Cicatrice chéloïde & cicatrice hypertrophique : symptômes

Symptômes des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques

La cicatrice chéloïde et la cicatrice hypertrophique sont deux types de lésions aux symptômes proches. Pourtant, il est essentiel de pouvoir les distinguer. En effet, leur évolution et leur traitement sont différents et doivent être scrupuleusement suivis si l’on veut éviter la récidive.

Les cicatrices chéloïdes et hypertrophiques correspondent à une prolifération excessive des cellules de la peau mêlée à une surproduction de collagène. En conséquence, la zone cicatricielle est en relief et la cicatrice boursouflée et rouge.

Pour mieux les distinguer, EPITACT® vous énumère en détails les symptômes d’une cicatrice hypertrophique et d’une cicatrice chéloïde.

 

Symptômes des cicatrices chéloïdes et hypertrophiques

 

Symptôme 1 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : la taille

Ce premier symptôme est certainement le plus caractéristique de ces deux types de cicatrices pathologiques. En effet, il s’agit de l’une des caractéristiques principales permettant de les différencier.

Dans les deux cas, il s’agit d’une cicatrice boursouflée bien délimitée et relativement épaisse. Au début, il est difficile de distinguer l’une de l’autre, puisque leur aspect est très similaire. Cependant, avec le temps, la cicatrice chéloïde a tendance à s’étendre au-delà de la plaie. À l’inverse, la cicatrice hypertrophique se cantonne à la lésion initiale, sans affecter la peau autour.

De plus, la cicatrice chéloïde devient davantage surélevée qu’une cicatrice hypertrophique par rapport à la surface de la peau. Certaines cicatrices chéloïdes sont très importantes et peuvent s’étendre de manière spectaculaire ; en largeur comme en hauteur. Il arrive donc que leur taille et leur poids causent une pénibilité et un réel inconfort pour la personne concernée.

 

Symptôme 2 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : l’apparition

Au début, il est difficile de distinguer l’une de l’autre, puisque leur mode d’apparition et de formation sont très similaires. Toutes deux ne se formeront qu’une fois la fermeture de la lésion terminée. La cicatrice hypertrophique apparaît généralement dans les quelques semaines (1 mois environ) après cette fermeture. On estime un risque plus élevé lorsque le processus de cicatrisation se prolonge au-delà de trois semaines(1). La cicatrice chéloïde a un délai d’apparition plus tardif d’environ un an après la fermeture de la plaie.

 

Symptôme 3 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : l’évolution

Le mode d’évolution est indéniablement l’un des symptômes principaux permettant de distinguer la cicatrice chéloïde et hypertrophique. La cicatrice hypertrophique évolue lentement mais parvient à se stabiliser au bout de deux ans environ avec des chances de régression(1). En effet, avec le temps, elle laisse une trace mais perd en relief et devient asymptomatique. À l’inverse, la cicatrice chéloïde évolue progressivement mais continuellement, sans se stabiliser de manière spontanée.

 

Symptôme 4 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : la forme

La cicatrice boursouflée hypertrophique peut être linéaire (ex : incision chirurgicale ou traumatiques) ou étendue (ex : brûlures, fasciite nécrosante)(2). Puisqu’elle déborde généralement des bords de la lésion, la cicatrice boursouflée chéloïde peut adopter une forme singulière et imprévisible aux berges irrégulières(3).

 

Symptôme 5 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : la texture

Au départ, les cicatrices chéloïdes et cicatrices hypertrophiques sont fermes au toucher. Elles ont une surface lisse, mais les chéloïdes, notamment anciennes, peuvent avoir un aspect bosselé, les faisant quelquefois ressembler à des tumeurs(3).

 

Symptôme 6 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : la couleur

Toutes deux sont des cicatrices de couleur variable mais très pigmentées. Au début, il s’agit généralement de cicatrices rouges ou rosées. Avec le temps, elles auront tendance à pâlir progressivement.

 

Symptôme 7 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : la localisation

Certaines zones du corps développent plus facilement des cicatrices chéloïdes. Il s’agit principalement du haut du tronc : zone du sternum, épaules, cou. Cependant, on les retrouve aussi parfois aux oreilles ou en zone pubienne(3, 4). Comme pour les cicatrices hypertrophiques, on peut les observer sur toutes les zones du corps. Il semblerait d’ailleurs qu’elles se manifestent davantage aux endroits où la peau subit d’importantes tensions.

 

Symptôme 8 de la cicatrice chéloïde et cicatrice hypertrophique : les sensations

Qu’il s’agisse d’une cicatrice hypertrophique ou d’une cicatrice chéloïde, les sensations ressenties au niveau de la lésion sont semblables. Outre l’inconfort et la gêne cosmétique que l’une et l’autre peuvent causer, d’autres symptômes plus déplaisants encore apparaissent. En effet, ces deux cicatrices boursouflées s’accompagnent de démangeaisons et souvent de douleurs(2, 5). Elles peuvent aussi entraîner des sensations de tiraillement ou de fourmillement.

À noter que certaines personnes sont plus touchées par les cicatrices chéloïdes et hypertrophiques. La cicatrice chéloïde aurait des facteurs génétiques et affecterait davantage les peaux foncées. La cicatrice hypertrophique touche elle aussi davantage les peaux foncées et noires ainsi que les personnes de phénotype asiatique(1).

 

Comment contrer les symptômes d’une cicatrice chéloïde et hypertrophique ?

Nous l’avons dit, l’évolution de ce type de cicatrice boursouflée est lente et progressive, voire permanente dans le cas d’une cicatrice chéloïde. Parmi les traitements incontournables pour limiter leur risque d’apparition et de progression : les gels de silicone.

L’occlusivité de la protection cicatrice chéloïde d’EPITACT®* permet d’améliorer l’aspect d’une cicatrice boursouflée pathologique, récente comme ancienne. Auto-adhésive et résistante, elle tient en place durablement pour protéger votre cicatrice au quotidien. En prévention ou lorsque la cicatrice est déjà formée, elle permet de limiter son relief. Cette solution est également lavable et réutilisable avec une efficacité préservée et prolongée !

Comme la taille et la forme d’une cicatrice peuvent varier, ces protections sont à découper pour s’ajuster à toutes les lésions et zones touchées.

Si vous souhaitez en lire davantage sur la cicatrice chéloïde ou la cicatrice hypertrophique, découvrez leur définition détaillée et comment les traiter.

 

*Cette solution est un dispositif médical de classe I, qui porte au titre de cette réglementation le marquage CE. Lire attentivement la notice avant utilisation. Fabricant : Millet Innovation. 02/2022

 

Pour aller plus loin que cette approche globale et simplifiée, voici quelques sources supplémentaires :

(1)Delrue M, Beeckmans N, Tri-t- Vo, Vanderhofstadt C, Vanmarsenille J-M. La réadaptation des grands brûlés Premières expériences. Louvain Med. 2021;(140):35666.

(2)Le Fourn B, Bogaert P. Traitement Secondaire chirurgical et médical des cicatrices. Annales de Chirurgie Plastique Esthétique. nov 2019;64(56):392403.

(3) Philandrianos C, Kerfant N, Jaloux C, Martinet L, Bertrand B, Casanova D. Les cicatrices chéloïdes (première partie) : une pathologie de la cicatrisation cutanée. Annales de Chirurgie Plastique Esthétique. 1 avr 2016;61(2):12835.

(4)Téot L. Classification des cicatrices pathologiques. Revue Francophone de Cicatrisation. juill 2018;2(3):1721.

(5)Philandrianos C, Gonnelli D, Andrac-Meyer L, Bruno M, Magalon G, Mordon S. Mise au point d’un modèle animal original de cicatrice chéloïde. Annales de Chirurgie Plastique Esthétique. août 2014;59(4):24652.

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