoque.com/LGE/<br />

- Reuters : http://www.reuters.com/<br />

- Infos Gabon : http://infosgabon.com<br />

- Site de la Seine et Marne : http://www.atome77.fr<br />

- Site du magazine HomoActu: http://www.homactu.fr<br />

- Site de la radio RFI : http://www.rfi.fr<br />

- Site d’actualités quotidiennes : http://www.nerienlouper.fr<br />

- Politis : http://www.politis.fr/<br />

- Europe WSG: http://europe.wsj.com/home-page<br />

- Global New York Times: http://global.nytimes.com/<br />

- Time Sofindia: India Times: http://timesofindia.indiatimes.com/<br />

Sites de recherches d’expertises, de ressources :<br />

- Mairie de Paris : http://www.paris.fr<br />

- Boursier : http://www.boursier.com/<br />

- Actu-environnement : http://www.actu-environnement.com<br />

- VedaCom : http://www.vedacom.fr<br />

- La Documentation française : http://www.ladocumentationfrancaise.fr<br />

- Alvinet : http://www.alvinet.com<br />

- IFOP: http://www.ifop.fr/?option=com_news_archive<br />

- IPSOS: http://www.ipsos.fr<br />

- INSEE: http://www.insee.fr<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Entreprendre : http://entreprendre.blog.capital.fr<br />

- Temps réel Nouvel Obs : http://tempsreel.nouvelobs.com<br />

- Big Browser: http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/<br />

- Les polémiques : http://www.lespolemiques.fr/<br />

- French People Daily: http://french.peopledaily.com.cn<br />

- Street generation : http://streetgeneration.fr<br />

- Humeur des jours : http://lhumeurdesjours.hautetfort.com<br />

- NPA 2009 : www.npa2009.org<br />

- Parti Communiste Français (PCF) : http://www.pcf.fr/<br />

- Parti de Gauche (PG): http://www.lepartidegauche.fr/<br />

- Parti Radical de Gauche (PRG) : http://www.planeteradicale.org/<br />

- Parti socialiste (PS) : http://www.force-ouvriere.fr/<br />

- Europe Ecologie : http://www.europe-ecologie.fr/<br />

- Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) : http://www.mrc-france.org/<br />

- MoDem : http://www.mouvementdemocrate.fr/<br />

- République Solidaire (RS) : http://www.republiquesolidaire.fr/<br />

- Nouveau Centre : http://www.nouveaucentre.fr/<br />

- UMP: http://www.lemouvementpopulaire.fr/<br />

- Portail des bloggeurs solidaires : http://www.solidairesdumonde.org/<br />

- Le blog de Jean-Luc Mélenchon : http://www.jean-luc-melenchon.fr/<br />

- Le Portail de la CFE-CGC : http://www.cfecgc.org/<br />

- CFDT: http://www.cfdt.fr/<br />

- CFTC : http://www.cftc.fr/<br />

420


- CGT : http://www.cgt.fr/<br />

- CNT : http://www.cnt-f.org/<br />

- Force Ouvrière : http://www.force-ouvriere.fr/<br />

- Cannes, ma ville : http://www.cannesmaville.com<br />

- You, votre espace communautaire : http://www.you.leparisien.fr<br />

- Ile-de-France, le portail du conseil régional : http://www.iledefrance.fr<br />

- Eenovation : http://www.eenovation.com<br />

- Blog de Martin Hirsh: http://www.martinhirsch.blogs.nouvelobs.com<br />

- Blog de l'Agence Web Paris : http://www.agenceweb-paris.fr<br />

- Le Devoir : http://www.ledevoir.com<br />

- La Timesblogs : http://latimesblogs.latimes.com<br />

- Le Monde : http://vidberg.blog.lemonde.fr<br />

-123 mutuelles : http://www.123mutuelles.fr<br />

SITES ETRANGERS D’INFORMATIONS GENERALES<br />

Sites de presse/médias :<br />

- Le Matin : http://www.lematin.ch/<br />

- Radio Canada: http://www.radiocanada.ca/<br />

- The Guardian: www.guardian.co.uk<br />

- Le Temps: www.letemps.ch<br />

- Businessweek: http://bx.businessweek.com/<br />

- The Independent: http://www.independent.co.uk/<br />

- Algerie soir : http://www.algeriesoir.com<br />

- Cambodge soir : http://www.cambodgesoir.info/<br />

- DeutscheWelleıWorld: http://www.dwworld.de/dw/0,,266,00.html<br />

- The Economist: http://www.economist.com<br />

- Le Matin : http://www.lematin.ch/<br />

- Information week: http://www.informationweek.com<br />

- The Australian: www.theaustralian.com.au<br />

- Politico: www.politico.com<br />

- CBS News politics: www.cbsnews.com<br />

- El Mundo: http://www.elmundo.es/<br />

- El Pais: http://www.elpais.com/global/<br />

- El Watan : www.elwatan.com<br />

- RFJ (radio suisse francophone) : http://www.rfj.ch<br />

- French CRI: http://french.cri.cn<br />

- RTBF: http://www.rtbf.be/<br />

- The Standard: www.thestandard.com<br />

- The Examiner: www.examiner.com/<br />

- January magazine: http://januarymagazine.com<br />

- The Wall Street Journal: http://europe.wsj.com/home•page<br />

- New York Daily News : http://www.nydailynews.com/<br />

-ABC : http://www.abc.es/<br />

- Maghreb MSN: http://maghreb.msn.com<br />

- Le Soleil : http://www.lesoleil.sn<br />

- The Register: http://www.theregister.co.uk/<br />

- Le Droit : http://www.cyberpresse.ca/le•droit/<br />

421


- Radio Srbija : http://www.glassrbije.org/<br />

- Presse association : http://www.pressassociation.com/<br />

- Consumer focus: http://www.consumerfocus.org.uk/<br />

- Merinews: http://www.merinews.com/<br />

- The connexion: www.connexionfrance.com<br />

- Times online: http://www.timesonline.co.uk/<br />

- Radio Vaticana: http://www.oecumene.radiovaticana.org<br />

- European Jewish Press: http://fr.ejpress.org/<br />

- Baycitizen: www.baycitizen.org<br />

- Efinancialnews: www.efinancialnews.com<br />

- Fenetre sur l’Europe : http://www.fenetreeurope.com/<br />

- Courrier International : www.courrierinternational.com/<br />

- Korea Herald (EN): http://www.koreaherald.com/<br />

- The National (EN) : http://www.thenational.ae/<br />

- Libna New (EN): http://libnanews.com/<br />

- Quotidien national d’information algérien: www.elmoudjahid.com<br />

- The Telegraph (EN): http://www.telegraph.co.uk/<br />

- El diario de Chihuahua : www.eldiariodechihuahua.com<br />

- L’Orient le jour : http://www.lorientlejour.com/<br />

- La revue Canada : http://www.larevue.qc.ca/<br />

- CrossCut : http://crosscut.com/<br />

- Nouvelles Hoche : http://www.nouvelleshochelagamaisonneuve.com/<br />

- Ghanaweb: http://www.ghanaweb.com<br />

- Infomaroc: http://www.infomaroc.net<br />

- Noticieros televisa: http://noticierostelevisa.esmas.com<br />

- Cyberpress : http://www.cyberpresse.ca<br />

- Au fait Maroc : http://www.aufaitmaroc.com<br />

- ABC : http://www.abc.es<br />

- La voz de Galicia : http://www.lavozdegalicia.es<br />

- Afrique Jet : www.afriquejet.com<br />

- TSR: http://www.tsr.ch/<br />

- Sud On line : www.sudonline.sn<br />

- Rian : http://fr.rian.ru<br />

- Actulatino : www.actulatino.com<br />

- Les Afriques : www.lesafriques.com<br />

- Yabiladi : www.yabiladi.com<br />

- Shems FM (Tunisie): http://shemsfm.net/<br />

- Die Zeit: http://www.afp.com/<br />

- Berliner Morgenpost: http://www.morgenpost.de/<br />

- Berliner Zeitung: http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/<br />

- Bild Zeitung: http://www.bild.de/<br />

- Frankfurter Allgemeine Zeitung: http://www.faz.net/s/homepage.html<br />

- Der Tagesspiegel: http://www.tagesspiegel.de/<br />

- AFP: http://www.afp.com/<br />

- Associated Press: http://www.ap.org/<br />

- La Stampa : http://www.lastampa.it/<br />

- Le Soir : http://www.lesoir.com/<br />

- La Tribune de Genève : http://www.tdg.ch/<br />

- Leaders: http://www.leaders.com.tn<br />

- Liberté Algérie : http://www.liberte-algerie.com<br />

422


- EITB : http://www.eitb.com<br />

- Le nouvelliste (Suisse) : http://www.lenouvelliste.ch/fr<br />

- Romandie : http://www.romandie.com<br />

- IrishTime : http://www.irishtimes.com<br />

- La Libre : http://www.lalibre.be<br />

- The NewYork Times: http://www.iht.com<br />

- Technaute cyberpresse : http://technaute.cyberpresse.ca<br />

- Site du quotidien Belge 7sur7: http://www.7sur7.be<br />

- Radio Canada: http://www.radio-canada.ca<br />

- Cyber Presse: http://www.cyberpresse.ca<br />

-San Francisco Chronicle: http://www.sfgate.com/<br />

-Chicago Tribune: http://www.chicagotribune.com/#&lid=Home&lpos=Main<br />

-UPI.com: http://www.upi.com/<br />

-Today’s Zaman: http://www.todayszaman.com/mainAction.action<br />

-CNN: http://edition.cnn.com/<br />

-Wall Street Journal: www.marketwatch.com<br />

Pures players:<br />

- Tribune de Genève (FR): http://www.tdg.ch<br />

- Fenêtre Europe : www.fenetreeurope.com<br />

- Iloubnan: www.iloubnan.info<br />

- Afrik.com: http://www.afrik.com/<br />

- Agence de presse sénégalaise: http://www.aps.sn/<br />

- P2p Net : http://www.p2pnet.net/<br />

- Webzine blog: http://webzine.blog.tdg.ch<br />

- Abidjan.net: http://news.abidjan.net/<br />

- Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/<br />

- Express : http://www.express.be<br />

- Suite 101 : http://www.suite101.fr<br />

- All Africa: http://www.fr.allafrica.com<br />

- La Nouvelle Tribune (Bénin) : http://www.lanouvelletribune.info<br />

- Tekiano (Tunisie) : http://www.tekiano.com<br />

- L’actualité de l’Afrique Noire et du Maghreb : http://www.afrik.com<br />

- Abidjan. Net: http://www.news.abidjan.net<br />

- Slate Afrique : http://www.slateafrique.com/actu<br />

- Bulletins électroniques : http://www.bulletins-electroniques.com<br />

Sites de recherches d’expertises, de ressources :<br />

- Jminforme : http://www.jminforme.ca/<br />

- Ministere de la culture : http://www.culture.gouv.fr/<br />

- Senat : www.senat.fr/<br />

- UNESCO : http://portal.unesco.org/fr/<br />

- Secteur Public : http://www.secteurpublic.fr/<br />

- Universite Lille 2 : http://qualis.univlille2.fr/<br />

- DDM: http://www.ddm.gouv.fr/<br />

- Delegation aux usages de l’Internet : http://delegation.internet.gouv.fr/<br />

- Parlt europeen : http://www.europarl.europa.eu/news/public/default_fr.html<br />

- Commission : http://ec.europa.eu/index_fr.html<br />

423


- Econumerique: http://www.econumerique.pme.gouv.fr/<br />

- EUROPA : http://europa.eu/index_fr.htm<br />

- CIDAL (Centre d’Information et de Documentation sur l’Allemagne)<br />

:http://www.cidal.diplo.de/<br />

- Entreprise Europe Network : http://www.pic2europe.fr<br />

- Altrepresse : http://www.alterpresse.org<br />

- Digital Humanities International : http://dhi.intd.cnam.fr<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Blog Tout Sur La Chine : http://toutsurlachine.blogspot.com/<br />

- LOPPSI : www.loppsi.fr/<br />

- Rue Frontenac : http://ruefrontenac.com/<br />

- Envirolex : http://www.envirolex.fr/<br />

- Awans: http://awans-memoire-et-vigilance.skynetblogs.be<br />

- PromCG : http://promcg.blog.tdg.ch<br />

- CDU (Allemagne) : http://www.cdu.de/<br />

- SPD (Allemagne) : http://www.spd.de/aktuelles/<br />

- The Liberal Democrats (Royaume-Uni):http://www.libdems.org.uk/<br />

- The Labor Party (Royaume-Uni): http://www.labour.org.uk/<br />

- The Democrats: http://www.democrats.org/<br />

- The Republican Party: http://www.gop.com/<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- Site Hemmer : www.hemmer.ch<br />

NOUVEAUX SITES D’INFORMATION GENERALE ETRANGERS<br />

Sites de presse/ médias :<br />

- Swiss Info : www.swissinfo.ch<br />

- 20min : http://www.20min.ch<br />

SITES JURIDIQUES<br />

Pures players :<br />

- Jurisclasseur : http://www.jurisclasseur.com<br />

- Legalis: http://www.legalis.net/<br />

- Legislation presse : http://www.legipresse.com/<br />

Sites de recherches d’expertises, de ressources :<br />

- Autorité de la concurrence : http://www.autoritedelaconcurrence.fr/<br />

- Legifrance: http://www.legifrance.com/<br />

- Droit IFIJ : http://www.droit.org/<br />

- Délégation aux usages de l’internet : http://delegation.internet.gouv.fr/<br />

- Eurojuris : http://www.eurojuris.fr/<br />

424


- Annuaires Justice : http://www.annuaires.justice.gouv.fr<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- Syndicat de la Magistrature : http://www.syndicat<br />

- Syndicat des Avocats de France : http://www.lesaf.org/<br />

- Union syndicale des magistrats : http://www.union-syndicale-magistrats.org<br />

- Chambre nationale des huissiers de justice : http://www.huissier-justice.fr/<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Blog Justice au Singulier : http://www.philippebilger.com/<br />

- Blog de Dominique Barella, magistrat : http://lajustice.blogs.liberation.fr/<br />

- Blog Objectif Magistrat : http://objectif.magistrat.free.fr/wordpress/<br />

SITES ECONOMIE, FINANCE ET BUSINESS<br />

Sites de presse/ médias :<br />

- Les Echos : www.lesechos.fr<br />

- La Tribune : www.latribune.fr<br />

- Challenges: www.challenges.fr<br />

- Business, market and financial news: http://business.timesonline.co.uk/<br />

- La presse affaires : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/<br />

- Bourse La Tribune : http://bourse.latribune.fr/<br />

- Businessnews: http://www.businessnews.com/<br />

- Bourse LCI : http://bourse.lci.fr/<br />

- 20 Minutes Economie : http://www.20minutes.fr/economie<br />

- Financial Time (EN): http://www.ft.com/<br />

- Alternatives économiques : http://www.alternatives-economiques.fr<br />

- Acteurs de l'économie : http://www.acteursdeleconomie.com<br />

- CNN : http://money.cnn.com<br />

- Europolitique : http://preprod.europolitique.abccom.cyberscope.fr/<br />

- Usine Nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/<br />

- Info Presse : http://www.inforpresse.com<br />

- Votre Agent : http://votreagrent.lexpress.fr<br />

- L’expansion: http://lexpansion.lexpress.fr<br />

- Art media agency: http://www.artmediaagency.com<br />

- LCI : http://www.bourse.lci.fr<br />

Pures players :<br />

- E-commerce Mag : http://www.ecommercemag.fr<br />

- E financial News: http://www.efinancialnews.com/<br />

- Bourse en direct : www.investir.fr<br />

- Boursorama : http://www.boursorama.com/<br />

- Business mobile: www.businessmobile.fr/<br />

- Votre argent : http://www.votreargent.fr/<br />

- Boursereflex.com: http://www.boursereflex.com/<br />

425


- Zone Bourse: http://www.zonebourse.com<br />

- In business: http://www.in-business.fr<br />

- Présence PC : http://www.presence-pc.com/<br />

- Journal du Net : http://www.journaldunet.com/<br />

- Business Insider: http://www.businessinsider.com/<br />

- Maxisciences : www.maxisciences.com<br />

- Directgestion : www.directgestion.com<br />

- International Business Times: http://www.ibtimes.com/<br />

- E-marketing: http://www.e-marketing.fr<br />

- Touleco : http://www.touleco.fr<br />

- Boursier.com - L'actualité boursière en direct : http://www.boursier.com<br />

- Boursorama : http://www.boursorama.com<br />

- E-commerce Mag : http://www.ecommercemag.fr<br />

- E financial News: http://www.efinancialnews.com/<br />

Sites de recherches d’expertises, de ressources :<br />

- Creation Entreprise : http://www.creationentreprise.com/<br />

- Usine Nouvelle : www.usinenouvelle.com<br />

- Fiscal Online : www.fiscalonline.com<br />

-Trading sat: http://www.tradingsat.com/<br />

- La Vie Eco : www.lavieeco.com<br />

- Euro investor: http://www.euroinvestor.fr/<br />

- Marketwire: http://www.marketwire.com/<br />

- Easybourse: http://www.easybourse.com<br />

- L’Agefi: http://www.agefi.fr/<br />

- La Presse affaire: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca<br />

- CNAM Economie Gestion: http://economie-gestion.cnam.fr<br />

- Trading sat: http://www.tradingsat.com<br />

- Web Manager: http://www.webmanagercenter.com<br />

- MadeinFrance : http://www.100pour100-madeinfrance.fr<br />

- Infos industrielles : http://www.infos-industrielles.com<br />

- Le journal des entreprises : http://www.lejournaldesentreprise.com<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- Business et technologies : http://www.zdnet.fr/<br />

- Innhotep Ventures : www.innhotep.com<br />

- Bourse Trader Finance : http://bourse.traderfinance.fr/<br />

- Boursereflex : http://www.boursereflex.com/<br />

- JN Reyt, Blog ebusiness et emarketing: http://reyt.net/<br />

- Edubourse: http://www.edubourse.com/<br />

- Cercle Finance : http://www.cerclefinance.com/<br />

- Branchez-vous : http://www.branchezvous.com/<br />

- Drakkar Online: http://www.drakkaronline.com/<br />

- Digital journalism : http://owni.fr/<br />

- Numerama: http://www.numerama.com/<br />

- Blog, GL Connection: http://www.reseauglconnection.com/<br />

- La Quadrature du net : http://www.laquadrature.net/fr/<br />

- Frenchweb : http://www.frenchweb.fr<br />

426


- La vie immo : http://www.lavieimmo.com/<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- <strong>Groupe</strong>ment d’interet scientifique : http://gisnumerique.wordpress.com/<br />

- Youphil: http://www.youphil.com<br />

- OCDE: http://www.ocde.org<br />

- Blog sur l’information stratégique : http://www.arnaudpelletier.com/<br />

- Economix Blogs: http://economix.blogs.nytimes.com/page/<br />

-Presse et audiovisuel : http://www.club-presse-bordeaux.fr/<br />

-Actualité et Marketing : http://isabelle-assard.blogspot.fr<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- Investir: http://www.investir.fr/<br />

- Impact Internet: http://www.internet-impact.fr<br />

- TechCrunch: http://techcrunch.com<br />

- Direct Gestion: http://www.directgestion.com/<br />

- Just Search: http://www.justsearch.fr<br />

NOUVEAUX SITES ECONOMIE, FINANCE ET BUSINESS<br />

Sites de recherches d’expertises, de ressources :<br />

- La nouvelle République : http://www.lanouvellerepublique.fr/<br />

- Argent canoe : http://argent.canoe.ca/<br />

- Solutions Logiciels : http://www.solutions-logiciels.com/<br />

- Investment : http://www.investmenteurope.net/<br />

SITES GENERAUX CULTURE ET LOISIRS<br />

Sites presse/ médias :<br />

- Les Inrockuptibles : www.lesinrocks.com<br />

- Telerama : http://www.telerama.fr<br />

- Culture Information Europe : http://www.laculture.info<br />

- Elle : http://www.elle.fr<br />

- Variety : www.variety.com<br />

- The Daily Tell: http://www.thedailytell.com/<br />

Pures players:<br />

-Huffington Post : http://www.huffingtonpost.fr/<br />

- Eıflux: http://www.eflux.com<br />

- Evous: http://www.evous.fr<br />

- Evene: http://www.evene.fr<br />

- Dailymotion: http://www.dailymotion.fr<br />

427


- Buzzeum blog – actualites museales: http://www.buzzeum.com<br />

- C tendance : http://www.ctendance.com<br />

- Espace managé : http://www.espacemanager.com/<br />

- Degroupnews: http://www.degroupnews.com/<br />

- Youtube: www.youtube.com<br />

- L’internaute : www.linternaute.com<br />

- Nouveau Paris Ile de France : http://www.nouveau-paris-ile-de-france.fr/<br />

- Tribeca 75: http://www.tribeca75.com/<br />

- Le 10 Sport : www.le10sport.com<br />

- Kapitalis : www.kapitalis.com<br />

- Webcarnews : www.webcarnews.com<br />

- Musique Fluctuat : http://musique.fluctuat.net<br />

- Site du journal sportif 365 : http://www.sport365.fr<br />

- Capaero : http://www.capaero.fr<br />

- Vousnousils : http://www.vousnousils.fr<br />

Sites de recherches d’expertises, de ressources :<br />

- Art culture: http://www.artcult.fr<br />

- Art actu: http://www.artactu.com<br />

- Inaglobal: www.inaglobal.fr<br />

- Art Forum: http://artforum.com<br />

- Lartino : www.lartino.fr<br />

- Panorama de l’actualite culturelle : http://artscape.fr<br />

- Courrier des Maires: http://www.courrierdesmaires.fr/<br />

- UNESCO : http://whc.unesco.org/<br />

- Portail d’information de la e-education et du multimédia ludo-éducatif<br />

: http://www.ludovia.com<br />

- Culture Conseils : http://www.culture-conseil.com<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- Owni : http://owni.fr<br />

- Office de cooperation et d’information museographique : http://www.ocim.fr<br />

- Droit finances.net : http://droitfinances.commentcamarche.net/<br />

- La Clau : http://www.laclau.net/<br />

- Reseaux de veille en tourisme : http://veilletourisme.ca/<br />

- ABC : www.abc.net.au<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Fashions addict: http://fashions-addict.com<br />

- Ptit blog : http://www.ptitblog.net/<br />

- En Pause : http://www.enpause.com/a-propos<br />

Sites de marques et d'entreprises:<br />

- Club Vin du Figaro : http://www.club-vin.lefigaro.fr<br />

- Les croisières du Figaro : http://www.croisieres.lefigaro.fr<br />

428


SITES MEDIAS, EDITION ET COMMUNICATION<br />

Sites de presse/médias :<br />

- Actua Litte : http://www.actualitte.com<br />

- Strategies : www.strategies.fr<br />

- Magazine Littéraire : http://www.magazine-litteraire.com/<br />

- Electron libre: http://www.electronlibre.info/<br />

- Magazine littéraire: http://www.republique-des-lettres.fr/<br />

- Livres hebdo : http://www.livreshebdo.fr/<br />

- Livres Hebdo: http://www.livreshebdo.fr<br />

- Le Magazine Littéraire : http://www.magazine-litteraire.com<br />

Pures players:<br />

- L’actualite des medias, de l’edition : http://www.presseedition.fr/<br />

- Le petit journal : http://www.lepetitjournal.com/<br />

- Graphiline.com : http://www.graphiline.com/<br />

- IDBoox: http://www.idboox.com/<br />

- Mowno : http://www.mowno.com<br />

- Le mag du geek : http://www.giiks.com<br />

- Jean Marc Morandini : http://jeanmarcmorandini.com<br />

- Actualite Francaise : http://www.actualiteıfrancaise.com<br />

- Nina people: http://www.ninapeople.com<br />

- Paris Match: http://www.parismatch.com<br />

- Staragora : http://www.staragora.com<br />

- Actualité sur les technologies de l’information : http://www.silicon.fr<br />

- Actualité sur le marché du livre : http://www.publishersweekly.com<br />

- Pure Media: http://www.ozap.com<br />

- Obliginfos : www.obliginfos.fr<br />

- Minute Buzz : http://www.minutebuzz.com/<br />

- Ebouquin : http://www.ebouquin.fr<br />

- LR21 : http://www.lr2l.fr<br />

- Les Echos du Net : http://www.echosdunet.net<br />

- MémoClic : http://www.memoclic.com<br />

- Musique radio : www.musiqueradio.com<br />

- Site de LOCITA journal du web et des réseaux sociaux: http://fr.locita.com/<br />

- Entertaind Wordpress: http://entertaind.wordpress.com<br />

Les sites de recherches d’expertises, de ressources :<br />

- Data Gouv: http://www.data.gouv.fr<br />

- ClubicPro: http://pro.clubic.com<br />

- Le zapping du PAF: http://www.lezappingdupaf.com<br />

- Le guide des journaux du net : http://www.giga-presse.com/<br />

- L’informaticien: http://www.linformaticien.com/<br />

- Logiciel.net: http://www.logiciel.net/<br />

- CategoryNet, le portail presse et relation presse : http://www.categorynet.com<br />

429


- Scopalto: http://www.scopalto.com<br />

Les sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- L'actualité des plateformes sociales et du social marketing : http://www.mediassociaux.fr/<br />

- Le guide des journaux du net : http://www.giga-presse.com/<br />

- ClubicPro: http://pro.clubic.com/<br />

- L’informaticien: http://www.linformaticien.com/<br />

- Logiciel.net: http://www.logiciel.net<br />

- Le zapping du PAF : http://www.lezappingdupaf.com<br />

- CategoryNet, le portail presse et relation presse : http://www.categorynet.com<br />

- Scopalto: http://www.scopalto.com<br />

- Syndicat National de l’Edition : http://www.sne.fr/<br />

- Le Motif : http://www.lemotif.fr/<br />

- Mediametrie: http://www.mediametrie.fr/<br />

- CNW TELBEC: http://www.cnw.ca/<br />

- Categorynet: http://www.categorynet.com/<br />

- Mediaport: http://www.mediaport.net/<br />

- European Journalist Center : http://www.ejc.net/<br />

- Syndicat national du livre et de l’édition : http://www.livre-edition.cfdt.fr/<br />

- Syndicat de l’impression numérique et des services graphiques (SIN) : http://www.sin.fr<br />

- L’ifex : www.ifex.org<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- ZD Net : http://www.zdnet.fr/<br />

- Eıalsace : http://www.ealsace.net/<br />

- MacWorld.fr : http://www.macworld.fr/<br />

- Editions Gallimard : http://www.gallimard.fr/<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Agoravox: http://www.agoravox.fr/<br />

- La Republique des livres : http://passouline.blog.lemonde.fr/<br />

- Telle est la Tele : http://telleestmatele.com<br />

- Actu pub : http://www.actupub.com<br />

- Samsa : http://www.samsa.fr/<br />

- Serendipite : http://joseeplamondon.com/<br />

- Canard virtuel : http://www.canardvirtuel.com/<br />

- Blog sur le marché du livre et les relations entre le web et la littérature :<br />

http://aucoindulivre.fr/<br />

- Guide littéraire : http://www.bookbrowse.com<br />

- Social Media Blog: http://www.kriisiis.fr/<br />

- Mobifun : www.mobifun.fr<br />

- Les blogs médias : http://www.lesblogsmedias.fr/<br />

- My Media: http://www.mymedia.fr/<br />

- La ComEuropéenne : http://www.lacomeuropeenne.fr<br />

- OWNI: http://owni.fr<br />

- Net Mag: http://www.netmag.fr<br />

- Blog Nielsen: http://blog.nielsen.com/nielsenwire<br />

430


- Blog de l’agence Profile PR, Agence Relation presse : http://www.profilepr.fr<br />

- Acrimed : http://www.acrimed.org<br />

- Libertic : http://libertic.wordpress.com/<br />

- Paperblog : http://www.paperblog.fr<br />

- Blog sur les nouveaux médias numériques : http://zeblog.everydatalab.com<br />

NOUVEAUX SITES MEDIAS, EDITION ET COMMUNICATION<br />

Les sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- ABCD : http://www.acbd.fr<br />

- Bodoi : http://www.bodoi.info<br />

- Bd zoom : http://bdzoom.com<br />

- Bedeo : http://www.bedeo.fr<br />

- Tout en BD : http://www.toutenbd.com<br />

- BD Angoulème : http://www.bdangouleme.com<br />

- My boox : http://www.myboox.fr<br />

- Le maghreb BD : http://www.lemaghrebdz.com<br />

- Viuz : http://www.viuz.com<br />

- Econostrum : http://www.econostrum.info<br />

- Narthex : http://www.narthex.fr<br />

Pureplayers :<br />

- Le temps : http://www.letemps.ch/<br />

- Le Telegramme : http://www.letelegramme.com/actualite-en-direct/<br />

- Liseuses : http://www.liseuses.net/<br />

SITES SPECTACLES VIVANTS ET MUSIQUE<br />

Sites de presse/médias :<br />

- Musique info : http://www.musiqueinfo.com/<br />

- Musicologie : http://www.musicologie.org/<br />

- Journal La Terrasse : www.journallaterrasse.com<br />

- En musique : http://www.enmusique.fr/<br />

- Actu zik : http://www.actuzik.fr/<br />

- Reseau connexion : http://www.reseauglconnection.com<br />

- Wearmusik: http://wearemusik.com<br />

- Billboard: http://billboard.biz<br />

- Musicweek: http://musicweek.com<br />

- PC World: http://www.pcworld.fr/<br />

- BBC: http://www.bbc.co.uk/<br />

- L'union : http://www.lunion.presse.fr/<br />

- Premiere: http://tele.premiere.fr/<br />

- Next Liberation: http://next.liberation.fr/<br />

- Virgin radio: http://www.virginradio.fr/<br />

431


- Only for DJ's: http://www.onlyfordj.fr/<br />

- La Scene : http://www.lascene.com/<br />

- Première (Spectacles) : http://spectacles.premiere.fr<br />

- Qué es : http://www.que.es<br />

- Au fait Maroc : http://www.aufaitmaroc.com<br />

- Hors-champ : http://www.horschamp.org<br />

- LesInrocks : http://www.lesinrocks.co<br />

- Longueur d’Ondes : http://www.longueurdondes.com/<br />

- Rock N’ folk: http://www.rocknfolk.com/<br />

- Rolling Stone Magazine: http://www.rollingstone.com/<br />

- Noise : http://www.noisemag.net/<br />

- Mondomix: http://www.noisemag.net/<br />

- Danser Mag : http://www.dansermag.com/<br />

- Culture Clown : http://www.cultureclown.com/<br />

- Théâtral Magazine : http://www.theatral-magazine.com/accueil/index.html<br />

- Digital Media Wire: http://www.dmwmedia.com/<br />

- Kroq Radio: http://kroq.radio<br />

- Site de France 24 : http://www.france24.com<br />

- Revue Electron libre : http://www.electronlibre.info<br />

- Musique infos : www.musiqueinfo.com<br />

- Journal La Croix : www.lacroix.com<br />

- Journal La Dépêche : www.ladepeche.fr<br />

- Journal Le Point : www.lepoint.fr<br />

- Les Soleils : http://www.lesoleil.sn/index.php?o=archive<br />

- Kabyle Le Mag : http://kabylemag.com/<br />

- AllAfrica: http://fr.allafrica.com/<br />

- Journal La Montagne : www.lamontagne.fr<br />

- Forum Presse citron : www.presse-citron.net<br />

- Ecrans un site de Liberation.fr : www.ecrans.fr<br />

- Journal l’Union : www.lunion.presse.fr<br />

- Magazine économique Bien Public : www.bienpublic.com<br />

- Mensuel de la ville de Rennes : www.rennes.lemensuel.com<br />

Pures players:<br />

- Fluctuanet: http://fluctuat.net<br />

- Canard virtuel: http://www.canardvirtuel.com/<br />

- Hypebot: http://www.hypebot.com<br />

- WebTimeMedias: http://www.webtimemedias.com/<br />

- Cyberpresse : http://www.cyberpresse.ca/<br />

- Carnet de bord : www.carnet.debord.free.fr<br />

- Scenoscope: http://www.scenoscope.fr/<br />

- Web Thea: www.webthea.com<br />

- Concertlive: www.concertlive.fr/<br />

- Forum Opéra : http://www.forumopera.com/<br />

- Musical Avenue: http://www.musicalavenue.fr/<br />

- Vacarm: http://www.vacarm.net/<br />

- Belgian in Paris (BIP): http://www.the-bip.com<br />

- Agglo TV: http://www.agglotv.com<br />

- ZDnet : http://www.zdnet.fr<br />

432


- Le vif focus : http://leviffocus.rnews.be/fr<br />

- Tout pour la musique : http://www.tplm.com/samples/<br />

- Magic rcpm: http://www.magicrpm.com/<br />

- OWNI: http://owni.fr/<br />

- PatWhite: http://patwhite.com/<br />

- Circul Arts : http://www.circularts.com/<br />

- L’actualite du spectacle vivant : www.sceneweb.fr<br />

- Spectacle vivant en Picardie : http://www.spectaclevivantenpicardie.fr/fr/actualites/<br />

- La Théâtrothèque : http://www.theatrotheque.com/web/index.php<br />

- Music Industry Report: http://musicindustryreport.org/<br />

- Atelier des médias RFI : http://atelier.rfi.fr/<br />

- ANYRESA: http://www.anyresamag.com/<br />

- Greatsong: http://www.greatsong.net/<br />

- Musicorama: http://www.musicorama.tv/<br />

- Sonomag : http://www.sonomag.com<br />

- Spectacle excite : http://spectacle.excite.fr/<br />

- Gikks: www.giiks.com<br />

- PC Inpact: www.pcinpact.com<br />

- L’Etoile: www.letoile.jminforme.ca<br />

- L’expression: www.lexpressiondz.com<br />

- Via France : www.viafrance.com<br />

- Mac Plus: www.macplus.net<br />

- Mali Web: www.maliweb.net<br />

- Memo clic: www.memoclic.net<br />

Les sites de recherche d’expertises, de ressources :<br />

- CNet : http://www.cnetfrance.fr/<br />

- ARSV: http://www.arsv.fr/<br />

- CNFPT : http://www.cnfpt.fr/<br />

- Le guide des festivals : http://leguidedesfestivals.com/<br />

- Tous pour le musique : http://www.touspourlamusique.org/<br />

- Wallonie : http://www.wallonie.be<br />

- Blog Libération : http://danses.blogs.liberation.fr<br />

- Musiqueactu: www.musicactu.com<br />

- Actualités musique : www.coom.fr<br />

- Karwan: http://www.karwan.info/<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- IRMA : www.irma.asso.fr/<br />

- Branchez vous: http://matin.branchezvous.com/<br />

- Avignews: http://www.avignews.com/<br />

- SACD : http://www.sacd.fr<br />

- La Fedurok et FSJ : http://www.lafedurok.org/<br />

- Jordana Unam: http://www.jornada.unam.mx/ultimas/<br />

- Alternance Spectacle : http://www.alternance-spectacle.fr/<br />

- Disque en France : http://www.disqueenfrance.com/fr/<br />

- Fédération des arts de la rue : http://www.federationartsdelarue.org<br />

- Chambre de Commerce et de l’industrie: www.ccip.fr<br />

433


- Centre de réalité virtuelle de Clermont-Ferrand: http://www.aprv.eu<br />

- Hors les murs : http://www.horslesmurs.fr/<br />

- SACEM: http://www.fr<br />

- ADAMI: http://www.adami.fr/<br />

- France Festivals : http://www.francefestivals.com/<br />

- Observatoire national des cultures urbaines (ONCU) : http://www.oncu.fr/<br />

- Aracde : http://www.arcade-paca.com/<br />

- Journal des ingénieurs du son : www.ingenieurduson.com<br />

- L’Education Musical Magazine: www.leducation-musicale.com<br />

- Association IRMA: www.irma.asso.fr<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Ma ville : www.paris.maville.com<br />

- Broadway’s best shows: www.broadwayworld.com<br />

http://digitalperformanceculture.blog.fr/tags/conferences/<br />

- Blog de Francis Zegut : http://www.byzegut.fr/<br />

- Reseau GL Connection : http://www.reseauglconnection.com/<br />

- Angers : http://www.angers.villactu.fr<br />

- Fous de théâtre : http://www.fousdetheatre.com/<br />

- L’actu par étudiant : http://www.lactuparetudiant.com/<br />

- Everything & Nothingness: http://everythingnothingness.blogspot.com/<br />

- Antimusic: http://www.antimusic.com/<br />

- Les associations au quotidien : http://www.lesassociationsauquotidien.com/<br />

- Fluctuation: www.fluctuat.net<br />

- Soul Culture: http://www.soulculture.co.uk/category/blogs/music-blog/<br />

- Blog de Jmpelletier : http://jmpelletier52.over-blog.com/<br />

- Blog de Tubbydev : http://www.tubbydev.com<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- My Boox: http://www.myboox.fr<br />

- Musique mag: http://musique<br />

- Universal Music: www.universalmusic.fr/<br />

- Sony Music: http://www.sonymusic.fr/<br />

- Lagardère : http://www.lagardere.com<br />

NOUVEAUX SITES SPECTACLES VIVANTS ET MUSIQUE<br />

Sites de presse/médias :<br />

- The Guardian : http://www.guardian.co.uk<br />

- The Australian : http://www.theaustralian.com<br />

- France TV: http://www.francetv<br />

- RTL : http://www.rtl.be<br />

- Numérama : http://www.numerama.com<br />

- Pure people : www.purepeople.com<br />

- Au feminin : www.aufeminin.com<br />

- Nord info : www.nordinfo.com<br />

434


- Via France : www.viafrance.com<br />

- Bien public : www.bienpublic.com<br />

- Planète campus : www.planetecampus.com<br />

- Evous : www.evous.fr<br />

- Culturo poing : www.culturopoing.com<br />

- The Local : http://www.thelocal.se<br />

Pure Players:<br />

- Agora Vox : http://www.agoravox.fr<br />

- Le Monde Numérique : http://www.lemondenumerique.com<br />

- Le Télégramme : http://www.letelegramme.com<br />

- Sowbizz : http://www.showbizz.net<br />

- Daily Trojan : http://dailytrojan.com<br />

- Ptit blog : www.ptitblog.net<br />

- Vous nous ils : www.vousnousils.fr<br />

- Pure Channel : http://www.pure-channel.com<br />

- Cafe Babel : http://www.cafebabel.fr<br />

- See Cult : http://en.seecult.org/<br />

SITES INDUSTRIES CULTURELLES : CINEMA, AUDIOVISUEL ET<br />

JEUX VIDEO<br />

Sites de presse/médias :<br />

- Le Monde : http://www.lemonde.fr/actualite-medias<br />

- RTBF: http://www.rtbf.be/info/medias<br />

- Electron libre: http://www.electronlibre.info<br />

- Les échos : http://www.lesechos.fr<br />

Pures players:<br />

- Hollywood reporter: www.hollywoodreporter.com<br />

- Le Media: www.lemedia.fr<br />

- Zataz : http://www.zataz.com/<br />

- Le site de l’optimisation PC : www.zebulon.fr<br />

- Excessif : www.excessif.com/<br />

- DegroupNews : http://www.degroupnews.com<br />

- BuzziBuzz : http://www.buzzibuzz.com/fr/<br />

- Le Zapping du Paf : http://radiotvactu.over-blog.com<br />

- Ciné, TV Revue : http://www.cinetelerevue.be.fr<br />

- Comme au cinéma : http://www.commeaucinema.com<br />

- Cnetfrance: http://www.cnetfrance.fr<br />

- Numerama: http://www.numerama.com<br />

- French web: http://frenchweb.fr<br />

- Ozap : http://www.ozap.com<br />

- Nouvelles technologies & contenus en ligne : http://www.generation-nt.com<br />

- Zdnet : http://www.zdnet.fr<br />

- Tomsguide : www.tomsguide.fr<br />

435


- E-xclusivité : http://www.e-xclusivite.com<br />

- Docnews : www.docnews.fr<br />

- La télévision connectée: http://www.la-television-connectee.fr/<br />

- Reviewer : http://www.reviewer.fr<br />

- Les Moutons en Rages : http://lesmoutonsenrages.fr<br />

Sites de recherche d’expertises, de ressources :<br />

- Ecrans : http://www.ecrans.fr/<br />

- Jeuxactu.com : http://www.jeuxactu.com/<br />

- Jeux video : http://www.jeuxvideo.com/<br />

- La culture du jeu video : http://www.gamepro.fr/<br />

- Jeux video network: http://www.jvn.com/<br />

- Comme au cinema : http://www.commeaucinema.com/<br />

- Gamasutra: www.gamasutra.com<br />

- Begeek: www.begeek.fr<br />

- Gamalive: www.gamalive.com<br />

- Hardgamer: http://www.hardgamer.com<br />

- Film Actu: http://www.filmsactu.com/<br />

- TCM cinema : http://www.tcmcinema.fr/<br />

- Arret Sur Image : www.arretsurimages.net<br />

- Tout le cine : http://www.toutlecine.com/<br />

- Cinefil: http://www.cinefil.com<br />

- ITR games: www.itrgames.com/<br />

- Gamekult: www.gamekult.com<br />

- Stars: http://www.starsbuzz.com/<br />

- Pockett.net: www.pockett.net/<br />

- ITR games: www.itrgames.com/<br />

- Nilsoj: http://nilsoj.owni.fr/<br />

- IMDB: www.imdb.com<br />

- Strategies: http://www.strategies.fr<br />

- Think digital: http://thinkdigital.capdigital.com<br />

- Les numeriques : http://www.lesnumeriques.com<br />

- L’internaute : http://www.linternaute.com<br />

- Simavelec : http://www.simavelec.fr/<br />

- Cdrinfo: http://www.cdrinfo.com/<br />

- Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/<br />

- Engadget: http://www.engadget.com/<br />

- Play 3 live: http://www.play3-live.com<br />

- Jeux video : http://www.jeuxvideo.com<br />

- France info : http://www.france-info.com<br />

- Syndicat National du Jeu Video : http://www.snjv.org/<br />

- Gamekult : http://www.gamekult.com<br />

- Avance Rapide : www.avancerapide.com<br />

- Le Parisien : http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles /<br />

- Clubic: http://www.clubic.com/<br />

- Maxi science : http://www.maxisciences.com<br />

- Science et avenir : http://www.sciencesetavenir.fr<br />

- Le figaro : http://www.lefigaro.fr/culture<br />

- Eurogamer : http://www.eurogamer.fr<br />

436


- CICT Unesco : http://www.cict-unesco.org<br />

- Labfor Culture: http://www.labforculture.org/<br />

- Millenaire 3 : http://www.millenaire3.com/<br />

- Memoire on Line: http://www.memoireonline.com/<br />

- 01net : www.01net.com<br />

- Micromania : www.micromania.fr<br />

- Les jeux videos : www.lesjeuxvideo.com<br />

- News 4 Game; www.news4game.com<br />

- Cinefil: www.cinefil.com/<br />

- Cinéma Multimédia : http://www.cinema-multimedia.com<br />

- Cinema Public Film: http://www.cinema-public-films.com<br />

- Youtube: http://www.youtube.com<br />

- Boursier.com : http://www.boursier.com<br />

- Ingénieur du son : www.ingenieurduson.com<br />

- Les échos judiciaires: http://www.echos-judiciaires.com/high-tech<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- CSA : http://www.csa.fr/<br />

- CNC: http://www.cnc.fr/<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- GameBlog : http://www.gameblog.fr<br />

- Blog Le Monde Playtime : http://www.playtime.blog.lemonde.fr/<br />

- Forum France 2: http://forums.france2.fr<br />

- Play3 live: www.play3ılive.com<br />

- Mon cinema : http://moncinema.cyberpresse.ca<br />

- Escales : http://escales.enfa.fr/<br />

- La vie des sidees : http://www.laviedesidees.fr/<br />

- Blogues Montreal : http://blogues.ebsi.umontreal.ca<br />

- Le blog du seriousgame : www.serious-game.fr<br />

- Le figaro : http://blog.lefigaro.fr<br />

- Planning TV: www.planningtv.com/fr<br />

- Pure fans News: www.adobuzz.com<br />

- Alsace Centrale TV : www.alsacecentraletv.fr<br />

- Le blog de David Salama : http://davidsalama.blogs.nouvelobs.com/<br />

Les sites de marques et d’entreprises :<br />

- Orange : http://www.orange.com<br />

- Cbanque : http://www.cbanque.com<br />

- Allocine: www.allocine.fr<br />

- CapCanal TV: www.capcanal.tv<br />

- ABSO Accoustique : www.abso.fr<br />

SITES ART, MUSEES, PATRIMOINE ET MARCHE DE L’ART<br />

Sites de presse / médias :<br />

- The bay cityzen: http://www.baycitizen.org<br />

437


- La tribune de l’art : http://www.latribunedelart.com<br />

- L’alsace: http://www.lalsace.fr/<br />

- Financial news: http://www.efinancialnews.com<br />

- Multitudes (FR) : http://multitudes.samizdat.net/<br />

- Art Clair: www.artclair.com<br />

- TDG: www.tdg.ch<br />

- Jets et magazine : www.jetsetmagazine.net<br />

- Nord de clair : www.nordeclair.fr<br />

- France Amerique : www.france-amerique.com<br />

- Archi Mag: www.archimag.com<br />

- Al Arabiya News : http://english.alarabiya.net/<br />

- Le journal des arts: http://www.lejournaldesarts.fr/jda/<br />

- Nouvel observateur : http://tempsreel.nouvelobs.com<br />

- Fahrenheit magazine : http://www.fahrenheitmagazine.com<br />

- Bloomberg: http://www.bloomberg.com/news<br />

- Investir: http://www.investir.fr/<br />

Pures players:<br />

- Gazette : http://www.antiquestradegazette.com/<br />

- Bati Journal : http://www.bati-journal.com<br />

- Art Media Agency: http://www.artmediaagency.com<br />

- Actualite du monde des arts : www.artclair.com<br />

- ArtPrice: www.web.artprice.com<br />

- Art Market: http://www.artmarketmonitor.com/<br />

- The Art News Paper: http://www.theartnewspaper.com/<br />

- Paris Art : www.parisart.com<br />

- Connaissances des arts : www.connaissancesdesarts.com<br />

- Le Journal du marche de l’art : http://www.artcult.fr/<br />

- Art Info: http://www.artinfo.com/<br />

- Art Daily: http://www.artdaily.com/<br />

- Drouot: http://www.drouot.com<br />

- The economist: http://www.economist.com<br />

- Artnet: http://www.artnet.com/<br />

- Artistik : http://www.artistikrezo.com/<br />

- Patrimoine en blog : http://patrimoine<br />

- Blog de la revue l’Histoire : http://actuhistoire.blogspot.com<br />

- La revue internet de la fiscalite : http://www.fiscalonline.com/<br />

- Art without skin: http://artwithoutskin.com/<br />

- 24 heures : http://www.24heures.ch<br />

- L’agefi : http://www.agefi.com<br />

- France antilles : http://www.martinique.franceantilles.fr<br />

- Mediaseine : http://www.mediaseine.fr<br />

- Art Cote d’azur: http://www.artcotedazur.fr<br />

- Artmarketinsight: http://www.artmarketinsight.com<br />

- Shanghai Eye (EN, CH): http://www.shanghaieye.net/<br />

- Art & Luxury in Asia (EN): http://www.luxartasia.com/<br />

- Art Expo India (EN) : http://artexpoindia.blogspot.com/<br />

- Nogent sur Marne : http://www.nogent-citoyen.com/<br />

- Vitry-sur-Seine : www.vitryrenouveau.com<br />

438


- Saint-Nazaire : www.saintnazaire-infos.fr<br />

- Art-aujourd’hui : http://www.artaujourd’hui.info/<br />

- Art Marché: www.art-marche.com/<br />

- Orserie: www.orserie.fr<br />

- Art Cover: www.artcover.com/<br />

- Pure trend : www.puretrend.com<br />

- Culture France 2 : http://culture.france2.fr<br />

- BUZZEUM: http://www.buzzeum.com/<br />

- Paris Art: http://www.paris-art.com<br />

- Antiques Trade Gazette : http://www.antiquestradegazette.com/<br />

- Art Info : http://www.artinfo.com/<br />

- Art Info France : http://fr.artinfo.com/<br />

- Art Media Agency: http://www.artmediaagency.com<br />

- Artclair: www.artclair.com<br />

- Artcult: http://www.artcult.fr<br />

- The Art newspaper: http://www.theartnewspaper.com/<br />

- ArtPrice: www.web.artprice.com<br />

- Paris Art : www.parisart.com<br />

- Le Journal du marche de l’art : http://www.artcult.fr/<br />

- Art Daily: http://www.artdaily.com/<br />

- Artmarketinsight: http://www.artmarketinsight.com<br />

Sites de recherche d’expertises, de ressources :<br />

- Web Gallery of Arts: http://www.wga.hu/<br />

- Art Value: http://www.artvalue.com/<br />

- Art marketinsight: www.artmarketinsight.com/fr/<br />

- Art market illustration : http://www.artmarketillustration.com/<br />

- ICCROM : www.iccrom.org<br />

- Art market Insight: http://www.artmarketinsight.com<br />

- Artprice : www.web.artprice.com<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- Le Louvre pour tous : www.louvrepourtous.fr/<br />

- Reunion des Musees Nationaux : www.rmn.fr<br />

- Rivoliconsulting : http://rivoliconsulting.com/<br />

- AICA / Syndicat des critiques d’art : http://www.aica-int.org/<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Artwithoutskin : http://artwithoutskin.com/<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- C Banque : www.cbanque.com<br />

NOUVEAUX SITES ART, MUSEES, PATRIMOINE ET MARCHE DE L’ART<br />

439


Sites de presse/ médias :<br />

- Saphir News : www.saphirnews.com<br />

- 20 minutes : www.20minutes.fr<br />

- Rfi : www.rfi.fr<br />

- La Voix du Nord : www.lavoixdunord.fr<br />

- L’internaute : www.linternaute.com<br />

- Le Petit Journal : www.lepetitjournal.com<br />

Pures players :<br />

- Sortir Paris: www.sortirparis.com<br />

- Orserie : www.orserie.fr<br />

- Agefi: www.agefi.com<br />

- Trading Sat : www.tradingsat.com<br />

- Toute la Culture : http://toutelaculture.com<br />

- L’officiel de la mode : http://www.lofficielmode.com<br />

- Art without skin : http://artwithoutskin.com/<br />

- Jol press : http://www.jolpress.com<br />

Les blogs, les militants et les partis politiques :<br />

- Le Metropolitan : www.lemetropolitanblog.blogspot.com<br />

- Tech Crunch : http://fr.techcrunch.com<br />

SITES HOTELLERIE ET TOURISME<br />

Sites de presse / médias :<br />

- L’Echo touristique : http://www.lechotouristique.com<br />

- Tour magazine : http://www.tourmagazine.fr<br />

- Le quotidien du tourisme : http://www.quotidiendutourisme.com<br />

- La revue HRI : http://www.hrimag.com/<br />

- GEO: http://www.geo.fr/<br />

- ECOtourisme Magazine : http://www.ecotourisme-magazine.com/<br />

- L’Echo touristique : http://www.lechotouristique.com/<br />

Pures players :<br />

- Voyageons autrement : www.voyageons-autrement.com<br />

- Croqnature : www.croqnature.com<br />

- Tourisme Equitable : www.tourismeequitable.com<br />

- Cdurable : www.cdurable.info<br />

- Elaloui : www.elaloui.free.fr<br />

- Obiwi : www.obiwi.fr<br />

- Via France : http://www.viafrance.com/<br />

Sites de recherche d’expertises, de ressources :<br />

440


- YouVox : http://www.voyage.youvox.fr/<br />

- Pros du Tourisme : http://www.pros-du-tourisme.com/<br />

- Veille Info Tourisme : http://www.veilleinfotourisme.fr/<br />

- Cityzeum: http://www.cityzeum.com/<br />

- Veille info tourisme : http://www.veilleinfotourisme.fr/<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats :<br />

- Portail des professionnels du tourisme : http://www.tourmag.com/<br />

- Comite regional du tourisme ParisıIle de France : http://www.nouveauparisile-de-france.fr<br />

- Le Quotidien du tourisme : http://www.quotidiendutourisme.com/site/accueil.html<br />

- Tourism in Europe: http://tourism-in-europe.net/?m=201102<br />

- Portail national des Offices de tourisme et Syndicats d’initiative : http://www.tourisme.fr/<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- Surgeres blogs Sud-Ouest : http://surgeres.blogs.sudouest.fr/<br />

- Chine Informations : http://www.chine-informations.com/<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- Le Guide du Routard : http://www.routard.com<br />

- Guide Ulysse : http://www.guidesulysse.com/<br />


<br />

SITES NTIC, INFORMATIQUE ET MULTIMEDIA<br />

Sites de presse/Médias :<br />

- Blog Nouvel Obs highıtech: http://www.hightech.nouvelobs.com/<br />

-Times ı Technology and web news: http://technology.timesonline.co.uk/<br />

- New York Times Bits: http://bits.blogs.nytimes.com<br />

- LesEchos HighıTech: http://www.lesechos.fr/info/hightec/index.htm<br />

- TechnologiesıLeMonde.fr : http://www.lemonde.fr/technologies<br />

- L’Expansion HighıTech: http://www.lexpansion.com/highıtech/<br />

- Comment ca marche : http://www.commentcamarche.net/<br />

- Le Monde Informatique : www.lemondeinformatique.fr<br />

- Blog de L’Express TIC et NET : http://www.blogs.lexpress.fr/ticıetınet/<br />

- Technaute : http://www.technaute.cyberpresse.ca/<br />

- Degroupnews: http://www.degroupnews.com/<br />

- Futuraısciences : http://www.futurasciences.com/<br />

- ITRNews, le 1er quotidien des marchés numériques : http://www.itrnews.com<br />

- 59 hardware: http://www.59hardware.net/<br />

- Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/<br />

- Le télégramme : http://www.letelegramme.com<br />

- Yvelines Infos : http://www.yvelinesinfos.com<br />

- Radio Canada: http://www.radio-canada.ca<br />

- My Boox: http://www.myboox.fr<br />

441


Pure players:<br />

- Nouvelles Technologies : http://www.generationnt.com/<br />

- Igeneration: www.igeneration.fr<br />

- Hdnumerique: www.hdnumerique.com<br />

- Cnetfrance : www.cnetfrance.fr/<br />

- 01net : www.01net.com/<br />

- Neteco: www.neteco.com/<br />

- Numerama: http://www.numerama.com<br />

- Le journal du Net : www.journaldunet.com<br />

- Clubic : www.clubic.com<br />

- Le Journal du Geek : http://www.journaldugeek.com/<br />

- Les numeriques : www.lesnumerique.com<br />

- Technoısciences.net : www.techno-science.net/<br />

- Direct informatique : www.directinformatique.com/<br />

- French web: http://www.frenchweb.fr/<br />

- ReadWriteWeb France: http://fr.readwriteweb.com/<br />

- Ubergizmo: www.ubergizmo.com/fr/<br />

- You Vox Tech: www.tech.youvox.fr<br />

- Le Journal du Mac : http://www.journaldumac.com/<br />

- ITespresso France: www.itespresso.fr/<br />

- L’informaticien : http://www.linformaticien.com<br />

- Vivagora : http://www.vivagora.org/<br />

- Mobiles : http://www.lesmobiles.com/<br />

- BlogoErgosum : http://www.blogoergosum.com/<br />

- Geek C’est Chic: http://www.geekcesztchic.com/<br />

- Info Techno : http://www.techno.branchez-vous.com/<br />

- PC impact : http://www.pcinpact.com/actu/<br />

- MobileCrunch : www.mobilecrunch.com<br />

- TechCrunch: www.techcrunch.com<br />

- Blog.museomobile: http://museomobile.blogspot.com<br />

- Gizmodo: www.gizmodo.fr<br />

- Silicon: www.silicon.fr<br />

- ComputerWorld: www.computerworld.com<br />

- Blog Carrefour des idees: http://carrefourdesidees.net/<br />

- Numerama: http://www.numerama.com/<br />

- 01net : http://www.01net.com/<br />

- Internet Actu : http://www.internetactu.net/<br />

- Info du net : http://www.infos-du-net.com/<br />

- Actualité informatique, multimédia : http://www.zebulon.fr/<br />

- LeMagIT: www.lemagit.fr<br />

- esMADRID : http://www.esmadrid.com/en/portal.do<br />

- ITR Manager: http://www.itrmanager.com<br />

- Les jeudis : http://www.lesjeudis.com/<br />

- Graph mobile : http://www.graphmobile.com<br />

- Zdnet: http://www.zdnet.fr/<br />

- Audio video HD: http://www.audiovideohd.fr<br />

- Memoclic : http://www.memoclic.com<br />

- Distributique : www.distributique.com<br />

- Comment ça marche : www.commentcamarche.net<br />

442


- Web Actu : www.webactu.net<br />


<br />

Les blogs, les militants, les partis politiques :<br />

- Adminet : www.blog.adminet.fr<br />

- Cerise club (actualité du e commerce et de la consommation) : www.ceriseclub.com<br />

- Sur la toile (actualité de la science, technologie et de l’informatique) : www.sur-la-toile.com<br />

- J Bonnel (blog consacré au marketing opérationnel et aux technologies de l’information<br />

associées) : www.jbonnel.com<br />

- Le blog des consultants (Conseil en organisation et nouvelles technologies) :<br />

http://blog.lecko.fr/2011/12/pdffrance/<br />

Pures players :<br />

- Silicon (actualité en temps réel sur les technologies de l’information) : www.silicon.fr<br />

- Igenerations: http://www.igeneration.fr<br />

- Indexel: http://www.indexel.net<br />

- Idboox : http://www.idboox.com<br />

- DSL Valley : http://www.dslvalley.com<br />

- Site du magazine Web Dorado sur les Révolutions du Web : http://www.webdorado.fr<br />

- Digitalarti : http://www.digitalarti.com<br />

- Fandroid : http://www.frandroid.com<br />

- Geek Passion Online: http://www.geekpassiononline.com<br />

- Gizmodo (site spécialisé sur l’actualité quotidienne des innovations technologiques et des<br />

nouveaux gadgets high-tech) : www.gizmodo.fr<br />

- Techcrunch (traduction du blog américain sur l’actualité du web 2.0) :<br />

http://fr.techcrunch.com/<br />

- Pcinpact (actualité sur l’informatique) : www.pcinpact.com<br />

- Numerama (décrypte les loisirs informatiques et numériques) : www.numerama.com<br />

- Rue 89 : www.rue89.com<br />

- Zone bourse : www.zonebourse.com<br />

- Yahoo : www.news.yahoo.com<br />

- Le journal du net (actualité d’Internet et du e business) : www.journaldunet.com<br />

- Génération Nouvelles technologies (Portail du high tech) : www.generation-nt.com<br />

- Le petit journal (journal des français et francophones à l’étranger) : www.lepetitjournal.com<br />

- OZAP : www.ozap.com<br />

Sites de recherche, d’expertise, de ressource :<br />

- Club Jade: http://www.club-jade.fr/Page-31.html<br />

- Artesi (Agence régionale des technologies de l’information) : www.artesi-idf.com<br />

- Ariase (bien choisir son offre ADSL ou Internet) : www.ariase.com<br />

- Boursier: www.boursier.com<br />

- Communiqués de presse (Service pour la presse en ligne): www.communiqués-presse.com<br />

- Atypicom le labo : http://www.labo.atypicom.fr/actualiteıdesıntic/<br />

- Vugarisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication :<br />

http://ntic.decressain.com/actu.php<br />

- GNT, génération nouvelles technologies: http://www.generation-nt.com/<br />

- Les Afriques : http://www.lesafriques.com<br />

- Boursier : http://www.boursier.com/<br />

443


- Iphone Addict: http://iphoneaddict.fr<br />

- Idboox: http://www.idboox.com<br />

- Graphmobile : http://www.graphmobile.com<br />

- Senior actu: http://www.senioractu.com<br />

- Club Jade: http://www.club-jade.fr/Page-31.html<br />

- Ariase (bien choisir son offre ADSL ou Internet) : www.ariase.com<br />

Sites des organisations professionnelles, syndicats<br />

- AFJV (Société de l’Agence Française du jeu vidéo) : www.afjv.com<br />

- Cap digital (think tank) : www.capdigital.com<br />

- Iphone soft: http://iphonesoft.fr/<br />

- Philippe Scoffoni : http://philippe.scoffoni.net/<br />

- Reseaux et telecoms : www.reseaux-telecoms.net<br />

- Univers Freebox: http://www.universfreebox.com/<br />

- Telecom sia conseil: http://telecom.sia-conseil.com<br />

- Pcworld: www.pcworld.fr<br />

- Digital world: www.digitalworld.fr<br />

- France Mobile : www.francemobiles.com<br />

- Technaute Cyberpresse : http://technaute.cyberpresse.ca<br />

- Tous les clics : www.touslesclics.com<br />

- Kinaze : www.kinaze.org<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- Mac generation (l’essentiel du mac en français) : www.macgeneration.com<br />

- Universfreebox: www.universfreebox.com<br />

- Culture Conseil: http://www.culture-conseil.com<br />

- Markess News: www.markess-blog.typepad.fr<br />

- NetMediaEurope : www.itespresso.fr<br />

Les blogs, les militants, mes partis politiques :<br />

- Le blog Ipad : http://www.vipad.fr<br />

- We are social: http://wearesocial.fr/<br />

- Tendances Digitales : http://www.tendances-digitales.fr<br />

- Presse Citron : www.presse-citron.net<br />

- Blog Nouvelles Technologies : www.blog-nouvelles-technologies.fr<br />

- Le blog des consultants (Conseil en organisation et nouvelles technologies) :<br />

http://blog.lecko.fr/2011/12/pdffrance/<br />

- Cerise club (actualité du e commerce et de la consommation) : www.ceriseclub.com<br />

- J Bonnel (blog consacré au marketing opérationnel et aux technologies de l’information<br />

associées) : www.jbonnel.com<br />

NOUVEAUX SITES TELECOMMUNICATION, NTIC, INFORMATIQUE<br />

Site de recherche, d’expertise, de ressources :<br />

- Média Mediorum : http://mediamediorum.blogspot.com/<br />

- Nekid : http://nekid.fr<br />

444


- Znet : www.znet.fr<br />

- Net Public : www.netpublic.fr<br />

- ITRmanager : http://www.itrmanager.com<br />

Pure Players :<br />

-Wakanim Tv : http://www.wakanim.tv/<br />

- Playerone: http://www.playerone.tv<br />

- Lightningamer: http://www.lightningamer.com<br />

- Ma chaîne Etudiante: http://mcetv.fr<br />

- Pockett.net : http://www.pockett.net<br />

- Technologik: http://www.teknologik.fr<br />

- Hd Numerique : http://www.hdnumerique.com<br />

- Xboxgen : http://www.xboxgen.fr/<br />

- Play3-Live: http://www.play3-live.com<br />

- Global Security: http://www.globalsecuritymag.fr<br />

- Menly: http://www.menly.fr<br />

- INA : www.inaglobal.fr<br />

- Ozap: www.ozap.com<br />

- The next web: http://thenextweb.com<br />

- Media Decoder: http://mediadecoder.blogs.nytimes.com<br />

Sites de marques et d’entreprises :<br />

- BBox : http://bbox-news.com<br />

- PS Vita Live: http://psvitalive.fr<br />

Les blogs, les militants, partis politiques :<br />

- App4Phone: http://app4phone.fr<br />

- C4N: http://www.come4news.com<br />

445


TABLE DES MATIERES<br />

SOMMAIRE ...........................................................................................................................p.2<br />

EDITO .....................................................................................................................................p.5<br />

<strong>Focus</strong> Général .........................................................................................................................p.6<br />

Thème n°1 : Business<br />

<strong>Focus</strong> Thématique..................................................................................................................p.22<br />

Actualités ..............................................................................................................................p.32<br />

Thème n°2 : Modèles économiques : Stratégie<br />

<strong>Focus</strong> Thématique .................................................................................................................p.60<br />

Actualités ..............................................................................................................................p.68<br />

Thème n°3 : Politique et Réglementation<br />

<strong>Focus</strong> Thématique .................................................................................................................p.85<br />

Actualités ..............................................................................................................................p.93<br />

Thème n°4 : Usage des Publics<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.108<br />

Actualités ............................................................................................................................p.121<br />

Thème n°5 : Politique Générale<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.132<br />

Actualités ............................................................................................................................p.146<br />

Thème n°6 : NTIC<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.172<br />

Actualités ............................................................................................................................p.178<br />

446


Thème n°6 : Marché de l’Art<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.189<br />

Actualités ............................................................................................................................p.197<br />

Thème n°8 : Patrimoine et Tourisme<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.215<br />

Actualités ............................................................................................................................p.235<br />

Thème n°9 : Industries Culturelles<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.278<br />

Actualités ............................................................................................................................p.288<br />

Thème n°10 : Média et Edition<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.320<br />

Actualités ............................................................................................................................p.327<br />

Thème n°11 : Spectacle Vivant<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.343<br />

Actualités ............................................................................................................................p.353<br />

Thème n°12 : Musique<br />

<strong>Focus</strong> Thématique ...............................................................................................................p.382<br />

Actualités ............................................................................................................................p.394<br />

INDEX ................................................................................................................................p.416<br />

SITOGRAPHIE ..................................................................................................................p.417<br />

447

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